Les soins infirmiers

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SANTé
&
SOiNS
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BILLOU OSLA
SOINS INFERMIER
1- Définition:
Les soins infirmiers sont définis au sens large comme « une attention,
une application envers quelqu’un». Le mot soin prend alors le sens de « moyens par
lesquels on s’efforce de rendre la santé à un malade ».
2- Histoire des soins infirmiers:
Au Moyen Âge, Les grandes épidémies et les temps de guerre ont influencé
l'organisation du soin aux personnes malades au sein de congrégations religieuse. Qui
fonderont les premières infirmeries dans lesquelles le soin a vocation de «secourir et
soigner».
Au VII e siècle, les hôpitaux ont évolué suite au développement des villes: Ces
structures commencent à restreindre leurs entrées au profit des malades curables se
spécialisant en hospices où les soins aux infirmes s'organisent au travers de la
hiérarchie religieuse et sont dispensés par les Sœurs hospitalières.
Au XIV e siècle, Dans la culture anglophone, un des plus vieux sens du mot
Anglais « nursing » évoque également une femme employée à allaiter et à prendre
soin des jeunes enfants «nurse» signifiant «nourrice».
Au XVIe siècle, le soin apporté n'était pas un soin médical mais une assistance aux
indigents, aux passants et mendiants.
À Partir de la moitié du XIXe siècle sous l'influence de Florence Nightingale, le
terme nurse désigne, dans les Pays anglo-saxons, une infirmière. Le
terme nursing désignant les soins exercés par une nurse, c'est-à-dire : les soins
infirmiers.
Les soins infirmiers modernes:
L’évolution des connaissances et des savoir-faire a permis de développer depuis la fin
du XIXe siècle de nouvelles techniques d’exploration ou d’actions infirmières en
parallèle de l'histoire de la médecine.
Le XXe siècle a vu le développement des études au sein de la profession infirmière qui
ont servi de base à la diffusion des connaissances. L'apprentissage des connaissances
et l'enseignement de la pratique.
Transmis traditionnellement oralement, C'est en 1922, en France, que les infirmières
reçoivent pour la première fois un diplôme d'État.
3- Les dimensions des soins infirmiers:
Il existe cinq dimensions de soins infirmiers:
1) La dimension éducative: «Interventions qui consistent à offrir à une personne ou à un
groupe des informations, conseils ou assistance, pour l'aider à comprendre les mesures
propres à améliorer sa santé et à modifier ses comportements».
Exemple: Conseils d'hygiène alimentaire lorsque la personne présente une surcharge
pondérale présentant un risque pour sa santé.
2) Dimension préventive: «Soins dont l'ensemble des mesures visent à éviter la gravité
des maladies. Il existe une prévention primaire, secondaire ou tertiaire».
Exemples: Vaccination, soins préventifs d'escarres.
3) Dimension de maintenance: «soins liés aux fonctions vitales de la vie. Ils assurent
une réponse à un besoin concernant la vie de l'homme».
Exemples: Toilette, aide au repas.
4) Dimension curative : « Interventions qui visent à lutter contre la maladie, ses causes,
ses conséquences et à supprimer ou à limiter ses manifestations.»
Exemples : Pansements, chimiothérapie.
5) Dimension palliative : «Soins qui privilégient le soulagement de la souffrance et de la
douleur, le confort physique et moral de la personne soignée».
Exemples: Relation d'aide, soins de bien-être.
4- Définition des concepts:
A) Concept de l’homme:
La conception de l'être humain s’oriente en quatre thèmes:




Biologique: le corps (physique), l'anatomie, la physiologie, biochimie.
Psychologique: la psychologie, l'esprit, neurobiologie.
Sociale et culturelle: sociologie, anthropologie.
Spirituelle: religions.
Dans la conception de Florence Nightingale (1859), la personne est un être, malade ou
en santé, possédant des composantes physiques, intellectuelles, émotionnelles, sociales et
spirituelles.
Virginia Henderson (1961) considère la personne comme être biologique, psychologique et
social qui tend vers l'indépendance dans la satisfaction de ses quatorze besoins fondamentaux.
B) Concept de La santé:
Définition de la santé:
Selon l'OMS, la santé est un état de bien-être physique, mental et social.
Pour Florence Nightingale, la santé, c’est l'absence de maladie et la capacité à
utiliser pleinement ses ressources.
Le modèle conceptuel de Dorothée Orem envisage la santé comme un état de
complétude et d'intégrité de l'être humain dans ses différentes composantes et dans
ses modes de fonctionnement, maintenu grâce à la réalisation d'auto-soins
appropriés en lien avec le stade de croissance et de développement.
Pour Virginia Henderson, la santé est l'indépendance des quatorze besoins
fondamentaux:
1) Besoin de respirer.
2) Besoin de boire et de manger.
3) Besoin d’éliminer.
4) Besoin de se mouvoir et maintenir une bonne posture.
5) Besoin de dormir et de se reposer.
6) Besoin de se vêtir et de se dévêtir.
7) Besoin de maintenir la température corporelle du corps dans les limites normales.
8) Besoin d’être propre, soigne et protéger ses téguments.
9) Besoin d’éviter les dangers.
10) Besoin de communiquer.
11) Besoin d’agir selon ses croyances et ses valeurs.
12) Besoin de s’occuper en vue de se réaliser.
13) Besoin de se recréer.
14) Besoin d’apprendre.
5- L’accueil d’un patient en milieu hospitalier:
Définition de l’accueil:
C’est la manière de se comporter, de recevoir quelqu’un qui arrive dans un lieu.
A l’hôpital, l’accueil comporte deux phases :
1. Le bureau administratif:
Il s’agit d’un guichet où une hôtesse inscrit le patient comme étant hospitalisé et ce
grâce à une demande faite par un médecin.
 Buts de cette inscription ?
 Permettre à l’hôpital de répondre à toutes les questions concernant
l’occupation des lits.
Remarque:
En cas d’urgence, il n’y a pas de demande d’hospitalisation. Si le patient est seul, il est inscrit
après, On fait appel à la famille pour compléter les formalités requises. Si le patient est
amené sans papier et inconscient, on fait appel à la police.
2. L’admission dans le service:
a) Conception de l’accueil:
La réception d’un patient à l’hôpital est pour l’aide soignant une incidence
journalière. En effet, le moment de l’admission est souvent un moment
difficile. Le premier contact du patient et de sa famille avec le personnel
soignant est crucial.
Un patient qui se fait hospitaliser est généralement souffrant. Il est
brusquement soustrait à son milieu familial, ses amis, son milieu
professionnel et se trouve dans un milieu inconnu : la Peur de l’inconnu, de ce
qu’on va lui faire, de son devenir.
On doit créer une sensation de confiance et une impression de sécurité.
Le bien être du patient dépend de ce premier contact.
b) S’occuper de la famille du patient:
La rassurer, lui permettre d’être la mieux informée sur l’évolution du patient,
la tenir au courant des dernières nouvelles.
c) Mieux connaître le patient:
D’un point de vue physique, moral, psychologique = être mieux préparé à
réagir face aux différents problèmes qui pourront survenir durant
l’hospitalisation.
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
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d) Installation du patient:
Installer le patient dans sa chambre en fonction du choix (chambre particulière ou
commune) ou (en isolement..) si nécessaire.
Présenter le patient aux autres voisins de chambre.
L’aider à s’installer.
Veiller à l’hygiène du patient.
Déshabiller le patient ou l’aider si besoin.
Expliquer les habitudes de l’hôpital : heures de visites, heures des repas…
Expliquer qu’il verra CINQ équipes de soignants par 24 heures dans l’unité.
6- Organisation du travail:
1) La planification:
La planification est l'organisation selon un plan qui consiste à déterminer des objectifs
précis et à mettre en œuvre les moyens propres à les atteindre dans un délai précis.
a) Objectifs de la planification:
La planification en soins infirmiers à 3 objectifs :
 Fixer les objectifs de soins et les délais pour les atteindre.
 Programmer les actes de soins infirmiers.
 Organiser leur mise en œuvre et leur évaluation.
b)
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La planification murale:
Recenser les soins à effectuer sur 24 h pour une personne.
Contrôler à tout moment les soins réalisés.
Assurer la coordination des acteurs.
Prioriser les soins infirmiers pour le patient en fonction de la situation du jour.
Permettre la répartition des tâches des soignants.
Responsabiliser chaque membre de l'équipe.
Permettre une meilleure maîtrise du temps.
Apporter des consignes précises.
Faciliter les transmissions orales.
2) Les transmissions:
La transmission est une action de faire parvenir d'une personne à une autre des
informations, des connaissances.
A- Objectifs des transmissions:
 Assurer la qualité des soins auprès de la personne soignée
 Faire le bilan de ce qui a été fait et le bilan de ce qui reste à faire.


Contrôler le travail de l'équipe.
Etablir une traçabilité des soins.
B- Les transmissions écrites:
L’aide soignant(e) doit transmettre les soins réalisés, les observations, les réactions et
les réponses des patients lors des soins.
Les transmissions écrites garantir la traçabilité et répondre aux exigences légales.
C- Les transmissions orales:
Pour assurer la transmission orale, Il faut assurer 4 éléments indispensables:
 Un émetteur et un récepteur.
 Le message doit passer de l'émetteur au récepteur.
 Un code en commun connu de l'émetteur et du récepteur.
 Un canal de communication, (moyen de transmission).
I. Soins d’hygiène Et Confort du patient:
1- Lavage simple des mains:
Objectifs:
 Eliminer les souillures et les squames cutanées.
 Réduire les micro-organismes de la flore transitoire des mains (flore de contamination.
 lutter contre les infections nosocomiales.
 éviter la contamination manu porté.
Indication:
 En arrivant sur le lieu de travail et a la fin du travail.
 Avant et après toute actions (toilette, change, repas).
 Entre le passage d’un patient à l’autre.
Précautions:
 Les ongles doivent être courts, propres et sans vernis.
 Pas de bijoux (bagues, alliance, bracelets...).
 Manche au-dessus des coudes.
 Savon en morceau proscrit.
Produits utilisés:
 Savon sans aucune action antimicrobienne.
 Eau du réseau «propre» (eau de qualité bactériologiquement maîtrisée niveau 1).
 Essuie-mains à usage unique.
Technique de lavage:
 Se mouiller les mains.
 Prenez une dose de savon.
 Se savonner jusqu’au poignet en insistant sur les espace interdigitaux, les extrémistes
des doigts insister sur le bord et la paume de la main.
 Paume contre paume.
 Paume de la droite sur le dos de la main gauche et paume de la main gauche sur le dos
de la main droite.
 Paume contre paume doigts entrelacés.
 Dos des doigts contre la paume opposée avec des doigts.
 Friction circulaire du pouce droit en chassé dans la paume gauche et vice versa.
 Friction en rotation en mouvement de va-et-vient et les doigts joints de la main droite
dans la paume gauche et vice versa.
 Se rincer longuement tout en veillant à maintenir les mains vers le haut.
Durée du lavage:
 Au bout de 30 secondes on obtient une diminution du nombre de bactérie de l'ordre de
1,8 à 2,8 logs et de l'ordre de 2,7 à 3,0 au bout de 60 secondes.
 Donc durée minimale de 30 secondes. Ajouter le temps de rinçage.

La durée standardisée des normes européennes est de 60 seconds.
Séchage:
 Par tamponnement.
 En utilisant des essuie-mains (papier ou textile) à usage unique.
 Fermer le robinet avec l’essuie-mains, le jeter dans la poubelle.
2- Friction des mains:
L’application de la solution antiseptique doit être réalisée sur des mains sèches et non
souillées.
Technique:
Frictionner les mains suivant la technique de lavage des mains jusqu'au séchage complet.
Comparaison des différentes techniques d’hygiène des mains
Lavage simple des mains
Type d’hygiène des mains
Elimination de la flore
transitoire
Elimination de la flore
résidente
Elimination des souillures
Savon simple
Désinfection hygiénique des mains
Savon
Solution hydroantiseptique
alcoolique
90 %
99,9 %
Aucune action
50 %
+
+
99,999 %
99 %
-
3- L'hygiène corporelle:
Définition:
L'hygiène corporelle est un soin qui permet d'être propre et de protéger ses téguments, c'est un
facteur de bien-être physique et moral de la personne soignée, il permet également
l'observation et la relation.
Objectifs:
 Assurer l'hygiène de la personne.
 Surveillance de l'état cutanée.
1- Toilette quotidienne:
A- La toilette du visage, des oreilles et du cou:
Matériel:




Sur un chariot à deux étages.
Linge:
 Gants de toilette : 1 pour le haut, 1 pour le bas du corps.
 2 serviettes de toilette : 1 pour le haut, 1 pour le bas du corps.
 Protection anatomique en cas d'incontinence.
Matériel d'hygiène:
 Savon.
 Eau de Cologne.
 Rasoir et mousse à raser.
Matériel divers:
 1 cuvette, ou 2 cuvettes (1 pour le haut, 1 pour le bas).
 Papier hygiénique.
 Paires de gants non stériles à usage unique.
 Sac à élimination des déchets papier et matériel non contaminé.
 Sac à linge.
 Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.
 Désinfectant de surface et chiffonnette.
 Nécessaire à l'hygiène des mains.
Technique:
 Raser la personne. Eliminer le rasoir dans le conteneur à déchets contaminés piquants
et tranchants.
 Ne pas savonner le visage sauf si la personne le désir.
 Commencer par les yeux avec l'angle du gant de toilette, en allant de l'intérieur (nez)
vers l'extérieur (oreilles).
 Laver le front, en partant du milieu vers l'extérieur, et passer derrière l'oreille. Faire la
seconde hémiface.
 Laver le cou.
 Essuyer en tamponnant, sans frotter.
B- La toilette du siège:
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains.
 Mettre la deuxième paire de gants non stérile.
 Reprendre le gant de toilette et la serviette réservés pour la toilette du bas.
 Jeter la protection anatomique dans le sac à élimination des déchets.
 Si présence de selles, essuyer le siège avec du papier toilette et le jeter dans le sac à
élimination des déchets.
 Savonner en partant des organes génitaux et en remontant vers la région anale.
 Rincer et sécher par tamponnement.
 Mettre la serviette à cheval sur les fesses et le pubis pour respecter la pudeur.
 Jeter les gants.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains.
2- Change d’une protection:
Objectifs:
 Permettre le confort du patient.
 Maintenir la peau propre.
 Eviter les escarres.
Matériels:
 Protection anatomique.
 Cuvette avec eau tiède.
 Paire de gants non stériles.
 Savon.
 Gant de toilette.
 Serviette.
 Huile d’amande pour la prévention des escarres.
 Cellulose.
 Sac poubelle.
Technique:
 Se laver les mains.
 Mettre des gants.











Enlever les selles “ le plus gros“ avec la protection terminer par la cellulose
Faire la toilette génito-anale avec savon et l’eau tiède
Sécher avec la serviette.
Tourner le patient sur le coté.
Glisser la protection par l’avant (afin d’éviter d’amener des germes fécaux ver la
région uro-génitale).
Déplier le plus possible les parties avant le change.
Tourner le patient sur l’autre coté.
Déplier alors complètement les parties arrière du change.
Remettre le patient sur le dos.
Fixer les bandes adhésives supérieures. Puis celles inférieures.
Vérifier l’ajustement.
Transmissions:
 Transmissions orales à l’infirmier (ère) et écrites sur le dossier de soins.
 Irritations, rougeurs, coupures, début d’escarres.
 Urines, Selles (quantité et aspect).
4- Le capiluve:
Matériel:
 Linge :
 Alèse en caoutchouc.
 Alèse en tissu.
 Serviette de toilette.
 Oreillers.
 Matériel d'hygiène :
 Shampooing.
 Brosse, peigne.
 Matériel divers :
 Bassine (capiluve).
 Pince Kocher (clamp).
 Broc.
 Sac à linge.
 Désinfectant de surface et chiffonnette.
 Nécessaire à l'hygiène des mains.
Réalisation du soin:
 Allumer la présence.
 Prévenir le patient.
 Fermer les fenêtres.
 Retirer les lunettes et appareillage d'audition si la personne en est porteuse.
 Remplir le broc d'eau tiède, à la température voulue par la personne.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
 Installer la personne : tête en arrière si dans un lit, en soutenant les épaules par des
oreillers ; Soulevez légèrement la tête du patient et disposez le capiluve sous celle-ci.
 Placez le tuyau de vidange dans un seau, à gauche ou à droite selon votre commodité,
faites votre shampooing à l'aide d'un broc ou un récipient de trois à quatre litres.
 Tête en avant ou en arrière si le capiluve se réalise au lavabo.
 Superposer l'alaise en caoutchouc et l'alaise en tissu. Entourer le cou du patient avec
les protections et les maintenir avec le clamp. Mouiller les cheveux.
 Appliquer le shampooing en massant le cuir chevelu en douceur.
 Rincer abondamment pour éliminer tout le shampooing.
 Essorer et sécher les cheveux avec la serviette de toilette.
 Enlever la protection.
 Coiffer.
 Ranger et désinfecter tout le matériel utilisé.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains
 Eteindre la présence.
Transmissions:
Transmissions orales à l’infirmier (ère) et écrites sur le dossier de soins.
5- toilette complète au lit:
Matériel:
 Sur un chariot à deux étages.
 Linge:
 2 gants de toilette : 1 pour le haut, 1 pour le bas du corps.
 2 serviettes de toilette : 1 pour le haut, 1 pour le bas du corps.
 Linge propre pour la réfection du lit : 2 draps, une taie d'oreiller.
 alèse et/ou couverture si besoin.
 Linge propre pour le patient.
 Protection anatomique en cas d'incontinence.
 Matériel d'hygiène:
 Savon.
 Huile de massage type huile d'amande douce.
 Eau de Cologne.
 Brosse, peigne.
 Rasoir et mousse à raser.
 Matériel divers:
 1 cuvette, ou 2 cuvettes (1 pour le haut, 1 pour le bas).
 Papier hygiénique.
 2 paires de gants non stériles à usage unique.
 Sac à élimination des déchets papier et matériel non contaminé.
 Sac à linge.
 Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.
 Désinfectant de surface et chiffonnette.
 Nécessaire à l'hygiène des mains.
Réalisation du soin:














