Synthèses bibliographiques des doctorants de seconde année Nouyn,q.ux coNcnprs DE r,Ib,tn A DETECTToN DTRECTE ET MODT]LATION D,INTENSITE HAUTE F'REQUENCE : LES LIDARS.RADARS G. Pillet, L. Morvan, D. Dolfi, J.-P. Huignard,E.Rosencher* THALES Research and Technology RD 128 91,767 Palaiseau CEDEX Tél : +33 (0)l 69 41 55 I I [email protected] Le lidar-radar, à l'instar du radarl, du lidar2 et du sonar3 est un système de détection à A contrario d'un système d'imagerie, il ne permet pas de connaître précisément la répartition transverse d'une cible mais a pour objectif de mesurer d'autres paramètres tels que la forme longitudinale (le profil) et la vitesse à longue portée. distance actif. Bien que tous les systèmes de détection actifs ont des principes de fonctionnement similaires, ils peuvent présenter des performances très différentes du fait de la nature de l'onde (électromagnétique ou acoustique) et de la longueur d'onde utilisée : les radars émettent des ondes radiofréquences (centimétriques) tandis que les lidars émettent des ondes optiques (micrométriques). Le lidar-radar utilise quant à modulation d'intensité radiofréquence. lui une onde optique avec une Le lidar-radar a été initialement proposé pour la mesure de la vitesse du vent [1]. De nombreuses autres applications possibles ont été démontrées comme la cartographie sousmarine à haute résolution l2l,la détection sous-marine [3] ou l'imagerie médicale [4]. L'axe de développement de cette étude bibliographique portera sur une application du lidar-radar peu étudiée jusqu'à lors : la détection et la caractérisation de cibles solides aéroportées (comme des avions par exemple). L'objet de cette synthèse bibliographique est de comparer les performances accessibles des différents types de système de détection électromagnétique actif pour la détection et la caractérisation de cibles solides aéroportées. Elle est structurée en trois parties : - ' t Dans la première partie, nous présenterons une synthèse des principes généraux des systèmes de détection communs aux références [5], [6] et [7] pour introduire les deux paramètres qui nous serviront de référence : la signature Doppler et le profil spatial. Ces deux paramètres permettent de distinguer des cibles multiples ainsi que de les identifier. Dans la seconde partie, consacrée à la référence [8] , nous présenterons l'état de l'art des systèmes radar à haute résolution car les principes mis en jeu sont semblables à ceux utilisés en lidar-radar. la troisième partie, nous réaliserons une analyse comparative des différentes technologies existantes de radar et de lidar pour préciser les contextes d'utilisation possible d'un lidar-radar. Dans Emmanuel Rosencher : ONERA -BP 72 - 29 avenue de la Division Leclerc - 92322 - Châtillon CEDEX RAdio Detection And Ranging Detection And Ranging 't-tght 3 Sound Navigation And Ranging Bulletin POLOQ 2007-2 ts3/177 Synthèses bibliographiques des docûorants de seconde année 1 DUTTNITION DES PARAMETRES <( HAUTE RESOLUTION »} Les principes généraux des systèmes de détection à distance sont communs et bien connus. On les retrouve dans tous les manuels consacrés au sujet t5]t6]t71. Afin de disposer de tous les outils nécessaires à l'étude comparée des différents dispositifs èxistants (dans la partie 3), nous les avons spthétisés dans cette partie. 