HÉLÈNE GRIMAUD KAMMERORCHESTER BASEL | sa. 9 janv. 18h | symphonique Kammerorchester Basel (Orchestre de chambre de Bâle) Yuki Kasai, violon et direction Hélène Grimaud, piano Igor Stravinsky (1882-1971) Concerto en mi bémol majeur, «Dumbarton Oaks» I. Tempo giusto II. Allegretto III. Con moto [15 min] Johann Sebastian Bach (1685-1750) Concerto pour clavier n° 1, en ré mineur, BWV 1052 I. Allegro II. Adagio III. Allegro [24 min] Entracte La saison 15/16 de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon est fleurie par Sergueï Prokofiev (1891-1953) Symphonie n° 1, en ré majeur, op. 25, «Symphonie classique» I. Allegro II. Larghetto III. Gavotta : non troppo allegro – poco meno IV. Finale : molto vivace [15 min] Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Concerto pour piano n° 20, en ré mineur, KV 466 I. Allegro II. Romance III. Allegro vivace assai L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Rhône-Alpes. Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : Hélène Grimaud © Mat Henneck [34 min] 3 homophonique. Le premier mouvement s’articule autour d’un fugato, le second éclate en figures minuscules et éparses au-dessus desquelles se déroulent les triples croches agiles de la flûte, et le finale est une marche enjouée où dialoguent les groupes instrumentaux ; il culmine sur un fugato habile, mêlant un sujet et son propre renversement. Igor Stravinsky Concerto en mi bémol majeur, «Dumbarton Oaks» Composition : commencée au château de Monthoux, près d’Annecy, au printemps 1937 et achevée à Paris le 29 mars 1938. Commande de Mr. et Mrs. Robert Woods Bliss pour leurs trente ans de mariage. Création : 8 mai 1938, dans la propriété des Bliss, Dumbarton Oaks, à Washington, sous la direction de Nadia Boulanger. Création française : Paris, 4 juin 1938, sous la direction de l’auteur. C’est au cours de sa troisième tournée en Amérique du Nord (1937), marquée par la création du ballet Jeu de cartes, que Stravinsky est reçu chez les époux Bliss : ce couple de mécènes américains désire lui passer commande d’un concerto grosso à l’occasion de son trentième anniversaire de mariage. Les négociations n’ont pas encore abouti que le compositeur est contraint de rentrer en Europe soigner une lésion tuberculeuse au poumon gauche. Il refuse d’entrer au sanatorium de Sancellemoz, à Passy (Haute-Savoie), où sa femme et sa fille luttent déjà contre la même maladie. Il préfère prendre le vert quelques jours au château de Monthoux, près d’Annecy. C’est là qu’il commence la composition de l’œuvre, achevée au mois de mars suivant. La 4 création aura lieu le 8 mai 1938 lors d’une soirée privée donnée par les Bliss dans leur propriété de Dumbarton Oaks. Trop faible pour en assurer la charge, le compositeur confie la baguette à Nadia Boulanger, excellente connaisseuse de sa musique ; il avait même assisté, dans l’hiver 1935-1936, aux cours d’analyse qu’elle donnait sur ses œuvres, à l’École normale de musique de Paris. Une touche d’irrévérence et de gaîté Stravinsky déclara lui-même avoir pris modèle sur les Concertos brandebourgeois de Bach, notamment le Troisième. Quinze exécutants se partagent la partition, traités à tour de rôle comme tuttistes ou comme solistes dans l’esprit du concerto grosso. L’esprit de Bach plane dès le piquant thème initial, avec ses figures en doubles croches caractéristiques. À l’instar de son illustre modèle, Stravinsky manie avec une égale dextérité le contrepoint et l’écriture Jugée plagiaire, l’œuvre s’est attiré de violentes critiques. Or Stravinsky l’a réalisée avec un art très personnel du timbre, et les changements perpétuels de tempo, bousculés eux-mêmes par de fréquents déplacements d’accent, apportent une touche d’irrévérence et de gaîté aussi charmante que propre à leur auteur. Mrs. Bliss, quant à