Lundi 27 février 2017

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
102 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Lundi 27 février 2017
Retrouvez les informations sur notre site :
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SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
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ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
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21/02/2017 - Comité national arménien du Canada
Un tueur est toujours un héros en Azerbaïdjan
26/02/2017 - Kedistan
Turquie : Mehmet Fatih Traş suicidé par le régime turc
27/02/2017 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 27 février
27/02/2017 - Ambassade de France en Arménie
Presse arménienne : Revue du 25 au 27 février 2017
26/02/2017 - Jean-Pierre Bat - Libération blogs
Le génocide des Herero & des Nama au Mémorial de la Shoah
27/02/2017 - Midi Libre
Marseillan : La Shoah racontée aux collégiens
27/02/2017 - 24heures
500 tombes profanées dans un cimetière juif
27/02/2017 - Jenna Le BRAS - OLJ
En Égypte, les chrétiens du Nord-Sinaï fuient la violence de l’État
islamique
25/02/2017 - Maxime-Azadi - Mediapart
La stratégie kurde et l’échec d’Ankara en Syrie
25.02.2017 - Tribune de Genève
Affrontements meurtriers au Nagorny Karabakh
25/02/2017 - La Croix
Turquie: la vie d'Erdogan au cinéma avant un référendum clé
25/02/2017 - Hubert Prolongeau - Télérama
Trois raisons de (re)lire... les voyages en Orient de Pierre Loti
25/02/2017 - Marie Jégo - Le Monde
La Turquie et l’Iran s’affrontent de plus en plus ouvertement
26/02/2017 - Ara Toranian - NAM
Sciences Po : le prix du silence
24/02/2017 - Salomé Parent - La Croix
En Turquie, la naturalisation de migrants Syriens fait débat
24/02/2017 - Marc Semo - Le Monde
Turquie : résister, par tous les moyens
24/02/2017 - Léo Purguette - La Marseillaise
Canebière : Rassemblement kurde pour dénoncer 5 assassinats en
Turquie
24/02/2017 - PASCAL MUREAU - Courrier-picard
Mancel, homme de l’ombre à Bakou?
27/02/2017 - NAM
Des combats meurtriers au Haut-Karabagh
24/02/2017 - Courrier inter
Turquie: Erdogan évoque un référendum sur la peine capitale
26/02/2017 - Anne Andlauer - Le Figaro
Turquie : la rude campagne des opposants
24/02/2017 - Nouvel OBS
Egypte: nouvelle vague de départs de chrétiens du Sinaï
24/02/2017 - France24
Syrie : un attentat-suicide près d'Al-Bab fait plus de 50 morts
INFOS COLLECTIF VAN
Un tueur est toujours un héros en Azerbaïdjan
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire ce Communiqué de presse du Comité national
arménien du Canada publié le 21 février 2017.
Comité national arménien du Canada
Un tueur est toujours un héros en Azerbaïdjan
-COMMUNIQUÉ DE PRESSEPOUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Le 21 février 2017
Ottawa – Le Comité national arménien du Canada (CNAC) demande à la
communauté internationale de respecter ses promesses et d’emprisonner
Ramil Safarov, le lieutenant azéri responsable du meurtre affreux (à la
hache) du lieutenant arménien Gurgen Margaryan. Le CNAC condamne le
pardon et la compensation que le gouvernement de l’Azerbaïdjan a
octroyés au criminel.
Le 18 février 2004, alors que les deux hommes participaient, en Hongrie,
à des cours parrainés par l’OTAN, le lieutenant azéri Ramil Safarov a
assassiné le lieutenant arménien Gurgen Margaryan à coups de hache
alors que celui-ci était en train de dormir. Sarafov a admis par après avoir
commis le crime. Il a été, par la suite, reconnu coupable et condamné à
vie par la cour hongroise. L’Hongrie refusait son extradition de façon
constante jusqu’en août 2012, lorsque Safarov reçoit la permission de
retourner en Azerbaïdjan de par les promesses des fonctionnaires azéris.
Selon les garanties de ces derniers, Safarov doit continuer de servir sa
sentence une fois de retour dans son pays. Cependant, à son arrivée en
Azerbaïdjan, Sarafov est accueilli en héros: il reçoit un pardon officiel du
président azéri Ilham Aliyev et est promis au grade de commandant, en
plus de recevoir une rémunération.
Par rapport à la situation, Shahen Mirakian, le président du CNAC, a
commenté : « Avec ses antécédents de mépris total pour la loi
internationale et ses atteintes aux droits de la personne, l’Azerbaïdjan ne
peut être vu comme un partenaire fiable aux procédés de paix avec
l’Artsakh (le Haut-Karabakh) qu’essaie de faire avancer le Groupe de
Minsk.
« En refusant d’interpeller l’Azerbaïdjan pour qu’il emprisonne Safarov, la
communauté internationale envoie un message très clair : elle ne va pas
faire respecter les obligations d’Azerbaïdjan face aux procédés de paix
avec l’Artsakh», a dit Mirakian.
Depuis le cessez-le-feu du conflit en Artsakh, dans lequel la communauté
internationale joue le rôle d’intermédiaire, les forces azéries ont attaqué
les frontières de la République d’Artsakh à maintes reprises, visant les
civils, femmes et enfants.
Ces violations du cessez-le-feu du conflit en Artsakh représentent une
intensification du mépris persistant de l’Azerbaïdjan pour le Groupe de
Minsk, co-présidé par les États-Unis, la Russie et la France dans le but de
résoudre le conflit de façon pacifique.
« Les gestes les plus récents commis par l’Azerbaïdjan sont un autre
exemple de la violence et de la haine ethniques incitées par le régime
d’Aliyev; cela rompt la paix de la région, et ne se fait que dans un effort
de masquer sa propre corruption », a dit Mirakian.
L’extradition et le pardon de Safarov en 2012 ont suscité des inquiétudes
chez les pays qui coprésident le Groupe de Minsk, la Russie, la France et
les États-Unis (où la Maison-Blanche et des chefs du Congrès ont exprimé
leurs craintes face aux gestes de l’Azerbaïdjan), de même qu’au Parlement
du Canada. Toutefois, malgré les appels internationaux à l’Azerbaïdjan
afin de respecter sa promesse aux autorités hongroises et emprisonner
Safarov, le tueur à la hache continue de vivre librement à Bakou.
Lire aussi:
L’assassin qui valait 3 milliards d'euros
Ramil Safarov, l'homme qui peut mettre le feu au Caucase
OTAN : Visite du secrétaire général en Arménie
Affaire Safarov: confession d'un meurtrier raciste
Indignation face à la remise en liberté du meurtrier azéri
Azerbaïdjan : le tueur à la hache
Affaire Safarov : le Président de l’APCE exprime son inquiétude
Affaire Safarov : Valérie Boyer interpelle Laurent Fabius
Affaire Safarov : Valérie Boyer s’engage pour les droits de l’Homme
Affaire Safarov : François Rochebloine écrit au chef de l'Etat
L'Azerbaïdjan menace la paix régionale en glorifiant un crime raciste
Azerbaidjan : grâce octroyée à M. Safarov
Grâce de l’assassin Ramil Safarov : Obama préoccupé
Affaire Safarov : Les tensions doivent être apaisées
Extradition d'un assassin de la Hongrie vers l'Azerbaïdjan
Aliyev devrait être accueilli à Paris comme ‘l’homme à la hache en chef’
Amnesty : le gouvernement d'Azerbaïdjan attise les violences ethniques
Un blogueur russo-israélien extradé en Azerbaïdjan par la Biélorussie
URL originale :
http://anccanada.org/un-tueur-est-toujours-un-heros-en-azerbaidjan/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95733
Turquie : Mehmet Fatih Traş suicidé par le régime
turc
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette information publiée sur Kedistan le 26 février 2017.
Kedistan
Mehmet Fatih Traş suicidé par le régime turc
26 février 2017
Mehmet Fatih Traş, universitaire, enseignant et chercheur de l’Université
de Çukurova est un des signataires de l’appel pour la paix du début 2015.
Après son licenciement, et le refus systématique de ses candidatures pour
un autre poste, profondément affecté, il s’est suicidé en se jetant du
balcon de son appartement au 7ème étage, à son domicile à Mersin. En
début de carrière, il n’avait que 34 ans. Il avait tout simplement demandé
la paix… Il est enterré à Adana.
“Un jeune scientifique, dont le cœur battait pour la paix et l’humanité est
arraché à la vie.”
Ainsi twittait ce matin, Eğitim-Sen, le syndicat des enseignants…
Le parcours de Mehmet Fatih Traş, universitaire, ressemble à celui de
beaucoup d’autres depuis des mois. Montré comme cible après la
signature de l’appel, il avait été licencié, comme des milliers d’autres de
ses collègues depuis quelques mois.
Dans une lettre envoyée pour une bourse à l’étranger, traduite de l’anglais,
Mehmet Fatih expliquait lui-même récemment les faits qui avaient conduit
à son licenciement, en retraçant son parcours professionnel…
De septembre 2010 à juin 2016, il avait travaillé comme chercheur à la
faculté d’économétrie à l’Université de Çukurova, en préparant son
doctorat. Il l’avait terminé en 2016, et avait commencé à donner des
cours sous contrat, “pour combler les manques”, en attente d’un poste
complet d’enseignant. “Même si financièrement ils ne représentaient pas
un budget important -94 euros mensuel-, ces cours me donnaient ma
première expérience avec les étudiants, donc je leur accordais une
extrême importance”, précise-t-il dans sa lettre…
" Dans une réunion du Conseil d’administration de la faculté, qui s’est
déroulée après l’attentat de Beşiktaş, un autre universitaire, Haşim Akça,
aurait souligné que la Turquie traversait une période très sensible, et que
mon contrat devrait être à nouveau étudié. Il m’a accusé ouvertement
d’être sympathisant du PKK” écrit Mehmet Fatih. Lors de la même réunion,
Akça aurait rapporté que le MİT [renseignements turcs] demandait “Les
membres du conseil, savent-ils qui ils embauchent ?”. Par ailleurs ces
sources du MİT, l’auraient renseigné sur le fait que j’avais participé à des
meetings du HDP.
Il fallait que je confirme ces paroles qui m’ont été rapportées, il fallait que
je sache si tout cela état sérieux et réel. J’ai donc consulté deux membres
du conseil avec lesquels j’avais de bonnes relations et grâce à leur
témoignage, j’ai pu confirmer la véracité de ces propos."
Mehmet Fatih a donc été licencié, “Suite à la nécessité constatée”, tel que
c’est notifié dans la décision du Conseil. A partir de là Mehmet Fatih avait
donc décidé de solliciter d’autres Universités en Turquie, afin de trouver
un travail.
Il a envoyé de nombreuses lettres de candidature aux universités, souvent
après avoir appris le besoin d’un enseignant correspondant à ses
qualifications. A plusieurs reprises, après l’envoi de son CV, il a reçu un
retour positif, voire une proposition d’embauche. Mais quelques heures ou
jours plus tard, ses démarches se terminaient par un refus.
Par exemple, en décembre 2016, à l’Université d’Artuklu à Mardin, un ami
universitaire l’avait renseigné sur un poste vacant pour lequel Mehmet
Fatih avait postulé et reçu une première réponse positive… “Mon ami m’a
ensuite rappelé et m’a dit que comme j’étais signataire de l’appel de la
paix, il n’était pas possible que l’Université m’embauche”.
En janvier 2017, Mehmet Fatih, postule à l’Université d’Aydın à Istanbul.
Une semaine plus tard, suite à une réponse favorable, il passe l’entretien
et un contrat de 2,5 années lui est proposé pour travailler au sein de la
faculté de l’Economie et finances.
" Après avoir défini les cours que j’allais donner, j’ai commencé à
m’occuper des choses pratiques, comme l’ouverture d’un compte bancaire,
préparation des documents administratifs, organisation de mon
déménagement d’Adana vers Istanbul. Mais, par coup de fil, j’ai été
ensuite informé de l’annulation du post pour lequel j’étais embauché. Les
universitaires expérimentés que j’ai consultés m’ont dit que cette
annulation n’était pas normale, et qu’il devait y avoir un autre problème
derrière.
Le gouvernement, continuant à renforcer la tension dans les régions où la
population kurde est dense, et polariser avec intention les milieux
universitaires, tant que je ne fais pas de concessions sur les valeurs
humaines qui font partie de mon identité, je ne vois pas pour moi d’avenir
universitaire."
Mehmet Fatih n’est pas le seul qui se trouve dans cette situation. Mais
est-ce donc un simple “drame” du chômage “mal vécu” ?
Derrière ce chômage, il y a avant tout les décrets de licenciements
prononcés par le régime, en rétorsion politique contre une “signature” de
l’appel pour la Paix, et la mise à l’index de tous les signataires, ainsi que
la mise sous surveillance, et la confiscation des passeports pour l’immense
majorité d’entre eux.
Il s’agit donc d’un acharnement politique, suivi de harcèlement pour
empêcher la reprise d’un emploi dans sa formation. Cette mesure,
s’appliquant à une personne ayant sacrifié des années pour obtenir un
doctorat, ruine les efforts accomplit et prononce un déchéance sociale, en
plus du licenciement. Une vie totalement brisée et sans perspectives…
Il y a une semaine, Dr. Orhan Çetin (30 ans), médecin, assistant de
biochimie à l’hôpital d’Enseignement et de recherche l’Université Katip
Çelebi à Izmir, s’était suicidé lui aussi en se jetant du 10ème étage de
l’hôpital, après avoir été limogé, dans le cadre d’une enquête “liée à
l’organisation guléniste” (FETO).