1.1 Pnnqcpp cENERAL Le schéma des systèmes de détection électromagnétique actifs est le suivant: on dispose d'un émetteur pointé vers une cible distante, d'un récepteur (généralement au même endroit que l'émetteur) pennettant de capter I'onde rétrodiffrrsée par la cible et d'une chaîne de traitement du signal (voir la figure l). * B(t) . Détection . Estimation : distancq rrffesse,.., Figure 1 : Shéma de principe d'un système de détection électromagnétique actif Si la cible est suffisamment éloignée de l'émetteur et si on néglige les turbulences atmosphériques, on peut considérer que la cible est uniformément éclairée par une onde incidente d'amplitude A(t) et qu'il en est de même pour le récepteur (réception monomode) qui reçoit B(t).De plus, nous considérons des cibles « surfaciques » dans le volume desquelles les ondes électromagnétiques ne se propagent pas. IÆ signal rétrodiffirsé B(t) rcçu est la tuansformation de A(t) paf, un filtre linéaire réel causal quelconque : B(t) * !r(,,, :)r(, - 7)- où c est la célérité de la lumière et F(z,t) est le profil spatial « au sens large » de la cible, c,està-dire la densité de surface rétrodiffrrsante apparente (homogène à une longueur) en fonction de la distance au capteur. Notons que tout l'intérêt du syitème est d,étidier B(t) afin de caractériser la fonction F(z,t) (lasource d'information). Des hypothèses sont nécessaires car la fonction d'analysel n'est fonction que d'une seule variable contre deux pour la fonction F. 1.2 snælrncanoN DU pRoBLEME - pRoFrL spATrAL ET sTGNATURB DoppreR Voici la première hypothèse couramment admises pour l'étude du profil spatial (( au F': large » - sens Première hypothèse: nous considérons que le diagramme de rayonnement de la cible éclairée par I'onde électromagrrétique est constitué de « points brillants », c'est à dire que F n'est pas une fonction continue mais plutôt une soilrme finie de pics de F(z,t)= r, (r)aQ _ ,,0) I _ Oirac4 : j<n a On note âla fonction de Dirac en zéro. Cette hypothèse se comprend aisément si l,on considère que la cible n'est pas diffirsante mais spéculaire par parties, qu" ,"ui", les surfaces orientées perpendiculairement "'".t-à-dir" au plan d'incidence rayonnent un signal en direction du détecteur. Cette hypothèse est certainement un peu réductrice pour les fréquences optiques. Bulletin POLOQ 2007-2 t54lt77 T Synthèses bibliographiques des doctorants de seconde année Pour l'étude des distances et des vitesses des points brillants, nous faisons deux hlpothèses supplémentaires : - Deucième hypothèse: nous considérons de plus que chaque point brillant a une vitesse uniforme pendant la durée de la mesure : z j(() = z jo + ÿ jot - Troisième hypolhèse: nous considérons enfin que I'intensité rétrodiffusée par chaque point brillant ne varie pas pendant la durée de la mesure , Fr(()= Fp Sous ces hypothèses, l'expression mathématique du signal rétrodiffrrsé par la cible se simplifie et on obtient : BQ)*I4.,e(r jsn (1) -zv,of c).t-2z,of c) La distance est donc un effet retardant tandis que la vitesse est un effet de dilatation (ou de compression) temporelle. Dans cette synthèse bibliographique, nous n'étudierons pas les méthodes possibles pour déterminer les triplets ( Fio , zio, vlo ) qui nécessitent des hypothèses supplémentaires. Nous n'étudierons que le profil spatial de la cible c'est-à-dire les oouples (Fio, zio ) et sa signature Doppler c'est-à-dire les couples (Fio,vio). Pour la suite de la synthèse bibliographique, il est utile d'exprimer la transformée de Fouriers du signal reçu en fonction de celle du signal émis. En considérant que les vitesses v;o sont très inferieures à la vitesse de la lumière c, on obtient : E (a) * Z p,,Z(r,rtr + zu,o f ")). "a? j<n (2) 2 Er T DE ÿART DES SYSTEMES RADARS A HAUTE RESOLUTION Le radar a connu un extraordinaire développement depuis la seconde gueffe mondiale. De ce fait, il existe une très grande variété de systèmes. Comme nous I'avons souligné en introduction, nous ne nous intéressons qu'aux systèmes à haute résolution. La réference [8] est un livre exhaustif sur le sujet : t8] D.R. Wehner, High-Resolution Radar 2"d edition,Artech House, 1994 Le but de cette partie est de montrer les méthodes usuelles pour la détermination de la signature Doppler, du profil spatial et du profil spatial « synthétique ». 