www.siemens.fr/audiologie Essentiel Fonctionnalités et traitement du signal micon Lettre d’information aux audioprothésistes - Janvier 2013 SOMMAIRE • 48 canaux de traitement de signal • Bande passante élargie jusqu'à 12 kHz • Débruiteurs • Modes microphoniques • InSituGram • Compression fréquentielle • Double anti-Larsen • Générateur de bruit micon™ de BestSound™ Technology est une toute nouvelle plateforme, équipée de fonctionnalités innovantes vous permettant d’apporter à vos patients un équilibre sonore optimal. Vous découvrirez à travers ce document les nouveautés micon et la façon de les utiliser pour apporter les meilleurs bénéfices à vos patients. Figure 1 : analyse sur 48 canaux avec micon. Largeur de chaque canal de 250 Hz. Pente de chacun des canaux très sélective donc peu de chevauchement, permettant une analyse et une gestion des bruits très fines. En rouge, des canaux bruités : l’analyse sur 48 canaux permet de débruiter très finement ces canaux sans altérer le reste du signal. 48 canaux de traitement de signal La plateforme micon réalise une décomposition du signal sur 48 canaux fréquentiels codant ainsi toute la bande passante de l’appareil (comme vu ci-dessus), jusqu’à 12 kHz. Cette décomposition extrêmement précise permet une finesse d'analyse et de traitement sans précédent. Cette analyse sur 48 canaux sera bénéfique dans tous les secteurs du traitement du signal (modes microphoniques, débruiteurs, analyse de scène auditive, …) mais aussi dans l’adaptation du gain au patient [Figure 1]. Gain, compression, MPO La gestion interne du gain, des compressions et des MPO se fait avec la plateforme micon jusqu’à 48 canaux. Sous Connexx 7, le contrôle de ces paramètres est réparti sur 20 canaux de réglages [Figure 2]. Figure 2 : réglage des 48 canaux de décomposition en fréquence répartis en 20 canaux de réglage. On constate que la répartition tient compte de la sélectivité cochléaire en offrant plus de finesse de réglage dans les basses fréquences (là où la discrimination est meilleure) et moins dans les hautes fréquences. Le traitement du signal quant à lui se fait bien sur les 48 canaux de l’appareil. Gain, compression et MPO sont automatiquement configurés au moment du préréglage mais restent accessibles et modifiables afin d’adapter au mieux les trois courbes de réponses de l’appareil aux besoins du patient. • Le gain et la compression sont préréglés en tenant compte des seuils audiométriques. • Le MPO est préréglé en fonction des seuils d’inconfort. 1 Si la conduction osseuse n’est pas indiquée, il est alors considéré que le patient ne présente pas de perte de transmission. Si les seuils d’inconfort ne sont pas indiqués, une valeur par défaut, dépendante des seuils audiométriques, est prise en compte dans le calcul des valeurs de MPO. Bande passante élargie jusqu’à 12 kHz Avec micon, la bande passante des appareils atteint maintenant 12 kHz en entrée comme en sortie des appareils pour une sonorité plus naturelle. Les transducteurs utilisés aujourd’hui sur les appareils sont capables de capter et de restituer ces très hautes fréquences. De plus, la puissance de calcul disponible sur cette nouvelle plateforme rend la gestion de ces hautes fréquences possible. Cette largeur de bande passante - une première en audioprothèse - permet de restituer au patient une sonorité sans précédent, riche et naturelle. Cette bande passante sera exploitée dans tous les domaines du traitement de signal de l’appareil (modes microphoniques, débruiteurs…) [Figure 3]. Figure 3 : réglage de la bande passante jusqu’à 12 kHz sous Connexx 7. Bon à savoir : Le préréglage sous Connexx 7 calcule automatiquement le gain de ces très hautes fréquences. Pour cela, Connexx 7 extrapole les très hautes fréquences entre 8 et 12 kHz à partir de la perte mesurée dans les aigus. Connexx 7 ne requiert pas d’audiométrie haute fréquence pour réaliser ce préréglage. Cette