A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 27 février 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 ------------------------------------------------------------------ SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! 21/02/2017 - Comité national arménien du Canada Un tueur est toujours un héros en Azerbaïdjan 26/02/2017 - Kedistan Turquie : Mehmet Fatih Traş suicidé par le régime turc 27/02/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 27 février 27/02/2017 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 25 au 27 février 2017 26/02/2017 - Jean-Pierre Bat - Libération blogs Le génocide des Herero & des Nama au Mémorial de la Shoah 27/02/2017 - Midi Libre Marseillan : La Shoah racontée aux collégiens 27/02/2017 - 24heures 500 tombes profanées dans un cimetière juif 27/02/2017 - Jenna Le BRAS - OLJ En Égypte, les chrétiens du Nord-Sinaï fuient la violence de l’État islamique 25/02/2017 - Maxime-Azadi - Mediapart La stratégie kurde et l’échec d’Ankara en Syrie 25.02.2017 - Tribune de Genève Affrontements meurtriers au Nagorny Karabakh 25/02/2017 - La Croix Turquie: la vie d'Erdogan au cinéma avant un référendum clé 25/02/2017 - Hubert Prolongeau - Télérama Trois raisons de (re)lire... les voyages en Orient de Pierre Loti 25/02/2017 - Marie Jégo - Le Monde La Turquie et l’Iran s’affrontent de plus en plus ouvertement 26/02/2017 - Ara Toranian - NAM Sciences Po : le prix du silence 24/02/2017 - Salomé Parent - La Croix En Turquie, la naturalisation de migrants Syriens fait débat 24/02/2017 - Marc Semo - Le Monde Turquie : résister, par tous les moyens 24/02/2017 - Léo Purguette - La Marseillaise Canebière : Rassemblement kurde pour dénoncer 5 assassinats en Turquie 24/02/2017 - PASCAL MUREAU - Courrier-picard Mancel, homme de l’ombre à Bakou? 27/02/2017 - NAM Des combats meurtriers au Haut-Karabagh 24/02/2017 - Courrier inter Turquie: Erdogan évoque un référendum sur la peine capitale 26/02/2017 - Anne Andlauer - Le Figaro Turquie : la rude campagne des opposants 24/02/2017 - Nouvel OBS Egypte: nouvelle vague de départs de chrétiens du Sinaï 24/02/2017 - France24 Syrie : un attentat-suicide près d'Al-Bab fait plus de 50 morts INFOS COLLECTIF VAN Un tueur est toujours un héros en Azerbaïdjan Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire ce Communiqué de presse du Comité national arménien du Canada publié le 21 février 2017. Comité national arménien du Canada Un tueur est toujours un héros en Azerbaïdjan -COMMUNIQUÉ DE PRESSEPOUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 21 février 2017 Ottawa – Le Comité national arménien du Canada (CNAC) demande à la communauté internationale de respecter ses promesses et d’emprisonner Ramil Safarov, le lieutenant azéri responsable du meurtre affreux (à la hache) du lieutenant arménien Gurgen Margaryan. Le CNAC condamne le pardon et la compensation que le gouvernement de l’Azerbaïdjan a octroyés au criminel. Le 18 février 2004, alors que les deux hommes participaient, en Hongrie, à des cours parrainés par l’OTAN, le lieutenant azéri Ramil Safarov a assassiné le lieutenant arménien Gurgen Margaryan à coups de hache alors que celui-ci était en train de dormir. Sarafov a admis par après avoir commis le crime. Il a été, par la suite, reconnu coupable et condamné à vie par la cour hongroise. L’Hongrie refusait son extradition de façon constante jusqu’en août 2012, lorsque Safarov reçoit la permission de retourner en Azerbaïdjan de par les promesses des fonctionnaires azéris. Selon les garanties de ces derniers, Safarov doit continuer de servir sa sentence une fois de retour dans son pays. Cependant, à son arrivée en Azerbaïdjan, Sarafov est accueilli en héros: il reçoit un pardon officiel du président azéri Ilham Aliyev et est promis au grade de commandant, en plus de recevoir une rémunération. Par rapport à la situation, Shahen Mirakian, le président du CNAC, a commenté : « Avec ses antécédents de mépris total pour la loi internationale et ses atteintes aux droits de la personne, l’Azerbaïdjan ne peut être vu comme un partenaire fiable aux procédés de paix avec l’Artsakh (le Haut-Karabakh) qu’essaie de faire avancer le Groupe de Minsk. « En refusant d’interpeller l’Azerbaïdjan pour qu’il emprisonne Safarov, la communauté internationale envoie un message très clair : elle ne va pas faire respecter les obligations d’Azerbaïdjan face aux procédés de paix avec l’Artsakh», a dit Mirakian. Depuis le cessez-le-feu du conflit en Artsakh, dans lequel la communauté internationale joue le rôle d’intermédiaire, les forces azéries ont attaqué les frontières de la République d’Artsakh à maintes reprises, visant les civils, femmes et enfants. Ces violations du cessez-le-feu du conflit en Artsakh représentent une intensification du mépris persistant de l’Azerbaïdjan pour le Groupe de Minsk, co-présidé par les États-Unis, la Russie et la France dans le but de résoudre le conflit de façon pacifique. « Les gestes les plus récents commis par l’Azerbaïdjan sont un autre exemple de la violence et de la haine ethniques incitées par le régime d’Aliyev; cela rompt la paix de la région, et ne se fait que dans un effort de masquer sa propre corruption », a dit Mirakian. L’extradition et le pardon de Safarov en 2012 ont suscité des inquiétudes chez les pays qui coprésident le Groupe de Minsk, la Russie, la France et les États-Unis (où la Maison-Blanche et des chefs du Congrès ont exprimé leurs craintes face aux gestes de l’Azerbaïdjan), de même qu’au Parlement du Canada. Toutefois, malgré les appels internationaux à l’Azerbaïdjan afin de respecter sa promesse aux autorités hongroises et emprisonner Safarov, le tueur à la hache continue de vivre librement à Bakou. Lire aussi: L’assassin qui valait 3 milliards d'euros Ramil Safarov, l'homme qui peut mettre le feu au Caucase OTAN : Visite du secrétaire général en Arménie Affaire Safarov: confession d'un meurtrier raciste Indignation face à la remise en liberté du meurtrier azéri Azerbaïdjan : le tueur à la hache Affaire Safarov : le Président de l’APCE exprime son inquiétude Affaire Safarov : Valérie Boyer interpelle Laurent Fabius Affaire Safarov : Valérie Boyer s’engage pour les droits de l’Homme Affaire Safarov : François Rochebloine écrit au chef de l'Etat L'Azerbaïdjan menace la paix régionale en glorifiant un crime raciste Azerbaidjan : grâce octroyée à M. Safarov Grâce de l’assassin Ramil Safarov : Obama préoccupé Affaire Safarov : Les tensions doivent être apaisées Extradition d'un assassin de la Hongrie vers l'Azerbaïdjan Aliyev devrait être accueilli à Paris comme ‘l’homme à la hache en chef’ Amnesty : le gouvernement d'Azerbaïdjan attise les violences ethniques Un blogueur russo-israélien extradé en Azerbaïdjan par la Biélorussie URL originale : http://anccanada.org/un-tueur-est-toujours-un-heros-en-azerbaidjan/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95733 Turquie : Mehmet Fatih Traş suicidé par le régime turc Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette information publiée sur Kedistan le 26 février 2017. Kedistan Mehmet Fatih Traş suicidé par le régime turc 26 février 2017 Mehmet Fatih Traş, universitaire, enseignant et chercheur de l’Université de Çukurova est un des signataires de l’appel pour la paix du début 2015. Après son licenciement, et le refus systématique de ses candidatures pour un autre poste, profondément affecté, il s’est suicidé en se jetant du balcon de son appartement au 7ème étage, à son domicile à Mersin. En début de carrière, il n’avait que 34 ans. Il avait tout simplement demandé la paix… Il est enterré à Adana. “Un jeune scientifique, dont le cœur battait pour la paix et l’humanité est arraché à la vie.” Ainsi twittait ce matin, Eğitim-Sen, le syndicat des enseignants… Le parcours de Mehmet Fatih Traş, universitaire, ressemble à celui de beaucoup d’autres depuis des mois. Montré comme cible après la signature de l’appel, il avait été licencié, comme des milliers d’autres de ses collègues depuis quelques mois. Dans une lettre envoyée pour une bourse à l’étranger, traduite de l’anglais, Mehmet Fatih expliquait lui-même récemment les faits qui avaient conduit à son licenciement, en retraçant son parcours professionnel… De septembre 2010 à juin 2016, il avait travaillé comme chercheur à la faculté d’économétrie à l’Université de Çukurova, en préparant son doctorat. Il l’avait terminé en 2016, et avait commencé à donner des cours sous contrat, “pour combler les manques”, en attente d’un poste complet d’enseignant. “Même si financièrement ils ne représentaient pas un budget important -94 euros mensuel-, ces cours me donnaient ma première expérience avec les étudiants, donc je leur accordais une extrême importance”, précise-t-il dans sa lettre… " Dans une réunion du Conseil d’administration de la faculté, qui s’est déroulée après l’attentat de Beşiktaş, un autre universitaire, Haşim Akça, aurait souligné que la Turquie traversait une période très sensible, et que mon contrat devrait être à nouveau étudié. Il m’a accusé ouvertement d’être sympathisant du PKK” écrit Mehmet Fatih. Lors de la même réunion, Akça aurait rapporté que le MİT [renseignements turcs] demandait “Les membres du conseil, savent-ils qui ils embauchent ?”. Par ailleurs ces sources du MİT, l’auraient renseigné sur le fait que j’avais participé à des meetings du HDP. Il fallait que je confirme ces paroles qui m’ont été rapportées, il fallait que je sache si tout cela état sérieux et réel. J’ai donc consulté deux membres du conseil avec lesquels j’avais de bonnes relations et grâce à leur témoignage, j’ai pu confirmer la véracité de ces propos." Mehmet Fatih a donc été licencié, “Suite à la nécessité constatée”, tel que c’est notifié dans la décision du Conseil. A partir de là Mehmet Fatih avait donc décidé de solliciter d’autres Universités en Turquie, afin de trouver un travail. Il a envoyé de nombreuses lettres de candidature aux universités, souvent après avoir appris le besoin d’un enseignant correspondant à ses qualifications. A plusieurs reprises, après l’envoi de son CV, il a reçu un retour positif, voire une proposition d’embauche. Mais quelques heures ou jours plus tard, ses démarches se terminaient par un refus. Par exemple, en décembre 2016, à l’Université d’Artuklu à Mardin, un ami universitaire l’avait renseigné sur un poste vacant pour lequel Mehmet Fatih avait postulé et reçu une première réponse positive… “Mon ami m’a ensuite rappelé et m’a dit que comme j’étais signataire de l’appel de la paix, il n’était pas possible que l’Université m’embauche”. En janvier 2017, Mehmet Fatih, postule à l’Université d’Aydın à Istanbul. Une semaine plus tard, suite à une réponse favorable, il passe l’entretien et un contrat de 2,5 années lui est proposé pour travailler au sein de la faculté de l’Economie et finances. " Après avoir défini les cours que j’allais donner, j’ai commencé à m’occuper des choses pratiques, comme l’ouverture d’un compte bancaire, préparation des documents administratifs, organisation de mon déménagement d’Adana vers Istanbul. Mais, par coup de fil, j’ai été ensuite informé de l’annulation du post pour lequel j’étais embauché. Les universitaires expérimentés que j’ai consultés m’ont dit que cette annulation n’était pas normale, et qu’il devait y avoir un autre problème derrière. Le gouvernement, continuant à renforcer la tension dans les régions où la population kurde est dense, et polariser avec intention les milieux universitaires, tant que je ne fais pas de concessions sur les valeurs humaines qui font partie de mon identité, je ne vois pas pour moi d’avenir universitaire." Mehmet Fatih n’est pas le seul qui se trouve dans cette situation. Mais est-ce donc un simple “drame” du chômage “mal vécu” ? Derrière ce chômage, il y a avant tout les décrets de licenciements prononcés par le régime, en rétorsion politique contre une “signature” de l’appel pour la Paix, et la mise à l’index de tous les signataires, ainsi que la mise sous surveillance, et la confiscation des passeports pour l’immense majorité d’entre eux. Il s’agit donc d’un acharnement politique, suivi de harcèlement pour empêcher la reprise d’un emploi dans sa formation. Cette mesure, s’appliquant à une personne ayant sacrifié des années pour obtenir un doctorat, ruine les efforts accomplit et prononce un déchéance sociale, en plus du licenciement. Une vie totalement brisée et sans perspectives… Il y a une semaine, Dr. Orhan Çetin (30 ans), médecin, assistant de biochimie à l’hôpital d’Enseignement et de recherche l’Université Katip Çelebi à Izmir, s’était suicidé lui aussi en se jetant du 10ème étage de l’hôpital, après avoir été limogé, dans le cadre d’une enquête “liée à l’organisation guléniste” (FETO). Tekin Filiz, un des 38 employés de nettoyage de la mairie de Bağlar, commune de Diyarbakır, licenciés par décret, le 2 février 2017 a tenté de se suicider en se jetant du toit de la Mairie… Il en a été sauvé in extrémis, après avoir été persuadé par ses collègues… Le 8 janvier dernier, Sadullah Kara (35 ans) un policier, cette fois-ci affecté à la cité judiciaire de Kartal à Istanbul, a été limogé dans le cadre d’une enquête sur FETO. Les “autorités” se sont rendues sur son lieu de travail, afin de lui faire part de la décision de limogeage et lui demandé de rendre son arme et son insigne. Sadullah s’est alors tiré une balle dans la tête, avec son arme de fonction. Emrah Oğuz (32 ans) fut limogé en début octobre 2016, dans le cadre des opérations concernant l’organisation guléniste comme 12 800 autres policiers. Il s’est tiré lui aussi une balle dans la tête avec son arme de fonction. C’était le 6 octobre 2016. Mustafa Güneyler (50 ans) professeur d’électricité et électronique, un des 50 mille fonctionnaires licenciés par le décret promulgué le 2 septembre 2016, s’est suicidé au gaz, 4 jours après son licenciement… Bref, cette liste est le résultat d’une très très rapide recherche sur Internet… Tous ces cas que nous relevons, pour toujours montrer que derrière la froideur des chiffres, il y a des vies, et en l’occurence, des vies brisées qui s’achèvent par un suicide. Les organisations enseignantes et ses collègues ont décidé de faire de la mort de Mehmet Fatih un exemple. A la fois pour lui rendre hommage, et souligner la “cause” originelle de son rejet comme enseignant chercheur, mais aussi pour dénoncer la logique politique des purges, et l’assassinat du savoir par ce régime populiste fascisant. Nous publierons très prochainement leur appel. Traductions & rédaction par Kedistan. | http://www.kedistan.net/2017/02/26/mehmet-fatih-tras-suicide-regimeturc/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95731 Presse arménienne : Revue du 25 au 27 février 2017 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 27 février 2017. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 25 au 27 février 2017 Conflit du Haut-Karabakh Grave violation du cessez-le-feu sur la ligne de contact le weekend dernier/ La presse écrite ne paraissant pas le lundi, ce sont les chaînes de télévisions et les médias en ligne qui rendent compte des combats meurtriers le long de la ligne de contact dans la nuit du 24 au 25 février. Selon le « Ministère de la Défense » du HK, deux commandos azerbaïdjanais, utilisant des machines de déminage et d’autres « moyens spéciaux », ont tenté de s’infiltrer dans les positions des forces armées du HK sur deux sections de la ligne de contact, à Akna (Agdam) et Martouni. Selon Stepanakert, les unités du HK ont très vite détecté ces commandos grâce aux jumelles à infrarouge et ont repoussé l’agression, en causant des pertes à l’adversaire. Le « Ministère de la Défense » du HK a indiqué que les corps de quelques soldats azéris tués se trouvaient encore dans la zone neutre. Erevan et Stepanakert ont conjointement publié sur Internet la vidéo de l’attaque des commandos azerbaïdjanais (https://www.youtube.com/watch?v=8OP40uZb2cA), ainsi que les photos des corps se trouvant dans le « no man’s land » [NDRL : sur les photos, on voit 5 corps]. Les forces armées du HK ne déplorent pas de victimes, ni de blessés. Alors que Bakou a évoqué une « agression de la part des forces armées arméniennes » et « une tentative des forces armées arméniennes de s’emparer des positions de combat azerbaïdjanaises », le Ministère arménien de la Défense a catégoriquement rejeté ces revendications accusant Bakou de « tromper son propre peuple ainsi que la communauté internationale ». Et de se demander comment les corps des soldats azerbaïdjanais se trouvent dans la zone neutre, si ceux-ci n’avaient pas attaqué. RFE/RL relève que ce 27 février, le Ministère azerbaïdjanais de la défense a confirmé avoir eu des victimes et a publié les noms de cinq militaires tués. Le MAE arménien a condamné cette nouvelle agression azerbaïdjanaise, notant qu’« au mépris des appels de la communauté internationale et des appels des pays coprésidents du Groupe de Minsk de respecter les accords de cessez-le-feu de 1994/1995, ce nouvel incident sur la ligne de contact est un autre coup porté aux efforts de l'Arménie et des pays du Groupe de Minsk en vue de parvenir à un règlement pacifique du conflit ». Le MAE arménien a attiré l’attention de la communauté internationale et, au premier chef, des pays coprésidents du Groupe de Minsk, sur la nécessité de « ramener Bakou à la raison ». Les agences de presse reproduisent la déclaration des coprésidents du Groupe de Minsk dans laquelle il est mentionné que « selon les rapports des Ministères de la Défense d’Arménie et d’Azerbaïdjan, ainsi que d’autres sources, une grave violation du cessez-le-feu s’est produite sur la ligne de contact dans la matinée du 25 février, qui a causé des pertes. Plusieurs corps restent dans la zone neutre. Les parties s’accusent mutuellement d'une tentative d'infiltration ». Les coprésidents appellent les parties à maintenir le matériel militaire lourd, qui avait été déplacé plus tôt près de la ligne de contact, sur les positions actuelles afin de permettre la récupération des corps. Ils rappellent en outre aux parties leurs engagements à ne pas recourir à la force. Dans un entretien avec RFE/RL, David Babayan, porte-parole du « président » du HK, relève qu’au HK, l’on ne perçoit pas le peuple azerbaïdjanais comme un « ennemi » : ce sont les autorités azerbaïdjanaises qui ont transformé leur propre peuple en « zombis » et le conduisent à l’aventurisme, en jouant avec leur sort. « Mais si le clan Aliev décide de se lancer dans l’aventurisme en attaquant le HK, il ne nous restera que deux solutions : l’armée arménienne fera un grand défilé militaire à Bakou ou elle organisera ce défilé militaire à Stepanakert en exposant des milliers de prisonniers de guerre azerbaïdjanais, dont Monsieur et Madame Aliev. Il n’y a pas d’autre solution », a conclu M. Babayan. Haykakan Jamanak consacre sa « une » à une chanteuse azerbaïdjanaise, Zeynab Khanlarova, actuellement députée du parlement azerbaïdjanais, qui a vécu naguère en Arménie soviétique, et qui a appelé à lancer une guerre contre l’Arménie pour récupérer les « territoires occupés de l’Azerbaïdjan ». Politique intérieure Elections législatives/ Le 25 février, la Commission électorale centrale a enregistré les 9 mouvances politiques en lice pour les élections législatives. Pour mémoire, le prochain scrutin verra s’affronter cinq partis politiques et quatre alliances. Les partis politiques sont le parti Républicain, FRA/Dachnaksoutioun, Renaissance arménienne, Démocrates libres et le parti Communiste. Les alliances sont « l’Alliance Tsaroukian », « Yelk » (Issue), l’alliance « CNA-Parti Populaire » et l’alliance « Ohanian-RaffiOskanian ». La campagne électorale devrait commencer le 5 mars. Le bureau de l’Obmudsman a annoncé avoir constitué en son sein un groupe de travail afin d’assurer les droits des électeurs lors du prochain scrutin. Le groupe prendra également note des rapports des médias concernant les éventuelles fraudes électorales, répondra aux plaintes des électeurs et leur fournira une consultation juridique. Une attention particulière sera accordée à la protection des droits des journalistes et des observateurs. / Arminfo Concurrence politique ou combats de gladiateurs ?/ Joghovourd consacre sa « une » à une forte dispute, voire un règlement de compte, dans la ville de Massis, entre les partisans de deux candidats du parti Républicain, Mourad Mouradian et Arayik Grigorian, tous deux figurant sur la liste régionale du parti au pouvoir pour la circonscription 5 (région d’Ararat). Un homme a été blessé et plusieurs autres auraient été interrogés par la police à la suite de cette dispute. Pour mémoire, chaque formation politique en lice a présenté une liste nationale de candidats et des listes régionales pour les 13 circonscriptions d’Arménie. Les candidats régionaux sont en concurrence non seulement avec les candidats des autres partis politiques, mais également les uns avec les autres. Selon Joghovourd, la compétition promet d’être particulièrement serrée au sein du parti Républicain, rappelant des « combats de gladiateurs », les listes régionales de ce parti incluant des personnalités controversées. Selon RFE/RL, à la suite de l’incident de Massis, le président Sarkissian a convoqué, le 25 février, tous les candidats régionaux du parti Républicain pour les appeler à une compétition civilisée. De 50 à 60% des électeurs arméniens seraient prêts à monnayer leur vote/ Cette observation a été faite par Levon Zourabian, viceprésident du Congrès national arménien, évoquant ses impressions personnelles. Selon M. Zourabian, l’installation d’équipements anti-fraude dans les bureaux de vote réduira au minimum les fraudes au sein des bureaux, ce qui laisse suggérer que les autorités vont miser sur la distribution préalable de pots-de-vin. M. Zourabian croit savoir qu’un candidat du parti Républicain pour la circonscription d’Erevan, Mihran Poghossian (ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Justice), aurait d’ores et déjà promis 100 dollars pour voter en sa faveur. M. Zourabian n’a pas exclu que le CNA puisse ne plus être représenté au prochain parlement tout en notant que « ce ne sera pas une tragédie » pour le parti./ Haykakan Jamanak, Mediamax Hausse des exportations arméniennes en 2016/ 168 Jam revient à la « une » sur les statistiques officielles en matière d’exportations en 2016 : celles-ci ont augmenté de 20% l’année écoulée (1,782 milliards de dollars). En 2016, les exportations arméniennes vers la Russie ont augmenté de 51,5% (371 M USD). Les spiritueux et notamment le brandy arménien se taillent la part du lion des exportations arméniennes vers la Russie. En 2016, l’exportation du brandy arménien vers la Russie a augmenté de 56,9% en s’élevant à 125,4 M USD, ce qui représente un tiers des exportations arméniennes vers le marché russe. Le quotidien remarque toutefois que cette hausse « impressionnante » des exportations vers la Russie en 2016 n’est pas due à l’activation de l’économie arménienne mais au fait qu’en 2015 le volume des exportations vers la Russie avaient fortement baissé (40%) et les exportateurs arméniens, dont les producteurs du brandy, avaient préféré stocker leurs produits au lieu de les exporter, alors que le rouble russe connaissait une forte dépréciation. Affaires extérieures Le président Sarkissian en visite à Bruxelles/ Du 26 au 28 février, le président Sarkissian effectue une visite de travail à Bruxelles où il s’entretiendra avec le Président du Conseil européen, Donald Tusk, le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, le Président du Parlement européen, Antonio Tajani, ainsi qu’avec le Président du PPE, Joseph Daul, et le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. A Bruxelles, le président Sarkissian rencontrera également les experts de la Fondation Carnegie où il prononcera une allocution. Dans le cadre de cette visite, le président Sarkissian rencontrera aussi les représentants de la communauté d'affaires arménienne de Belgique. / Rapporté par l’ensemble de la presse France-Arménie Le président Sarkissian a félicité le fameux musicien et compositeur français d’origine arménienne, Michel Legrand, à l’occasion de son 85ème anniversaire/ Hayastani Hanrapetoutioun, Golos Arménii, Novoyé Vrémia Le cercle d'amitié « France- HK » s’appellera désormais « France-Artsakh »/ Hayastani Hanrapetoutioun Rédaction : Meri Hakobian TÉLÉCHARGER : Revue de la presse arménienne du 25 au 27 février 2017 http://www.collectifvan.org/pdf/03-41-13-27-02-17.pdf http://www.ambafrance-am.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95738 Collectif VAN : l'éphéméride du 27 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 27 février (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 27 février 1909 -- Empire ottoman: Puzantion, n° 3764, daté du 27 février 1909. « Pour protester contre le projet de loi sur la presse, réduisant sa liberté et imposant la censure, les libéraux turcs et arméniens d’Adana ont, contre l’avis du préfet, organisé dans le jardin municipal un meeting réunissant près de 10 000 personnes le 14 février 1909. Un comité mixte a été fondé pour l’occasion, avec notamment Ihsan Fikri, le président du club jeune-turc d’Adana et rédacteur en chef de l’organe officiel du CUP dans la région, l’ Ittihal, l’imam Tevfik, Hadji Suleïman de Sis, et, côté arménien, deux notables, Garabèd Tchalian et Krikor Keledjian, ainsi que l’évêque Mouchègh. Après que plusieurs personnes aient pris la parole, ce prélat tient le discours suivant : « Tous les crimes qui ont souillé la Turquie et la patrie ottomane ont provoqué sa ruine. Ils étaient la conséquence de la réduction en esclavage de la population. L’esclavage est, sous toutes ses formes, insupportable, mais celui de la parole et de la plume est la pire de toutes les formes de soumission. Si, jusqu’à présent, tant de crimes et d’injustices ont été commis, si la ruine de l’Empire ottoman a jusqu’à présent systématiquement progressé, la raison principale à cela est que nous étions privés de parole, du droit de protester, de notre droit de défendre les droits légitimes de notre patrie sacrée: on coupait la langue de ceux qui exigeaient la justice ; on brisait la plume qui s’exprimait contre l’injustice [...] » » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La situation politique en Cilicie à la veille des massacres d’avril 1909 27 février 1915 -- Empire ottoman: à Sivas il a été rapporté une attaque générale sur de nombreux villages arméniens accompagnée de viol, de pillage, et un grand nombre de meurtres. ANI:Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (January-March) 27 février 1918 -- Empire ottoman: télégramme de Enver pacha, ministre de la Guerre et généralissime des armées turques, adressé à tous les commandants militaires le 27 février 1918. Par suite de la situation présente, l'extermination complète de la race arménienne a été décidée par un iradé impérial. Les opérations suivantes doivent avoir lieu à ce sujet : 1. A part les enfants âgés de 5 ans, tous les bachibozouks [qui ne sont pas militaires], sujets ottomans, habitant dans le pays et portant le nom d' Arméniens, doivent être sortis des villes et tués. 2. Tous les individus servant dans l'armée impériale doivent, sans donner lieu à un incident, être séparés de leur corps d'armée et fusillés en secret à l'abri des yeux indiscrets. 