elle, semble s’en être trouvée fort satisfaite : dans la foulée de la création, elle passa commande à Stravinsky d’une pièce symphonique, destinée à la célébration du cinquantenaire de l’Orchestre de Chicago : la future Symphonie en ut. Dans l’intervalle, la vie de Stravinsky va basculer : sa musique fait les frais de l’exposition Entartete Kunst [Art dégénéré] de Düsseldorf, en mai 1938 ; en moins d’un an, en 1938-1939, il perd sa fille aînée, sa femme et sa mère. Il décide enfin de soigner sa propre tuberculose à Sancellemoz quand la guerre le surprend : il s’embarque à la hâte pour les États-Unis, ignorant encore qu’il s’y installera définitivement. A posteriori, Dumbarton Oaks apparaît donc comme le trait d’union prémonitoire entre l’Europe que Stravinsky s’apprête à quitter et sa prochaine terre d’accueil, l’adieu à toute une culture par le truchement de celui que, peut-être, il plaçait au-dessus de tous les autres : Johann Sebastian Bach. — Claire Delamarche Johann Sebastian Bach Concerto pour clavier n° 1, en ré mineur, BWV 1052 Composition : vers 1738, dans sa version finale. Création : Leipzig, probablement au café Zimmermann, par le Collegium Musicum de la ville. La genèse de ce concerto, sans aucun doute le plus célèbre de Bach, reste très mystérieuse. On évoque parfois l’idée qu’un concerto perdu pour violon préexistait à la version finale pour clavecin. Quoi qu’il en soit, aucun doute ne subsiste quant au fait que l’œuvre naquit bien plus tôt que l’année 1738, année où Bach en compile une version aboutie. En effet, compiler, car comme nombre de ses concertos, le Concerto BWV 1052 réemploie des pages instrumentales de compositions antérieures – les Cantates BWV 146 et 188, datant respectivement de 1726 et 1728. Bach excelle dans ce genre italien baroque du concerto ; il le connaît parfaitement et l’apprécie pour la liberté d’écriture qu’il présente. S’il lui donne une impulsion nouvelle en introduisant le clavecin soliste, ça n’est pourtant pas là l’essentiel : l’éloquence et la maîtrise de l’écriture y sont sans pareilles. À l’étroit dans son rôle de Cantor de l’église Saint-Thomas, balancé entre contraintes de toutes sortes et insatisfactions, Bach s’exprime pleinement dans la musique instrumentale. Son investissement à partir des années 1729 auprès du Collegium Musicum de Leipzig, un orchestre constitué largement d’étudiants qui se produisait dans le célèbre café Zimmermann, est très certainement synonyme d’une grande liberté artistique. Le Concerto BWV 1052 réunit trois mouvements d’égales dimensions dans une alternance classique vif/lent/vif (ici : Allegro/Adagio/ Allegro). La tonalité principale s’exprime dans le thème à l’unisson du premier mouvement, autour duquel se succèdent les tutti orchestraux et les prises de paroles du soliste. Le mouvement lent se caractérise par sa sobriété ; de manière subtile, Bach y développe des contrastes au sein d’une mélodie mise à nu, grâce notamment à 5 l’exploration des différents registres du clavier. Enfin, l’Allegro final laisse exploser une virtuosité débridée, dans une veine qui n’a rien à envier aux plus brillants concertos italiens. — Bénédicte Hertz Sergueï Prokofiev Symphonie n° 1, en ré majeur, op. 25, «Symphonie classique» Composition : 1916-1917. Création : Petrograd, 21 avril 1918, sous la direction de l’auteur. Dédicace : à Boris Asafiev. Avant de composer sa Première Symphonie, dite «classique», en 1916, Prokofiev avait sacrifié au primitivisme. En effet, un an plus tôt, il avait rencontré à Londres Serge Diaghilev, qui lui avait commandé un ballet, Ala et Lolly, situé chez les Scythes en des temps reculés. Prokofiev se jeta sur ce projet avec son ardeur juvénile et chercha à «faire quelque chose de grand, de monumental, en affinité avec la nature». Ce ballet ne vit finalement