bande passante élargie est disponible dans tous les modèles de la série 7mi. Cette bande passante élargie profite notamment aux patients nouvellement appareillés présentant une perte légère à moyenne. Débruiteurs Les algorithmes de réduction de bruit proposés par micon sont à la pointe de la recherche et de la technologie actuelle dans le domaine de la correction auditive. Quel que soit le type de bruit rencontré par le patient dans son environnement, micon peut proposer une solution visant à améliorer le rapport signal/bruit. Bruit d’impact, bruit stationnaire et, pour la première fois, bruit de « cocktail party », micon est capable d’analyser et de réduire ces bruits gênants. Les débruiteurs agissent conjointement au travail réalisé par les microphones qui déjà, à leur niveau, permettent d’apporter au patient une focalisation adaptée à l’environnement. Dans la chronologie du traitement du signal, ces débruiteurs (à l’exception du débruiteur de bruits impulsionnels) agissent après le travail des microphones. Bon à savoir : Ces débruiteurs, tout comme les modes directionnels, bénéficient de la gestion du signal sur 48 canaux. La précision obtenue est sans égale et permet une analyse et un traitement extrêmement précis afin d’apporter au patient une écoute confortable et une compréhension maximale. En plus des débruiteurs déjà connus que sont le SoundSmoothing™, l'ERP et le TVP, permettant de gérer respectivement les bruits impulsionnels, les bruits stationnaires et les situations de parole + bruits stationnaires, micon apporte une nouvelle génération de débruiteurs. Au restaurant, en réunion ou en situation dite de « cocktail party », le bruit gênant pour le patient n’est plus un bruit stationnaire, mais peut être de la parole. Le bruit gênant a donc, dans ce cas, les mêmes caractéristiques acoustiques que la parole à comprendre. Dans cette situation, il était impossible à l’appareil, après traitement de la directivité, de différencier la parole utile de la parole gênante. Le système 2 avait alors besoin d’autres indices pour améliorer le rapport signal/bruit délivré au patient. Le débruiteur EDP (Émergence Directionnelle de Parole), nouvel algorithme de traitement de signal, a été conçu dans ce but. Pour la première fois, un débruiteur peut améliorer le rapport parole/bruit en situation de « cocktail party » (brouhaha). Pour arriver à ce résultat, le système a besoin d’identifier le bruit en amont de l’analyse et connaître ses caractéristiques acoustiques afin de pouvoir le soustraire entre les syllabes de la parole utile pour le patient. Ce débruiteur nouvelle génération utilise comme pour l’ERP un filtrage de Weiner. Mais contrairement à l’ERP qui identifie le bruit stationnaire entre les syllabes de la parole, le bruit non stationnaire est ici identifié à l’aide des microphones de l’appareil. En fonctionnement, le système EDP prend pour référence de bruit le signal provenant de l’arrière du patient (cardioïde inverse). Maintenant identifié, le bruit pourra être filtré entre les syllabes de la parole qui vient de face pour le patient et permettra ainsi d’améliorer le rapport parole/bruit du signal délivré. Figure 4 : débruitage en situation de parole + parole gênante (non stationnaire). Figure 5 : réglage de l’EDP sous Connexx 7. Pour la première fois, débruitage et directivité travaillent en synergie pour améliorer le signal restitué au patient (c’est pourquoi cette fonction trouve sa place dans l’onglet « microphone » et non « traitement du signal ») [Figure 4]. Contrairement à un mode directionnel, ce filtrage a un temps de réaction très rapide permettant d’agir entre les syllabes de la parole et ainsi éviter l’effet de « cône » et d’isolement que peut ressentir le patient avec des microphones trop directionnels (le patient qui se plaint de moins bien entendre son voisin de droite que la personne au fond de la salle). Par défaut, après un pré-réglage, l’algorithme EDP est réglé au minimum. 