La vie est une géniale improvisation

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THÉÂTRE DES MATHURINS / THÉÂTRE DE L’INVISIBLE - BRUNO ABRAHAM-KREMER
La vie est une
géniale improvisation
D’après Une vie en toutes lettres,
correspondance entre
Vladimir Jankélévitch et
Louis Beauduc.
Françoise Schwab, éditions Liana Levi
Adaptation libre et mise en
scène de Bruno Abraham-Kremer
& Corine Juresco
Avec Bruno Abraham-Kremer
À PARTIR DU 05 SEPTEMBRE 2013
THÉÂTRE DES MATHURINS, PARIS
Relations presse & Communication
Dorothée Duplan et Aurélie Baguet,
assistées d’Eva Dias
21 rue du Grand Prieuré
75011 Paris
01 48 06 52 27
[email protected]
www.planbey.com
DIStribution
Avec Bruno Abraham-Kremer
Adaptation libre et mise en scène Bruno Abraham-Kremer
Corine Juresco
Création sonore Medhi Ahoudig
Lumière Arno Veyrat
Régisseur général François Dareys
Production
Théâtre des Mathurins
en accord avec le Théâtre de l’Invisible
Production déléguée
Ask Us
Durée 1h20
Création au Festival de la Correspondance de Grignan, juillet 2012.
Plus d’informations sur :
www.theatredelinvisible.com
Au Théâtre des Mathurins
36, rue des Mathurins - 75 008 Paris
01 42 65 90 00 - www.theatredesmathurins.com
Du mardi au samedi à 21h, et le samedi à 17h
Relâche les dimanches, lundis et le mardi 15 octobre 2013
Tarif unique 32 euros
-50% sur les représentations allant du 5 au 14 septembre
Dorothée Duplan et Aurélie Baguet, assistées d’Eva Dias / 01 48 06 52 27 / [email protected] / www.planbey.com
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Ecouter la correspondance de « Janké », comme l’appelaient ses élèves, c’est plonger dans l’intimité d’un grand
penseur, traverser à ses côtés tout le 20ème siècle avec ses ombres et ses lumières en partageant sa belle amitié
épistolaire avec Louis Beauduc.
Ils ont 20 ans en 1923, et sont tous deux élèves à Normale Sup, lorsque débute cet échange de lettres qui durera
60 ans. Toute une vie en lettres, depuis ses premiers élans philosophiques, jusqu’à la puissance de sa maturité,
avec pour ultime preuve de sa liberté d’esprit le retournement qu’il opère à 77 ans.
Lui qui plaçait plus haut que tout la culture allemande, mais qui avait rompu avec l’Allemagne après la seconde
guerre mondiale, concluant à l’impossibilité du pardon devant les crimes de la Shoah, inaugure une « ère nouvelle »
en répondant à la lettre d’un jeune professeur allemand, Wiard Raveling, qu’il invitera chez lui à Paris.
« Seul compte l’exemple que le philosophe donne par sa vie et dans ses actes. »
Oui, Jankélévitch était bien ce grand philosophe, musicien, professeur de morale, recherchant toute sa vie
« l’accord parfait » entre ses idées et ses actes. Plus que jamais, il nous aide à vivre. Il est urgent de continuer
à l’écouter.
Bruno Abraham-Kremer & Corine Juresco
Vladimir Jankélévitch
Vladimir Jankélévitch, philosophe et musicologue Français, naît à Bourges en 1903 de parents juifs Russes
ayant fuit leur pays suite aux persécutions antisémites. Il est le fils du Dr Samuel Jankélévitch, à qui l’on doit
notamment la première traduction française de Freud.
Vladimir Jankélévitch entre en 1922 à l’École normale supérieure où il y étudie la philosophie. Il y rencontre
Louis Beauduc l’année suivante, avec qui il entretiendra une correspondance jusqu’en 1980, date du décès de
ce dernier. En 1926, Vladimir Jankélévitch est reçu premier à l’agrégation et Louis Beauduc second. Il rencontre
Bergson et devient son élève. Son ouvrage Henri Bergson, publié en 1931 est préfacé par Bergson lui-même.
Vladimir Jankélévitch enseignera entre 1927 et 1939 à l’institut français de Prague, à Caen, à Lyon, et dans les
facultés de Besançon, Toulouse et Lille.