pas le jour, car Diaghilev préféra laisser Le Sacre du Printemps de Stravinsky sans postérité. Prokofiev en tira alors la Suite scythe, dont la création à Saint-Pétersbourg déclencha, à la grande joie du compositeur, «un tintamarre formidable». Une symphonie dans le style de Haydn Dans la même année, le compositeur se tourna vers un tout autre univers, celui du xviiie siècle et particulièrement de Haydn, à la fois par un esprit de discipline intérieure et par goût de la provocation. «Je passai l’été dans la solitude la plus complète aux environs de Petrograd […]. J’avais intentionnellement laissé mon piano en 6 ville, voulant essayer de composer sans son aide. […]. Je conçus le projet de composer toute une œuvre symphonique. Dans une telle œuvre, les colorations de l’orchestre devaient être plus nettes et plus claires. Ainsi naquit le plan d’une symphonie dans le style de Haydn parce que, à la suite de mon travail dans la classe de Tchérepnine [classe de direction d’orchestre], la technique de Haydn m’était devenue particulièrement limpide. […]. Enfin, le titre choisi devait être un défi pour mettre les oies [de la critique] en rage, et dans l’espoir secret que je ne ferais qu’y gagner, si, avec le temps, la symphonie s’avérait réellement classique.» Ce jeune musicien «sain comme un paysan», pour reprendre l’expression d’un critique, ne se précipite pas à l’aveuglette dans les pastiches rococo : s’il emprunte à l’esthétique de Haydn un effectif orchestral léger, un langage beaucoup plus consonant, une rythmique moins percutante, il retrouve aussi chez les classiques des traits qui lui appartiennent profondément : formes simples et claires, voire traditionnelles, vivacité dansante du rythme et du phrasé, thèmes bien dessinés et reconnaissables. Autant d’aspects qui ont valu à l’œuvre son succès… Par ailleurs, le diatonisme, l’art des modulations imprévues sont également des signatures du compositeur, présents même dans ses œuvres les plus modernes. Comme Le Tombeau de Couperin de Ravel, qui lui est contemporain, la Symphonie «classique» est donc plus qu’un pastiche. Le premier mouvement, en ré majeur, est inauguré par un thème gracieux. La mesure à quatre temps, chère à Prokofiev, est remplacée par une métrique à deux, plus souple et bondissante. L’orchestration est traditionnelle, le contrepoint léger. Le second thème, faussement précieux, déploie ses grands sauts sur une basse d’Alberti déroulée par un basson bavard. Le développement fait retentir une fanfare impérieuse et cocasse sur les formules de remplissage répétées jusqu’à l’essoufflement par les bois. La réexposition, sage, suit le plan de la première partie. Le Larghetto qui suit fait entendre un thème qui, bien qu’orné et de style galant, exhale une mélancolie très particulière et annonce celui, confié au hautbois, du Troisième Concerto pour piano. Au menuet traditionnel, Prokofiev a préféré la gavotte, en vogue à l’époque baroque. Il n’hésite pas à lui donner un caractère martial, avec ses contours mélodiques très francs et son parcours tonal capricieux. Le thème est repris ensuite par les flûtes et clarinettes, malicieusement ponctué par le basson. Le finale évoque l’opera buffa par son effervescence. Les basses d’Alberti sont babillées infatigablement par les bois. L’orchestration évoque par endroits l’orgue de Barbarie. Et c’est par un tourbillon que s’achève l’œuvre, dont la durée n’atteint pas un quart d’heure ! — Anne Rousselin Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 20, en ré mineur, KV 466 Composition : 1785 (achevé le 10 février 1785). Création : Vienne, salle du Mehlgrube, 11 février 1785, avec Mozart à la direction et au piano. Lorsqu’il compose son Vingtième Concerto pour piano, Mozart jouit à Vienne d’une solide réputation ; il vient en outre d’être