Allumer la présence.
Prévenir le patient.
Lui proposer de faire ses besoins avant le soin (bassin, urinal, sanitaires).
Fermer les fenêtres, mettre un paravent pour préserver l'intimité du patient.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
Installer le matériel :
 Cuvette remplie d'eau tiède, à la température voulue par la personne.
 Installation sur une surface propre et désinfectée au préalable.
 Installer les poubelles au pied du lit du patient.
 Prévoir une chaise pour poser la couverture du lit, la désinfecter avant le soin.
 Respecter le triangle d'hygiène, de sécurité et d'ergonomie : Propre (matériel) –
Patient – Sale (poubelles).
Mettre une paire de gants.
Déborder le lit de haut en bas sans découvrir la personne.
Oter la couverture, la déposer sur la chaise désinfectée prévue à cet effet.
Confectionner une "petite couverture" avec le drap du dessus : plier les cotés vers le
centre afin de recouvrir le patient.
Enlever le pyjama, et recouvrir le patient ;
La toilette s'effectue en commençant par le visage et en finissant par la toilette génitale
et le siège.
Si la personne est souillée par des selles ou urines, on commence par la toilette
génitale puis celle du siège pour son confort.
Il faut toujours stimuler le patient au cours du soin et laisser le patient faire ce qu'il
peut faire (visage, torse, bras, main, toilette génitale).
A- La toilette du torse, de l'abdomen, des bras et des mains:
 Commencer par le membre le plus éloigné:






Mettre la serviette pour le haut sous le bras. Couvrir l'hémicorps le plus proche
avec la petite couverture.
Savonner l'épaule de l'intérieur vers l'extérieur.
Savonner l'aisselle.
Savonner ensuite le bras en allant de l'épaule vers la main.
Savonner la main et les doigts.
Rincer en procédant de la même façon.
 Essuyer en tamponnant, sans frotter.
 Procéder de la même façon pour le bras le plus proche.
 Laver le torse et l'abdomen en insistant sous les plis et l'ombilic, rincer, et sécher en
tamponnant.
 Recouvrir le torse avec la serviette ou la petite couverture.
B- La toilette des jambes et des pieds:
 Prendre le gant réservé pour le bas du corps.
 Commencer par le membre le plus éloigné:
 Mettre une serviette sous la jambe.
 Soutenir la jambe sous la cheville, pour en effectuer le lavage.
 Commencer à savonner à partir de la moitié de la cuisse.
 Laver les espaces interdigitaux avec le bord du gant de toilette.
 Rincer de la même façon.
 Essuyer en tamponnant avec la serviette réservée pour la toilette du bas du
corps.
 Effectuer des effleurages aux points d'appuis (talons) par des mouvements circulaires
sans appuyer avec l'huile de massage: prévention anti-escarre. (Ne jamais masser avec
les gants).
C- Toilette génito-anale:
Objectifs:
 Assurer l’hygiène de la peau.
 Assurer le confort et le bien-être du patient.
Indications:
 Sujets inconscients (comateux. Paralysie, Personnes âgées…).
Matériels:
Sur chariot décontaminé et désinfecte:
 1 cuvette et eau tiède.
 Serviette.
 Gants de toilettes.
 Gants non stériles.
 Savon.
 Change.
 Sac poubelle.
 Cellulose.
 Savon liquide et essuie-main à usage unique.
Actions:
 Allumer la présence.
 Fermer les fenêtres.
 Demander au patient s’il n’a besoin de rien (bassin. Urinal..).
 Se laver les mains.
 Mettre les gants.
 Remplir la cuvette d’eau tiède.
 Faire tester la température de l’eau ou l’apprécier soi- même avec le coude.
a.






Chez la femme:
Laver avec le gant savonné.
Les grandes lèvres (de haut en bas).
Les petites lèvres (de haut en bas).
Le méat urinaire (de haut en bas).
Rincer.
Sécher.
b. Chez l’homme :
 Laver le grand, le méat urinaire, la verge, les bourses.
 Rincer, sécher.
c.





Au niveau du siège:
Si selles, enlever “le plus gros“ avec la protection. Terminer avec la cellulose.
Laver avec le gant imprégné de savon.
Rincer.
Sécher.
Faire un massage sans appuyer avec l'huile d’amande : prévention anti-escarre. (Ne
jamais masser avec les gants).
d. La toilette du dos:
 Jeter les gants.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique: hygiène des mains.
 Changer l'eau de la bassine.
 Enlever l'oreiller.
 Installer confortablement la personne en position latérale, en veillant à sa sécurité,
demander de l'aide.
 Reprendre le gant de toilette et la serviette réservés pour la toilette du haut.
 Mettre la serviette sous le dos.
 Savonner de haut en bas.
 Rincer et essuyer.
 Mettre une serviette à cheval sur le dos et le torse du patient pour préserver la pudeur,
et éviter froid.
 Frictionner le sacrum avec l'huile de massage.
 Proposer une friction à l'eau de Cologne pour rafraîchir.
 habiller le patient.
Transmissions:
Transmissions orales à l’infirmier (ère) et écrite sur le dossier de soins:
 Soin.
 Etat cutané du patient, (rougeur, irritation, escarres).
 Selles et Urines (quantité, aspect, couleur).
6- Le pédiluve:
Matériels:
 Linge :
 Alèse en caoutchouc.
 Alèse en tissu.
 2 serviettes de toilette.
 1 gant de toilette.
 Matériel d'hygiène :
 Savon.
 Solution médicamenteuse sur prescription médicale.
 Matériel divers :
 Cuvette.
 Broc.
 Désinfectant de surface et chiffonnette.
 Sac à linge.
 Nécessaire à l'hygiène des mains
Réalisation du soin:










Allumer la présence.
Prévenir le patient.
Installer la personne en position assise sur un fauteuil ou demi-assise si le soin se
réalise au lit.
Superposer l'alaise en caoutchouc et l'alaise en tissu. Mettre les protections sous les
jambes.
Installer la cuvette et y verser l'eau à la température voulue par la personne.
Laisser les pieds tremper pendant 5 à 10 minutes selon la tolérance de la personne.
Savonner après le trempage.
Rincer et bien sécher entre les espaces interdigitaux.
Ranger et désinfecter tout le matériel utilisé.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique: hygiène des mains.
Surveillances et transmissions:
 Surveillance de l'état cutané et des muqueuses.
 Réaction du patient.
 Participation du patient aux soins.
7- La toilette au lavabo:
Matériels:
 Linge:
 2 gants de toilette : 1 pour le haut, 1 pour le bas du corps.
 2 serviettes de toilette: 1 pour le haut, 1 pour le bas du corps.
 2 alèses en tissu.
 Linge propre pour le patient : pyjama ou linge personnel.
 Protection anatomique en cas d'incontinence.
 Matériel d'hygiène :
 Savon.
 Huile de massage type huile d'amande douce.
 Eau de Cologne.
 Brosse, peigne.
 Rasoir et mousse à raser.
 Matériel divers :
 Pince kocher (clamp).
 Papier hygiénique.
 Gants non stériles à usage unique.
 Sac à élimination des déchets papier et matériel non contaminé.
 Sac à linge.
 Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.
 Désinfectant de surface et chiffonnette.
 Nécessaire à l'hygiène des mains.
Réalisation du soin:
 Prévenir le patient.
 Assister le patient que pour les choses qu'il ne peut pas faire seul (jambe, dos), le
stimuler.
 Mettre une alaise sur le sol pour éviter les chutes.
 Mettre une alaise dans le dos et la fixer avec le clamp au niveau de la poitrine pour
préserver son intimité.
 Procéder de la même façon qu'une toilette au lit en adaptant le soin à la situation et en
fonction du patient.
8- Changement de vêtement:
Objectifs:
Assurer l’hygiène et le Confort du patient.
Indications:
 Personnes âgées, comateux ou ayant une fracture de membre.
 Fièvre, transpiration abondante.
Actions:
 Allumer la présence et prévenir le patient.
 Fermer les fenêtres.
 Si perfusion ou si l’un des bras est handicapé, commencer par dévêtir le bras "valide“
et finir par le bras “invalide“.
 Dans le sens inverse pour revêtir le patient : commencer par le bras “ invalide“ et finir
par le bras “valide“.
 Stimuler le patient pour qu’il aide laide soignant(e).
 Si le patient reste au lit, veiller à ce que le vêtement ne fasse pas le pli pour éviter les
escarres.
 Eviter le vêtement à bouton, à fermeture éclairs.
Transmissions:
Transmission orale à l’infirmier et écrites sur le dossier de soins:
 Soin.
 Attitude du patient (désintérêt, difficultés à rester propre,).
Important:
 Ne pas imposer ses goûts, proposer, mais ne pas obliger.
 Ne pas faire à la place du patient pour aller plus vite.
 Ne pas élever la voix, ne pas gronder si le patient s’est Sali.
 Ne pas mettre systématiquement une chemise de l’hôpital si le patient dispose de ses
propres vêtements.
9- Literie:
A- Réfection d’un lit non occupe:
Objectifs:
 Apporter au maximum le confort au patient.
 Assurer l’hygiène.
 Privilégier la sécurité.
Indiction:
 Touts les jours, le matin de préférence au lever du patient.
 Plusieurs fois par jour lorsque le lit est souillé.
Matériel: (après avoir observé l’état de la literie, préparer Sur le chariot à linge):
 2 draps et/ou 1 alèse.
 Taie d’oreiller et/ ou traversin.
 Matériel pour désinfecter l’alèse en caoutchouc du matelas.
 1 haricot.
 1 sac à linge sale sur chariot.
 Solution hydro-alcoolique.
Technique:
 Allumer la présence.
 Couvrir le patient hors du lit.
 Ouvrir les fenêtres pour aérer la chambre.
 Ce laver ou frictionner les mains.
 Installer une chaise au pied du lit.











Défaire le lit comme suite:
Poser les oreillers sur la chaise
Plier de dessus de lit en commençant par les pieds et en finissant par la tête
Idem pour la couverture, le drap de dessus, l’alèse le drap du dessous, le linge souillé
est mis dans le sac placé sur le bas du chariot
Se laver les mains
Poser les affaires au fur et a mesure sur la chaise
Désinfecter le lit
Refaire le lit en reprenant les pièces de la chaise dans l’ordre inverse
Veiller à faire les coins de lit correctement.
Réinstaller les oreillers
Refermer la fenêtre réinstaller la chambre
Eteindre la présence ce laver les mains
B- Réfection d’un lit occupe:
Objectifs:
 Apporter au max. le confort au patient.
 Assurer l’hygiène.
 Privilégier la sécurité.
Indiction:
 Tous les jours.
 A chaque foie que nécessaire.
Matériel:
Sur le chariot à linge:







2 draps.
1 alèse.
Taie d’oreiller et/ ou traversin.
Matériel pour désinfecter l’alèse en caoutchouc du matelas.
1 haricot.
1 sac à linge sur le bas du chariot.
Solution hydro-alcoolique.
Technique:
 Allumer la présence.
 Prévenir le patient.
 Se laver les mains mettre une chaise au pied du lit.
 Laisser un oreiller sous la tête du patient.
 Déborde le lit.
 Retirer le dessus de lit et la couverture.
 Maintenir le drap du dessus sur le patient, en pliant les bords.
 Tourner le patient, sur le côté en veillant à ce qu’il reste bien couvert.
 Rouler l’alèse sale et le drap sale le long du dos du patient.
 Retendre et désinfecter la housse du matelas.
 Positionner l’alèse propre.
 Installer le drap propre dans le sens de la longueur.
 Le tendre de la tête au pied du lit dérouler l’alèse et draps propres vers le dos du
patient.
 Eviter de toucher l’alèse sale et le drap sale.
 Tourner le patient sur l’autre côté.
 Enlever l’alèse et le drap sale.
 Les mettre dans le sac a linge.
 Se laver les mains.
 Dérouler l’alèse, bourder, veiller à ce qu’il ne reste pas de plis.
 Dérouler le drap, le tendre de la tête au pied du lit bordé.
 Remettre le patient sur le dos.
 Réinstaller le drap de dessus, respecter la plie d’aisance.
 Finir le lit (couverture et dessus de lit.
 Remettre si besoin les barrières de sécurité.
 Réinstaller la chambre.
 Se laver les mains.
Transmissions:
Transmission orales à l’infirmier (ere) et écrites sur le dossier de soins:
 Signaler toute anomalie sur les draps (taches suspectes).
 Evaluer l’état du patient, ses efforts.
10-
Installation et aides aux repas:
Objectifs:
Aider le patient à s’alimenter, voire le stimuler, afin d’obtenir un prompt rétablissement
Indication:




Personnes âgées.
Paralysé.
Personne avec membres immobilisés.
Altération de l’état général.
Actions:
A)
installation:
 Se laver les mains.
 Faire laver les mains du patient.
 Installer la personne confortablement dans un fauteuil de préférence, sinon au lit en
relevant la tête du lit, et si besoin en calant avec des oreillers.
 Rapprocher le verre et la carafe d’eau, remplir le verre si besoin.
 Donner la serviette de table au patient si besoin.
B)










Distribution du repas:
Se laver les mains.
Mettre une blouse propre.
Contrôler le plateau du patient (si régime est respecté, si le plateau et complet).
Vérifier qu’aucun ingrédient ne sot reversé sur le plateau.
Soigner la présentation.
Ouvrir les sachets, les barquettes, les pots.
Couper la viande voire faire les tartines.
Éplucher les fruits coupés le pain.
Respecter les habitudes alimentaires ou les interdits liés à la culture (sans jugement).
Mettre la sonnette à côte du patient.
C)




aide aux repas:
Se laver les mains, apprécier l’autonomie du patient.
Montres beaucoup de patient et ne pas évoquer de signes d’énervement.
Respecter le rythme du patient.
Proposer à boire dans certain cas, boire au verre et impossible : imaginer une solution
adaptée ay patient canard, pipette, paille, ect...). Chez le patient faisant régulièrement
des fausses routes, propose de l’eau gélifiée ou faire une petite cuillère par petites
quantité.
Ne pas mélanger l’alimentation (sucré ou salé), respecter l’ordre des repas(ne pas
commencer par e dessert alors que l’entrée ou la viande ne sont pas encore mangés.
Ne pas brusquer le patient.
Laisser le patient déglutir tranquillement sa première cuillère avant de donner la
deuxième.
Faire des pauses.
Ne pas prendre le patient adulte pour un bébé.
Encourager la personne à manger mais ne pas l’obliger à avaler contres sons gré une
alimentation qui ne lui plait pas.
S’il refuse de manger essayer de comprendre les raisons de son refus.
A la fin du repas proposer un brossage des dents ou un rinçage des prothèses dentaire










Réinstaller le patient confortablement en ayant à proximité son verre et la sonnette.
Retire le plateau en ne laissant aucune alimentation dans la chambre, nettoyer la table.
Transmissions:
Transmissions orales à l’infirmier et écrites sur le dossier de soins:







Comportement.
Dysphagie.
Dyspepsie.
Fausse routes.
Nausées.
Vomissements.
Noter les quantités absorbées aussi bien liquide que solides.
11-
Pose du bassin et entretient:
Objectifs:
Permettre au patient alité d’éliminer les selles (pour les hommes) et les selles et les urines
(pour la femme).
Indications:
 Personne âgée (la nuit).
 Immobilisation totale (plâtre).
 Altération de l’état générale.
 Certaines pathologies : phlébite, embolie, pulmonaire, œdème aigu des poumons…
Avant de commencer au soin.
Matériels:
 1 pansement américain pour adoucir le contact du bassin.
 Le bassin est en principe dans la chambre du patient. Rangé sous le lit.
 Gants non stériles à usage unique.
 Matériel pour la toilette génito-anale si besoin et pour la prévention d’escarres.
Actions:
 Allumer la “présence“.
 Se laver les mains.
 Mettre des gants à usage unique.
 Disposer une feuille d’essuie-mains au fond du bassin.
 Ouvrir la barrière:










 Si le patient peut se soulever : glisser rapidement le bassin.
 Si le patient ne peut pas se soulever le tourner sur l’autre coté. Éventuellement.
Il peut s’aider en attrapant la barrière. Restée en place. Poser le bassin contre
son siège et redresser le patient sur le bassin.
Donner du papier hygiénique.
Recouvrir le patient et s’éloigner pendant la miction ou les selles.
Quand le patient a terminé. Enlever le bassin avec douceur.
Remettre la barrière.
Porter le bassin (avec son couvercle) à la machine lave bassins. Vidange, lavage et
décontamination se font dans cette machine.
Retirer les gants.
Se laver les mains.
Faire une toilette génito-anale. Faire une prévention d’escarres si besoin.
Réinstaller le patient confortablement.
Proposer d’aérer la chambre.
Transmissions:
Transmissions orales à l’infirmier (ère) et écrites sur le dossier de soins:
 Si douleurs abdominales, ou anales.
 Gaz, en postopératoire, ils signent la reprise du transit.
 Selles (quantité, aspect, couleur, odeur).
 Urines (quantité, couleur, Odeur).
Important:
 Ne jamais vider le bassin dans le wc. Le porter dans le lave bassins.
 Ne jamais poser le bassin sur la literie, par terre…
 Avant de vider les urines, vérifier qu’il n y a pas de mesure de diurèse en cours.
12-
Préparation au sommeil du patient:
Objectifs:
Préparer le patient à un sommeil réparateur.
Indications:
Pour toutes personnes, malades ou non malades, quel que soit l’âge.
Actions:
a) connaître les habitudes:
 S’informer si le patient s’endort avec des médicaments, une tisane, des friandises,
etc...
 Demander l’heure habituelle du coucher et le temps du sommeil.
 Voir si le patient veut regarder la télévision ou lire avant de dormir.
 Connaître l’installation de la chambre : fenêtres/ volets fermes ou non, table à
proximité avec verre d’eau, livre ou autre (objets sécurisants : réveil, mouchoirs,
peluche pour enfants etc.) ...
 Installation des barrières (1 ou 2 ou pas du tout).si besoin mettre la veilleuse.
 Connaître la position dans le lit : nombre d’oreillers, lit surélevé par la tête ou les pieds
(ou les deux) nombre de couvertures, etc…
b)
















c)
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
installation du patient du fauteuil au lit:
Se laver les mains.
Ouvrir le lit.
Accompagner le patient aux toilettes.
Lui proposer de se laver les mains et de se laver les dents.
Si prothèses dentaires, inviter le patient à les retirer et à les mettre dans un gobelet
d’eau (en fonction des habitudes, sinon les nettoyer, les rincer et faire rincer la bouche
avant de les remettre).
Aider à dévêtir le patient et à vêtir l’habit de nuit.
Mettre une protection pour la nuit (suivant le souhait du malade).
Coiffeur : retirer les élastiques, les nattes, les peignes, les barrettes, etc.
Installer le patient dans son lit, dans la position souhaite par lui-même (sauf contreindication).
Tirer bien les draps afin d’éviter les faux plis.
Installer la chambre en fonction des habitudes du patient.
Ne pas oublier de mettre la sonnette à proximité du patient.
Proposer une petite tisane ou autre, si le patient est très anxieux (ne pas hésiter à en
demander à la famille si l’établissement n’en fournit pas).
Ecouter le patient, faire exprimer ses craintes (si intervention, résultat d’examen, si
souci familial).
Le rassurer avec les paroles apaisantes.
Raconter une histoire, caresser la joue, chanter une comptine à un enfant.
installation du patient alité:
Se laver les mains.
Faire laver les mains du patient.
Proposer le brossage des dents, aider à ôter les appareils dentaires (si besoin).
Changer si nécessaire le vêtement mis toute la journée.
Coiffer le patient (retirer les barrettes, peignes, élastiques, etc…).
Changer la protection (si nécessaire).
Proposer le bassin.
Se laver les mains.
Faire une toilette génitaux-anale (avec prévention d’escarres ou pose d’un change au
besoin).
Installer le patient sur le dos, bien tirer les draps ainsi que son habit de nuit.
Eviter les positions vicieuses.
Installer la chambre en fonction des habitudes du patient.
Ne pas oublier de mettre la sonnette à proximité du patient.
Proposer une tisane, la télévision ou de la lecture si le patient ne peut pas se
s’endormir.
Ecouter et rassurer le patient.
d) règles de la vie:
 Respecter le sommeil d’autrui.
 Veiller à toute absence de bruit: adopter des chaussures silencieuses, ne pas parler a
voix haute dans le service à une collègue, faire régner le silence dans le service (faire
baisser les télévisions ou radios voisines, faire taire ou baisser les voix voisins de
chambre un peut bruyants, répondre très vite au téléphone, etc…).
 Eteindre la lumière dans les chambres et dans les couloirs du service (laisser les
veilleuses).
 Maintenir une demi-obscurité lors d’un soin dans une chambre.
 Ne pas réprimander un patient s’il sonne trop, lui parler et l’écouter car il a besoin
certainement d’une aide psychologique.
 Inciter le patient qu’il n’ose pas déranger, à sonner en cas de besoin ou de difficulté.
 Répondre assez rapidement aux appels : envie d’aller aux toilettes, besoin de boire,
etc…
 Le matin, respecter le sommeil du patient (certaines personnes récupèrent très bien le
matin d’une nuit insomniaque).
 Ne réveiller le patient qu’en cas de nécessite absolue.
Transmissions:
Transmission orale à l’infirmier ‘écrites sur le dossier de soins:
 Demande de médicament du malade (si antalgique, si somnifère).
 Décrire la nuit (insomnie, douleur, angoisse, heure approximative
d’endormissement, cauchemars, etc…).
13-
Préparation de la chambre de l’opéré:
Objectifs:
Préparer la chambre du patient pendant le temps de son intervention pour assurer à son retour:
 Son confort.
 Son bien-être.
 Sa sécurité.
Indications:
Patients parti au bloc.
Préparations:
 La chambre:
 Aérer.
 Faire le ménage.
 Oter la carafe d’eau et le verre.
 Ranger dans le placard gâteaux secs ou bonbons.
 Prévoir une température de 20à 22° dans la chambre pour le retour du patient.
 Eventuellement, baisser les stores pour favoriser le repos de l’opère.
 L’accès au lit doit être dégagé.
 Literie:
 Refaire le lit avec une literie propre.
 Prévoir un matelas anti-escarres si besoin.
 Oter les oreillers et traversin.
 Positionner une alèse jetable à la tête du lit au cas où le patient vomirait.
 Prévoir 2à3 couvertures sur le lit (le patient sera en hypothermie lors de son
retour après l’intervention).
 Prévoir les barrières.
 Matériel de soin:
 Pied à sérum (avec paniers si besoin).
 Bassin et urinal désinfectés.
 Crochet pour fixation pour collecteur d’urines.
 Arceaux de lit.
 1 plateau avec des compresses non stériles et bâtonnets pour effectuer
régulièrement des soins de bouche.
 1 brumisateur (ou atomiseur) d’eau pour humidifier le visage ou la bouche du
patient.
 1 haricot, en cas de vomissements.
 Préservation du matériel à oxygène.
 Suivant le type de l’intervention :
 Matériel à aspiration bronchique ou digestive.
 Bocal à urines étiqueté au nom et prénom du patient.
 Matériel orthopédique suivant la prescription du chirurgien.
 Préparer une feuille de surveillance de l’opéré.
 Matériel de surveillance:
 Un tensiomètre (appareil à mesure de la tension artérielle).
 Un thermomètre.
 Prévoir le matériel à usage unique.
Transmission:
Transmission orale à l’infirmier ‘écrites sur le dossier de soins.
14-
Installation correcte dans le lit et dans le fauteuil:
Généralités:
Il s’agit d’installer le malade dans une position confortable avec sa maladie, tout en prenant
en considération de la durée de contacte, le degré de mobilité et la fragilité du malade.
Objectifs:
 Assurer le confort du malade.
 Prévenir l’apparition des escarres.
 Facilité la respiration et prévenir l’infection pulmonaire.
 Eviter la stase veineuse et facilité le retour veineux.
 Rechercher une position analogique pour les fonctions vitale (respiration, circulation,
digestion et même antalgique….).
Indications:
 Suivant la pathologie du patient.



Personnes âgées.
Cardiaques et insuffisants respiratoires.
Personnes à mobilité réduite (paralysie, plâtre…).
1) Installation au lit:
A- Décubitus dorsal:
Indications:
Paralysie, opération chirurgicale générale, après prélèvement de LCR, position thérapeutique
des vertèbres en soins post opératoires.
Contre indication:
Insuffisance cardiaque, circulatoire, abolition du reflexe de déglutition (risque de chute de la
longue).
Procédé:





Allonger le patient sur le dos, placer la tête sur un coussin.
Mettre un oreiller sous les genoux, talons dans le vide.
Installer les barrières du lit afin d’éviter les chutes (malade inconscient).
Installer un cerceau. Le poids des couvertures peut provoquer des escarres.
Mettre une boite rectangulaire pour maintenir le pied à l’angle droit pour éviter
l’équinisme.
 Respecter l’alignement du corps.
B- Décubitus latéral gauche ou droite:
Indications:
Prévention des escarres, comac…
Inconvénient:
Escarre trochantérienne.
Procédé :
• Oreiller plat sous la courbure cervicale pour garder l’alignement du corps.
• Oreiller pour maintenir l’avant bras et la main au même niveau que le coude.
• La jambe du dessus est fléchie. Un oreiller en dessous du genou maintient la hanche sur le
même plan.
C- Décubitus ventrale:
Indications:
Prévention des escarres, opérées du rectum, de la colonne vertébrale, brulés de la région
fessière ou dorsale, soulage la colonne vertébrale.
Contre indication:
Insuffisance respiratoire, cardiaque, personne âgée.
Procédé:
 Allonger le malade sur le ventre, tête sur le coté.
 Mettre un coussin sous le quel les pieds reposent verticalement.
D- Position assise et demi-assise:
Indication:
Facilite les mouvements respiratoires (insuffisance respiratoire, cardiaque, cœur-pulmonaire,
porteur de drain pleural…).
Contre indication:
Fractures du rachis, malade inconscient.
Procédé:
Mettre un oreiller dans le dos du patient pour maintenir la nuque et la tête.
2) Installation au fauteuil:
 Mettre un oreiller dans le dos du patient.
 Le couvrir avec une robe de chambre ou une couverture.
 Lui mettre ses chaussons.
Transmissions:
Transmissions orales à l’infirmier (e) et écrites sur le dossier de soins:
 Anomalies observées.
 Installation au lit ou au fauteuil.
Important:
 Rester à l’écoute du patient.
 Remettre tout en ordre dans la chambre en fonction de la personne (sonnette, carafe,
téléphone…).
15-
L’escarre:
1- Définition:
Une escarre est une nécrose tissulaire consécutive à une ischémie par compression
artériolaire prolongé entre deux plans durs et qui évolue par étape.
2- Les différents stades de destruction:
Stade 0
Stade 1
Stade 2
Stade 3
Stade 4
Les stades de destruction de l'escarre
absence de rougeur
érythème réversible
érythème persistant, phlyctène, désépidermisation
nécrose: plaque noire sèche puis suintante
ulcération: décollement de la plaque noire, nécrose ouverte,
visualisation de l'os
Erythème = rougeur
Phlyctène = cloque
Nécrose = mortification (noire)
Suintante = humide
Désépidermisation = destruction de l’épiderme
Épidémisation=reconstruction de l’épiderme
3- Processus physiopathologique:
L’escarre est du à une ischémie provoqué par la compression de la microcirculation
qui est formée par des artérioles et veinules. Cette ischémie entraîne une nécrose des
tissus.
4- Risques et complications:
 Infection.
 Aggravation de l'escarre.
5- Prévention des escarres:
Objectifs:
 Activer la vascularisation au niveau des points d’appuis.
 Eviter la nécrose d’une peau saine.
Indications:
 Alitement prolongé.
 Personnes âgées.
 Sujets inconscients, confus, désorienté.
 Sujets à mobilité réduite ou en immobilisation totale
Paralysie.
 Altération de l’état général : dénutrition, déshydratation.
Actions:
a) Évaluation des facteurs de risques:
 Utilisation d’un support d’aide à la prévention d’escarre.
 Utilisation des protections de coude de talon, des coussins fluidisés, des coussins à
eau. Des arceaux.
 Etat de propreté corporelle, de la literie et vestimentaire.
b) Massage trophique:
Le massage trophique ne se fait que sur une peau propre et saine :
 Se laver les mains.
 Faire un soin de propreté sur la zone à masser.
 Etaler le produit anti-escarre.
 Effleurer jusqu’à ce que la pommade pénètre.
 Faire ainsi sur toutes les zones à risque.
c) Changement de position:
 Effectuer toutes les 3 heures.
 Etablir une feuille de surveillance comprenant: (Heure, Position. Soins
(type), Observations).
d)



Surveillance stricte de l’alimentation:
Hydrater le patient.
Favoriser une alimentation en quantité et en qualité (calories et protides).
Noter sur la feuille de surveillance.
Transmissions:
Transmission orale à l’infirmier et écrites sur le dossier de soins:
 Soin et heure.
 Etat cutané.
 Erythème (tache rouge).
 Phlyctène (ampoule séreuse, hématique ou noire).
 Nécrose (mort cellulaire définitive).
 Macération (atteinte des tissus superficiels et profonds).
 Escarres multiples.
 Produits utilisé.
 Heure d’exécution du prochain massage.
 Collaboration du patient, existence de douleurs.
 Hydratation et alimentation du patient.
Importants:
 Ne pas oublier les accessoires de massage dans le lit.
 Laisser un tube de pommade pour la prévention en chambre ou déposer la
pommade sur des compresses (attention aux infections croisées si le tube passe
de chambre en chambre).
 Veiller à ce que le lit ne présente aucun pli lors du coucher du patient. Bien tirer
les draps.
 Respecter les horaires, la feuille de surveillance et faire de bonnes
transmissions.
II. Prise des constantes physiologiques:
1- Feuille de température:
Présentation:
Il existe plusieurs feuilles de températures mais la base reste toujours la même.
Action:
 S’assurer que la feuille de température est lisible.
 Respecter les couleurs pour vue d’ensemble.
 Ne pas noter que l’essentiel pour faciliter la lecture diagnostique.
 Noter les données administratives du patient (nom, prénom, n° de chambre ...).
2- La température:
Définition:
La température est le degré de chaleur du corps humain. Elle est variable d’un organe à l’autre
à l’intérieur de l’organisme.
Les variations de la température:
La température est régulée par l’hypothalamus grâce à la thermorégulation qui comprend la
thermolyse et la thermogenèse.
a- Les variations physiologiques:
Climat
digestion
Activité
Cycle circadien
Age
sexe
Température basse
Climat froid
diète
Repos et sommeil
Nuit et matin: 4h – 8h
Personne âgée
Température haute
Climat chaud
digestion
Activité physique
Après-midi: 16h – 20h
nouveau-né
Femme: ovulation, grossesse
b- Les variations pathologiques:
 Les hypothermies:
Une hypothermie est caractérisée par une température inférieure à 35°. C’est une urgence.
Cause:
 Exposition prolongée au froid extérieure.
 Maladie infectieuse, septicémie, produit anesthésique, empoisonnement par les
drogues.
 Les hyperthermies:
Une hyperthermie est caractérisée par une température supérieure à 38°.
Cause :
 Exposition prolongée au chaud, activité musculaire excessive.
 Disfonctionnement des centres de la thermorégulation : fièvre.
La prise de température:
a) Règles générales:
 La température doit être prise à heures régulières, deux fois par jour.
 La personne doit être au repos depuis 20 min avant la prise de température.
b) Les méthodes:
 Température au passage des gros vaisseaux:
 Se prend aux plis de flexion : creux axillaire (aisselle), creux poplité (genoux),
creux de l’aine (cuisse).
 Tamponner le pli de flexion pour enlever la sueur puis placer le thermomètre et
fermer le pli.
 Laisser 10 minutes.
 Ajouter 7/10ème de degré à la température relevée.
 Température buccale:
 Thermomètre réservé à cet usage à placer sous la langue.
 Laisser 5 minutes.
 Ajouter 2/10ème de degré à la température relevée.
 Les thermomètres à mercure:
Le mercure (métal lourd) qui est une source de pollution pour l’environnement et
expose les patients à des risques d’intoxications. Depuis le premier mars 1999, les
thermomètres à mercure sont interdits à la vente et ne sont donc plus présents dans les
établissements français.
Le principe reste identique avec les thermomètres qui gardent la même forme (le
mercure est remplacé par un mélange étain/gallium/indium).
 Température tympanique:
 Thermomètre électronique à infrarouges.
 Le conduit auditif doit être propre, pas de cérumen ou d'écoulement.
 Mettre une protection couvre-sonde à usage unique sur l'extrémité de la sonde
à infrarouges.
 Placer l'extrémité de la sonde dans le conduit auditif en dirigeant la sonde vers
le bas du canal.
 S'assurer de l'étanchéité (pas de passage d'air) entre la sonde et le conduit
auditif.
 Appuyer sur le bouton afin de déclencher la mesure.
 Retirer la sonde lors du signal sonore.
 Jeter et changer la protection couvre-sonde à chaque utilisation.
 Température vaginale:
 Se fait chez une femme ayant des difficultés à se tourner ou après une
intervention rectale.
 Laisser en place 3 min.
 Les thermomètres électroniques:
Très utilisés en ce moment, les thermomètres électroniques infrarouges permettent de
mesurer la température d’une surface. Ils sont donc utilisables sur la peau.
Les principes de mesure infrarouge ont été développés pour donner naissance à de
nouveaux produits. Le Termoflash LX-26 est conçu pour effectuer des mesures sans
contact direct avec la peau (5 à 15cm du front).
Précautions à prendre:
 Nettoyer le thermomètre après chaque utilisation : eau froide savonneuse, alcool,
désinfectant.
 Avant l’emploi, vérifier que le thermomètre soit sec.



Evaluer le degré d’autonomie de la personne.
Se laver les mains avant et après la mesure.
Transmettre et inscrire sur la feuille de surveillance le résultat de la mesure.
Transmission:
Transcription du résultat, heure et date.
3- Mesure de la fréquence respiratoire:
Objectifs:
Surveiller le rythme, la fréquence et l’amplitude de la respiration d’un patient.
Indications:
Surveiller l’évolution d’une pathologie.
Matériel:
1 montre trotteuse.
Actions:
 Ne pas prévenir le patient pour éviter une modification inconsciente de sa fréquence
respiratoire.
 Mettre le poignet du patient sur son thorax.
 Compter les inspirations (soulèvement du thorax) pendant une minute entière.
Transmissions.
Transmission orale à l’infirmier (ere) et écrites sur le dossier de soins:
 Noter le résultat sur la feuille de température (en noire ou en bleu).
Important:
La norme est de 16 à 20mouvements complets par minute.
4- Les pulsations:
Définition:
Une pulsation correspond à une contraction ventriculaire. La prise des pulsations ou pouls,
permet de percevoir les battements de l'artère qu'on palpe et donc de mesurer le rythme, la
fréquence, l'amplitude et le caractère des battements cardiaques.
Matériel:
 Une montre avec trotteuse ou un chronomètre.
 Un oxymétrie de pouls.
Réalisation du soin:
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
 Le patient doit se reposer au moins 10 minutes avant la prise du pouls.
 Choix du pouls artériel :
 Pouls radial: se situe sur l'artère radiale : face interne du poignet, entre le
tendon fléchisseur radial du carpe et le radius.
 Pouls carotidien: se situe au niveau du cou en dessous de la trachée sous
l'angle maxillaire.
 Pouls humérale: se situe au niveau du tendon du biceps un peu au-dessus du
pli du coude.
 Pouls fémoral: se situe dans le sillon inguinal (pli de l'aine) entre l'os du pubis
et l'os iliaque.
 Pouls pédieux: se situe sur la face dorsale du pied dans le prolongement du
tibia.
 Pouls poplité: se situe dans le creux poplité : face postérieure du genou.
 Pouls tibial postérieur: se situe en arrière de la malléole interne au niveau de
la cheville.
 Pouls temporal: se situe à l'arcade sourcilière près de l'œil.
 Pouls abdominal: se situe juste au-dessus de l'ombilic.
 Presser contre l'artère la pulpe des trois doigts: index, majeur, annulaire. On n'utilise
jamais le pouce pour mesurer les pulsations puisque son artère très pulsatile peut
fausser les résultats.
 La mesure s'effectue durant 1 minute.
 Evaluer la fréquence, le rythme et l'amplitude du pouls.
Surveillances et évaluations:
a) La fréquence:
Pulsations: normes
Age
Pulsation par
minute
Adulte
60 - 80
Bradycardie:
< 60
Tachycardie:
> 100
60 - 70
Personne âgée
Enfant
90 - 110
Nourrisson
100 - 130
Nouveau-né
130 - 140
b)