Tekin Filiz, un des 38 employés de nettoyage de la mairie de Bağlar,
commune de Diyarbakır, licenciés par décret, le 2 février 2017 a tenté de
se suicider en se jetant du toit de la Mairie… Il en a été sauvé in extrémis,
après avoir été persuadé par ses collègues…
Le 8 janvier dernier, Sadullah Kara (35 ans) un policier, cette fois-ci
affecté à la cité judiciaire de Kartal à Istanbul, a été limogé dans le cadre
d’une enquête sur FETO. Les “autorités” se sont rendues sur son lieu de
travail, afin de lui faire part de la décision de limogeage et lui demandé de
rendre son arme et son insigne. Sadullah s’est alors tiré une balle dans la
tête, avec son arme de fonction.
Emrah Oğuz (32 ans) fut limogé en début octobre 2016, dans le cadre des
opérations concernant l’organisation guléniste comme 12 800 autres
policiers. Il s’est tiré lui aussi une balle dans la tête avec son arme de
fonction. C’était le 6 octobre 2016.
Mustafa Güneyler (50 ans) professeur d’électricité et électronique, un des
50 mille fonctionnaires licenciés par le décret promulgué le 2 septembre
2016, s’est suicidé au gaz, 4 jours après son licenciement…
Bref, cette liste est le résultat d’une très très rapide recherche sur
Internet…
Tous ces cas que nous relevons, pour toujours montrer que derrière la
froideur des chiffres, il y a des vies, et en l’occurence, des vies brisées qui
s’achèvent par un suicide.
Les organisations enseignantes et ses collègues ont décidé de faire de la
mort de Mehmet Fatih un exemple. A la fois pour lui rendre hommage, et
souligner la “cause” originelle de son rejet comme enseignant chercheur,
mais aussi pour dénoncer la logique politique des purges, et l’assassinat
du savoir par ce régime populiste fascisant. Nous publierons très
prochainement leur appel.
Traductions & rédaction par Kedistan. |
http://www.kedistan.net/2017/02/26/mehmet-fatih-tras-suicide-regimeturc/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95731
Presse arménienne : Revue du 25 au 27 février 2017
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de
l'Ambassade de France en Arménie le 27 février 2017.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 25 au 27 février 2017
Conflit du Haut-Karabakh
Grave violation du cessez-le-feu sur la ligne de contact le weekend dernier/ La presse écrite ne paraissant pas le lundi, ce sont les
chaînes de télévisions et les médias en ligne qui rendent compte des
combats meurtriers le long de la ligne de contact dans la nuit du 24 au 25
février. Selon le « Ministère de la Défense » du HK, deux commandos
azerbaïdjanais, utilisant des machines de déminage et d’autres « moyens
spéciaux », ont tenté de s’infiltrer dans les positions des forces armées du
HK sur deux sections de la ligne de contact, à Akna (Agdam) et Martouni.
Selon Stepanakert, les unités du HK ont très vite détecté ces commandos
grâce aux jumelles à infrarouge et ont repoussé l’agression, en causant
des pertes à l’adversaire. Le « Ministère de la Défense » du HK a indiqué
que les corps de quelques soldats azéris tués se trouvaient encore dans la
zone neutre. Erevan et Stepanakert ont conjointement publié sur Internet
la vidéo de l’attaque des commandos azerbaïdjanais
(https://www.youtube.com/watch?v=8OP40uZb2cA), ainsi que les photos
des corps se trouvant dans le « no man’s land » [NDRL : sur les photos,
on voit 5 corps]. Les forces armées du HK ne déplorent pas de victimes, ni
de blessés. Alors que Bakou a évoqué une « agression de la part des
forces armées arméniennes » et « une tentative des forces armées
arméniennes de s’emparer des positions de combat azerbaïdjanaises », le
Ministère arménien de la Défense a catégoriquement rejeté ces
revendications accusant Bakou de « tromper son propre peuple ainsi que
la communauté internationale ». Et de se demander comment les corps
des soldats azerbaïdjanais se trouvent dans la zone neutre, si ceux-ci
n’avaient pas attaqué. RFE/RL relève que ce 27 février, le Ministère
azerbaïdjanais de la défense a confirmé avoir eu des victimes et a publié
les noms de cinq militaires tués.
Le MAE arménien a condamné cette nouvelle agression azerbaïdjanaise,
notant qu’« au mépris des appels de la communauté internationale et des
appels des pays coprésidents du Groupe de Minsk de respecter les accords
de cessez-le-feu de 1994/1995, ce nouvel incident sur la ligne de contact
est un autre coup porté aux efforts de l'Arménie et des pays du Groupe de
Minsk en vue de parvenir à un règlement pacifique du conflit ». Le MAE
arménien a attiré l’attention de la communauté internationale et, au
premier chef, des pays coprésidents du Groupe de Minsk, sur la nécessité
de « ramener Bakou à la raison ».
Les agences de presse reproduisent la déclaration des coprésidents du
Groupe de Minsk dans laquelle il est mentionné que « selon les rapports
des Ministères de la Défense d’Arménie et d’Azerbaïdjan, ainsi que
d’autres sources, une grave violation du cessez-le-feu s’est produite sur la
ligne de contact dans la matinée du 25 février, qui a causé des pertes.
Plusieurs corps restent dans la zone neutre. Les parties s’accusent
mutuellement d'une tentative d'infiltration ». Les coprésidents appellent
les parties à maintenir le matériel militaire lourd, qui avait été déplacé
plus tôt près de la ligne de contact, sur les positions actuelles afin de
permettre la récupération des corps. Ils rappellent en outre aux parties
leurs engagements à ne pas recourir à la force.
Dans un entretien avec RFE/RL, David Babayan, porte-parole du «
président » du HK, relève qu’au HK, l’on ne perçoit pas le peuple
azerbaïdjanais comme un « ennemi » : ce sont les autorités
azerbaïdjanaises qui ont transformé leur propre peuple en « zombis » et le
conduisent à l’aventurisme, en jouant avec leur sort. « Mais si le clan Aliev
décide de se lancer dans l’aventurisme en attaquant le HK, il ne nous
restera que deux solutions : l’armée arménienne fera un grand défilé
militaire à Bakou ou elle organisera ce défilé militaire à Stepanakert en
exposant des milliers de prisonniers de guerre azerbaïdjanais, dont
Monsieur et Madame Aliev. Il n’y a pas d’autre solution », a conclu M.
Babayan.
Haykakan Jamanak consacre sa « une » à une chanteuse azerbaïdjanaise,
Zeynab Khanlarova, actuellement députée du parlement azerbaïdjanais,
qui a vécu naguère en Arménie soviétique, et qui a appelé à lancer une
guerre contre l’Arménie pour récupérer les « territoires occupés de
l’Azerbaïdjan ».
Politique intérieure
Elections législatives/ Le 25 février, la Commission électorale centrale a
enregistré les 9 mouvances politiques en lice pour les élections législatives.
Pour mémoire, le prochain scrutin verra s’affronter cinq partis politiques et
quatre alliances. Les partis politiques sont le parti Républicain,
FRA/Dachnaksoutioun, Renaissance arménienne, Démocrates libres et le
parti Communiste. Les alliances sont « l’Alliance Tsaroukian », « Yelk »
(Issue), l’alliance « CNA-Parti Populaire » et l’alliance « Ohanian-RaffiOskanian ». La campagne électorale devrait commencer le 5 mars.
Le bureau de l’Obmudsman a annoncé avoir constitué en son sein un
groupe de travail afin d’assurer les droits des électeurs lors du prochain
scrutin. Le groupe prendra également note des rapports des médias
concernant les éventuelles fraudes électorales, répondra aux plaintes des
électeurs et leur fournira une consultation juridique. Une attention
particulière sera accordée à la protection des droits des journalistes et des
observateurs. / Arminfo
Concurrence politique ou combats de gladiateurs ?/ Joghovourd
consacre sa « une » à une forte dispute, voire un règlement de compte,
dans la ville de Massis, entre les partisans de deux candidats du parti
Républicain, Mourad Mouradian et Arayik Grigorian, tous deux figurant sur
la liste régionale du parti au pouvoir pour la circonscription 5 (région
d’Ararat). Un homme a été blessé et plusieurs autres auraient été
interrogés par la police à la suite de cette dispute. Pour mémoire, chaque
formation politique en lice a présenté une liste nationale de candidats et
des listes régionales pour les 13 circonscriptions d’Arménie. Les candidats
régionaux sont en concurrence non seulement avec les candidats des
autres partis politiques, mais également les uns avec les autres. Selon
Joghovourd, la compétition promet d’être particulièrement serrée au sein
du parti Républicain, rappelant des « combats de gladiateurs », les listes
régionales de ce parti incluant des personnalités controversées. Selon
RFE/RL, à la suite de l’incident de Massis, le président Sarkissian a
convoqué, le 25 février, tous les candidats régionaux du parti Républicain
pour les appeler à une compétition civilisée.
De 50 à 60% des électeurs arméniens seraient prêts à monnayer
leur vote/ Cette observation a été faite par Levon Zourabian, viceprésident du Congrès national arménien, évoquant ses impressions
personnelles. Selon M. Zourabian, l’installation d’équipements anti-fraude
dans les bureaux de vote réduira au minimum les fraudes au sein des
bureaux, ce qui laisse suggérer que les autorités vont miser sur la
distribution préalable de pots-de-vin. M. Zourabian croit savoir qu’un
candidat du parti Républicain pour la circonscription d’Erevan, Mihran
Poghossian (ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Justice), aurait
d’ores et déjà promis 100 dollars pour voter en sa faveur. M. Zourabian
n’a pas exclu que le CNA puisse ne plus être représenté au prochain
parlement tout en notant que « ce ne sera pas une tragédie » pour le
parti./ Haykakan Jamanak, Mediamax
Hausse des exportations arméniennes en 2016/ 168 Jam revient à la
« une » sur les statistiques officielles en matière d’exportations en 2016 :
celles-ci ont augmenté de 20% l’année écoulée (1,782 milliards de
dollars). En 2016, les exportations arméniennes vers la Russie ont
augmenté de 51,5% (371 M USD). Les spiritueux et notamment le brandy
arménien se taillent la part du lion des exportations arméniennes vers la
Russie. En 2016, l’exportation du brandy arménien vers la Russie a
augmenté de 56,9% en s’élevant à 125,4 M USD, ce qui représente un
tiers des exportations arméniennes vers le marché russe. Le quotidien
remarque toutefois que cette hausse « impressionnante » des
exportations vers la Russie en 2016 n’est pas due à l’activation de
l’économie arménienne mais au fait qu’en 2015 le volume des
exportations vers la Russie avaient fortement baissé (40%) et les
exportateurs arméniens, dont les producteurs du brandy, avaient préféré
stocker leurs produits au lieu de les exporter, alors que le rouble russe
connaissait une forte dépréciation.
Affaires extérieures
Le président Sarkissian en visite à Bruxelles/ Du 26 au 28 février, le
président Sarkissian effectue une visite de travail à Bruxelles où il
s’entretiendra avec le Président du Conseil européen, Donald Tusk, le
Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la Haute
Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la
politique de sécurité, Federica Mogherini, le Président du Parlement
européen, Antonio Tajani, ainsi qu’avec le Président du PPE, Joseph Daul,
et le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. A Bruxelles, le
président Sarkissian rencontrera également les experts de la Fondation
Carnegie où il prononcera une allocution. Dans le cadre de cette visite, le
président Sarkissian rencontrera aussi les représentants de la
communauté d'affaires arménienne de Belgique. / Rapporté par
l’ensemble de la presse
France-Arménie
Le président Sarkissian a félicité le fameux musicien et
compositeur français d’origine arménienne, Michel Legrand, à
l’occasion de son 85ème anniversaire/ Hayastani Hanrapetoutioun,
Golos Arménii, Novoyé Vrémia
Le cercle d'amitié « France- HK » s’appellera désormais « France-Artsakh
»/ Hayastani Hanrapetoutioun
Rédaction : Meri Hakobian
TÉLÉCHARGER :
Revue de la presse arménienne du 25 au 27 février 2017
http://www.collectifvan.org/pdf/03-41-13-27-02-17.pdf
http://www.ambafrance-am.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95738
Collectif VAN : l'éphéméride du 27 février
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 27 février (les événements sont classés du plus
ancien au plus récent) :
27 février 1909 -- Empire ottoman: Puzantion, n° 3764, daté du 27
février 1909. « Pour protester contre le projet de loi sur la presse,
réduisant sa liberté et imposant la censure, les libéraux turcs et
arméniens d’Adana ont, contre l’avis du préfet, organisé dans le jardin
municipal un meeting réunissant près de 10 000 personnes le 14 février
1909. Un comité mixte a été fondé pour l’occasion, avec notamment Ihsan
Fikri, le président du club jeune-turc d’Adana et rédacteur en chef de
l’organe officiel du CUP dans la région, l’ Ittihal, l’imam Tevfik, Hadji
Suleïman de Sis, et, côté arménien, deux notables, Garabèd Tchalian et
Krikor Keledjian, ainsi que l’évêque Mouchègh. Après que plusieurs
personnes aient pris la parole, ce prélat tient le discours suivant : « Tous
les crimes qui ont souillé la Turquie et la patrie ottomane ont provoqué sa
ruine. Ils étaient la conséquence de la réduction en esclavage de la
population. L’esclavage est, sous toutes ses formes, insupportable, mais
celui de la parole et de la plume est la pire de toutes les formes de
soumission. Si, jusqu’à présent, tant de crimes et d’injustices ont été
commis, si la ruine de l’Empire ottoman a jusqu’à présent
systématiquement progressé, la raison principale à cela est que nous
étions privés de parole, du droit de protester, de notre droit de défendre
les droits légitimes de notre patrie sacrée: on coupait la langue de ceux
qui exigeaient la justice ; on brisait la plume qui s’exprimait contre
l’injustice [...] » » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour
toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : La situation politique en Cilicie à la veille des
massacres d’avril 1909
27 février 1915 -- Empire ottoman: à Sivas il a été rapporté une attaque
générale sur de nombreux villages arméniens accompagnée de viol, de
pillage, et un grand nombre de meurtres.