admis en cette fin d’année 1784 dans la franc-maçonnerie, à la loge Zur Wohltätigkeit. Il participe et organise multitudes de concerts publics ou semi-publics, des «académies» pour un auditoire aisé et friand de musique instrumentale. Les années 1782-1786 seront celles du Cconcerto pour piano : Mozart en compose quinze entre L’Enlèvement au sérail (1782) et Les Noces de Figaro (1786). du timbalier, des bassonistes et des trompettistes. Mozart, qui y jouait la partie soliste, avait terminé l’œuvre la veille. Cela corrobore les témoignages de l’époque attestant du peu de temps de répétition et, par ricochet, du bon niveau des musiciens capables d’exécuter une telle œuvre après seulement quelques lectures. Car l’œuvre est des plus exigeantes. Elle se livre en mineur, un mode que Mozart a très peu utilisé dans ses concertos, et les trois mouvements s’articulent selon un plan tonal très simple, respectivement ré mineur, si bémol majeur et ré mineur. Le premier mouvement est un vaste Allegro d’une intensité dramatique absolue. De forme sonate, avec deux thèmes et une réexposition éclatante, il développe une orchestration quasi-romantique, un caractère presque sauvage et obsédant. La «Romance» se présente sous la forme d’un rondo, dans lequel la mélodie prend ses aises sur un refrain chantant charmant et léger. C’est aussi sur un rondo que se construit le mouvement final, un Allegro qui, aux dires de Leopold Mozart (le père de Wolfgang) dans une lettre à sa fille Nannerl, avait été déchiffré lors du concert même : «Le copiste n’avait encore pas le jour même fini son travail et ton frère n’a pas eu le temps de jouer le rondo parce qu’il devait revoir la copie.» Beethoven, qui vouait une grande admiration à ce concerto, écrirait plus tard les cadences pianistiques perdues de Mozart. — B. H. Le public viennois entendit le Vingtième Concerto pour la première fois le 11 février 1785, au Mehlgrube, une jolie salle du Neuer Markt qui servait ordinairement de plancher de bal. L’orchestre, selon l’habitude, devait être composé presque exclusivement d’amateurs, à l’exception 7 Biographies Hélène Grimaud, piano Née à Aix-en-Provence en 1969, Hélène Grimaud est entrée au Conservatoire de Paris (CNSMD) à l’âge de treize ans et a remporté le premier prix de piano en 1985. Elle a poursuivi sa formation avec György Sándor et Leon Fleisher. En 1987, elle a donné son premier récital à Tokyo et a été invitée par Daniel Barenboim à jouer avec l’Orchestre de Paris. Elle a fait ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de Berlin dirigé par Claudio Abbado en 1995, et avec l’Orchestre philharmonique de New York et Kurt Masur en 1999. Au cours de la seule année 2013, elle s’est produite au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, en Suisse, en Russie, aux États-Unis, au Brésil, en Chine et au Japon, avec notamment, l’Orchestre philharmonique et le Philharmonia de Londres, l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre philharmonique tchèque, l’Orchestre symphonique de l’État de São Paulo, l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, les Orchestres de Cleveland et Philadelphie. Elle a participé le 14 janvier dernier au concert inaugural de la Philharmonie de Paris, jouant le Concerto en sol de Ravel avec l’Orchestre de Paris et Paavo Järvi. En musique de chambre, Hélène Grimaud joue avec Sol Gabetta, Thomas Quasthoff, Rolando Villazón, Jan Vogler, Truls Mørk, Clemens Hagen et les frères Gautier et Renaud Capuçon. Pour Deutsche Grammophon, dont elle est artiste exclusive depuis 2002, elle a récemment publié les deux concertos pour piano de Brahms sous la direction d’Andris Nelsons. Elle est l’auteur de trois livres à succès, Variations sauvages, Leçons particulières et Retour à Salem 8 (2013). Elle soutient de nombreuses