4.2. BANC D’ESSAI : PROTOTYPES DE COUPLEURS MAGNÉTIQUES ROBUSTES
Cette solution permet d’utiliser ce coupleur sans saturation lorsque les cellules de com-
mutation sont alimentées de manière régulière. Dans un cas optimal, il aurait été possible de
prendre une section de culasse moitié moins importante que les noyaux en considérant une
alimentation permutée des cellules de commutation.
LN=30mm
PN=28mm
HN=58mm
LB=34mm
(a) Culasse inférieure formée de deux "U" collés
sur laquelle sont placées les six noyaux verticaux
de forme "I".
152mm
93mm
Entrefer résiduel collé
(b) Culasse supérieure amovible formée de deux
"U" collés, rectifiés puis polis sur la tranche du côté
des régions d’entrefers permettant d’ajuster les en-
trefers.
Figure 4.2 – Photo des éléments constituants le coupleur monolithique robuste en échelle
fermée à 6 phases. Mise en évidence de la culasse supérieure amovible permettant la création
de zones d’entrefers ajustables ( HN=58mm, LB=34mm, Ae=8,4.10−4m2).
Selon cette démarche, plusieurs noyaux en forme de U ont donc été sélectionnés. Nous
choisissons les facteurs de formes géométriques b,cet dintroduits dans le chapitre 2 (b=d=1
et c=0.85) permettant d’avoir une section de noyau carrée et une surface de bobinage optimisée.
Ces facteurs de formes nous permettant de déterminer la hauteur des noyaux verticaux et la lar-
geur de bobinages. Ainsi, notre choix s’est porté vers des noyaux en formes de U (U93/76/30)
et I (I93/28/30) de la société Epcos en matériau Manganèse Zinc N87 (BSAT =0,49T à 25◦C et
0,39T à 25◦C, µR=2200 à 25◦C, Pf er(25kHz, 200mT,100◦C)=57kW/m3).
Plusieurs phases d’usinages, réalisées par Didier Flumian avec une tronçonneuse numé-
rique, ont été ensuite conduites sur la plate-forme d’intégration hybride en électronique de
puissance (3DPHI). Les noyaux sont également passés par plusieurs phases de rectification,
polissages permettant d’assurer une bonne planéité sur les jonctions noyaux/culasses, et ainsi
d’éviter les disparités sur les valeurs des entrefers résiduels. Nous verrons cependant que des
écarts sur les composantes continues et alternatives entre les six noyaux persistent même après
cette phase de polissage, en présence d’entrefers "fins".
Dimensionnement du bobinage, spécifications prévisionnelles
Partant de cette géométrie de coupleur, nous utilisons la démarche de détermination des
caractéristiques électriques présentée au chapitre 2 dans le but d’extraire les paramètres élec-
triques que le prototype est capable de supporter. La figure 4.3 présente l’évolution de la
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