La demande globale et l`équilibre macroéconomique S La demande

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La demande globale et l’équilibre macroéconomique
S La demande globale détermine, pour chaque niveau de prix, la quantité
de biens et services demandée dans l’économie (on prend en compte le
fonctionnement du marché des biens et services et celui de la monnaie
pour un niveau de prix donné).
Les objectifs sont (remarque : toujours en économie fermée):
1) d’identifier
S d’une part les variables qui déterminent la demande agrégée et peuvent
donc être à l’origine de fluctuations du PIB
S d’autre part, parmi ces variables, celles susceptibles d’être influencées
par le gouvernement pour affecter la demande agrégée.
On utilise le modèle IS/LM et on ignore donc le côté offre (l’offre est
parfaitement élastique).
2) d’étudier l’effet des chocs et des politiques économiques sur
l’activité d’un pays (avec le modèle complet offre demande)
1
Le modèle IS/LM
Considère deux marchés :
S le marché des biens et services
S le marché de la monnaie.
La demande agrégée résulte de l’équilibre simultané sur ces deux
marchés.
Le marché des biens et services
Equilibre ressources emplois :
Y C I G avec G GC GI
remarques :
S Les variations de stocks sont intégrées dans l’agrégat
d’investissement.
S On parle d’équation comptable
2
La demande agrégée et ses composantes intérieures : exemple de
la Suisse
450
400
350
300
Y
250
C
G
200
I
150
100
50
0
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Graphique 9 : La demande agrégée et ses composantes intérieures :
exemple de la Suisse (1990-2002)
Comme la Suisse n’est pas une économie fermée (40% de sa
production est exportée), l’équilibre ressources emplois présenté
ci-dessus est incomplet.
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S la part de chaque composante est assez stable dans le temps
S la consommation représente en moyenne 60% de la demande agrégée
S les dépenses publiques représentent en moyenne 15% de la demande
agrégée
S l’investissement représente en moyenne 25% de la demande agrégée.
Y CIG
· Y " C " GC I GI
· ŸY " T " C ŸT " GC I GI
A l’équilibre de tous les marchés, Y est aussi le revenu global d’un
pays
´ s’interprète comme épargne investissement.
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Les composantes de la demande de biens et services
a) Les dépenses publiques G
S consommation de biens et services de l’Etat (traitements des
fonctionnaires, achats de fournitures)
S ses investissements (achats de bâtiments, construction de routes...).
Elles sont considérées comme exogènes
5
b) La consommation des ménages
b.1).La fonction de consommation keynésienne
Keynes (Théorie Générale) : C cŸY " T C 0
S C 0 est la consommation incompressible
S La consommation des ménages croît avec leur revenu disponible
ŸY " T ,
S T est décidé par le gouvernement. On considére ici que T tY.
S c est la ” propension marginale à consommer ” le revenu disponible.
C
c
avec 0 c 1
ŸY " T remarque : dans la réalité, la propension marginale à consommer
n’est probablement pas constante dans le temps (dépend
notamment des anticipations)
C0
C
c ŸY"T S La propension moyenne à consommer s’écrit : ŸY"T 6
b.2) Le choix intertemporel
max UŸC 1 , C 2 C 1 ,C 2
sous la contrainte C 1 C 2 Y 1 Y 2
1r
1r
La contrainte :
S Le consommateur peut atteindre le taux d’épargne qu’il souhaite en
prêtant ou en empruntant au taux r.
S La contrainte s’exerce intertemporellement, on parle de contrainte
budgétaire intertemporelle : s’il emprunte le ménage devra rembourser
; s’il prête il se fera rembourser ce qui lui permettra de consommer
davantage ultérieurement
S La somme des revenus en valeur actuelle est la ”richesse” du ménage,
mesurée à la date d’aujourd’hui.
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S le problème du ménage consiste à choisir le point sur la droite de
budget qui maximise son utilité
S Le facteur * 1/Ÿ1 r est la valeur à la période 1 de 1CHF
disponible à la période 2.
U/C
A l’optimum : * U/C 2 est bien la quantité d’utilité que le
1
consommateur veut recevoir au cours de la période 2 quand il renonce
à 1 unité d’utilité à la période 1.
U/C 1 Ÿ1 r U/C 2
C’est l’équation d’Euler : quand l’utilité est maximale, le
consommateur est indifférent entre transférer ou non un petit peu de
consommation d’une période à l’autre.
S Sauf si la consommation d’une période est un bien inférieur, la
consommation est une fonction croissante de la richesse et du revenu
des deux périodes : C 1 croît avec Y 1 et Y 2 .
