Le Philosophe et le sophiste, l`athée et le croyant, le cynique et le

Le Philosophe et le sophiste, l’athée et le croyant, le cynique et le stoïcien
Le Philosophe et le sophiste, l’athée et le croyant, le cynique et le stoïcien
Le philosophe et le sophiste
La relation du philosophe et du sophiste appelle sans hésiter le travail de Socrate dans les
premiers dialogues Toute la fie de Platon consistait à éprouver la connaissance de ces plus
formateurs que philosophes.
Qu’est que le sophiste qui est il que fait comment se comporte t’il, que nous procure t’il en
définitive.
La réponse à la dernière question est catégorique : rien sinon la capacité qu’à le disciple du
sophiste de pouvoir dialectiser ou de prouver le vrai et le faux selon les attentes du client. C’est
un art du discours redoutable qui peut destabiliser celui qui n’a pas de solide références.
Les sophistes sont des penseurs, des orateurs , des enseignants grecs du 5 ème siècle av jc. Platon
trouve qu’ils pervertissent de façon volontaire et sans scrupules le raisonnement démonstratif à
des fins souvent immorales.
A travers une exégèse de la sagesse on peut retrouver une figure du sophiste. Dans l’ère de la
philosophie antique, les grecs faisaient une distinction entre la sagesse comme mesure /
modération et la sophia qui est l ‘amour de la sagesse (cf sept sages grecs Solon etc.
Solon, Thalès de Milet, Pittacos de Mytilène, Cléobule, Chilon de Sparte, Bias de Priène et
Périandre de Corinthe.
Entre ces deux il y avait notre cher sophiste ‘ les sophistai sont des spécialiste de sophia « et le
premier usage du mot réfère à une technicité
Le sophiste ne cherche pas à transformer les élèves en philosophe mais plutôt leur donner les
rudiments et moyens d’actions basé sur le travail unique de l’esprit l’aptitude à discourir partout
et en toute circonstance, la capacité à argumenter et celle de gouverner.
Les adeptes sont détournés de la science et de la philosophie pour ne s’intéresser qu’à la loi, le
droit, la politique
Platon reprochait aux sophistes de vendre leurs savoirs, ils faisaient payer leur enseignement
Ils sont amoraux Par exemple ils sont capable d’enseigner les manière de biaiser une chose alors
que dans l’éducation on éviter d’initier à l’usurpation à la tricherie etc.
Pour mieux cerner le sophiste prenons et un dialogue et voyons comment il se déroule , le
sophiste maître de tous les savoirs baisse les bras Ce qui intéresse le philosophe c’etait d’acquérir
une savoir vrai et Platon élabore sa théorie des idées
Cf Mythe de la caverne ( Analogie )
Hippias du beau ou euthyphron
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Le croyant et l’athée
Dans le monde on peut avancer sans risque de se tromper que les choses fonctionnent par deux et
c’est ainsi qu’on peut face à l’existence de dieu croire ou ne pas croire. Ceux qui ne croient pas
sont rangés dans le genre des non croyants ou sont communément appelé athée . Qu’est ce que
l’athée : l’athée ne croit pas en dieu, il fonde sa croyance sur la science et la technologie, le calcul
ou disons le réel visible et concret.
L’athéisme qui est la philosophie qui organise la non croyance a connu ses lettres de noblesses
grâce à Spinoza, Schopenhauer, Nietzsche et Sartre, est l’attitude philosophique de qui refuse de
croire en Dieu et nie l’existence de toute divinité. Il est aisé de le définir par opposition aux
pratiques, croyances dogmes religieux de toute obédience, mais difficile de définir les contours
tant sont divers ses motifs et ses degrés et formes.
Huxley qui a crée le mot agnosticisme disait que par l’indécidabilité de dieu, fait de dieu une
foutaise, et comme l’inconnaissable étant de fait, il y a obligation de suspendre toute réponse.
Pour mieux parler du croyant nous allons solliciter un méconnu par les étudiant et certains
enseignants : Clément d’alexandrie.
Clément dira que pour comprendre dieu il faut croire, il est le premier à introduire la notion de
théologie biblique, la vérité est dans les écritures et il faut une adhésion volontaire pour la
trouver et c’est la philosophie qui sera le moyen privilégié pour y arriver : la philosophie sera la
servante de la foi.
Cette foi est perçue comme une anticipation volontaire, le terme est emprunté aux épicuriens
pour qui il désigne d’abord une notion acquise par les sens, puis un e notion antérieure à toute
perception sensible et à toute éducation de l’esprit, un donné tout a fait premier (foi et gnose) p
29
Les stoïciens l’ont repris et pour eux il désigne les choses ou les notions qui naissent
naturellement et sans travail ni recherchent à la différence de celles qui proviennent de
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l’enseignement ou de l ‘étude ( foi et gnose Munck p 29)
Les proverbes diront « Ne t’appuie pas sur ta sagesse, dans tous tes cheminements cherche à
connaître la sagesse, afin qu’elle te fasse cheminer droit, et ton pied ne heutera pas. C’est dire
que l’homme le croyant est obligé de rendre les œuvres conformes à la parole, et en outre faire
ressortir la nécessite pour nous de choisir et de retenir ce qu’il y a d’utile dans toute étude
Les chemins de la sagesse, de manières différentes débouchent tout droit sur le chemin de la
vérité et c’est la foi qui est ce chemin
Dieu bien loin qu’il soit est proche de l’homme ‘ je suis moi un dieu proche » c’est par l’étude
précédée d’un foi, pratiquée avec une bonne conduite, ramène par l’intermédiaire de la sagesse
ouvrière de toute choses jusqu’à celui qui dirige l’univers.
