Terminale Professionnelle o Afin d’obtenir l’adhésion des élèves au projet de séquence, l’enseignant devra les conduire à soulever eux-mêmes le(s) questionnement(s) qui la sous-tendra, plutôt que de le(s) lui proposer d’emblée. « Ces questions ne sont en aucun cas le prétexte de trois exposés magistraux, de trois "leçons", ni d'ailleurs d'une, de deux ou de trois. L'enseignement du français ne procède pas par des leçons, il forme à la réflexion. Elles ne sont pas non plus un pur ornement de nos programmes, dont l'enseignant pourrait se passer, et continuer à enseigner en suivant les anciens programmes.*…+ Ces questions doivent exister, dans la classe, explicitement, ou dans les préparations de cours (de progression, de projet de séquence) implicitement. » (http://eduscol.education.fr/cid45847/presentation-du-nouveau-programme-defrancais-dans-la-voie-professionnelle.html) o Il s’agira de veiller tout au long des trois années à respecter la progression des apprentissages proposée par le programme. A cet effet, les enseignants pourront utilement consulter les documents d’accompagnement sur Eduscol : http://eduscol.education.fr/pid23218-cid50211/ressources-en-francais.html. o Quel que soit l’objet d’étude et l’époque étudiée, en supplément du groupement de textes ou bien intégré, une association « texte d’hier/texte d’aujourd’hui » permettra à l’élève de voir l’universalité et l’intemporalité de certains thèmes, textes, valeurs ou sentiments. o Cette liste n’est bien entendu pas exhaustive ! Certaines de ces ressources visent plutôt votre propre réflexion, afin de vous aider à la recherche de ressources pour les élèves et d’un questionnement propre à chacune des séquences. Comme l’indique la DGESCO, en application de la loi n°2005-380 du 23 avril 2005 d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École, «la liberté pédagogique de l'enseignant s'exerce dans le respect des programmes et des instructions du ministre chargé de l'Éducation nationale et dans le cadre du projet d'école ou d'établissement avec le conseil et sous le contrôle des membres des corps d'inspection». Les programmes sont, en conséquence, la seule référence réglementaire adressée aux professeurs. Les ressources et documents proposés aux enseignants garantissent ce principe, il revient à chaque enseignant de s'approprier les programmes dont il a la charge, d'organiser le travail de ses élèves et de choisir les méthodes qui lui semblent les plus adaptées en fonction des objectifs à atteindre. Identité et diversité : XXe siècle, colonisation et décolonisation - En quoi l'autre est-il semblable et différent ? - Comment transmettre son histoire, son passé, sa culture ? - Doit-on renoncer aux spécificités de sa culture pour s'intégrer dans la société ? "Il y a des gens qui croient que ce qu’ils ne connaissent pas n’existe pas. » André Gide Essais - Déclaration universelle des droits de l'Homme, proclamée par l'assemblée générale des NationsUnies, le 10 décembre 1948. - La France et l’esclavage in Le français dans tous ses états, n° 38 http://www.crdpmontpellier.fr/ressources/frdtse/frdtse38a.html - Un humanisme de la diversité : essai sur la décolonisation des identités, par Alain Renaut, Flammarion, 2009 Elever la diversité au rang de concept philosophique pour échapper à ce qu'a trop souvent de confus et d'idéologique le débat en cours, aussi bien en France qu'en Amérique du Nord : tel est l'objectif de ce livre, dont l'enjeu est bien de savoir « comment vivre ensemble avec nos différences » culturelles, religieuses, ethniques ou sexuées. - Dossier de France Culture: http://www.franceculture.com/oeuvre-un-humanisme-de-la- diversit%C3%A9-essai-sur-la-d%C3%A9colonisation-des-identit%C3%A9s-de-alainrenaut.html - Colloque sur l'Australie: http://sciences-medias.ens-lyon.fr/article.php3?id_article=72 - Blog Ballades et escales en littérature africaine : http://litteratureafricaine.unblog.fr/ - Dossier sur la littérature camerounaise: http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=3502 - Sur le Québec: http://www.erudit.org/revue/cgq/1980/v24/n61/021465ar.pdf - Chronologie de la colonisation: http://histoire-geodocuments.blogspot.com/2006/03/dcolonisation-et-mergence-du-tiers.html - Trois cartes pour comprendre l'indépendance de l'Inde et du Pakistan: http://histoire-georemiremont.blogspot.com/2007/03/trois-cartes-pour-comprendre.html - Blog sur la colonisation française: http://www.alain-barre.com/article-pourquoi-lacolonisation46631728.html - Page du Scéren sur la différence: "L'étranger dans la littérature de jeunesse" http://www.crdp.accreteil.fr/telemaque/comite/etranger.htm - Conférence La colonie : une conjugaison kafkaïenne http://www.senspublic.org/article.php3?id_article=396 Intégration : Du latin integrare : rendre entier, action de faire entrer une partie dans le tout. En sociologie, selon Parsons, l’intégration constitue une des fonctions du système social, assurant la coordination des diverses fractions de celui-ci, pour assurer le bon fonctionnement de l’ensemble. En psychologie sociale, l’intégration s’exprime par l’ensemble des interactions entre les membres, provoquant un sentiment d’identification au groupe et à ses valeurs. D’après M. Grawitz, Lexique des sciences sociales, 7ème édition, Dalloz, 1999 L'intégration à travers romans, récits, autobiographies. A.Begag, Béni ou le paradis privé Ce roman autobiographique retrace les difficultés quotidiennes de Béni, jeune adolescent de seize ans, d’origine maghrébine, mal dans sa peau et qui rêve de s’intégrer à la vie française (convaincre ses parents de fêter Noël, pouvoir entrer au Paradis, aller dans une boîte de nuit). Avec humour, l’auteur traite des thèmes qui lui tiennent à cœur : la discrimination raciale, la recherche d’identité, l’école comme moyen de réussir. Prix Radio Beur,1989. Prix Falep du Département du Gers, 1990. A.Begag, Le Gone de Chaâba Azouz, jeune « gone » (enfant à Lyon) algérien d’une dizaine d’années, narre sa vie au Chaâba, un bidonville au Nord de Lyon. Azouz, tiraillé entre deux cultures, fait partager au lecteur ses émotions, ses expériences parfois conflictuelles dans la société française et sa volonté de s’en sortir par la réussite scolaire. Récit à caractère autobiographique qui raconte la vie des familles algériennes dans un bidonville, avec humour et tendresse. Prix de la meilleure nouvelle, en 1986, par les journalistes. Prix des Sorcières en 1987, par l’association des Libraires spécialisés pour la jeunesse. A.Begag, Les chiens aussi Dans ce petit roman dérangeant, le narrateur est un chien. Ce conte métaphorique d’une « vie de chiens » faite aux immigrés et à leurs enfants parle du racisme, du désespoir des jeunes, et du terne univers métro-boulot-dodo. Mais la roue du destin tourne : un jour les chiens se révoltent. F. Belghoul, Georgette Une enfant d’immigrés est affublée du prénom Georgette par une vieille dame. Monologue sur le monde plein de contradictions qu’elle vit et notamment la confrontation quotidienne de deux milieux étrangers l’un à l’autre : la famille et l’école. Le discours délirant de l’enfant qui mêle rêve et réalité, permet également de railler tous les clichés sur l’immigration et tous les stéréotypes qui peuplent les propos des adultes. Roman très littéraire. T. Ben Jelloun, Les raisins de la galère Nadia est née en France de parents immigrés algériens. Elle est donc Française : c’est écrit sur sa carte d’identité. Mais, face à la galère des jeunes de sa cité, elle, la beurette de la deuxième génération, elle a « la rage » et, rebelle, se révolte contre la double exclusion que vivent les jeunes arabes ; celle de la terre d’accueil qui tue les rêves et ne sait offrir que la galère et celle de la terre natale menacée par les fanatiques religieux. Lecteur confirmé. T. Ben Jelloun, Les yeux baissés Une jeune Berbère vit dans un village misérable du Sud marocain avec sa mère, son petit frère et son horrible tante, tandis que son père est parti travailler pour un pays qu’elle appelle « Lafrance ». Bientôt, le père revient et emmène sa famille à Paris. La petite fille aux yeux baissés découvre l’enchantement de la ville, mais, très vite aussi, avec l’entrée dans l’adolescence, les désillusions, la violence, le racisme. Interrogation sur l’identité et « l‘hospitalité française », ce livre mêle réel et imaginaire caractéristique de l’écriture de Ben Jelloun. M. Charef, Le thé au harem d'Archi Ahmed Madjid vit dans une HLM à la lisière de Paris. Jeune adolescent, fils d’immigrés, il partage le béton anonyme de cité et sa culture de l’exclusion avec ses copains (c’est Pat le copain livré à lui-même qui transforme le théorème d’Archimède !). Dans la cité, rôdent l’échec, la peur, la violence et un avenir plombé entre deux cultures. D. Chraïbi, Les boucs Yalann, un intellectuel marginal, découvre, dans la France des années cinquante, les « Boucs », les travailleurs nord-africains vivant dans des conditions infâmes et hallucinantes. Il se consacre à eux et, à son tour il va connaître humiliations, racisme, chômage et conditions de vie précaires. Déracinement, critique de l’Occident qui n’accorde pas ses idéaux et sa réalité sociale dans ce roman autobiographique : Driss Chraibi a connu volontairement avec les « Boucs », un « Ramadan éternel". M. Desailly, P. Broussard, Capitaine Joueur de renommée internationale, capitaine de l'équipe de France de football, l'auteur témoigne des différentes étapes de son itinéraire personnel qui l'a mené de son Ghana natal à Nantes, Chelsea et autres grandes de football. Au delà du témoignage sportif, c'est l'histoire d'une intégration réussie. M. Féraud, Anne ici, Sélima là-bas Sélima, née en France de parents algériens, désire ardemment se faire accepter par les Français de son lycée. Elle se fait appeler Anne pour ne pas être différenciée. Mais, cette double personnalité est difficile à vivre. Aussi décide-t-elle de retourner en Algérie chercher ses racines. Elle y affronte d’autres contradictions. Roman et réflexion sur les différences culturelles, le racisme, la recherche de l’identité. L. Houari, Zeida de nulle part Très jeune, Zeïda a émigré de Fès à Bruxelles avec sa famille. Ayant vécu les difficultés de l’intégration, elle décide de retourner au Maroc pour retrouver ses racines et une paix intérieure. Mais elle est devenue une étrangère pour son pays natal. Elle rentre donc en Belgique vivre la vie de femme libre qu’elle est devenue. Roman autobiographique de l’écartèlement entre deux cultures et de la recherche d’identité. F. Kessas, Beur's story Malika, jeune fille de la deuxième génération d’immigrés algériens, côtoie au lycée d’autres adolescents. Sa vie partage alors en deux mondes : le lycée et la maison. Mais, au lycée, le silence est fait sur la culture musulmane et familiale avec ses principes et ses contraintes si différents de la culture occidentale. Roman de la "schizophrénie » culturelle. Mousni, Territoires d'outre-ville Mounsi, jeune adolescent Kabyle qui a immigré en France avec son père, connaît les drames d’un certain nombre de jeunes