2.I DBTecnoN CoHERENTEETINCoHERENTE. La référence [8] distingue deux ÿpes de détection, la détection cohérente et la détection incohérente. En effet, sous I'hypothèse des enveloppes lentement variables, les champs électriques contiennent deux informations : une phase ç et we intensité L Les systèmes cohérents reposent sur l'étude de la phase tandis que les systèmes incohérents reposent sur l'étude de l'amplitude. La détection des systèmes incohérents est une simple mesure de puissance instantanée et donne directement Is(t). La détection des systèmes cohérents fait intervenir le mélange du signal rcp B(t) avec le signal émis A(t) à l'aide de mélangeurs électroniques. On obtient alors un signal proportionn el à exp(t(çn - A)). 5 On note ;f la transformée de Fourier de Bulletin POLOQ 2007-2 f par rapport au temps l, avec û)la variable fréquentielle associée. t55lt77 Synthèses bibliographiques des doctorants de seconde année Les deux études de signature Doppler et de profil spatial font intervenir des analyses spectrales, c'est pourquoi les systèmes à haute résolution font toujours intervenir une numérisation du signal reçu dans le but de réaliser des transformées de Fourier disuète. 2.2 DSTERMINaTIoN DE LA SIGNATURE DoPPLER Pour l'étude de la signafure Doppler, le signal envoyé est classiquement une onde monochromatique (de pulsation ûh: 2nf6) et la détection est cohérente. La transformée de Fourier du signal envoyé est donc une fonction de Dirac à la pulsation oh. En reprenant les hypothèses de la première partie et l'équation (2), on obtient le spectre du signal reçu (après le mélange de la détection cohérente) : E(a) *|r,,a(,- r,Qu,o j<n I")).r'1"' Le spectre du signal reçu est donc une somme de fonctions de Dirac. Chacune de ces fonctions étant associé à la vitesse et à l'amplitude recherchée. Néanmoins, la résolution en â, est limitée du fait de l'utilisation d'une FFT sur un temps d'acquisition fini 7: vitesse ^c ù=w Pour augmenter la résolution on a deux possibilités : augmenter la fréquence du radar ou augmenter la durée d'acquisition. Remarquons tout de même qu'il ne faut pas que la vitesse de la cible varie plus que la résolution pendant le temps d'acquisition. Ceci donne une limite de résolution imposée par I'accélération maximale a. de la cible. De plus, du fait de la numérisation à la fréqueîcef1, il existe une ambiguiTé Âv en vitesse donné par le théorème de repliement spectral de Shannon. Cette ambiguïté doit êhe supérieure à la vitesse maximale v^* de la cible. On a donc : ôv <T .o^o a &-o = , aÿ="* et .furTu** W En conclusion, pour une catégorie de cible (v^* et a^o, données), la résolution maximale tt^* est fixée par la fréquence du radar. Elle est associée à une fréquence d'échantillonnagefB et à un temps d'acquisition 7. 