Palais des Congrès Saint-Raphaël de grandes espérances Char les Dickens m a r d i 08/12 © crédit / 1-1050589, 1-1050596, 1-1050592, 2-1050593, 3-1050594 20h30 Centre culturel théâtre le forum 0 4 . 9 4 . 9 5 . 5 5 . 5 5 www.aggloscenes.com 0 4 . 9 8 . 1 1 . 8 9 . 0 0 Tarifs : catégorie B tarif unique 10€ Billetteries : Théâtre Le Forum 04.94.95.55.55 du mardi au samedi de 12h30 à 18h30 Centre Culturel de Saint-Raphaël 04.98.11.89.00 du mardi au samedi de 8h30 à 19h www.aggloscenes.com Réseau Ticketmaster : Cultura, Leclerc, Auchan Réseau Fnac/France Billet : Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, Intermarché Contact presse : Julie Dicostanzo [email protected] 04.94.82.64.04 De grandes espérances 1ère adaptation théâtrale de l’œuvre de Charles Dickens Spectacle tout public Le Studio Théâtre de Stains est soutenu par la ville de Stains, Le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, Ministère de la Culture et par le Conseil Régional Ile-de- France De grandes espérances D’après l’œuvre de Charles Dickens Traduction de Charles Bernard-Derosne revue par Jean Pierre Naugrette Editions « Le livre de Poche classique » Mise en scène Marjorie Nakache Avec Marthe Fieschi, Nicolas Guillemot, Elisa Habibi, Charles Leplomb, Xavier Marcheschi, Marina Pastor Adaptation Xavier Marcheschi Décor : Jean Michel Adam Costumes : Nadia Rémond Lumière : Lauriano de la Rosa Masques : Geneviève David Musique originale : Gérard Maimone Vidéo : Brahim Saaï Régie générale : Hervé Janlin Régisseurs : Rachid Baha et Théo Errichiello Chargée de relations presse et relations publiques Aurélie Platania 01 48 23 06 61 / 06.13.67.30.90 [email protected] Contacts diffusion Kamel Ouarti / Muriel Dorival Tél.: 01 48 23 06 61 [email protected] www.studiotheatrestains.fr « L'extraordinaire puissance de Dickens a un effet étrange. Elle fait de nous des créateurs, pas seulement des lecteurs et des spectateurs » Virginia Woolf Orphelin, le jeune Pip est destiné à être forgeron jusqu’au jour où, promis à de grandes espérances, il sera propulsé dans le monde fabuleux de Miss Havisham et tombera éperdument amoureux de sa fille adoptive, Estella. Evasions rocambolesques, déchirements amoureux, vils profiteurs, hommes de loi de glace, étrange sorcière échevelée, sublime beauté au cœur froid… De grandes espérances est un spectacle aux multiples facettes, un récit plein de suspense, de rebondissements, de brouillard et de tempête. NOTE D’INTENTION ET CHOIX DE MISE EN SCENE POURQUOI DE GRANDES ESPERANCES EN 2014 ? De grandes espérances...de grandes attentes. Prendre ses rêves pour la réalité future ? L’œuvre, toujours moderne, a souvent fait l’objet - encore récemment - d’adaptations au cinéma et à la télévision. Pleine de drôlerie et d’humour, la force mythique de certains thèmes donne lieu à des scènes d’anthologie. Roman des illusions perdues, des espoirs envolés, comédie des erreurs, fausse éducation sentimentale, on peut établir un parallèle entre ce XIX° siècle et 2014. La société que dépeint Dickens est oppressive, figée dans l’archaïsme de son mode de vie et la pesanteur de ses habitudes ; figée dans le carcan d’une hiérarchie immuable : une classe laborieuse (ouvrière) engluée dans la misère, exploitée par une classe dominante (bourgeoise) aux desseins égoïstes, enfermée dans ses manoirs où ne vivent que des fantômes. Ce fractionnement en strates sociales bien hermétiques, comporte des niveaux à jamais inaccessibles pour qui n’est pas issu d’une famille fortunée ou noble. Ainsi, les gens ne sortent jamais de leur quartier, village, et, s’aventurer loin des lieux assignés à leur condition sociale est, non seulement hors de propos, mais périlleux. Ils sont donc contraints de stagner. Le marais –lieu où débute l’action - tel un périphérique, les sépare, faisant