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PROJET EDUCATIF
Arc-en-ciel d’Avenir
Organisateur de temps de loisirs pour enfants et adolescents ayant
des troubles cognitifs et de Formation pour encadrant.
Sur les chemins de la vie, les racines de l’éducation sont
amères, mais ses fruits sont doux.
Aristote
« L'éducation ne se borne pas à l'enfance
et à l'adolescence. L'enseignement ne se
limite pas à l'école. Toute la vie, notre
milieu est notre éducation, et un
éducateur à la fois sévère et
dangereux. »
Paul Valéry
« Si l’on désire, comme le besoin s'en fait de plus
en plus sentir, former des individus capables
d’invention et de faire progresser la société de
demain, il est clair qu’une éducation de la
découverte active du vrai est supérieure à une
éducation ne consistant qu’à dresser les sujets à
vouloir par volontés toutes faites et à savoir par
vérités simplement acceptées. »
Jean Piaget
(Psychologie et pédagogie. Paris, Denoël, 1969
Arc-en-ciel d’Avenir
L’Association est située en Essonne à Athis-Mons. Elle est née d’une volonté de deux
formatrices aux métiers de l’animation, de permettre aux enfants et adolescents ayant
certains types de troubles cognitifs d’avoir des temps de loisirs adaptés à leurs besoins mais
également de former les encadrants en charge de ce type de public.
Conscient que les structures qui sont mis en place par les organisateurs d’ Accueils Collectifs
de Mineurs n’ont pas forcément la possibilité de former et/ou d’encadrer ce public à
particularité, nous avons définis deux grands axes de valeurs éducatives.
NOS VALEURS EDUCATIVES :
 Favoriser la participation et la prise de responsabilité de chaque adhérent,
enfants, adolescents, par l'apprentissage de la vie en collectivité.
En effet, les personnes souffrant de troubles cognitifs tels que le TDA/H, la
dyspraxie, les troubles dys, rencontrent des difficultés sur le vivre ensemble. Ceci
pour plusieurs raisons :
*Incompréhension d’eux mais aussi des autres en direction de leurs handicaps
*Difficulté à créer du lien social
*Difficulté à respecter le cadre et ses limites
*Mauvaise estime d’eux
 Permettre à tous, dans une volonté de mixité sociale et culturelle, de participer à
des temps de loisirs en favorisant le développement harmonieux de leur
personnalité et l'accession à l'autonomie.
Dans une démarche d’égalité, et d’épanouissement personnel, il nous semble
primordial de permettre à chaque individu d’accéder à des temps de loisirs, qui
favoriseront la mixité sociale et culturelle. Afin que notre public puisse être
encadré dans les meilleures conditions, nous mettrons en place des formations qui
permettront aux équipes encadrantes, de répondre à leurs attentes et leurs
besoins.
Notre projet éducatif est rédigé pour trois ans avec un cadre aux orientations fortes. Il
pourra être réactualisé chaque année par avenant.
Notre projet éducatif prend en compte des problématiques sociétales et des interrogations
aux entrées transversales. Il décline notre volonté éducative dans chacun des domaines
d’activité de Loisirs, Education & Citoyenneté, affirme nos exigences de travail et de
réflexion auprès de nos partenaires, ainsi qu’auprès de chaque acteur de l’association.
ORIENTATIONS EDUCATIVES
Notre volonté est d’agir pour l’égalité des chances. C’est par l’accès à l’éducation et aux
loisirs que nous permettons à chaque individu de s’affirmer, de s’intégrer dans la société et
d’être partie prenante de sa propre évolution.
Afin que nous puissions avoir le même socle de connaissance sur ces divers troubles
cognitifs, nous vous proposons quelques définitions, mais aussi les symptômes qui en
découlent.
Le Handicap :
La loi n°2005-102 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des
personnes handicapées a, dans son article 114 défini la notion de handicap :
« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de
participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une
altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles,
mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »
Troubles cognitifs :
Trouble cognitif est le terme médical utilisé pour décrire la détérioration des processus mentaux de
la mémoire, du jugement, de la compréhension, et du raisonnement.
Trouble TDA/H :
Le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité est un état neurobiologique qui se manifeste par
des dysfonctionnements dans le comportement et des distorsions cognitives. Il apparaît généralement
selon une tendance commune chez les enfants et touche de 5 à 8 % des enfants d'âge scolaire
(Montañés, F. 2008), les garçons étant trois fois plus susceptibles de présenter ce trouble que les
filles (Puentes Rozo, P.J. et coll. 2008). Néanmoins, ces données changent selon la méthodologie
utilisée pour les études et la population étudiée (voir les études épidémiologiques de l'OMS et de
l'American Psychiatric Association).