Mobilisé en 1939, Vladimir Jankélévitch est blessé à Mantes en 1940 et est révoqué de l’enseignement par le
régime de Vichy. Il se réfugie alors à Toulouse avec sa famille, menant de front la Résistance ainsi que des activités
philosophiques. Le Traité des Vertus, son ouvrage majeur, sera publié en 1949. La guerre marque profondément
Vladimir Jankélévitch, entrainant sa rupture totale avec l’Allemagne, et la culture allemande. Dans la seconde
partie de sa vie, après la Shoah, il ne cessera de s’interroger sur la question du pardon (Le Pardon, 1967), et sur
le caractère imprescriptible des crimes nazis.
Titulaire de la chaire de philosophie morale à la Sorbonne de 1951 à 1978, Jankélévitch se partage entre deux
activités pour lui inséparables : la philosophie et la musique. Musicien et musicologue (il est notamment l’auteur
de Gabriel Fauré : ses mélodies, son esthétique, 1938) sa réflexion est tant philosophique qu’esthétique.
Après un dernier combat pour le maintien de la philosophie dans l’enseignement secondaire français, la maladie
emporte Vladimir Jankélévitch en 1985, à l’âge de 82 ans.
Bibliographie :
Henri Bergson, Éd. Alcan (1931) / L’Ironie, Éd. Alcan (1936) / Gabriel Fauré : ses mélodies, son esthétique, Éd. Plon (1938)
/ Le Mensonge, Éd. Confluences (1942) / Le Nocturne, Éd. Confluences (1942) / Le Traité des Vertus, Éd. Bordas (1949) /
Philosophie première : introduction à une philosophie du « presque », Éd. PUF (1954) / Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien,
Éd. PUF (1957) / Le Pur et l’Impur, Éd. Flammarion (1960) / La Mort, Éd. Flammarion (1966) / Le Pardon, Éd. Flammarion
(1967) / L’Irréversible et la nostalgie, Éd. Flammarion (1974)
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PROPOS RECUEILLIS
À l’origine
Ce spectacle est né au Festival de la Correspondance de Grignan en juillet 2012.
Le thème était « la Philosophie » et j’ai souhaité y lire la correspondance d’un philosophe contemporain. J’ai
alors songé à Vladimir Jankélévitch, et Anne Rotenberg (la directrice artistique du Festival), m’a fait découvrir
Une vie en toute lettres - correspondance entre Vladimir Jankélévitch et Louis Beauduc, ainsi qu’un échange de
lettres entre Jankélévitch et Wiard Raveling, qui venait de paraître dans Philosophie Magazine.
En 1980, Wiard Raveling, jeune Allemand, professeur de français, écoutait depuis la Basse-Saxe en
Allemagne, l’émission Le Masque et la Plume sur France Inter. Il y entendit Jankélévitch réaffirmer sa
rupture avec tout ce qui pouvait représenter l’Allemagne de près ou de loin : langue, philosophie,
musique. « Les Allemands ont tué 6 millions de Juifs, mais ils dorment bien, ils mangent bien et le
mark se porte bien (…). J’attend toujours une lettre d’un Allemand qui n’y serait pour rien, mais qui
reconnaitrait tout. »
Wiard Raveling décide alors d’écrire à Jankélévitch, en français, et lui explique, pourquoi, tout en étant
innocent des crimes nazis (puisque né en 1939) il en ressent malgré tout une honte, depuis sa
découverte adolescent de la Shoah à travers le film « Nuit et Brouillard ». Jankélévitch lui répondra, ému,
qu’il a attendu cette lettre pendant 35 ans, et l’invitera chez lui, à Paris. Cette rencontre aura bien lieu.
Quand j’ai lu cet échange de lettres, j’ai été bouleversé.
J’ai été élevé comme Jankélévitch et comme Romain Gary d’ailleurs, dans un amour inconditionnel de la France.
Ma famille, accueillie en France, a toujours été reconnaissante envers ce pays et n’a cessé de l‘aimer.
Je trouve exceptionnel qu’un grand intellectuel de 75 ans soit capable de ce retournement intérieur, de cette
révolution. Après avoir affirmé avec tant de force son rejet absolu de l’Allemagne, une main se tend avec sincérité, et il accepte d’inaugurer, comme il le dit, « une ère nouvelle ».
Enfin, je ne pouvais pas ne pas me souvenir que ma mère, avait été élève de Vladimir Jankélévitch, et qu’elle
m’avait emmené quand j’avais 15 ans, assister à l’une de ses conférences sur Ravel. Je n’avais certainement
pas tout compris… mais je me souviens avoir été ébloui, par celui qu’elle appelait toujours son « Maître ».