office de douves et de muraille pour protéger la citadelle de Miss Havisham. Qu’ils viennent, de quelque façon que ce soit, à transgresser cet ordre, et le destin se chargera de les châtier avec sévérité. Pip (comme le jeune Dickens) vivait dans un univers simple, cohérent, dont il aura honte, et le voilà projeté dans un univers, sans véritables valeurs morales, impitoyable et factice, qui le méprisera. Ce monde infiltre tous les tempéraments ; cache, puis révèle tous les pièges, les travers de notre société : vulgarité, étalage, appât du gain facile, envie... les sept péchés de la capitale où l’argent règne, en maître incontesté ! Lui seul permet le lien entre les classes sociales, se substituant à toute autre communication. Substitution imposée par la classe dominante. © Benoîte Fanton Dickens n’est pas un révolutionnaire. Il serait plutôt un conservateur, au mieux un réformateur ; il ne se fait guère d’illusion sur les politiques, la bourgeoisie, les nobles ; il ne les critique pas. C’est plutôt le comportement des gens qui est jugé (avec beaucoup de générosité, par Dickens, en empathie avec ses personnages, surtout quand la douleur et l’injustice sont dues à l’attitude égoïste d’autres êtres humains.) C’est ce comportement qui empêche tout progrès. Car, au lieu de combattre les injustices, ses personnages envient les riches, ceux qui réussissent, et ils veulent les imiter. Ils sont victimes de leur complaisance et on ne peut pas voir en eux des persécutés. Et, même s’ils se font de fausses illusions sur la générosité des nantis - Pip l’apprend à ses dépends-, à tout le moins, ces derniers les font rêver. On ne tue pas le rêve. Aussi, rien n’évolue car personne ne veut remettre en question l’ordre établi. Ils le renforceraient, même. Pip découvrira plus tard que son désir de devenir un gentilhomme l’a amené à dédaigner, un moment, certaines richesses de la vie. Quel doit être notre comportement quand l’heure du choix arrive. Pip reniera-t-il son passé, son milieu et ceux qui l’ont élevé ? Pour quel but ? Les Grandes espérances sont-elles vouées à l’échec si elles vous éloignent de votre passé ? Pour réussir faut-il (se) trahir ? De grandes espérances raconte le parcours initiatique de deux orphelins -Pip et Estella- leur éducation, leur relation à la famille, au milieu social où ils vivent. Passage de l’enfance à l’âge adulte ; du conte de fées à la lutte pour la vie ; de l’innocence à la culpabilité ; de l’amour à l’argent. Dickens s’est toujours montré très critique vis-à-vis d’une éducation, d’un « dressage », qui ne prendrait pas en compte la personnalité des enfants, leurs aspirations, leurs participations au processus de la connaissance ; à l’égalité des chances. QUE PRIVILEGIER ? Transposer en restant fidèle au texte ? Projet théâtral impossible, l’ensemble des signes de la représentation : les personnages, décor, lumières, costumes, musique, accessoires... constituent un sens, une rhétorique, une poétique théâtrale (métaphore, métonymie), qui va au-delà de l’ensemble textuel. Le choix esthétique de la mise en scène s’appuie délibérément sur le mode féerique qui permet une mise à distance de la réalité –le texte étant ainsi théâtralisé- nous assistons à une quête de la part de ces jeunes, une fuite éperdue vers on ne sait quelle issue. Conte de fée, entre rêve et réalité : -le forçat Magwicht dans le rôle de l’Ogre qui veut dévorer le Petit Poucet, Pip, surgissant, tel un diable, un revenant, un génie, non de la lampe d’Aladin mais d’une tombe, pour jouer le rôle de Gepetto (Pinocchio), à la fois Pygmalion /Frankenstein/ père ; -une Ogresse, sa sœur (il y a même, au cimetière, outre les parents, cinq gosses, frères et sœurs de Pip, toute la famille enterrée, sauf l’Ogresse !) ; -Miss Havisham, la mauvaise Fée, la méchante reine ; -Pip, Le