ANI:Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (January-March)
27 février 1918 -- Empire ottoman: télégramme de Enver pacha,
ministre de la Guerre et généralissime des armées turques, adressé à tous
les commandants militaires le 27 février 1918. Par suite de la situation
présente, l'extermination complète de la race arménienne a été décidée
par un iradé impérial. Les opérations suivantes doivent avoir lieu à ce
sujet :
1. A part les enfants âgés de 5 ans, tous les bachibozouks [qui ne sont
pas militaires], sujets ottomans, habitant dans le pays et portant le nom
d' Arméniens, doivent être sortis des villes et tués.
2. Tous les individus servant dans l'armée impériale doivent, sans donner
lieu à un incident, être séparés de leur corps d'armée et fusillés en secret
à l'abri des yeux indiscrets.
3. Les officiers qui sont dans les armées seront incarcérés dans leurs
dépôts jusqu'à ce qu'une nouvelle décision soit prise à leur sujet.
Quarante-huit heures après que ces trois dispositions auront été
communiquées au commandement de chaque armée, un nouvel avis sera
donné à propos de leur exécution. En conséquence, en dehors des
préparatifs indispensables, ne point entreprendre d'autre opération.
Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille,
Parenthèses, 1989
Imprescriptible.fr : Les documents Naïm-Andonian
27 février 1919 -- Dans la ville d'Ananiev (district de Kherson, Russie),
des unités de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura
déclenchent un pogrome contre la population juive. 14 juifs sont
massacrés.
Israelvivra.com
27 février 1921 -- Empire ottoman : début du mandat de Mahmut Celal
[Bayar](1883-1986). Il a été Ministre de l'Economie du 27.02.1921 au
19.01.1922 puis du 10.11.1932 au 1er novembre 1937. Durant le
génocide, il a été Député du Comite Union et Progrès (CUP), Secrétaire
responsable de la branche de Bursa puis d'Izmir du CUP. Sur la
déclaration de Cemal Paşa du 13 mars 1919 reconnaissant la mort de
800.000 Arméniens sans tenir compte des soldats liquidés et des
enlèvements et conversions d'enfants, il déclara que "[Ce fut] la
divulgation la plus vilaine et la moins nécessaire".
Imprescriptible.fr : Mahmut Celal [Bayar]
27 février 1924 -- Empire ottoman/USA: au mois de février 1924, le
correspondant de la Chicago Tribune a télégraphié de Constantinople à
son journal que le gouvernement américain vient d’adresser, par
l’intermédiaire de l’amiral Bristol, son Haut-Commissaire à Constantinople,
au gouvernement d’Angora une demande d’indemnités pour les pertes
subies pendant l’incendie de Smyrne par le consul général d’Amérique et
ses vice-consuls, en basant cette demande sur l’entière responsabilité de
l’armée turque dans ce désastre (Daily Telegraph du 27 février 1924).
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le
problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne,
1970.
Imprescriptible.fr : La Question arménienne depuis la déclaration de Paris
jusqu’à la Conférence de Lausanne
27 février 1929 -- Empire ottoman: la Turquie adhère au protocole
Litvinov, signé par la Russie, l'Estonie, la Lettonie, la Pologne et la
Roumanie, en vue d'une renonciation à la guerre.
Wikipedia
27 février 1933 -- Incendie du Reichstag : Dans la nuit, le Parlement
allemand s'embrase. Le communiste néerlandais Marinus van der Lubbe
est arrêté sur les lieux de l'incendie. Il est immédiatement désigné comme
coupable par le nouveau chancelier Adolf Hitler qui voit dans cet acte
criminel un complot communiste. Le parti national-socialiste (NSDAP)
s'empare de l'accident pour procéder à l'élimination des communistes
allemands. Dès le lendemain 4 000 responsables du PC sont arrêtés.
Dès l’arrivée des nazis au pouvoir débute la lutte contre les Juifs. Mais elle
se fait au départ sans plan préconçu et avec tâtonnement et hésitations…
D’abord, tous les moyens de propagande contrôlés et animés par
Goebbels se déchaînent contre eux. Dès le 27 février, suite à l’incendie du
Reichstag, des centaines de Juifs sont arrêtés et maltraités. En mars et
avril 1933, sous l’impulsion de Streicher et de Rosenberg, les SA
organisent de bruyantes manifestations pour réclamer le boycott des
magasins juifs. Le 28, Goebbels prépare le boycott des magasins, cabinets
médicaux, cabinets d’avocats juifs, qui a lieu Le 1 avril à Berlin et
spécialement en Franconie par les SA de Streicher… Dans la soirée les
nazis organisent à Berlin une grande manifestation « contre les
agissements des Juifs », afin d’« éviter que la population ne se livre
spontanément à des débordements »… Mais la population ne bouge pas et
de nombreuses protestations s’élèvent contre les brutalités anti-juives.
Hitler fait stopper ce « mouvement spontané » et interdit les
manifestations anti-juives.
L’Internaute
Encyclopedie.bs
27 février 1942 -- 250 juifs sont arrêtés dans le ghetto de Wlodzimierz
(province de Polin, R.S.S. d'Ukraine). Ils sont déportés vers Kiev sous
prétexte de travail forcé. On n'en retrouvera jamais nulle trace.
Israelvivra.com
27 février 1943 -- Déportation de travailleurs juifs de l’armement en
Allemagne vers Auschwitz. Les Juifs qui travaillaient pour l’industrie
allemande ont parfois pu être sauvés, mais la règle était qu’une fois inutile,
cette « marchandise » était à exterminer comme les autres Juifs.
Israelvivra.com
ajpn
27 février 1943 -- Protestation des femmes allemandes sur la
Rosenstraße de Berlin] contre l'arrestation de leurs époux juifs. La
Rosenstraße (la rue des roses) est le nom d'une rue de Berlin, qui vit à
partir du 27 février 1943 jusqu'au 6 mars 1943 une importante
manifestation d'épouses allemandes à la suite de l'arrestation de leurs
maris et enfants de croyance juive. La manifestation conduisit à la
libération des maris et enfants arrêtés. Bien que les juifs avaient déjà
commencé à être déportés bien avant la rafle du 27 février, certains
d'entre-eux y échappaient grâce à quelques exceptions aux lois de
Nuremberg ; sont en effet épargnés les juifs travaillant dans des usines
indispensables à la Wehrmacht ainsi que les juifs mariés à une épouse
allemande de souche aryenne. Ces exemptés sont nommés les Mischehen
(les couples mixtes, en français), privés de la majorité de leurs biens et
travaillant dans des usines. Au début, l'administration poussait ces
femmes allemandes de bonne race à divorcer, ce qui permettait alors
l'arrestation du juif délaissé, toutefois les liens affectifs l'emporteront sur
cette propagande, et rares seront les Allemandes qui divorceront. En
début d'année 1943, ces exceptions sont abrogées à cause de la défaite
de Stalingrad : le gouvernement nazi proclame en effet la guerre totale, et
désire en finir au plus vite avec les juifs, craignant de ne pouvoir aller
jusqu'au bout de leurs objectifs, vu le retournement de situation à l'est.
Joseph Goebbels (responsable de Berlin et de sa région à cette époque),
qui rêvait depuis quelque temps de débarrasser Berlin une bonne fois pour
toute de la présence juive, commande alors une rafle au coeur de la
capitale allemande.
Wikipedia
Wikipedia : Rosenstraße
27 février 1944 -- Vichy nomme Charles du Paty de Clam commissaire
général aux Questions Juives en remplacement de Darquier de Villepoix.
ajpn
27 février 1945 -- Un dernier transport de 6 000 détenus du camp de
concentration de Gross-Rosen (Silésie) part vers l'ouest. Il s'arrête
d'abord au camp de concentration de Buchenwald (Allemagne) avant
d'arriver à celui de Mauthausen (Autriche). On ne compte alors que 1 200
survivants.
Israelvivra.com
27 février 1988 -- Pogroms de Soumgaït : « À la demande légitime et
pacifique des Arméniens de l'Artsakh (Karabagh) de quitter la
confédération d'Azerbaïdjan, les hommes au pouvoir en Azerbaïdjan
soviétique ont répondu le 27 février 1988 par les massacres massifs des
Arméniens de la ville de Soumgaït. L’extermination de la population
arménienne exécutée avec une cruauté particulière s’est accompagnée de
viols et du pillage de tous ses biens. La cruauté et le cynisme de ce crime
sont dus au fait que les derniers hommes au pouvoir en Azerbaïdjan au
20ème siècle, en particulier les forces de sécurité, ont directement
participé aux massacres.
Collectifvan.org
27 février 2004 -- Le Conseil de sécurité des Nations unies vote la
résolution 1528 qui autorise le déploiement de l'Opération des Nations
unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) pour une durée de douze mois.
Wikipedia
27 février 2011 -- Tentative de coup d'État du 27 février 2011 en
République démocratique du Congo
Wikipedia
27 février 2014 -- le président géorgien, Guiorgui Margvelachvili se
recueille au mémorial de Tsitsernakaberd avec sa délégation officielle lors
d'une visite d'état, avant de planter un arbre en hommage.
Wikipedia
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61674
CONFILT DU HAUT-KARABAGH
Des combats meurtriers au Haut-Karabagh
NAM
Les violations du cessez-le-feu autour du Haut-Karabagh se sont
considérablement intensifiées samedi matin. L’armée arménienne aurait
repoussé des attaques majeures de l’Azerbaïdjan à deux sections de la
ligne de front.
Le ministère de la Défense de l’Azerbaïdjan a confirmé les combats
meurtriers le long de la “ligne de contact“ du Karabagh, mais a affirmé
que ce sont les Arméniens qui ont attaqué ses positions de première ligne.
L’armée de défense du Karabagh a indiqué que les forces azerbaïdjanaises
utilisaient des machines de déminage et d’autres “moyens
spéciaux“ lorsqu’elle a tenté de s’emparer de leurs positions, à l’est et au
sud-est du Karabagh. Les Azerbaïdjanais ont été repoussés, avec des
pertes importantes, a assuré l’armée arménienne dans une déclaration.
“Personne n’a été tué ou blessé du côté arménien“, a précisé l’armée
arménienne.
Le ministère de la défense azerbaïdjanais a déclaré que les troupes
arméniennes « ont tenté de pénétrer nos positions ». Il a signalé un
« violent combat » dans une zone proche du sud-est du Karabagh où
« l’ennemi tentait de prendre des positions ».
“À la suite de l’affrontement, nos forces armées ont subi des pertes“, a
ajouté le ministère, selon l’agence APA. Il n’a donné aucun chiffre.
L’armée arménienne du Karabagh a rapidement refusé les revendications
azerbaïdjanaises.
Le ministère de la Défense de l’Arménie a accusé Bakou de « tromper son
propre peuple et la communauté internationale ». « Le leadership politique
et militaire de l’Azerbaïdjan a intensifié la situation le long de la ligne de
contact et propagé la désinformation pendant plusieurs jours », , peut-on
lire sur sa page Facebook.
“La partie arménienne observe le régime de cessez-le-feu et appelle la
partie azerbaïdjanaise à s’abstenir de toute mesure visant à dégrader
davantage la situation“, a t-il ajouté.
Le ministre de la Défense d’Azerbaïdjan, Zakir Hasanov, et le chef d’étatmajor de l’armée, le général Nejmeddin Sadiqov, ont visité la ligne de
démarcation autour du Karabagh deux jours seulement avant la dernière
escalade. Selon les informations, les troupes azerbaïdjanaises de première
ligne doivent prendre des mesures plus sévères et plus résolues en
réponse à ce qu’ils appellent des « provocations » arméniennes de plus en
plus nombreuses.
Les médiateurs américains, russes et français ont exhorté les parties au
conflit à adhérer strictement aux accords de cessez-le-feu immédiatement
après avoir accueilli une réunion entre les ministres des Affaires
étrangères arménien et azerbaïdjanais à Munich le 16 février. Les trois
coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE ont averti que « la guerre
n’est pas une option ».
Les médiateurs ont également renouvelé leur appel aux parties
belligérantes pour mettre en œuvre des accords de confiance qui ont été
conclus par les présidents arménien et azerbaïdjanais l’année dernière.
Les accords prévoient des enquêtes internationales sur les violations de la
trêve et le déploiement d’un plus grand nombre d’observateurs de l’OSCE
dans la zone de conflit.
Ces violations se sont intensifiées régulièrement au cours des dernières
semaines, après plusieurs mois de calme relatif qui ont suivi les hostilités
de quatre jours autour du Karabagh en avril 2016. Les deux parties se
sont accusées d’utiliser des mortiers et des grenades propulsées par fusée
presque quotidiennement.
Le 18 février, le président arménien Serge Sarkissian a averti
l’Azerbaïdjan contre le lancement d’opérations militaires de grande
envergure à l’approche des élections parlementaires arméniennes prévues
pour le 2 avril. « Aujourd’hui, certains en Azerbaïdjan ont encore l’illusion
qu’une Arménie concentrée sur les élections sera très distrait et donc
vulnérable ... Toute provocation [armée] recevra une réponse adéquate »,
a t-il prévenu.
lundi 27 février 2017,
Claire ©armenews.com
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free
Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC
200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138369
AZERBAIDJAN
Mancel, homme de l’ombre à Bakou?
Courrier Picard
L’association que préside Jean-François Mancel est-elle le bras armé de
l’Azerbaïdjan dans ses relations avec la France ? Le parlementaire de
l’Oise s’en défend.
Par PASCAL MUREAU | Publié le 24/02/2017
Pour l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan, il est Jan-Fransua Mansel ! Le
député LR de l’Oise Jean-François Mancel, candidat à sa réélection, mène
une double vie ! Depuis 2014, il préside l’AAA, une association qui fait la
promotion de l’Azerbaïdjan. Mancel ne s’en cache pas. Les finances
dépendent « essentiellement » de la Fondation Heydar-Aliyev, du nom
du premier président de cette république du Caucase, ex-ponte du KGB.