Le TDA/H est un trouble qui ne s'observe pas seulement chez les enfants. Chez les personnes
adultes atteintes d'un TDA/H, une proportion d'environ 60 % présente des symptômes d'inattention,
d'impulsivité, d'irritabilité, d'intolérance et de frustration qui sont apparus avant l'âge de 7 ans. Selon
des études espagnoles, on peut observer chez eux des problèmes de concentration, de diminution de
la capacité de mémoire à court terme, de manque d'organisation, de discipline personnelle, d'estime
de soi faible, d'inquiétude, de frustration, de faibles habiletés sociales (se manifestant par des
difficultés dans l'établissement de relations de couple et dans le maintien d'un emploi) (Valdizan, J.R.,
Izagueri-Gracia, A.C. 2009), l'abus d'alcool et de drogues, ainsi que des comportements délinquants.
Le TDA/H est un syndrome hétérogène d'étiologie multifactorielle dans lequel influent les différents
rôles propres à chaque sexe, les processus de socialisation et les rôles assignés (Piaget, Jean 1975)
dans chacune des cultures.
Il est important de savoir que le TDA/H est un trouble du système nerveux central dans lequel 80 %
des facteurs génétiques et biologiques (Wender, P.H. 1971) sont liés à l'histoire du développement
cérébral (diminution de la disponibilité des neurotransmetteurs comme le norépinephrine et la
dopamine), aux antécédents familiaux et à la prédisposition génétique à ce type de trouble chez les
parents. Cet état pathologique se transmet plus fréquemment lorsqu'un père, une mère, ou les deux
parents présentent une symptomatologie semblable, qu'elle soit diagnostiquée ou non, qu'ils aient
reçu un traitement ou non et selon le type de traitement reçu.
Manifestation cliniques des déficits cognitifs
1. Fonction exécutive : les enfants ayant un TDA/H présentent des difficultés significatives de
planification, d'organisation et d'exécution des stratégies.
2. Fonction d'attention : Inattention en raison de l'incapacité à se concentrer sur les détails, avec
une augmentation de l'échec dans les différents domaines de la vie quotidienne, simplement
par négligence. Difficultés à maintenir une attention soutenue pour les activités et les jeux.
Les enfants présentent de graves problèmes lorsqu'ils doivent suivre des directives et ils ont
tendance à éviter les activités qui exigent un effort mental. En outre, ils montrent une
tendance apparente à perdre leurs objets personnels ou à oublier leurs obligations scolaires
par distraction.
3. Fonction de mémoire : oublis fréquents des activités quotidiennes, des directives, des ordres
et des recommandations. Les enfants retiennent difficilement les informations générales,
même en faisant un effort intense.
4. Fonction perceptive : les enfants ont des problèmes auditifs apparents.
Manifestations cliniques des déficits moteurs
Chez les patients présentant un TDA/H, il y a, dans la grande majorité des cas, évidence d'instabilité
motrice se manifestant par des symptômes moteurs, comme la dyskinésie, l'instabilité ou les gestes
corporels dénotant la timidité.
1. Difficulté à rester assis : l'enfant se lève de son siège dans la classe ou dans d'autres lieux où
l'on s'attend à ce qu'il s'assoit, comme à l'heure des repas ou lors de réunions sociales. Il
agite ses mains et ses pieds lorsqu'il est assis.
2. Difficulté à attendre son tour ou à faire la queue. Courir ou escalader de façon excessive :
l'enfant court ou grimpe dans des endroits peu convenables.
3. Parle avec excès : l'enfant répond impulsivement aux questions sans écouter au préalable la
teneur de ces dernières.
4. Tendance à interrompre : l'enfant interrompt les conversations ou les jeux des autres.
5. Difficulté à jouer calmement.
6. Sensation d'être toujours pressé.
Pour qu'un garçon ou une fille puisse être diagnostiqué comme étant hyperactif et impulsif, il faut :
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la présence de comportements comprenant les sous-types mentionnés dans les déficits
moteurs (de 1 à 3) avant l'âge de sept ans;
que ces comportements soient plus intenses que chez d'autres enfants du même âge;
que ce type de comportement dure depuis plus de six mois; et,
que les comportements se produisent et aient des répercussions négatives dans au moins
deux domaines de la vie de l'enfant (dans plusieurs domaines de la vie quotidienne: l'école, la
maison, la garderie, ou dans les relations sociales avec ses pairs ou ses amis).
Pour qu'un garçon ou une fille puisse être diagnostiqué du type mixte, il doit présenter une variété de
critères cognitifs et moteurs, et c'est d'ailleurs l'un des diagnostics de TDAH que l'on rencontre le plus
souvent.