Prince Charmant, qui vient délivrer la Princesse enfermée, Estella. Autre choix dramaturgique : l’adaptation en séquences. Toutes ont leur autonomie ; leur rhétorique et révèlent une dramaturgie baroque, comme celle de Shakespeare qui choisit la discontinuité, l’éclatement spatial. Kaléidoscope qui indique une rupture dans le récit, à l’opposé de la dramaturgie classique. En outre, leurs juxtapositions révèlent une vue éclatée, un émiettement des conditions de vie, une atomisation de certains personnages. HISTORICITE - HISTORICISATION L’action se passe en 1860. Double référent : 1860/2014 ; le choix du XIX° siècle pour le décor et les costumes permet un effet de distance avec le XXI° siècle. Ce modèle historique de l’espace scénique devient la base de la construction d’une image du monde, propre à un type donné de culture et d’idéologie. Cette confrontation permet un rapport dialectique et, en même temps, nous éloigne de la représentation réaliste. LES COSTUMES Dans De Grandes espérances, il n’y a pas uniformité des costumes, mais décalage, polysémie entre eux : couleur, matière, coupe, milieux sociaux. Tous théâtralisés. Prolongement visible des personnages, ils peuvent affirmer la place hiérarchique (rôle codé) autant, ou beaucoup plus, que la personnalité du personnage : A lui seul, le costume de miss Havisham est la métaphore de la pureté profanée... la métonymie de la société dominante : sa décadence. Celui de Joe le forgeron, et Mrs Joe, métonymie de la classe ouvrière, métaphore de la simplicité, l’efficacité... Le costume de Pip, selon les circonstances, est aussi changeant que la personnalité du personnage. Forgeron/ gentleman... © Benoîte Fanton Il dénote l’ascension sociale, ses us et clivages ; connote une instabilité de caractère, une légèreté, une pusillanimité, un désir de bien faire et de réussir par les apparences ce qui altère, modifie, change, les sentiments ; la coupe cintrée qui enserre Pip peut dénoter un enfermement dans des conventions, connoter son étroitesse d’esprit. Tel le manteau qui donne son titre à la pièce de Gogol, le costume génère des bouleversements. Tous sont porteurs de sens. LE DECOR Lieux distincts qui tous sont pourvus de substance et d’atmosphère. Nous sommes en terre dickensienne : celle d’un enfant qui porte sur ces lieux un regard à la fois admiratif et désolé. Le récit s’articule autour d’un élément féerique et baroque : le Manoir de Miss Havisham ; tragi-burlesque : le cimetière ; mythique : la forge. Lieux parfois référents de la réalité, mais s’apparentant au conte. Tous extravagants, hors du commun, opposant le singulier au bizarre. La rupture spatiale – chaque séquence se passe dans un lieu différent- relaie la rupture temporelle, sociale ; permet de montrer la multiplicité des forces et des conflits d’une époque. « Une rue de Londres décrite par Dickens ressemble beaucoup à une rue de Londres, mais encore plus à une rue de Dickens, car il a utilisé le monde réel pour créer son propre monde, pour ajouter un pays à la géographie de l'imagination » Lord David Cecil © Benoîte Fanton CHARLES DICKENS (1812 – 1870) Nouvelles, romans, théâtre, fictions ou romans réalistes, Charles Dickens est reconnu de son vivant pour la qualité de ses personnages et sa prose imagée. Issu d'une famille modeste, il souffre beaucoup de sa situation. Après avoir quitté son Hampshire natal pour Londres, où son père est emprisonné pour dettes, le jeune Charles doit abandonner l'école pour travailler dans une usine de cirage. De ces années, il garde une vision lucide des moeurs et valeurs de la société de son époque qu'il s'emploie à décrire dans ses oeuvres dont les célèbres 'Oliver Twist' (1837-1839) ou 'David Copperfield' (1849-1850). Alors qu’il est employé comme sténographe dans une revue, il se fait rapidement