Avant de mourir, le patriarche a laissé les clés du pouvoir à son fils, Ilham
Aliyev, souvent pointé du doigt par les analystes comme dictateur.
Pas pour Mancel, qui affirme être « très lié », avec son épouse, au
président Aliyev. « Un pays exemplaire, qui maintient une vraie laïcité
malgré les pressions », explique le député. « J’ai connu l’Azerbaïdjan
grâce au premier ambassadeur de France là-bas, fondateur de
l’association. Nous avons maintenant 500 membres », détaille Mancel.
« Il y a moins de femmes voilées à Bakou, la capitale, qu’à Beauvais »,
affirme-t-il encore.
Un pays riche en gaz
Sorti de 70 ans de communisme en 1991, l’Azerbaïdjan dispose
d’importantes réserves en gaz et en pétrole… Les relations avec la France
n’ont jamais été si bonnes, avec deux voyages de François Hollande à
Bakou, en 2014 et 2015. Total et Engie y ont désormais un pied solide.
Mais le député est formel. L’AAA ne fomente aucun lobbying. Son seul but
est d’organiser des séjours touristiques et des manifestations culturelles à
Paris. Ou comme pour cette exposition intitulée « Valeurs culturelles de la
perle du Caucase », à Beauvais, il y a quelques années.
« La France à l’étranger est représentée par son gouvernement, pas par
moi », insiste le député. Qui confesse malgré tout rencontrer « trois fois
par an » le président Aliyev. « La France commence à jouer un rôle non
négligeable dans leur pays. J’essaie d’y intéresser des entreprises
picardes. Est-ce que c’est mal ? » Mais dernièrement, l’AAA et son
président étaient à la manœuvre pour l’organisation de deux congrès, au
Sénat et à l’Assemblée, consacrés au massacre de Khodjaly en 1992 par
des miliciens arméniens.
En 2016, Mancel a encore barré la route à son collègue UDI à l’Assemblée
Rochebloine, militant de la cause arménienne dans le conflit du NagornyKarabach. Le député centriste exigeait une commission d’enquête sur les
relations entre la France et la jeune république riche en pétrole. « Je ne
veux que la pacification », se justifie Mancel, en ami sûr de l’Azerbaïdjan.
Sous le feu des critiques de la presse parisienne
C’est un sujet qui lui vaut souvent les remarques acerbes de la presse
nationale. Interrogé par Élise Lucet, de France 2, Jean-François Mancel
avait défendu l’Azerbaïdjan, rappelant que son président avait été élu
(2003, 2008, 2013). « Vive les dictatures ! », avait conclu la journaliste.
Dans son avant-dernière mouture (15 au 21 février), c’est cette fois
« l’Express » qui s’arrête sur ses activités dans un numéro sur « La France
sous influence. » Selon l’hebdo, Mancel affiche à l’égard de l’Azerbaïdjan
« l’intense ferveur des convertis »
http://www.courrier-picard.fr/13051/article/2017-02-24/mancel-hommede-lombre-bakou
FRANCE
Canebière : Rassemblement kurde pour dénoncer
5 assassinats en Turquie
La Marseillaise
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Écrit par Léo Purguette
vendredi 24 février 2017 10:13
Vive émotion , au pied du kiosque à musique en haut de la
Canebière à Marseille. Des Kurdes de Marseille se sont rassemblés
pour dénoncer la situation de Nusaybin, une localité kurde de
Turquie dans laquelle au moins 5 hommes ont été tués par balle.
« Pendant une semaine, ce village a été coupé du monde, coupé de toute
communication », rapporte un participant. « Ce sont des photos qui ont
circulé via des militaires turcs qui ont attiré l'attention. On y voyait un
corps brûlé et des hommes à terre criblés de balles », poursuit-il. Les
manifestants qui ne cessent de protester contre l'imposition d'un régime
dictatorial par Recep Tayyip Erdogan depuis la tentative avortée de coup
d'État, refusent de s'habituer aux images d'horreur en provenance de
Turquie. À de nombreuses reprises, les intervenants dénoncent au micro
les arrestations de responsables du parti progressiste HDP et la répression
généralisée.
Du côté des autorités turques, la préfecture de la région de Nusaybin
assure que les cinq morts recensés sont tous des « militants du PKK » et
que leur mort résulte d'une opération militaire planifiée de longue date.
Des explications qui avivent la colère des participants au rassemblement
marseillais.
Liberté d'information niée
« C'est une version officielle, des médias kurdes disent que ce sont des
civils mais en tout état de cause, les assassinats politiques sont
inacceptables », souligne l'un d'entre eux.
Difficile de faire la lumière sur la situation de Nusaybin dans une Turquie
« où la liberté d'informer est niée, les journaux interdits et les journalistes
mis en prison », martèle-t-il. Pour demander justice, les Kurdes de
Marseille à l'unisson des autres Kurdes d'Europe car « en Turquie c'est
interdit », manifesteront prochainement.
L.P.
Dernière modification le vendredi, 24 février 2017 11:10
http://www.lamarseillaise.fr/marseille/societe/57783-canebiererassemblement-kurde-pour-denoncer-5-assassinats-en-turquie
TURQUIE
Turquie : résister, par tous les moyens
A l’approche du référendum voulu par le président turc Recep Tayyip
Erdogan sur les pouvoirs présidentiels, le 16 avril, la société civile se
mobilise en multipliant les actions originales.
LE MONDE | 24.02.2017 à 12h23 • Mis à jour le 26.02.2017 à 14h20 | Par
Marc Semo (Ankara, Istanbul, envoyé spécial)
Ils ont baptisé leur mouvement les « Sans-campus » (Kampüssüzler).
« Comme il y a les sans-papiers, les sans-domicile-fixe… et les sansculottes ! », précise dans un grand rire Ahmet Kerem Gültekin qui, il y a
quelques mois encore, enseignait l’anthropologie à l’université Munzur, à
Tunceli, au cœur de l’Anatolie. Des amis l’ont contacté un matin pour le
prévenir que son nom figurait sur l’une des ordonnances mises en ligne
par le gouvernement turc, établissant une nouvelle liste « d’exclus de la
fonction publique ».
Conséquence : Ahmet ne peut plus travailler, ne serait-ce comme serveur
dans un restaurant. « N’importe quel employeur, en enregistrant mon
numéro de sécurité sociale, peut voir que j’ai été licencié dans les purges
qui ont suivi le coup d’Etat raté de juillet, explique le jeune chercheur.
Pour eux, m’embaucher signifierait devenir suspects à leur tour. »
Privé de passeport comme la plupart des proscrits, il ne peut non plus
s’exiler ni travailler dans une université étrangère. Condamné socialement
à n’être qu’« un mort-vivant », Ahmet Kerem Gültekin a réagi en animant
des cours alternatifs, avec une poignée d’anciens collègues, au dernier
étage d’un café de Kadiköy, sur la rive asiatique du Bosphore. Démocrate
convaincu, le gérant de cet établissement offre un toit, le thé et le petitdéjeuner aux « Sans-campus » pour des leçons hebdomadaires.
« Horde d’universitaires »
En ce lundi de février, le cours de la sociologue Tul Akbal porte sur « la
politique de la ville ». La semaine suivante, un de ses collègues – lui aussi
victime des purges – abordera la thématique du « genre ». Le projet des
« Sans-campus » est autant pédagogique que politique : « Lutter contre la
fragmentation des savoirs et redéfinir les liens entre les sciences sociales,
les sciences naturelles, l’art, la littérature », clame leur manifeste.
Dans l’arrière-salle du café s’entassent une trentaine d’étudiants. Studieux,
concentrés, ils assistent aux cours prodigués par leurs ex-professeurs,
tout en poursuivant leur cursus à l’université. Le « crime » de Tul Akbal,
d’Ahmet Kerem Gültekin et de nombre de leurs pairs, est de figurer parmi
le millier de signataires d’un « appel pour la paix », lancé le
11 janvier 2016, qui dénonçait les opérations de l’armée turque dans le
sud-est du pays contre la rébellion kurde, qualifiées de « massacre
délibéré et planifié, en totale violation...
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/international/article/2017/02/24/turquie-resisterpar-tous-les-moyens_5084952_3210.html#joAYJjcigriizPOv.99
En Turquie, la naturalisation de migrants Syriens fait
débat
La Croix
Salomé Parent, le 24/02/2017 à 12h20
Le gouverneur d’Istanbul, Vasip Sahin, a annoncé jeudi 23 février
que les autorités turques avaient entamé les démarches pour
naturaliser 2 000 familles syriennes, obligées de fuir leur pays en
guerre.
« Les dossiers de 2 000 familles ont été complétés et envoyés au
ministère de l’Intérieur pour être traités », a déclaré jeudi 23 février Vasip
Sahin, actuel gouverneur d’Istanbul, avant de préciser que tous ne
seraient pas forcément validés.
Plusieurs mois après les premières annonces dans le même sens du
président truc Recep Tayyip Erdogan en juillet 2016, qui évoquaient de
possibles naturalisations de réfugiés syriens et irakiens, ses paroles
semblent aujourd’hui se concrétiser, provoquant de nombreux remous au
sein de la société turque.
Depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011, ce sont près de 2,7
millions de Syriens qui auraient trouvé refuges en Turquie, parmi lesquels
540 000 personnes vivraient à Istanbul.
Une série d’annonces
Quelque 2 000 familles se trouvent à présent suspendues à la décision du
ministère de l’Intérieur turc d’accepter ou non leur dossier de demande de
naturalisation. Un premier pas franchi, dans un parcours qui jusque-là ne
s’est pas fait sans heurts.
C’est le 5 juillet 2016, après avoir prié dans une mosquée d’Istanbul, que
le président turc avait évoqué pour la première fois un projet de
naturalisation de ressortissants syriens, indiquant vouloir « profiter des
compétences » des Syriens installés dans son pays, précisant que « leur
accorder la nationalité turque servirait les intérêts de la Turquie et
améliorerait leur niveau de vie ».
Les autorités turques ayant toujours refusé jusque-là d’accorder le statut
officiel de réfugiés aux populations syriennes et irakiennes ayant fui leur
pays, préférant les considérer comme de simples « invités », la
proposition avait été saluée.
En quelques jours, pourtant, les réactions hostiles aux réfugiés, voire
xénophobes, avaient fleuri, à l’exemple de Twitter où le mot-dièse
#ülkemdeSuriyeliistemiyoru (littéralement : « Je ne veux pas de Syriens
dans mon pays ») avait fait de nombreux émules.
L’opposition politique dénonce une simple manœuvre politique
Plus que les manifestations et les commentaires racistes, l’opposition à
l’époque ne manque pas de voir dans cette annonce une simple
manœuvre politique visant à élargir la base électorale du président Recep
Tayyip Erdogan, au moment où celui-ci commence sa campagne pour faire
passer sa réforme de la Constitution. Très contestée, celle-ci vise à
remplacer le régime parlementaire actuel par un régime hyper-présidentiel.
Soumis à référendum le 16 avril 2017, le projet devra être validé par la
population turque. Et si tel est le cas, le président tout-puissant aura la
possibilité, entre autres, de nommer et révoquer les ministres à sa guise,
de promulguer des décrets et de déclarer l’état d’urgence.
Une augmentation de ses pouvoirs plus que conséquente, ouvrant un
risque certain d’accélération vers une dérive autoritaire du pouvoir
présidentiel, déjà bien entamé.
Pour tenter de calmer les critiques, le vice-Premier ministre Veysi Kaynak
a pris la parole dans la foulée de l’annonce du gouverneur d’Istanbul,
jeudi 23 février. « Pour éviter qu’il y ait des interrogations, nous
n’accorderons pas de citoyenneté avant le référendum », a-t-il expliqué.
Le président Erdogan semble malgré tout penser que cette nouvelle
annonce sur des démarches de naturalisation pourrait jouer en son
avantage le jour du référendum, qu’elles aillent ou pas jusqu’à leur terme.
Salomé Parent
http://www.la-croix.com/Monde/En-Turquie-la-naturalisation-demigrants-Syriens-fait-debat-2017-02-24-1200827275
Sciences Po : le prix du silence
NAM
Sciences Po et l’Institut du Bosphore viennent de s’associer pour offrir un
prix aux étudiants de l’école de la rue Saint Guillaume qui
« produiront une note détaillée consacrée aux relations franco-turques,
axée sur les relations économiques et commerciales ». Et non, l’on s’en
doute, sur la situation des droits de l’homme, l’islamisation à marche
forcée du pays, la problématique du génocide arménien, la question kurde,
les libertés, etc. Ni sur l’impact que ces sujets d’une actualité brûlante
pourraient peut-être avoir - sait-on jamais ? - sur les « relations
économiques et commerciales » entre la France et la Turquie...
Le gagnant du concours recevra un prix de 1000 euros et sera invité à
assister au Séminaire de l’Institut du Bosphore à Istanbul. Il pourra
également visiter le bureau de la TUSIAD (patronat turc). Des prix de 500
euros seront attribués au deuxième et au troisième. La date limite pour
rendre les copies est le 8 mars.
Ce n’est pas la première fois que l’école de la rue Saint Guillaume
s’adonne à ce type d’opération visant faire la promotion de l’Etat turc
auprès des élites françaises en formation. Déjà, en 2007, BNP Paribas
avait déclaré vouloir œuvrer pour changer la mauvaise image de la
Turquie en France, en ouvrant et finançant une section « Turquie » à
l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.
Pierre Mariani, membre du comité exécutif de la BNP, avait dit à ce propos
le 7 juin 2007 dans le quotidien Radikal : « La Turquie est considérée par
certains Français comme “le pays qui tue les pauvres Kurdes”. Vous ne
méritez pas une telle image. Nous devons travailler ensemble pour
changer cette image, pour vous faire connaître réellement aux Français
qui vous connaissent mal. »
Consacrant des articles à cette forme d’instrumentalisation de Sciences Po
par un Etat étranger (et pas des plus démocratiques), le Canard enchaîné
avait dénoncé à l’époque « les turqueries de la BNP » tandis que FranceSoir faisait sa « une » avec ce titre : « la Turquie s’offre Sciences Po ».