Les types d'intervention pour le TDA/H
L'équipe multidisciplinaire composée, entre autres, de médecins, de psychiatres, de psychologues,
d'éducateurs, d’animateurs, de personnel enseignant, de parents ou de tuteurs, de neurologues et de
neuropsychologues constituera toujours une partie importante du travail. Elle permettra de structurer
les traitements à long terme de façon individualisée au moyen de thérapies de psychologie cognitive
et du comportement combinées à la prise de médicaments. De plus, il est important :
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de sensibiliser les parents, les tuteurs ou les professeurs au moyen d'ateliers de formation
visant la sensibilisation au TDA/H et aux divers modes d'intervention pédagogique à l'école,
aux accueils de loisirs, aux séjours de vacances et à la maison. (Valett E. Robert 1981;
Armstrong, Thomas 2001);
de faire de la formation pratique pour s'entraîner à la compilation d'information précise sur les
comportements des enfants présentant un TDA/H (les protocoles ou les échelles évaluatives
administrées par les cliniciens comme le questionnaire ou échelle d'évaluation de Conners,
le BASC ou Behavior Assessment System for Children; C.R. Reynolds et R.W. Kamphaus,
1994);
d'établir des routines au moyen d'information précise et opportune sur le TDA/H afin de
réduire le stress provoqué par la dépense d'énergie des parents et des éducateurs et
améliorer ainsi l'état des enfants qui présentent un TDA/H (Caron, Alain 2006);
d'améliorer les symptômes de mésadaptation des enfants présentant un TDA/H, au moyen de
formation dans les techniques de résolution de problèmes et de maîtrise de ses émotions
(Caron, Alain 2006 p. 9), de l'augmentation des activités ludiques et sportives, de la
réorganisation de l'atmosphère scolaire et de la maison dans lesquelles l'enfant se développe
(comme le fait de fermer la télé, la radio, ou les jeux d'ordinateur, particulièrement quand
l'enfant ou l'adolescent fait ses devoirs ou à l'heure où il doit être à la table pour manger), de
l'élaboration de programmes ou de calendriers d'activités hors-programme ou de temps libre
ou du renforcement de l'estime de soi, etc. (Lavigueur, Suzanne 2002);
de suivre les indications de l'American Academy of Pediatrics (AAP), selon laquelle il est
inadéquat de laisser les petits enfants de deux ans ou moins sans surveillance devant la télé,
un ordinateur ou des jeux vidéo. Et l'on doit imposer aux enfants qui ont deux ans ou plus des
limites de visionnement quotidien d'une ou de deux heures de programmation de télévision de
haute qualité contrôlée par des adultes;
d'employer la pharmacothérapie, mais pas à titre de solution unique dans le traitement des
enfants touchés par le trouble. Plusieurs types de médicaments peuvent être employés pour
le traitement du TDA/H. Les stimulants, les non-stimulants et les antidépresseurs constituent
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parfois des options possibles de traitement. Néanmoins, ils doivent être employés sous
surveillance médicale en raison de leurs effets secondaires;
de savoir que le méthylphénidate est le médicament le plus utilisé dans beaucoup de cas
(Barkley Russel 1997). Il est connu sous son appellation populaire, le ritalin. C'est un
stimulant chimique faisant partie de la famille des amphétamines qui amplifie la capacité du
lobe frontal, diminue l'activité physique et verbale et maintient également l'attention. Ce
médicament active la communication neuronale entre le lobe frontal et le lobe préfrontal; il
contrôle également la quantité de neurotransmetteurs transmis par le sang aux structures
cérébrales et qui pénètrent dans le cerveau jusqu'aux synapses. Là, une partie du
médicament se fixe aux neurotransmetteurs, facilitant la libération de la noradrénaline (NA) ou
norépinéphrine, et de la dopamine (DA). (Lavigueur, Suzanne 2002).
de communiquer (professionnels de la pharmacologie) aux parents et aux éducateurs les
risques concomitants à la prise de médicaments en temps opportun, car ceux-ci pourraient
nuire aux enfants et aux adolescents de différentes façons. De plus, un enfant peut réagir
positivement à un traitement et négativement à un autre. Afin de choisir la meilleure
combinaison pour le traitement d'un patient donné, le professionnel (le généraliste, le
neurologue, etc.) peut proposer différents médicaments et différentes posologies,
particulièrement si le patient reçoit un traitement pour le TDA/H et un autre trouble.
de prévenir les manifestations du TDA/H à l'enfance pour permettre de mettre en application,
de restructurer et d'individualiser les traitements à court, moyen et long terme.
d'évaluer les bienfaits thérapeutiques et les modèles d'apprentissage qui ont été transmis.