Ceci est une approche du croyant et l’athée, par sa volonté de basée sa réflexion sur le réel ou un
raisonnement reproductible ici et ailleurs cherche tout simplement aspire à une vie sereine
dénuée d’inquiétude. C’est en réalité pour vivre simplement dans une paix une sagesse certaine
que l’athée va s’abstenir de penser l’indicible, l’insaisissable ce sur quoi son discours ne pourra
avoir une traduction concrète dans la sphère du réel
L’athée en se basant sur le réel veut fixer le savoir : le matérialisme ; il n’y a que la matière qui
ait du sens.
Le stoïcien et le cynique
Faisons simple et prenons un raccourci.
Le stoïcisme s’est développé à l’époque fleurissante de la culture grecque .Bréhier dira que
l’influence grecque se faisait sentir jusqu’en extrême orient, en Egypte, en Syrie à Rrome et en
Espagne.
Si l’idée principale du stoïcisme c’est le fait de vivre en accord avec la nature et la raison pour
atteindre la sagesse et le bonheur.
Aujourd’hui ce terme désigne l’attitude caractérisée par l’indifférence à la douleur, à la peine, à
la souffrance et le courage face aux difficultés de l’existence. On dira ici que ce qui a caractérisé
au 3 ème siècle av jc le stoïcisme c’est de dire qu’il est impossible d’arriver au bonheur sans
s’appuyer sur une conception de l’univers détermi, né par la raison. La recherche sur la nature
des choses est un élément utile pour l’action pratique.
On voit ici que l’inculture de Socrate est une illusion et ne peut acceptée.
Pour le cynique représenté par Diogène, figure marquante de ce mouvement est resté en activité
jusqu ‘à la fin de l’antiquité. La philosophie cynique est dans le corpus philosophicum comme
une rupture. Le cynique rejettera ce que les hommes vont considérer comme les règles simples de
la condition d’une vie en société : par exemple, la propreté, la tenue, la politesse, les commodités
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de la vie, bref les bonnes manières. Le cynique n’y va pas de quatre chemin, il se masturbe ou fait
l’amour en public, il satisfait ses besoins animaux ici et maintenant et se moque qu’il y ait
quelqu’un ou pas. Il ne soucie guère des convenances sociales et de l’opinion, méprise l’argent,
n’hésite pas à demander, quémander et ne recherche en aucune façon la stabilité, il vit dans une
errance, un dénuement et n’a besoin que du strict minimum pour nécessaire à sa vie.
Le cynique enseigne par l’exemple, il ne croit qu’en l’essence singulière d’une chose par exemple
Diogène devant ceux qui discouraient sur la possibilité ou non du mouvement, se lève et se met à
marcher. Anthistène une autre figure du mouvement cynique dira qu’il voit bien le cheval mais
pas l’essence du cheval sa caballeité, tandisque Socrate et Platon vont rechercher avant tout la
caballeité avant toute chose pour être dans le vrai.
Il y a chez le cynique une volonté de ne pas enseigner comme on le fait d’habitude ie discourir
face à un auditoire, il évitera la définition qui est suspecte et redoutable parce qu’elle enferme et
limite par contre il dira que la vertu est dans les actes : c’est la méthode de l’enseignement par les
actes par mimétisme.
En refusant la stabilité des choses qui risque d’enfermer les gens dans une accoutumance
suspecte, le cynique va cultiver la valeur de l’effort, le travail de la volonté et ainsi ne sera
permanent et chaque chose sera inspectée et soumise à la critique dans le but d’éprouver les
limites et de dire que rien n’est et tout est dans l’acte quotidien ici et maintenant et que demain
est un autre jour. Voyant un enfant ou chien boire de la façon
Tout ce qui est artificiel créée par la société sera frappé de suspicion et donc mérite d’être
combattu : les faits sociaux, les valeurs morales et familiales et civiques devront être battus en
brèche par le verbe et le geste. Selon le cynique le sage au contraire sera sans lieu, citoyen du
monde cosmopolite et renoncera à ce qu’il possède.
Exple de Diogène
La vérité chez le cynique est en route dans un constant mouvement de va et vient de critique, il
n’y a pas de vérité absolue.
Par contre chez le stoïcien, l’histoire occidentale retient une logique, une physique et d’une
éthique.
Il est dit que pour le stoïcien la terre est la physique, les fruits sont l’éthique, et le mur qui
l’entoure la logique ou que la philosophie est comparable à un œuf la coque c’est la logique,
partie dure,
Ce qui est important c’est de comprendre qu’il n’y pas de hiérarchie entre ces ordres, chaque
élément est une partie d’un tout holistique.