3. Les officiers qui sont dans les armées seront incarcérés dans leurs dépôts jusqu'à ce qu'une nouvelle décision soit prise à leur sujet. Quarante-huit heures après que ces trois dispositions auront été communiquées au commandement de chaque armée, un nouvel avis sera donné à propos de leur exécution. En conséquence, en dehors des préparatifs indispensables, ne point entreprendre d'autre opération. Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989 Imprescriptible.fr : Les documents Naïm-Andonian 27 février 1919 -- Dans la ville d'Ananiev (district de Kherson, Russie), des unités de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura déclenchent un pogrome contre la population juive. 14 juifs sont massacrés. Israelvivra.com 27 février 1921 -- Empire ottoman : début du mandat de Mahmut Celal [Bayar](1883-1986). Il a été Ministre de l'Economie du 27.02.1921 au 19.01.1922 puis du 10.11.1932 au 1er novembre 1937. Durant le génocide, il a été Député du Comite Union et Progrès (CUP), Secrétaire responsable de la branche de Bursa puis d'Izmir du CUP. Sur la déclaration de Cemal Paşa du 13 mars 1919 reconnaissant la mort de 800.000 Arméniens sans tenir compte des soldats liquidés et des enlèvements et conversions d'enfants, il déclara que "[Ce fut] la divulgation la plus vilaine et la moins nécessaire". Imprescriptible.fr : Mahmut Celal [Bayar] 27 février 1924 -- Empire ottoman/USA: au mois de février 1924, le correspondant de la Chicago Tribune a télégraphié de Constantinople à son journal que le gouvernement américain vient d’adresser, par l’intermédiaire de l’amiral Bristol, son Haut-Commissaire à Constantinople, au gouvernement d’Angora une demande d’indemnités pour les pertes subies pendant l’incendie de Smyrne par le consul général d’Amérique et ses vice-consuls, en basant cette demande sur l’entière responsabilité de l’armée turque dans ce désastre (Daily Telegraph du 27 février 1924). Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : La Question arménienne depuis la déclaration de Paris jusqu’à la Conférence de Lausanne 27 février 1929 -- Empire ottoman: la Turquie adhère au protocole Litvinov, signé par la Russie, l'Estonie, la Lettonie, la Pologne et la Roumanie, en vue d'une renonciation à la guerre. Wikipedia 27 février 1933 -- Incendie du Reichstag : Dans la nuit, le Parlement allemand s'embrase. Le communiste néerlandais Marinus van der Lubbe est arrêté sur les lieux de l'incendie. Il est immédiatement désigné comme coupable par le nouveau chancelier Adolf Hitler qui voit dans cet acte criminel un complot communiste. Le parti national-socialiste (NSDAP) s'empare de l'accident pour procéder à l'élimination des communistes allemands. Dès le lendemain 4 000 responsables du PC sont arrêtés. Dès l’arrivée des nazis au pouvoir débute la lutte contre les Juifs. Mais elle se fait au départ sans plan préconçu et avec tâtonnement et hésitations… D’abord, tous les moyens de propagande contrôlés et animés par Goebbels se déchaînent contre eux. Dès le 27 février, suite à l’incendie du Reichstag, des centaines de Juifs sont arrêtés et maltraités. En mars et avril 1933, sous l’impulsion de Streicher et de Rosenberg, les SA organisent de bruyantes manifestations pour réclamer le boycott des magasins juifs. Le 28, Goebbels prépare le boycott des magasins, cabinets médicaux, cabinets d’avocats juifs, qui a lieu Le 1 avril à Berlin et spécialement en Franconie par les SA de Streicher… Dans la soirée les nazis organisent à Berlin une grande manifestation « contre les agissements des Juifs », afin d’« éviter que la population ne se livre spontanément à des débordements »… Mais la population ne bouge pas et de nombreuses protestations s’élèvent contre les brutalités anti-juives. Hitler fait stopper ce « mouvement spontané » et interdit les manifestations anti-juives. L’Internaute Encyclopedie.bs 27 février 1942 -- 250 juifs sont arrêtés dans le ghetto de Wlodzimierz (province de Polin, R.S.S. d'Ukraine). Ils sont déportés vers Kiev sous prétexte de travail forcé. On n'en retrouvera jamais nulle trace. Israelvivra.com 27 février 1943 -- Déportation de travailleurs juifs de l’armement en Allemagne vers Auschwitz. Les Juifs qui travaillaient pour l’industrie allemande ont parfois pu être sauvés, mais la règle était qu’une fois inutile, cette « marchandise » était à exterminer comme les autres Juifs. Israelvivra.com ajpn 27 février 1943 -- Protestation des femmes allemandes sur la Rosenstraße de Berlin] contre l'arrestation de leurs époux juifs. La Rosenstraße (la rue des roses) est le nom d'une rue de Berlin, qui vit à partir du 27 février 1943 jusqu'au 6 mars 1943 une importante manifestation d'épouses allemandes à la suite de l'arrestation de leurs maris et enfants de croyance juive. La manifestation conduisit à la libération des maris et enfants arrêtés. Bien que les juifs avaient déjà commencé à être déportés bien avant la rafle du 27 février, certains d'entre-eux y échappaient grâce à quelques exceptions aux lois de Nuremberg ; sont en effet épargnés les juifs travaillant dans des usines indispensables à la Wehrmacht ainsi que les juifs mariés à une épouse allemande de souche aryenne. Ces exemptés sont nommés les Mischehen (les couples mixtes, en français), privés de la majorité de leurs biens et travaillant dans des usines. Au début, l'administration poussait ces femmes allemandes de bonne race à divorcer, ce qui permettait alors l'arrestation du juif délaissé, toutefois les liens affectifs l'emporteront sur cette propagande, et rares seront les Allemandes qui divorceront. En début d'année 1943, ces exceptions sont abrogées à cause de la défaite de Stalingrad : le gouvernement nazi proclame en effet la guerre totale, et désire en finir au plus vite avec les juifs, craignant de ne pouvoir aller jusqu'au bout de leurs objectifs, vu le retournement de situation à l'est. Joseph Goebbels (responsable de Berlin et de sa région à cette époque), qui rêvait depuis quelque temps de débarrasser Berlin une bonne fois pour toute de la présence juive, commande alors une rafle au coeur de la capitale allemande. Wikipedia Wikipedia : Rosenstraße 27 février 1944 -- Vichy nomme Charles du Paty de Clam commissaire général aux Questions Juives en remplacement de Darquier de Villepoix. ajpn 27 février 1945 -- Un dernier transport de 6 000 détenus du camp de concentration de Gross-Rosen (Silésie) part vers l'ouest. Il s'arrête d'abord au camp de concentration de Buchenwald (Allemagne) avant d'arriver à celui de Mauthausen (Autriche). On ne compte alors que 1 200 survivants. Israelvivra.com 27 février 1988 -- Pogroms de Soumgaït : « À la demande légitime et pacifique des Arméniens de l'Artsakh (Karabagh) de quitter la confédération d'Azerbaïdjan, les hommes au pouvoir en Azerbaïdjan soviétique ont répondu le 27 février 1988 par les massacres massifs des Arméniens de la ville de Soumgaït. L’extermination de la population arménienne exécutée avec une cruauté particulière s’est accompagnée de viols et du pillage de tous ses biens. La cruauté et le cynisme de ce crime sont dus au fait que les derniers hommes au pouvoir en Azerbaïdjan au 20ème siècle, en particulier les forces de sécurité, ont directement participé aux massacres. Collectifvan.org 27 février 2004 -- Le Conseil de sécurité des Nations unies vote la résolution 1528 qui autorise le déploiement de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) pour une durée de douze mois. Wikipedia 27 février 2011 -- Tentative de coup d'État du 27 février 2011 en République démocratique du Congo Wikipedia 27 février 2014 -- le président géorgien, Guiorgui Margvelachvili se recueille au mémorial de Tsitsernakaberd avec sa délégation officielle lors d'une visite d'état, avant de planter un arbre en hommage. Wikipedia Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61674 CONFILT DU HAUT-KARABAGH Des combats meurtriers au Haut-Karabagh NAM Les violations du cessez-le-feu autour du Haut-Karabagh se sont considérablement intensifiées samedi matin. L’armée arménienne aurait repoussé des attaques majeures de l’Azerbaïdjan à deux sections de la ligne de front. Le ministère de la Défense de l’Azerbaïdjan a confirmé les combats meurtriers le long de la “ligne de contact“ du Karabagh, mais a affirmé que ce sont les Arméniens qui ont attaqué ses positions de première ligne. L’armée de défense du Karabagh a indiqué que les forces azerbaïdjanaises utilisaient des machines de déminage et d’autres “moyens spéciaux“ lorsqu’elle a tenté de s’emparer de leurs positions, à l’est et au sud-est du Karabagh. Les Azerbaïdjanais ont été repoussés, avec des pertes importantes, a assuré l’armée arménienne dans une déclaration. “Personne n’a été tué ou blessé du côté arménien“, a précisé l’armée arménienne. Le ministère de la défense azerbaïdjanais a déclaré que les troupes arméniennes « ont tenté de pénétrer nos positions ». Il a signalé un « violent combat » dans une zone proche du sud-est du Karabagh où « l’ennemi tentait de prendre des positions ». “À la suite de l’affrontement, nos forces armées ont subi des pertes“, a ajouté le ministère, selon l’agence APA. Il n’a donné aucun chiffre. L’armée arménienne du Karabagh a rapidement refusé les revendications azerbaïdjanaises. Le ministère de la Défense de l’Arménie a accusé Bakou de « tromper son propre peuple et la communauté internationale ». « Le leadership politique et militaire de l’Azerbaïdjan a intensifié la situation le long de la ligne de contact et propagé la désinformation pendant plusieurs jours », , peut-on lire sur sa page Facebook. “La partie arménienne observe le régime de cessez-le-feu et appelle la partie azerbaïdjanaise à s’abstenir de toute mesure visant à dégrader davantage la situation“, a t-il ajouté. Le ministre de la Défense d’Azerbaïdjan, Zakir Hasanov, et le chef d’étatmajor de l’armée, le général Nejmeddin Sadiqov, ont visité la ligne de démarcation autour du Karabagh deux jours seulement avant la dernière escalade. Selon les informations, les troupes azerbaïdjanaises de première ligne doivent prendre des mesures plus sévères et plus résolues en réponse à ce qu’ils appellent des « provocations » arméniennes de plus en plus nombreuses. Les médiateurs américains, russes et français ont exhorté les parties au conflit à adhérer strictement aux accords de cessez-le-feu immédiatement après avoir accueilli une réunion entre les ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais à Munich le 16 février. Les trois coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE ont averti que « la guerre n’est pas une option ». Les médiateurs ont également renouvelé leur appel aux parties belligérantes pour mettre en œuvre des accords de confiance qui ont été conclus par les présidents arménien et azerbaïdjanais l’année dernière. Les accords prévoient des enquêtes internationales sur les violations de la trêve et le déploiement d’un plus grand nombre d’observateurs de l’OSCE dans la zone de conflit. Ces violations se sont intensifiées régulièrement au cours des dernières semaines, après plusieurs mois de calme relatif qui ont suivi les hostilités de quatre jours autour du Karabagh en avril 2016. Les deux parties se sont accusées d’utiliser des mortiers et des grenades propulsées par fusée presque quotidiennement. Le 18 février, le président arménien Serge Sarkissian a averti l’Azerbaïdjan contre le lancement d’opérations militaires de grande envergure à l’approche des élections parlementaires arméniennes prévues pour le 2 avril. « Aujourd’hui, certains en Azerbaïdjan ont encore l’illusion qu’une Arménie concentrée sur les élections sera très distrait et donc vulnérable ... Toute provocation [armée] recevra une réponse adéquate », a t-il prévenu. lundi 27 février 2017, Claire ©armenews.com Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138369 AZERBAIDJAN Mancel, homme de l’ombre à Bakou? Courrier Picard L’association que préside Jean-François Mancel est-elle le bras armé de l’Azerbaïdjan dans ses relations avec la France ? Le parlementaire de l’Oise s’en défend. Par PASCAL MUREAU | Publié le 24/02/2017 Pour l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan, il est Jan-Fransua Mansel ! Le député LR de l’Oise Jean-François Mancel, candidat à sa réélection, mène une double vie ! Depuis 2014, il préside l’AAA, une association qui fait la promotion de l’Azerbaïdjan. Mancel ne s’en cache pas. Les finances dépendent « essentiellement » de la Fondation Heydar-Aliyev, du nom du premier président de cette république du Caucase, ex-ponte du KGB. Avant de mourir, le patriarche a laissé les clés du pouvoir à son fils, Ilham Aliyev, souvent pointé du doigt par les analystes comme dictateur. Pas pour Mancel, qui affirme être « très lié », avec son épouse, au président Aliyev. « Un pays exemplaire, qui maintient une vraie laïcité malgré les pressions », explique le député. « J’ai connu l’Azerbaïdjan grâce au premier ambassadeur de France là-bas, fondateur de l’association. Nous avons maintenant 500 membres », détaille Mancel. « Il y a moins de femmes voilées à Bakou, la capitale, qu’à Beauvais », affirme-t-il