des cités (délinquance, drogue… ). Emprisonné dans une maison de redressement pour vol, il découvre la poésie de François Villon qui le conduit à la littérature, l’écriture et la renaissance. S. Nini, Ils disent que je suis une beurette Samia, d’origine algérienne, vit dans une cité HLM de Toulon. Elle est élevée dans une famille aux codes d’autant plus rigides et oppressants que la société « extérieure » est perçue comme une menace pour les jeunes filles. Samia veut s’intégrer à la société française, mais en fait elle est déchirée entre deux cultures qui partagent ici racisme et incompréhensions mutuelles. On pourra consulter d'autres titres, d'autres approches : J. Turin, O. Bréaud, Littérature de jeunesse et intégration : histoires de racines. In TDC, 15 novembre 1999, n° 784. http://www.cndp.fr/revuetdc/som784.htm Les littératures du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) en ligne sur le site de l'université de Lyon 2 : actualités, bibliographies, bases de données documentaires, fiches biographiques d'auteurs … http://sir.univ-lyon2.fr/limag/Default.htm L'intégration à travers les films Black mic-mac, de Thomas Gilou (1985) Comédie satirique. Un fonctionnaire de la Préfecture de Paris veut faire détruire un foyer africain insalubre. Il est confronté aux pratiques d’un marabout. Douce France, de Malik Chibane (1995) Comédie. Le butin d’un voleur est dérobé par deux copains, Moussa et Jean-Luc, qui l’utilisent pour réaliser leur rêve. Ils courtisent deux sœurs, une voilée, l’autre pas. Fish and chips, de Damien O’Donnell (1999) Comédie dramatique. Dans une communauté pakistanaise vivant au Nord de l’Angleterre, une famille de sept enfants. Le père pakistanais veut les élever dans la tradition. La mère anglaise les veut heureux. Conflits de générations et de cultures. Les gens des baraques, de Robert Bozzi (1995) Documentaire 1970 aux portes de Paris immigrés Portugais et Maghrébins s'entassent dans les bidonvilles. 25 ans plus tard regard sur ces communautés et les cités où les HLM ont remplacé les baraques. Le gone du chaaba, de Christophe Ruggia (1998) Comédie dramatique d’après le roman d’Azouz BEGAG Dans le Chaâba, bidonville de la banlieue de Lyon, vivent Omar, jeune garçon de 9 ans et une communauté vingtaine de familles d’origine algérienne. Regard d’Omar sur le quotidien pénible de cette communauté. Une exploitation pédagogique, un dossier à consulter : http://www.cndp.fr/tice/teledoc/dossiers/dossier_gone.htm La haine, de Matthieu Kassovitz (1995). Comédie dramatique. Les banlieues françaises et leur dure réalité à travers la virée dramatique de trois copains qui traînent leur ennui et leur désœuvrement. Inch'Allah dimanche, de Yamina Benguigui (2001) Comédie. A l'époque du regroupement familial une algérienne arrive avec ses trois enfants à Saint-Quentin en Picardie. L'action se déroule dans la maison familiale, lieu de toutes les frustrations, les violences, les humiliations. Un personnage féminin qui se bat pour sa dignité. http://www.arte-tv.com/emission/archive.jsp?node=6414&lang=fr Le thé au harem d’Archimède, de Medhi Charef (1984) Comédie dramatique tirée du livre de Medhi Charef : Madjij et son copain Pat partagent dans leur cité bétonnée la même galère. Mémoires d’immigrés, l'héritage maghrébin, de Yamina Benguigui (1997) Documentaire. Voyage à travers la mémoire collective de l'immigration maghrébine en France. Samia, de Philippe Faucon (2000). Drame d’après le roman de Soraya Nini « Ils disent que je suis une beurette ». Samia, quinze ans, vivant à la périphérie de Marseille, étouffe dans sa famille d’origine algérienne, sous le carcan des traditions dont le grand frère Yacine s’est fait le gardien. Elle décide peu à peu de décider de sa vie. Lire également Ensemble, entretien de la réalisatrice par Thomas Lemahieu. http://www.peripheries.net/g-beng.htm Consulter dans Télédoc (citoyenneté) le dossier réalisé à l'occasion de la rediffusion du film sur France 3 en octobre 2002. http://www.cndp.fr/tice/teledoc/ L'intégration à travers la musique L'immigration, la vie dans les banlieues… chez les chanteurs et groupes nés dans les banlieues et ailleurs. Le site de Radio France Internationale propose une banque d'informations musicales. Fiches biographiques détaillées de chanteurs, auteurs, compositeurs : http://www.rfimusique.com/fr/index.html Lire également Le Guilledoux, Dominique. Rachid Taha : sa douce France. Le Monde, 23 février 2001. http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230--149854-,00.html ©, CRDP de Bretagne, Thém@doc, Intégration, 2002. http://www2.acrennes.fr/crdp/integration/pdf/pdbiblioart.pdf Idées de séquences - Excellent dossier réalisé par l'académie de Guyane: http://webtice.ac- guyane.fr/histgeo/IMG/pdf/colonisation.pdf - Séquence sur le roman de Yasmina Khadra http://webmoulin.free.fr/spip2/spip.php?rubrique34 Ce que le jour doit à la nuit : Romans traitant de la question de l'exil et de l'identité afférente - La Québécoite de Régine Robin - Le figuier enchanté de Marco Micone - Angela’s Goan identity de Carmo de Sousa - Zeida de nulle part de Leïla Houari - Le sourire de Brahim de Nacer Kettane Colonisation, décolonisation africaine - La négritude, courant littéraire et politique, créé après la Seconde Guerre mondiale, rassemblant des écrivains noirs francophones, dont Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran Damas et Guy Tirolien. Lié à l'anticolonialisme, le mouvement influença par la suite nombre de personnes proches du Black nationalism, s'étendant bien au-delà de l'espace francophone. Le terme est forgé en 1935 par Aimé Césaire dans le numéro 3 de la revue des étudiants martiniquais L'Étudiant noir. Le concept est ensuite repris par Léopold Sédar Senghor dans ses Chants d'ombre, qui l'approfondit, opposant « la raison hellène » à l'« émotion noire » : « Nuit qui me délivre des raisons des salons des sophismes, des pirouettes des prétextes, des haines calculées des carnages humanisés Nuit qui fonds toutes mes contradictions, toutes contradictions dans l'unité première de ta négritude. » D'après Senghor, la négritude est « l'ensemble des valeurs culturelles de l'Afrique noire » et « un fait, une culture. C'est l'ensemble des valeurs économiques, politiques, intellectuelles, morales, artistiques et sociales des peuples d'Afrique et des minorités noires d'Amérique, d'Asie et d'Océanie. » La négritude fut critiquée, parfois violemment, dès la génération d'écrivains africains suivante, en particulier par les anglophones, mais son influence s'est poursuivie et est encore forte, surtout chez les francophones. - Aux Etats-Unis d’Afrique, de A. Waberi Dans Aux Etats-Unis d’Afrique, Abdourahman Waberi met en scène un monde dans lequel les rapports de forces ont été intervertis : ce sont les Etats-Unis d’Afrique qui dominent le monde, l’Occident, déchiré par les guerres civiles, vit des aides humanitaires et émigre clandestinement en Afrique. Le roman repose donc sur un principe du miroir dont il s’agit d’interroger la fonction. - L'Odyssée de Mongou de Pierre Sammy-Mackfoy - Cette Afrique-là de Jean Ikelle Matiba - Complaintes d'un forçat: Ndjock, Betare-Oya, Dizangue de Henri-Richard MANGA MADO - Les jambes du fils de Dieu de Bernard Binlin Dadié (nouvelle) - Les bouts de bois de Dieu, de Sembène Ousmane - 20 contes du Niger, de Jean Muzi - Littérature togolaise traitant de la différence - COUCHORO, Félix. L’homme à la Mercedes Benz. Lomé : Editions Akpagnon, 1967. - EDORH, Edwidge. La fille de Nana-Benz,Lomé : Editions Akpagnon, 1996. - AGBA, Esso-Wêdéou. Et si l’idée ne germe…. Les Nouvelles Editions du Togo, 1999 - -----, Les germes étouffés. Eburnie : Graines de Pensées, 2005. - KODJO, Edem. Au commencement était le glaive. Paris : TABLE RONDE, 2004. - PEKPELI, Adjéna Pékpéli. La terre des prophètes, contes et récits 1. Editions Haho, 2003. - -----, De perles et de cauris. Contes et récits 2. Editions Haho, 2003. - Littérature africaine anglophone - Le monde s'effondre, La flèche de Dieu, Le malaise de Chinua Achebe - The Quiet Violence of Dreams (2001): sur les questions des privilèges et de l'identité et Thirteen Cents (2000): sur les enfants des rues en Afrique du Sud, de K. Sello Duiker. - Ways of Dying et The Heart of Redness de Zakes Mda. L'auteur dépeint des personnages se battant pour sauvegarder les valeurs africaines traditionnelles face à la nouvelle politique sud-africaine et au matérialisme occidental. - The Famished Road, Cape, 1991 ; traduction : La Route de la faim, Robert Laffont, 2004, de Ben Okri - L'ivrogne dans la brousse d'Amos Tutuola. Tutuola a été un des premiers auteurs africains à ne pas écrire selon le modèle littéraire européen. Ses romans s'inspirent des contes traditionnels yoruba. Ils sont écrits dans un anglais imparfait, très proche de l'oral. Cela a d'abord valu à Tutuola une critique sévère de certains de ses compatriotes qui pensaient que cela jetait un discrédit sur le Nigeria. Son succès l'a conduit par la suite à traduire ses ouvrages en yoruba. Ce roman a été publié à Londres en 1952 et a été traduit en français par Raymond Queneau en 1953. Son auteur était si peu connu à l'époque que certains ont cru que c'était Queneau lui-même qui se dissimulait sous un pseudonyme. - La Saison d'anomie (1973) et Aké (1982), de Wole Soyinka. C'est le premier auteur africain et le premier auteur noir lauréat du prix Nobel de littérature, qu'il obtient en 1986. Aké est un récit autobiographique. La Saison d'anomie : L'anomie, c'est l'anarchie, le chaos où un Etat devenu fou peut entraîner une société. Inspiré par les massacres et les horreurs du Biafra à la fin des années 60, ce roman se veut d'abord une dénonciation de la violence, de l'injustice, du cynisme des puissants. Mais cet Ofeyi parti à la recherche de sa fiancée enlevée, et qui traverse les cercles de la misère, de la corruption, du mal, est aussi un double d'Orphée, le protagoniste mythique, éternel, d'une descente aux Enfers - ou d'une saison en enfer. Soyinka s'est essayé à toutes les formes d'écriture. Il a voulu rendre compte de la complexité du continent africain dont il restitue, sur le plan littéraire, la grandeur ancestrale et « l'âme noire ». Son œuvre, à la forme occidentale, est essentiellement rédigée en anglais et s'inspire des mythes et du folklore yoruba dont il est issu. L'auteur a souvent recours à l'analepse (ou flashback) et recherche dans sa prose un certain symbolisme. Son style est souvent enrichi par des intrigues habiles. D'un pessimisme historique profond, ses textes tournent essentiellement autour du thème de la liberté bafouée et du concept de « viol des nations ». Colonisation, décolonisation asiatique - Littérature et histoire coloniale. Actes du colloque de Nantes, 6 décembre 2003, sous la direction de J. Weber (2005) - Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France 1939-1952, de Pierre Daum - Histoire de la colonisation, réhabilitations, falsifications et instrumentalisations Paris, Les Indes Savantes, 2008: - La « mission civilisatrice » en question. Le système