8
b.3) L’hypothèse de revenu permanent
D’après le modèle de revenu permanent, la consommation dépend
du revenu permanent, qui est ”une sorte” de MOYENNE entre
revenus présent et futurs :
YP YP Y1 Y2
1r
1r
·
YP 1 r Y1 Y2
1r
2r
Un cas particulier important est celui pour elquel les ménages
cherchent à maintenir leur sentier de consommation parfaitement
stable : C 1 C 2 Y p et l’épargne est : S 1 Y 1 " C 1 Y 1 " Y p
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´ modification de taille dans l’étude de l’effet des chocs de revenu
sur la consommation :
S les ménages n’ajusteront complètement leur consommation qu’en
réponse à des chocs permanents sur leur revenu
S Un accroissement temporaire du revenu qui n’affecte que très peu le
niveau du revenu permanent n’aura qu’un effet limité sur le niveau de
consommation courante.
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b.4) Le modèle de cycle de vie
Repose lui aussi sur la théorie selon laquelle la consommation
courante dépend du revenu anticipé par l’agent sur sa durée de vie.
le revenu tend à fluctuer de façon systématique durant la vie de
l’agent ´ épargne courante dépend donc de l’étape de la vie
S lorsque l’agent est jeune, son revenu est faible et il s’endette
facilement car il anticipe de gagner mieux sa vie ultérieurement.
S lorsqu’il travaille, l’agent rembourse sa dette et épargne pour sa
retraite
S lorsque l’agent arrive à la retraite, il consomme son épargne passée.
11
S Si on suppose que la consommation est égalisée entre toutes les
périodes (cas extrème de lissage), la consommation est alors égale au
revenu permanent.:
C 1 1 r Y 1 Y 2 kŸr W 1
2r
1r
La consommation peut donc s’écrire comme un multiple de la richesse
(mesurée à la date d’aujourd’hui).
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b.5) Théories intertemporelles de la consommation
et contrainte de liquidité
S Reposent sur l’hypothèse sous-jacente que l’agent peut à tout moment
emprunter autant qu’il le souhaite ´ si les ménages doivent alors faire
face à une contrainte de liquidité, la relation entre consommation
courante et revenu courant retrouve de sa force.
Exemple :
max UŸC 1 , C 2 ln ŸC 1 *lnŸC 2 C 1 ,C 2
sous la contrainte bugétaire intertemporelle C 1 C 2 Y 1 Y 2
1r
1r
et sous la contrainte de liquidité : Y 1 u C 1
13
Si l’agent ne sature pas sa contrainte de liquidité, la condition
d’optimalité s’écrit :
*
1
Ÿ1 r U/C 1 Ÿ1 r U/C 2 ·
C1
C2
contrainte budgétaire se réécrit :
C '1 1
Y1 Y2
*1
1r
On a supposé que l’agent était prêteur ou créditeur donc : Y 1 u C '1
§
Y
Y
1
2
2
· Y1u
Y1
·r u
"1 r
*Y 1
*1
1r
§
Si le taux d’intérêt r est supérieur à r alors l’agent est bien prêteur.
Sinon, l’agent consomme à chaque période son revenu de la
période : C 1 Y 1 et C 2 Y 2 .
14
S Si les revenus sont répartis de façon hétérogène entre les agents, ceux
dont les revenus sont les plus faibles verront leur possibilités de
substitution intertemporelle limitées par l’imperfection des marchés
financiers ´ on retrouve alors une influence, au niveau
macroéconomique du revenu courant sur la consommation courante.
S Et finalement, il n’y a pas d’opposition fondamentale entre les
approches microéconomiques et l’approche macro. keynésienne de la
consommation.
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b.6) Qu’observe-t-on réellement ?
Exemple de la retraite :
S Venti et Wise (1993) obtiennent le patrimoine moyen des américains
entre 64 et 69 est de 313 807 $, ce qui suggère les agents fonctionnent
comme le stipule la théorie du cycle de vie. En fait :
S une fraction importante est constituée des prestations de sécurité
sociale (qui ne sont que de l’épargne forcée) ´ on n’est pas sûr que les
agents auraient vraiment épargné s’il n’avaient pas été containts de le
faire.
S ce sont des moyennes et en fait l’étude montre aussi que la plupart des
agents prennent leur retraite avec très peu de patrimoine
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Exemple des baisses d’impôt :
S En 1981, Reagan a annoncé 3 baisses successives d’impôt
commençant 2 ans plus tard, et qui cumulées impliquaient une baisse
totale de 23%.
S Poterba (1988) a étudié les conséquences de cette mesure pour la
consommation : la théorie nous incite à croire que la consommation
doit alors augmenter et cela dès 1981.
S Poterba n’observe pourtant rien de tel.: les consommateurs ne
tiendraient pas compte des variations de revenus futurs pour prendre
leurs décisions de consommation ?
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S Peut-être que si : on peut interpréter ces exemples différemment :
- les agents pensaient peut-être que le gouvernement allait changer de
décision et ils ont préféré attendre que la baisse d’impôts soit effective.