encore. Un pays riche en gaz Sorti de 70 ans de communisme en 1991, l’Azerbaïdjan dispose d’importantes réserves en gaz et en pétrole… Les relations avec la France n’ont jamais été si bonnes, avec deux voyages de François Hollande à Bakou, en 2014 et 2015. Total et Engie y ont désormais un pied solide. Mais le député est formel. L’AAA ne fomente aucun lobbying. Son seul but est d’organiser des séjours touristiques et des manifestations culturelles à Paris. Ou comme pour cette exposition intitulée « Valeurs culturelles de la perle du Caucase », à Beauvais, il y a quelques années. « La France à l’étranger est représentée par son gouvernement, pas par moi », insiste le député. Qui confesse malgré tout rencontrer « trois fois par an » le président Aliyev. « La France commence à jouer un rôle non négligeable dans leur pays. J’essaie d’y intéresser des entreprises picardes. Est-ce que c’est mal ? » Mais dernièrement, l’AAA et son président étaient à la manœuvre pour l’organisation de deux congrès, au Sénat et à l’Assemblée, consacrés au massacre de Khodjaly en 1992 par des miliciens arméniens. En 2016, Mancel a encore barré la route à son collègue UDI à l’Assemblée Rochebloine, militant de la cause arménienne dans le conflit du NagornyKarabach. Le député centriste exigeait une commission d’enquête sur les relations entre la France et la jeune république riche en pétrole. « Je ne veux que la pacification », se justifie Mancel, en ami sûr de l’Azerbaïdjan. Sous le feu des critiques de la presse parisienne C’est un sujet qui lui vaut souvent les remarques acerbes de la presse nationale. Interrogé par Élise Lucet, de France 2, Jean-François Mancel avait défendu l’Azerbaïdjan, rappelant que son président avait été élu (2003, 2008, 2013). « Vive les dictatures ! », avait conclu la journaliste. Dans son avant-dernière mouture (15 au 21 février), c’est cette fois « l’Express » qui s’arrête sur ses activités dans un numéro sur « La France sous influence. » Selon l’hebdo, Mancel affiche à l’égard de l’Azerbaïdjan « l’intense ferveur des convertis » http://www.courrier-picard.fr/13051/article/2017-02-24/mancel-hommede-lombre-bakou FRANCE Canebière : Rassemblement kurde pour dénoncer 5 assassinats en Turquie La Marseillaise Écrit par Léo Purguette vendredi 24 février 2017 10:13 Vive émotion , au pied du kiosque à musique en haut de la Canebière à Marseille. Des Kurdes de Marseille se sont rassemblés pour dénoncer la situation de Nusaybin, une localité kurde de Turquie dans laquelle au moins 5 hommes ont été tués par balle. « Pendant une semaine, ce village a été coupé du monde, coupé de toute communication », rapporte un participant. « Ce sont des photos qui ont circulé via des militaires turcs qui ont attiré l'attention. On y voyait un corps brûlé et des hommes à terre criblés de balles », poursuit-il. Les manifestants qui ne cessent de protester contre l'imposition d'un régime dictatorial par Recep Tayyip Erdogan depuis la tentative avortée de coup d'État, refusent de s'habituer aux images d'horreur en provenance de Turquie. À de nombreuses reprises, les intervenants dénoncent au micro les arrestations de responsables du parti progressiste HDP et la répression généralisée. Du côté des autorités turques, la préfecture de la région de Nusaybin assure que les cinq morts recensés sont tous des « militants du PKK » et que leur mort résulte d'une opération militaire planifiée de longue date. Des explications qui avivent la colère des participants au rassemblement marseillais. Liberté d'information niée « C'est une version officielle, des médias kurdes disent que ce sont des civils mais en tout état de cause, les assassinats politiques sont inacceptables », souligne l'un d'entre eux. Difficile de faire la lumière sur la situation de Nusaybin dans une Turquie « où la liberté d'informer est niée, les journaux interdits et les journalistes mis en prison », martèle-t-il. Pour demander justice, les Kurdes de Marseille à l'unisson des autres Kurdes d'Europe car « en Turquie c'est interdit », manifesteront prochainement. L.P. Dernière modification le vendredi, 24 février 2017 11:10 http://www.lamarseillaise.fr/marseille/societe/57783-canebiererassemblement-kurde-pour-denoncer-5-assassinats-en-turquie TURQUIE Turquie : résister, par tous les moyens A l’approche du référendum voulu par le président turc Recep Tayyip Erdogan sur les pouvoirs présidentiels, le 16 avril, la société civile se mobilise en multipliant les actions originales. LE MONDE | 24.02.2017 à 12h23 • Mis à jour le 26.02.2017 à 14h20 | Par Marc Semo (Ankara, Istanbul, envoyé spécial) Ils ont baptisé leur mouvement les « Sans-campus » (Kampüssüzler). « Comme il y a les sans-papiers, les sans-domicile-fixe… et les sansculottes ! », précise dans un grand rire Ahmet Kerem Gültekin qui, il y a quelques mois encore, enseignait l’anthropologie à l’université Munzur, à Tunceli, au cœur de l’Anatolie. Des amis l’ont contacté un matin pour le prévenir que son nom figurait sur l’une des ordonnances mises en ligne par le gouvernement turc, établissant une nouvelle liste « d’exclus de la fonction publique ». Conséquence : Ahmet ne peut plus travailler, ne serait-ce comme serveur dans un restaurant. « N’importe quel employeur, en enregistrant mon numéro de sécurité sociale, peut voir que j’ai été licencié dans les purges qui ont suivi le coup d’Etat raté de juillet, explique le jeune chercheur. Pour eux, m’embaucher signifierait devenir suspects à leur tour. » Privé de passeport comme la plupart des proscrits, il ne peut non plus s’exiler ni travailler dans une université étrangère. Condamné socialement à n’être qu’« un mort-vivant », Ahmet Kerem Gültekin a réagi en animant des cours alternatifs, avec une poignée d’anciens collègues, au dernier étage d’un café de Kadiköy, sur la rive asiatique du Bosphore. Démocrate convaincu, le gérant de cet établissement offre un toit, le thé et le petitdéjeuner aux « Sans-campus » pour des leçons hebdomadaires. « Horde d’universitaires » En ce lundi de février, le cours de la sociologue Tul Akbal porte sur « la politique de la ville ». La semaine suivante, un de ses collègues – lui aussi victime des purges – abordera la thématique du « genre ». Le projet des « Sans-campus » est autant pédagogique que politique : « Lutter contre la fragmentation des savoirs et redéfinir les liens entre les sciences sociales, les sciences naturelles, l’art, la littérature », clame leur manifeste. Dans l’arrière-salle du café s’entassent une trentaine d’étudiants. Studieux, concentrés, ils assistent aux cours prodigués par leurs ex-professeurs, tout en poursuivant leur cursus à l’université. Le « crime » de Tul Akbal, d’Ahmet Kerem Gültekin et de nombre de leurs pairs, est de figurer parmi le millier de signataires d’un « appel pour la paix », lancé le 11 janvier 2016, qui dénonçait les opérations de l’armée turque dans le sud-est du pays contre la rébellion kurde, qualifiées de « massacre délibéré et planifié, en totale violation... En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/02/24/turquie-resisterpar-tous-les-moyens_5084952_3210.html#joAYJjcigriizPOv.99 En Turquie, la naturalisation de migrants Syriens fait débat La Croix Salomé Parent, le 24/02/2017 à 12h20 Le gouverneur d’Istanbul, Vasip Sahin, a annoncé jeudi 23 février que les autorités turques avaient entamé les démarches pour naturaliser 2 000 familles syriennes, obligées de fuir leur pays en guerre. « Les dossiers de 2 000 familles ont été complétés et envoyés au ministère de l’Intérieur pour être traités », a déclaré jeudi 23 février Vasip Sahin, actuel gouverneur d’Istanbul, avant de préciser que tous ne seraient pas forcément validés. Plusieurs mois après les premières annonces dans le même sens du président truc Recep Tayyip Erdogan en juillet 2016, qui évoquaient de possibles naturalisations de réfugiés syriens et irakiens, ses paroles semblent aujourd’hui se concrétiser, provoquant de nombreux remous au sein de la société turque. Depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011, ce sont près de 2,7 millions de Syriens qui auraient trouvé refuges en Turquie, parmi lesquels 540 000 personnes vivraient à Istanbul. Une série d’annonces Quelque 2 000 familles se trouvent à présent suspendues à la décision du ministère de l’Intérieur turc d’accepter ou non leur dossier de demande de naturalisation. Un premier pas franchi, dans un parcours qui jusque-là ne s’est pas fait sans heurts. C’est le 5 juillet 2016, après avoir prié dans une mosquée d’Istanbul, que le président turc avait évoqué pour la première fois un projet de naturalisation de ressortissants syriens, indiquant vouloir « profiter des compétences » des Syriens installés dans son pays, précisant que « leur accorder la nationalité turque servirait les intérêts de la Turquie et améliorerait leur niveau de vie ». Les autorités turques ayant toujours refusé jusque-là d’accorder le statut officiel de réfugiés aux populations syriennes et irakiennes ayant fui leur pays, préférant les considérer comme de simples « invités », la proposition avait été saluée. En quelques jours, pourtant, les réactions hostiles aux réfugiés, voire xénophobes, avaient fleuri, à l’exemple de Twitter où le mot-dièse #ülkemdeSuriyeliistemiyoru (littéralement : « Je ne veux pas de Syriens dans mon pays ») avait fait de nombreux émules. L’opposition politique dénonce une simple manœuvre politique Plus que les manifestations et les commentaires racistes, l’opposition à l’époque ne manque pas de voir dans cette annonce une simple manœuvre politique visant à élargir la base électorale du président Recep Tayyip Erdogan, au moment où celui-ci commence sa campagne pour faire passer sa réforme de la Constitution. Très contestée, celle-ci vise à remplacer le régime parlementaire actuel par un régime hyper-présidentiel. Soumis à référendum le 16 avril 2017, le projet devra être validé par la population turque. Et si tel est le cas, le président tout-puissant aura la possibilité, entre autres, de nommer et révoquer les ministres à sa guise, de promulguer des décrets et de déclarer l’état d’urgence. Une augmentation de ses pouvoirs plus que conséquente, ouvrant un risque certain d’accélération vers une dérive autoritaire du pouvoir présidentiel, déjà bien entamé. Pour tenter de calmer les critiques, le vice-Premier ministre Veysi Kaynak a pris la parole dans la foulée de l’annonce du gouverneur d’Istanbul, jeudi 23 février. « Pour éviter qu’il y ait des interrogations, nous n’accorderons pas de citoyenneté avant le référendum », a-t-il expliqué. Le président Erdogan semble malgré tout penser que cette nouvelle annonce sur des démarches de naturalisation pourrait jouer en son avantage le jour du référendum, qu’elles aillent ou pas jusqu’à leur terme. Salomé Parent http://www.la-croix.com/Monde/En-Turquie-la-naturalisation-demigrants-Syriens-fait-debat-2017-02-24-1200827275 Sciences Po : le prix du silence NAM Sciences Po et l’Institut du Bosphore viennent de s’associer pour offrir un prix aux étudiants de l’école de la rue Saint Guillaume qui « produiront une note détaillée consacrée aux relations franco-turques, axée sur les relations économiques et commerciales ». Et non, l’on s’en doute, sur la situation des droits de l’homme, l’islamisation à marche forcée du pays, la problématique du génocide arménien, la question kurde, les libertés, etc. Ni sur l’impact que ces sujets d’une actualité brûlante pourraient peut-être avoir - sait-on jamais ? - sur les « relations économiques et commerciales » entre la France et la Turquie... Le gagnant du concours recevra un prix de 1000 euros et sera invité à assister au Séminaire de l’Institut du Bosphore à Istanbul. Il pourra également visiter le bureau de la TUSIAD (patronat turc). Des prix de 500 euros seront attribués au deuxième et au troisième. La date limite pour rendre les copies est le 8 mars. Ce n’est pas la première fois que l’école de la rue Saint Guillaume s’adonne à ce type d’opération visant faire la promotion de l’Etat turc auprès des élites françaises en formation. Déjà, en 2007, BNP Paribas avait déclaré vouloir œuvrer pour changer la mauvaise image de la Turquie en France, en ouvrant et finançant une section « Turquie » à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Pierre Mariani, membre du comité exécutif de la BNP, avait dit à ce propos le 7 juin 2007 dans le quotidien Radikal : « La Turquie est considérée par certains Français comme “le pays qui tue les pauvres Kurdes”. Vous ne méritez pas une telle image. Nous devons travailler ensemble pour changer cette image, pour vous faire connaître réellement aux Français qui vous connaissent mal. » Consacrant des articles à cette forme d’instrumentalisation de Sciences Po par un Etat étranger (et pas des plus démocratiques), le Canard enchaîné avait dénoncé à l’époque « les turqueries de la BNP » tandis que FranceSoir faisait sa « une » avec ce titre : « la Turquie s’offre Sciences Po ». Cependant, l’école avait bien voulu montrer une autre image d’elle-même sur ce sujet le 21 septembre 2016 en prêtant ses locaux à une conférence de l’EGAM sur le thème : « Face à la tentation totalitaire en Turquie, quelles résistances démocratiques ? ». Au cours de cette réunion (qui avait draîné beaucoup d’étudiants et provoqué l’ire des partenaires pro-turcs de Sciences po), des militants des droits humains, des journalistes, et des acteurs de la société civile avaient dressé un tableau terrifiant du climat dans ce pays. Avec ce concours, mis