Le rythme
Arythmie: pouls irrégulier.
Brady arythmie: bradycardie et arythmie.
Tachyarythmie: tachycardie et arythmie.
c) L’amplitude:
 Bien frappé.
 Filant.
Transmissions:
Transmission orale à l’infirmier (ere) et écrites sur le dossier de soins.
5- Pression artérielle:
Définition
La pression artérielle ou tension artérielle est la force exercée par le sang sur les parois
artérielles et qui tend ces parois.
La pression artérielle est une variable entre deux extrêmes:
 La pression artérielle systolique (PAS): pression dans les artères au moment de la
contraction cardiaque, on l'appelle encore en langage courant " maxima ".
 La pression artérielle diastolique (PAD): pression dans les artères pendant le
relâchement du ventricule, on l'appelle encore en langage courant " minima ".
Indications:
 Surveillance de l'hémodynamique.
 Surveillance d'un traitement : efficacité, effets secondaires.
Matériels:
a) Mesure auscultatoire:
 Stéthoscope.
 Tensiomètre ou Sphygmomanomètre: à Manomètre anéroïde à cadran gradué en
millimètre de mercure (mm Hg) qui mesure la pression dans le brassard
 Poire de gonflage munie d'une valve permettant à l'air du brassard de s'évacuer.
 Brassard circulaire inextensible muni d'une poche de caoutchouc gonflable: la
dimension doit être adaptée à la circonférence du bras pour assurer une
compression efficace de l'artère:
 Si la poche gonflable est trop étroite, la pression artérielle sera
surestimée.
 Si la poche gonflable est trop large et trop longue, la pression artérielle
sera sous-estimée.
 La poche doit recouvrir les 2/3 de la longueur du bras et les 2/3 de sa
circonférence. Ce qui fait qu'un brassard destiné à l'adulte doit avoir
une poche gonflable de 13 à 15 cm de large sur 30 à 35 cm de long.
Circonférence du bras
Taille du brassard
> 20 cm
largeur entre 8 et 11 cm
longueur entre 13 et 20 cm
< 33 cm
largeur entre 11 et 13 cm
longueur entre 20 et 28 cm
> 33 cm
largeur entre 16 et 20 cm
longueur entre 32 et 42 cm
b) Mesure automatique ou oscillométrique :
Appareil électronique à affichage digital: Dynamap.
Réalisation du soin:
 Prévenir le patient.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique: hygiène des mains.
 S'assurer que le patient est détendu, confortablement installé, au calme depuis
plusieurs minutes.
 Effectuer la mesure à distance de tout événement favorisant une augmentation des
chiffres tensionnels: l’émotion, l’exposition au froid, les efforts physiques, le repas, la




consommation de tabac dans la demi-heure précédente, la douleur, la réplétion
vésicale.
Le bras doit être libre de tout vêtement éventuellement constricteur, c’est-à-dire nu.
Repérer la zone de battement maximal de l’artère humérale au pli du coude.
Installer le brassard en s’assurant que le centre de la poche gonflable soit positionné en
regard du trajet de l’artère humérale et que le bord inférieur du brassard reste 2 à 3 cm
au-dessus du pli du coude.
Placer le stéthoscope sur le battement huméral au pli du coude.
 Gonfler le brassard pour une première estimation de la PAS jusqu’à la disparition du
pouls radial.
 Gonfler de nouveau le brassard environ 30 mm Hg au-dessus du point de disparition
du pouls.
 Dégonfler doucement le brassard, avec lecture simultanée de la pression artérielle sur
le manomètre. Un dégonflage trop rapide sous-estime la PAS et surestime la PAD.
Identification des pressions par la méthode auscultatoire: méthode de Korotkoff:
 Phase 1 : perception pour la première fois au moins 2 bruit consécutifs : valeur de
la pression artérielle systolique.
 Phase 2 : bruits doux et prolongés.
 Phase 3 : bruits renforcés et brefs.
 Phase 4 : bruits assourdis et doux.
 Phase 5 : disparition des bruits systoliques : valeur de la pression artérielle diastolique.
Identification des pressions par la méthode palpatoire: méthode de Riva-Rocci:
 Première perception au doigt d'un pouls huméral ou radial : valeur de la pression
artérielle systolique.
 Cette mesure ne renseigne pas sur la valeur de la pression artérielle diastolique mais
que sur la pression artérielle systolique.
 Cette mesure n'est pas fiable pour une pression artérielle systolique inférieure à 70 mm
Hg.
Surveillances et évaluations:
Pression artérielle : Norme OMS chez l'adulte > 18 ans
Classification
Pression artérielle optimale
Pression artérielle normale
Pression artérielle normale
Pression systolique (mm Hg)
< 120
< 130
130 - 139
Pression diastolique (mm Hg)
< 80
< 85
85 - 89
haute
Degré 1 HTA légère
Degré 2 HTA modérée
Degré 3 HTA sévère
140 - 159
160 - 179
180
Transmission:
Sur la feuille de température résultat de la tension artérielle, heure et date.
6- La glycémie capillaire Dextrostix:
90 - 99
100 - 109
110
Définition:
La glycémie capillaire ou hémoglucotest (HGT) ou dixtrostix, est une technique de lecture
instantanée de la glycémie vasculaire capillaire.
Indications:
 Dépister un trouble biologique.
 Surveiller un traitement.
 Surveillance d'un patient diabétique.
Matériel:
 Sur un Plateau désinfecté.
 Lecteur instantané de glycémie.
 Bandelette compatible avec le lecteur.
 Auto piqueur à usage unique.
 Compresses.
 Antiseptique ou alcool modifié à 70°.
 Gants non stériles à usage unique.
 Savon doux.
 Réniforme (haricot).
 Container à déchets contaminés piquants.
 Nécessaire à l'hygiène des mains.
Réalisation du soin:
 Prévenir le patient.
 Installer le matériel après vérification des dates de péremptions et de l'intégrité des
emballages.
 Installation sur une surface propre et désinfectée au préalable.
 Installer le réniforme et le container à déchets contaminés piquants loin du
matériel propre.
 Respecter le triangle d'hygiène, de sécurité et d'ergonomie : Propre (matériel) –
Patient – Sale (poubelles).
 Vérifier le bon fonctionnement du lecteur.
 Vérifier la compatibilité du lecteur et des bandelettes :
 Bandelette qui s'utilise avec le lecteur.
 Code de calibration: le code inscrit sur la boîte des bandelettes doit être
identique au code inscrit sur la puce du lecteur instantané.
 Si le calibrage n'est pas identique : jeter la puce contenue dans le lecteur et
insérer la puce fournie avec les bandelettes.
 Sortir une bandelette et refermer aussitôt le flacon.
 Repérer la zone de prélèvement :
 Doigt ou lobe de l'oreille en fonction de l'état cutané.












 Dernière phalange des doigts. (Ne pas piquer le pouce et l'index pour préserver
la "pince).
 Piquer sur le côté du doigt, on ne pique pas la pulpe pour préserver la
sensibilité.
Demander au patient de se laver les mains et de bien sécher sinon, nettoyer la zone de
prélèvement avec un peu de savon et de l'eau et bien sécher avec une compresse pour
éviter une hémodilution qui pourrait fausser les résultats.
Insérer la bandelette dans le lecteur.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions.
Mettre les gants non stériles.
Comprimer en dessous de la zone à ponctionner pour y faire affluer le sang.
Ne jamais mettre d'alcool ou d'antiseptique car risque de fausser les résultats.
Ponctionner avec l'auto piqueur puis le Jeter dans le container à déchets contaminés.
Déposer une goutte de sang dans la cellule de la bandelette.
Essuyer la zone prélevée avec une compresse imbibée d'antiseptique ou d'alcool
modifié à 70°.
Attendre quelques secondes et lire le résultat sur l'écran.
Eliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé.
Effectuer un lavage simple des mains ou un traitement hygiénique par frictions avec
une solution hydro-alcoolique.
Surveillances et évaluations:
 Résultat de la glycémie capillaire: norme: 0,8 -1,2 g/L soit 3,3- 5,5 mmol/L.
 Comparer le résultat aux résultats précédents.
 Surveiller l'état cutané.
Transmission:
Transcription du résultat de la glycémie capillaire, heure et date.
7- Labstix ou l'examen des urines par bandelette urinaire
réactive:
Définition:
Labstix est une méthode d'analyse biologique instantanée des urines qui sont mises en contact
avec des bandelettes réactives spécifiques.
Objectifs:
Dépistage et/ou surveillance biologique des urines :
Indications:
 Surveillance ou suspicion d'un trouble biologique.
 Suspicion d'une infection urinaire.
 Au cours d’une grossesse
 Bilan d’entrée en service hospitalier
 Surveillance d’un diabète.
Matériel:
 Sur un Plateau désinfecté.
 Bandelette urinaire réactive.
 Réglette d'échelles colorimétriques d'analyse comparative des bandelettes.
 Trotteuse ;
 Récipient de recueil des urines sec et propre.
 Une compresse.
 Gants à usage unique.
 Réniforme (haricot).
Réalisation du soin:
 Vérifier la date de péremption des bandelettes réactives.
 Procéder à un recueil des urines du patient.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions.
 Mettre les gants non stériles pour se protéger.
 Déposer quelques gouttes d'urines sur chaque réactif de la bandelette.
 Maintenir la bandelette horizontalement pour éviter le mélange des réactifs. Attendre 1
minute.
 Comparer les résultats obtenus à la réglette comparative.
 Jeter la bandelette et les gants.
 Effectuer un lavage simple des mains ou un traitement hygiénique des mains par
frictions.
Surveillances et évaluations
 PH: acidité ou alcalinité.
 Glucose: dépistage et contrôle du diabète sucré.
 Cétone: anomalies du métabolisme, acidose Témoins d'une hyperglycémie.
 Protéine: symptôme d’une maladie des reins et des voies urinaires. Evaluation de la
fonction rénale.
 Sang: traumatisme urinaire, infections des reins et des voies urinaires, urolithiase,
soupçon de tumeur des reins ou de la vessie.
Transmission:
Heure d'analyse, aspect des urines, résultats obtenus.
Important:
Les bandelettes sont conditionnées dans un flacon à l’abri de la lumière. Il faut les maintenir
au sec, à l’abri de la chaleur.
Les bandelettes sont constituées de plusieurs zones réactives différentes. Chaque zone
correspond à un élément recherché (sang glucose corps cétonique…) elle réagit en changeant
de couleur.
8- Les mensurations:
Définition:
La mensuration est un soin consistant à mesurer les différentes parties du corps. Selon le cas,
il s’agit de mesurer la taille, le périmètre crânien, le périmètre thoracique.
But:



L’évolution d’une pathologie.
Controller l’apparition ou la disparition d’œdèmes.
Controller la croissance du corps.
Technique:
 Utiliser une toise.
 Peser le patient sans chaussures.
 Le placer pieds joints dos à un mur. En se tenant droit, menton légèrement relevé (le
regard à l’horizontale).
 La partie mobile de la toise est ramenée au contact de la tête en excluant la chevelure.
Les nouveaux nés, nourrissons et enfants en bas âge (< 2 ans): ils sont mesurés à l’aide
d’une toise pédiatrique en position couchée. Le principe est le même que chez l’adulte,
c’est la distance entre le sommet de la tête et le talon en extension.
La mesure des périmètres :
 Le périmètre crânien:
Permet de surveiller la croissance du cerveau Chez les nourrissons. Il est mesuré
durant les trois premières années de la vie.
Technique:
 L’emploi de mètres rubans souples gradués en centimètres.
 Placer le ruban juste au dessus des sourcils, en passant au dessus des oreilles et par la
bosse occipitale.
 Faire le tour de la partie concernée et de relever la mesure.
 Éliminer l’épaisseur des cheveux.
 Garder des repères identiques pour les mesures suivantes.
 Le périmètre thoracique:
Se mesure difficilement car il faut parvenir à relever la valeur intermédiaire entre une
inspiration et une expiration:
 Passer par les mamelons, ou l’appendice xiphoïde (d’où l’importance de
préciser les repères pour les mesures ultérieures).
 Demander à l’enfant de retenir sa respiration.
 Tenter d’établir une moyenne entre le périmètre relevé à l’inspiration et celui
mesuré à l’expiration.
Transmission:
Sur le dossier de soins et/ou carnet de soins noter les mesures et la date coopération du
patient.
9- Pesée:
Objectifs:
 Connaître le poids du patient.
 Maintenir la sécurité du patient (amaigrissement ou prise de poids).
Indications:
 Controller la croissance du corps.
 Contrôler les effets d’un traitement, d’un régime.
 Surveiller l’évolution d’une pathologie (œdèmes. anorexie).
Matériel:
Pèse-personne ou “chaise balance“ pour les sujets ne pouvant pas rester debout.
Action:
 Prévenir le patient le matin a jeun.
 Allumer la présence.
 Se laver les mains.





Aider le patient à se dévêtir. Lui laisser le minimum pour préserver sa pudeur.
Mettre la balance au bout du lit (point de repaire). Mettre à “0“.
Aider le patient a monté dessus.
Veiller à ce que le patient ne prenne pas appui sur le rebord du lit.
Lire le poids.
L’Indice de Masse Corporelle (IMC) :
Qui s’exprime en kg/m². Selon le résultat du calcul en fonction de la taille du sujet, l’indice
détermine la catégorie de poids à laquelle le patient correspond.
La formule de l’IMC: Poids (kg) / Taille² (m).
Etat nutritionnel en fonction de l’IMC édité par l’OMS:
Indice de Masse Corporelle
<10,0
10,0 à 12,9
13,0 à 15,9
16,0 à 16,9
17,0 à 18,4
18,5 à 24,9
25,0 à 29,9
30,0 à 34,9
35,0 à 39,9
>40,0
Etat nutritionnel
Dénutrition grade V
Dénutrition grade IV
Dénutrition grade III
Dénutrition grade II
Dénutrition grade I
Normal
Surpoids
Obésité grade I
Obésité grade II
Obésité grade III
Transmission:
 Noter le poids sur la feuille de température.
 Signaler si amaigrissement ou prise de poids.
Important:
Le patient est toujours pesé avec la même balance, au même endroit, a la même heure, avec
les mêmes vêtements.
10-
La surveillance de la diurèse:
Définition:
La diurèse est le volume d’urine émis en 24 heures.
Indications:
 Surveillance quantitative et qualitative de l’élimination urinaire.
 Bilan des entrées et sorties liquidiennes.
 Faire des analyses urinaires (protéinurie des 24h).
Matériel:
 Bocal gradué muni d’un couvercle.
 Gants non stériles à usage unique.
 Nécessaire à l'hygiène des mains.
Réalisation du soin:
 Informer le patient sur le recueil et la surveillance de ses urines.
 Mettre les gants pour se protéger.
 Recueillir les urines dans un bocal gradué nominatif.
 Noter l’heure de début du recueil.
 Au bout de 24 heures, noter la quantité d’urines recueillies et en apprécier la qualité.
Si le patient est porteur d’une sonde urinaire:
 Mettre une protection sur le sol, poser dessus le bocal à urine.
 Mettre les gants pour se protéger.
 Ouvrir le bouchon du collecteur à urine.
 Verser les urines dans le bocal.
 Fermer et essuyer l’embout de la poche de recueil avec une compresse imbibée
d’antiseptique.
 Jeter la protection, les compresses et les gants.
 Effectuer un lavage simple des mains ou une friction avec une solution hydroalcoolique.
 Au bout de 24 heures, noter la quantité d’urines recueillies et apprécier la qualité.
Surveillances et évaluations:
 Quantité: Normal: 1,5 – 2 litres.
 Oligurie : diurèse < 500 ml.
 Anurie : absence totale ou quasi-totale d’urine.
 Polyurie : diurèse > 3 litres.
 Aspect:
 Clair: normal.
 Dépôt: infection, caillot de sang.
Transmission:
Transmission orale à l’infirmière et écrite sur le dossier de soins:
 Si douleur à la miction.
 Aspect des urines couleur quantité
III. Pratique de Soins infirmiers:
1- Préparation du chariot de soins:
Objectif:
Permettre à l’aide soignant de prépare le matériel nécessaire à la réalisation des soins.
Présentation:
Il existe plusieurs modèle de chariot de soins tous on un étage supérieure et un étage
inférieure. On pourra trouver sur certain chariot, un étage intermédiaire.
Organisation du chariot:
Le chariot est prépare en salle de soins.
Désinfecter le chariot avant et après la réalisation des soins.
 L’étage supérieur:
 Matériel stérile et propre.
 Linge (alèses, champs).
 Désinfectant.
 L’étage inférieur:
 Haricot.
 Container d’aiguilles souillées.
 Bac de décontamination pour les instruments (en cas de pansement).
Important: A la fin des soins :
 Ne pas laisser de matériel sur le chariot.
 Lavage et décontamination de tout le matériel du chariot.
 Désinfection entière du chariot, le chariot doit être rapidement utilisable
2- Le matériel de soins:
3- Préparation du matériel à oxygène:
Objectif:
Apporter de l’oxygène dans le sang artériel pour rétablir le taux.
Indications:
 Insuffisance respiratoire.
 Insuffisance cardiaque.
 Malaise.
Matériel: (veiller a ce qu’il y ait dans la chambre une prise d’oxygène).
Sur le chariot décontamine:
 1 Manomètre a oxygène.
 1 Barboteur.
 Eau déminéralisée.
 1 Tubulure de raccord du barboteur a la sonde (ou masque ou lunettes).
 1 Haricot.
 Des compresses.
 Du sparadrap hypoallergénique.
 1 Masque ou 1 sonde nasale ou 1 paire de lunettes nasales.
 Savon liquide et essuie-mains.
Actions:
 Prévenir le patient.
 Allumer la présence.
 Se laver les mains.
 Assurer le montage du manomètre.
 Remplir le barboteur au deux tiers d’eau déminéralisée.
 Brancher la tubulure.
 Laisser l’autre bout sur la taie d’oreiller.
 Se laver les mains.
Surveillance:
 Ne pas utiliser de graisses (explosives au contactes de l’oxygène).
 Dépister les signes du surdosage:
 Céphalées.
 Etat euphorique.
 Facies rouge, couperose.
 Surveiller les ailes du nez et l’endroit ou passe la sonde a oxygène (risque d’escarres).
 Surveiller le débit.
Transmissions:
Transmission orale à l’infirmière et écrite sur le dossier de soins:
 En cas de modification du débit.
 Signes d’efficacité sur le patient (facies colore, retour du rythme respiratoire a la
normale, arrêt du battement des ailes du nez, disparition de l’angoisse).
 Signes de surdosage.
4- Soin de bouche:
Objectifs:
 Assurer l’hygiène de la cavité buccale.
 Maintenir la physiologie buccale.
 Aider au confort du patient à son bien être.
Indication:
 Patients à risques d’infections (comateux, personne âgées, intubes, trachéotomisés,
porteurs de sonde gastrique).
 Post opératoire.
Contre indication:
Chirurgie maxillo-faciale (soins stérile).
Attention ! L’utilisation de produit médicamenteux est de la compétence infirmière.
Matériels:
Sur le chariot:
 1 plateau.
 Compresses.
 Plusieurs abaisse-langue ou coton tige ou sets pour soins de bouche.
 1 verre à dent.
 2 haricots.
 1 serviette de toilette.
 Glycérine ou produit gras pour les lèvres.
 Des gans à usage unique.
 Savon liquide et essuie-main à usage unique.
Actions:







Effectuer le soin loin des heures de repas.
Convenir d’un horaire avec le patient.
Allumer la présence.
Se laver les mains.
Installer le patient assise ou ne décubitus latéral.
Confection les bâtonnée environ 18 à 20.
Si le patient porte une prothèse dentaire, l’enlever avant le soin la nettoyer) et la
remettre après les soins.
 Placer la protection.
 Mettre les gants .ne jamais utilisé les doigts pour faire le soin.
 Nettoyer de la façon suivante :
 Bâtonnet pour un passage.
 Commencer toujours au fond de la bouche vers l’avant.
 Écarter la joue avec une autre abaisse langue sans compresse.
 Face extérieur des gencives (haut droit, bas droit haut, gauche bas gauche).
 Face intérieur des joues (joue droite, joue gauche).
 Palais (côte droit, côte gauche).
 Face interne des gencives (haut droit, bas droit haut, gauche bas gauche).
 Sous la langue (côte droit, côte gauche).
 Sur la langue (côte droit, côte gauche).
 Faire rincer la bouche du patient (si conscient) en lui plaçant un haricot sous la
bouche pour lui permettre de recracher.
 Nettoyer les lèvres avec une compresse imprégnée d’antiseptique.
 Lubrifier les lèvres avec une le produit gras.
 Si la langue est sèche la lubrifier le produit gras.
 Débarrasser le patient du haricot et de la protection.
 Réinstaller le patient remettre à proximité sonnette, carafe, verre ect...
 Oter les gants, et les mettre dans le haricot.
 Se laver les mains.
 Éteindre la présence.
 Désinfecter le matériel et nettoyer.
 Désinfecter le chariot.
Transmissions:
Transmission orale à l’infirmière (ere) et écrite sur le dossier de soins:
 Le Soin.
 Attitudes du patient.
 Etat buccal (langue « cartonnée » état des dents état de gencives, état des lèvres.
Important:
 Ne pas faire saigner, aller doucement.
 Ne pas introduire les bâtonnets profondément (nausées).
 Ne pas repasser une compressé sale ou même endroit.
 Utiliser autant de bâtonnet que le soin nécessite.
5- Soins des yeux:
Objectifs:
 Assurer l’hygiène des yeux.
 Prévention des infections.
 Maintenir la physiologie des yeux.
Indication:
 Patients à risque d’infection (comateux, personne âgées, suite opératoire.
 Fièvre.
Contre indication:
Intervention chirurgicales (cataracte…).
Matériel:
 1 plateau.
 1 haricot.
 Compresses stériles.
 Sérum philosophique.
 Savon liquide a usage unique avec essuie mains.
Actions: (ce soin est souvent réalisé lors de la toilette).
 Allumer la présence.
 Se laver les mains.
 Commencer le soin par l’œil le plus éloigné de l’aide soignant.
 Nettoyer l’œil avec une compresse stérile humectée de sérum physiologique (plus
propre au plus sale) pour la paupière supérieur.
 Utiliser une autre compresse pour la paupière inférieure.
 Ne jamais revenir en arrière.
 Changer de compresses aussi souvent que nécessaire.
 Faire l’autre œil de la même façon.
 Réinitialiser le patient avec tout le nécessaire approximative.
 Se laver les mains.
Transmissions:
Transmission orale à l’infirmière, écrite sur le dossier de soins:
 Soins.
 Conscience et attitude di patient.
 Etat de l’œil ( fermé, ouvert’ couleur, colle etc...).
6- L’injection intramusculaire (IM):
Définition:
L'injection intramusculaire (IM) est l'administration dans un muscle d'un produit
médicamenteux présenté sous forme injectable.
Indication:
Nécessité d'une absorption et donc une action rapide: la résorption est rapide à cause de la
vascularisation importante des muscles.
Matériel:
 Produit à injecter.
 Matériel pour la préparation du produit.
 Seringue stérile 1 ml à 20 ml en fonction de la quantité du produit à injecter.
 Aiguille intramusculaire (noir : 22 Gauge ; verte : 21 Gauge).
 Compresses non stériles ou boules de coton.
 Antiseptique ou alcool modifié à 70°.
 Pansement ou compresse et sparadrap.
 Gants non stériles à usage unique.
 Réniforme (haricot).
 Sac à élimination des déchets.
 Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.
 Désinfectant de surface et chiffonnette.
 Nécessaire à l'hygiène des mains.
Les aiguilles
Diamètre
Utilisation
0,30 mm Injection SC / intradermique
0,40 mm Injection SC
0,45 mm Injection SC
0,50 mm Injection SC
0,60 mm Injection SC / IV / IM - Prélèvement IV
0,70 mm Injection IM / IV - Prélèvement IV
0,80 mm Injection IM / IV - Prélèvement IV
0,90 mm Prélèvement IV
1,10 mm Prélèvement IV
1,25 mm Pompeuse –Transfert
1,60 mm Pompeuse -Transfert
Couleur
Gauge
Jaune 30 Gauges
Gris
27 Gauges
Brun
26 Gauges
Orange 25 Gauges
Bleu
23 Gauges
Noir
22 Gauges
Vert
21 Gauges
Jaune 20 Gauges
Crème 19 Gauges
Rose
18 Gauges
Blanc 16 Gauges
Réalisation du soin:
 Vérifier la prescription médicale.
 Préparer en respectant les règles de préparation, le produit à injecter.
 Prévenir le patient du soin.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
 Installer le matériel après vérification des dates de péremptions et de l'intégrité des
emballages.

 Installation sur une surface propre et désinfectée au préalable.
 Installer le réniforme et le container à déchets contaminés piquants loin du matériel
propre.
 Respecter le triangle d'hygiène, de sécurité et d'ergonomie: Propre (matériel) – Patient
– Sale (poubelles).
 Installer confortablement le patient en ne découvrant que la zone de ponction:
 Muscle grand et moyen fessier: quart supéro-externe de la fesse.
 Muscle vaste externe de la cuisse: s'étend d'une largeur de main au-dessus du
genou à une largeur de main au-dessous du grand trochanter du fémur.
 Muscle deltoïde: juste en dessous de l'épaule si la quantité du produit à
injecter ne dépasse pas les 2 ml.
 Effectuer un lavage antiseptique des mains ou effectuer un traitement hygiénique des
mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
 Mettre les gants non stériles.
 Tendre la peau.
 Désinfecter la zone de ponction en "escargot": mouvement circulaire en partant du
centre vers l'extérieur afin de tuer et d'éloigner les germes du point de ponction.
 Demander au patient d'expirer afin de détendre son muscle et diminuer la douleur lors
de la piqûre.
 Introduire l'aiguille au moment de l'expiration, d'un geste rapide, précis et ferme.
 Relâcher la peau.
 Tirer le piston pour voir si l'aiguille se trouve dans le muscle ou dans un vaisseau:
 S'il y a un reflux sanguin, c'est que l'aiguille est dans un vaisseau, dans ce cas
là, sortir un peu l'aiguille sans la retirer entièrement, pencher légèrement
l'aiguille pour changer de plan et réintroduire l'aiguille.
 Vérifier l'absence de reflux sanguin, en aspirant de nouveau.
 Si du sang en plus grande quantité apparaît dans la seringue, retirer l’aiguille,
préparer à nouveau l’injection et piquer dans un autre site.
 Injecter lentement le produit.
 Au-delà de 5 ml de produit injecté (2ml s'il s'agit du muscle deltoïde), changer de plan
d'injection : sortir un peu l'aiguille sans la retirer entièrement, pencher légèrement
l'aiguille ce qui permet de changer le plan et réintroduire l'aiguille.
 Si la quantité à injecter est supérieure à la quantité contenue dans la seringue,
désadapter la seringue de l'aiguille sans retirer l'aiguille et sans la toucher (prendre une
compresse stérile pour éviter les risques de contamination), adapter la nouvelle
seringue purgée à l'aiguille, changer de plan, vérifier l'absence de reflux et injecter.
 Retirer l'aiguille d'un geste rapide et recouvrir le point de ponction d'une compresse
imbibée d'antiseptique.
 Jeter immédiatement la seringue et l'aiguille dans le container à déchets contaminés
piquants.
 Masser le point de ponction pour diffuser le médicament dans le muscle.
 Mettre un pansement.
 Jeter les gants.
 Eliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
 Réinstaller le patient.
Risques et complications:
 Hématome.
 Infection.
 Douleur.
 Choc anaphylactique: réaction allergique.
Surveillances et évaluations:
 Surveillance du point de ponction.
 Surveillance des réactions possibles du patient après l'injection.
7- L’injection intraveineuse directe (IVD):
Définition:
L'injection intraveineuse directe (IVD) est l'administration directement dans une veine d'un
produit médicamenteux présenté sous forme injectable.
Indication
 Nécessité d'une action rapide.
 Action de contraste (en radiologie).
Matériel
 Produit à injecter.
 Matériel pour la préparation du produit.
 Seringue stérile 5 ml à 20 ml en fonction de la quantité du produit à injecter.
 Aiguille intraveineuse ou intra nuls.
 Garrot désinfecté.
 Compresses ou boules de coton.
 Antiseptique.
 Sparadrap.
 Gants à usage unique.
 Réniforme (haricot).
 Sac à élimination des déchets.
 Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.
 Désinfectant de surface et chiffonnette.
 Nécessaire à l'hygiène des mains.
Réalisation du soin












Vérifier la prescription médicale.
Préparer en respectant les règles de préparation, le produit à injecter.
Prévenir le patient du soin.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
Installer le matériel après vérification des dates de péremptions et de l'intégrité des
emballages.
Installation sur une surface propre et désinfectée au préalable.
Installer le réniforme et le container à déchets contaminés piquants loin du matériel
propre.
Respecter le triangle d'hygiène, de sécurité et d'ergonomie : Propre (matériel) – Patient
– Sale (poubelles).
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
Faire le choix de la veine à ponctionner.
Mettre la protection sous la zone de ponction.
Mettre le garrot et demander au patient de serrer le poing, ce qui rend le geste plus
facile.
Choix de la veine du membre supérieur:
 Effectuer un lavage antiseptique des mains ou effectuer un traitement hygiénique des
mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
 Mettre les gants.
 Pratiquer une antisepsie de la peau:
 Procéder en partant du bas (de la main) et en allant vers le haut (vers le cœur)
ce qui permet de désinfecter sous les poils et favoriser un afflux de sang.
 Ne jamais repasser à un même endroit.
 Utiliser une compresse par passage puis la jeter dans le sac à déchets.
 Respecter le temps de contact de l'antiseptique.
 Introduire l'aiguille sous un angle de 30°, biseau vers le haut, dans la veine, puis
abaisser légèrement l'aiguille parallèlement à la peau et pénétrer la veine sur une
distance d'au moins 1 cm.
 Vérifier le reflux sanguin en tirant légèrement le mandrin.
 Enlever le garrot, si présence d'un reflux sanguin.
 Demander au patient de desserrer le poing.
 Injecter le produit lentement.
 Retirer l'aiguille et comprimer le point de ponction d'une compresse ou couton
imbibée d'antiseptique.
 Jeter immédiatement la seringue et l'aiguille dans le container à déchets contaminés
piquants.
 Mettre un pansement.
 Jeter les gants.
 Eliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé.
 Effectuer un lavage simple des mains.
 Réinstaller le patient.
Risques et complications:
 Hématome.
 Douleur.
 Choc anaphylactique : réaction allergique.
 Extravasation
Surveillances et évaluations:
 Surveillance du point de ponction.
 Surveillance des réactions possibles du patient après l'injection.
8- L’injection sous-cutanée (s/c):
Définition:
L'injection sous-cutanée (S/C) est l'administration d'un produit médicamenteux présenté sous
forme injectable dans le tissu cellulaire sous-cutané.
Soin infirmier sur prescription médicale.
Indication:
Absorption lente : le tissu sous-cutané est moins vascularisé que le tissu musculaire.
Matériel:
 Produit à injecter.
 Matériel pour la préparation du produit.
 Seringue stérile 1 ml à 20 ml en fonction de la quantité du produit à injecter ou
seringue à insuline ou dispositif près à l'emploi.
 Compresses non stériles ou boules de coton.
 Antiseptique ou alcool modifié à 70°.
 Pansement ou compresse et sparadrap.
 Gants non stériles à usage unique.
 Réniforme (haricot).
 Sac à élimination des déchets.
 Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.
 Désinfectant de surface et chiffonnette.
 Nécessaire à l'hygiène des mains
Réalisation du soin:
 Vérifier la prescription médicale.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
 Installer le matériel après vérification des dates de péremptions et de l'intégrité des
emballages.
 Préparer en respectant les règles de préparation, le produit à injecter.
 Prévenir le patient du soin.
 Installer confortablement le patient en ne découvrant que la zone de ponction:














 Face externe du bras.
 Face externe de la cuisse.
 Zone externe de l'abdomen.
 Omoplate.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
Mettre les stériles.
Désinfecter la zone de ponction en "escargot" : mouvement circulaire en partant du
centre vers l'extérieur afin de tuer et d'éloigner les germes du point de ponction.
Faire un pli cutané entre le pouce et l'index.
Introduire l'aiguille avec un angle de 45° ou 90° selon l'épaisseur du tissu cutané, d'un
geste rapide, précis et ferme.
Ne pas relâcher la peau car le relâchement des tissus risquerait d'introduire l'aiguille
dans un muscle.
Injecter lentement le produit.
Retirer l'aiguille d'un geste rapide et recouvrir le point de ponction d'une compresse
imbibée d'antiseptique.
Jeter immédiatement la seringue et l'aiguille dans le container à déchets contaminés
piquants.
Ne pas masser le point de ponction pour ne pas faire sortir le produit injecté par
pression.
Eliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé.
Jeter les gants.
Réinstaller le patient.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
Risques et complications:
 Ecchymose.
 Douleur.
 Choc anaphylactique : réaction allergique.
 Lipodystrophies dues à des injections répétées au même endroit.
 Altération de l'état cutané.
Surveillances et évaluations:
 Surveillance du point de ponction.
 Surveillance de l'état cutané.
9- Injection intradermique:
Définition:
L’injection intradermique est l’introduction par piqure à l’aide d’une aiguille un liquide dans
le derme.
Indications:
 Vaccination au BCG.
 Tests de sensibilité aux allergènes.
 Intradermoréaction à la tuberculine (I D R).
Technique:
 Lavage des mains.
 Désinfection du lieu de l’injection.
 L’injection se fait dans la face antérieure de l’avant bras.
 Utiliser une seringue jetable à aiguille fine 30 gauge.
 Etirer la peau du patient en introduisant l’aiguille sans trancher la limite du derme.
10-
Pose d’un étui pénien:
Objectif:
Recueillir les urines chez l’homme incontinent dans une poche.
Indication:
Patient incontinents (comateux. Personne âgée…).
Matériel:
Sur chariot désinfecte:
 Matériel pour la toilette génitale.
 Etui pénien adapté à la taille de la verge.
 Poche à urine.
 Support de la poche à urine.
 Savon liquide et essuie-mains.
 1 haricot.
 Gants à usage unique.
Actions:
A la fin de la toilette génitale:






Prévenir le patient du déroulement du soin.
Se laver les mains.
Mettre les gants.
Enfiler l’étui sur la verge sans décalotter, le dérouler et le faire adhérer à la verge.
Raccorder l’étui a une poche à urine.
Finir la toilette du patient
Transmissions:
Transmissions orales à l’infirmier (ère) et écrites sur le dossier de soins.
Important:
 Changer l’étui pénien tous les jours après la toilette.
 Ne pas arracher l’étui pénien pour le retirer. Le dérouler en douceur.
 Ne jamais mettre de sparadrap pour maintenir l’étui.
 Ne jamais laisser traîner la poche à urines à terre.
11-
Vidange d’un collecteur d’urines:
Objectif:
Vider une poche à urines, reliée à une sonde vésicale, par l’intermédiaire du bouchon de
vidange qui limite les manipulations et les risques d’infections.
Matériel:
Sur chariot désinfecté:
 1 paire de gants stériles.
 Compresse stérile.
 Antiseptique type dakin ou alcool iodé ou Bétadine.
 1 bocal pour recueillir les urines.
 Savon liquide et essuie-mains a usage unique.
 Haricot.
Actions:
 Allumer la “présence“.
 Prévenir le patient.
 Se laver les mains.
 Mettre des gants à usage unique non stériles.