remarquer et publie, en 1833, sa première “histoire”, 'A Dinner at Poplar Walk', dans le Monthly Magazine. Avec 'Les Aventures de M. Pickwick' (1837), un chef-d'oeuvre de l'humour anglais, le succès est immédiat. Dès lors, il partage sa vie entre la littérature et les voyages. Il meurt, riche et célèbre, à 58 ans. Son avant-dernier roman ‘Les Grandes Espérances’ (1861), peinture naturaliste, est une oeuvre de maturité. Ecrivain engagé, Dickens a su concilier - grâce à un talent de conteur indéniable - condamnation de la misère et de l'exploitation industrielle et description de tableaux vibrionnants de la vie quotidienne. Ses personnages caractéristiques et inoubliables ont fait de lui un écrivain très populaire et une figure centrale de la littérature du XIXe siècle. LE ROMAN FEUILLETON Salomé Kiner (Arte.TV) Ancêtre direct de la série télévisée, le roman-feuilleton a bouleversé l’histoire de la littérature et profondément façonné l’œuvre de Charles Dickens. Encouragée par les progrès techniques, la presse connaît au 19ème siècle un formidable essor. Pour Charles Dickens, c’est une aubaine. Pionnier du genre en Angleterre, il profite de ce nouvel outil publicitaire pour gagner sa vie, puis pour assurer la survie des journaux dont il est le propriétaire. De 1833 jusqu’à sa mort en 1870, il publiera la quasi-totalité de son oeuvre en feuilletons, avec une préférence pour les rythmes. Cette formidable vitrine lui permettra notamment de faire la critique sociale de l’Angleterre victorienne et du productivisme effréné. Il s’en servira aussi pour défendre certaines libertés : la régulation du travail des enfants, le traitement des orphelins, le droit des femmes, les prostituées furent quelques-uns de ses combats. Dickens devient un maître dans l’art du cliffhanger, cette célèbre astuce narrative qui consiste à finir un chapitre ou un épisode à un moment crucial de l’histoire, pour s’assurer de la fidélité du lecteur. Hier dans le roman-feuilleton, aujourd’hui dans les séries-télévisées, la méthode fonctionne toujours aussi bien. Les sérivores qui attendent, fébriles, le nouvel épisode de leur programme préféré ne sont pas différents des lecteurs qui se ruaient autrefois au kiosque pour connaître la suite des Grandes Espérances publiée en feuilleton de décembre 1860 à août 1861 dans le magazine de Dickens All the Year Round. L’EQUIPE ARTISTIQUE Marjorie Nakache – Metteur en scène Elle fait ses études théâtrales à Paris III Censier. Comédienne de formation, elle joue dans différents spectacles (Tuss de Xavier Marcheschi, Huis Clos de Jean-Paul Sartre, La religieuse de Diderot, Nana de Zola, Andromaque de Racine, Le mot d’après Victor Hugo, France parle d’après Bourdieu). En 1984, elle est co-fondatrice du Studio Théâtre de Stains dont elle assure aujourd’hui la direction artistique. Elle réalise depuis plus de 20 ans des mises en scène dont certaines mêlent les formes artistiques (théâtre, chant, arts du cirque) : Féminin Plurielles, J’espérons que je m’en sortira, Les Vilains, Baroufe à Chioggia, La double inconstance, Pygmalion, Le jeune prince et la vérité… Xavier MARCHESCHI – Dramaturge / Comédien Entre 1968 et 1972, Xavier Marcheschi travaille à la préfiguration de la Maison de la Culture de Créteil. Il travaille également en tant que comédien sous la direction de Claude Regy, Antoine Bourseiller et au Studio Théâtre de Vitry avec Jacques Lassalle. Entre 1979 et 1984, il est directeur de l’Espace Paul Eluard à Stains. Entre 1989 et 1992, il enseigne l’art dramatique à l’Ecole de la Rue Blanche, aujourd’hui ENSATT. En 1984, il fonde le Studio Théâtre de Stains. Il fait différentes adaptations et mises en scène La Religieuse de Diderot, Tusss ! qu’il écrit, Nana de Zola, France Parle d’après Bourdieu. Il est dramaturge et comédien dans les créations