D’ailleurs cette conception de qu’a le stoïcien de la philosophie n’et pas fausse à savoir qu’avant
les maths, la physiques, bref toutes les disciplines étaient parties de la philosophie. C’est bien
après que chaque discipline a trouvé ses méthodes pour enfin se séparer en se distinguant de la
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philosophie mère.
La philosophie du stoïcien est tout cohérent, harmonieux, c’est un une philosophie de la totalité
qui se veut rigoureusement systématique. La fin de la philosophie serait éthique et que « il faut
vivre en conformité avec la nature » C’est cette manière de vivre qui fait qu’on parle de sagesse.
La sagesse est la connaissance scientifique des choses divines et humaines à laquelle s’ajoute la
connaissance des causes.
Le stoïcien introduit une distinction nouvelle à savoir que la philosophie est l’amour de la
sagesse et l’aspiration vers elle alors que la sagesse est le bien de l’esprit parvenu à sa perfection.
La notion de fatum( destin) est l’axe reliant les 3 aspects de la philosophie à savoir : la physique :
le destin est le principe de l’ordre cosmique ) l’éthique l’accord du destin avec la responsabilité
morale) et la logique ( problèmes des énoncés portant sur les futurs contingents)
C’est ainsi qu ‘ on mentionne que le fatalisme est la notion fondamentale du stoïcisme.
« Tout est de l’éternel plié
( exercice plier une feuille , faire passer une aiguille)
La vérité cynique est bien éloignée de celle du stoïcien qui est dans un ordre systématique, dans
une longue chaîne de raisons. La vérité et la certitude sont dans les perceptions les plus
communes qu’il s’agit de systématiser de formaliser. Il y a toute une théorie de la connaissance
bien définie chez le stoïcien qu’on ne retrouve pas chez le cynique et d’ailleurs très peu ailleurs.
Le cas est spécifique avec une représentation du monde ( le fatum) bien accepté de façon
scientifique.
La connaissance part de l’image de la représentation ( phantasia), impression d’un objet dans
l’âme d’une chose.
Si l’objet représenté dans l’âme est vrai il a alors une compréhension ou une perception
( katalepsis).
La sensation sera donc distincte de l’image puisqu’elle est un acte donné de l’esprit.
La vérité donc pour le stoïcien est la perception solide et stable par la raison.
Il n’y a de connaissance qu’en rapport avec les réalités sensibles. Le sage choisit ce qui est
conforme à la nature.
Il n’y a pas eu égard à cette théorie du savoir du stoïcien d’inquiétude spirituelle qui mène vers la
philosophie ou cet au delà. Tout est dans la chose, la nature il faut simplement retrouver
l’intelligence de la chose pour s’y conformer et être bien, ie dans une situation d’équilibre. Il y a
tellement d’actions vaines qui n’ont d’autre but que l’agitation qui servent de prétexte à notre
inquiéta inertia ( inaction désordonnée).on peut se demander qui organise ces connaissance, cette
nature ? il y a un architecte stoïcien qui est partout et on a pensé à un certain panthéisme mais
aussi à un dieu transcendant unique les autres étant des souffles qui donnent vie et relient les
parties.
On peut sans risque de se tromper dire que si l’éducation est purement intellectuelle et basée sur
la science chez les stoïciens par contre chez nos amis cynique l’éducation consistait à former et
transformer l’homme par une méditation sur un thème plutôt qu’une constructions de
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raisonnement.
Voici une autre entrée, à savoir l’opposition du cynique et du stoïcien se voit dans la figure de
Sénèque.
Selon Sénèque l’hédonisme cynique fonde la vie sur le plaisir, or le plaisir ne se définit pas par
rapport à des critères objectifs
Du fait de la récurrence des désirs, la raison les réfrènent pour éviter à l’homme d’être esclave
du monde par l‘intermédiaire de l’espérance et de la crainte : Sénèque dénoncera en ce sens
l’agitation inquiète du plaisir chez le cynique.
Le cynique est perçu par le stoïcien comme un insensé, sa volonté de vivre de façon naturelle/
bestiale ( non civilisé), fait qu’il fonde son existence sur une vie fluctuante dont les désirs sont
incohérents
La vie du sage selon le stoïcien faut-il le répéter obéit à un seul projet comme le disait Zénon : la
sagesse par la convenance avec soi-même, vivre selon la sagesse, c’est vivre d’accord avec
conséquence. Sa vie est fonction des choix conformes à la raison universelle : vivre en suivant la
nature puisque tout arrive par la raison universelle
Le sage stoïcien n’est pas inquiet dans la mesure où il ne cherche qu’à comprendre le bien fondé,
la logique inhérente des choses, pour mieux suivre sa natura ( intérieur) par opposition à la
fortuna ce qui nous affecte de l’extérieur et donc fatalement le sage choisit ce qui est conforme à
la nature.
Le stoïcisme comme la philosophie cynique ont survécu et plusieurs philosophes s’en sont
inspirés
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captées la représentation du monde
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