Installer le bocal a terre à cote de la poche à urines.
Prendre la compresse imbibée d’antiseptique.
Nettoyer le bouchon du collecteur sans y toucher.
Jeter la compresse.
Ouvrir le bouchon de vidange avec une autre compresse.
Vider le contenu de la poche sans toucher les bords
Refermer le bouchon de vidange.
Raccrocher le collecteur sur son support.
Ranger le bocal au frais tout en ayant remis son bouchon.
Retirer les gants et les mettre dans le haricot.
Etendre la “présence“.
Se laver les mains.
Transmissions:
Transmissions orales à l’infirmier (ère) et écrites sur le dossier de soins:
 Si les urines sont épaisses.
 Si le patient a des douleurs abdominales.
 S’il a une agitation injustifiée.
 Qualité et aspect des urines.
 Lucidité du patient.
Important:
 Ne jamais toucher à la sonde vésicale ni son raccord au collecteur.
 Le sac collecteur doit toujours se trouver bas que le niveau de la vessie, jamais dans le
lit.
 Veiller a ce que les tubulures ne soient ni coudées, ni écrasées par le patient.
12-
Change d’une poche de colostomie:
Objectifs:
 Assurer les soins d’hygiène de l’anus artificiel.
 Eduquer le patient.
Indications:
 Résection intestinale définitive.
 Mise au repos temporaire d’une portion de l’intestin.
Matériel:
Sur chariot désinfecté:
 1 cuvette.
 Eau tiède.
 Savon.
 1 protection (carré d’alèse à usage unique).
 1 gant de toilette.
 Compresses.
 1 haricot.
 1 sac poubelle.
 1 poche neuve.
 Ciseaux propres.
 Savon liquide et essuie-mains à usage unique.
 Gants non stériles à usage unique.
Actions:
 Allumer la “présence“ et Prévenir le patient.
 Fermer les fenêtres.
 Se laver les mains.
 Mettre des gants à usage unique.
 Installé le patient confortablement avec une protection en dessous de la poche.
 Retirer la poche usagée en la décollant d’abord par sa partie haute pour éviter les
fuites.
 Observer les selles. Mettre la poche souillée dans le sac poubelle.
 Enlever les matières restantes autour de la stomie avec une compresse sèches.
 Laver avec de l’eau tiède et le savon de en allant du plus propres au plus sale.
 Rincer soigneusement et sécher par tamponnement.
 Eviter de frotter ou d’irriter inutilement la stomie en utilisant des produits que l’eau et
le savon.
 Examiner l’état et de la muqueuse.
 Prendre les repères pour découper le trou de la poche de la stomie, retirer le film
protecteur.
 Appliquer l’orifice de la poche sur la peau, en regard de l’anus.
 S’assurer de sa parfaite étanchéité et de son adhérence.
 Aérer la chambre.
 Eteindre la “présence“.
 Ranger et désinfecter le matériel.
 Se laver les mains.
Transmissions:
Transmissions orales à l’infirmier (ère) et écrites sur le dossier de soins:
 Soin.
 Toute anomalie de l’état cutané et de la muqueuse.
 Quantité et aspect des selles.
 Autonomie du patient vis-à-vis du soin.
Important:
Si l’anus artificiel n’est pas cicatrisé. Le soin et le pansement stérile est de la compétence de
l’infirmier (ère):
 Faire participer le patient, l’éduquer pour le soin.
 Ne pas raser les poils (risque d’infection).
 Coller la poche avec évacuation vers le bas si le patient se lève.
 Coller la poche avec évacuation le longue de la cuisse si le patient est alité.
13-
Aérosols non médicamenteux:
Objectif:
Humidifier les voies respiratoires par pas l’intermédiaire d’un micro brouillard.
Indications:
 Fluidifier les sécrétions pulmonaires.
 Humidifier les voies respiratoires hautes (trachéotomie, intubation).
Matériel:
Sur chariot désinfecté:
 Un manomètre à oxygène.
 Un nebulisateur.
 De l’eau stérile.
 Un masque bucco-nasal.
 1 haricot.
 1 sac poubelle.
 Savon liquide et essuie-mains à usage unique.
Actions:
 Allumer la “présence“ et prévenir le patient.
 Demander si le patient n’a besoin de rien (bassin).
 Se laver les mains.
 Monter le nebulisateur, le manomètre à air.
 Mettre l’eau distillée à l’intérieur.
 Installer le patient en position demi assise.
 Expliquer le soin au patient.
 Mettre le masque, ouvrir l’air jusqu'à transformation du liquide en un fin brouillard.
 Cas de trachéotomie, diriger l’embout vers la canule.
 Faire une inspiration forcée toutes les 20 inspirations.
 Le temps de la séance est 10 à 15 minutes.
 Réinstaller le patient.
 Se laver les mains.
 Eteindre la “présence“.
 A la fin du soin nettoyer et désinfecter le matériel.
Transmissions:
 Soin.
 Comportement et attitude du patient.
14-
Aide aux pansements:
Objectifs:
Aide l’infirmier (ère) à la préparation du chariot, à la servir lors du pansement. Ou à maintenir
le patient.
Indications:
 Pansement nécessitent beaucoup de manipulations de matériel.
 Patients trop fatigués pour maintenir ou soutenir une position adéquate au pansement.
Matériel:
 L’infirmier (ère) prépare son chariot avec le matériel nécessaire au pansement.
 Savon liquide et essuie-mains.
 Gants à usage unique.
Actions:
 Allumer la présence et prévenir le patient.
 Fermer les fenêtres.
 Suivant la localisation du pansement. Faire une toilette auparavant.
 Demander au patient s’il a besoin de rien (bassin).
 Installer confortablement le patient dans le lit.
 Rassurer le patient.
 Oter le vêtement gênant à la réfection pansement.
 Se laver les mains.
 Placer une protection.
 Aider l’infirmier(ère) à la réfection du pansement.
 Réinstaller le patient.
 Aider l’infirmier (ère) à ranger et à désinfecter matériel utilisé.
 Se laver les mains.
Important:
 Ne pas toucher le matériel stérile avec les mains.
 Ne pas passer le bras par-dessus le matériel stérile déployé.
 Mettre le matériel sale sur le plan inférieur du chariot.
15-
Bandages:
Objectifs:
 Maintenir le confort du patient.
 Prévenir les complications thromboemboliques.
Indications:
 Maintenir un pansement ou un pansement alcoolisé.
 Aider le retour veineux.
Exécution du bandage simple:
Le bandage doit être:
 Suffisamment serré pour éviter qu’il glisse ou qu’il se déplace.
 Suffisamment élastique pour ne pas stopper la circulation veineuse.
 Il doits recouvrir largement le pansement et le dérober.
Exécution du bandage à varices:
 La bande a varice doit être posée sur un sujet alite avant qu’il ne se lève.
 Se laver les mains.
 Faire une toilette des jambes et des pieds du malade.
 Effectuer un bandage « serré ». En tour circulaire en partant des orteils jusqu’audessus du genou, en veillant de bien desserrer progressivement le bandage.
 Maintenir la bande à l’aide des d’épingle fournies avec la bande.
 Le patient peut se lever.
 Le soir où à la sieste, retirer les bandes.
Transmission:
Transmission orale à l’infirmier(ère), écrites sur le dossier de soins:
 Noter l’heure, le soin.
 Toute information concernant l’aspect de la peau (couleur, rougeurs, douleurs,
soulagements).
16-
Pansement alcoolisé:
Objectif:
Pansement médicamenteux à usage d’antalgique.
Indications:
 Douleurs musculaires.
 Infections locales non collectées.
Contre-indications:
Ne pas appliquer sur un eczéma ou sur une dermatose allergique ou sur une plaie ouverte.
Matériel:
Rassembler dans un plateau:
 Des pansements américains ou coton hydrophile.
 Une bande ou 2.
 Alcool.
 Haricot.
Actions:
 Allumer la “présence“.
 Prévenir le patient.
 Se laver les mains.
 Demander si le patient n’a besoin de rien (bassin).
 Installer le patient confortablement en dégageant la partie du corps à soigner.
 Prévenir le patient de la fraîcheur du pansement avant de le poser sur la partie
concernée.
 Faire tenir le pansement à l’aide d’une ou plusieurs bandes.
 Réinstaller le patient.
 Eteindre la “présence“.
 Nettoyer le matériel.
 Se laver les mains.
Transmission:
Transmission orale à l’infirmier ‘écrites sur le dossier de soins:
 Noter le soin et l’heure.
 Toute information concernant l’aspect de la peau (couleur, rougeur, douleur,
soulagement).
17-
Lavement évacuateur colorectal:
Définition:
Le lavement est l'instillation d’un liquide dans le rectum et/ou le côlon sigmoïde dans le but
de provoquer l’évacuation des selles. Le lavement peut être évacuateur ou thérapeutique ou
être utilisé en préparation à un examen radiologique ou à une intervention chirurgicale.
Indications:
 Préparation du rectum lors d’examens radiologiques, endoscopiques ou lors de
préparation à certaines interventions chirurgicales.
 Evacuation du rectum lors de constipation opiniâtre ou de fécalome.
Matériel:














Solution de lavement : bock ou poche prés à l'emploi.
Sonde rectale.
Lubrifiant hydrosoluble.
Compresses non stériles.
Tubulure.
Pied à perfusion.
Pince Kocher (clamp).
Gants non stériles à usage unique.
Protection imperméable ou alaises en caoutchouc et en coton.
Plat bassin.
Nécessaire de toilette : cuvette, serviette, gant.
Sac à élimination des déchets.
Désinfectant de surface et chiffonnette.
Nécessaire à l'hygiène des mains.
Réalisation du soin:
 Vérifier la prescription médicale.
 Prévenir le patient.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
 Installer le matériel après vérification des dates de péremptions et de l'intégrité des
emballages.
 Installation sur une surface propre et désinfectée au préalable.
 Installer les poubelles de tri des déchets au pied du lit du patient.
 Respecter le triangle d'hygiène, de sécurité et d'ergonomie: Propre (matériel) – Patient
– Sale (poubelles).
 Installer le patient en décubitus latéral droit avec les genoux fléchis vers la poitrine.
 Recouvrir le patient avec une alaise ou une serviette pour préserver sa pudeur.
 Installer le plat bassin.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
 Mettre les gants.
 Lubrifier la sonde rectale ou la canule ou l'embout du lavement avec le lubrifiant
hydrosoluble.
 Introduire doucement la sonde rectale ou la canule ou l’embout du lavement de 8 à 10
cm chez l’adulte, en direction de l’ombilic puis horizontalement.
 Demander au patient de signaler toute douleur et l’aider à se détendre.
 Instiller le produit, le débit étant le plus faible possible pour éviter un péristaltisme
trop violent ou une perforation de l'intestin.
 L'injection du liquide doit se faire à basse pression: au début, 30 à 50 cm de hauteur
au-dessus du plan du lit puis augmenter progressivement.
 A la fin de l’instillation, et avant que la poche ne soit totalement vide, clamper la
tubulure du lavement: ce qui permet d'éviter l'introduction d'air dans l'intestin et un
reflux du liquide dans le tuyau.
 Oter délicatement la sonde rectale ou la canule ou l’embout du lavement et demander
au patient de contracter les fesses pour garder le lavement pendant au moins 10
minutes et lui conseiller de rester allongé sans faire d’efforts.




Essuyer la région péri-anale.
Réinstaller le patient.
Eliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé ainsi que le plan de travail.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
Risques et complications:
 Douleur.
 Crampes abdominales : solution de lavage trop froide.
 Irritations et lésions ano-recto-coliques.
 Collapsus voire arrêt cardiaque par stimulation du réflexe vagal.
 Perturbation électrolytique lors d’utilisation de lavement hypertonique.
 Attention aux patients présentant des hémorroïdes, le lavement peut être douloureux et
traumatique.
 Le lavement évacuateur doit être effectué à distance des repas (au moins deux heures
avant et après un repas) et suffisamment tôt dans la journée pour ne pas perturber le
sommeil du patient.
Surveillances et évaluations:
 Surveiller les signes de douleurs tout au long du soin.
 Expulsion des matières fécales.
 Efficacité du lavement : quantité, qualité.
Transmission:
Efficacité du lavement : quantité, qualité.
18-
Pose d’une vessie de glace:
Objectif:
Soulager le patient lors d’un traumatisme modéré (hématome).
Indication:
Traumatisme sans plaie
Matériel:




Vessie de glace.
Plateau.
Glaçons.
Linge (serviette de toilette, taie d’oreille).
Actions:
 Allumer la présence.
 Prévenir le patient.
 Se laver les mains.
 Mettre les glaçons dans la vessie (préparation dans la salle de soins).
 Envelopper la vessie de glace dans le linge.
 Mettre le tout dans un plateau.
 Installer le patient le plus confortablement possible en dégageant la partie du corps à
soigner.
 Positionner la vessie de glace enveloppée dans le linge (afin d’éviter les brûlures à
cause du froid.
 Réinstaller le patient.
 Surveiller le patient.
 En fin de soin Vider la vessie de glace, la nettoyer et la désinfecter.
 La sécher, la talquer pour éviter que le caoutchouc colle et l’entreposer dans un
endroit propre.
19-
Le confort thermique du patient:
Généralité:
Le confort du patient lié à l’équilibre thermique répond à un besoin fondamental, mais de
nombreux éléments de l’environnement ou en relation avec la pathologie peuvent perturber
cet équilibre complexe. L’aide-soignant(e) peut mettre en place des actions simples et de bon
sens pour aider une personne qui exprime un refroidissement à se réchauffer.
Objectifs:
L’utilisation de méthodes naturelles de réchauffement est préférable auprès d’un malade qui
manifeste ou exprime un refroidissement du corps.
Le recueil d’informations se pratique au lit du patient et permet de:
 L’observer et repérer des signes qui signifient un refroidissement:
 Une peau sèche et une pâleur cutanée.
 Des frissons, des extrémités froides.
 Il est nécessaire de s’informer auprès de l’infirmier et de proposer des actions en
l’absence de contre indications.
Matériel à préparer:
 Couvertures.
 Boissons chaudes.
 Nécessaire pour un bain de pieds chaud.
Réalisation du soin:
 Vérifier ce qui pourrait être générateur de froid:


Courants d’air, fenêtre ouverte, radiateur éteint.
Patient mouillé suite à des fuites au niveau d’une sonde, d’une perfusion, de la
vessie de glace, ou à cause de fuites urinaires, d’une transpiration excessive.
 Mettre en place des actions de réchauffement:
 Augmenter la chaleur de la pièce grâce au radiateur, disposer des couvertures
ou des vêtements supplémentaires sur le patient.
 Administrer des boissons chaudes (sauf contre-indication).
 Proposer une friction douce ou un bain de pieds chaud (sauf contre-indication).
 Prendre les mains du patient, les réchauffer dans ses propres mains et proposer
une cuvette d’eau chaude pour les tremper.
 Changer le linge du patient.
 Surveiller le patient:
 Prendre sa température et transmettre à l’infirmier une baisse de celle-ci ou des
signes d’alerte évoquant une hypothermie (température inférieure à 35,5 °C):
 Le patient se recroqueville, somnole, a des paroles lentes et/ou
confuses.
 Il présente une cyanose au niveau des lèvres, ongles et/ou des membres
engourdis.
 Sa respiration est ralentie (bradypnée) ainsi que son rythme cardiaque.
Transmission:
 Noter le soin.
 Les températures du patient.
 Transmettant à l’infirmier l’efficacité ou non du soin ainsi que les observations.
Important:
La sécurité fait également partie des critères à respecter. Ainsi, la bouillotte est interdite en
collectivité.
20-
Examen Cytobactériologique des Urines (E.C.B.U):
Préparation du patient:
 Pas de traitement Antibiotique avant le prélèvement.
 Pas de désinfectant urinaire.
 Si la prise de traitement à était faite, il faut reporter le prélèvement à 15 jours plus tard.
Indications:
 Hématurie.
 Pyurie.
 Coliques néphrétique.
 Troubles mictionnelles.
 Fièvres prolongées.
Matériel:
 Préparation de tube stérile ou poche adhésive chez l’enfant.
 Étiqueter soigneusement le flacon (nom, prénom, service.
 Gants stérile.
 Protection: alèse ou champs stérile.




Seringue de 20 cc.
Nécessaire pour hygiène des mains.
Compresses stériles.
Haricot.
Technique:
 Allumer la présence.
 prévenir le patient.
 Lavage des mains.
 Mettre des gants stériles.
 Désinfection soigneuse du méat urinaire chez l’homme et la région vulvaire chez la
femme avec du dakin ou savon antiseptique.
 Sondage urinaire en cas d’incontinence urinaire.
 Utilisation des urines du deuxième jet.
 Transporter rapidement les urines au laboratoire.
Transmission:
Transmission orale et écrite:
 Du soin.
 Date et heure de prélèvement.
 Aspect des urines.
21-
Prélèvement non stérile de matières fécales:
Objectifs:
Recueil de matières fécales en vue d’une recherche:
- De parasites.
- De toute autre substance.
Matériel:
Sur le chariot désinfecte matériel pour une éventuelle toilette génito-anale:
 1 pot à coproculture stérile avec prénom, service, date.
 1 bassin stérile.
 Abaisse langue stérile.
 1 paire de gants.
 Savon liquide, avec essuie-main à usage unique.
 Prépare la matériel pour une éventuelle toilette genito-anale.
 1 haricot.
Actions:
 Prévenir le patient la veille.
 Allumer la présence.
 Se laver les mains.
 Faire uriner le patient avant de défécation.
 Lui donner le bassin.
 S’éloigner pendant la défécation.
 Mettre les gants.
