de Marjorie Nakache, Féminin Plurielles, Les Vilains, Stigmates, La Leçon de Ionesco, Baudelaire, une invitation au voyage, Pygmalion, Le jeune prince et la vérité. Jean-Michel ADAM – Décor Diplômé de la Villa Arson de Nice il reçoit en 1987 le Prix Mossa de peinture. Il signe notamment, la scénographie sur une vingtaine de spectacles de Didier Long dont Equus, La Parisienne, La Vie devant Soi, Le Gardien (nomination au Molières) Le Limier (nomination aux Molières), Les Braises, Il travaille également pour divers metteurs en scène tels que Francis Perrin, Gérard Gélas, Il a également conçu les décors de spectacles de variétés et de cinéma. En tant que metteur en scène, il a monté La Ronde, Le Barbier de Séville, La Nuit et le Moment et Courteline !!! Lauriano DE LA ROSA – Lumière Après un début de carrière aux Tréteaux de France, il devient directeur technique au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 1988, où il travaille avec de nombreux metteurs en scène comme S.Seide, D. Mesguisch, A. Françon… Parallèlement, il crée la lumière de différents spectacles de théâtre, notamment avec Philippe Adrien au Théâtre de la Tempête et demeure le partenaire du Studio Théâtre depuis de nombreuses créations. Nadia REMOND – Costumes Après un diplôme national d’Arts Plastiques et une formation couture/modélisme, elle crée et réalise des costumes pour le théâtre ainsi que pour des courts- métrages, des créations textiles pour des expositions et réalise des vêtements féminins sur mesure. Geneviève DAVID – Masques Après un Diplôme National Supérieur d’Arts Plastiques et un stage de formation à la fresque en Italie, elle réalise la maquette d’un journal culturel trimestriel, des décors pour une troupe de la région de Lyon et quelques grands spectacles d’expression populaire en Bourgogne. Elle crée ensuite des sculptures monumentales, mobilier liturgique, lustres, objets et images peints sur bois et sur soie. Elle réalise des marionnettes ainsi que des masques et décor pour fabliaux du Moyen – Âge, des costumes pour une troupe de danse, un trompe l’œil pour le Musée de Maisons- Alfort. Elle a également aménagé une salle au château école de Tournan en Brie. Elle anime des ateliers masques et marionnettes pour adultes et enfants. Gérard MAIMONE – Musique Gérard Maimone est à l’origine de deux évènements de la scène musicale française jazz ou rock avec Spheroe dans les années 70 puis Angel Maimone Entreprise lors de la décennie 80. Il est aussi connu pour ses nombreuses compositions pour le théâtre, (en particulier son compagnonnage depuis plus de 30 ans avec Georges Lavaudant), la danse ou le cinéma (plus de soixante dix partitions originales pour la scène ou l’image, de 1976 à aujourd’hui). LES COMEDIENS Marina PASTOR – Comédienne Originaire des Cévennes, Marina Pastor monte à Paris à la fin des années 1980, où elle étudie le théâtre au Cours Florent. Dès 1993, elle collabore avec Didier Bezace dans différents spectacles : La Noce chez les petits bourgeois et Grand Peur et Misère de Brecht, elle était la postière du Jour et la Nuit d'après Bourdieu et incarnait Pepa dans Le Colonel Oiseau au Festival d'Avignon 1999. Elle collabore également à La Baie de Naples de Joël Dragutin. Pour la télévision, elle a tourné avec Marco Pico, Nino Monty, Marion Sarraut et dernièrement avec Jacques Fansten, Patrice Martineau et Jacques Malaterre. À partir de septembre 2011, elle interprète la mère de Kyan Khojandi dans la série Bref diffusée sur Canal+. Elle prête également sa voix pour des doublages notamment pour Meg Ryan ou encore Hélène Pompéo et aussi pour plusieurs documentaires sur Arte. Les comédiens Marthe FIESCHI, Nicolas GUILLEMOT, Elisa HABIBI et Charles LEPLOMB sont issus du Centre de Formation des Apprentis Comédien d’Asnières-surSeine. Il s’agit du