Cependant, l’école avait bien voulu montrer une autre image d’elle-même
sur ce sujet le 21 septembre 2016 en prêtant ses locaux à une conférence
de l’EGAM sur le thème : « Face à la tentation totalitaire en Turquie,
quelles résistances démocratiques ? ».
Au cours de cette réunion (qui avait draîné beaucoup d’étudiants et
provoqué l’ire des partenaires pro-turcs de Sciences po), des militants des
droits humains, des journalistes, et des acteurs de la société civile avaient
dressé un tableau terrifiant du climat dans ce pays.
Avec ce concours, mis en place avec l’institut du Bosphore, la direction de
Sciences Po affiche clairement sa volonté de rentrer dans les clous. Et
aussi, peut-être, d’effacer le mauvais souvenir qu’avait laissé son
incartade de septembre chez ses partenaires et généreux donateurs proturcs. Comment expliquer sinon l’absence de son cahier des charges de
toute référence à l’actualité, et en particulier à la dérive des autorités
turques et ses répercussions politico-économiques sur les relations du
pays avec la France et l’Europe - problématique ô combien pertinente eu
égard à la situation présente.
Faut-il le rappeler ? L’institut du Bosphore, financé par le patronat turc (La
Tusiad), est l’un des principaux lobbys pro-Ankara en France. Le « prix »
organisé par Sciences Po avec ce groupe de pression serait-il donc celui
du « silence » sur les sujets qui fâchent ? Ou, « cas d’école » bien sûr,
celui à payer pour rétablir quelque partenariat juteux à défaut d’être très
« politiquement » corrects par les temps qui courent ? À suivre en tout
cas...
Ara Toranian
dimanche 26 février 2017,
Ara ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138300
TURQUIE/IRAN
La Turquie et l’Iran s’affrontent de plus en plus
ouvertement
Le rôle du PKK est au centre de la rivalité entre les deux puissances
sunnite et chiite.
LE MONDE | 25.02.2017 à 10h11 | Par Marie Jégo (Istanbul,
correspondante)
La prise d’Al-Bab, qui renforce la « zone de sécurité » de la Turquie dans
le nord de la Syrie, ne va pas arranger les relations entre Ankara et
Téhéran, principal soutien du président syrien Bachar Al-Assad, qui y voit
une violation de sa souveraineté. Bien que parrains, avec la Russie, de la
trêve imposée en Syrie lors des pourparlers d’Astana, la Turquie et l’Iran
voient leurs ambitions régionales respectives s’opposer de plus en plus
frontalement. Les deux voisins se sont affrontés verbalement comme
jamais ces derniers jours, jetant un doute sur la solidité de l’attelage mis
au point dans la capitale du Kazakhstan.
Malgré leurs rivalités ancestrales, Ankara et Téhéran s’étaient toujours
gardés d’exposer ouvertement leurs divergences mais, cette fois-ci, la
tension est palpable. En tournée dans le Golfe et en Arabie saoudite, le
président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui se pose de plus en plus en
défenseur des sunnites, a fustigé l’Iran lors d’une conférence donnée le
13 février à Bahreïn, une petite monarchie où la majorité chiite de la
population conteste la férule de la famille régnante sunnite : « Certains
sont à l’œuvre pour diviser l’Irak. Le sectarisme et les luttes ethniques qui
s’y déroulent sont à mettre sur le compte du nationalisme persan. »
Quelques jours plus tard, le chef de la diplomatie turque, Mevlüt
Çavusoglu, accusait Téhéran de vouloir transformer la Syrie et l’Irak « en
territoires chiites ».
« Notre patience a des limites »
« Notre patience a des limites », a rétorqué le porte-parole du ministère
iranien des affaires étrangères, Bahram Ghassemi. Dans la foulée,
l’ambassadeur de Turquie à Téhéran, Riza Hakan Tekin, a été convoqué.
« L’Iran est en train de créer le terreau propice à une guerre civile
islamique », a dénoncé Ibrahim Karagul, éditorialiste du quotidien progouvernemental Yeni Safak, assurant que l’Iran est en train d’attaquer
« l’Arabie saoudite via le Yémen et la Turquie depuis la Syrie ».
Ilnur Cevik, le conseiller de politique étrangère du président turc, en a dit
un peu plus dans une tribune publiée par le quotidien pro-gouvernemental
Sabah le 17 février : « Les Turcs voient les Iraniens comme leurs proches
parents, d’autant qu’une large portion de la population de ce pays est
d’origine azérie [chiite turcophone]. La Turquie n’a jamais soutenu le
terrorisme contre l’Iran. Or, nous constatons que certains acteurs...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/procheorient/article/2017/02/25/la-turquie-et-l-iran-s-affrontent-de-plus-enplus-ouvertement_5085493_3218.html#uy80kLHm3DBJI4JP.99
LITTERATURE
Trois raisons de (re)lire... les voyages en Orient de
Pierre Loti
Télérama
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Hubert Prolongeau
Publié le 25/02/2017.
L'écrivain a entretenu avec la Turquie une relation passionnée,
indissociable de la véritable histoire d'amour qu'il y vécut et dont il fit le
récit romancé en 1879 dans “Aziyadé”. Un volume rassemble aujourd'hui
les écrits, souvent très engagés, qu'il lui a consacrés.
1. Parce que la Turquie n'a plus la cote...
Réduite aujourd'hui à la figure inquiétante du président Erdogan, en route
vers la dictature constitutionnelle, limitée hier à la sanglante dictature du
général Kenan Evren, considérée comme un danger pour l'Europe qu'elle
voulut un temps intégrer, accablée sous le poids du génocide arménien
qu'elle se refuse encore à reconnaître, la Turquie est mal-aimée en France.
Pierre Loti (1850-1923) l'a au contraire idolâtrée. La vision qu'il en donne,
celle d'une Turquie ottomane tolérante et sensuelle, est une sorte de
mirage oriental aux pieds duquel il fait bon rêver.
2. Parce qu'elle a été la grande histoire d'amour de la vie de Loti
Une histoire d'amour, l'expression n'est pas trop forte. Loti avait
découvert avec émerveillement la Turquie en 1877. Il y était tombé
amoureux de Hatice, une jeune circassienne appartenant au harem d'un
dignitaire turc – une jeune femme que certains auteurs, dont Roland
Barthes et les frères Goncourt, soupçonnèrent fortement d'être en fait un
jeune homme. Qu'importe : l'histoire de cet amour, romancée, était parue
en 1879 sous le titre d'Aziyadé. C'était le premier livre de l'auteur, qui ne
l'avait pas signé. Il avait connu un énorme succès, et retourné l'opinion
occidentale en faveur des Turcs. Cela n'allait pas durer...
A l'exception de cet Aziyadé, considéré comme un roman malgré sa forte
teneur autobiographique, on trouve dans le volume qui vient de paraître
sous le titre Voyages en Turquie, l'intégralité des ouvrages consacrés par
Loti à son pays d'adoption. Fantômes d'Orient, écrit en 1892, le voit aller
sur les traces de sa bien-aimée et decouvrir qu'elle est morte. Le
pélerinage qu'il fait alors sur sa tombe offre certaines de ses pages les
plus émouvantes. Turquie agonisante (1913), La mort de notre chère
France en Orient (1920) et Suprêmes visions d'Orient (1921) sont des
recueils de textes marqués par l'effondrement de Loti face au
démantèlement de l'empire ottoman : articles de presse, lettres envoyées
et reçues, témoignages recueillis plaident tous pour la reconnaissance du
mal fait à la Turquie et la compréhension de ce qui lui arrive.
La mauvaise foi y est très présente, et il est doûteux que les Armeniens
descendants des victimes du génocide apprécient l'image qui y est donnée
d'eux en brutes sanguinaires ayant versé le premier sang. Ni objectif ni
honnête, mais passionné et engagé, Loti emploie le même langage
propagandiste que ceux qu'il combat et oppose les atrocités subies aux
atrocités commises. Relue aujourd'hui, la ferveur de son plaidoyer donne
aussi à comprendre ce que signifie se dévouer à un pays que l'on a choisi.
3. Parce que presque tous les récits de voyages de Loti sont
maintenant disponibles
Depuis plusieurs années, le journaliste Jean-Claude Perrier poursuit chez
Arthaud l'intégrale de la publication des voyages de Pierre Loti, palliant
ainsi les faiblesses de l'édition de Bouquins-Laffont qui n'offrait de
certaines oeuvres (Japoneries d'Automne, par exemple) qu'une version
tronquée. Après les voyages en Extrême-Orient, en Inde et au MoyenOrient, il ne manque plus que Au Maroc (prévu fin 2017) pour pouvoir
savourer la totalité des récits de ce grand baroudeur.
A lire
Voyages en Turquie, de Pierre Loti (regroupe Fantome d'Orient, Turquie
agonisante, La mort de notre chère France en Orient et Suprêmes visions
d'Orient), éd. Arthaud, 730 p., 29 €.
http://www.telerama.fr/livre/trois-raisons-de-re-lire-les-voyages-enorient-de-pierre-loti,154524.php
SYRIE
La stratégie kurde et l’échec d’Ankara en Syrie
Mediapart
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25 févr. 2017
Par Maxime-Azadi
La Turquie s’est déjà enfoncée dans la crise syrienne. Après la prise de
Bab, elle pourrait se trouver face à face avec le régime syrien malgré un
accord avec la Russie qui a ouvert le porte de la Syrie pour l'armée turque.
Les États-Unis observent pour le moment, pariant sûrement sur cette
éventualité. Les Kurdes se préparent à une offensive turque...
On essaie de nous faire croire que les négociations de Genève cherchent
vraiment la paix, alors que c’est moins vrai qu’une pièce de théâtre. Le
soi-disant opposition et rebelles syriens plus que jamais affaiblis et divisés
sont accueillis dans des chambres d’hôtel pour les distraire, puisqu’on sait
qu’ils ne représentent rien, si ce n’est pas les intérêts de la Turquie ou
d’autres pays complices.
Les Kurdes ne sont pas invités aux négociations de Genève, tant mieux,
car ces négociations ne sont pas sérieuses. Les Kurdes en sont conscients
et, en réalité, ils ne veulent pas faire partie de ce jeu qui pourrait les
engager à ne rien faire. Sur le plan social et militaire, le projet kurde, soit
le confédéralisme démocratique, est en marche malgré les attaques et
provocations incessantes de la Turquie. C’est un projet qui comprend
toute la Syrie, donc les Kurdes s’imposeront sur tous les plans.
L’éducation en langue maternelle pour toutes les communautés dans ces
régions libérées est sur la bonne voie. L’économie locale basée sur
l'autosuffisance fonctionne bien malgré l’embargo. On n’y trouve personne
qui souffre de la faim. Le seul souci a été l’insuffisance du carburant pour
toute la région pendant cet hiver, car les zones sous contrôle des Forces
démocratiques syriennes (FDS) se sont très élargies. Mais les autorités
locales ont trouvé des moyens alternatifs pour combler les besoins.
L’élaboration d’une constitution pour la Fédération du Nord syrien est en
train d’être achevée. Dans les mois à venir, la fédération prendra une
forme plus forte.
Concernant l’opération sur Raqa, les FDS ne sont pas pressés pour
reprendre la ville. Ce n’est pas parce qu’elles ne peuvent pas avancer. On
doit bien placer ses pions sur l'échiquier moyen-oriental, c’est ce que font
les Kurdes. Chaque chose en son temps.
Il est possible que les FDS avancent aussi sur Deir ez-Zor jusqu'à fermer
la frontière avec l’Irak, ce qui permettrait à la Fédération du Nord syrien
de créer un pont commercial avec l’Irak afin de briser l’embargo sur la
région imposé par la Turquie et Massoud Barzani, président de la région
autonome kurde.
L’autre sujet important, c’est la reprise en vue de Mossoul qui ouvrira une
nouvelle porte vers la région kurde en Syrie. Il y a déjà une portefrontière vers Mossoul sous contrôle des forces kurdes pour pouvoir
communiquer avec le gouvernement irakien qui serait prêt à travailler
avec les Kurdes syriens.
Quant à la Turquie, elle s’est déjà enfoncée dans la crise syrienne. Après
la prise de Bab, elle pourrait se trouver face à face avec le régime syrien
malgré un accord avec la Russie qui a ouvert la porte de la Syrie pour
l'armée turque. Les États-Unis observent pour le moment, pariant
sûrement sur cette éventualité. Laissant un champ libre à la Russie
pendant un temps, les États-Unis pourraient prendre plus d’initiatives.
D’ailleurs, ces derniers temps, les forces kurdes ont riposté à plusieurs
attaques du régime Erdogan et des groupes soutenus par Ankara.
Plusieurs soldats turcs ont été tués, mais on n’en a jamais parlé dans les
médias turcs. Les Kurdes riposteront désormais toute attaque du régime
fasciste Erdogan. La Turquie d’Erdogan reste toujours la principale menace,
même si elle est affaiblie plus que jamais sur les plans diplomatique et
militaire, car elle est devenue aveugle en raison de son hostilité profonde
envers le peuple kurde. Les Kurdes se préparent à une offensive
turque, mais l’intensification de la répression et des attaques sauvages
par le régime d’Ankara, en toute impunité, peut être considérée comme la
révélation de la fragilité du régime qui voit sa fin.
/Maxime Azadi
https://blogs.mediapart.fr/maxime-azadi/blog/250217/la-strategie-kurdeet-l-echec-d-ankara-ensyrie?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharin
g&xtor=CS3-66
EGYPTE
En Égypte, les chrétiens du Nord-Sinaï fuient la
violence de l’État islamique
Le gouvernement égyptien dément avoir demandé aux populations
chrétiennes de quitter leurs villes.