causes, parmi lesquelles le Centre de conservation du loup (qu’elle a fondé dans l’État de New York en 1999). Elle est artiste associée de l’AuditoriumOrchestre national pour les saisons 2014/2015 et 2015/2016. Yuki Kasai, violon et direction Yuki Kasai se passionne pour la musique de chambre et a reçu de nombreux prix, notamment celui de la Fondation Hans-Huber de Bâle en 2002 et celui du Concours international de Salzbourg. En 2004, elle a remporté le Concours de musique de chambre de la Fondation AliceSamter de Berlin. Yuki Kasai se produit dans de nombreux festivals : Ultraschall à Berlin, Forget à Québec, Sommets musicaux de Gstaad (Suisse), Open Chamber Music Weeks de Pruissia Cove et Cheltenham (Angleterre) ; elle est l’invitée du Wigmore Hall de Londres en compagnie de musiciens comme Stephen Isserlis, Pekka Kuusisto et Joshua Bell. En 2006, Yuki Kasai a été nommée violon solo de la Kammerakademie de Potsdam et de l’Ensemble Oriol de Berlin. Elle joue régulièrement avec l’Orchestre de chambre d’Europe et, comme violon solo invité, avec la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, l’Ensemble Resonanz de Hambourg et la Camerata de Berne. Depuis 2011, elle est le violon solo du Kammerorchester Basel. Kammerorchester Basel Situé à Bâle, le Kammerorchester Basel (Orchestre de chambre de Bâle) a été fondé en 1984 par de jeunes diplômés des écoles de musique suisses. Les musiciens de l’Orchestre sont aussi à l’aise sur instruments anciens que modernes. L’Orchestre se produit sous la direction de son premier violon et apprécie également la coopération avec des chefs d’orchestre tels que Paul Goodwin, Mario Venzago, Trevor Pinnock ou encore Giovanni Antonini. Avec ce dernier, les musiciens ont enregistré l’intégrale des symphonies de Beethoven pour le label Sony. Le disque des Symphonies nos 3 et 4 a permis à l’Orchestre d’être nommé «ensemble de l’année 2008» par Echo Klassik. Sous la direction de son premier violon Julia Schröder, et avec la soprano Núria Rial, le Kammerorchester Basel a remporté l’Echo Klassik 2012 dans la catégorie «meilleur enregistrement d’opéra» pour son disque d’arias de Telemann. L’Orchestre a publié de nombreux autres disques, pour des labels comme Harmonia Mundi, RCA Records et OehmsClassics. Le Kammerorchester Basel se produit régulièrement avec des solistes de renommée internationale tels Cecilia Bartoli, Sol Gabetta, Andreas Scholl, Sabine Meyer, Vesselina Kassarova, Angela Hewitt, Renaud Capuçon, Viktoria Mullova, Núria Rial, parmi d’autres. En 2013/2014, l’Orchestre a collaboré avec les solistes et chefs d’orchestre Christoph Poppen, Heinz Holliger, Emmanuel Pahud, Sandrine Piau, Julia Lezhneva, etc. Il a joué des œuvres contemporaines, composées par Heinz Holliger, Fazil Say et Maurilio Cacciatore. Il a assuré à l’Auditorium de Lyon les concerts de fin d’année 2013/2014. En 2013, Clariant a rejoint le Crédit suisse en tant que principal mécène de l’Orchestre. VIOLON SOLO Yuki Kasai VIOLONS I Irmgard Zavelberg Tamás Vásárhelyi Mirjam Steymans-Brenner Fanny Tschanz Vincent Durand VIOLONS II Anna Faber Jana Karsko Valentina Giusti Cordelia Fankhauser Johannes Haase ALTOS Bodo Friedrich Renée Straub Anna Pfister Stefano Mariani VIOLONCELLES Christoph Dangel Hristo Kouzmanov Georg Dettweiler CONTREBASSES Daniel Szomor Johannes Knauer FLÛTES Isabelle Schnöller Hildebrandt Frederic Sánchez HAUTBOIS Matthias Arter Francesco Capraro CLARINETTES Etele Dosa Guido Stier BASSONS Matthias Bühlmann Claudio Matteo Severi CORS Konstantin Timokhine Andreas Kamber TROMPETTES Simon Lilly Jan Wollman TIMBALES Sebastiaan Molenaar 9 prochainement à l’auditorium sa. 16 & di. 17 janv. happy days #3 PLAY BACH 16 > sa. 10h & 15h jeune public / 7 ans BACH = 14 Johann Sebastian Bach Concerto brandebourgeois nº 3, en sol