LA RUCHE QUI DIT OUI

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«On vous livre quelques idées qui ont été concrétisées.
Apportez les vôtres et développons les...»
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N° 3
Contact :
GAL Leader
Pays de Guéret
Résidence Fayolle
2, rue Hubert Gaudriot
23000 Guéret
Tél 09 70 44 01 25
Fax 09 71 70 40 07
[email protected]
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LA RàUlaCconsommation collab
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HE Q novante» 2012
LA RUe C
Entreprise In
«Jeun
Clef de l’innovation : un circuit court de proximité, participatif et
numérique
TERRITOIRE : France
ACTIVITÉ PORTÉE PAR :
La Société Equanum SAS (aussi nommée Ruche-Mama) qui a reçu, en 2012, les statuts de « Jeune
Entreprise Innovante » pour son innovation technologique et d’ « Entreprise Sociale et Solidaire » pour
son impact économique et social positif.
CHIFFRES-CLÉS :
320 ruches actives en France et en Belgique, 2 330 producteurs et 48 609 clients actifs
207 608 commandes, 7456 distributions, 7 439 475 euros de revenus pour les producteurs
GENESE DE L’ACTIVITE :
L’entreprise est fondée en 2010 par Guilhem Chéron, designer, et Marc-David Choukroun, développeur
de projets web. Elle nait d’un double constat. D’un côté, l’émergence de nouvelles aspirations alimentaires des français : choix du bio, du local, quête de goût et de qualité, recherche d’un lien direct avec
les producteurs ; de l’autre, l’absence d’un outil simple sur Internet permettant aux agriculteurs de
vendre leurs produits en direct.
L’objectif est d’offrir un outil web innovant permettant au plus grand nombre d’accéder aux produits
locaux et ainsi soutenir les producteurs. L’idée fondamentale est d’offrir aux circuits courts les outils
adéquats pour se développer davantage dans un esprit collaboratif.
ORGANISATION / FONCTIONNEMENT :
La ruche qui dit oui est une plateforme de vente en ligne favorisant les échanges directs entre producteurs et communautés de consommateurs.
Une ruche peut être ouverte par un particulier, une association, une entreprise. Le responsable de la
ruche contacte des producteurs, sur une large gamme de produits, dans un rayon de 250 kms. Parallèlement, il recrute des membres qui souhaitent acheter des produits locaux, créant ainsi une communauté de consommateurs.
Régulièrement, le responsable de la ruche diffuse sur le site internet une sélection de produits. Au
préalable, les producteurs ont fixé eux-mêmes leurs prix et le minimum de commandes à atteindre
pour les livrer.
Les membres ont 6 jours pour passer commande. Le système offre plus de souplesse qu’une AMAP
puisqu’il n’y a ni abonnement, ni obligation : les clients commandent les produits qu’ils souhaitent et
quand ils le veulent.
Une fois les commandes terminées, les producteurs et les membres se retrouvent sur le lieu de distribution pour retirer leur commande lors d’un véritable marché éphémère.
Revendiquant un modèle juste et équitable, la ruche inverse le modèle de la distribution classique :
la majorité du prix des produits vendus revient aux producteurs. Ils reversent 16.7% de leur chiffre
d’affaire pour couvrir les frais de service répartis entre le responsable de la ruche (8.35%) pour son
travail d’organisation, de gestion et d’animation de la communauté, et la « ruche mama » (8.35%) qui
travaille au développement de la plateforme internet, assure un support technique et commercial et
veille au bon développement des ruches.
RESULTATS :
Un impact économique local positif : création de circuits courts indépendants, nouveau débouché pour
les producteurs, maintien de petites surfaces agricoles en valorisant acteurs et produits du territoire,
création d’emplois durables et non délocalisables, notamment sur les exploitations, et complément de
revenus pour les responsables de ruches.
Un générateur d’initiatives collaboratives et solidaires : des producteurs se sont notamment organisés
pour mutualiser leurs moyens et assurer ensemble les livraisons aux ruches. Des producteurs se sont
aussi emparés des systèmes de prêts collaboratifs en ligne (hellomerci, kisskissbankbank) pour financer l’achat de matériel ou de camions frigorifiques et ainsi développer leur activité.
Démocratisation de l’accès à des produits locaux, frais et de qualité : on retrouve des ruches en centres
villes, banlieues, milieu rural et dans une grande diversité de milieux sociaux.
Une redynamisation des liens sociaux autour de l’alimentation : une ruche est une communauté vivante
qui favorise le développement de liens amicaux entre producteurs, habitants d’une même ville… Des
outils participatifs en ligne ont aussi été créés (le mur des ruches, Oui ! le blog, un magazine collaboratif « la vie des ruches », sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter) afin que chacun puisse apprendre
et s’exprimer.
PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT :
La ruche qui dit oui ! prévoit de développer de nouveaux outils pour :
• financer l’installation et le développement des exploitations agricoles
• développer la transformation et la valorisation des produits
• optimiser la logistique et la coopération entre producteurs
• faciliter toujours plus les commandes grâce à une application mobile et tablette.
FOCUS: L’ECONOMIE COLLABORATIVE, UNE AUTRE FAÇON DE PRODUIRE
ET CONSOMMER
Secteur récent mais en pleine expansion, l’économie collaborative s’appuie sur la mutualisation des
biens, des espaces et des outils (l’usage plutôt que la possession), l’organisation des citoyens en
«réseau» et l’intermédiation par des plateformes internet.
L’économie collaborative inclut la consommation collaborative (AMAP, couchsurfing, covoiturage…), les
modes de vie collaboratifs (coworking, colocation, habitat collectif), la finance collaborative (crowdfunding, prêt d’argent de pair à pair), la production contributive (Do it yourself, fablabs, imprimantes 3D,
maker spaces) et la culture libre.
Pour plus d’informations :
www.laruchequiditoui.fr
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