éducatif indochinois (1862-1945) est-il un échec programmé ? Trinh Van Thao, pp. 59-71 - La guerre d’Indochine revue et corrigée par le cinéma américain des années 1950. Delphine Robic-Diaz, pp. 127-135 - L’Indochine racontée aux enfants. Une histoire mal ficelée en guise d’Histoire officielle. Philippe Dumont, pp. 137-142. - De la rizière à la montagne (1920) de Jean Marquet. Grand Prix de Littérature Coloniale et Prix Corrard de la Société des gens de lettres en 1921. (Editions Delalain). Jean Marquet fait partie des auteurs qui "témoignent d'une conscience réelle de la situation coloniale". - Kim, de R. Kipling - A passage to India de E.M. Forster - Henry Daguerches Le Kilomètre 83 in La Revue de Paris, février-mars 1913 Henry Daguerches consacre ce récit à la construction d'un kilomètre de voie ferrée, au début du siècle, dans la jungle indochinoise. "Vivant d’une vie de piège", la forêt vénéneuse du Cambodge exerce un profond attrait sur le narrateur, un jeune ingénieur des Ponts et Chaussées, qui tente de nous en restituer la splendeur et l'étrangeté. Engagé dans l'aventure du "Kilomètre 83", le jeune homme témoigne de la complexité de la société dans laquelle il évolue, aux intérêts et aux appétits contradictoires, et il met en relief toute l'ambiguïté d'un monde colonial encore triomphant. - Jean d'Esme Les Dieux rouges Plon, 1923 - Jean Cocteau Drame annamite - L'amant de la Chine du Nord, de M. Duras - Sud lointain, de Erwan Bergot Des BD : Petite histoire des colonies françaises. Un regard décalé et décapant sur la colonisation française. Une BD à ne surtout pas lire au premier degré ! Esclaves sexuelles de l'armée japonaise par Jung Kyung-a. Un manhwa pour comprendre le sort des femmes asiatiques dans les pays occupés par le Japon dans la première moitié du XXème siècle.http://mondomix.com/blogs/samarra.php/2009/11/28/tintin-au-congo-ou-lamission-civilisatr "Tintin au Congo" ou la mission civilisatrice de la colonisation. (J.B.)http://histoire-georemiremont.blogspot.com/2009/05/la-guerre-dalgerie-en-bd-tahya-el.html La colonisation et la Guerre d'Algérie en BD (1) : Carnets d'Orient de Ferrandez Un entretien vidéo avec Jacques Ferrandez La Guerre d'Algérie en BD (2) Tahya El-Djazaïrhttp://histoirecommune.blogspot.com/2009/12/la-guerre-dalgerie-en-bd-3-entretien.html La Guerre d'Algérie en BD (3) Entretien avec J. Howell Une chercheuse américaine nous dresse un tableau de la Guerre d'Algérie à travers la BD francophone. Sur les aventures de Blake et Mortimer: http://www.blakeetmortimer.com/spip.php?article48 En musique : o o o o La chanson coloniale 1 : la veine héroïque. (J.B.) La chanson coloniale 2: l'exotisme géographique. (J.B.) 122. "La Tonkinoise" (1906). Depuis "La casquette du père Bugeaud", la chanson coloniale a fait son entrée dans la culture populaire, grâce à l'école en particulier. Mais au début du XXème siècle, la chanson coloniale ne célèbre plus la conquête, elle véhicule l'exotisme, l'érotisme, souvent sur un mode comique qui n'hésite pas à verser dans le racisme. Neil Young:"Cortez the killer". (1975) La conquête du Mexique par Cortès racontée par le rocker Neil Young. La victoire en chantant. J.-C. Diedrich nous parle du film de Jean-Jacques Annaud de 1976 qui évoque le contexte colonial. Au cinéma La Bandera, Julien Duvivier . Tarzan the Ape Man, W.S. Van Dyke . L’Atlantide, Jacques Feyder . Les Hommes nouveaux, Marcel L’Herbier . Pépé le Moko, Julien Duvivier . Les Maîtres fous, Jean Rouch . Moi, un Noir, Jean Rouch . Adieu Philippines, Jacques Rozier . Les Parapluies de Cherbourg, Jacques Demy "Comment expliquerais-je l’ami à quelqu’un pour qui il n’est pas l’ami ?" (Sagesse soufi de Jalaluddin Rumi citée par Marguerite Yourcenar) "Tout ce que nous pouvons faire est d'ajouter à la création, le plus que nous le pouvons, pendant que d'autres travaillent à la destruction. C'est ce long, patient et secret effort qui a fait avancer réellement les hommes depuis qu'ils ont une histoire." Albert Camus Récits de voyage Voyageur-écrivain André Suarès, Voyage du condottière Albert Londres, Terre d’ébène Blaise Cendrars, La Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France, 1913. Nicolas Bouvier, Le Poisson-scorpion, 1990. Nicolas Bouvier L’œil du voyageur Ed. Hoebeke 2002 Alexandra David-Néel Journal de voyage Ed ; Plon 1975 Alexandra David-Néel Voyage d’une parisienne à Lhassa Ed. Plon 1927 Charles de Foucault Esquisses Sahariennes, trois carnets inédits de 1885 Ed J Maisonneuve 1985 Paul Gauguin Noa- Noa Réédition A. Balland 1966 Victor Hugo Voyages Ed . R. Laffont coll. Bouquins 1987 Bernard Ollivier François Dermaut Carnets d’iune longue marche Ed Phébus 2005 Colin Thubron L’ombre de la soie Ed. Gallimard Coll. Folio2006 Michel Leiris L’Afrique Fantôme Ed. Gallimard 1981 1ière Ed 1931 Théodore Monod Les carnets de Théodore Monod Ed Pocket 1999 (courts textes à méditer) Ecrivains voyageurs JMG Le Clézio, Les Géants, L'Extase matérielle, Mydriase, Haï, Le Chercheur d'or, Onitsha ou encore Poisson d'or. André Malraux, La Voie royale et La Condition humaine. Jack Kerouac, Sur la route. Jules Verne, Le tour du monde en quatre-vingts jours. Kenneth White , Un monde ouvert (poésie) Kenneth White, Le Rôdeur des confins. «Ce n’est pas seulement un question de géographie, c’est une question de paysage mental.» «Il faut sortir, approfondir les lieux, ouvrir l’espace. Écrire la lumière qui passe.» Paul Theroux, Patagonie Express «C’est le voyage qui compte, non l’arrivée ; le périple, non l’atterrissage.» Julien Gracq, Autour des sept collines et Promenades dans Rome de Stendhal. Alphonse de Lamartine Voyage en Orient Ed. H Champion coll. textes de littérature contemporaine 2000 Pierre Loti Vers Ispahan réédition Ed. C.Pirot coll. Autour du monde, 2000 Théodore Monod Maxence au désert, Un voyage en Mauritanie, Arles Actes Sud coll. Terre d’aventure 1995 Antoine de Saint-Exupéry Lettres à ma mère Ed. Gallimard coll. Folio 1997 Germaine Tillon Il était une fois l’ethnographie Ed. du Seuil 2000 Joseph Kessel Vent de sable La bande dessinée en voyage Ed Casterman Livres généralistes Les plus beaux récits de voyage Roselyne de Ayala et Jean Guéno Ed. La Martinière 2003 Peuples Pierre de Vallombreuse Edgar Morin Ed. Flammarion 2006 Carnets de voyage http://www.e-voyageur.com/carnet-voyage/ http://www.carnets-de-voyage.net/ Claude Lagoutte, Carnets du Tibet Récits de filiation «Faire sa propre histoire n'est possible qu'à la condition de l'héritage.» Jacques Derrida, Spectres de Marx Sur le plan poétique, le récit de filiation prolonge des formes auxquelles il emprunte et qu’il transgresse : le roman familial (Freud), le roman des origines (Marthe Robert) et le roman généalogique. Au premier cité, il emprunte un mode de narration qui reconfigure les rapports du sujet au monde familial, entre trahison et transfiguration, entre réel et fiction ; au roman des origines, il reprend un mode de composition marqué par l’entrecroisement de la mémoire familiale et de la mémoire intertextuelle ; au récit généalogique enfin, il dérobe une intention : celle de tenir compte de la longue durée. (cf. http://www.fabula.org/revue/document4455.php) Séquence Identité diversité à partir de Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Kadra http://webmoulin.free.fr/spip2/spip.php?rubrique34 Yasmina Quadra Ce que le jour doit à la nuit Audio lib lu par André Pauwels Gérard Macé, Les Trois Coffrets Pierre Michon, Vies minuscules Yves Navarre, Biographie, roman Pierre Pachet, Autobiographie de mon père Pierre Bergounioux, Miette Assia Djebar, Le Blanc de l’Algérie Rachid Boudjedra, La Vie à l’endroit Nina Bouraoui, La Voyeuse interdite Jean Rouaud, Des hommes illustres et Pierre Bergounioux, L’orphelin Claude Lanzmann le lièvre de Patagonie Ed Gallimard 2009 Albert Camus Le premier homme Richard Wright Black boy Richard Wright Une faim d’égalité (Suite de Black boy adolescence et âge adulte de l’écrivain dans l’Amérique ségrégationniste et post ségrégationniste) James Weldon Johnson The autobiography of an ex-colored man Hannah Crafts Autobiographie d’une esclave Ed Petite bibliothèque Payot 2007 Ernest J. Gaines Autobiographie de Miss Jane Pittman Ed. Liana Levi 2010 (enfance d’une esclave noire aux USA ) Patrick Chamoiseau Une enfance créole François Cavanna Les Ritals Karen Blixen Une ferme Africaine Mandela Nelson Long Walk to Freedom : The autobiography of Nelson Mandela Back Bays Books 1995 Angela Davis Autobiographie Ed. Albin Michel 1975 Maya Angelou Tant que je serai noire Ed.Les Allusifs 2008 amie de Martin Luther King et de Malcom X en faveur des droits civiques aux Etats Unis Romans ou nouvelles Jim Fergus Mille femmes blanches Ed Pocket 2002 (roman sous forme de journal traitant de l’intégration de femmes blanches à une tribu amérindiennne) Didier Daeninckx Cannibale Ed Magnard 2001 (exposition coloniale et Canaques) Raphaël Confiant L’Archer du Colonel Ed. Mercure de France 2001 (roman mettant en scène la Martinique et son histoire) Patrick Chamoiseau Texaco (Prix Goncourt 1998 : histoire collective et particulière du peuple antillais, processus d’aliénation, d’acculturation, d’assimilation du peuple créole) Amadou Hampâthé Bâ Oui mon commandant! Ed Actes Sud 1993 Eliette Abécassis Clandestin Ed Albin Michel 2003 court roman qui explore la relation amoureuse qui s’établit entre un clandestin et une femme énarque James Baldwin Allez le dire sur la montagne en anglais Go tell it on the mountain 1953 traduit aussi par la conversion (roman autobiographique) http://www.youtube.com/watch?v=uRTRScWaXiE panorama de l’œuvre et de la pensée de J Baldwin « Ce qui relie un esclave à son maître est plus tragique que ce qui les sépare. » Alice Walker La Couleur Pourpre Ed R Laffont 1984 roman épistolaire Ralph Ellison Homme invisible, pour qui chantes-tu ? Ed Grasset 2002 Daniel Guérin écrit dans les premières pages de son livre De l'Oncle Tom aux Panthères (1973, éd. 10/18) : « Le destin du Noir, que la société blanche traite comme un paria, quand elle ne se livre pas sur sa personne aux pires atrocités, a été dramatisé par la littérature d'imagination contemporaine : personne n'a lu d'un cœur sec les romans de Richard Wright, Chester Himes, Ralph Ellison, James Baldwin, pour ne citer que quelques noms illustres. » Essais Tahar Ben Jelloun Le racisme expliqué à ma fille bestseller 4ième édition 2009 Claude Lévi- Strauss, Triste tropiques Ed Plon coll. terre humaine 1955 Léoplod Sedar Sengor Le dialogue des cultures 1992 Pascal Blanchard, Nicolas Bancel De l’indigène à l’immigré Ed. Gallimard Coll. Découvertes 1998 Aimé Césaire Discours sur le colonialisme (mouvement Négritude qui met en valeur les origines africaines des peuples vivant hors de l’Afrique) http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article554 Site très riche concernant la colonisation du continent africain, asiatique et américain, ses origines et ses effets le colonialisme oralisé par Antoine Vitez partie de discours sur Stuart Hall Identités et cultures Ed Politiques des Cultural Studies Amsterdam 