2.3 DsrERr\,flr.IarloN cLASSIQUE DU pRoFIL SpATIAL L'étude classique du profil spatial utilise une détection incohérente en envoyant des impulsions créneaux de durée c àla fréquence de répétitionf,"r. C'est en fait une mesure de distance par temps de vol. Dans cette mesure, on considère la vitesse de la cible comme nulle. Dans ce cas simple, aucune analyse fréquentielle n'est pas nécessaire et les résultats suivants se comprennent intuitivement à partir de l'équation (1). Sous ces hypothèses, le signal reçu est : Bb)*ZF,,AQ -zr,o f ,) j3n La résolution & obtenue est la taille de l'impulsion cî.La fréquence d'échantillonnagefB doit être adaptée à l'impulsion émise :fB>l/2r. De même que pour l'étude de la vitesse, fréquence de répétition des impulsions : Lz = cf Bulletin POLOQ 2007-2 il existe une ambiguilé distance Az ùæ à la Zf*o . t56lt77 { Synthèses bibliographiques des docûorants de seconde année Le temps d'analyse T" doit être supérieur au temps d'aller-retour d,une impulsion pour la portée zr*du système i T, =22*f c. 2.4 DBTemanTIaTIoN DU PRoFIL SPATIAL PAR RESoLUTIoN sYNTÏIETÏQUE En plus du traitement présenté au paragraphe précédent, le radar permet de faire un traitement cohérent du signal reçu. Il émet des tàins àe È impuision, ,u. pà.t"rse, la pulsation de Ia porteuse évoluant linéairement d'impulsion à impulsi in de at a âar Dans un premier temps, l'enveloppe des impulsions est traitéi comme dans le pà"*"pfr" ,récédent. Si après cette opération on détermine que le profil de la cible a une dimension inferieure à la résolution À2, on éfudi9 la phase de la porteuse des impulsions avec une détection cohérente pour augmenter la résolution. D'après l'équation (2), on obtient l'expression du signal reçu, pour I'impulsion de pulsation al (après le mélange de Ia détection axp*p*i. cohÈrente) E,* : .ra? 14, j3n La suite des E, correspond à Ia transformée de Fourier discrète du profil spatial. Comme pour le cas de la signature Doppler, à cette transformée de Fourier discrète sont &" et une ambiguité Àzr. Du fait de la taille zdes impulsions, Ia resolution fréquentielle de la porteuse est limitée par l/2c Il est donc inutile de chàisir un pas associées une résolution de ûéquence inftrieur à cette résolution. De plus, il est nécessaire d,avoir une ambiguîîé on trouve : supérieure à la résolution donnée par les impulsions. Lr" = , "?o(ùîT L. 6@<2fi et ù"=C- 2n @"-@t Pour conclure, nous avons résolu les fréquences basses (de 0 à I'enveloppe des impulsions et les fréquences hautes (de qà ag; l/2c) duprofil spatial avec avec la phase de la porteuse. Nous avons présenté les formes d'onde couramment utilisées pour l,étude du profil spatial et de la signafure Doppler pour les radars à haute résolution. Nous allons maintenant utiliser ces concepts pour déterminer les résolutions accessibles aux radars ainsi qu,aux lidars. 3 AxtysB coMpARATrvE L'objet de cette partie est de comparer les différentes solutions existantes pour la détection -électromagnétique active à haute résôlution. Pour la comparaison nous choisissons une vitesse maximale de 1000 m.s-r et une accélération maximale àt aaequut pour la majorité des cibles aéroportées. "-* ai v. 3.1 i i.JÜil LSRAneRAHAUTEREsoLUTToN L1référence [8] nou§ pennet de déterminer les performances accessibles aux radars à haute résolution' Typiquement, le_s radars aéroportés peuvent atteindre des portées supérilures à g0 km' Leur fréquence peut aller jusqu'à tO crrr. Ils peuvent émettre des impulsions de I ps qoy le9 études profîlométriques. IIs peuvent balayer la fréquence porteuse sur 250 MrIz. Enfin, la taille des antennes excède rarement le mètre oè aiamitre. o,apres h partie précédente on trouve : ' ' ' - Laprécision vitesse est 0,55 m.s't pour un temps d,acquisition de 2g ms. La fréquence d'échantillonnage est donnée parla duréà des impulsions : 500 kHz. La précision en profilométrie simple est 300 m et la précision synthétique est 1,2 m. La sélectivité angulaire est 30 mrad. Bulletin POLOQ 2007-2 157fi77 .t année des doctorants de seconde Synthèses bibliographiques Les radars sont (( de leur et en sélectivité angulaire à cause bloqués » en préci§ion vitesse est due c'est-à-dire en résJution distance' ,n b*d.,;.;r. sont fréqu"r... r"uiiiüîütio, t"io", les traitements numériques leur de peut ,ei..tiuite grande on à la trop urrr" nequence'-Pour palier ces limitations a "",JrT".