en place avec l’institut du Bosphore, la direction de Sciences Po affiche clairement sa volonté de rentrer dans les clous. Et aussi, peut-être, d’effacer le mauvais souvenir qu’avait laissé son incartade de septembre chez ses partenaires et généreux donateurs proturcs. Comment expliquer sinon l’absence de son cahier des charges de toute référence à l’actualité, et en particulier à la dérive des autorités turques et ses répercussions politico-économiques sur les relations du pays avec la France et l’Europe - problématique ô combien pertinente eu égard à la situation présente. Faut-il le rappeler ? L’institut du Bosphore, financé par le patronat turc (La Tusiad), est l’un des principaux lobbys pro-Ankara en France. Le « prix » organisé par Sciences Po avec ce groupe de pression serait-il donc celui du « silence » sur les sujets qui fâchent ? Ou, « cas d’école » bien sûr, celui à payer pour rétablir quelque partenariat juteux à défaut d’être très « politiquement » corrects par les temps qui courent ? À suivre en tout cas... Ara Toranian dimanche 26 février 2017, Ara ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138300 TURQUIE/IRAN La Turquie et l’Iran s’affrontent de plus en plus ouvertement Le rôle du PKK est au centre de la rivalité entre les deux puissances sunnite et chiite. LE MONDE | 25.02.2017 à 10h11 | Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) La prise d’Al-Bab, qui renforce la « zone de sécurité » de la Turquie dans le nord de la Syrie, ne va pas arranger les relations entre Ankara et Téhéran, principal soutien du président syrien Bachar Al-Assad, qui y voit une violation de sa souveraineté. Bien que parrains, avec la Russie, de la trêve imposée en Syrie lors des pourparlers d’Astana, la Turquie et l’Iran voient leurs ambitions régionales respectives s’opposer de plus en plus frontalement. Les deux voisins se sont affrontés verbalement comme jamais ces derniers jours, jetant un doute sur la solidité de l’attelage mis au point dans la capitale du Kazakhstan. Malgré leurs rivalités ancestrales, Ankara et Téhéran s’étaient toujours gardés d’exposer ouvertement leurs divergences mais, cette fois-ci, la tension est palpable. En tournée dans le Golfe et en Arabie saoudite, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui se pose de plus en plus en défenseur des sunnites, a fustigé l’Iran lors d’une conférence donnée le 13 février à Bahreïn, une petite monarchie où la majorité chiite de la population conteste la férule de la famille régnante sunnite : « Certains sont à l’œuvre pour diviser l’Irak. Le sectarisme et les luttes ethniques qui s’y déroulent sont à mettre sur le compte du nationalisme persan. » Quelques jours plus tard, le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavusoglu, accusait Téhéran de vouloir transformer la Syrie et l’Irak « en territoires chiites ». « Notre patience a des limites » « Notre patience a des limites », a rétorqué le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Bahram Ghassemi. Dans la foulée, l’ambassadeur de Turquie à Téhéran, Riza Hakan Tekin, a été convoqué. « L’Iran est en train de créer le terreau propice à une guerre civile islamique », a dénoncé Ibrahim Karagul, éditorialiste du quotidien progouvernemental Yeni Safak, assurant que l’Iran est en train d’attaquer « l’Arabie saoudite via le Yémen et la Turquie depuis la Syrie ». Ilnur Cevik, le conseiller de politique étrangère du président turc, en a dit un peu plus dans une tribune publiée par le quotidien pro-gouvernemental Sabah le 17 février : « Les Turcs voient les Iraniens comme leurs proches parents, d’autant qu’une large portion de la population de ce pays est d’origine azérie [chiite turcophone]. La Turquie n’a jamais soutenu le terrorisme contre l’Iran. Or, nous constatons que certains acteurs... En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/procheorient/article/2017/02/25/la-turquie-et-l-iran-s-affrontent-de-plus-enplus-ouvertement_5085493_3218.html#uy80kLHm3DBJI4JP.99 LITTERATURE Trois raisons de (re)lire... les voyages en Orient de Pierre Loti Télérama Hubert Prolongeau Publié le 25/02/2017. L'écrivain a entretenu avec la Turquie une relation passionnée, indissociable de la véritable histoire d'amour qu'il y vécut et dont il fit le récit romancé en 1879 dans “Aziyadé”. Un volume rassemble aujourd'hui les écrits, souvent très engagés, qu'il lui a consacrés. 1. Parce que la Turquie n'a plus la cote... Réduite aujourd'hui à la figure inquiétante du président Erdogan, en route vers la dictature constitutionnelle, limitée hier à la sanglante dictature du général Kenan Evren, considérée comme un danger pour l'Europe qu'elle voulut un temps intégrer, accablée sous le poids du génocide arménien qu'elle se refuse encore à reconnaître, la Turquie est mal-aimée en France. Pierre Loti (1850-1923) l'a au contraire idolâtrée. La vision qu'il en donne, celle d'une Turquie ottomane tolérante et sensuelle, est une sorte de mirage oriental aux pieds duquel il fait bon rêver. 2. Parce qu'elle a été la grande histoire d'amour de la vie de Loti Une histoire d'amour, l'expression n'est pas trop forte. Loti avait découvert avec émerveillement la Turquie en 1877. Il y était tombé amoureux de Hatice, une jeune circassienne appartenant au harem d'un dignitaire turc – une jeune femme que certains auteurs, dont Roland Barthes et les frères Goncourt, soupçonnèrent fortement d'être en fait un jeune homme. Qu'importe : l'histoire de cet amour, romancée, était parue en 1879 sous le titre d'Aziyadé. C'était le premier livre de l'auteur, qui ne l'avait pas signé. Il avait connu un énorme succès, et retourné l'opinion occidentale en faveur des Turcs. Cela n'allait pas durer... A l'exception de cet Aziyadé, considéré comme un roman malgré sa forte teneur autobiographique, on trouve dans le volume qui vient de paraître sous le titre Voyages en Turquie, l'intégralité des ouvrages consacrés par Loti à son pays d'adoption. Fantômes d'Orient, écrit en 1892, le voit aller sur les traces de sa bien-aimée et decouvrir qu'elle est morte. Le pélerinage qu'il fait alors sur sa tombe offre certaines de ses pages les plus émouvantes. Turquie agonisante (1913), La mort de notre chère France en Orient (1920) et Suprêmes visions d'Orient (1921) sont des recueils de textes marqués par l'effondrement de Loti face au démantèlement de l'empire ottoman : articles de presse, lettres envoyées et reçues, témoignages recueillis plaident tous pour la reconnaissance du mal fait à la Turquie et la compréhension de ce qui lui arrive. La mauvaise foi y est très présente, et il est doûteux que les Armeniens descendants des victimes du génocide apprécient l'image qui y est donnée d'eux en brutes sanguinaires ayant versé le premier sang. Ni objectif ni honnête, mais passionné et engagé, Loti emploie le même langage propagandiste que ceux qu'il combat et oppose les atrocités subies aux atrocités commises. Relue aujourd'hui, la ferveur de son plaidoyer donne aussi à comprendre ce que signifie se dévouer à un pays que l'on a choisi. 3. Parce que presque tous les récits de voyages de Loti sont maintenant disponibles Depuis plusieurs années, le journaliste Jean-Claude Perrier poursuit chez Arthaud l'intégrale de la publication des voyages de Pierre Loti, palliant ainsi les faiblesses de l'édition de Bouquins-Laffont qui n'offrait de certaines oeuvres (Japoneries d'Automne, par exemple) qu'une version tronquée. Après les voyages en Extrême-Orient, en Inde et au MoyenOrient, il ne manque plus que Au Maroc (prévu fin 2017) pour pouvoir savourer la totalité des récits de ce grand baroudeur. A lire Voyages en Turquie, de Pierre Loti (regroupe Fantome d'Orient, Turquie agonisante, La mort de notre chère France en Orient et Suprêmes visions d'Orient), éd. Arthaud, 730 p., 29 €. http://www.telerama.fr/livre/trois-raisons-de-re-lire-les-voyages-enorient-de-pierre-loti,154524.php SYRIE La stratégie kurde et l’échec d’Ankara en Syrie Mediapart 25 févr. 2017 Par Maxime-Azadi La Turquie s’est déjà enfoncée dans la crise syrienne. Après la prise de Bab, elle pourrait se trouver face à face avec le régime syrien malgré un accord avec la Russie qui a ouvert le porte de la Syrie pour l'armée turque. Les États-Unis observent pour le moment, pariant sûrement sur cette éventualité. Les Kurdes se préparent à une offensive turque... On essaie de nous faire croire que les négociations de Genève cherchent vraiment la paix, alors que c’est moins vrai qu’une pièce de théâtre. Le soi-disant opposition et rebelles syriens plus que jamais affaiblis et divisés sont accueillis dans des chambres d’hôtel pour les distraire, puisqu’on sait qu’ils ne représentent rien, si ce n’est pas les intérêts de la Turquie ou d’autres pays complices. Les Kurdes ne sont pas invités aux négociations de Genève, tant mieux, car ces négociations ne sont pas sérieuses. Les Kurdes en sont conscients et, en réalité, ils ne veulent pas faire partie de ce jeu qui pourrait les engager à ne rien faire. Sur le plan social et militaire, le projet kurde, soit le confédéralisme démocratique, est en marche malgré les attaques et provocations incessantes de la Turquie. C’est un projet qui comprend toute la Syrie, donc les Kurdes s’imposeront sur tous les plans. L’éducation en langue maternelle pour toutes les communautés dans ces régions libérées est sur la bonne voie. L’économie locale basée sur l'autosuffisance fonctionne bien malgré l’embargo. On n’y trouve personne qui souffre de la faim. Le seul souci a été l’insuffisance du carburant pour toute la région pendant cet hiver, car les zones sous contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS) se sont très élargies. Mais les autorités locales ont trouvé des moyens alternatifs pour combler les besoins. L’élaboration d’une constitution pour la Fédération du Nord syrien est en train d’être achevée. Dans les mois à venir, la fédération prendra une forme plus forte. Concernant l’opération sur Raqa, les FDS ne sont pas pressés pour reprendre la ville. Ce n’est pas parce qu’elles ne peuvent pas avancer. On doit bien placer ses pions sur l'échiquier moyen-oriental, c’est ce que font les Kurdes. Chaque chose en son temps. Il est possible que les FDS avancent aussi sur Deir ez-Zor jusqu'à fermer la frontière avec l’Irak, ce qui permettrait à la Fédération du Nord syrien de créer un pont commercial avec l’Irak afin de briser l’embargo sur la région imposé par la Turquie et Massoud Barzani, président de la région autonome kurde. L’autre sujet important, c’est la reprise en vue de Mossoul qui ouvrira une nouvelle porte vers la région kurde en Syrie. Il y a déjà une portefrontière vers Mossoul sous contrôle des forces kurdes pour pouvoir communiquer avec le gouvernement irakien qui serait prêt à travailler avec les Kurdes syriens. Quant à la Turquie, elle s’est déjà enfoncée dans la crise syrienne. Après la prise de Bab, elle pourrait se trouver face à face avec le régime syrien malgré un accord avec la Russie qui a ouvert la porte de la Syrie pour l'armée turque. Les États-Unis observent pour le moment, pariant sûrement sur cette éventualité. Laissant un champ libre à la Russie pendant un temps, les États-Unis pourraient prendre plus d’initiatives. D’ailleurs, ces derniers temps, les forces kurdes ont riposté à plusieurs attaques du régime Erdogan et des groupes soutenus par Ankara. Plusieurs soldats turcs ont été tués, mais on n’en a jamais parlé dans les médias turcs. Les Kurdes riposteront désormais toute attaque du régime fasciste Erdogan. La Turquie d’Erdogan reste toujours la principale menace, même si elle est affaiblie plus que jamais sur les plans diplomatique et militaire, car elle est devenue aveugle en raison de son hostilité profonde envers le peuple kurde. Les Kurdes se préparent à une offensive turque, mais l’intensification de la répression et des attaques sauvages par le régime d’Ankara, en toute impunité, peut être considérée comme la révélation de la fragilité du régime qui voit sa fin. /Maxime Azadi https://blogs.mediapart.fr/maxime-azadi/blog/250217/la-strategie-kurdeet-l-echec-d-ankara-ensyrie?