Tout cela a naturellement conduit mon choix à faire de cette correspondance, un spectacle.
Des thèmes récurrents :
La Vie Dans tous mes spectacles, et ici évidemment, il est question de la Vie et de sa célébration.
Peut-être parce que la première fois que je me suis retrouvé sur un plateau de théâtre, il y a 35 ans, je me suis
senti enfin vivant. C’est une chance inouïe que j’essaye de partager encore aujourd’hui. Même lorsqu’il s’agit
de sujets violents, dramatiques, j’essaye toujours, dans mes spectacles, de me souvenir des mots d’Etty
Hillesum : « comme la vie est belle, pourtant… ».
Jankélévitch, lui, utilise une autre très belle formule : « Hélas, donc en avant ! » et je partage, oh combien, cette
philosophie. Vivre même s’il y a des obstacles. Lutter. Honorer la vie, même si on sait qu’on va mourir. Tenter de
poser un acte, d’être « l’acteur de sa vie ». Essayer de transmettre une pensée vivante, incarnée… pour qu’elle
agisse peut-être !
L’engagement
Il y a des moments dans la vie et dans l’Histoire, où on est sommé de choisir. De s’engager.
Jankélévitch l’a fait. Il a été résistant pendant la guerre, et après, par fidélité aux morts, il a rompu tout lien avec
l’Allemagne, lui, le fils d’un grand germaniste, premier traducteur de Freud en français.
Ce qui est magnifique dans la correspondance de Jankélévitch, c’est la découverte d’une adéquation absolue
entre une pensée et des actes. Quand on lit ces soixante ans de correspondance entre les deux hommes, on
mesure la qualité de leurs décisions et de leur amitié. Ça fait du bien d’entendre ces propos à l’heure où nous
traversons une vraie crise morale, une crise de sens, je dirai même une crise de l’humanité.
René Char disait « Il ne nous reste qu’une ressource face à la mort, faire de l’art avant elle » et je pense que le rôle
du théâtre est d’essayer de donner du sens, d’ouvrir une perspective, de retrouver une confiance en la vie.
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La liberté J’aime les hommes à l’esprit libre. Jankélévitch, comme Romain Gary, n’a jamais voulu appartenir à aucune
chapelle… et je mesure chaque jour combien il est précieux et difficile, de sauvegarder cette liberté…
La transmission
Jankélévitch disait de lui-même qu’il était avant tout un philosophe oral, un enseignant. Ce goût de la transmission, est aussi ce qui me lie, en tant qu’acteur, au professeur qu’il était.
En scène, j’essaye toujours de partager avec le public une expérience en cours, de rendre vivante la pensée
d’un auteur.
L’humour
Chez Jankélévitch, une des choses qui me frappe et qui le caractérise sans aucun doute, c’est son humour. En
sortant de mes spectacles, les gens me disent : « ça fait du bien de rire de quelque chose d’intelligent. » C’est
précieux.
L’humour est différent du comique. Il s’appuie sur l’autodérision et non la moquerie, permet un accès léger à la
gravité. Oui, on peut parler de choses graves en riant, et le rire peut très souvent ouvrir les portes d’un monde
plus complexe, comme ici la philosophie.
Jankélévitch possède cette élégance, cette fulgurance, qui nous éclaire le sens profond de ses réflexions sur
des thèmes comme le temps, la mort, la nostalgie…
C’est ce chemin qui m’intéresse au théâtre, ce frottement du rire et des larmes, du grave et du léger, de nos
deux dimensions. C’est aussi peut-être, ce qui rend mes spectacles populaires.
Ce que j’aime passionnément chez Charlie Chaplin, c’est qu’il me fait rire dans les scènes les plus tragiques,
quand il affronte l’adversité, et qu’il me fait toujours pleurer aux moments les plus heureux.
Comme disait Gary dans la Promesse de l’aube : « Je découvris l’humour : cette façon habile et entièrement
satisfaisante de désamorcer le réel au moment même où il va vous tomber dessus. » Que dire de plus ?
La forme « un spectacle qui met en scène une lecture » :
L’improvisation
Jankélévitch enseignait en se posant en public, à lui-même, à haute voix, des questions « impossibles » auxquelles il essayait de répondre, face à ses étudiants. C’est en écoutant les enregistrements de ses cours, que
la forme du spectacle s’est imposée : l’improvisation. « La liberté est une géniale improvisation », disait-il.