Enlever le bassin une fois la défécation réalisée.
Donner le papier hygiénique.
Prélever les matières à l’aide de l’abaisse langue au milieu de la selle.
Les déposer dans le pot à coproculture prévu a cet effet.
Veuillez à bien refermer le couvercle.
Recouvrir et glisser en dessous du chariot.
Pratiquer une toilette génio-anal.
Oter les gants.
Se laver les mains.
Réinstaller la sonnette, lecteur, carafe verre.
Noter le prélèvement sur la feuille de température.
Éteindre la présence.
Emmener le matériel à désinfecter (donc le basin) à la machine à laver.
faire tremper.
Durant ce temps, porter rapidement le au eu labo.
Laver, et désinfecter.
Transmissions:
La transmission orale à l’infirmière et écrite sur le dossier de soins:
 Soins.
 Heure et date.
22-
Prélèvement de gorge Écouvillonnage:
Indication:
 Angines rouges sévères en particulier quand on suspect la présence de Streptocoque
beta hémolytique.
 Angines fausses membranes.
Matériel:
 Gants stérile.
 Écouvillon stérile prés à l’emploi.
 Abaisse langue.
 Nécessaire pour hygiène des mains.
 Haricot.
Technique:
 S’assurer que le patient n’est pas sous antibiotiques.
 S’assurer que le patient n’ait pas subit de soins locaux.
 Allumer la présence.
 Prévenir le patient.
 Préparer l’écouvillon (étiquetage : nom, prénom, date).
 Lavage des mains.
 Le prélèvement se fait chez un patient à jeun.
 On utilise un écouvillon stérile avec lequel on prélève le pus ou les fausses membranes
par frottement doux des muqueuses oro-pharyngées.
 Placer l’écouvillon dans un tube stérile et l’envoyer au laboratoire.
Transmission:
Transmission orale et écrite du soin, date et heure de prélèvement.
23-
La ponction d’ascite:
Rappel d’anatomie-physiologie:
Le foie reçoit du sang par la veine porte et par l’artère hépatique = (système veineux porte).
Lors d’une stase à ce niveau, mauvaise circulation, il y a une hyper pression dans ce système
porte => hypertension portale.
Conséquences: Gradient de ponction qui augmente entre le système porte et système cave.
Cette hypertension portale donnera lieu aux varices œsophagiennes ou à une production
d’ascite, le foie et le rein sont surchargés => liquide dans l’abdomen au lieu d’être éliminé.
Définition:
L’ascite est un épanchement liquidien dans la grande cavité péritonéale. La présence d’ascite
=> une distension progressive de l’abdomen avec parfois un dépliement de l’ombilic. La
quantité d’eau qui peut s’accumuler dans cette cavité peut aller de 6 à 8 litres.
Cette ascite est responsable chez le malade d’une prise de poids, d’une peau tendue et très
lissée au niveau du ventre avec une circulation collatérale.
Il existe 2 types d’ascite:
 Une ascite par transsudation plasmatique:
Un liquide pauvre en protide du à l’hypertension portale.
Exemple: la cirrhose hépatique (une rétention d’eau due à l’insuffisance de
fonctionnement du foie et du rein).
 Une ascite par exsudation plasmatique:
Un liquide riche en protides (attention Cancer). Ce volume d’eau important peut
entraîner des problèmes de respiration.
Ponction d’ascite:
La ponction d’ascite est un geste simple à asepsie très rigoureuse, c’est un acte médical dans
lequel l’infirmier(e) et l’aide soignant (e) participe.
Objectifs:
 Analyse du liquide.
 Évacuer l’ascite
Matériel:
 Aiguille à ponction (trocart rose).
 Des compresses stériles.
 Gants stériles.
 Antiseptique (Bétadine).
 Tubes de prélèvement pour analyse biologique, cytologique et histologique.
 Tubulures pour évacuation.
 Anesthésie locale à la xylocaïne.
 Un bocal de 2 litre.
Le déroulement du soin:
 Le patient doit être à jeun et avoir vidé sa vessie.
 Allumer la présence.
 Prévenir le patient, lui demander s’il veut aller aux toilettes.
 Installer le malade confortablement en décubitus dorsal.
 Les règles d’asepsie doivent être rigoureusement suivies:(Asepsie de la zone de
ponction avec compresses stériles, Le médecin pique sur la ligne ombilico-iliaque du
côté gauche pour éviter le foie et parce que les anses sont moins superficielles).
 Ponction du liquide pour analyse et distribution dans les tubes.
 La ponction d’analyse est suivie d’une ponction d’évacuation.
 L’aiguille au niveau de l’abdomen doit être bien fixée, le malade ne doit pas bouger.
Si arrêt prévenir le médecin.
 Lors de l’évacuation de l’ascite: observer le liquide prélevé, Surveiller le débit, la
couleur (claire, trouble, hémorragique).
 Ne pas mobiliser l’aiguille => rôle du médecin.
 Prise de Tension Artérielle, pouls.
 Quand la ponction est terminée (au bout de deux litres) Clamper la tubulure, retirer le
tout et le jeter dans le dépôt sale (sac jaune).
 Poser un pansement sec sur le point de ponction.
 Pesée le patient avant et après le prélèvement.
 Noter le volume, signaler au médecin et à transcrire sur le dossier de soins.
 Le patient doit se reposer et de rester couché pendant au moins une heure.
24-
Ponction pleurale:
Indications:
 Épanchement pleurale.
 Prélèvement pour examen de laboratoire (E.C.B).
Matériel: Sur un plateau stérile:
 Gants stériles.
 Trocart de ponction (de kuss) de 6 à 8 cm de long.
 Seringue de 10 cc stérile.
 Tubes stériles étêtés pour examens de laboratoire.
 Héparine sodique.
 Nécessaire pour anesthésie locale (xylocaine à 2 %, seringue avec aiguille fine).
 Antiseptique (Bétadine).
 Compresses stériles.
 Nécessaire pour lavage des mains.
Technique:
La ponction pleurale est un acte médical strict.
 Installer le patient en position assise sur une chaise penché en avant maintenu par un
oreiller.





Désinfecter avec un antiseptique (Bétadine) la région de la ponction.
Prémédication avec anesthésie locale.
Introduction de l’aiguille de kuss entre le 7ème et le 8ème espace intercostale.
Aspirer avec la seringue du liquide pleurale.
Injecter l’héparine pour éviter toute coagulation.
Surveillance du patient:
La surveillance du patient avant et après la ponction portera sur:
 L’aspect du patient (angoissé, cyanosé, polypneique).
 La fréquence respiratoire.
 La fréquence cardiaque.
 La tension artérielle.
Toute anomalie doit être immédiatement signalée au médecin.
25-
La ponction lombaire:
Indication:
La ponction lombaire est pratiquée devant:
 Un syndrome méningé.
 Une méningite.
 Un syndrome neurologique faisant évoquer une hémorragie.
Contre indication:
Hypertension intracrâniennes dont le diagnostic nécessite un examen de fond d’œil (F.O).
Préparation du patient:
 S’assurer que le patient est à jeun.
 Examen du fond d’œil est normal.
 Expliquer le geste au patient.
Matériel:
 Antiseptique (Bétadine).
 Compresses stériles.
 Gants stérile.
 Sparadraps.
 Trocart de ponction (de kuss).
 Tubes en verre stérile étiqueté.
 Haricot pour recueillir les déches.
 Nécessaires pour lavage des mains.
Principes techniques:
 Position assise:
 Positionner Le patient sur une chaise, penché en avant, tète fléchie serrant un
oreiller entre les bras.
 Un aide placé devant le patient pour maintenir la position pendant la ponction.
 Position couchée:
 Positionner le patient en décubitus latéral.
 Un aide placé devant le patient pour maintenir la tête rapprochée au maximum
des genoux.
Le médecin introduit le trocart de Kuss dans l’espace sous arachnoïdien entre (L 4 et L5) pour
prélever un peu de liquide céphalo-rachidien.
26Les accidents avec exposition au sang ou aux
liquides biologiques:
Définition:
L'accident avec exposition au sang où au liquides biologiques, (A.E.S) est un contact
percutané (piqûre, coupure), ou muqueux (bouche, œil) ou sur peau lésée (eczéma, plaie) avec
du sang ou un liquide biologique.
Conduite à tenir:
A- Les premiers soins à faire d'urgence:
 Contact percutané:
 Ne pas faire saigner.
 Nettoyer immédiatement à l'eau et au savon pour éliminer toute trace de sang
au niveau de la peau, puis rincer soigneusement à l'eau claire.
 Désinfecter la plaie pendant au moins 5 minutes à l'aide:
 Dérivé chloré : Dakin® ou Eau de javel 12° colorimétrique diluée au
1/5e.
 Dérivé iodé : polyvidone iodée en solution dermique.
 Alcool à 70°.
 Contact sur peau lésée:
 Nettoyer immédiatement à l'eau et au savon, puis rincer soigneusement à l'eau
claire.
 Désinfecter la plaie pendant au moins 5 minutes à l'aide:
 Dérivé chloré : Dakin® ou Eau de javel 12° diluée au 1/5e.
 Dérivé iodé : polyvidone iodée en solution dermique.
 Alcool à 70°.
(Pas de javel ni dakin ni alcool sur l’eczéma).
 Contact sur les muqueuses:
Rincer abondamment avec du sérum physiologique isotonique à 0,9% où à défaut avec
de l'eau pendant au moins 5 minutes.
B- Contacter immédiatement un médecin.
C- Déclarer l'accident auprès du médecin du travail:
Dans les 48 heures avec les démarches administratives.
IV. Surveillance du patient:
1- Surveillance des cathéters veineux:
Généralité:
Un cathéter veineux est une source possible de complications graves. Sa mise en place doit
être effectuée dans des conditions d’asepsie rigoureuse.
Surveillance:
 Le pansement:
Le pansement recouvrant l’orifice d’insertion est nécessairement stérile et
régulièrement renouvelé. Il est fait avec des compresses stériles maintenu sur la peau
avec des adhésifs.
 Fixation du cathéter:
La fixation du cathéter à la peau doit interdire sa mobilité.
 Trajet du cathéter:
Le trajet doit être vérifié et observer régulièrement.
 Perméabilité:
La perméabilité du cathéter est contrôlée par l’observation du débit de perfusion et la
recherche systématique d’un reflux sanguin lorsque le flacon de perfusion est abaissé
au dessous du niveau de l’insertion du cathéter.
Complications:
 Thrombose veineuse:
Elle est très fréquente au ni veau de la veine cathétérisée, risque d’embolie
pulmonaire. Manifeste au membre supérieur par des signes de thromboses sous
claviculaires et une circulation collatérale scapulaire.
Au membre inferieur par des signes de phlébites iliaques avec un œdème qui remonte
au dessus du genou.
 L’infection:
Est la plus redoutable des complications, c’est une septicémie dont l’origine est la
thrombophlébite suppurée de la veine cathétérisée. Elle se manifeste par une fièvre et
des frissons.
2- Surveillance de perfusion intraveineuse:
Définition:
La perfusion intraveineuse périphérique est l'administration chez un patient des solutés et/ou
des médicaments de façon continue ou discontinue à travers d’un cathéter court introduit dans
une veine superficielle.
Indications:
 Disposer d’une voie d’abord veineuse en cas d’urgence et de réanimation.
 Administration de médicaments.
 Apport hydrique et/ou électrolytiques.
 Alimentation parentérale.
Matériel:
Cathéter court en fonction du capital veineux, de la durée de la perfusion, du débit souhaité,
du produit perfusé:
Couleur
Jaune
Bleu
Rose
Vert
Gris
Orange












Les cathéters courts
Gauge
Diamètre
24 Gauges
0,65 mm
22 Gauges
0,75 mm
20 Gauges
0,95 mm
18 Gauges
1,15 mm
16 Gauges
1,55 mm
14 Gauges
1,85 mm
Débit maximal
24 ml/min
33 ml/min
63 ml/min
110 ml/min
215 ml/min
315 ml/min
Soluté à perfuser sous forme de poche pour perfusion.
Tubulure stérile.
Garrot.
Pied à perfusion.
Compresses stériles.
Antiseptique.
Gants stérile.
Sparadrap.
Sac à élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux.
Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.
Désinfectant de surface et chiffonnette.
Nécessaire à l'hygiène des mains.
Risques et complications:
 Infection.
 Œdème.
 Lymphangite.
 Extravasation.
 Hématome.
 Obstruction de la perfusion.
Surveillances et évaluations:
 Point de ponction, vérifier l’absence de signe d’inflammation : douleur, rougeur,
chaleur, œdème.
 Vérification de la perméabilité et de l’intégrité de la perfusion.
 Vérifier le débit.
 Vérifier que la ligne de perfusion ne soit pas coudée.
 Surveillance de la température.
 Changement de cathéter veineux courts toutes les 72 heures.
Important:
Recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales:
La manipulation de la ligne de perfusion, du robinet ou d'une rampe de perfusion se fait
toujours après un lavage antiseptique des mains. Ou avec des compresses stériles imbibées
d’antiseptique.
3- Surveillance d’un patient porteur d’un plâtre:
Objectifs:
 Maintenir le confort du patient.
 Surveiller l’apparition de signes anormaux.
Indications:
 Contention d’un membre fracturé.
 Lutter contre les déformations du squelette.
 Lutter contre les attitudes vicieuses.
Surveillance:
La surveillance doit être intense pendant les premières 48 heures.
A)




Immédiate:
La région plâtrée est immobilisée dans l’axe du corps.
Le membre est légèrement surélevé pour éviter les œdèmes.
Un cerceau surélève les couvertures.
Les signes de compression s’accompagnent toujours de douleurs.
Signes normaux
Signes
anormaux
Types
de coloration température
compression
/
Rosée
chaude
Artérielle
veineuse
Pale
cyanosée
froide
froide
Sensibilité
cutanée
sensible
Aspect
cutanée
Normale
insensible
fourmillements
Œdème
Œdème
B) Les jours suivants:
Surveiller l’apparition:
 D’une escarre: douleur, odeur.
 D’une phlébite: douleur, fièvre, tachycardie.
 D’une ankylose: plâtre mal échancré. Plâtre trop étroit, plâtre trop lâche.
C) Syndrome de volkmann et Syndrome des loges:
 Syndrome de volkmann: Est une affection caractérisée par une compression
excessive d’un muscle du membre supérieur dans sa loge aponévrotique.
 Syndrome des loges: Syndrome dû à un traumatisme, une fracture ou plus rarement
au port d’un plâtre ou d’un bandage trop serré entrainant une compression excessive
des muscles d’un membre inferieur (cuisse, jambe) dans leurs loges aponévrotique.
Signes cliniques :
 Douleur violente du membre touché.
 Difficultés à remuer les doigts ou les orteils.
 Diminution des sensations tactiles surtout aux extrémités.
 Les muscles comprimés non irrigués peuvent se nécrosés puis se rétractés.
Conduite à tenir :
Retrait du plâtre en urgence
Les Sions:
 Plâtre en résine: Le patient peut prendre une douche tout en protégeant le membre
plâtré avec un sac plastique.
 Apporter toute l’aide de suppléance aux besoins du patient.
 Réinstaller le mobilier en fonction du membre plâtré.
Important:
 Le plâtre sèche en 48 heurs environs. Il blanchit, devient lisse et dur.
 La surveillance doit être intense pendant les 48 premières heures.
4- Retour de l’opère:
Aider l’infirmier (ère) a:
 Installer le patient en décubitus dorsal strict (sauf avis médical).
 Installer autour du lit:
 Les perfusions.
 Les drains.
 Les sondes diverses.
 Veiller à ce que le patient se réchauffe. Sinon rajouter une couverture.
 Mettre les barrières.
 Rester auprès de lui en cas de vomissements.
 Le rassurer.
 Le resituer dans le temps et dans l’espace.
 Participer à l’observation de l’état de conscience du patient :
 Respiration.
 Aspect du pansement.
 Douleur et son évaluation.
 Faciès.
 Surveiller le matériel en particulier la perfusion, le pansement de cathéter.
 Surveiller les constantes physiologiques selon les consignes.
Importants:
 Prévenir l’infirmier (ère) de toute anomalie.
 L’infirmier (ère) veille à la sécurité du patient.
 L’aide soignant (e) veille au confort du patient.
5- Premier lever du patient:
Généralité:
Le premier lever est une prescription médicale qui ne doit pas excéder 10 minutes
c’est l’infirmier (ère) qui réalise ce premier lever. Assisté (e) de l’aide soignant (e).
Objectif:
Prévenir des complications de décubitus.
Indications:
 Apres une intervention chirurgicale.
 Apres un accouchement.
 Apres un aliment prolongé dû à une pathologie grave.
Matériel:
 Appareil de mesure de la tentions artériel et un stéthoscope.
 Un fauteuil avec une alèse sur le siège installé à coté du lit.
 Une montre à trotteuse.
Actions:
 Prévenir le patient.
 Clamper les drains si besoin après accord de l’infirmier (ère).
 Aider le patient à s’assoir au bord du lit en faisant pivoter ses jambes.
 Vérifier les pouls et la tension artérielle du patient.
 Surveiller son faciès (pâleur ou transpiration).
 Lui mettre une robe de chambre et des chaussons.
 Lever le patient en lui demandant de vous regarder (sinon il regarde le sol et se sent
attirer).
 Lui demander de faire quelque pas s’il peut.
 L’installer au fauteuil et le faisant bien asseoir au fond.
 Refaire le lit.
 Recoucher le patient.
 Déclamper les sondes.
 Contrôler les pulsations et la tension artérielle.
Transmissions:
Noter: les Constantes, la durer du lever, l’Attitude du patient.
Important:
Ne pas insister si le patient débute un malaise ou s’il y a une modification des constantes, le
recoucher immédiatement.
6- Aide à la marche:
Objectifs:
 Rééduquer pour conserver ou retrouver une certaine autonomie.
 Favoriser la circulation sanguine.
 Faciliter le transit intestinal.
Indications:
 Personnes âgées, fatiguées ou malvoyantes.
 Patients en convalescence, porteurs d’un plâtre ou d’un appareillage.
 Patient hémiplégiques en cours de rééducation.
Matériel:
 Une chaise pour la fin du parcours.
 Si nécessaire un déambulateur ou une canne.
Actions:
 Se conformer aux indications du kinésithérapeute.
 Convenir d’un horaire avec le patient.
 Se laver les mains.
 Vérifier si les chaussures sont bien fermées.
 Equiper le patient d’une canne ou d’un déambulateur.
 Le faire regarder droit devant lui.
 Soutenir le patient au niveau du bras libre.
 Prévoir des pauses.
 Ne pas aller au-delà de ses forces.
 Aider le patient à s’asseoir.
Transmissions:
Comportement et attitude du patient.
7- Isolement du patient:
Objectifs:
 Protéger le patient des germes ou virus environnants.
 Eviter la transmission des germes d’un patient contagieux à l’environnement et à
d’autres personnes.
Indications:
 Patients contagieux.
 Patients immunodéprimés.
 Patients à risque. Exp: prothèse de hanche.
Mesures d’isolement:
 Quelque soit le type d’isolement, le patient se trouve dans une chambre individuelle.
 L’aide soignant (e) doit rappeler les règles d’hygiène aux visiteurs, et veille à
l’approvisionnement de la chambre en matériel à usage unique: savon, essuie-main
papier, papier hygiénique, sacs…
Types d’Isolement:
 Isolement septique:
Aucun germe ne doit sortir de la chambre. Les précautions à prendre sont en
fonction du mode de transmission.
Il existe cinq (5) modes de transmission elles sont résumés dans le tableau suivant:
Mode de transmission
Aérien Tuberculose
Sanguin Hépatite B-C-HIV
masque
+
+
Entérique Fièvre typhoïde
Cutané Eczéma contagieux
Absolu Tous les modes Virus Ébola