2008 Jean Loup Anselle L’Occident Décroché. Enquête sur les postcolonialismes Ed Stock 2008 Raphaël Confiant et Patrick Chamoiseau Eloge de la créolité 1989 (mouvement Créolité en réaction au mouvement Négritude mettant l’accent sur la diversité antillaise et son patrimoine) Gérard Noiriel Gens d’ ici venus d’ailleurs La France de l’immigration 1900 à nos jours Ed du chêne 2004 Laurent Dornel La France hostile Socio-histoire de la xénophobie Hachette 2004 Schnapper Dominique La France de l’ intégration Sociologie de la nation en 1990 Gallimard 1991 Odile Tobner Du racisme français. Quatre siècles de Négrophobie Ed. Les Arènes 2007 (lutte en vue de reconnaissance) George Breitman le Pouvoir Noir Ed. La Découverte Poche 2008 Conférences déjà en ligne et à venir programmation 2010 11 Université populaire Musée du Quai Branly http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/l-universite-populaire-du-quai-branly/conferences-2010-2011-en-ligne.html Exil et constructions de la mémoire généalogique : L’exemple des Pieds- Noirs Michèle Baussant http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=PSUD_024_0029 Poésie Leopold Sedar Sengor Ethiopiques Ed le Seuil 1955 Mohammed Iqbal et persan Rudyard Kipling écrivain et philosophe de l’ère indiennne coloniale, œuvres écrites en ourdou anglais Le fardeau de l’homme blanc : poème écrit à l’occasion du jubilé de la reine Victoria Rudyard Kipling Prix Nobel de littérature Arts plastiques Ousmane Sow http://www.poetryarchive.org/poetryarchive/singlePoem.do?poemId=1691 Sculpteur Sénégalais « La démarche d'Ousmane Sow est celle du chroniqueur relatant un épisode glorieux mais bientôt fatal de cette histoire des premières nations américaines qui, comme le ressent l'artiste, rejoint souvent celle de l'Afrique.../... » Germain Viatte http://www.ousmanesow.com/mac/fr/index.htm?mid=0&sid=0 Site officiel de l’artiste http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-AfricaRemix/ENS-AfricaRemix.htm#identite exposition temporaire AFRICA REMIX 2005 CENTURY one hundred years of human progress, regression, suffering and hope Bruce Bernard Ed Phaidon 2002 http://www.guimet.fr/Ouvrages Photographies époque de la colonisation Musée Guimet Cinéma Laurence d’Arabie de David Lean 1962 Persépolis de Marjane Satrapi 2007 tiré de La bande dessinée du même nom L’Immeuble Yacoubian 2006 Egypte moderne post coloniale tiré d’un roman homonyme Gran Torino de Clint Eastwood 2009 Un américain voisin d’une communauté Mong du Laos: de l’hostilité à l’amitié … A bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson 2008 Voyage initiatique en Indepar trois frères Invictus de Clint Eastwood 2010 Vénus Noire de Abdelatif Kechiche Octobre 2010 Gandhi de R Attenborough 1982 Out of Africa de Sydney Pollack 1985 une danoise propriétaire terrienne au Kenya The Terminal de Steven Spielberg 2004 avec Tom Hanks et Catherine Zeta-Jones Comédie inspirée de faits réels : un homme se voit refuser l’entrée sur le sol américain à cause de son identité La Couleur Pourpre de Steven Spielberg 1984 Welcome de Philippe Loriet 2009 avec Vincent Lindon un jeune migrant Kurde tente de regagner la Grande Bretagne Arts graphiques La bande dessinée part en voyage collectif Ed Géo Casterman Hugo Pratt Corto Maltese Bandes dessinées autobiographiques Art Spiegelman Maus Ed Penguin 1987 Marjane Satrapi Persepolis Ed L’association 2001 Au XXe siècle, l’homme et son rapport au monde à travers la littérature et les autres arts : XXe siècle, expression du doute face au monde moderne - En quoi le XXe siècle a-t-il modelé l’homme moderne ? - Les mythes appartiennent-ils seulement au passé ? - Comment la lecture d’œuvres littéraires permet-elle de s’interroger sur le rapport de l’homme au monde ? "On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter." KANT "Avec des certitudes, point de style." CIORAN "Doutez de tout, et surtout de ce que je vais vous dire" BOUDDHA "Le philosophe fait bien son travail s'il parvient à faire naître de véritables doutes" MORRIS RAPHAEL COHEN, Voyage d'un rêveur "Le doute est le commencement de la sagesse" ARISTOTE, Ethique à Eudèmes "La pensée naît du doute" LAURENT GENEFORT, Rézo Littérature Les représentations de l'homme ont beaucoup évolué depuis le XVI ème siècle (naissance du roman moderne, avec Cervantès et Rabelais, qui représente l'homme à la différence des mythes et de l'épopée qui représentent les dieux et les héros). Ainsi les géants de Rabelais représentent d'une manière burlesque les idéaux de l'humanisme de la Renaissance. Les héros de Zola ou de Balzac évoluent dans un monde qui ressemble au réel des lecteurs de l'époque, etc. Dans le roman moderne, à la différence de l'épopée et des mythes, l'homme est ancré dans le monde dans lequel il vit. Pour mesurer le chemin qui va être parcouru jusqu'à la fin du XXème siècle, c'est-à-dire jusqu'au XXIème, disons tout de suite que cette illusion va s'évanouir, emportant avec elle dans sa disparition l'identité du personnage romanesque. Le XXème siècle, bouleversé par les séismes des deux guerres mondiales (qui entraîneront chacune derrière elle une moisson de romans) est une période de doute sur le monde et sur les valeurs qui l'organisent. Les romanciers s'interrogent sur les séismes politiques (la révolution chinoise dans La Condition humaine de Malraux). Au XXème siècle, l'homme se définit par ses actions (chez Sartre, Camus, Malraux, on trouve des héros engagés dans l'action, y compris terroriste) ou par son langage (Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de Céline). - cf. Le magazine littéraire n° 499 de Juillet-Août 2010 - Parce que ça nous plaît, L'invention de la jeunesse, de François Bégaudeau et Joy Sorman, éd. Larousse - Article scientifique in Pour la Science N° 388 Février 2010 Pierre qui tourne n'amasse que doute http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/e/espace-numerique-detail.php?art_id=24232 - L’engagement politique de l’écrivain o Sartre affirme que l'écrivain doit toujours et pleinement assumer sa responsabilité dans l'histoire; mais Alain Robbe-Grillet, vingt ans plus tard, ironise sur ce schéma idyllique: « l'Art et la Révolution avançant la main dans la main. » o Soljenitsyne et Camus veulent faire prévaloir une vision universelle de l'homme à travers la littérature. o Camus souhaite résister à toutes les formes d'oppression. o Italo Calvino croit au pouvoir qu'à la littérature d'imposer de nouveaux « modèles de langage, de vision, d'imagination». o Milan Kundera voit dans « l'esprit de complexité » du roman un moyen de lutter contre les simplifications excessives du monde moderne. - Proust voit le monde à travers la question de la mondanité, de la mémoire et de la vérité dans l'art. - Sartre et Camus cherchent à savoir ce qu'est l'être de l'homme. - L'homme sans qualités, de Robert Musil (opposition du sens du réel à un sens du possible). - Aux dieux ultérieurs, de Giorgio Manganelli - Le procès, de F. Kafka - En attendant Godot, Fin de partie et Oh les beaux jours de S. Beckett - L'étranger de A. Camus - Shutter Island, le film de Martin Scorsese et surtout le magistral roman noir de Dennis Lehane, nous entraîne dans les méandres extrêmes des incertitudes humaines, aux confins de la paranoïa, là où les théories du complot prospèrent. - BD : Voutch, Le doute est partout - Le doute, de D. Cuche : Le témoignage poignant du skieur suisse Didier Cuche - Ubu roi de A. Jarry Le Nouveau Roman Le roman post-moderne - Sketch de R. Devos : On dit parfois que j'extravague... Que je délire... Pourtant, il n'y a pas plus raisonnable que moi ! Il n'y a pas d'esprit plus cartésien que le mien ! Je ne fais que rapporter les faits tels que je les observe. Il est évident qu'il y a observer et observer ! Cela dépend du sens que l'on donne au mot "observer". Exemple: Quand on demande aux gens d'observer le silence... Au lieu de l'observer, comme on observe un éclipse de lune, Ils l'écoutent... Et tête baissée, encore ! Ils ne risquent pas de le voir le silence. Ils le redoutent ! Alors, dès que le silence se fait, les gens le meublent. Quelqu'un dit : - Tiens ? Un ange passe ! Alors que l'ange, il ne l'a pas vu passer ! S'il avait le courage, comme moi, d'observer le silence en face, l'ange il le verrait ! Parce que, mesdames et messieurs, lorsqu'un ange passe, je le vois ! Je suis le seul, mais je le vois ! Evidemment que je ne dis pas que je vois passer un ange, Parce qu'aussitôt, dans la salle, il y a un Doute qui plane ! Je le vois planer, le doute !... Evidemment que je ne dis pas que je vois planer Un doute parce qu'aussitôt, les questions: - Comment ça plane un doute ? - Comme ça ! (geste de la main qui oscille) - Comment pouvez-vous identifiez un doute avec certitude ? A son ombre ! L'ombre d'un doute, c'est bien connu... ! Si le doute fait de l'ombre, c'est que le doute existe... ! Il n'y a pas l'ombre d'un doute ! Et l'on sait le nombre de doutes au nombre d'ombres ! S'il y a cent ombres, il y a cent doutes. Je ne sais pas comment vous convaincre ? ! Je vous donnerais bien ma parole, mais vous allez la mettre en doute ! Le doute... je vais le voir planer... Je vais dire: - Je vois planer un doute. Aussitôt, le silence va se faire... Quelqu'un va dire : - Tiens, un ange passe ! Et il faudra tout recommencer ! A propos de l'ange, aussi, on m'en pose des questions insidieuses: - Dites-moi, votre ange là, de quel sexe est-il ? Alors là ... (geste de la main qui oscille) Je suis obligé de laisser planer un doute, Parce que je n'en sais rien ! - D'où vient-il ? Il va vers sa chute ! Parce que l'ange, attiré par la lumière des projecteurs s'y précipite... Ebloui, l'ange s'y brule les ailes et l'ange choit ! Et un ange qui a chu est déchu ! Mesdames et Messieurs... à la mémoire De tous les anges qui sont tombés dans cette salle, Nous allons observer une minute de silence... (L'artiste voyant "passer" un ange, les gens rient) (L'artiste avec un geste de la main qui oscille) Il n'y a que les doutes qui planent. Raymond Devos - Wittgenstein, dans De la certitude, §310 à 312, si l'élève se mettait à interrompre sans cesse le maître en exprimant des doutes, par exemple quant à l'histoire (genre : comment savez-vous que Louis XIV a réellement existé?), alors, il se mettrait en position de non-apprentissage. "Un tel doute, dit Wittgenstein, est comme creux", ie : il n'a aucun sens. - Popper dans Conjectures et réfutations : tout ce que nous pouvons assurer, c'est qu'une théorie scientifique n'est pas encore fausse. - Le droit au doute scientifique, par Claude Allègre : http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&task=view&id=1196 - Alain, dans Minerve ou de la sagesse, montre le doute, non plus comme une conclusion (scepticisme) ni comme un moyen provisoire que l'on utilise une fois puis que l'on abandonne dès que l'on a trouvé ce que l'on cherchait(Descartes), mais comme un travail constant de l'esprit. Sa conception du doute repose sur une certaine idée de la vérité. La vérité est toujours complexe, par conséquent, il faut sans cesse douter, sans cesse