3 niveaux d’atténuation sont disponibles afin d’accroître l’atténuation des bruits ou paroles gênantes [Figure 5]. Bon à savoir : Augmenter ce niveau peut être utile afin d’améliorer la compréhension dans le bruit, mais peut, dans certains cas, diminuer la perception de l’environnement du patient. Modes microphoniques Comme pour les débruiteurs, les modes directionnels bénéficient de l’analyse sur 48 canaux de l’appareil. Cette précision d’analyse permet à la directivité adaptative d’être extrêmement précise, et, pour un mode comme le TruEar™, de recréer au plus proche de la réalité la directivité naturelle du pavillon. Connexx 7 donne la possibilité de paramétrer en détail le fonctionnement des modes microphoniques. Figure 6 : réglage du traitement de la directivité sous Connexx 7. Le traitement de la directivité est la première étape des stratégies de débruitage dont les aides auditives disposent pour gérer le bruit. Nous avons vu avec l’EDP que pour la première fois, débruiteur et directivité sont utilisés conjointement pour créer une nouvelle génération de débruiteur. Connexx 7 propose différentes configurations pour les modes microphoniques (Omnidirectionnel, Directionnel, SpeechFocus, Automatique) [Figure 6]. Mode Automatique / TruEar Figure 7 : différents schémas polaires créés en jouant sur le décalage entre les deux microphones de l’appareil. Le paramètre permettant de passer automatiquement et progressivement de l’un à l’autre étant la position du bruit autour du patient, on parle de directivité adaptative. Celle-ci est également gérée en multicanal car traitée sur 48 canaux. 3 En mode automatique, l’appareil bascule automatiquement entre le mode Omnidirectionnel/TruEar et le mode Directionnel adaptatif multicanal [Figure 7]. Pour faire ce choix, l’appareil analyse en temps réel le niveau d’entrée de l’appareil et dès que le seuil fixé atteint un certain niveau (traditionnellement 54 dB), l’appareil bascule d’Omnidirectionnel/TruEar à Directionnel. Avec la plateforme micon, cette décision se fait indépendamment, par canal. Ce qui signifie que pour un même niveau de bruit dans chaque canal, certains canaux seront en Omnidirectionnel et d’autres en Directionnel. Les canaux les plus graves enclenchent la directivité plus tard que les canaux les plus aigus. De plus, les passages entre les modes omni et directionnel se font de façon progressive, dans une plage d'intensité de bruit appelée « zone de directivité progressive » [Figure 8]. Bon à savoir : Le seuil d’activation est paramétrable sous Connexx. Etant donné la nouvelle variabilité en fonction de la fréquence, les réglages de ce seuil n’ont plus de valeurs en dB mais un niveau Bas, Standard ou Haut. Par défaut, le seuil est réglé à Standard mais il est possible pour un patient jeune, actif, de basculer sur le niveau Haut et pour un patient plus âgé, sédentaire, de choisir le niveau Bas. Figure 8 : évolution de la directivité par canal. Endessous du seuil d’activation, différent suivant la fréquence, l’appareil est en mode Omnidirectionnel/ TruEar au-dessus l’appareil passe progressivement vers le mode Directionnel. Figure 9 : mode SpeechFocus. En fonction de la position de la parole autour du patient, l’appareil change de schéma polaire. Si la parole vient de face, mode Directionnel. Si la parole vient de côté, mode Omnidirectionnel. Si la parole vient de l’arrière, mode Directionnel inverse. En mode automatique, il est également possible de rendre cette directivité inactive en situation de bruit seul afin de préserver au patient une perception équilibrée de l’environnement dans toutes les directions. À recommander pour tous les patients, et particulièrement ceux ayant une vie sociale active. Il est également possible d’enclencher automatiquement le mode SpeechFocus en situation de voiture (l’appareil détecte automatiquement