Jenna Le BRAS (à Ismaïlia) | OLJ
27/02/2017
« On est tellement soulagés d'être arrivés ici... » Assise dans une chaise
en rotin qui donne sur la corniche d'Ismaïlia, Mariam Fayez a les yeux
dans le vague. « On a tout perdu, notre maison, nos emplois, mais nous
n'étions plus en sécurité là-bas. Si nous restions, nos maris et nos fils
auraient été tués. Il n'y a plus de vie possible dans le Nord-Sinaï. »
En 48 heures, une centaine de familles chrétiennes – soit la quasi-totalité
des coptes vivant à el-Arich – ont fui la capitale du Nord-Sinaï après la
multiplication d'incidents violents à leur encontre. Il y a 15 jours, la
branche égyptienne de l'État islamique (EI) avait promis de renforcer ses
attaques contre « les infidèles d'Égypte ». Depuis, sept personnes ont été
exécutées dans la seule ville d'el-Arich.
La violence contre les coptes en Égypte, et plus particulièrement dans
cette zone en proie à une féroce insurrection islamiste depuis près de
quatre ans, n'est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, l'évêque Makarios
de l'église catholique Saint-Marc d'Ismaïlia, responsable du secteur de
Suez et du Nord-Sinaï, explique qu'il lui est impossible d'envoyer des
prêtres dans la région. « Il y a un diacre permanent sur place qui se fait
passer pour un civil, pour porter la sainte communion et faire des prières
liturgiques avec nos fidèles, mais on n'a plus la possibilité d'envoyer des
prêtres, c'est trop dangereux. Ils en ont déjà tué plusieurs », rappelle le
vieil homme. « Avant, Wilayat Sinaï (le nom local de Daech en Égypte)
combattait principalement l'armée et la police, mais désormais, les
violences sont dirigées contre les civils, et plus particulièrement contre les
chrétiens », se désole-t-il. « On essaye de convaincre la population de
quitter la cité et de venir ici, nous sommes prêts à les accueillir. Mais on
leur laisse le choix. Certains fidèles comptent sur la providence. »
Les moukhabarat en plus...
Toute la journée pourtant, des voitures chargées de maigres sacs de
voyage ont déchargé, devant l'église évangélique du diacre Nabil
Chucrallah, des familles exténuées. Sur leur visage, un mélange de peine
et de soulagement.
Dans la grande cour, du mobilier s'entasse, alors que des bénévoles
viennent prêter main forte. Il faut trier les produits de première nécessité
déposés par les habitants de la ville : du fromage, du thon, des couches,
du café, des médicaments et des couvertures.
L'urgence est de recueillir ces familles perdues, de les rassurer et
d'organiser rapidement leur relogement. « La plupart d'entre eux vont
rester à Ismaïlia, nous sommes en train de trouver des places à ceux qui
sont arrivés et ceux qui sont encore susceptibles de venir », explique le
diacre.
Dès l'annonce des premiers départs dans la nuit de vendredi à samedi, les
églises de la ville se sont organisées pour mettre à disposition des
appartements vides et, avec l'aide du gouvernorat, des chambres ont pu
être libérées à Beit el-Chabab, un centre d'accueil normalement réservé
aux jeunes. Tout le week-end, députés et figures politiques locales se sont
succédé pour apporter leur soutien aux déplacés.
Pourtant, il est difficile d'échanger avec ces familles. La présence policière
est renforcée « pour leur sécurité », affirme-t-on, mais des moukhabarat
(agents des renseignements égyptiens) écoutent chaque échange. « Si je
vous parle, ils me coffrent », assure un jeune homme en collant ses deux
poignets devant son visage pour décliner la discussion.
« Ils sont volontairement mis à l'écart, les autorités ne veulent pas qu'ils
nous parlent », croit comprendre cette journaliste égyptienne. « Ils ne
veulent pas que l'armée soit critiquée. Et l'intérêt des autorités, c'est aussi
que tous les chrétiens s'en aillent. Ils sont un fardeau pour elles dans le
Nord-Sinaï », explique Mouammar Sawarka, activiste des droits de
l'homme. Lui aussi vit entre el-Arich et Ismaïlia, pour des raisons de
sécurité. Malgré le fait qu'il soit musulman, il est régulièrement inquiété
pour oser dénoncer la lutte antiterroriste inefficace de l'armée, mais aussi
ses exactions contre la population.
Une voix éclate pourtant dans le silence respectueux du recueillement :
« On veut avoir le sentiment de vivre dans un pays où il y a la sécurité et
la stabilité », se plaint cet homme qui vient d'arriver. « On ne sait pas qui
marche à côté de nous dans la rue. Le problème, c'est que nous regardons
notre nombril, mais ça peut arriver partout ailleurs. On fait migrer les
gens d'el-Arich à Ismaïlia, mais combien de temps avant que le problème
ne migre ici aussi ? »
Face à des rumeurs naissantes d'instrumentalisation de la part des
autorités égyptiennes, le ministre de l'Intérieur, Magdy Abdel-Ghaffar, a
dû d'ailleurs se défendre et assurer qu'il n'avait pas demandé aux
populations chrétiennes du Nord-Sinaï de quitter el-Arich.
Échappés de l'horreur
À cette colère, vient s'ajouter les témoignages de l'horreur qu'ils ont subie
là-bas. Samy nous montre son téléphone. D'un doigt, il fait défiler des
photos : là, le corps de son oncle, exécuté d'une balle dans la tête ; ici, ce
qui ressemble à une bûche carbonisée est le corps de son cousin, brûlé vif.
« Il faisait nuit, il devait être 22h30. Deux hommes ont frappé violemment
à la porte, ils sont entrés dans la maison et m'ont demandé si nous étions
chrétiens », raconte Nabila Fawzi, la tante de Samy, qui a perdu fils et
mari. « J'ai dit oui. Ils ont été chercher mon mari et lui ont mis une balle
dans la tête. Ils ont ensuite pris mon fils et l'ont brûlé vif », assure la
vieille dame. « Ils m'ont demandé si j'avais de l'argent, ont pris tous mes
bijoux puis ils ont mis le feu à la maison. » Son annulaire porte encore le
cerclage blanc de son alliance disparue.
Si les violences de ce type visant chrétiens et musulmans dans le Sinaï
sont régulières depuis plusieurs années, c'est la multiplication des
assassinats ciblés ces derniers jours contre les chrétiens qui ont convaincu
ces gens de partir : « Ils avaient une liste avec une quarantaine de noms.
Les noms des chrétiens », assure Samy. « Ils nous cherchent, nous
trouvent et nous tuent. »
Le lendemain, le voisin de Nabila et Samy était décapité sur le toit de sa
maison, devant sa femme et ses deux filles.
Mais malgré l'horreur, le diacre Nabil Chucrallah souhaite toutefois
rappeler que si la situation est très tendue à el-Arich pour les chrétiens,
« il ne faut pas oublier que les premières victimes de l'organisation de
l'État islamique sont les musulmans ».
https://www.lorientlejour.com/article/1037453/en-egypte-les-chretiensdu-nord-sinai-fuient-la-violence-de-letat-islamique.html
ANTISEMITISME
500 tombes profanées dans un cimetière juif
24heures
Philadelphie Un nouvel épisode à caractère antisémite aux EtatsUnis a touché un cimetière de Philadelphie.
27.02.2017
Des vandales ont brisé et retourné plus de 500 pierres tombales dans un
cimetière juif de Philadelphie, dernier événement d'une série de menaces
et d'attaques antisémites aux Etats-Unis. Certains monuments funéraires
ont été littéralement cassés en deux.
Selon un rabbin local, certaines des tombes visées au sein du cimetière du
mont Carmel de Philadelphie appartenaient aux communautés quaker ou
musulmane. La ligue antidiffamation a offert une récompense de 10'000
dollars (10'000 francs) pour toute information qui conduira à
l'identification et l'arrestation des auteurs de ces actes. Il y a une
semaine, une centaine de tombes juives avaient été profanées dans un
cimetière de Saint-Louis, dans le Missouri.
Auparavant, ce sont des croix gammées qui avaient été peintes sur des
voitures, des ponts, des bâtiments et une école élémentaire dans l'Etat de
New-York. (ats/nxp)
Créé: 27.02.2017, 05h30
http://www.24heures.ch/monde/faits-divers/500-tombes-profaneescimetiere-juif/story/17308783
SHOAH
Marseillan : La Shoah racontée aux collégiens
Midi Libre
Grâce à un projet conduit par certains professeurs, avec l'Union
des déportés d'Auschwitz, le collège Pierre-Deley a accueilli, mardi
dernier, Ginette Kolinka, déportée des camps nazis, venue
témoigner, auprès des élèves de 3e, de sa déportation et de son
internement au camp d'Auschwitz-Birkenau.
À 92 ans, elle est l'une des dernières survivantes des camps
d'extermination nazis. Après s'être murée dans le silence pendant des
années, aujourd'hui, elle sillonne le pays pour raconter son histoire aux
jeunes générations et répondre à leurs questions.
C'est devant une centaine d'élèves attentifs que Ginette a raconté sa
déportation à 19 ans, en 1944, avec son père, son frère et son neveu : "
Je ne suis pas là pour que l'on pleure sur moi mais pour que vous ayez
des pensées pour tous ceux qui n'ont pas eu ma chance. Il y a des
familles entières qui ont disparu à cause de la haine. Supprimez ce mot de
votre vocabulaire. "
La famille Kolinka, réfugiée en zone libre en Avignon, avait été arrêtée
après une dénonciation, puis rapidement transférée vers Drancy et la
Pologne. Un mois plus tard, elle a été déportée par le convoi n° 714, en
direction du camp d'Auschwitz-Birkenau. Dès l'arrivée du train, son père
et son frère ont été gazés. Ginette Kolinka, quant à elle, a été
sélectionnée pour le travail, avant de rejoindre le camp des femmes.
En mai 1945, elle a été libérée et rapatriée à Lyon, avant de rejoindre
Paris, le 6 juin 1945, pour retrouver les autres membres de sa famille.
Ginette Kolinka est devenue l'une des plus actives passeuses de la
mémoire de la Shoah.
http://www.midilibre.fr/2017/02/25/marseillan-la-shoah-racontee-auxcollegiens,1471145.php
GENOCIDE DES HERERO & DES NAMA
Le génocide des Herero & des Nama au Mémorial de
la Shoah
Libération blogs
Jean-Pierre Bat 26 février 2017
(mise à jour : 26 février 2017)
Les dimanche 26 et lundi 27 février 2017 se tient au Memorial de la Shoah
un colloque consacré au génocide des Herero et des Nama.
Questions à... Leonor Faber-Jonker, docteur en histoire de l’université de
Leiden (Pays-Bas) et commissaire scientifique de l’exposition «Le premier
génocide du XXe siècle : Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain
allemand 1904-1908» au Mémorial de la Shoah à Paris.
Pourquoi le général von Trotha a-t-il proclamé son
«Vernichtungsbefehl», c’est-à-dire son “ordre de destruction”, le
2 octobre 1904 ?
Le général von Trotha a proclamé son désormais célèbre
“Vernichtungsbefehl” au lendemain de la bataille décisive qui a été livrée
au plateau de Waterberg, aux portes du désert de Kalahari (Omaheke), le
11 août 1904. Presque deux mois après les combats, l’ordre annonçait
explicitement que tout Herero (homme, femme ou enfant) trouvé en
territoire allemand serait tué. Aucun prisonnier ne serait fait. C’est en
réalité la politique que suivait déjà, sans le dire, von Trotha depuis
l’attaque de Watterberg. Au cours de la bataille, les Herero qui sont
parvenus à s’échapper de l’encerclement allemand ont fui en direction de
l’Omaheke. Von Trotha ordonna leur poursuite, ratissant
systématiquement le terrain et neutralisant les points d’eau. Poussés vers
le désert, ces Herero finissent par mourir de déshydratation et de faim.
Cette traque n’a pas été sans conséquence, non plus, sur les Allemands.
Les soldats allemands ont été frappés de maladie, de fatigue et de la
pénurie d’eau. La proclamation de “l’ordre de destruction” n’a pas
seulement formalisé la politique d’extermination de von Trotha, mais a
également diminué les logiques de la traque. Des copies de l’ordre écrit
étaient brandis à la capture d’Herero, qui étaient forcés d’assister à
l’exécution de certains de leurs camarades prisonniers avant d’être
renvoyés dans le désert, afin de témoigner de ce qu’ils ont vu et de
décourager les Herero de revenir.
Illustration du conflit par le supplément du Petit Journal paru le 21 février
1904.
Il est important de préciser que l’ordre correspond aux idées racistes de
von Trotha à l’égard des “indigènes”. Il s’était taillé une réputation de
brute alors qu’il était commandant en chef en Afrique de l’Est allemande
et qu’il avait été en charge de l’attage des villages chinois au lendemain
de la guerre des Boxers en 1901. Il était convaincu que seule la force
primait face aux Africains et était arrivé en Afrique du Sud-Ouest
allemande convaincu que les Herero devaient être punis pour leur
“soulèvement”. Je crois que le déroulement des événements, y compris la
proclamation de l’ordre de destruction, s’est également nourri de la
frustration et de la peur des troupes allemandes. L’ordre de destruction de
von Trotha fait mention de la découverte de corps mutilé de soldats
allemands sur le champ de bataille. De telle découvertes nourrissent les
rumeurs autour de la cruauté des Herero. La politique d’extermination a
été conçue et justifiée comme une revanche légitime.
Quelles ont été les particularités du génocide, entre 1904 et 1908 ?
Le génocide s’est déroulé en deux phases distinctes, et a essentiellement
touché les Herero et les Nama, même si d’autres groupes namibiens sont
tombés victimes des Allemands. Au total, on estime que 80 % des Herero
et la moitié des Nama, soit 75000 hommes, femmes et enfants, ont perdu
la vie.