*Ë"i facilement reatsabtei "rr-irr-** et utiliser un lidar' augmenter la AequenleâtÀtnugnétique basse 3.2 LELIDARC0HERENT , longueur d'onde est consacree aux lidars. La bibliogranhique synthèse la de composants Toute la suite ocutair", la disponib*ité des sélectivité L-aest utilisée fbrêtr;-il transmission ut*àrpnerique' est i;ï-'r*ir"'d,un" fréquence (la fibrés, télécom grand" que-celle des radars beaucow ftus une dispositifs.est angulaire de ces àe 10 cm de diamètre' on obtient noluiuï.i;tli" Typiquem.n, grande). plus beaucoup rJf..ti"iie *guiaire de 15 Prad' généraleiJ,i,"îi"*ilüË';ilrite o Cepremierparagrap|re11yles]lq*,concerneleslidarscohérents.Notrearticlede : la référence [9] référence sur le sujet est optics' 3s 37 16' 2a00 t9]C.J.Karlsson,All!ïbermultifunctioncontinuous-wave-coherentlaserradaratl,55pm ' wind *;;;;;;;;;'' Àppüed speed, range, for La détection cohérente 'nd cohérent. ";;;;i;;' radar que mêmes principes -le et le signal incident' Le lidar cohérent utilise les *eiu"g, ne,êr"'iv* t'itit r" sirya!iàtoaim"e en optique est réalisél Pour un lidar ' ' p* cohéàiËt;il' Ë'h'orie du paragraphe 2'2 donne : 0'2 ms' 1 pour un temps d'acquisition de GHz Laprécision vitesse est 4 mm's par tavitàsse mærimale :2'7 Laaeq""""" A;!tr'*titto*ug' "ttâo;ee ils emploient une Danscetartiole,laméthodeutiliséepourflire.desmesuresdedistanceestlégèrement le laser.est continu' En fait précédemmrr, *[o* modulation différente des cas traités synthétique: ils utilisent une a" ;;"i;'i!tfr"at proportionnelle continue version 'â'"1ïiionup'C' Oe*oàulation est alors fréquen""ïù"nu' triangulaire de ftéquence. La a tu iittuntt de la cibleo' : la précision Cependant,lesprécisiols.obfnue;,sontinférieuresauxprévisions.Eneffet,unproblème temporeile de la source laser cohérence la est cohérents récurrent pour les iidars cet artiole' La résolution en a., i"*.tiiise : roo u*rz dans spectrale largeur la par est 6 m' est limitée résolution en distance obtenue ,n''îîu O,f irnalement est vitesse obtenue '*ifit"t (dans des conditions de bonne iordre à" o*1q*: kilomètres Enfin, la porrée ;fr;"Ë;;a de et de faible turbulence)' transmission utrno'pt'etique cohérent sont très complexes élecffoniques associés au lidar Pour conclure, les traitements hauteur des fréquences obtenues ne sont pas à la et (haute fréqu"rrr"i.tB."riË'Ëffiion. des sources adaptées (compactes trop u ae * jeu ne ao'iuit optique mises en i'analyse cohérente de la phase ;"r" on se pourquoi puissantes). D, c'est aéroportées' moyen meilleur le être pas semble incohérents' aii-æ nàtotellement vers des lidars ;# ;; ;; '''ortT}l,iffi, télémètre est d,impulsion, #;ï;"*;i*-t ae*ï#*ts, ;i#";i;"'dt;iÜitt Le principe du télémètre (lidar incohérent)' un utitiser peut on cohérent, de vol à l'aide oiùit p* temps le suivant, on ,,,,"i, ie profrf d'une. (paragaphe 2'3)'Les , de la mêm. ;;ièJ-qr. r. radar inco'hérent "àort T."