l’environnement dans lequel le patient se trouve. L’environnement voiture fait partie des environnements détectés) [Figure 9]. Cette option permettra au patient en voiture d’entendre la personne qui lui parle sans avoir à se tourner vers elle. InSituGram Avec l’InSituGram™, il est désormais possible de réaliser directement, à travers l’appareillage, une audiométrie en sons purs. Cette audiométrie se réalise comme une audiométrie conventionnelle à la différence que le signal est directement délivré par l’appareil. Cette audiométrie, réalisée avec l’InSituGram, sera dans la majorité des cas, assez proche de l’audiométrie conventionnelle mais elle aura pour avantage de tenir compte de l’adaptation réelle de l’appareillage (aération du conduit, déformation de l'amplification naturelle du conduit, …). Les différences mesurées entre l’audiométrie classique et la mesure InSituGram sont alors directement liées à cette adaptation réelle de l’appareil dans le conduit du patient [Figure 10]. Figure 10 : accès à la fonction InSituGram A B C Module Réglages de l’appareil. Sélection de la page Préréglage. Onglet InSituGram, permettant d’avoir accès à la mesure audiométrique directement à travers l’appareil. Mesure InSituGram Avant de réaliser la mesure InSituGram [Figure 11], vous indiquerez les paramètres acoustiques de l’appareillage (dôme ouvert, embout avec évent, …). Ces indications seront utilisées pour la calibration du niveau des sons purs lors de la mesure InSituGram afin d’assurer un signal sécurisé pour le patient. Un changement de paramètre acoustique dans l’adaptation nécessitera de refaire cette mesure, les paramètres de l’InSituGram ayant besoin d’être recalibrés. Bon à savoir : Il est possible de superposer aux courbes InSituGram, l’audiométrie classique du patient. Pour cela, il suffit de cliquer sur le bouton B de la Figure 12 et cocher « courbe de l’audiogramme tonal ». Figure 11 : outils de réglage InSituGram sous Connexx™ 7. L’audiométrie se fait en sons purs aux fréquences suivantes (en Hz) : 250 – 500 – 750 – 1000 – 1500 – 2000 – 3000 – 4000 – 6000 Choisir la fréquence peut se faire de 3 façons : • en cliquant directement sur la croix de réglage [Figure 11 à gauche, • par les flèches du clavier du PC, droite et gauche, • directement sur la courbe [Figure 12 A ]. A ] en allant à droite ou Choisir l’intensité peut se faire de 3 façons : Figure 12 : courbe InSituGram sous Connexx 7. 4 • en cliquant directement sur la croix de réglage [Figure 11 ou en bas, • par les flèches du clavier, haut et bas, • directement sur la courbe [Figure 12 A ]. A ] en allant en haut L’intensité de stimulation est dépendante de la fréquence, de l’adaptation (pour le niveau de stimulation maximum) et de l’appareil lui-même. Lancer le stimulus son pur peut se faire de 3 façons : • en cliquant sur le haut parleur au centre de la croix [Figure 11 A ], • en appuyant sur la barre espace du clavier, • en passant la souris sur le haut parleur au centre de la croix [Figure 11 mode silencieux est activé dans les réglages de Connexx. A ], si le A ], Valider un point audiométrique peut se faire de 2 façons : • en cliquant sur le point audiométrique à valider sur la courbe [Figure 12 • en appuyant sur la touche « Entrée » du clavier. En cours de test, les microphones de l’appareil sont désactivés pour ne laisser entendre au patient que les sons audiométriques. Il est malgré tout possible d’activer les microphones de l’appareil en cliquant sur le bouton C de la Figure 11 afin que le patient puisse entendre vos instructions. Bon à savoir : Une fois la mesure réalisée, vous pouvez la valider en cochant « Utilisez l’InSituGram pour le préréglage ». [Figure 11 B ] Si cette case n’est pas cochée, alors le préréglage utilisera la courbe d’audiométrie tonale classique pour faire son calcul. Compression fréquentielle Voir l'Essentiel Compression fréquentielle en annexe. Double