seul CFA des comédiens en France. Les cours sont dispensés par des artistes reconnus qui ont une grande expérience pédagogique dans les domaines de l’art dramatique, de l’art vocal et de la danse. Il offre aux apprentis sélectionnés une formation en alternance qui permet à la fois de continuer à se former et de rencontrer le milieu professionnel, tout en percevant une rémunération. Cette collaboration avec le CFA d’Asnières fait figure de réel tremplin et permet à ces jeunes comédiens de talent d’intégrer des compagnies professionnelles. Ce que dit la presse …. « un théâtre d’art et de fièvre, ambitieux et sincère » La Terrasse « A entendre les réactions des enfants et des adolescents tout au long de la représentation, à observer les étoiles dans leurs yeux qui se reflètent d’ailleurs dans ceux de leurs aînés, on se dit qu’une fois encore, Marjorie Nakache a remporté son pari. » Le Pariscope « Rien ne s’alanguit, tout est intense et saisissant. Un beau retour à ce XIXe siècle dont la vision d’une société divisée en riches et pauvres n’a rien perdu de son acuité. » WebThéâtre ILS ONT DIT… La presse parle du Studio théâtre. « Le Studio-Théâtre de Stains est l’un de ces rares lieux de la région parisienne où avec talent et ténacité s’élabore dans la durée un vrai travail avec les communautés au sein desquelles il agit. » Nicolas Roméas – Cassandre « Ce lieu au charme prenant, « les petites Bouffes du Nord », comme certains l’appellent, est l’un des théâtres les plus intéressants de la banlieue.(…) Le Studio Théâtre ne fait pas de l’animation de quartier. Il est l’âme même de Stains et crée des spectacles très appréciés de la critique et des spectateurs. » Armelle Héliot - Le Figaro « Exemplaire Studio Théâtre de Stains, lumière de la banlieue nord de Paris » Gilles Costaz – Politis « La réconciliation commence peut-être là, dans ce lieu théâtral d’une extrême convivialité, d’une indéniable proximité. Cette réconciliation avec l’autre que la paresse, la peur ou la méconnaissance du monde, des mondes, conduisent à toutes les formes de l’exclusion. » Pierre Notte – L’Evénement du Jeudi LES SPECTACLES DE LA COMPAGNIES TUSSs ! de Xavier Marcheschi HUIS CLOS de Jean-Paul Sartre LA RELIGIEUSE de Diderot LA QUESTION de Henri Halleg NANA d’après Emile Zola L’AN II DE LA LIBERTE de Alexandre Bouravsky SUR UN PLATEAU de Jean-Paul Allègre et Marjorie Nakache ANDROMAQUE de Racine HISTOIRES DE PAROLES d’après Jacques Prévert LE MOT de Victor Hugo FRANCE PARLE d’après « La Misère du Monde » de Pierre Bourdieu FEMININ PLURIELLES d’après le livre de l’association Femmes dans la Cité LES VILAINS d’après Ruzzante STIGMATES d’après les textes de Ernest Pepin, Edouard Glissant et de témoignages contemporains BAROUFE A CHIOGGIA d’après Goldoni J’ESPERONS QUE JE M’EN SORTIRA de Marcello D’Orta EN ATTENDANT d’après des témoignages vivants IPHIGENIE OU LE PECHE DES DIEUX de Michel Azama LA DOUBLE INCONSTANCE de Marivaux LA POETIQUE DES PIRES Adaptation Marjorie Nakache LA SITUATION EST CATASTROPHIQUE MAIS PAS GRAVE adaptation Xavier Marcheschi VALSE N°6 de Nelson Rodrigues et AUTRES TEXTES Adaptation Marjorie Nakache LA LECON d’Eugène Ionesco BAUDELAIRE, UNE INVITATION AU VOYAGE Adaptation Marjorie Nakache LES EMIGRES de Slawomir Mrozek ON VOUS ECRIRA Adaptation Marjorie Nakache PYGMALION de George-Bernard Shaw CONTE DEFAIT Adaptation Marjorie Nakache LE JEUNE PRINCE ET LA VERITE de Jean-Claude Carrière LES NOCES DU FERBLANTIER de John Millington Synge QUATRE A QUATRE de Michel Garneau BABYLON CITY de Mohamed Kacimi LE CABARET DE 4 SOUS d’après John Gay ELLE(s) de Courteline, Feydeau, Gozzi, Marivaux, Molière, Musset et Racine Studio Théâtre de Stains 19, rue Carnot 93420 Stains Tel : 01 48 23 06 61 Fax : 01 48 22 56 57 Mail : [email protected] www.studiotheatrestains.fr