Au début du spectacle, la salle reste allumée et les spectateurs sont réunis, un peu comme dans un cours de
philosophie de Jankélévitch. Cela me permet d’être à l’écoute, le plus possible, du public.
Sur le plateau, j’ai une console son qui me permet d’improviser avec la voix de Jankélévitch, avec des morceaux
de musique, des sons, en fonction de mon ressenti dans l’instant présent. Je veux pouvoir réagir afin d’induire
un rapport différent avec la salle, avec les gens, sentir qui nous sommes et comment ensemble, on va pouvoir
vivre une expérience. Un vol libre à partir de l’écrit.
J’ai voulu expérimenter une relation différente avec le public, tenter d’incarner le mouvement de la pensée de
Jankélévitch, dans le temps de la représentation, à l’écoute du public. « Garder un œil à l’intérieur et un œil à
l’extérieur » disait Louis Jouvet. Habiter l’improvisation et non lui laisser prendre le pas.
À partir de la correspondance et des improvisations qui l’ont entourée, est apparue la forme : un spectacle qui
met en scène une lecture.
« On peut, après tout, vivre sans le jene-sais-quoi, comme on peut vivre sans
philosophie, sans musique, sans joie et
sans amour. Mais pas si bien. »
Vladimir Jankélévitch
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EXTRAIT DE LA CORRESPONDANCE
Paris, le 27 juillet 1923
Mon cher ami, toujours à Paris, j’ai finalement obtenu de terminer en paix, d’ici le service militaire, les deux
articles que je me suis juré d’écrire.
Je travaille avec un bel enthousiasme.
J’ai achevé déjà mon premier article, qui s’intitule « Deux philosophes de la Vie : Guyau, Bergson ». Mon père
l’a soumis à Lévy-Bruhl, (le directeur de La revue Philosophique) qui s’en est montré très content et l’a jugé
avec une certaine indulgence.
Mon 2ème travail, sera intitulé : « Georg Simmel, philosophe de la Vie. »
Toutes ces recherches m’ont ouvert des aperçus nouveaux infiniment intéressants dont je te ferai part à la
rentrée.
Cette épître mérite une réponse, et celle-ci doit être substantielle !
Car, ne l’oublie pas, nous écrivons pour la postérité, et nos futurs éditeurs réserveront sans doute pour le dernier
volume de nos œuvres philosophiques la Correspondance de V. Jankélévitch et L. Beauduc (comme on l’a fait
pour Descartes, Kant, etc.).
Je t’envoie, par dessus les rivières, les prairies et les vallées, mon souvenir intuitivement sympathique, et déverse
à tes grands pieds le tombereau de mes hommages dynamiquement convergents.
Vladimir Jankélévicth
Strasbourg, le 18 août 1923
Mon cher ami,
Sache que nous nous levons tous les matins à cinq heures, que nous nous couchons le soir à neuf, et que dans
l’intervalle nous faisons les idiots sur les grandes routes d’Alsace avec un bidon, une musette et un fusil (tenu
à la hauteur du téton droit : voir Règlement)
Tu commets d’ailleurs sur le service militaire plusieurs erreurs : premièrement les carrés ne sont pas caporaux,
mais sergents, scrongnieugnieu! Subséquemment tu es prié de t’en souvenir, ventre de biche!
Tu me demandes des détails sur ma vie de caserne.
Le repas est absolument dégueulasse.
Nos lits sont habités par une faune abondante et variée : puces, punaises, poux et cafards s’y pressent la nuit
comme le jour.
Tous les matins nous partons en guerre contre ces animaux avec les moyens les plus hétéroclites : pétrole,
ammoniac, camphre, baïonnette, fusil mitrailleur. À l’heure où je t’écris je viens d’assassiner 2 punaises.
J’essaye bien de continuer mes lectures sur Simmel, et c’est, tu peux me croire, comme une bouffée rafraîchissante d’enthousiasme. Un génie seul a pu écrire de pareilles lignes.
Le programme de l’Agrég. de philo de l’an prochain est connu : Descartes et les théories de la Connaissance
chez les Stoïciens, Epicuriens, Pythagoriciens. Je suis content d’être débarrassé de Descartes pour l’année où
je me présenterai.
Je t’envoie mes plus sincères amitiés.
Ah! J’oubliais de te dire qu’abstraction faite de la faune qui nous empêche de dormir, nos nuits sont encore
troublées : par le nez de Durdilly, dont les sonorités redoutables et éloquentes, trahissent toutes les fluctuations
du rêve dans cette âme sensuelle et naïve. En d’autres termes, Durdilly ronfle. Et dire que cette créature ne
passera pas en Conseil de guerre !!!