+
Moyens de protection
surblouse
calot
gants
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
lunettes
+
+
+
Le matériel de protection est utilisé dès l’entrée dans la chambre d’isolement.
Le lavage des mains est obligatoire à l’entrée et à la sortie de la chambre.
L’utilisation de matériel à usage unique est strictement nécessaire, tout autre matériel
ne doit pas sortir de la chambre. Il est désinfecté voir stérilisé au départ du patient.
Le linge est évacue de la chambre sous double emballage avec mention spéciale “à
décontaminer“.
Les déchets sont évacués de la chambre sous double emballage avec la mention
spéciale “à incinérer“.
La vaisselle reste dans la chambre. Elle est nettoyée et désinfectée sur place. Elle sera
décontamine et envoyée propre sous double emballage à la stérilisation en fin de
séjour.
Les liquides sont décontaminés et jetés dans les toilettes.
Le matériel d’entretien de la chambre est à usage unique.
Frottoir et seaux restent dans la chambre et seront décontaminés en fin de séjour.
 Isolement protecteur:
Aucun germe ne doit entrer dans la chambre.
 Effectuer obligatoirement le lavage des mains à chaque entrée dans la chambre.
 Porter obligatoirement (surblouse, masque, sur chaussures, calot, gants) stérile ou
désinfectés.
Important:
 L’isolement se fait uniquement sur prescription médicale.
 Ne pas rentrer les dossiers médicaux, feuilles de température dans la chambre.
 La durée d’efficacité du masque est au maximum 3heures.
 Limiter le nombre de visiteurs.
 Organiser et regrouper les soins.
8- Toilette mortuaire:
Objectif:
Pratiquer les derniers soins d’hygiène sur un défunt.
Matériel:
 Pince Kocher ou un clamp.
 Bandes à gaze.
 Coton hydrophile.
 Coton cardée.
 Compresses.
 Gants non stérile.
 Sparadrap
Action:
 Retirer tous le matériel de soins (perfusions, sonde vésicale, drains, cathéters).
 Dans certains cas, utiliser du coton cardé et le mettre au niveau des orifices naturels.
 Fermer les yeux du défunt.
 Aligner le corps du défunt.
 Maintenir la bouche fermée à l’aide d’une bande à gaze.
 Faire une toilette de propreté.
 Recouvrir le corps dans un drap.
 Mettre une étiquette d’identification de la personne sur les draps.
Important:
 Le médecin doit constater et délivre un certificat de décès.
 Faire l’inventaire en présence des témoins des affaires personnels du défunt par écrit et
les remettre au responsable du bureau des entrées.
 Le corps sera emmener à la morgue deux (02) heures après le décès.
 Le nettoyage et la désinfection de la chambre sont obligatoires après l’évacuation du
décès.
V. Entretient du matériel de soins:
1- Entretien du matériel médico-chirurgical:
Généralité:
Le matériel médico-chirurgical, une fois contaminé par les germes du patient et/ou
l’environnement, doit subir de différents traitements avant sa réutilisation.
Classification du matériel médico-chirurgical:
 Instruments chirurgicaux: pénétrant à l'intérieur du corps humain.
 Instruments médicaux: ne pénétrant pas à l'intérieur du corps humain.
 Endoscopes: pénétrant dans le corps humain.
Les différentes étapes d'entretien du matériel médico-chirurgical:
 La pré désinfection (décontamination):
Objectifs:
 Décoller les salissures notamment les matières organiques (pus, sang, les secrétions).
 Diminuer les micro-organismes et faciliter le nettoyage.
Cette étape permet d’éviter la fixation des matières organiques sur les instruments, la
contamination du personnel et la contamination de l’environnement.
Matériel et produits:
 Bac de volume suffisant pour le matériel immergé.
 Détergent-désinfectant (double actions) ou détergent.
 Eau de réseau.
Technique:
 Remplir le bac d’eau ajouter la solution détergente (1/2 Goblet) ou (20 cc) de solution
détergente désinfectante.
 Immerger immédiatement après emploi les instruments utilisés.
 Pour les instruments comportant des cavités, il est impératif de procédé à l’irrigation
des canaux afin de les débarrasser immédiatement des salissures.
 Le nettoyage:
Objectifs:
 Eliminer les salissures et réduire le nombre des micro-organismes présents sur le
matériel.
Cette action conjugue l’action physico-chimique du détergent, l’action thermique et
mécanique du brossage et du rinçage.
Matériel et produits:
 Bac.
 Produit détergent désinfectant ou détergent.
 Eau de réseau.
 Brosse.
 Ecouvillon.
 Chiffonnettes sec et propre.
Technique:
 Remplir le bac d’eau avec solution détergente (1/2 Goblet) ou (20 cc) de solution
détergente-désinfectante.
 Immerger le matériel décontaminé dan le bac.
 Brosser le matériel.
 Ecouvillonner les canaux.
 Rincer abondamment à l’eau claire.
 Sécher à l’aide d’une chiffonnette propre le matériel destiné à la stérilisation.
 Immerger le matériel destiné à la désinfection dans le bac de désinfection.
 La désinfection du matériel:
Définition:
Est la destruction momentanée des micro-organismes présents sur un matériel elle est
éphémère (ne dure que peu de temps), et ne doit en aucun cas remplacer la stérilisation
lorsque le matériel critique est thermorésistant.
Matériel et produits:
 Tenue de protection (surblouse stérile, gants stérile, lunettes de protection, masque de
protection).
 Bac d’immersion.
 Bac pour rinçage.
 Seringue de 20 ml.
 Solution désinfectante (Glutaraldehyde à 2% commercialisée sous le nom
STERANIOS ou eau de javel à 12° chlorimétrique dilué au 1/5e).
 Champs stérile.
 Eau stérile.
Technique:
 Porter la tenue de protection.
 Remplir les bacs (un par solution désinfectante, l’autre par l’eau stérile de rinçage).
 Immerger le matériel dans la solution désinfectante (pendant 15 mn pour une action
bactéricide et 60 mn pour une action sporicide).
 Irriguer les canaux avec la solution désinfectante à l’aide d’une seringue stérile.
 Rincer abondamment en purgeant les canaux à l’aide d’une deuxième seringue stérile.
 Mettre le matériel désinfecté sur un champ stérile, le sécher avec un champ ou des
compresses stériles.
 Mettre le matériel dans son conteneur de conditionnement bien, désinfecté et
entreposé avec étiquetage (date de désinfection).
Important:
Le matériel désinfecté et conditionné ; au bout de 7 jours, on ne doit pas l’utilisé, il doit être
désinfecté de nouveaux avant son utilisation.
 La stérilisation:
Définition:
La stérilisation est une opération au résultat permanent permettant d’éliminer ou de tuer des
microorganismes portés par des milieux inertes.
On ne stérilise que ce qui est propre, les opérations de décontamination et de nettoyage
préalables à la stérilisation viseront à enlever les obstacles possibles à l’agent stérilisant et à
diminuer le nombre de microorganismes.
Objectifs:
Eliminer tous les micro-organismes vivant et conserver l’état stérile grâce au conditionnement
Les procédés de stérilisation:
 La stérilisation par la vapeur d’eau:
La vapeur d’eau sous pression provoque la dénaturation et l’hydrolyse des
protéines. On utilise pour ce procédé un autoclave.

Conditionnement:
Il doit être choisi en fonction du dispositif médical à stériliser et garantir l’état de
stérilité après le passage dans l’autoclave et durant toute la période de stockage.
Les conditionnements sont des emballages durs (conteneurs et tambours métalliques
inoxydables), souples (papier crêpes en double emballage), qui laissent passer l’agent
stérilisant et garantie une conservation de l’état stérile.
 Les étapes de stérilisation:
 Test de Bowie-Dick:
C’est le premier test à réaliser avant la première stérilisation de la journée. Ce test
permet de vérifier l’aptitude de la vapeur (c’est une vérification indirecte de l’absence
des fuites d’air de l’autoclave). Soit par un paquet test de Bowie-Dick prêt à emploi à
usage unique, soit par des paquets réalisés sur place.
Le paquet une fois constitué, est placer seul dans la cuve dans un cycle textile à 134°c
/3,5mn.
 Interprétation du test:
Après observation du test en lumière directe, le virage du l’encre (changement de
couleur) sur toute la surface après passage dans l’autoclave.
En cas de non-conformité du cycle, une tache plus claire apparait au centre de la
feuille. La vapeur n’a alors pas pénétrée au cœur du paquet, l’état stérile n’est pas
garanti. L’appareil ne peut donc être utilisé et l’intervention d’un technicien est alors
nécessaire.
a- Préparation de la charge:
-La charge doit occupée au maximum 70% du volume total de la cuve ;
-Disposer les sachets verticalement dans les pavillons et ne pas les tassés.
b- Chargement:
Choisir le cycle adapté en fonction du matériel à stérilisé:
- Cycle instrument 134°c /18mn.
- Cycle linge 134°c /18mn.
- Cycle caoutchouc 125°c /20mn.
Les paramètres du cycle sont pilotés automatiquement.
 Contrôle et évaluation de la stérilisation:
 Contrôle avant la stérilisation :
 Vérifier le fonctionnement de l’appareil et l’alimentation en eau.
 Réaliser tout les matins avant la stérilisation un test de Bowie-Dick.
a- Contrôle pendant la stérilisation:
-Vérifier les manomètres, les thermomètres, les phases du cycle et le
bon déroulement du cycle (l’alarme).
b- Contrôle après la stérilisation:
-Vérifier le passage des articles dans l’autoclave par le virage des
indicateurs de passage (changement de couleur);
-Vérifier l’intégrité de l’emballage.
 La stérilisation par air chaud:
L’agent stérilisant est l’oxygène de l’air qui chauffé, dénature et oxyde les protéines.
On utilise le four en acier inox et on conditionne dans des sachets et dans des gaines.
 La stérilisation par l’oxyde d’éthylène:
L’oxydation d’éthylène est un gaz incolore, d’odeur éthéré plus lourd que l’air. C’est
un agent alkylant. Il dénature les acides nucléiques et les protéines entraînant un
blocage du métabolisme. Il est très toxique.
On utilise des locaux équipés de portes et vitres coupe-feu. On conditionne dans des
sachets et dans des gaines.
 La stérilisation par rayonnement:
Les rayonnements provoquent une radiolyse de l’eau.
 Stérilisation par le plasma:
Le plasma est un nuage réactif d’ions, d’électrons et d’identité neutre. On conditionne
dans des sachets ou gaines.
VI. Hygiène du milieu:
1- Hygiène du matériel utilisé par le patient:
Hygiène du matériel utilisé par le patient:
 Les plats bassins, les urinaux (pistolets):
 Ne jamais les poser à terre.
 Si souillé, ne pas les laisser sur le lit du patient.
 Les vider après chaque utilisation.
 Les laver dans le lave-bassin.
 Le bocal à urines:
 Mettre dans le support ou dans la salle de bains ou le posé sur un papier
imperméable.
 Si plusieurs bocaux: les numéroter et mettre le nom des patients dessus.
 Le vider dans les toilettes ou le vidoir.
 Le laver, le désinfecter et le changer tous les jours.
 La vaisselle personnelle: Elle ne sort pas de la chambre.
 La cuvette: La désinfecter et la laver après usage.
 Le crachoir ou haricot ou réniforme: Usage unique.
 Le thermomètre: Désinfection après usage. Les laver à l'eau froide.
 L'adaptable: Désinfection avant et après son utilisation lors d'un soin.
Principes de manipulations du linge propre:
 Nettoyer et désinfecter le lieu où l'on va poser le linge.
 Ne pas poser le linge par terre !
 Ne jamais tenir contre soi le linge.
Principes de la manipulation du linge sale:
 Trier le linge dans des sacs spéciaux sur la caroline.
 Ne pas poser le linge par terre !
 Ne pas laisser le linge sale sur le lit.
 Ne jamais secouer le linge sale : risque de propagation aérienne des germes.
 Ne jamais tenir contre soi le linge.
 La caroline doit rester à l’extérieur de la chambre.
 Le linge sale doit etre entreposé dans un local spécifique.
2- Entretien des fauteuils roulant:
Objectifs:
Assurer l’hygiène du fauteuil roulant afin d’optimiser le confort du patient.
Lutter contre les infections nosocomiales.
Indications:
Entretien hebdomadaire.
Actions:
a. Entretien des pneus:
 Contrôler la pression des pneus.
 Ne pas sur gonfler les pneus.
 Si les pneus sont pleins. Il n’y a pas besoin de gonflage.
 Contrôler l’état des pneus.
 Une surface usée rend le fauteuil roulant difficile à diriger. Il est recommandé
de remplacer les deux pneus en même temps. Prévenir l’entretien.
b. Entretien des freins:
 Contrôler l’efficacité des freins avec les pneus gonflés.
 Les faire régler si nécessaire.
c. Garnitures:
 Nettoyer les garnitures avec un chiffon humide (utiliser un produit d’entretien
non agressif).
 Contrôler si les toiles sont encore bien tendues ou non endommagées. Si non
les remplacer car elles portent la majorité du poids.
Transmissions:
Transmissions écrites sur le chier d’entretient du matériel du service (voire les conditions du
CLIN l’établissement).
3- Entretien de la chambre du patient:
Objectifs:
 Assurer l’hygiène de la chambre et du matériel.
 Lutter contre les infections nosocomiales.
Indication:
Tous les jours.
Matériel:
 Le chariot de ménage reste dehors.
 1 détergent et un désinfectant.
 1 flacon d’alcool dénaturé pour les chromes.
 2 chiffonnâtes (1par produits).
 1surblouse.
 Gants de ménage à usage unique.
Actions:
 Se laver les mains.
 Mettre les gants.
 Aérer la chambre (recouvrir le patient s’il est dans la chambre).
 Nettoyer la table de nuit, le lit (montant et cadre) et les accessoires (barrières),
Continué par l Les sièges l’adaptable.
 Vider la corbeille.
 Terminer par le sol:
Balayage humide.
 En fin retirer les gants, Les jeter dans le sac jaune.
 Se laver les mains.
Important:
 Commencer par les endroits les plus hauts.
 Aller du plus propres vers le plus sales.
 Respecter le mode d’emploie des produits utilisés.
 Vérifier les dates de péremption.
 Laisser sécher naturellement.
4- L'élimination des déchets hospitaliers:
Les déchets d'activités de soins
Les déchets d'activités de soins ou DAS, sont des déchets issus des activités de diagnostic, de
suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif dans les domaines de la médecine.
Obligations de l'établissement de soins
L'établissement de soins à des obligations par rapport à toutes les étapes d'éliminations des
déchets d'activités de soins:
 Aux tris des déchets d'activités de soins.
 Au conditionnement des déchets d'activités de soins.
 A l’entreposage déchets d'activités de soins.
 Au suivi de l’élimination : la traçabilité.
Les étapes d'élimination des déchets d'activités de soins:
 Le tri.
 La collecte.
 Le stockage.
 Le transport.
 Le traitement.
Le tri des déchets d'activités de soins:
Le tri des déchets permet:
 D'assurer la sécurité des personnes.
 De respecter les règles d’hygiène.
 D'éliminer chaque type de déchet par la filière appropriée, dans le respect de la
réglementation.
 De contrôler l’incidence économique de l’élimination des déchets.
Le conditionnement des déchets d'activités de soins:
 Chaque catégorie de déchets doit être conditionnée de manière distincte en assurant le
respect de la réglementation, des procédures internes et des codes couleur éventuels.
 Les principes arrêtés pour le conditionnement doivent être mis en œuvre dès
l’emballage primaire.
 Le conditionnement doit toujours être adapté aux déchets:
 Déchets d'activités de soins à risques infectieux: double emballage.
 Déchets d'activités de soins à risques infectieux « mous » : le sac, le carton
doublé plastique, le fût.
 Critère de bon conditionnement:
 L'étanchéité.
 La résistance à la traction.
 La présence d’un système de fermeture et préhension efficace et sûre.
 La capacité adaptée à la production.
 Le code couleur ou le pictogramme jaune : différenciation obligatoire.
Le stockage:
Les déchets doivent être stockés dans un local réservé à cet usage, local propre et nettoyé tous
les jours.
L'élimination des déchets:
 Production supérieur à 100 kg/semaine: élimination des déchets 72 h.
 Production comprise entre 5 kg/mois et 100 kg/semaine: élimination des déchets 7
jours.
5- Techniques de bio-nettoyage en milieu de soins:
Objectifs:
 Lutter contre les infections nosocomiales.
 Respecter le confort et le bien- être du patient.
 Préserver les bonnes conditions d’environnement.
 Balayage humides (tous les jours).
Matériel:
 1 chariot de ménage.
 1 balai trapèze articulé.
 1 gaz spécial (usage unique) légèrement parfumé
Technique:
 Se laver les mains.
 Fixer une feuille dans les alvéoles du balai trapèze.
 Une main soutien le manche. Alors que l’autre main dirige le balai.
 Pousser le balai devant soi sans le lever du sol.
 Le poignet effectue une légère rotation afin que le trapèze décrive le larges “S“(figure
A).
 Les poussières se sont agglutinées sur la feuille.
 S’aider d’une pelle si besoin.
 Faire une boulle de tissu utilisé et la mettre dans le récipient prévu à cet effet.
Entretien:
 Essuyer le manche du balai avec une solution désinfectante.
 Tromper la semelle du balai dans une solution désinfectante une fois par semaine.
 Laver, rincer et désinfecter la totalité du balai et de la semelle.
 Le lavage des soles.
Matériel:
 1 chariot de ménage.
 1 lingette.
 1 balai “ faubert“ (balai a franges) ou balai trapèze articule et une gaze spéciale (toile
non utilisée).
 2 seaux de couleurs différentes (c1.c2).
Technique:
 Se laver les mains.
 Mettre dans les deux seaux, eau et produit désinfectant.
 Tremper la serpillière dans le seau C1.essorer.
 Laver le sol.
 Rincer la serpillière dans les seaux C2 essoré.
 Tremper la serpillière dans les seaux C1…
 Les eaux des 2 seaux sont changées entre chaque chambre.
 L’eau des cuvettes recevant les serpillières n’est pas changée systématiquement car le
matériel n’a pas été souillé lors du passage d’une chambre à l’autre.
 Le haricot de ménage.
 Le haricot de ménage n’entre à aucun moment dans la chambre du patient. Il reste
dans le couloire.
 Prendre la quantité de chiffons et de serpillières nécessaire pour faire toutes les
chambres (4 chiffons et 1 serpillère /chambre).Les mettre dans un seau “ propre“
contenant un désinfectant.
Il peut exister des variantes selon le CLIN (Comite De Lutte Contre Les Infectassions
Nosocomiales).
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