L’engrenage des événements qui a conduit au génocide commence en
janvier 1904, quand les colons allemands et les soldats ont répondu par la
force à une “insurrection” locale des Herero à Okahandjia. Une guérilla
s’ensuivit et la majorité des Herero s’est réunie sous la bannière de
Samuel Maharero, et s’est réfugiée sur le plateau de Waterberg. La
première étape du génocide commença avec l’arrivée de von Trotha, qui
ne laissa aucune place pour la négociation : il encercla le plateau de
Waterberg et lança l’attaque. Après la proclamation de l’ordre de
destruction, les soldats allemands ont commencé à tuer des civils, dont
des Herero qui n’avaient pas pris part à la guerre, ainsi que d’autres
Africains. Quand l’ordre a été annulé à la fin de décembre 1904 à la suite
des pressions des missionnaires, la seconde étape du génocide,
certainement la plus mortelle, commença : les Herero survivants ont été
cernés et envoyés travailler dans des camps de concentration. Les
prisonniers, déjà largement épuisés par leur fuite dans le désert, ont été
utilisés comme travailleurs forcés, tout particulièrement pour la
construction du nouveau chemin de fer. Mal alimentés, mal hébergés, mal
vêtus, des milliers sont morts d’épuisement, de malnutrition et de maladie.
A la suite de la bataille de Waterberg, le capitaine Nama Hendrik Witboi a
déclaré la guerre aux Allemands. Les Witboois et leurs alliés Nama ont
commencé par mener des raids contre les fermes et les convois
d’Européens, tuant les hommes et pillant leurs biens. S’ensuivit une âpre
guérilla qui s’acheva en 1907. Les Nama ont utilisé leur connaissance du
terrain pour traquer et tendre des embuscades aux forces allemandes, qui
continuaient à commettre des atrocités. Le 23 avril 1905, von Trotha
menace dans une proclamation les Nama du même sort que les Herero,
mais quitta peu après la colonie, sans être parvenus à les réduire. Les
autorités allemandes considéraient les Nama aussi bien comme des
pauvres paysans que comme de dangereux guerilleros. Nombre de Nama
qui ont été capturés ont ainsi été envoyés dans le camp de concentration
les plus mortellement célèbres : Shark Island, sur la côte de Lüderitz. Là,
les Nama, hommes et femmes, mais aussi adolescents, étaient
systématiquement soumis à un épuisant travail qui se soldait par leur
mort, qui consistait en la construction du quai du port de Lüderitz dans
des conditions épouvantables.
Ce qui est frappant au sujet de cette politique de concentrationnaire
mortelle, c’est le degré de bureaucratisation. Sous Friedrich von Lindequist,
gouverneur entre novembre 1905 et août 1907, les autorités de district
étaient requises d’envoyer des rapports mensuels, en établissant le
compte des prisonniers “exploitables” ou “inexploitables” (c’est-à-dire
malades ou mourants) pour le travail. Les rapports reflètent la diminution
numérique. Les autorités étaient conscientes des taux de mortalité dans la
construction des camps et du très haut degré de mortalité à Shark
Island – mais continuaient cependant à y envoyer des prisonniers. C’était
une politique génocidaire. Bien que la guerre s’arrête officiellement le 31
mars 1907, les camps n’ont été complètement fermés qu’au 27 janvier
1908 et les Nama, toujours considérés comme une menace pour l’Etat
colonial allemand, n’ont pas été tous libérés.
Quels sont les héritages et les mémoires du génocide Herero et
Nama depuis 1908, en Afrique, d’une part, et, d’autre part, en
Europe (notamment en Allemagne) ?
Jusqu’à très récemment, le génocide namibien était considéré comme un
génocide “oubli”. Durant des décennies, sa mémoire publique en Namibie
a été définie par les monuments militaires allemands qui ont été érigé
dans les dernières années, prospères, de la colonie, entre 1908 et 1915.
Après que les forces britanniques d’Afrique du Sud se sont emparées de la
colonie durant la Première guerre mondiale, les atrocités commises contre
les Herero et les Nama ont été rendues publiques par un rapport
gouvernemental connu sous le nom de “Libre bleu” («Blue book»).
Cependant, en 1926, le rapport a été dénoncé comme une propagande de
guerre et la destruction des copies existantes a été ordonnée. Sous le
régime de l’Afrique du Sud de l’Apartheid, les crimes des colonisateurs
allemands ont été largement oubliés au bénéfice de la communauté de
colons blancs. Après que la Namibie a obtenu son indépendance le 21
mars 1990, le gouvernement SWAPO a commencé à intégrer l’héritage du
génocide dans le roman national de la lutte pour l’indépendance. Hendrik
Witbooi, par exemple, est devenu un héros national. Récemment, le
génocide est devenu plus présent dans la mémoire publique namibienne.
De nouveaux monuments commémoratifs du génocide ont été érigés,
même si les monuments allemands restent toujours en place.
Circulaire britannique du 29 juillet 1926 sur le bannissement du Blue Book
et ordonnant la destruction des copies existantes (Archives nationales de
Namibie).
En Allemagne, la mémoire du génocide à longtemps été étouffée par les
autres traumas nationaux, tout particulièrement par les crimes des Nazis.
Le génocide était relégué à une “simple” guerre coloniale, une note de bas
de page de l’histoire de la nation allemande. Ce n’est qu’à partir des
années 1960 que les premiers travaux critiques sur la politique coloniale
allemande et le génocide sont apparus en Allemagne. Depuis
l’indépendance namibienne, les Nama et les Herero ont demandé à corps
et à cris que l’Allemagne présente des excuses et des réparations, pour les
atrocités commises et les injustices subies dont les conséquences se font
encore sentir : la grande majorité des terres arables et cultivables est
toujours entre les mains des fermiers blancs. En 2001, une importante
délégation conduite par le grand chef Kuaima Riruako a déposé une
plainte officielle contre le gouvernement allemand aux Etats-Unis. Bien
que la plainte a été rejetée, la demande de réparation a été honorée
postérieurement par des excuses – partielles – des autorités allemandes
en 2004, et le rapatriement des restes humains des Nama et des Herero
victimes du génocide en 2011. Finalement, en juillet 2016, le
gouvernement allemand a annoncé qu’il prévoyait de présenter des
excuses officielles – une étape importante qui vient au terme d’un long
processus d’exhumation du passé douloureux des Nama et des Herero,
entre la Namibie et l’Allemagne. Les négociations ont également ouvert la
voie pour de nouvelles réclamations légales des descendants des victimes.
Cependant, de nouvelles publications et expositions montrent que
l’histoire coloniale allemande est en cours de ré-évaluation – qui participe
de manière plus large d’un mouvement européen. Je crois que l’actuelle
attention portée au génocide namibien forcera les autres nations
européennes à reconnaître leurs crimes coloniaux également.
--Why did general von Trotha proclaimed his «Vernichtungsbefehl»
(meaning his «order of destruction»), the 2nd october 1904 ?
General Lothar von Trotha issued his now infamous “Vernichtungsbefehl”
in the aftermath of the decisive battle against the Herero, which took
place at the Waterberg plateau on the edge of the Kalahari desert
(Omaheke) on the 11th of August 1904. Almost two months after the
fighting, the order stated explicitly that all Herero on German territory –
men, women, and children – were to be shot. Prisoners were not to be
taken. This had actually been Von Trotha’s unspoken policy since the
German attack on the Waterberg. In the course of the battle the Herero
who managed to escape through the German encirclement fled in the
direction of the Omaheke. Von Trotha ordered their pursuit, systematically
cordoning of land and cutting off waterholes. Pushed further and further
into the desert, countless Herero died from dehydration and starvation.
The chase took its toll on the Germans too. The German soldiers suffered
from disease, exhaustion, and lack of water. The issuing of
the ’destruction order’ not only formalized Von Trotha’s annihilation policy,
but also lessened the need to give chase. Copies of the written order were
handed out to captured Herero, who were made to watch the execution of
some of their fellow prisoners and were then sent back to the desert, in
order to spread the word among the Herero and discourage them to
return.
It is important to note that the order was in line with Von Trothas racist
thinking about ’natives'. He had earned a reputation for ruthlessness as a
commander in German East Africa and had been in charge of a unit
attacking Chinese villages in the aftermath of the Boxer Rebellion in 1901.
He was convinced that Africans had to be treated with force and arrived in
German South-West Africa convinced that the Herero had to be punished
for their ’uprising'. I believe that the course of action, including the issuing
of the destruction order, was also fuelled by the frustration and fear on
part of the German troops. Von Trothas destruction order mentions the
findings of mutilated bodies of German soldiers on the battlefield. Such
findings fuelled rumours of Herero cruelty. The annihilation policy was
framed and justified as a well-deserved revenge.
What have been the specifities of this genocide, between 1904 and
1908 ?
The genocide took place in two distinct phases, and affected mainly the
Herero and Nama, although other Namibian groups also fell victim to the
Germans. In total an estimated 80% of the Herero and half of the Nama,
some 75,000 men, women and children, lost their lives.
The chain of events leading to the genocide was set in motion in January
1904, when German settlers and soldiers responded to a local
Herero ’uprising’ in Okahandja with brutal force. A guerrilla war ensued
and the majority of the Herero united under the leadership of Samuel
Maharero and retreated to the Waterberg plateau. The first phase of the
genocide began with the arrival of Von Trotha, who left no room for
negotiation: he surrounded the Waterberg and attacked. Von Trothas
policy to chase survivors into the desert and make no prisoners was
genocidal. After the destruction order was issued, German soldiers began
killing civilians, including Herero who had not taken part in war and other
Africans. When the order was lifted late December 1904 following
missionary lobbying, the second, even more deadly phase of genocide
began, as surviving Herero were rounded up and put to work in
concentration camps. Prisoners, already weakened by their ordeal in the
desert, were used as forced labourers, especially for the construction of
new railways. Without adequate food, shelter, and clothing, thousands
died from abuse, malnourishment, and disease.
Following the battle of Waterberg, Nama captain Hendrik Witbooi declared
war on the Germans. The Witboois and allied Nama began hostilities by
raiding European farms and convoys, killing the men and taking anything
of value. What followed was a strenuous guerrilla war which lasted until
1907. The Nama used their knowledge of the terrain to outrun and
ambush the German forces, who continued committing atrocities. On 23
April 1905 Von Trotha issued a declaration threatening the Nama with the
same fate as the Herero, but he left the colony not long afterwards,
unable to subjugate them. The German authorities considered the Nama
both poor labourers and dangerous guerrilla fighters. Many of the Nama
who were captured were therefore sent to the most notorious and deadly
of all concentration camps: Shark Island, of the coast of Lüderitz. Here,
Nama men, women, and older children were systematically worked to
death on the construction of a quay in Lüderitz harbour in appalling
conditions.
What is striking about the deadly concentration camp policy is the degree
of bureaucratization. Under Friedrich von Lindequist, governor between
November 1905 and August 1907, district authorities were required to
send monthly reports neatly keeping track of the numbers of
prisoners ’suitable’ and ’unsuitable’ (i.e. sick or dying) for labour. The
reports reflect their dwindling numbers. Authorities were aware of the
death rates in the construction camps, and the exceedingly high death
rates on Shark Island, yet continued to send prisoners there. This was a
genocidal policy. Although the war officially ended on 31 March 1907, the
camps were not closed until 27 January 1908 and the Nama, still
considered a threat to the German colonial state, were not freed at all.
What have the legacies and memories of the Herero and Nama
genocide since 1908, in Africa on the one hand, and in Europe
(mostly in Germany) in the other hand ?
Until relatively recently, the Namibian genocide was considered
a ’forgotten’ genocide. For decades, its public memory in Namibia was
determined by German war memorials that were erected in the
prosperous final years of the colony between 1908 and 1915. After British
South African forces took over the colony during WWI, they immediately
made the atrocities against the Herero and Nama public in a governmental
report known as the ’Blue Book'. However, in 1926, the report was
dismissed as war propoganda and existing copies were ordered to be
destroyed. Under the South African (apartheid) regime, the crimes of the
German colonizers were wilfully forgotten in the interest of the white
settler community. After Namibia gained its independence on 21 March
1990, the SWAPO government began integrating the legacy of the
genocide in the national narrative of the struggle for independence.
Hendrik Witbooi for example, became a national hero. In recent years, the
genocide has become more prominent in Namibian public memory. New
monuments commemorating the genocide were erected, although many
German monuments remain in place.
In Germany, the memory of the genocide has long been overshadowed by
other national traumas, most notably the crimes of the Nazis. The
genocide was dismissed as a ’mere’ colonial war, a footnote in German
national history. It was not until the 1960s that the first critical works
about German colonial politics and the genocide appeared in (GDR)
Germany. Since Namibian independence, Nama and Herero have called for
apologies and reparations from Germany, for past atrocities and continued
injustices: the vast majority of commercial farm land is still in possession
of white farmers. In 2001, a large section of the Herero led by paramount
chief Kuaima Riruako filed a legal claim against the German government
in the US. Although the claim was dismissed, the demand for recompense
was further fuelled by a partial apology of the German authorities in 2004
and the repatriation of human remains of Nama and Herero victims of the
genocide in 2011. Finally, in July 2016 the German government
announced that an official apology is forthcoming – a milestone in a long
process of coming to terms with the painful past for the Nama and Herero,
Namibia and Germany. The negotiations have also prompted new legal
claims from descendants of victims. Meanwhile, new publications and
exhibition indicate that German colonial history is being re-assessed,
which fits in with a broader European trend. I believe that the current
attention for the Namibian genocide will force other European nations to
address their colonial crimes as well.
http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2017/02/26/le-genocide-des-hererodes-nama-au-memorial-de-lashoah/?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Face
book#link_time=1488098593
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides:
Mémoire, Transmission, Prévention"
Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides: Mémoire,
Transmission, Prévention" - Collectif VAN - www.collectifvan.org Une manifestation, organisée à la Mairie du 3e arrondissement de
Paris par le Bnai Brith France, est dédiée le dimanche 5 mars 2017
aux génocides arménien, juif et tutsi. Cette Journée des génocides
réunit dix-huit conférenciers et des musiciens, autour
d'expositions-photos et de stands de livres.