- on a raisonné ”toutes choses égales par ailleurs”, mais était-ce
vraiment le cas (baisse de l’âge de la retraite...) ?
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c) L’investissement I
L’investissement est composé de l’acquisition de biens
d’investissement
S par les entreprises qui souhaitent accroître leur stock de capital ou
remplacer le stock existant,
S et des investissements immobiliers des ménages.
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c.1) La fonction d’investissement macroéconomique keynésienne
Quels sont les déterminants de cet l’investissement ? Pour Keynes
(Théorie Générale) les plus importants sont
S les anticipations sur l’évolution future de la demande ou plus
généralement, les anticipations des conditions économiques futures,
S le taux d’intérêt réel : le coût de l’emprunt
remarque : ce n’est pas en fonction du taux d’intérêt nominal mais
du taux d’intérêt réel que les entrepreneurs prennent leurs décisions
d’investissement.
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c.2) Le modèle néo-classique d’investissement
S Ce modèle montre comment le niveau d’investissement
(l’accroissement de capital) est lié à la productivité marginale du
capital et au taux d’intérêt.
max =ŸN YP " WN " RK
N,K
Y FŸN, K est la production ; W : salaire ; N : quantité de travail
utilisée ; R : coût d’usage du capital , constitué de (on raisonne sur une
période et on revend l’investissement à la fin) :
S
la perte d’intérêt liée à l’immobilisation d’argent pour acquérir l’investissement
S
la variation du prix de l’investissement entre le début et la fin de la période
S
la dépréciation liée à l’obsolescence du capital
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Les conditions du premier ordre :
= 0et = 0 ´ P FŸK, N R
K
K
N
ce qui donne le stock de capital optimal
La productivité marginale du capital (en termes nominaux) doit être
égale au coût d’usage (nominal) du capital :
S Si elle l’excède les entreprises trouvent un intérêt à accroître leur stock
de capital
S
Si elle est inférieure, les entreprises préfèrent laisser leur capital se
déprécier.
22
Déterminants de l’investissement :
variables
sens de l’effet
productivité marginale du capital
taux d’intérêt
-
taux de dépréciation
-
augmentation anticipée du prix de l’investissement 23
Raffinements :
1) délais d’installation : prendre en compte le fait qu’une machine acquise en t ne devient
opérationnelle qu’en t 1. 2) le taux d’intérêt futur n’est pas constant et égal au taux
actuel
3) les profits futurs anticipés ne sont pas constants et égaux au profit actuel ´
l’investissement dépend de l’optimisme ou du pessimisme des entreprises concernant la
demande future.
´ a) On observe une forte corrélation entre l’investissement et la production
´b) Si une variation de vente est considérée comme durable (transitoire) elle
(n’) affecte
(pas) les anticipations de profits et donc l’investissement.
- c’est un point commun avec la consommation
- mais attention, l’investissement s’accumule p de la consommation ; il a lieu en une
seule fois (ou presque dans des modèles plus fins) p de la hausse de
consommation qui est répartie sur toute la durée de vie restante
´ on s’attend à ce que l’investissement fluctue plus que la consommation.
24
C’est effectivement le cas , pour les EU l’investissement varie
entre ou- 15 % alors que les variations de la consommation
n’excèdent pas 4% (voir B p289 pour les EU on voit aussi que
comme l’optimisme joue sur les 2, il varient en même temps)
remarque 1 : Il ne s’agit pas là d’une théorie de l’investissement à
proprement parler, mais plutôt d’une théorie du capital optimal.
remarque 2 : Une hypothèse importante : la possibilité d’ajuster
immédiatement et sans coût le stock de capital à son niveau optimal
; cela implique que le marché des biens d’équipement d’occasion
est efficient.
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c.3) Introduction des coûts d’ajustement
En fait le niveau d’investissement désiré et le niveau effectif
d’investissement diffèrent
S Pratiquement, on introduit des coûts associés au changement du stock
de capital et ces coût croissent avec l(e taux d)’investissement.
S Ce sont des fonctions strictement convexe par rapport I t .
S Ils peuvent être fonction de la variation nette Ÿ K t1 ou brute (I t )du
capitalPar exemple :
+ 0
CŸI t 1 +I 2t
2
où CŸ K t1 1 + K 2t1 1 +ŸI t "-K t 2 + 0
2
2
où - est le taux de dépréciation
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On obtient alors qu’à l’optimum : la productivité marginale du capital
coût d’usage du capital, mais maintenant, le coût d’usage se
décompose en
S un élément égal au coût d’usage habituel augmenté d’un pourcentage
de ce coût marginal d’investissement
S élement représentant la variation actualisée de ce coût marginal
Le coût d’usage dépend donc maintenant des valeurs optimales
présente et passée de l’investissement : on n’a plus un problème
statique.