majeur, BWV 1048 – Concerto brandebourgeois nº 5, en ré majeur, BWV 1050 – Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043 – Suite pour orchestre nº 2, en si mineur, BWV 1067 Les Nouveaux Caractères : Caroline Mutel, chant et mise en scène – Jasmine Eudeline, violon – Martin Bauer, viole de gambe – Clément Dazin, jonglerie – Fabrice Guilbert, lumières – Sébastien d’Hérin, clavecin et direction 16 > sa. 15h récital RICHARD GOODE Johann Sebastian Bach Suite française n° 5, en sol majeur, BWV 816 – Inventions à trois voix (Sinfonie) BWV 787 à 801 – Partita n° 2, en ut mineur, BWV 826 Richard Goode, piano En partenariat avec Les Grands Interprètes. Tarif : de 10 € à 36 € / réduit : de 8 € à 31 € 16 > sa. 16h conférence GILLES CANTAGREL PARLE DE BACH Gilles Cantagrel, musicologue En complicité avec Tarif : 3 € / Gratuit pour les abonnés et pour les spectateurs du concert Bach, Magnificat à 18 heures. Walter Carlos / détail de la pochette «Switched on Bach», CBS 1968 auditorium-lyon.com ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95 10 16 > sa. 18h symphonique BACH, MAGNIFICAT Johann Sebastian Bach Suite pour orchestre n° 4, en ré majeur, BWV 1069 – Magnificat, BWV 243 Orchestre national de Lyon Chœur de chambre de Namur Ton Koopman, direction Monika Eder, soprano / Bogna Bartosz, mezzosoprano / Tilman Lichdi, ténor / Klaus Mertens, baryton Tarif : de 10 € à 36 € / réduit : de 8 € à 31 € 16 20h30 > sa. orgue MARATHON BACH Johann Sebastian Bach Das Orgelbüchlein – Fantaisie en sol majeur, BWV 572 – Prélude de choral «Wachet auf ruft uns die Stimme», BWV 645 – Prélude de choral «Nun komm der Heiden Heiland», BWV 659 – Fugue en sol mineur, BWV 578 – Passacaille et Fugue en ut mineur, BWV 582 – Concerto en la mineur d’après Vivaldi, BWV 593 – Fantaisie et Fugue en sol mineur, BWV 542 – Fantaisie en ut mineur, BWV 562 – Partite diverse sopra : Sei gegrüßet, Jesu gütig BWV 768 – Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 565 Ton Koopman, Laurent Jochum et Vincent Warnier, orgue Élèves et professeurs des classes d’orgue du CRD d’Oyonnax, du CRR d’Annecy, du CRR de Lyon et du CNSMD de Lyon 17 > di. 16h musique de chambre CONCERTOS BRANDEBOURGEOIS Johann Sebastian Bach Concerto brandebourgeois n° 3, en sol majeur, BWV 1048 – Concerto brandebourgeois n° 5, en ré majeur, BWV 1050 – Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043 – Suite pour orchestre n° 2, en si mineur, BWV 1067 Les Nouveaux Caractères Sébastien d’Hérin, clavecin et direction Jasmine Eudeline et Benjamin Chénier, violon Jocelyn Daubigney, flûte Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 € > di. jazz 17 19h BACH EN JAZZ Improvisation sur des œuvres de Johann Sebastian Bach / Benedetto Marcello et Wolfgang Amadeus Mozart Dimitri Naïditch, piano, arrangements, composition Gilles Naturel, contrebasse Arthur Alard, batterie Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 € En coproduction avec Jazz à Vienne. Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 € 17 > di. 11h musique de chambre BACH/TELEMANN Georg Philipp Telemann Quatuor pour flûte, hautbois, violon et basse continue en sol majeur TWV43:G2 / Johann Sebastian Bach Cantate BWV 82, «Ich habe genug» – Sinfonia de la Cantate 209, «Non sa che sia dolore» – Air «Ach Herr ! Was ist ein Menschenkind», extrait de la Cantate BWV 110, «Unser Mund sei voll Lachens» – Concerto brandebourgeois n° 4, en sol majeur, BWV 1049 Sarah Jouffroy, alto / Klaus Mertens, basse Ton Koopman, clavecin Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Giovanni Radivo, Jaha Lee et Catherine Menneson, violon / Fabrice Lamarre, alto / Nicolas Hartmann, violoncelle / Jocelyn Aubrun et Emmanuelle Réville, flûte / Guy Laroche, hautbois Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 € 11 HERMÈS GRANDEUR NATURE