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharin g&xtor=CS3-66 EGYPTE En Égypte, les chrétiens du Nord-Sinaï fuient la violence de l’État islamique Le gouvernement égyptien dément avoir demandé aux populations chrétiennes de quitter leurs villes. Jenna Le BRAS (à Ismaïlia) | OLJ 27/02/2017 « On est tellement soulagés d'être arrivés ici... » Assise dans une chaise en rotin qui donne sur la corniche d'Ismaïlia, Mariam Fayez a les yeux dans le vague. « On a tout perdu, notre maison, nos emplois, mais nous n'étions plus en sécurité là-bas. Si nous restions, nos maris et nos fils auraient été tués. Il n'y a plus de vie possible dans le Nord-Sinaï. » En 48 heures, une centaine de familles chrétiennes – soit la quasi-totalité des coptes vivant à el-Arich – ont fui la capitale du Nord-Sinaï après la multiplication d'incidents violents à leur encontre. Il y a 15 jours, la branche égyptienne de l'État islamique (EI) avait promis de renforcer ses attaques contre « les infidèles d'Égypte ». Depuis, sept personnes ont été exécutées dans la seule ville d'el-Arich. La violence contre les coptes en Égypte, et plus particulièrement dans cette zone en proie à une féroce insurrection islamiste depuis près de quatre ans, n'est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, l'évêque Makarios de l'église catholique Saint-Marc d'Ismaïlia, responsable du secteur de Suez et du Nord-Sinaï, explique qu'il lui est impossible d'envoyer des prêtres dans la région. « Il y a un diacre permanent sur place qui se fait passer pour un civil, pour porter la sainte communion et faire des prières liturgiques avec nos fidèles, mais on n'a plus la possibilité d'envoyer des prêtres, c'est trop dangereux. Ils en ont déjà tué plusieurs », rappelle le vieil homme. « Avant, Wilayat Sinaï (le nom local de Daech en Égypte) combattait principalement l'armée et la police, mais désormais, les violences sont dirigées contre les civils, et plus particulièrement contre les chrétiens », se désole-t-il. « On essaye de convaincre la population de quitter la cité et de venir ici, nous sommes prêts à les accueillir. Mais on leur laisse le choix. Certains fidèles comptent sur la providence. » Les moukhabarat en plus... Toute la journée pourtant, des voitures chargées de maigres sacs de voyage ont déchargé, devant l'église évangélique du diacre Nabil Chucrallah, des familles exténuées. Sur leur visage, un mélange de peine et de soulagement. Dans la grande cour, du mobilier s'entasse, alors que des bénévoles viennent prêter main forte. Il faut trier les produits de première nécessité déposés par les habitants de la ville : du fromage, du thon, des couches, du café, des médicaments et des couvertures. L'urgence est de recueillir ces familles perdues, de les rassurer et d'organiser rapidement leur relogement. « La plupart d'entre eux vont rester à Ismaïlia, nous sommes en train de trouver des places à ceux qui sont arrivés et ceux qui sont encore susceptibles de venir », explique le diacre. Dès l'annonce des premiers départs dans la nuit de vendredi à samedi, les églises de la ville se sont organisées pour mettre à disposition des appartements vides et, avec l'aide du gouvernorat, des chambres ont pu être libérées à Beit el-Chabab, un centre d'accueil normalement réservé aux jeunes. Tout le week-end, députés et figures politiques locales se sont succédé pour apporter leur soutien aux déplacés. Pourtant, il est difficile d'échanger avec ces familles. La présence policière est renforcée « pour leur sécurité », affirme-t-on, mais des moukhabarat (agents des renseignements égyptiens) écoutent chaque échange. « Si je vous parle, ils me coffrent », assure un jeune homme en collant ses deux poignets devant son visage pour décliner la discussion. « Ils sont volontairement mis à l'écart, les autorités ne veulent pas qu'ils nous parlent », croit comprendre cette journaliste égyptienne. « Ils ne veulent pas que l'armée soit critiquée. Et l'intérêt des autorités, c'est aussi que tous les chrétiens s'en aillent. Ils sont un fardeau pour elles dans le Nord-Sinaï », explique Mouammar Sawarka, activiste des droits de l'homme. Lui aussi vit entre el-Arich et Ismaïlia, pour des raisons de sécurité. Malgré le fait qu'il soit musulman, il est régulièrement inquiété pour oser dénoncer la lutte antiterroriste inefficace de l'armée, mais aussi ses exactions contre la population. Une voix éclate pourtant dans le silence respectueux du recueillement : « On veut avoir le sentiment de vivre dans un pays où il y a la sécurité et la stabilité », se plaint cet homme qui vient d'arriver. « On ne sait pas qui marche à côté de nous dans la rue. Le problème, c'est que nous regardons notre nombril, mais ça peut arriver partout ailleurs. On fait migrer les gens d'el-Arich à Ismaïlia, mais combien de temps avant que le problème ne migre ici aussi ? » Face à des rumeurs naissantes d'instrumentalisation de la part des autorités égyptiennes, le ministre de l'Intérieur, Magdy Abdel-Ghaffar, a dû d'ailleurs se défendre et assurer qu'il n'avait pas demandé aux populations chrétiennes du Nord-Sinaï de quitter el-Arich. Échappés de l'horreur À cette colère, vient s'ajouter les témoignages de l'horreur qu'ils ont subie là-bas. Samy nous montre son téléphone. D'un doigt, il fait défiler des photos : là, le corps de son oncle, exécuté d'une balle dans la tête ; ici, ce qui ressemble à une bûche carbonisée est le corps de son cousin, brûlé vif. « Il faisait nuit, il devait être 22h30. Deux hommes ont frappé violemment à la porte, ils sont entrés dans la maison et m'ont demandé si nous étions chrétiens », raconte Nabila Fawzi, la tante de Samy, qui a perdu fils et mari. « J'ai dit oui. Ils ont été chercher mon mari et lui ont mis une balle dans la tête. Ils ont ensuite pris mon fils et l'ont brûlé vif », assure la vieille dame. « Ils m'ont demandé si j'avais de l'argent, ont pris tous mes bijoux puis ils ont mis le feu à la maison. » Son annulaire porte encore le cerclage blanc de son alliance disparue. Si les violences de ce type visant chrétiens et musulmans dans le Sinaï sont régulières depuis plusieurs années, c'est la multiplication des assassinats ciblés ces derniers jours contre les chrétiens qui ont convaincu ces gens de partir : « Ils avaient une liste avec une quarantaine de noms. Les noms des chrétiens », assure Samy. « Ils nous cherchent, nous trouvent et nous tuent. » Le lendemain, le voisin de Nabila et Samy était décapité sur le toit de sa maison, devant sa femme et ses deux filles. Mais malgré l'horreur, le diacre Nabil Chucrallah souhaite toutefois rappeler que si la situation est très tendue à el-Arich pour les chrétiens, « il ne faut pas oublier que les premières victimes de l'organisation de l'État islamique sont les musulmans ». https://www.lorientlejour.com/article/1037453/en-egypte-les-chretiensdu-nord-sinai-fuient-la-violence-de-letat-islamique.html ANTISEMITISME 500 tombes profanées dans un cimetière juif 24heures Philadelphie Un nouvel épisode à caractère antisémite aux EtatsUnis a touché un cimetière de Philadelphie. 27.02.2017 Des vandales ont brisé et retourné plus de 500 pierres tombales dans un cimetière juif de Philadelphie, dernier événement d'une série de menaces et d'attaques antisémites aux Etats-Unis. Certains monuments funéraires ont été littéralement cassés en deux. Selon un rabbin local, certaines des tombes visées au sein du cimetière du mont Carmel de Philadelphie appartenaient aux communautés quaker ou musulmane. La ligue antidiffamation a offert une récompense de 10'000 dollars (10'000 francs) pour toute information qui conduira à l'identification et l'arrestation des auteurs de ces actes. Il y a une semaine, une centaine de tombes juives avaient été profanées dans un cimetière de Saint-Louis, dans le Missouri. Auparavant, ce sont des croix gammées qui avaient été peintes sur des voitures, des ponts, des bâtiments et une école élémentaire dans l'Etat de New-York. (ats/nxp) Créé: 27.02.2017, 05h30 http://www.24heures.ch/monde/faits-divers/500-tombes-profaneescimetiere-juif/story/17308783 SHOAH Marseillan : La Shoah racontée aux collégiens Midi Libre Grâce à un projet conduit par certains professeurs, avec l'Union des déportés d'Auschwitz, le collège Pierre-Deley a accueilli, mardi dernier, Ginette Kolinka, déportée des camps nazis, venue témoigner, auprès des élèves de 3e, de sa déportation et de son internement au camp d'Auschwitz-Birkenau. À 92 ans, elle est l'une des dernières survivantes des camps d'extermination nazis. Après s'être murée dans le silence pendant des années, aujourd'hui, elle sillonne le pays pour raconter son histoire aux jeunes générations et répondre à leurs questions. C'est devant une centaine d'élèves attentifs que Ginette a raconté sa déportation à 19 ans, en 1944, avec son père, son frère et son neveu : " Je ne suis pas là pour que l'on pleure sur moi mais pour que vous ayez des pensées pour tous ceux qui n'ont pas eu ma chance. Il y a des familles entières qui ont disparu à cause de la haine. Supprimez ce mot de votre vocabulaire. " La famille Kolinka, réfugiée en zone libre en Avignon, avait été arrêtée après une dénonciation, puis rapidement transférée vers Drancy et la Pologne. Un mois plus tard, elle a été déportée par le convoi n° 714, en direction du camp d'Auschwitz-Birkenau. Dès l'arrivée du train, son père et son frère ont été gazés. Ginette Kolinka, quant à elle, a été sélectionnée pour le travail, avant de rejoindre le camp des femmes. En mai 1945, elle a été libérée et rapatriée à Lyon, avant de rejoindre Paris, le 6 juin 1945, pour retrouver les autres membres de sa famille. Ginette Kolinka est devenue l'une des plus actives passeuses de la mémoire de la Shoah. http://www.midilibre.fr/2017/02/25/marseillan-la-shoah-racontee-auxcollegiens,1471145.php GENOCIDE DES HERERO & DES NAMA Le génocide des Herero & des Nama au Mémorial de la Shoah Libération blogs Jean-Pierre Bat 26 février 2017 (mise à jour : 26 février 2017) Les dimanche 26 et lundi 27 février 2017 se tient au Memorial de la Shoah un colloque consacré au génocide des Herero et des Nama. Questions à... Leonor Faber-Jonker, docteur en histoire de l’université de Leiden (Pays-Bas) et commissaire scientifique de l’exposition «Le premier génocide du XXe siècle : Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand 1904-1908» au Mémorial de la Shoah à Paris. Pourquoi le général von Trotha a-t-il proclamé son «Vernichtungsbefehl», c’est-à-dire son “ordre de destruction”, le 2 octobre 1904 ? Le général von Trotha a proclamé son désormais célèbre “Vernichtungsbefehl” au lendemain de la bataille décisive qui a été livrée au plateau de Waterberg, aux portes du désert de Kalahari (Omaheke), le 11 août 1904. Presque deux mois après les combats, l’ordre annonçait explicitement que tout Herero (homme, femme ou enfant) trouvé en territoire allemand serait tué. Aucun prisonnier ne serait fait. C’est en réalité la politique que suivait déjà, sans le dire, von Trotha depuis l’attaque de Watterberg. Au cours de la bataille, les Herero qui sont parvenus à s’échapper de l’encerclement allemand ont fui en direction de l’Omaheke. Von Trotha ordonna leur poursuite, ratissant systématiquement le terrain et neutralisant les points d’eau. Poussés vers le désert, ces Herero finissent par mourir de déshydratation et de faim. Cette traque n’a pas été sans conséquence, non plus, sur les Allemands. Les soldats allemands ont été frappés de maladie, de fatigue et de la pénurie d’eau. La proclamation de “l’ordre de destruction” n’a pas seulement formalisé la politique d’extermination de von Trotha, mais a également diminué les logiques de la traque. Des copies de l’ordre écrit étaient brandis à la capture d’Herero, qui étaient forcés d’assister à l’exécution de certains de leurs camarades prisonniers avant d’être renvoyés dans le désert, afin de témoigner de ce qu’ils ont vu et de décourager les Herero de revenir. Illustration du conflit par le supplément du Petit Journal paru le 21 février 1904. Il est important de préciser que l’ordre correspond aux idées racistes de von Trotha à l’égard des “indigènes”. Il s’était taillé une réputation de brute alors qu’il était commandant en chef en Afrique de l’Est allemande et qu’il avait été en charge de l’attage des villages chinois au lendemain de la guerre des Boxers en 1901. Il était convaincu que seule la force primait face aux Africains et était arrivé en Afrique du Sud-Ouest allemande convaincu que les Herero devaient être punis pour leur “soulèvement”. Je crois que le déroulement des événements, y compris la proclamation de l’ordre de destruction, s’est également nourri de la frustration et de la peur des troupes allemandes. L’ordre de destruction de von Trotha fait mention de la découverte de corps mutilé de soldats allemands sur le champ de bataille. De telle découvertes nourrissent les rumeurs autour de la cruauté des Herero. La politique d’extermination a été conçue et justifiée comme une revanche légitime. Quelles ont été les particularités du génocide, entre 1904 et 1908 ? Le génocide s’est déroulé en deux phases distinctes, et a essentiellement touché les Herero et les Nama, même si d’autres groupes namibiens sont tombés victimes des Allemands. Au total, on estime que 80 % des Herero et la moitié des Nama, soit 75000 hommes, femmes et enfants, ont perdu la vie. L’engrenage des événements qui a conduit au génocide commence en janvier 1904, quand les colons allemands et les soldats ont répondu par la force à une “insurrection” locale des Herero à Okahandjia. Une guérilla s’ensuivit et la majorité des Herero s’est réunie sous la bannière de Samuel Maharero, et s’est réfugiée sur le plateau de Waterberg. La première étape du génocide commença avec l’arrivée de von Trotha, qui ne laissa aucune place pour la négociation : il encercla le plateau de Waterberg et lança l’attaque. Après la proclamation de l’ordre de destruction, les soldats allemands ont commencé à tuer des civils, dont des Herero qui n’avaient pas pris part à la guerre, ainsi que d’autres Africains. Quand l’ordre a été annulé à la fin de décembre 1904 à la suite des pressions des missionnaires, la seconde étape du génocide, certainement la plus mortelle, commença : les Herero survivants ont été cernés et envoyés travailler dans des camps de concentration. Les prisonniers, déjà largement épuisés par leur fuite dans le désert, ont été utilisés comme travailleurs forcés, tout particulièrement pour la construction du nouveau chemin de fer. Mal alimentés, mal hébergés, mal vêtus, des milliers sont morts d’épuisement, de malnutrition et de maladie. A la suite de la bataille de Waterberg, le capitaine Nama Hendrik Witboi a déclaré la guerre aux Allemands. Les Witboois et leurs alliés Nama ont commencé par mener des raids contre les fermes et les convois d’Européens, tuant les hommes et pillant leurs biens. S’ensuivit