La Dyspraxie :
La dyspraxie est une altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements
déterminés, en l’absence de toute paralysie ou parésie des muscles impliqués dans le mouvement. Le
sujet doit contrôler volontairement chacun de ses gestes, ce qui est très couteux en attention ; la
coordination des mouvements complexes de la vie courante est extrêmement difficile et donc
rarement obtenue. La dyspraxie est un handicap peu connu, qui concernerait pourtant 3 à 6% des
enfants. Les trois quarts des enfants qui en sont atteints ne seraient pas diagnostiqués. La dyspraxie
passe souvent inaperçue car elle est invisible. Elle est parfois mise sur le compte d’un retard
intellectuel, de la mauvaise volonté ou d’un problème visuel. Il existe plusieurs types de dyspraxie.
Quels sont les symptômes possibles ?
► Troubles du développement moteur (lenteur, maladresse, difficulté à exécuter des mouvements
volontaires coordonnés)
►Dysgraphie
►Troubles oculaires ou oculomoteurs
►Troubles de la parole
►Troubles de la personnalité
►Troubles orthophoniques (pseudo dyslexie entraînée par la dyspraxie)
►Troubles logico-mathématiques (problèmes de séquences, difficulté à se positionner dans le
temps…)
Quelles sont les causes ?
Elles sont inconnues à ce jour. Les dyspraxies se retrouvent chez les prématurés, en cas de
traumatisme crânien, d’accidents à la naissance… Certaines zones du cerveau, impliquées dans
l’apprentissage, sont non fonctionnelles ; la dyspraxie est considérée comme développementale,
c'est-à-dire sans étiologie identifiée
Troubles Dys :
On regroupe sous “troubles Dys” les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages
qu’ils induisent.
Les troubles cognitifs spécifiques apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors
des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte. Ils ont des répercussions sur la vie scolaire,
professionnelle et sociale, et peuvent provoquer un déséquilibre psycho-affectif. Leur repérage, leur
dépistage et leur diagnostic sont déterminants.
Certains de ces troubles affectent les apprentissages précoces : langage, geste…
D’autres affectent plus spécifiquement les apprentissages scolaires comme le langage écrit, le calcul.
Ils sont le plus souvent appelés troubles spécifiques des apprentissages.
Ces troubles sont innés, mais certains enfants victimes d’un traumatisme crânien ou opérés et
soignés pour une tumeur cérébrale peuvent également présenter des troubles cognitifs
spécifiques gênant la poursuite de leurs apprentissages.
On regroupe ces troubles en 6 catégories :
• Les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit, communément appelés dyslexie et
dysorthographie.
• Les troubles spécifiques du développement du langage oral, communément appelés dysphasie.
• Les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuospatiales, communément appelé dyspraxie.
• Les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions
exécutives, communément appelés troubles d’attention avec ou sans hyperactivité.
• Les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques.
• Les troubles spécifiques des activités numériques, communément appelés dyscalculie.
Combien sont les DYS?
Les chiffres varient normalement selon les études, selon les pays et selon les époques. Selon la
nature des troubles que l’on inclut dans l’étude, selon le degré de sévérité pris en compte, les chiffres
varient de 1 à 10%.
En France on parle de 6 à 8% de troubles dys. On peut dire que 4 à 5 % des élèves d’une classe
d’âge sont dyslexiques, 3% sont dyspraxiques, et 2% sont dysphasiques.
Aucune étude fiable n’a donné un chiffre des troubles DYS en France.
« N’oublie jamais de regarder si celui qui refuse de
marcher n’a pas un clou dans sa chaussure »
Férnand Déligny
Janvier 1960 de Graine de crapules.
ORIENTATIONS FORMATIVES
L’association Arc-en-ciel d’Avenir, souhaite que les encadrants, soient au mieux formés et ce
pour différents objectifs :
 Permettre aux personnels, bénévoles, parents de recevoir toutes les informations
nécessaires à l’encadrement éducatives de l’enfant et/ou de l’adolescent.
 Permettre aux enfants et/ou adolescents d’être accueillis dans les meilleures
conditions en respectant leurs besoins et leurs attentes
 Favoriser l’échange entre les différents acteurs pour une meilleure collaboration.
 Permettre l’accessibilité à la formation
« Laissez-vous convaincre ; c'est en faisant
méthodiquement et sans défaillance l'éducation
de la liberté que vous élèverez des êtres libres. »
Pauline Kergomard
« Enseigner n’est pas remplir un vase mais allumer un feu »
Montaigne
« La fonction première d'une société est
d'éduquer, c'est-à-dire de faire prendre conscience
à chacun qu'il peut se choisir un destin et s'efforcer
de le réaliser.[...] Il ne s'agit pas de fabriquer des
hommes tous conformes à un modèle, ayant tous
appris les mêmes réponses, mais des personnes
capables de formuler de nouvelles questions. »
Albert Jacquard
Le plus grand bien que nous puissions faire aux
autres n'est pas de leur communiquer notre richesse,
mais de leur révéler la leur.
Daniel Grégoire
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