mettre en question son opinion, sans quoi on perd de vue la complexité des problèmes et l'on caricature. Le fanatisme est une forme de dogmatisme. Il croit avoir trouvé la vérité, et ne la met plus en question. C'est une "pensée raidie", figée, immobilisée, alors que la pensée doit toujours être vivante, doit être animée par le doute. La pensée fanatique est unilatérale, elle ne voit qu'un côté, alors qu'il faut penser en se mettant à la place des autres, en essayant d'adopter aussi le point de vue de l'adversaire. Ainsi, quand on explique un texte, il ne s'agit pas de le contredire, mais de faire sienne la pensée de l'auteur, ce qu'on appelle comprendre. La pensée doit toujours être vivante, en mouvement. Si elle s'immobilise, elle devient une pensée morte, usée, elle se schématise. Elle devient caricaturée, elle perd sa nuance. On n'a plus une "pensée vivante" mais un "cadavre de vérité" (Gide). Le fanatique, reconnaît Alain, défend parfois de belles idées. Extrait 1 « On a vu des fanatiques en tous les temps, et sans doute honorables à leurs propres yeux. Ces crimes sont la suite d'une idée, religion, justice, liberté. Il y a un fond d'estime, et même quelquefois une secrète admiration, pour des hommes qui mettent en jeu leur propre vie, et sans espérer aucun avantage; car nous ne sommes point fiers de faire si peu et de risquer si peu pour ce que nous croyons juste ou vrai. Certes je découvre ici des vertus rares, qui veulent respect, et une partie au moins de la volonté. Mais c'est à la pensée qu'il faut regarder. Cette pensée raidie, qui se limite, qui ne voit qu'un côté, qui ne comprend point la pensée des autres, ce n'est point la pensée. (...) Il y a quelque chose de mécanique dans une pensée fanatique, car elle revient toujours par les mêmes chemins. Elle ne cherche plus, elle n'invente plus. Le dogmatisme est comme un délire récitant. Il y manque cette pointe de diamant, le doute, qui creuse toujours. Ces pensées fanatiques gouvernent admirablement les peurs et les désirs, mais elles ne se gouvernent pas elles-mêmes. Elles ne cherchent pas ces vues de plusieurs points, ces perspectives sur l'adversaire, enfin cette libre réflexion qui ouvre les chemins de persuader, et qui détourne en même temps de forcer. Bref il y a un emportement de pensée, et une passion de penser qui ressemble aux autres passions. » Alain, Minerve, 75 Extrait 2 « Le doute est le sel de l'esprit : sans la pointe du doute, toutes les connaissances sont bientôt pourries. J'entends aussi bien les connaissances les mieux fondées et les plus raisonnables. Douter quand on s'aperçoit qu'on s'est trompé ou que l'on a été trompé, ce n'est pas difficile : je voudrais même dire que cela n'avance guère ; ce doute forcé est comme une violence qui nous est faite ; aussi est-ce un doute triste : c'est un doute de faiblesse ; c'est un regret d'avoir cru, et une confiance trompée. Le vrai c'est qu'il ne faut jamais croire, et qu'il faut examiner toujours. L'incrédulité n'a pas encore donné sa mesure. Croire est agréable. C'est une ivresse dont il faut se priver. Ou alors dites adieu à liberté, à justice, à paix. La fonction de penser ne se délègue point. Dès que la tête humaine reprend son antique mouvement du haut en bas, pour dire oui, aussitôt les rois reviennent. » o Le doute de Cézanne de Merleau Ponty o Parallèles avec Descartes (Méditations métaphysiques : groupement d’extraits) et Montaigne (Essais, groupement d’extraits). Le doute cartésien est dit « hyperbolique ». Il se distingue du doute des sceptiques ou de celui de Montaigne, et ne repose pas sur la mise en question de l'objet lui-même (de son existence) mais du rapport du sujet à l'objet. Chez Descartes, le doute ne consiste donc pas en la suspension du jugement, mais il consiste au contraire à juger comme faux ce qui apparaît comme seulement probable. Chez Montaigne, le doute est un instrument qui nous prévient contre les croyances naïves et les jugements hâtifs. Il a donc sa place dans les sciences comme dans la vie morale et sociale des gens ordinaires. "Il n'y a que les fols certains et résolus" : Montaigne (Essais, I, 26) La métalepse en littérature ou la remise en cause du récit et du monde réel - Un cabinet d'amateur, de G. Perec - Le Chiendent, de R. Queneau - The Kugelmass Episode, de W. Allen -Tigre en papier, d'O. Rolin - Des hommes, de L. Mauvignier - Jan Karski, de Y. Haenel - Portrait du joueur, de P. Sollers - Dernier royaume, de P. Quignard - Les Années, d'A. Ernaux - Les Onze, d'E. Chevillard - Courir, de J. Echenoz Cinéma - La rose pourpre du Caire de W. Allen - L'ombre d'un doute d’A. Hitchcock - 4 mois, 3 semaines, 2 jours de Cristian Mungiu, prix de l’éducation nationale et palme d’or du festival de Cannes en 2007. - Interview de JL Godard http://simpleappareil.free.fr/lobservatoire/index.php?2007/11/25/43ranciere-cinemaction « Jean-Luc Godard, La religion de l'art ». Art - Tableau de Ben "Et si je me trompais" - L'incrédulité de Saint-Thomas, Le Caragave http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.reprotableaux.com/kunst/michelangelo_caravaggio/der_unglaubige_thomas.jpg&imgrefurl=http://www.repro-tableaux.com/a/caravaggio-lecaravage/incredulite-de-stthomas.html&usg=__MawnbjzzCd6zl6s1QbYBXnC_cYo=&h=440&w=600&sz=58&hl=fr&start=7&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=4h17zJcrlg2 Z9M:&tbnh=99&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3D%2522l%2527incr%25C3%25A9dulit%25C3%25A9%2Bde%2Bsaint%2Bthomas%2522% 2Bcaravage%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26hs%3DrL3%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26tbs%3Disch:1 - Escapando de la critica de Pere Borrell del Caso http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://farm5.static.flickr.com/4066/4353596060_3d6008dfe4_m.jpg&imgrefurl=http://www.flickr.co m/photos/vintagespirit/page14/&usg=__mGslwf4WhudCNfiK9JPp83jT6k=&h=240&w=193&sz=23&hl=fr&start=7&zoom=0&um=1&itbs=1&tbnid=tLNYSHqjHj6JZM:&tbnh=110&tbnw=88 &prev=/images%3Fq%3D%2522escapando%2Bde%2Bla%2Bcritica%2522%2Bpere%2Bborrell%2Bdel%2Bcaso%26um%3D1%26hl%3Dfr%26 client%3Dfirefox-a%26hs%3DR3N%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26tbs%3Disch:1 - Contemplation irrationnelle de P. Ramette http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.editionsvp.fr/catalog/images/CartesPostales/RAMETTEjour.jpg&imgrefurl=http://www. editionsvp.fr/catalog/index.php%3Fmanufacturers_id%3D43&usg=__zc9NMecKcw8TouIgU- YTfoCJ_e4=&h=400&w=281&sz=36&hl=fr&start=1&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=AvM7n5I1xdRvjM:&tbnh=124&tbnw=87&prev=/images %3Fq%3D%2522contemplation%2Birrationnelle%2522%2Bramette%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefoxa%26hs%3Dfji%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26tbs%3Disch:1 - La Reproduction interdite de Magritte http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://farm1.static.flickr.com/232/464204887_9aceefb406.jpg&imgrefurl=http://www.flickr.com/ph otos/59276281%40N00/464204887/&usg=__LjYxM0Q27N8DExgKeGiIw5ANeI=&h=429&w=340&sz=38&hl=fr&start=13&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=4c2-IH1pDx7_M:&tbnh=126&tbnw=100&prev=/images%3Fq%3DLa%2BReproduction%2Binterdite%2Bde%2BMagritte%26um%3D1%26hl%3Df r%26client%3Dfirefox-a%26hs%3D6P3%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26tbs%3Disch:1 - http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.implications-philosophiques.org/wordpress/wp-content/uploads/2009/10/dossier2009-300x225.jpg&imgrefurl=http://www.implications-philosophiques.org/actualite/mise-en-ligne-du-dossier2009/&usg=__8z1FD1FSDZMFJu5NWj3kW1hJfo=&h=225&w=300&sz=24&hl=fr&start=2&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=00l7cAczPluQUM:&tbnh=87&tbnw=116&prev=/images %3Fq%3Dhans%2Bkylberg%2Bmaison%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefoxa%26sa%3DN%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26tbs%3Disch:1 - Dada (le dadaïsme) doute de tout et surtout de l’objet d’art. Il remet en cause, à la manière de la table rase, toutes les conventions et contraintes idéologiques, artistiques et politiques. Malgré la Première Guerre mondiale, Dada connut une rapide propagation internationale. Ce mouvement a mis en avant l'esprit d'enfance, le jeu avec les convenances et les conventions, le rejet de la raison et de la logique, l'extravagance, la dérision et l'humour. Ses artistes se voulaient irrespectueux, extravagants, affichant un mépris total envers les « vieilleries » du passé comme celles du présent qui perduraient. Ils recherchaient la plus grande liberté de créativité, pour laquelle ils utilisèrent tous les matériaux et formes disponibles. Ils recherchaient également cette liberté dans le langage, qu'ils aimaient lyrique et hétéroclite. o Ben et sa galerie « Ben doute de tout » : http://www.ben-vautier.com/ o Expo A l’ombre d’un doute Centre Pompidou Metz http://www.fraclorraine.org/explorez/artsvisuels/38 o Séquences Histoire des Arts http://www.ac-grenoble.fr/lettres-hglp/file/file/bacpro3HDAsec/le%20corps%20Histoire%20des%20arts.pdf o Centre Pompidou : http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/0/5d26e522a2159933c125775a0053ae 50!OpenDocument&L=1&Click= ARCHITECTURE Deux séries de projections présentées les 4, 5, 13, 14, 22, 23 août et les 1er-2 septembre. Introduites par Architekturkongress Athen - journal cinématographique de Laszló Moholy-Nagy relatant le Congrès International d'Architecture Moderne de 1933 - les « figures de l'architecte » apparaissent ici comme des figures éminemment actives, transformant, empreignant durablement ou fugacement l'espace public. L'architecte – Renzo Piano, Richard Rogers, ou Rem Koolhaas – expose ses réalisations, avant que le plasticien, ayant revêtu les habits de l'architecte, ne tente de s'adonner, sur des modes très différents, au même type d'intervention : il suffit alors à Imi Knoebel de projeter une découpe lumineuse en X sur la ville, engloutie dans la nuit, pour en redessiner l'architecture. Il s'agit aussi de « penser l'espace ». L'architecte et l'artiste se retrouvent à nouveau, commentateurs et contemplateurs de la matière architecturale. L'architecte réfléchit à sa pratique et cherche à la théoriser – lors de conférences extraites du colloque « Enjeu capital(es) », donnant notamment la parole à Peter Eisenman. L'artiste aussi, décrivant l'espace, ou bien le documentant : Jean-Luc Godard interroge une enfant sur sa perception de l'espace urbain, Michael Klier déplace longuement, lentement, mais par saccades, sa caméra à travers la ville. Enfin, puisque penser l'espace, c'est aussi réfléchir aux « architectures mentales », il faut se replier vers l'intérieur, et voir comment le corps – le soi ? – l'habite. Le Film de Samuel Beckett, ou les vidéos « claustrantes » d'Absalon en fourniront l'occasion. Figures de l'architecte László Moholy-Nagy, Architekturkongress Athen, 1933, 29' Renzo Piano & Richard Rogers, 2007, 1h20 Richard Rogers, 2008, 1h10'14' Daniel Libeskind, 2007, 50' Rem Koolhaas, 2007, 1h Franck Hammoutène, 2008, 39'35 Dan