une âpre guérilla qui s’acheva en 1907. Les Nama ont utilisé leur connaissance du terrain pour traquer et tendre des embuscades aux forces allemandes, qui continuaient à commettre des atrocités. Le 23 avril 1905, von Trotha menace dans une proclamation les Nama du même sort que les Herero, mais quitta peu après la colonie, sans être parvenus à les réduire. Les autorités allemandes considéraient les Nama aussi bien comme des pauvres paysans que comme de dangereux guerilleros. Nombre de Nama qui ont été capturés ont ainsi été envoyés dans le camp de concentration les plus mortellement célèbres : Shark Island, sur la côte de Lüderitz. Là, les Nama, hommes et femmes, mais aussi adolescents, étaient systématiquement soumis à un épuisant travail qui se soldait par leur mort, qui consistait en la construction du quai du port de Lüderitz dans des conditions épouvantables. Ce qui est frappant au sujet de cette politique de concentrationnaire mortelle, c’est le degré de bureaucratisation. Sous Friedrich von Lindequist, gouverneur entre novembre 1905 et août 1907, les autorités de district étaient requises d’envoyer des rapports mensuels, en établissant le compte des prisonniers “exploitables” ou “inexploitables” (c’est-à-dire malades ou mourants) pour le travail. Les rapports reflètent la diminution numérique. Les autorités étaient conscientes des taux de mortalité dans la construction des camps et du très haut degré de mortalité à Shark Island – mais continuaient cependant à y envoyer des prisonniers. C’était une politique génocidaire. Bien que la guerre s’arrête officiellement le 31 mars 1907, les camps n’ont été complètement fermés qu’au 27 janvier 1908 et les Nama, toujours considérés comme une menace pour l’Etat colonial allemand, n’ont pas été tous libérés. Quels sont les héritages et les mémoires du génocide Herero et Nama depuis 1908, en Afrique, d’une part, et, d’autre part, en Europe (notamment en Allemagne) ? Jusqu’à très récemment, le génocide namibien était considéré comme un génocide “oubli”. Durant des décennies, sa mémoire publique en Namibie a été définie par les monuments militaires allemands qui ont été érigé dans les dernières années, prospères, de la colonie, entre 1908 et 1915. Après que les forces britanniques d’Afrique du Sud se sont emparées de la colonie durant la Première guerre mondiale, les atrocités commises contre les Herero et les Nama ont été rendues publiques par un rapport gouvernemental connu sous le nom de “Libre bleu” («Blue book»). Cependant, en 1926, le rapport a été dénoncé comme une propagande de guerre et la destruction des copies existantes a été ordonnée. Sous le régime de l’Afrique du Sud de l’Apartheid, les crimes des colonisateurs allemands ont été largement oubliés au bénéfice de la communauté de colons blancs. Après que la Namibie a obtenu son indépendance le 21 mars 1990, le gouvernement SWAPO a commencé à intégrer l’héritage du génocide dans le roman national de la lutte pour l’indépendance. Hendrik Witbooi, par exemple, est devenu un héros national. Récemment, le génocide est devenu plus présent dans la mémoire publique namibienne. De nouveaux monuments commémoratifs du génocide ont été érigés, même si les monuments allemands restent toujours en place. Circulaire britannique du 29 juillet 1926 sur le bannissement du Blue Book et ordonnant la destruction des copies existantes (Archives nationales de Namibie). En Allemagne, la mémoire du génocide à longtemps été étouffée par les autres traumas nationaux, tout particulièrement par les crimes des Nazis. Le génocide était relégué à une “simple” guerre coloniale, une note de bas de page de l’histoire de la nation allemande. Ce n’est qu’à partir des années 1960 que les premiers travaux critiques sur la politique coloniale allemande et le génocide sont apparus en Allemagne. Depuis l’indépendance namibienne, les Nama et les Herero ont demandé à corps et à cris que l’Allemagne présente des excuses et des réparations, pour les atrocités commises et les injustices subies dont les conséquences se font encore sentir : la grande majorité des terres arables et cultivables est toujours entre les mains des fermiers blancs. En 2001, une importante délégation conduite par le grand chef Kuaima Riruako a déposé une plainte officielle contre le gouvernement allemand aux Etats-Unis. Bien que la plainte a été rejetée, la demande de réparation a été honorée postérieurement par des excuses – partielles – des autorités allemandes en 2004, et le rapatriement des restes humains des Nama et des Herero victimes du génocide en 2011. Finalement, en juillet 2016, le gouvernement allemand a annoncé qu’il prévoyait de présenter des excuses officielles – une étape importante qui vient au terme d’un long processus d’exhumation du passé douloureux des Nama et des Herero, entre la Namibie et l’Allemagne. Les négociations ont également ouvert la voie pour de nouvelles réclamations légales des descendants des victimes. Cependant, de nouvelles publications et expositions montrent que l’histoire coloniale allemande est en cours de ré-évaluation – qui participe de manière plus large d’un mouvement européen. Je crois que l’actuelle attention portée au génocide namibien forcera les autres nations européennes à reconnaître leurs crimes coloniaux également. --Why did general von Trotha proclaimed his «Vernichtungsbefehl» (meaning his «order of destruction»), the 2nd october 1904 ? General Lothar von Trotha issued his now infamous “Vernichtungsbefehl” in the aftermath of the decisive battle against the Herero, which took place at the Waterberg plateau on the edge of the Kalahari desert (Omaheke) on the 11th of August 1904. Almost two months after the fighting, the order stated explicitly that all Herero on German territory – men, women, and children – were to be shot. Prisoners were not to be taken. This had actually been Von Trotha’s unspoken policy since the German attack on the Waterberg. In the course of the battle the Herero who managed to escape through the German encirclement fled in the direction of the Omaheke. Von Trotha ordered their pursuit, systematically cordoning of land and cutting off waterholes. Pushed further and further into the desert, countless Herero died from dehydration and starvation. The chase took its toll on the Germans too. The German soldiers suffered from disease, exhaustion, and lack of water. The issuing of the ’destruction order’ not only formalized Von Trotha’s annihilation policy, but also lessened the need to give chase. Copies of the written order were handed out to captured Herero, who were made to watch the execution of some of their fellow prisoners and were then sent back to the desert, in order to spread the word among the Herero and discourage them to return. It is important to note that the order was in line with Von Trothas racist thinking about ’natives'. He had earned a reputation for ruthlessness as a commander in German East Africa and had been in charge of a unit attacking Chinese villages in the aftermath of the Boxer Rebellion in 1901. He was convinced that Africans had to be treated with force and arrived in German South-West Africa convinced that the Herero had to be punished for their ’uprising'. I believe that the course of action, including the issuing of the destruction order, was also fuelled by the frustration and fear on part of the German troops. Von Trothas destruction order mentions the findings of mutilated bodies of German soldiers on the battlefield. Such findings fuelled rumours of Herero cruelty. The annihilation policy was framed and justified as a well-deserved revenge. What have been the specifities of this genocide, between 1904 and 1908 ? The genocide took place in two distinct phases, and affected mainly the Herero and Nama, although other Namibian groups also fell victim to the Germans. In total an estimated 80% of the Herero and half of the Nama, some 75,000 men, women and children, lost their lives. The chain of events leading to the genocide was set in motion in January 1904, when German settlers and soldiers responded to a local Herero ’uprising’ in Okahandja with brutal force. A guerrilla war ensued and the majority of the Herero united under the leadership of Samuel Maharero and retreated to the Waterberg plateau. The first phase of the genocide began with the arrival of Von Trotha, who left no room for negotiation: he surrounded the Waterberg and attacked. Von Trothas policy to chase survivors into the desert and make no prisoners was genocidal. After the destruction order was issued, German soldiers began killing civilians, including Herero who had not taken part in war and other Africans. When the order was lifted late December 1904 following missionary lobbying, the second, even more deadly phase of genocide began, as surviving Herero were rounded up and put to work in concentration camps. Prisoners, already weakened by their ordeal in the desert, were used as forced labourers, especially for the construction of new railways. Without adequate food, shelter, and clothing, thousands died from abuse, malnourishment, and disease. Following the battle of Waterberg, Nama captain Hendrik Witbooi declared war on the Germans. The Witboois and allied Nama began hostilities by raiding European farms and convoys, killing the men and taking anything of value. What followed was a strenuous guerrilla war which lasted until 1907. The Nama used their knowledge of the terrain to outrun and ambush the German forces, who continued committing atrocities. On 23 April 1905 Von Trotha issued a declaration threatening the Nama with the same fate as the Herero, but he left the colony not long afterwards, unable to subjugate them. The German authorities considered the Nama both poor labourers and dangerous guerrilla fighters. Many of the Nama who were captured were therefore sent to the most notorious and deadly of all concentration camps: Shark Island, of the coast of Lüderitz. Here, Nama men, women, and older children were systematically worked to death on the construction of a quay in Lüderitz harbour in appalling conditions. What is striking about the deadly concentration camp policy is the degree of bureaucratization. Under Friedrich von Lindequist, governor between November 1905 and August 1907, district authorities were required to send monthly reports neatly keeping track of the numbers of prisoners ’suitable’ and ’unsuitable’ (i.e. sick or dying) for labour. The reports reflect their dwindling numbers. Authorities were aware of the death rates in the construction camps, and the exceedingly high death rates on Shark Island, yet continued to send prisoners there. This was a genocidal policy. Although the war officially ended on 31 March 1907, the camps were not closed until 27 January 1908 and the Nama, still considered a threat to the German colonial state, were not freed at all. What have the legacies and memories of the Herero and Nama genocide since 1908, in Africa on the one hand, and in Europe (mostly in Germany) in the other hand ? Until relatively recently, the Namibian genocide was considered a ’forgotten’ genocide. For decades, its public memory in Namibia was determined by German war memorials that were erected in the prosperous final years of the colony between 1908 and 1915. After British South African forces took over the colony during WWI, they immediately made the atrocities against the Herero and Nama public in a governmental report known as the ’Blue Book'. However, in 1926, the report was dismissed as war propoganda and existing copies were ordered to be destroyed. Under the South African (apartheid) regime, the crimes of the German colonizers were wilfully forgotten in the interest of the white settler community. After Namibia gained its independence on 21 March 1990, the SWAPO government began integrating the legacy of the genocide in the national narrative of the struggle for independence. Hendrik Witbooi for example, became a national hero. In recent years, the genocide has become more prominent in Namibian public memory. New monuments commemorating the genocide were erected, although many German monuments remain in place. In Germany, the memory of the genocide has long been overshadowed by other national traumas, most notably the crimes of the Nazis. The genocide was dismissed as a ’mere’ colonial war, a footnote in German national history. It was not until the 1960s that the first critical works about German colonial politics and the genocide appeared in (GDR) Germany. Since Namibian independence, Nama and Herero have called for apologies and reparations from Germany, for past atrocities and continued injustices: the vast majority of commercial farm land is still in possession of white farmers. In 2001, a large section of the Herero led by paramount chief Kuaima Riruako filed a legal claim against the German government in the US. Although the claim was dismissed, the demand for recompense was further fuelled by a partial apology of the German authorities in 2004 and the repatriation of human remains of Nama and Herero victims of the genocide in 2011. Finally, in July 2016 the German government announced that an official apology is forthcoming – a milestone in a long process of coming to terms with the painful past for the Nama and Herero, Namibia and Germany. The negotiations have also prompted new legal claims from descendants of victims. Meanwhile, new publications and exhibition indicate that German colonial history is being re-assessed, which fits in with a broader European trend. I believe that the current attention for the Namibian genocide will force other European nations to address their colonial crimes as well. http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2017/02/26/le-genocide-des-hererodes-nama-au-memorial-de-lashoah/?