Vladimir Jankélévicth
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BIOGRAPHIES
Bruno Abraham-Kremer
comédien, metteur en scène et auteur
Bruno Abraham-Kremer crée le Théâtre de l’Invisible en 1989 dont il assure la direction artistique.
Au cinéma, il a tourné entre autres, dans des films de Claude Chabrol, Danièle Thompson, Kim Chapiron, Anne
Fontaine, Bertrand Blier, Yann Moix, Radu Mihaileanu, Zabou Breitman, Tom Bezucha, Marco Carmel, Georges Wilson, Pierre Granier-Deferre, Michèle Rosier, Laurent Bouhnik, Serge Frydman et pour la télévision avec Alain Tasma,
Laurent Heyneman, Claude Goretta, Sébastien Graal, Marc Angelo, Christian de Chalonges, Alain Vermuz, Marcel
Camus, Claude Faraldo...
Au théâtre, il a notamment travaillé sous la direction de Joël Jouanneau, Didier Long, Claude Merlin, Christophe Lidon,
Bernard Bloch, François Kergoulay, Gilles Bouillon, Robert Cantarella, J.G. Nordmann, C.Zambon, Henri Bornstein,
Philippe Ogouz, et dans ses propres mises en scène. On a pu le découvrir grâce à sa « Trilogie de l’Invisible » :
Le
Golem (dont il est l’auteur), ainsi que Milarepa et Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran (écrit pour lui par Eric-Emmanuel Schmitt),
qu’il a joué dans toute l’Europe et dans 12 pays d’Afrique. Il a créé l’Amérique, pièce écrite pour lui par
Serge Kribus pour lequel il a reçu le Molière - Grand prix du théâtre privé en 2006. En 2007, il a joué dans Rutabaga
swing qui a été nommé au Molière comme meilleur spectacle du théâtre public. En 2009, il a créé La Vie sinon rien,
premier volet de son nouveau triptyque « La Trilogie d’un homme ordinaire ». En 2010, il a interprété le rôle de Freud
dans Parole et guérison de Christopher Hampton au coté de Barbara Schultz et de Samuel Le Bihan.
La saison dernière il interprète La promesse de l’aube de Romain Gary, qu’il a adapté et mis en scène avec Corine
Juresco.
Corine Juresco
metteur en scène
Comédienne, elle participe à plus de 20 spectacles avec Peter Brook, Didier Bezace, Patrick Haggiag, François Roy,
Jean-Marie Lehec, Yamina Hachemi, Claude Confortès…
Après sa rencontre avec Bruno Abraham-Kremer qui met en scène son cabaret russe Le Pépin du raisin, elle interprète sous sa direction le rôle d’Etty Hillesum dans Comme la vie est belle pourtant aux Gémeaux, Scène Nationale
de Sceaux. Elle devient sa collaboratrice à la mise en scène pour les créations de À la Porte, Milarepa et Monsieur
Ibrahim et les fleurs du Coran, d’Eric-Emmanuel Schmitt, L’Amérique, de Serge Kribus, et La vie sinon rien, d’Antoine
Rault. Les deux auteurs adaptent et interprètent ensemble Pascin, le Prince de Montparnasse au Festival de la Correspondance de Grignan en 2008. Corine Juresco met par ailleurs en scène Mademoiselle Julie de August Strindberg
au Lucernaire et La Promesse de l’Aube de Romain Gary qu’elle adapte et met en scène avec Bruno Abraham-Kremer.
Depuis 2001, elle dirige le secteur enseignement de la compagnie Le Théâtre de l’Invisible, et anime trois ateliers dont
l’Atelier Théâtre du Lycée Lakanal, en partenariat avec Les Gémeaux, Scène Nationale de Sceaux. Depuis 2008, elle
est membre du comité de lecture « À mots découverts », destiné à l’écriture contemporaine.