anti-Larsen La gestion du Larsen est un paramètre essentiel dans le ressenti et le confort du patient. Une adaptation offrant de bons résultats prothétiques peut être délaissée par le patient si le confort n’est pas assuré et si le Larsen se manifeste trop souvent. Le nouvel anti-Larsen ultra performant de micon a été développé suivant 2 grands axes. Premièrement, offrir une efficacité plus importante en limitant la présence du Larsen et en réduisant la gêne occasionnée pour le patient. Deuxièmement, augmenter cette efficacité tout en garantissant une qualité d’écoute optimale et donc en limitant les artéfacts liés à cette élimination du Larsen au strict minimum. La gestion du Larsen passe par deux étapes principales. • Détection de la situation de Larsen Afin d’améliorer cette détection et garantir une grande efficacité, la détection du Larsen se fait désormais sur les 2 microphones en parallèle, et simultanément. La comparaison de la détection des 2 microphones permet d’obtenir un meilleur résultat en termes de détection et de rapiditié [Figure 13]. Celle-ci se base sur la technologie de signature acoustique. • Élimination du Larsen Pour cela, deux algorithmes travaillant en synergie sont utilisés [Figure 13]. D'abord le décalage de fréquence qui casse la boucle externe du Larsen, puis l'opposition de phase qui bloque l'amplification des fréquences du Larsen en les réinjectant en opposition de phase dans le circuit d'amplification. Avec micon, ce décalage de fréquence est maintenant adaptatif. Adaptatif pour la zone de fréquence décalée, et adaptatif dans la modulation de fréquence qui est créée. Cet algorithme adaptatif s’ajuste automatiquement à la situation détectée et garantit une efficacité optimale tout en limitant au maximum les artéfacts liés au décalage. Dans la majorité des cas, Figure 13 : nouvelle gestion du Larsen avec micon. 5 ce décalage de fréquence passe inaperçu pour le patient. Dans le cas où le patient perçoit malgré tout une sonorité particulière (ce qui n’arrivera que très rarement et dans des situations spécifiques, de type musique), il est possible de ralentir ce décalage en réglant l’anti-Larsen en position lente. L'autre spécificité de micon - et c'est unique sur le marché - c'est qu'il bénéficie d'un double système d'opposition de phase, un par micro. La bien plus grande précision résultante associée à un temps de réaction beaucoup plus rapide (d'où l'appellation "turbo"), fait de l'anti-Larsen micon le plus performant qui soit. Gestion du Larsen sous Connexx 7 Figure 14 : gestion du Larsen sous Connexx 7. Connexx 7 propose 2 positions pour configurer l’anti-Larsen. Une position lente recommandée pour les adaptations fermées et une position « turbo » pour les adaptations ouvertes où le Larsen peut être plus difficile à gérer. La position lente, comme vu ci-dessus, peut également être sélectionnée dans le cas où le patient se plaint d’une sonorité particulière sur la musique par exemple. Connexx 7 configure automatiquement ce paramètre au moment du préréglage en fonction des paramètres acoustiques sélectionnés [Figure 14]. Générateur de bruit Voir l'Essentiel Acouphènes - FDOC2061 sur commande. Nous vous souhaitons beaucoup de succès dans vos adaptations avec micon et nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire. Dispositif médical de classe IIa. TUV SUD, CE 0123. Ce dispositif médical est remboursé par les organismes d’assurance maladie. Classe D : Code générique (Base de remboursement) – de 20 ans : 2355084 (1400 €) et + de 20 ans : 2335791 (199,71 €). Pour un bon usage, veuillez consulter le manuel d’utilisation. 6 Order No. FDOC 3200 | Imprimé en France | Arlys Création | (01/2013) N'hésitez pas à contacter notre hotline produits au 01 49 33 94 72. Rédigé par Dr Mikaël MÉNARD - Spécialiste d'adaptation prothétique. www.siemens.fr/audiologie Siemens Audiologie France BP 40 93201 Saint-Denis Cedex