27
c.4) Le q de Tobin
La théorie du q Tobin (prix Nobel en 1982) part de l’idée que la
valeur boursière d’une entreprise aide à mesurer l’écart entre le
capital effectif et le capital désiré.
valeur boursière du capital installé
q
coût de remplacement du capital installé
coût d’acquérir l’entreprise sur le marché financier
coût d’acheter le capital de l’entreprise sur le marché des biens
Tobin a montré que si q 1, le capital désiré est supérieur au
capital effectif et l’investissement devrait être élevé.
28
Exemple (Blanchard) :
S On considère une entreprise qui a 100 machines et qui a émis 100
actions pour les financer.
S le prix d’une action est de 2 euros
S le prix d’une machine est 1 euro
S ´ chaque machine coûte 1 euro mais est évaluée 2 euros par le marché
financier
´ l’entreprise devrait émettre des actions pour financer l’achat de
machines.
S Quand l’entreprise se demande si elle doit investir, elle compare
- le coût de son capital
- et sa valeur une fois que la machine est installée valeur
telle qu’évaluée par le marché financier (n’a pas à être
calculée).
29
S si q 1, le capital désiré est inférieur au capital effectif et
l’investissement devrait être faible
Est-ce vérifié empiriquement ? On observe une forte corrélation
entre le q de Tobin et l’investissement ; cela reflète-t-il pour autant
une causalité ? Pas sûr, peut-être que les 2 sont simplement
influencés pas les mêmes facteurs (voir Blanchard p.284).
30
La courbe IS
Rappel des principaux déterminants des composantes de la
demande
C
G GI Gc
I
Y t > 'C
i = ' > 'I
Y
- - exogène
où = ' est le taux d’inflation anticipé.
> 'C est un indicateur des anticipations que forment les
consommateurs sur leur l’environnement futur
> 'I est un indicateur de celles que forment les entrepreneurs.
31
En prenant en compte les principaux déterminants de la
consommation et de l’investissement, l’équilibre ressources emplois
peut être réécrit :
Y CŸY, t, > 'C IŸi " = ' , Y, > 'I G
Le respect de cet équilibre définit une relation unique entre Y et i qui
donne l’ensemble des couples ŸY, i pour lesquels le marché des
biens et services est à l’équilibre. La courbe IS représente ces
couples dans le plan ŸY, i .
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a) Variation du taux d’intérêt nominal : déplacement le long de IS
Pour des anticipations d’inflation données, plus le taux d’intérêt
nominal est élevé, plus le taux d’intérêt réel l’est aussi
´ plus l’investissement est faible
´ réduit mécaniquement la demande et donc le revenu
Il existe ainsi une relation négative entre Y et i et la courbe IS est
décroissante.
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b) Chocs et politiques économiques : déplacement de la courbe IS
Nous raisonnons maintenant à partir d’un niveau fixe et donné du
taux d’intérêt nominal.
L’Etat décide de mettre en place des politiques budgétaires ou
fiscales: on observe un accroissement des dépenses publiques
´ accroît la demande de biens et services
´ la production, qui s’ajuste, augmente elle aussi ce qui conduit à
une augmentation du revenu national.
´ La courbe IS s’est déplacée vers la droite
34
Nous venons de décrire une première réaction de l’économie. Mais
cela ne s’arrête pas là.
S Que se passe-t-il si le taux d’imposition est augmenté ?
S Quelle alors l’ampleur de l’effet d’une augmentation des dépenses
publiques G ?
On suppose que I/Y 0
Y
´ Y
cŸ> 'c ŸY
' '
IŸi
"
=
, >I G
C
0
" Yt C 0 IŸi " = , > 'I G · Y 1 " cŸ1 " t '
1
G ´ Y G
1 " cŸ1 " t car 0 c 1et 0 t 1
on parle d’effet multiplicateur
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Les ménages ou les entreprises deviennent plus optimistes
´ l’une des composantes de la demande agrégée (consommation
ou investissement) s’accroît
´ la production s’ajuste à la hausse et le revenu national est plus
élevé.
Nous venons de décrire une première réaction de l’économie. Mais
cela ne s’arrête pas là...
Finalement : la courbe IS s’est déplacée vers la droite.
S Que se passe-t-il si les entrepreneurs anticipent une hausse de
l’inflation ?
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Notion de stabilisateur automatique
Choc de demande défavorable ´w Y ´w impôts ´ limite l’effet
négatif initial
1) Les fluctuations engendrées par les variations de la demande
privée sont moins amples grâce à la contracyclicité du déficit
budgétaire qui permet une stabilisation automatique de l’économie
2) Création de déficit ne signifie plus forcément volonté délibérée du
gouvernement de relancer l’activité : ce peut être un déficit subi
exemple : on peut considérer que l’augmentation du déficit
budgétaire en France au début des années 90 est largement dû à la
récession de l’économie
37
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