Graham, Two-way Mirror Cylinder Inside Cube and a Video Salon, 1992, 19'32 Gordon Matta-Clark, Open House, 1972, 41' Mike Kelley, Testroom Containing Multiple Stimuli Known to Elicit, 2000, 59'50 Denis Oppenheim, Star Exchange, 1971, 27'19 Roman Signer, Fontana di Piaggio, 1995-1997, 2'20 Boris Achour, Actions-peu, 1995-1997, 8' Gordon Matta-Clark, Office baroque, 1977, 44' Cyprien Gaillard, 2008, 31' Imi Knoebel, Projektion X, 1972, 40' Penser l'espace Enjeu capital(es) : P-V Aureli, 2009, 24' Enjeu capital(es) : Peter Eisenman, 2009, 25' Enjeu capital(es) : Vittorio Gregotti, 2009, 26' Enjeu capital(es) : Bernard Tschumi, 2009, 28' Vito Acconci – Julie Loktev, Buildings and Streets and Plazzas, 2004, 20' Vito Acconci – Julie Loktev, Parks and outlands, 2004, 20' Peter Greenaway, Inside Rooms: 26 Bathrooms, 1986, 28'16 Jean-Luc Godard – Anne-Marie Miéville, France tour détour deux enfants, Troisième mouvement, 1980, 26' Jean-Luc Godard, Lettre à Freddy Buache, 13' Peter Hutton, Portraits de New York III, 1990, 16'24 Michael Klier, Der Riese, 1983, 1h24 Peter Downsbrough, Occupied, 2000, 18'37 Architectures mentales Jean Genet, Un chant d'amour, 1949-1950, 25'11 Samuel Beckett, Arena Quad I + II, 15'00 Samuel Beckett, Film, 1965, 20'24 Bruce Nauman, Pacing Upside Down, 1969, 60' John Baldessari, 6 Colourful Inside Jobs, 1977-1997, 32'53 Absalon, Proposition d'habitation, 1990, 3'50 Absalon, Solutions, 1992, 7'25 Lucy Gunning, Climbing Around My Room, 1993, 8' Jordi Colomer, 2008, 1h40 Mettre en regard des essais, des œuvres littéraires et artistiques et les questions posées au moment de leur création sur le rapport de l’individu au monde. o Le groupe de Bloomsbury : l'un des plus célèbres groupes littéraires et artistiques de l'Angleterre du XXe siècle est celui de Bloomsbury : il serait même réducteur de considérer qu'il s'agissait uniquement d'un salon littéraire, puisque économistes, peintres, sculpteurs, poètes ou romanciers s'y retrouvaient pour échanger, créer, aimer et vivre.... ce groupe a enfanté ou réuni l'élite intellectuelle et artistique anglaise et ses influences se font encore sentir aujourd'hui. Virginia Woolf, mais aussi l'économiste J.M. Keynes ou le peintre Duncan Grant ont en commun leur appartenance à ce groupe qui a toujours une influence déterminante. Le groupe de Bloomsbury, créativité et intuition: Parmi les cénacles artistiques et littéraires, un cercle original http://www.suite101.fr/content/le-groupe-de-bloomsbury-creativite-et-intuition-a9772#ixzz10RqMRkNE o o o Le cubisme : il se développe à partir de 1908 sous l’impulsion de Braque et Picasso. Il s’inspire des préceptes de Paul Cézanne qui voyait dans la nature un assemblage de formes. Les artistes cubistes s’attachent à rendre le point de vue en trois dimensions. La figure se fragmente jusqu’à définir une nouvelle création, reposant sur la démarche intellectuelle de l’artiste. Les artistes brisent les carcans entre les différentes disciplines: collage, matérialité… Picasso, Braque, Gris, Brancusi, Archipenko, Apollinaire, Max Jacob. L’art abstrait ne cherche pas à rendre une reproduction réaliste d’un modèle, mais à se libérer des objets extérieurs et ambitionne de rendre l’essence et l’esprit de création. Artistes: Kandinsky, Arp et la poésie de René Char, Henri Michaux Art déco et Bauhaus : Les années 20 marquent l’âge d’or des arts décoratifs et de l’architecture. Le style peut paraître confus mais véhicule des lignes forces: exotisme, féminité, opposition des courbes et des lignes droites, recherche de l’élégance. Cassandre (peinture), Van Alen (architecture), l’aviation intercontinentale avec Charles Lindbergh et Jean Mermoz, l’automobile, le téléphone, la théorie de la relativité d'Albert Einstein, etc. La littérature avec Jean Cocteau, André Breton et le surréalisme. Freud, qui découvre l'hystérie, auprès du Docteur Charcot (neurologue français), et jette les bases de la psychanalyse. o o Le Bauhaus fondé en 1919, ambitionne de rétablir l’harmonie entre les différentes formes d’art. L’école du design entend abattre les cloisons qui séparent l’art de l’artisanat. Gropius, Klee, Muche… Le surréalisme : cf. ressources de Première Breton, Duchamp, Cocteau et son cinéma, Robert Desnos… Jasper Johns et le système qui ferait langage et la présence « têtue » des choses. Pour la France, Duchamp, le Grand Verre et les ready-made, ou, chez Aragon, les reliefs du quotidien et, dans le même Paysan de Paris, telle description des Buttes Chaumont. « Des deux côtés curvilignes de cette figure, le septentrional convexe vers le nord-ouest est formé par la rue Manin, le méridional concave vers le sudest, etc. ») Ponge, Robbe-Grillet et le monde des objets in Le Français dans tous ses états, n°41 http://www.crdp-montpellier.fr/ressources/frdtse/frdtse41f.html Le groupe CoBrA : le poète Christian Dotremont, l'un des fondateurs du groupe (mouvement créé en 1948, regroupant des artistes issus de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam, qui préconise un retour à un art plus provocant, agressif et audacieux. Le rôle capital que joue le mouvement CoBrA tient autant aux personnes qu'aux idées défendues : spontanéité sans frein dans l'art, d'où rejet de l'abstraction pure et du « réalisme socialiste », refus de la spécialisation. Alechinsky et Hélène Cixous : « En-mouvement des êtres, des figures, des suites dans les prédelles, en-mouvement d’Alechinsky dans sa pra que picturale – sa découverte de l’usage de l’acrylique, l’estam- page. En-mouvement du Nord au Sud, d’un atelier à l’autre, d’une lumière à l’autre, d’un nouveau mouvement de la main, de l’imaginaire du peintre. Il y a beaucoup à voir à Aix. » Le Pop art : né en Angleterre au milieu du 20e siècle, le Pop art se développe aux EtatsUnis et entreprend de magnifier l’objet commun. Le simple objet ou la figure médiatique o o o o est agrandi, répété en série ou bénéficie d’une mise en couleur variée. La bande dessinée entre dans la peinture par Lichtenstein. Hockney, Warhol, Lichtenstein, Rauschenberg … Art cinétique (naissance dans les années 20): les artistes rejettent l’idée que seule l’œuvre statique puisse être qualifiée d’art. Au contraire, ils estiment que le rythme saisi dans l’instant fait partie intégrante de l’œuvre d’art. Calder, Tinguely… Land art et Hyperréalisme : l’artiste utilise dans le land art le paysage comme matériau pour créer son œuvre. Dès lors, celle-ci est appelé à être éphémère. La photo constitue la trace pérenne de l’œuvre. Christo, Long… L’Hyperréalisme constitue la forme la plus extrême du réalisme. Les créations de ce courant, ne sont pas exemptes de volonté critique. Hanson… Les années d'après-guerre sont marquées par de nouveaux courants nettement désillusionnés. On entre alors dans ce que Nathalie Sarraute appelle l'"ère du soupçon". Parce que le recours à l'arme nucléaire a, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, montré que l'espèce pouvait s'anéantir, les écrivains sont davantage préoccupés par la situation de l'homme dans l'univers. Et, parce que tout semble tendre vers l'absurde, l'homme est tenu d'agir pour acquérir une certaine densité. C'est le cas, par exemple, dans l'existentialisme de Jean-Paul Sartre, ou dans la littérature de l'absurde d'Albert Camus, de Samuel Beckett et d'Eugène Ionesco. Le mouvement Fluxus, mouvement musical : à la fin des années 1950, de jeunes artistes, influencés par Dada, par l'enseignement du musicien John Cage et par la philosophie Zen, effectuèrent un minutieux travail de sape des catégories de l'art par un rejet systématique des institutions et de la notion d'œuvre d'art. (Le mot « fluxus » signifie en latin « flux, courant ».) Durant vingt ans, malgré les scissions et les exclusions, Fluxus restera fidèle à son utopie de départ : par un humour dévastateur et provocant, faire littéralement exploser les limites de la pratique artistique, abolir les frontières entre les arts et construire un lien définitif entre l'art et la vie. Joseph Beuys, Robert Filliou, Yoko Ono, Dick Higgins, Wolf Vostell, Charlotte Moorman, Bazon Brock, Henry Flynt, George Brecht, Marcel Alocco, Serge Oldenbourg (dit Serge III), Ben Vautier, Ben Patterson, Geoffrey Hendricks, Charles Dreyfus, Eric Andersen, Jean Dupuy, Daniel Spoerri, Vytautas Landsbergis (ex-président de la République de Lituanie de 1990 à 1992). On peut associer à la danse avec Merce Cunningham. Mythes et figures mythiques. « Le mythe est le rien qui est tout », Fernando Pessoa, tiré du poème « Ulysse » (Mensagem, 1934) Figures mythiques – Fabrique et métamorphoses, études réunies et présentées par Véronique Léonard-Roques, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, coll. « Littératures », 2008. EAN 9782845163843. : http://www.fabula.org/revue/document5160.php Séquence Figures de jardins mythiques : http://www.lettres.acversailles.fr/spip.php?article117#sommaire_5 o Pourquoi certains mythes ou certains "personnages mythiques" continuent d'inspirer les créateurs et d'intéresser leur public longtemps après leur apparition ? - - o o o o o o o Si Molière a repris la figure mythique de Don Juan, en littérature, il est le seul qui ait fait une pièce vraiment talentueuse, jouée encore aujourd'hui régulièrement (Dom Juan ou le festin de pierre En 1944, Anouilh s'interroge sur l'attitude à avoir pendant l'Occupation et c'est la fille d'Oedipe qui lui paraît le meilleur porte-parole. Des siècles après son modèle, Anouilh invente un autre langage théâtral, adapte ses personnages mais fait se dresser la jeune Antigone clamant sa loi de l'amour supérieure à toutes les autres lois - ce qui la conduit, elle le sait, à la mort => Mythe et pièce de l'Antiquité (monde du théâtre) mais écrite en réaction au régime de Vichy. L'Antigone d'Anouilh est plus représentée aujourd'hui que celle de Sophocle. Idem pour Électre de Giraudoux. Séquence en ligne http://lettres.ac-aix-marseille.fr/lycee/moliere/don%20juan.htm Epopée de Gilgamesh : Gilgamesh part en quête de la plante d'immortalité. À mi-chemin entre le merveilleux et le sacré, le mythe de Gilgamesh évoque les « premières fois du monde », le moment où l'univers s'organise et où apparaissent les espèces, mais aussi celui où elles peuvent s'éteindre. A adapter : http://crdp.ac-paris.fr/parcours/fondateurs/index.php/category/gilgamesh/ La Fantasy. Cf. programme de Première. C. N. Manlove écrit : « La fantasy est une forme de fiction qui provoque l'émerveillement, et qui contient un élément substantiel mais irréductible de surnaturel ou de mondes impossibles, des êtres et des objets que les personnages mortels du récit ou les lecteurs reconnaissent jusqu'à un certain point comme étant familiers. » Faust : plus qu'un personnage littéraire du passé, Faust est sans doute la figure mythique la plus souvent reprise dans les littératures modernes – en fait le seul mythe, peut-être, où l'homme contemporain reconnaisse volontiers son image. Tout le monde connaît l'opéra de Gounod ou le drame de Goethe. Mais on ignore généralement combien le personnage et son histoire résument ou