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Face book#link_time=1488098593 RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides: Mémoire, Transmission, Prévention" Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides: Mémoire, Transmission, Prévention" - Collectif VAN - www.collectifvan.org Une manifestation, organisée à la Mairie du 3e arrondissement de Paris par le Bnai Brith France, est dédiée le dimanche 5 mars 2017 aux génocides arménien, juif et tutsi. Cette Journée des génocides réunit dix-huit conférenciers et des musiciens, autour d'expositions-photos et de stands de livres. Publié le 10 février 2017 Journée des génocides Dimanche 5 mars 2017 Mairie du 3e arrondissement 2 Rue Eugène Spuller, 75003 Paris M° Temple - ligne 3 Bus : 75, 20 Tables rondes et débats avec des experts de renommée internationale. Témoignages. Pour le respect et le travail des Mémoires. Contre les négationnismes. Pour la transmission aux jeunes générations. Pour la lutte contre le retour de la folie humaine. Avec le soutien des associations engagées dans la transmission de la mémoire des génocides arménien (Imprescriptible, Amitiés judéoarméniennes, UGAB, CCAF, Collectif VAN, radio arménienne Ayp FM), juif (Mémorial de la Shoah, Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Centre Simon Wiesenthal), tutsi: Ibuka France, Communauté rwandaise de France, Subiruseke, EGAM, Passeurs de Mémoire. P.A.F : 10 euros. Un cocktail sera offert à l’issue du colloque Renseignements: B’nai B’rith France http://www.genocide.fr/journee-des-genocides.htm Programme Introduction: Discours de présentation, du maire du 3ème Ambassadeurs. Lancement de 3 films 1/ Mémoire: 1.1 Négation des génocides, le cas arménien Boris Adjemian Claire Mouradian Raymond Kevorkian 1.2 Analyse comparative, Juifs, Arméniens et Tutsi Marcel Kabanda Georges Bensoussan Carol Iancu 1.3 Traumatisme des survivants Régine Waintrater Alain David 2/ Transmission: 2.1 Transmission dans l’espace public Jacques Fredj Alain Chouraqui 2.2 transmission par l’éducation Vincent Duclert Paul Kieusseian 2.3 Transmission par la culture et l’art Philippe Grimbert Jean Claude Grumberg Francine Mayran Déjeuner sur place 13h30/ 14h 3/ Prévention 3.1 Analyse du processus de génocide et moyens de prévention Yves Ternon Richard Odier 3.2 Aspects juridiques et limites Bernard Jouanneau Joel Hubrecht Julien Serroussi 3.3Chrétiens d’Orient et autres zones à risques Jean Pierre Bensimon David Gakunzi Conclusion 18h30/19 heures. Cocktail 19h/ 19h30 Des interventions musicales et des expositions-photos seront prévues dans la journée. Les livres des conférenciers seront disponibles à la vente. TÉLÉCHARGER : Programme - Journée des génocides http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-05-10-02-17.pdf http://www.genocide.fr/annonces.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95387 Agenda - Paris/Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle Agenda - Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le premier génocide du XXe siècle. Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 » du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 au Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy – l’Asnier, 75004 Paris. Ouverture tous les jours sauf le samedi de 10 heures à 18 heures et le jeudi jusqu’à 22 heures. Entrée libre. Mémorial de la Shoah L'exposition #GenocideHereroNama Le premier génocide du XXe siècle Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama. En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle. À travers une exposition riche de nombreux documents d’archives, d’objets et de photographies, le Mémorial de la Shoah propose pour la première fois en France d’aborder cet événement encore très largement méconnu du grand public, et devenu un sujet de recherche depuis le milieu des années 1990. Entrée libre niveau crypte et entresol «C’était, et c’est aujourd’hui encore, ma politique que d’appliquer cette force par la terreur absolue, voire la cruauté. Je détruirai les tribus rebelles en versant des torrents de sang et d’argent. C’est uniquement après un tel nettoyage que quelque chose de nouveau pourra apparaître et perdurer.» Lothar von Trotha, 1904. Mémorial de la Shoah Adresse : 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris E-mail : [email protected] Site web : www.memorialdelashoah.org http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95138 Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. Mémorial de la Shoah ---------------------------------------Expositions et événements en France Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. ------------------Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et centre de mise à mort Exposition aux Archives départementales du Rhône et de la Métropole de Lyon jeudi 26 janvier 2017 vendredi 10 mars 2017 Le complexe d’Auschwitz- Birkenau occupe une place tout à fait singulière dans l’histoire du génocide des Juifs. En savoir plus Ici ------------------Les Justes de France Exposition à Marciac mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017 Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré dans la peur et l’indifférence ou la collaboration. En savoir plus Ici http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html ------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017 L'exposition La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah. C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites. Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas. Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah. http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487 Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « CitoyenObservateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre AntiCorruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « CitoyenObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention. « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez- nous de nous présenter. Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections locales. Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs arméniens. Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par nos soins à l’observation électorale. C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des observateurs. Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora. Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars), prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux à trois jours pour participer aux processus post électoraux.* Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant : http://citizenobserver.am/observers/registration En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos meilleures et compatriotiques salutations, Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » : Centre Anti-Corruption Transparency International Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive Club de la presse Asparez Lèvon Barsèghyan, Président Union Droit en Europe Loussiné Hakobyan, Présidente Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » : www.citizenobserver.am Pour nous joindre : [email protected] * Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission d’observation en elle-même. http://www.citizenobserver.am/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210 Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon Agenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016. ******* Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker Editeur : Armand Colin Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon Présentation Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide. Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda. La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide. Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences. Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994) http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423 ----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur) Détails ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 € Résumé Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Description complète Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien. Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international. Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche. Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob). http://www.karthala.com/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363 Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul. Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc. Publié le 22 novembre 2016 Éditions Parenthèses Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane, un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au lendemain de l’armistice. Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés — écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats, artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée : « Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple. Téotig Mémorial du 24 avril Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016. ISBN 978-2-86364-300-6 Prix : 23 € Éditions Parenthèses 72, cours Julien —13006 Marseille téléphone : 0 495 081 820 [email protected] http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984 Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs." Publié le 07 décembre 2016 Actes sud Triple assassinat au 147, rue La Fayette Laure MARCHAND Solin Hors collection Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages ISBN 978-2-330-06889-9 prix indicatif : 22, 00€ Genre : Essais, Documents Triple meurtre au 147 rue La Fayette Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs, suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à Paris en décembre 2016. Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un « acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur. Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs. http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114 Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du génocide de 1915. Editions Belin Anouche Kunth Exils arméniens Du Caucase à Paris Collection : Contemporaines Editeur : Belin Directeur de collection : Henry Rousso 23.00 € ISBN 978-2-7011-9838-5 "Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France" Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels. L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives. Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil, abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian. http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815 Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris. Publié 17 octobre 2016 L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand 26€ - Karthala Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran. Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes. Table des matières Préface Remerciements Introduction Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État 1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation 2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation 3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun) Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État Idéologie et pratique de la « normalisation » Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques Deuxième partie : La guerre et l’État 4. La guerre, épreuve de l’État arménien Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur En vue d’affronter l’hostilité extérieure Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ? La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien 5. Faire la guerre, bâtir l’armée Espace de la guerre et territoire de l’État De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée Les bases d’une armée régulière Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources La participation directe de l’État à l’effort de guerre Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre 6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec » Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien La guerre, l’armée et l’État La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale L’Armée, institution fédératrice de la société La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit 7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation Un capital longtemps au service de la contrainte Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ? 8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions républicaines Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie 9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998 Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ? Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ? Annexes Sources et bibliographie http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712 Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin. Publié le 22 septembre 2016 Armand Colin Un siècle de génocides de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731 Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"? Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne. http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter. Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0