-t-î::Ï*itr"firluï:Ïffi:J cetre forme d'onde germet T" De manière plus remarquable, apres la fréquence de battement obtenue *o"lÉent Lorsque la cible fréquence' de différence la de "n "" modulation a" aequ"'""'ïn;iltt1;"iËse 6 $: l1J:t:Ï; r58l177 BulletinPOLOQ 2007'2 s Synthèses bibliographiques des doctorants de seconde année travaux de recherche en télémétrie sont peu prolifiques. Seuls les travaux sur les sources laser sont réalisés. Coest pourquoi, notre réfërence est la fiche de spécification d'un des lasers les plus performants (efficacité et compacité) pour les applications télémétriques *\ : [0] Keopsys, 2006 \ 125 1tJ avec une \ Eye-safe OEM Pulsedfibre laserfor lidar applicatlozs, KPS-OEM-PFL, Le laser considéré émet des impulsions de durée 400 ps, d'énergie : ---) fréquence de répétition pouvant aller jusqu'à 10 MHz7. D'après le paragraphe2.3, ontrouve - Lafréquence d'échantillonnage est donnée par les impulsions :2,5 GHz. Laprécision distance est 12 cm. Une mesure de la signafure Doppler n'est pas possible avec oe type de lidar. On peut seulement réaliser une mesure de vitesse moyenne par dérivation de la distance moyenne. Du fait de l'accélération de la cible, la résolution en vitesse est 15 m.s-I. Enfin, un bilan énergétique conduit à envisager des portées supérieures à 30 l«n (dans des conditions de bonne transmission atmosphérique et de faible turbulence) avec ce ÿpe de dispositif. On poura se reporter à la référence I l] pour plus de précisions. En conclusion, le télémètre, c'est-à-dire le lidar incohérent à impulsions courtes, ne semble pas adapté àla caractérisation de cibles aéroportées. Dans la suite, nous présentons un autre tlpe de lidar cohérent qui nous intéresse particulièrement : le lidar-radar. 3.4 Lplpan-RaoeR Comme énoncé en introduction, le lidar-radar est rarement envisagé pour la détection de cibles aéroportées. Néanmoins, ce sujet a déjà été l'objet d'un travail de thèse à Thales Research and Technology qui a donné lieu aux publications suivantes : U U L. Morvan, Lidar-radar bifréquence à préamplification optique, manuscrit de thèse pour l'obtention du grade de docteur de l'université Paris Sud, 2006 UZI L. Morvan et al., Building blocks for a two-frequency laser study, Applied Optics, 41, 57 02-57 12, 2002 lidar-radar: a preliminary Le lidar-radar est un lidar incohérent dont la porteuse optique est modulée en intensité par un signal radar. On peut appliquer les mêmes traitements (même cohérents) que ceux des radars en considérant I'intensité optique et la phase de sa modulation. Dans les réferences I l] et [2], il est montré que l'utilisation d'un laser bifréquence [3] est avantageux car c'est un laser qui émet spontanément une modulation d'intensité dont la profondeur peut atteindre 100 ÿo. La référence ll2l traite d'un laser bifréquence impulsionnel accordable émettant une forme d'onde adaptée à l'analyse de profil par résolution synthétique. Les portées envisagées avec une photodiode à avalanche ou une préamplification optique sont supérieures à 28 km (dans des conditions de bonne transmission atmosphérique et de faible turbulence). skbilisé Les formes d'onde ainsi que les traitements envisagés sont exactement les mêmes que ceux des radars (partie 2). Les performances obtenues se déduisent donc de la même manière. A I'heure actuelle, les fréquences des lasers bifréquences varient de 0 à 20 GHz et la durée des impulsions est de l'ordre de 100 ns pour les versions impulsionnelles. Les disponibilités en composants électroniques actuels permettent largement d'envisager des balayage en fréquence de l0 GtIz. Nous obtenons donc : - Laprécision vitesse est 0,4 m.s't pour un temps d'acquisition de 20 ms. 7 Nous pouvons remarquer que la fréquence de répétition de l0 MHz n'est pas compatible avec des longues portées en tetme d'ambigulté en distance. On peut néanmoins envisager une légère apériodicité des impulsions pour lever cette ambigulté. Bulletin POLOQ 2007-2 t59lt77 \ I Synthèses bibliographiques des doctorants de seconde année - Lafréquenoe d'échantillonnage est donnée par la durée des impulsions : 5 MHz. Laprécision en profilométrie simple est 30 m et la précision synthétique est 3 cm. Lasélectivité angulaire est 15 prad. En conolusion, le lidar-radar ofhe des perfonnances supérieures à celles acoessibles à un radar à haute résolution dans tous les domaines à I'exception de la portée. Il faut de plus noter que ces performances ne sont pas encore arrivées à mafurité. 