Avemar, unextrait de germe de blé fermenté non-toxique induit l'apoptose et inhibe la ribonucléotide réductase dans la leucémie promyélocytique humaine HL60 Philipp Saiko a, Maria Ozsvar-Kozma a, Sibylle Madlener b, Astrid Bernhaus a, Andreas Lackner c, Michael Grusch c, Zsuzsanna Horvath b, Georg Krupitza b, Walter Jaeger d, Kirsten Ammer a, Monika FritzerSzekeres a, Thomas Szekeres a,* a Clinical Institute of Medical and Chemical Laboratory Diagnostics, Medical University of Vienna, General Hospital of Vienna, Waehringer Guertel 18-20, A-1090 Vienna, Austria b Institute of Clinical Pathology, Medical University of Vienna, General Hospital of Vienna, Waehringer Guertel 1820, A-1090 Vienna, Austria c Department of Medicine I, Division of Cancer Research, Medical University of Vienna, Borschkegasse 8a, A-1090 Vienna, Austria d Department of Clinical Pharmacy and Diagnostics, Faculty of Life Sciences, University of Vienna, Althanstrasse 14, A-1090 Vienna, Austria Résumé: Il a été démontré qu'Avemar (MSC), un non-toxique extrait de germe de blé fermenté, améliore considérablement le taux de survie des patients atteints de différentes affections malignes. Nous avons étudié ses effets sur les lignées cellulaires HL60 (leucémie promyélocytaire humaine). jusqu'à 85% des cellules tumorales. En outre, Avemar a atténué la progression du cycle cellulaire: de la phase G2-M à la phase G0-G1 et il s'est également avéré qu'Avemar a réduit de manière significative l'activité in situ de la ribonucléotide réductase qui est l'enzyme clé de la synthèse de novo de l'ADN. Après 24 h, 48 h et 72 h d'incubation, Avemar a inhibé la croissance des cellules HL-60 avec des valeurs de CI50 de 400, 190, et 160 µg/ml respectivement. L'incubation avec MSC a induit l'apoptose de façon dose dépendante Nous concluons qu'Avemar exerce des effets bénéfiques pouvant renforcer la chimiothérapie conventionnelle dans des tumeurs malignes humaines. Mots-clés: Avemar, cellules HL-60, ribonucléotide réductase, apoptose, cycle cellulaire Cancer Letters, 2006. doi:10.1016/j.canlet.2006.10.018