Mehdi Ahoudig
réalisation sonore
De 1993 à 1998, Mehdi Ahoudig travaille dans le théâtre en tant que technicien lumière et éclairagiste. À partir de
1998, il réalise des bandes sons pour la danse et le théâtre. Parallèlement, il développe un travail de documentaire
radio notamment sur Radio Droit De Cité. En 2002, il collabore à plusieurs Ateliers de Créations radiophoniques
pour France Culture. Il rencontre ARTE Radio pour qui il réalise de nombreux documentaires radiophoniques, Délit
de jeunesse, Ma cité va parler, Les ventriloques de leur pères, Cousin cousine du Bled... En 2006, il est lauréat d’une
bourse d’aide aux créations radiophoniques de la SCAM, Wodobéré-Sénégal, réalisé pour les ateliers de créations
radiophoniques de France Culture. En 2010, il obtient le prix Europa du meilleur documentaire radiophonique à Berlin,
pour Qui a connu Lolita ? En 2011, il réalise le webdocumentaire À l’abri de rien sur le mal-logement, avec le photographe Samuel Bollendorff, ainsi qu’un documentaire radiophonique pour l’émission Sur les docks.
Arno Veyrat
régisseur lumière
Arno Veyrat collabore sur une soixantaine de créations avec des artistes d’horizons divers. Il passe par le théâtre
avec le Théâtre de l’Invisible - Bruno Abraham-Kremer, le cirque avec la Cie 111 - Aurélie Bory, la danse avec Eddy
Maalem, ainsi que par des spectacles urbains avec L’Illustre Famille Burattini.
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CRÉATIONS DU THÉÂTRE DE L’INVISIBLE
LA PROMESSE DE L’AUBE - d’après La Promesse de l’aube, de Romain Gary
adapté et mis en scène par Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco
Création 2011, Maison de la Culture de Bourges, CDN d’Aubervilliers et Théâtre du Petit-Saint Martin
Reprise au Théâtre des Mathurins, Paris
LA VIE SINON RIEN - de Antoine Rault
mis en scène par Bruno Abraham-Kremer
Création 2009, Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux
Reprise à la Comédie des Champs-Élysées et au Lucernaire, Paris
L’AMÉRIQUE - de Serge Kribus
mis en scène par Bruno Abraham-Kremer / Molière 2006 - Grand Prix Spécial Théâtre Privé
Création 2006, Studio des Champs-Élysées
MONSIEUR IBRAHIM ET LES FLEURS DU CORAN - de Éric-Emmanuel Schmitt
mis en scène par Bruno Abraham-Kremer / 3ème volet de la Trilogie de l’Invisible
Création 2001, Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux
Reprise au Studio des Champs-Elysées et au Petit-Marigny, Paris
COMME LA VIE EST BELLE POURTANT - d’après Une vie bouleversée, d’Etty Hillesum
adapté et mis en scène par Bruno Abraham-Kremer
Création décembre 2001, Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux
Reprise au Théâtre Jean Vilar, Suresnes
MILAREPA, L’HOMME DE COTON - de Éric-Emmanuel Schmitt
mis en scène par Bruno Abraham-Kremer / 2ème volet de la Trilogie de l’Invisible
Création 1997, Théâtre Vidy-Lausanne
Reprise au Festival d’Avignon et au Théâtre du Renard, Paris
À LA PORTE - de Jean-Gabriel Nordmann
mis en scène par Bruno Abraham-Kremer
Création 1996, Théâtre Firmin Gémier, Antony
Reprise au Théâtre 13, Paris
LE PÉPIN DU RAISIN, Cabaret Russe
mis en scène par Bruno Abraham-Kremer
Création 1994, Café Concert Ailleurs, Paris
EISMITTE, LE MILIEU DES GLACES - de Catherine Zambon
mis en scène par Bruno Abraham-Kremer et Yves Babin
Création 1993, CIG de Grasse
Reprise au Théâtre Puzzle, Caen et au Théâtre de Boulogne-sur-Mer
LE GOLEM - d’après la légende de la Kabbale
écrit et mis en scène par Bruno Abraham-Kremer / 1er volet de la Trilogie de l’Invisible
Création 1992, Festival d’Avignon OFF
Reprise au Théâtre du Petit Montparnasse, Paris
LA MANGEUSE DE CROTTES - de Jean-Gabriel Nordmann
mis en scène par Jean-Gabriel Nordmann
Création 1992, Théâtre de la Tempête, Paris
LA KABBALE SELON ABOULAFIA - d’Elie-Georges Berreby
mis en scène par Bruno Abraham-Kremer
Création 1991, Théâtre Mandapa, Paris
LETTRE AU FRÈRE - d’après la correspondance de Vincent Van Gogh
mis en scène par Bruno Abraham-Kremer
Création 1990, Théâtre Jacques Prévert, Carros
Dorothée Duplan et Aurélie Baguet, assistées d’Eva Dias / 01 48 06 52 27 / [email protected] / www.planbey.com
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