4 Coxcr,usrox Nous avons présenté les paramètres pertinents de la détection à distance à haute résolution (signature Dopller, profil spatial) ainsi que les méthodes couramment utilisées pour les àetirminer. Nous avons ensuite comparé les performances des systèmes de détection existants, le radar, le lidar cohérent, le télémètre et le lidar-radar. Nous avons montré que le lidar-radar semble être un bon candidat pour l'étude de cibles aéroportées. En effe! le lidar-radar offre les meilleures performances en terme de précision de mesure de signature Doppler et de profil spatial sans pour autant néoessiter de traitement élechonique .o*p6*r. Du fait de sa portée limitée et de sa très grande séleotivité angulaire, il est surtout utile en complément d'un radar pour améliorer l'éfude et l'identification de cibles aéroportées. Dans cette synthèse bibliogfaphique, nous n'avons pas présenté les autres différences entre les ondes radiôfréquences et les ondes optiques en terme de propagation atmosphérique, de réflectivité de cible, de discrétion, de robustesse au brouillage... Ces différences peuvent encore améliorer la complémentarité entre les systèmes radars et des systèmes optiques. Compte tenu des grandes bandes passantes envisagées ainsi que du caractère optique du lidarradar, il sera néceisaire de développer un nouveau formalisme de description du signal dans lequel l'aspect diffus des cibles sera pris en compte. 5 RÉrÉnmtcns tU W.L. Eberhard et al., Dual-frequency DopplerJidar method of wind measurement, Applied optics 19,2967'6976, 1980 lzt L. J. Mullen et al., Ocean LIDAR technologt and applications, Mictowave and optoelectronics conference I 995, 2, 725'7 30, 199 5 t3] L. J. Mullen et al., Application of MDAR technologt to aerial LIDAR systems for àihon""*tnt of shallowunderwater target detection,IEEE hansactions of microwave theory and techniques, 43, 237 0-2377, 1995 t4] P. R. Herczfeld et al., Chirped lidar-radar for medical diagnotics, Asia Pacific Microwave conference 2000, 552-5 57, 2000 2002 [5] F. le Chevalier, Principles of Radar and Sonar signal processing, Artech House, [6] J. Darric au, Plrysique et théorie du radar 3è'" édition, Sodipe, 1994 t7] M. Skolnik, Radar Handbook 2ù edition,Mac Graw Hill NY, 1990 tSl D. R. Wehner, High-Resolution Radar P edition,Artech House, 1994 t9] C. J. Karlsson, Allfiber multifunction continuous-woÿe coherent laser rodar at 1.55 pm for range, speed, vibration, andwind measurements, Applied optics, 39,3716,2000 2006 [10] Keopsys, Eye-safe OEM Pulsedfibre laserfor lidar applications, KPS-OEM-PFL, tl U L. Morvan, Lidar-radar bifréquence à préamplification optique, manuscrit de thèse pour I'obtention du grade de docteur de l'université Paris Sud, 2006 Bulletin POLOQ 2007-2 t60n77 I année Synthèses bibliographiques des doct'orants de seconde a fi4'}o-frequency laser lidar'radar: a preliminary [12] L.Morvan et al., Building blocks !91 ;hrb,Applied Optics, 41, 57 02-57 12, 2002 generated by a two-frequency solid tl3l M. Brunel et al., High spectrat ryrjtl RF beatnote loop,TEEE photon technologt letter,16, state laser rn o auoi'tlniloiptu and eleitrooptic 870-872,2004 Bulletin PoLoQ 2A07-2 t6ll177 I