symbolisent l'homme du XXe siècle, l'homme occidental du moins. Ne parle-t-on pas aujourd'hui d'un « art faustien », d'une « foi faustienne », de l'« État faustien », en attendant l'« univers faustien » du physicien Stannard ? Frankenstein : C'est le propre des mythes d'être sans cesse réinterprétés. Celui de Frankenstein, qui trouve son origine dans le récit de Mary Shelley (Frankenstein, or the Modern Prometheus, 1818), s'y prête tout particulièrement en ce qu'il joue sur le thème du double. Le savant Frankenstein tente de créer un homme, mais cette créature lui fait bien vite horreur et le monstre sans nom est condamné à la solitude, à la vengeance et à l'anéantissement final dans les glaces. Le passage, à partir de 1931, à un langage cinématographique, fait constitutif du mythe, accentue et précipite les distorsions apportées à l'histoire. A adapter : séquence sur les mythes fondateurs et leur représentation dans la publicité : http://webetab.ac-bordeaux.fr/Pedagogie/Francais/telech/SeqGenesePub.pdf Séquence Les mythes et les savants grecs http://histoire-geographie.acdijon.fr/spiphistoire/IMG/pdf/Mythes_Savants1.pdf Le mythe d’Er et le mythe de Gigès chez Platon http://www.implicationsphilosophiques.org/implications-de-limaginaire/philosophie-et-recits/platon-le-mythe-der/ La parole en spectacle : XXe et XXIe siècles - Dans le dialogue, utilisons-nous seulement des mots ? - Comment la mise en spectacle de la parole fait-elle naître des émotions (jusqu’à la manipulation) ? - Qu’apporte à l’homme, d’hier et d’aujourd’hui, la dimension collective de la mise en spectacle de la parole ? Etudier une pièce de théâtre : http://www.etudes-litteraires.com/etudier-piece-de-theatre.php Théâtre de l’absurde Cette conception trouva appui dans les écrits théoriques d'Antonin Artaud, le Théâtre et son double (1938), et dans la notion brechtienne de l'effet de distanciation (Verfremdungseffekt). La particularité de Eugène Ionesco et Samuel Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène. Ils introduisirent l'absurde au sein même du langage, exprimant ainsi la difficulté à communiquer, à élucider le sens des mots et l'angoisse de ne pas y parvenir. L’absurdité des situations mais également la déstructuration du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière. Ce type de théâtre montre une existence dénuée de signification et met en scène la déraison du monde dans laquelle l’humanité se perd. o o o o o o o o Beckett, Fin de partie et En attendant Godot. Ce théâtre nie le pouvoir de communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique. Ionesco, La cantatrice chauve Jean Vauthier, Capitaine Bada Adamov, La Parodie Jean Genet, Les Bonnes Boris Vian, Les Bâtisseurs d’empire Harold Pinter, La Mort aux naseaux Jean-Michel Ribes, Musée haut, musée bas, Pièces détachées et Théâtre sans animaux o o Séquence sur le théâtre de l’absurde : http://www2b.aclille.fr/weblettres/tice/beckett/index.htm Le mensonge théâtral in Le Français dans tous ses états, n° 42 http://www.crdpmontpellier.fr/ressources/frdtse/frdtse40c.html o Mise en scène et dimension scénique La mise en scène est selon la définition d’André Antoine (considéré en France comme le premier metteur en scène) « l’art de dresser sur les planches l'action et les personnages imaginés par l’auteur dramatique ». Elle construit également un sens et s’affranchit de la tutelle du texte. Roger Planchon revendique l’invention d’une écriture scénique. Jean-Louis Barrault redonne à la mise en scène son autonomie. Il distingue le langage scénique du langage littéraire. Ecrite dans le souci de la scène (ou au moins dans la conscience qu'elle existe fortement), l'étude de cette littérature suppose des exercices d'approche simples - mise en espace, lecture à haute voix, travail d'imagination à partir d'images. La mise en scène du pouvoir politique est la façon dont ses détenteurs donnent à voir la nature de ce pouvoir aux yeux de ceux qu'ils gouvernent, de leurs pairs ou leurs rivaux (cf. le Story telling et les spin doctors). ŒUVRES DRAMATIQUES ET ROMANESQUES Théâtre KOLTES Quai Ouest HARROWER Des couteaux dans les poules LAGARCE J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne LEMAHIEU Entre chien et loup MINYANA Chambres / Inventaires Drames brefs La maison des morts (Théâtrales 1996) Habitations / Pièces (Théâtrales 2001) NOVARINA Le repas VINAVER Les travaux et les jours WENZEL Loin d'Hagondange Romans BECKETT L'innommable (Minuit 1953) BERGOUNIOUX La mort de Brune (1996) B-17G (Les Flohic, 2002) BON Mécanique (Verdier 2001) DES FORETS Le bavard (L'imaginaire 1978 / écriture 1946) DURAS L'amante anglaise (L'imaginaire / écriture 1967) FAULKNER Tandis que j'agonise (1930, Folio ) et Les palmiers sauvages (1939, L'imaginaire) MC CARTHY Suttree (1979, Actes Sud 1994) et L'obscurité du dehors (1968, Actes Sud 1991) MUNOZ-MOLINA Le royaume des voix (1991, Actes Sud 1994) PINGET L'inquisitoire (Minuit 1962) TABUCCHI Pereira prétend (1974, C. Bourgois 1995) Œuvres théoriques - VINAVER Ecritures dramatiques (Actes Sud "Répliques" 1993) - "C'est d'abord en s'éloignant d'une signification trop précise, unique, que, par ricochet, obscurément, des significations multiples se manifestent, le spectacle se gonfle de substances qui restent inexprimées – tout est là, travaillé, disponible, explosif, mais caché, suspendu, avec effet retard *…+"Un mot d'interprétation et la fête est finie". Si le spectateur prend la décision que ce qu'il voit ou entend – équivalence du mot ou du geste – n'a qu'un seul sens – ce que nous avons essayé de ne pas faire – alors il détruit à la fois la richesse et le secret, la complexité, la contradiction." Claude REGY Espaces perdus (Plon, 1991) Brève histoire de l’espace scénique : http://www.lycee-chateaubriand.eu/article882.html Théâtre de rue http://www.aurillac.net/ http://www.frequence-sud.fr/article.php?id=4187 Article Wikipédia Le théâtre de rue est une forme de spectacle et de représentation théâtrale exécutée dans un espace public, généralement extérieur. En principe, les artistes jouent avec la rue, l'utilisent comme décor et incluent dans leur prestation les impulsions venant de l'extérieur. La plupart du temps, les spectacles de rue sont gratuits pour le public. Le lieu de leur représentation peut se trouver dans tout espace public, y compris des centres commerciaux, parkings etc. Ils sont le plus souvent organisés dans des espaces extérieurs où il y peut y avoir un grand nombre de spectateurs. Les acteurs du théâtre de rue vont des simples bateleurs aux compagnies de théâtre, de danse, de musique constituées. Il existe de nombreuses troupes et des dizaines de festivals spécialisés dans ce type d'art. Les spectacles de pyrotechnie sont parfois considérés également comme du spectacle de rue (par exemple les spectacles du Groupe F). Les troupes sont souvent rémunérées par la municipalité ou une autre structure culturelle qui organise un festival, une exposition ou un défilé, mais de nombreux interprètes de théâtre de rue ne sont payés qu'en faisant la manche ou en passant le chapeau après leur prestation pour recueillir quelque monnaie du public. La logistique du théâtre de rue impose généralement des costumes et décors simples, et peu ou pas de matériel d'amplification du son. Cependant, certaines troupes (telles que la Compagnie off, la Compagnie Oposito, Royal de Luxe ou Generik Vapeur) ont développé des formes de spectacle complexes, techniquement exigeantes, et se sont équipées en conséquence ou demandent aux organisateurs de leur fournir le matériel nécessaire . Sans recourir à cette complexité technique, d'autres compagnies (telles que les 26000 Couverts ou le Théâtre de l'unité) requièrent quant à elles une adaptation spécifique du lieu, de l'organisation et/ou du public à leur propos particulier. D'un point de vue général, le théâtre de rue s'est singularisé par le fait que le "quatrième mur", bien connu dans le théâtre traditionnel, n'y existe pas, ce en quoi il commence cependant à être rejoint par certains metteurs en scène de salle. o Sur le théâtre de rue Le théâtre de rue , Etudes théâtrales n° 41-42/2008 http://www.fabula.org/actualites/article24289.php Si les arts de la rue forment un genre singulier et identifié, particulièrement en Europe ces trente dernières années, ils relèvent avant tout du théâtre. Or, il paraît essentiel de considérer que le théâtre n'existe que dans l'échange avec la vie, avec la ville, avec le public. Le théâtre de rue en est une bonne démonstration, qui questionne en retour l'état du théâtre. Au fil des entretiens avec des figures du théâtre de rue et des considérations d'observateurs avertis, le lecteur notera les mots, les motifs, les expériences, les trouvailles qui aident à définir le paysage d'un théâtre de rue qui se transforme devant nos yeux. Ce numéro se situe dans une double perspective. D'un côté, il prolonge l'ensemble des réflexions ouvertes par la revue Études théâtrales ces dernières années à partir des mutations actuelles du théâtre, en considérant ses évolutions en matière de dramaturgie, de mise en scène, de jeu de l'acteur, de scénographie, d'architecture. De l'autre, il prend appui sur un des festivals les plus importants en Europe en matière de théâtre de rue, le festival d'Aurillac. o http://histoiredelartdelteil.artblog.fr/r27350/THEATRE-DE-RUE-5eme-2010/ Théâtre de marionnettes Extrait d’un article de Wikipédia De la marionnette à l’espace dramatique Objet et illusion Chacun sait qu’un objet ne peut s’animer par lui-même et lorsque cela se produit devant nos yeux, d’emblée nous avons conscience que l’on cherche à nous duper. Ainsi, lorsqu’on livre un tel «tour» aux regards de tiers, en première instance, l’illusion piège l’observateur, lui faisant croire que l’objet manipulé s’anime et décide lui-même de ses mouvements. En seconde instance, il saisit l’existence d’une astuce. Si on réitère cette expérience face au même public, en ayant préalablement révélé le « secret » de cette animation, l’illusion produite n’est pas anéantie. L’illusion persiste malgré le phénomène de conscience d’incrédulité, établissant ainsi une relation directe avec l’activité psychique indépendante. La liberté de mouvement étant proportionnelle à l’activité psychique. Objet et marionnette Initialement inerte, «sans vie», l’objet-marionnette ne peut être confondu avec toutes les manifestations en rapport avec la matière vivante. Les mouvements induits par son animateur et l’interprétation qu’en fait son auditoire, lui attribuent son identité de marionnette en tant que telle ; elle perd alors sa neutralité originelle d’objet. Marionnette et communication Cette nouvelle dimension s’inscrivit naturellement en plein dans la communication et par voie de conséquence dans l’échange dynamique, exclut toutes formes de passivité entre le manipulateur, la marionnette et le spectateur. À la fois signifiant et signifié, elle possède donc son expression sémiologique. On peut désormais parler de langage. L’expression dramatique A travers ses multiples et riches possibilités de