Publié le 10 février 2017
Journée des génocides
Dimanche 5 mars 2017
Mairie du 3e arrondissement
2 Rue Eugène Spuller, 75003 Paris
M° Temple - ligne 3
Bus : 75, 20
Tables rondes et débats avec des experts de renommée internationale.
Témoignages.
Pour le respect et le travail des Mémoires. Contre les négationnismes.
Pour la transmission aux jeunes générations. Pour la lutte contre le retour
de la folie humaine.
Avec le soutien des associations engagées dans la transmission de
la mémoire des génocides arménien (Imprescriptible, Amitiés judéoarméniennes, UGAB, CCAF, Collectif VAN, radio arménienne Ayp FM), juif
(Mémorial de la Shoah, Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Centre
Simon Wiesenthal), tutsi: Ibuka France, Communauté rwandaise de
France, Subiruseke, EGAM, Passeurs de Mémoire.
P.A.F : 10 euros. Un cocktail sera offert à l’issue du colloque
Renseignements: B’nai B’rith France
http://www.genocide.fr/journee-des-genocides.htm
Programme
Introduction:
Discours de présentation, du maire du 3ème Ambassadeurs.
Lancement de 3 films
1/ Mémoire:
1.1 Négation des génocides, le cas arménien
Boris Adjemian
Claire Mouradian
Raymond Kevorkian
1.2 Analyse comparative, Juifs, Arméniens et Tutsi
Marcel Kabanda
Georges Bensoussan
Carol Iancu
1.3 Traumatisme des survivants
Régine Waintrater
Alain David
2/ Transmission:
2.1 Transmission dans l’espace public
Jacques Fredj
Alain Chouraqui
2.2 transmission par l’éducation
Vincent Duclert
Paul Kieusseian
2.3 Transmission par la culture et l’art
Philippe Grimbert
Jean Claude Grumberg
Francine Mayran
Déjeuner sur place 13h30/ 14h
3/ Prévention
3.1 Analyse du processus de génocide et moyens de prévention
Yves Ternon
Richard Odier
3.2 Aspects juridiques et limites
Bernard Jouanneau
Joel Hubrecht
Julien Serroussi
3.3Chrétiens d’Orient et autres zones à risques
Jean Pierre Bensimon
David Gakunzi
Conclusion 18h30/19 heures.
Cocktail 19h/ 19h30
Des interventions musicales et des expositions-photos seront prévues
dans la journée.
Les livres des conférenciers seront disponibles à la vente.
TÉLÉCHARGER :
Programme - Journée des génocides
http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-05-10-02-17.pdf
http://www.genocide.fr/annonces.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95387
Agenda - Paris/Exposition : Herero et Nama, premier
génocide du XXe siècle
Agenda - Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe
siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le premier
génocide du XXe siècle. Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain
allemand, 1904-1908 » du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 au
Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy – l’Asnier, 75004 Paris.
Ouverture tous les jours sauf le samedi de 10 heures à 18 heures
et le jeudi jusqu’à 22 heures. Entrée libre.
Mémorial de la Shoah
L'exposition
#GenocideHereroNama
Le premier génocide du XXe siècle
Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908
du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017
Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple
nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par
les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama.
En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale
d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est
aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle.
À travers une exposition riche de nombreux documents d’archives,
d’objets et de photographies, le Mémorial de la Shoah propose pour la
première fois en France d’aborder cet événement encore très largement
méconnu du grand public, et devenu un sujet de recherche depuis le
milieu des années 1990.
Entrée libre niveau crypte et entresol
«C’était, et c’est aujourd’hui encore, ma politique que d’appliquer cette
force par la terreur absolue, voire la cruauté. Je détruirai les tribus
rebelles en versant des torrents de sang et d’argent. C’est uniquement
après un tel nettoyage que quelque chose de nouveau pourra apparaître
et perdurer.»
Lothar von Trotha, 1904.
Mémorial de la Shoah
Adresse : 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris
E-mail : [email protected]
Site web : www.memorialdelashoah.org
http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95138
Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste :
Expositions et événements en France
Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et
événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le
Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de
prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une
partie de la programmation et du Mémorial.
Mémorial de la Shoah
---------------------------------------Expositions et événements en France
Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de
prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une
partie de la programmation et du Mémorial.
------------------Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et centre de mise à mort
Exposition aux Archives départementales du Rhône et de la Métropole de
Lyon
jeudi 26 janvier 2017 vendredi 10 mars 2017
Le complexe d’Auschwitz- Birkenau occupe une place tout à fait singulière
dans l’histoire du génocide des Juifs.
En savoir plus Ici
------------------Les Justes de France
Exposition à Marciac
mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017
Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution
dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré
dans la peur et l’indifférence ou la collaboration.
En savoir plus Ici
http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html
------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE
du 19 janvier au 30 octobre 2017
L'exposition
La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un
événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement
est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le
génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence,
erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc
emparée de la Shoah.
C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu
d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande
dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations,
leur pertinence, leur portée et leurs limites.
Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet,
de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il
en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée
franco-belge, des romans graphiques aux mangas.
Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au
Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les
super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence
exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men)
un rescapé de la Shoah.
http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html
http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487
Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service
de la démocratie en Arménie ! »
Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « CitoyenObservateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration
des principes de liberté, de concurrence et de justice dans
l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer
sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura
une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative
“Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre AntiCorruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et
le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance
des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le
contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et
démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler
tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de
votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une
vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de
façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non
seulement un plus large volant de nationaux et de résidents
d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif
VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « CitoyenObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention.
« Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! »
L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie
Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des
principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution
électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez-
nous de nous présenter.
Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois
ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit
en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la
surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le
contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et
démocratiques internationales.
L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil
municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est
intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections
locales.
Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de
contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum
les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs
arméniens.
Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un
exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à
mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux
de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand
nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons
que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des
volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par
nos soins à l’observation électorale.
C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer
sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le
savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie.
Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous
les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en
mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il
s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour
peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des
observateurs.
Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de «
recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de
résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora.
Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la
formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à
venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars
de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars),
prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin
au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du
dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux
à trois jours pour participer aux processus post électoraux.*
Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous
engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre
association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et
plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager
en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant :
http://citizenobserver.am/observers/registration
En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au
service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et
deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et
enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos
meilleures et compatriotiques salutations,
Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » :
Centre Anti-Corruption Transparency International
Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive
Club de la presse Asparez
Lèvon Barsèghyan, Président
Union Droit en Europe
Loussiné Hakobyan, Présidente
Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » :
www.citizenobserver.am
Pour nous joindre : [email protected]
* Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en
Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des
volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission
d’observation en elle-même.
http://www.citizenobserver.am/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210
Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et
Genèse du droit international d'Yves Ternon
Agenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du
droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution
des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd.
Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères
fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.
*******
Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface
d'Annette Becker
Editeur : Armand Colin
Année : 2016
Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print
Description : 14 x 22 cm, 304 pages
Collection : Le temps des idées
Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue
d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques
ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p.
288-292. Index
Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle
ISBN : 9782200614423
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale
apostolique arménienne, Paris
Prix : 23,90 euros
Achat possible sur : Amazon
Présentation
Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la
destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient,
n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été
témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994,
les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse.
Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la
médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un
historien de premier plan sur la question du crime de génocide.
Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question,
est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources
idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux
paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du
peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du
Rwanda.
La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves
Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du
racisme biologique et du crime de génocide.
Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé
dans d’autres formes de violences.
Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure.
Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un
génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides
avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs
d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la
guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et
coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le
génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de
recherche". Première étape de la mise en application du racisme
biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage
des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le
génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)
http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423
----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux
conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016
de Yves Ternon (Auteur)
Détails
ISBN : 9782811114534
Nombre de pages: 480
Hauteur: 215 mm
Largeur: 135 mm
Date de parution: 2016
Date de publication: 18/04/2016
Editeur: Karthala
Prix : 27,00 €
Résumé
Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international
est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se
situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui
influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes,
les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant
attachés aux intérêts de leur nation.
Description complète
Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit.
Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du
monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles
qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut
ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea
un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un
droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.
Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première
pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de
l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la
guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la
paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les
jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit
naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non
plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières,
les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent
les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit
international.
Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de
guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal
international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter
par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première
Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est
qu’une ébauche.
Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international
est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration
se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui
influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes,
les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant
attachés aux intérêts de leur nation.
Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse
et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le
XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe
occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les
Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux
Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).
http://www.karthala.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363
Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril
par Téotig
Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions
Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre
référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes
arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul.
Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople
pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle
plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole.
Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de
761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du
peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc.
Publié le 22 novembre 2016
Éditions Parenthèses
Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul,
marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane,
un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer
solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig,
écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même
rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion
de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au
lendemain de l’armistice.
Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement
biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés —
écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats,
artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde
partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux
centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée :
« Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la
déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de
Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de
deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag.
Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de
symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution
de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple.
Téotig
Mémorial du 24 avril
Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian
Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016.
ISBN 978-2-86364-300-6
Prix : 23 €
Éditions Parenthèses
72, cours Julien —13006 Marseille
téléphone : 0 495 081 820
[email protected]
http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984
Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3
militantes kurdes à Paris
Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes
kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le
10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue
La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat.
Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier
étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été
exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une
des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de
l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du
mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante.
Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs
pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui
lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le
MIT, les services secrets turcs."
Publié le 07 décembre 2016
Actes sud
Triple assassinat au 147, rue La Fayette
Laure MARCHAND
Solin
Hors collection
Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages
ISBN 978-2-330-06889-9
prix indicatif : 22, 00€
Genre : Essais, Documents
Triple meurtre au 147 rue La Fayette
Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue
La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat.
Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de
l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de
plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la
guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la
branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du
lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune
militante.
Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs,
suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le
bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul
accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à
Paris en décembre 2016.
Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne
réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des
combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est
salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est
recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi
de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs
engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que
Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un «
acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du
terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur.
Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à
des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des
liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs.
http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à
Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature
d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse
menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment
soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et
passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes
issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les
convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires
croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du
génocide de 1915.
Editions Belin
Anouche Kunth
Exils arméniens
Du Caucase à Paris
Collection : Contemporaines
Editeur : Belin
Directeur de collection : Henry Rousso
23.00 €
ISBN 978-2-7011-9838-5
"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"
Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus
d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer
irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des
droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de
grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de
l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs
d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes
et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou
inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout
particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés,
leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés
quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels.
L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes
en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées
dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où
aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ?
Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les
parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que
reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration
des destinées collectives.
Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS
(Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil,
abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée
des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du
chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire
Mouradian.
http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger
l'Etat à travers la guerre"
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à
travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le
Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé
entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de
cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les
premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement,
elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux
ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit
gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au
Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les
Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian,
docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po
Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en
science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP
de Paris.
Publié 17 octobre 2016
L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre
Par Taline Papazian
Préface de Gérard Chaliand
26€ - Karthala
Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à
majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants
soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue
série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années
1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh
explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre
toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables
à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment
où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années
2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement
menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable,
l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la
première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa
dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de
son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les
aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des
nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la
croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et
turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le
règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux
géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au
conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase
du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux
légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé
d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase
du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires
internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.
Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à
Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses
travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les
espaces impériaux ottomans et russes.
Table des matières
Préface
Remerciements
Introduction
Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national,
affaire d’État
1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme
à la redéfinition politique de la nation
2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une
filiation
3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du
Karabakh
L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh
Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État
arménien
L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)
Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA
Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État
La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État
Idéologie et pratique de la « normalisation »
Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques
Deuxième partie : La guerre et l’État
4. La guerre, épreuve de l’État arménien
Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre
étatique
Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur
En vue d’affronter l’hostilité extérieure
Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre
Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité
politique
Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?
La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État
arménien
5. Faire la guerre, bâtir l’armée
Espace de la guerre et territoire de l’État
De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et
construire l’armée
Les bases d’une armée régulière
Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition
militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale
Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État
Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources
La participation directe de l’État à l’effort de guerre
Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre
6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »
Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien
La guerre, l’armée et l’État
La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée
nationale
L’Armée, institution fédératrice de la société
La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix
Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit
7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre
implication et déresponsabilisation
Un capital longtemps au service de la contrainte
Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à
l’immobilisme ?
8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions
républicaines
Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif
La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif
autonome
Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique
Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie
9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien
Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998
Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du
libéralisme
Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de
la nation
Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État
forteresse
Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?
Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?
Annexes
Sources et bibliographie
http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros
au Darfour (1904-2004)
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour
(1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe
siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec
l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des
populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer
avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages
ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux
moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne,
de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie
du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au
Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître
chez Armand Colin.
Publié le 22 septembre 2016
Armand Colin
Un siècle de génocides
de Bernard Bruneteau
Armand Colin
2016-09-14
PRIX 16,99 €
EAN ebook 9782200616731
Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.
Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication
des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec
l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans
l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura
été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah,
de la disparition d'une partie du peuple cambodgien.
Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus
marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept
de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que
le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la
définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi
l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions :
qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui
autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?
Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de
couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.
http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
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- est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et
sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et
Twitter.
Info Collectif VAN
Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN
sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Tout sur VAN
Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur
VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1
Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des
lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538
Salle de Presse
Tous les articles de la presse française rendant compte des actions
réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de
presse.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1
Communiqués
Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique
Communiqués.
http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9
Actions VAN
Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le
Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1
Agenda
Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions
publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films,
expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la
rubrique Agenda.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1
Photothèque
De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
Photothèque
http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6
Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1
MEDIAS
Quelques émissions TV & radios
où les citoyens peuvent intervenir
Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.
Quelques coordonnées :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
=============================================
----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
http://www.collectifvan.org
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
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