représentations plastiques, elle accède à ses propres constantes esthétiques. De la même façon, il existe des constantes dans son expression dramatique qui la différencient du jeu théâtral de comédiens. Le jeu de marionnette, phénomène théâtral Le mode d’existence du jeu de marionnette possède à travers son expression plastique, la facture des sujets, son système spécifique de signes. Ces signes théâtraux se complètent, se renforcent et se précisent mutuellement apportant un langage exclusif au théâtre de marionnettes. Théâtre de comédiens, théâtre de marionnettes Les personnages sont représentés visuellement par des marionnettes, la parole provenant d’un acteur, visible ou non. Les mouvements de la marionnette engendrés par le dialogue indiquent le personnage donnant la réplique et suggère qui « parle ». Un pont s’établit entre la source vocale et le sujet animé. L’élément distinctif entre le théâtre de marionnettes et les autres expressions théâtrales réside dans la division entre le personnage parlant et la source physique de la parole. Parfois, il existe une segmentation supplémentaire, entre le personnage animé, le manipulateur, source physique de l’animation, et le récitant, source physique de la parole. Henryk Jurkowski apporte une nouvelle définition quant à l’expression théâtrale de la marionnette : « Le théâtre de marionnettes est donc un art théâtral avec ceci que le trait principal et fondamental qui le distingue du théâtre d’acteur vivant est que le sujet parlant et agissant bénéficie de sources d’énergie articulatoire et motrice qui lui sont extérieures et qui ne lui sont que prêtées.» Conventions esthétiques L’esprit humain adhère pleinement au monde de la convention théâtrale, admettant sans critique un nouveau système. Un contrat tacite s’établit spontanément entre scène et salle… « Le choix fait par le théâtre de marionnettes de tenter de représenter la réalité par la manipulation de personnages fabriqués le place d’emblée dans une position de décalage par rapport au réel »... Dr R. Schon. La marionnette n’a de réalité que celle qu’on lui prête, contrairement au comédien qui possède et conserve en tant qu’être humain sa réalité même lorsqu’il incarne un rôle. Cette illusion de réalité produite par le jeu de marionnette implique une adhésion totale et complice du spectateur à ces nouvelles conventions esthétiques. ... « Le jeu de la marionnette se situe dans l’illusion, il exige une puissance créatrice, une faculté de transposition, de transfiguration »... A.C. Gervais. Dans sa réalité d’objet plastique, elle transfigure l’être humain, dans des dimensions et des proportions qui lui sont propres. Ainsi, l’expression du visage simplifiée sans nuance, une interprétation astreinte à l’essentiel permettent une outrance du comportement physique et psychologique du personnage qu’un comédien ne pourrait rendre sans détruire l’expression dramatique du rôle qu’il incarne. Cette obligation de transposition et de stylisation de la réalité humaine nous emmènent vers une forme signifiante. Son morphotype se définit comme une synthèse de «caractères». M. Temporal décrit trois caractères dramatiques principaux : les mous, les voraces et les durs. A leurs côtés, un caractère subsidiaire : les coriaces. Attribuant à chaque classe une morphologie primaire pour la tête : « Dur : sourcils contractés vers le centre, bouche haute, menton épais. Mou : sourcils ouverts au centre, bouche basse, peu de menton. Coriace : sourcils horizontaux reposant sur un long nez, pas de bouche. Vorace : sourcils contractés vers le centre, fermant le front, ouvrant les yeux.» Le choix des couleurs intervient lui aussi pour affirmer ou diversifier le caractère. Le rouge pour la violence, le vert pour la traîtrise, le bleu ou le rose pour la douceur. La synthèse des sentiments passe uniquement par l’interprétation et non par la plastique de l’objet. Si ce n’est pas le cas. La représentation d’un sentiment : peur, tristesse, colère ou joie, fait perdre une partie importante du mode d’expression spécifique des marionnettes. Renforçant et élargissant le champ d’illusion qu’il engendre, l’univers de la marionnette possède son propre système de symboles et de signes dans la représentation de la réalité... « Le paradoxe du marionnettiste est dans la tension qu’il doit s’imposer d’être réaliste avec une poupée qui, par sa conformation et son parti pris esthétique, transpose immédiatement ce réalisme en signes et symboles »...- A.C. Gervais -. L’action dramatique dans le théâtre de marionnettes L’existence de constantes esthétiques propres au théâtre de marionnettes implique, par conséquent, un espace dramatique spécifique, espace où évoluent des personnages qui n’ont rien de réel, où tout est “faux”, mais où, malgré tout, une expression de la réalité émerge. Comme nous l’avons vu précédemment, la marionnette-objet, inerte, n‘incarne rien. À l’occasion du jeu, elle donne l’illusion de la vie. La réalité est représentée à travers un système symbolique subissant des contraintes de lisibilité et de simplification. Ce système s’attache désormais aux caractères fondamentaux des sujets et de leurs actions, en accentuant leur intensité expressive. Ceci contraint, bien entendu, à une schématisation du sujet et de son action dramatique dans un monde réel restructuré. En imposant son irréalité, comme réelle, par la simplification de la forme et du mouvement, la marionnette transpose les actions humaines à leurs lignes essentielles. Chaque mouvement, chaque sentiment doit être exprimé de façon dramatique à l’extrême, pour être visualisé et entendu. Les gestes fins, les murmures n’ont pas leur place. La marionnette et son public Comme le font remarquer, et ce à plusieurs reprises, de nombreux auteurs, les théâtres de marionnettes exercent sur leur public un véritable effet psychique. Et ceci même s’il reste remarquablement difficile d’entrer dans une analyse des mécanismes psychiques permettant d’accéder à l’illusion. De façon empirique, l’existence du théâtre de marionnettes depuis des millénaires, en tant que véritable phénomène collectif, tient plus du jeu dramatique, source de mécanismes psychiques réels que de la création esthétique produite. Ainsi, mise à part l’obligation faite au spectateur d’adhérer au système de conventions esthétiques spécifiques au jeu de marionnettes lui permettant “d’être dans le jeu”, les marionnettes animées produisent de véritables effets psychologiques sur leur auditoire. Ceux-ci étant de l’ordre de la suggestion, de la fascination, elles peuvent devenir de cette manière support de phénomènes projectifs et lieu d’identification. En rapportant sa propre expérience de spectateur, A-C Gervais souligne les mécanismes de dédoublement de l’individu spectateur : « Je puis jouir du spectacle en m’oubliant en lui. » Il met ici le doigt sur le phénomène d’incarnation de l’illusion par la projection d’un schéma imaginaire sur un schéma esthétique. Le spectateur accède ainsi à sa propre activité créatrice. De son côté, le Docteur Schohn dit : « ...de temps à autre l’esprit reprend ses droits… le spectateur se regardant s’illusionner. » Cette attitude ambivalente du spectateur à l’égard de lui-même, la prise de conscience de la fragilité de l’illusion entraîne une volonté accrue dans la projection, et lui permet de jouer avec lui-même. Pr R.-D. Bensky : « Il participe à la création véritable d’un personnage, né d’une collaboration secrète entre sa personnalité propre et une matière sans esprit. » Ne pas oublier les thèmes de la chanson, de l’humour, du one-man show : http://www.illycom.fr/wordpress/2010/09/16/humour-et-prise-de-parole-fabrice-luchini-et-lesruptures/ Les dix commandements de la prise de parole en public : http://www.illycom.fr/wordpress/2010/11/08/les-dix-commandements-de-la-prise-de-parole-enpublic/ Mise en scène du discours : http://www.unige.ch/lettres/framo/enseignements/methodes/srhetorique/rdintegr.html Le texte et le spectacle. Rapport entre la mise en scène et la parole de Tadeusz Kowzan. Texte en ligne : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_05715865_1969_num_21_1_926 Séquence sur la mise en scène de la parole (à adapter pour les Bac Pro) : http://disciplines.acbordeaux.fr/lettres/?id_category=2&id_rubrique=3&id_page=27 Leçon Le texte théâtral : La parole sur scène http://www.espacefrancais.com/theatre/parole_scene.html L a parole pour défendre… un point de vue, une personne, une cause Emission « Faites entrer l’accusé » : http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/indexfr.php?page=toutes-les-affaires&id_rubrique=221 Télé-réalité ou télé-irréalité ? «Les couleurs de la vie paraissent vraiment vraies quand on les voit sur un écran» Stanley Kubrick La téléréalité ou télé-réalité (en anglais : reality TV) est un genre télévisuel dont le principe est de suivre, le plus souvent sur un mode feuilletonnant, la vie quotidienne d'anonymes ou de célébrités. Les émissions de téléréalité empruntent souvent à d'autres genres télévisuels tels que le documentaire, le jeu, la variété ou la fiction. 2 Types d'émissions o Jeux avec éliminations « Cage à rats » Télé crochet Environnement de vie Séduction Sensations « Poupées de milliardaire » o Modes de vie o Expérience de vie o Rénovation o Rencontres o Canulars Les émissions ont un côté voyeuriste: le spectateur peut avoir l'impression d'observer secrètement l'intimité d'une personne, alors que les personnes se livrent volontairement en spectacle. De la part des acteurs, il y a donc un côté exhibitionniste. Par ailleurs, on peut s'interroger sur le côté « réel » de ce type d'émission. D'une part, les personnes filmées étant informées de la démarche, on se retrouve dans l'oxymore « soyez naturel » (act naturally) : si l'on donne des consignes, des injonctions à une personne, elle n'agit plus spontanément. D'autre part, il y a une véritable mise en scène : personne ne vit volontairement plusieurs mois dans un appartement sans en sortir, et le metteur en scène de l'émission organise des défis, des thèmes, on n'est donc pas dans la spontanéité. Il y a une sélection sur la personnalité des personnes, il ne s'agit pas d'un tirage au sort, il y a même une véritable composition de l'équipe en fonction des caractères, voire du politiquement correct. Le plus souvent, les gens filmés sont dans une situation économique de subordination avec la production et souhaitent obtenir une meilleure situation sociale grâce à leur passage devant la caméra, d'où un comportement non naturel et plus proche de la fiction. Un terme plus exact serait donc « improvisation par des acteurs amateurs », ou « réalité-fiction « . o o o Une analyse économique de la télé-réalité : http://www.ecogesam.ac-aixmarseille.fr/revue/N3/tvrea/index.htm Un article du Nouvel Obs : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/opinion/20100330.OBS1479/que-revele-la-telerealite.html Un article de l’Express : http://www.lexpress.fr/culture/tele/quand-la-tele-realite-vire-autrash_855423.html Elisabeth LECA-JARDON avec la collaboration de Marie-Jo TAWIL 2010-2011