Gloire justes aux « Layécharim Téhila » de R. M. H. LUZZATTO 19 décembre 2013 20h30 Espace RACHI Centre d’Art et de Culture 39 rue Broca, 75005 Paris DOSSIER DE PRESSE Gloire aux justes à l’espace RACHI – Centre d’Art et de Culture, 39 rue Broca – 75 005 Paris le 19 décembre 2013 à 20h30 d’après « Layécharim Téhila » de Rabbi Moché Haïm LUZZATTO Traduction : Rav Emmanuel Mergui, sous la direction de l’Institut Beth Ramhal (Jerusalem) Une idée originale de : Fabrice Samuel Teboul Mise en scène : Pierre Casadei Collaboration artistique : Fanny Fajner Lumières : Alexis Blanadet Avec : Sabine LAURENT, Sarah PEBEREAU, Delphine TORA, Agnès VALENTIN, Pierre CASADEI, Thierry CHARPIOT, Lionel ROBERT, Erwan SZEJNOK, David WEISS Avec le soutien et la participation de la Mairie de Thiais (94), les Productions du Hibou, Georges Rech, Apostrophe et Creative Régie. « Voilà ce que je vois à droite comme à gauche, l’iniquité s’envole comme portée par l’épervier, le vice et la bouffonnerie dans l’euphorie entrainent une foule non négligeable dans leurs actions mensongères. Pour eux, la sagesse est licencieuse mais le mal est raison et la perversion tient lieu de conscience... » Dans un espace indéfini, des personnages incarnant chacun une qualité ou un défaut se rencontrent et s’affrontent... Il est question d’un mariage, celui de la jeune Gloire, promise au fils de Peuple... Celui-ci est-il celui que l’on croit être ? ... Qui arrivera à dénouer la vérité et chercher parmi les signes distinctifs le bon élu ? ... Autour de cette union, se trame l’affrontement perpétuel du bien et du mal, mille et une questions traversent cette œuvre atypique écrite à la Renaissance par Rabbi Moché Haim Luzzatto, nous interrogeant en permanence sur la morale et les valeurs universelles des hommes. Véritable conte métaphysique, Gloire aux justes fait dialoguer des personnages en proie à des sentiments forts et fondamentaux avec - sous-jacent - la grande trame de la recherche de perfection, de la piété authentique. L’auteur Le Ramhal Rabbi Moché Haim LUZZATTO, surnommé le Ramhal (1707-1746) est certainement l’un des maîtres les plus prolifiques et les plus innovateurs que le judaïsme ait connu. Kabbaliste et logicien, talmudiste et poète, moraliste et grammairien, théologien et dramaturge, telles sont les différentes facettes de la personnalité exceptionnellement riche de cet auteur. Né en 1707 dans le ghetto de Padoue en Italie, il le quittera en 1734. C’est la virulence des calomnies et les violentes attaques contre ses écrits qui l’obligeront en effet à laisser sa ville natale pour Amsterdam. Dès leur diffusion, les écrits de Ramhal avaient soulevé de grandes polémiques en Italie et ont été attaqués par les rabbins de Venise puis ceux de Francfort lors de son passage en 1735. En réalité, la raison de cette controverse ne réside pas dans la diffusion de la kabbale par ce jeune auteur mais plutôt dans le fait qu’il développe l’idée d’un messie dans son oeuvre. Forcé de signer un premier aveu en Italie, stipulant l’interdiction d’écrire les secrets ou les révélations du Zohar - un ouvrage majeur de la kabbale - , il devra en signer un deuxième lors de son passage à Frankfort, stipulant cette fois-ci l’interdiction d’écrire des ouvrages sur la kabbale, de l’enseigner et même de l’étudier avant l’âge de ses quarante ans. A Amsterdam, il retrouve une vie plus sereine et compose librement des œuvres liées à l’éthique et à la foi. En 1740, il y publie Gloire aux justes que toutes les communautés de la diaspora vont rapidement adopter, devenant ainsi le traité fondamental de la morale juive. Il continuera de publier d’autres ouvrages dont l’ouvrage majeur la Voie de Dieu (Derekh Hachem) au service de la foi juive. (sources : Institut Ramhal – Jerusalem) La pièce Gloire aux justes Gloire aux justes est une œuvre allégorique du XVIIIe siécle écrite en 3 actes en hébreu et dont tous les personnages pour la majorité incarnent une qualité ou un défaut. Dans un espace intemporel, l’auteur nous montre ces personnages se retrouvant autour d’un événement majeur en préparation, le mariage de Gloire avec Vanité. Le père de Gloire, Peuple, pense ainsi marier sa fille à Juste et non à ce personnage qui a usurpé son identité et dont Fourbe a été l’instigatrice. Gloire a rencontré Juste et est en proie à des sentiments forts, incompatibles avec ce mariage programmé à son grand désespoir avec Vanité. Ce dernier manigance avec Fourbe pour arriver à ses fins, conscient que Gloire n’épouse pas le vrai fils de Vérité. Juste souffre de cette usurpation d’identité, de ses sentiments voués inévitablement à l’échec avec Gloire et se réfère à Intelligence qui, par ses propos sages, le soulage un peu de son sort. Sottise est une girouette qui méprise les hommes de pensée et y préfère les plaisirs terrestres. Le Penseur apporte lui aussi un peu de soulagement à Juste par sa grande connaissance de la nature qu’il partage avec passion. Gloire n’ayant plus d’un espoir, s’adresse au créateur, l’implore et l’idée de la mort se fait pressante. Mais une tempête se lève, les cieux deviennent menaçants, Peuple frémit et s’interroge sur ses actes et les raisons du déchainement soudain des éléments. C’est Le vieillard qui l’éclaire sur l’origine de cette colère divine ; il lui indique les signes distinctifs qui lui permettront de constater qu’il ne marie pas sa fille au vrai fils de Vérité et de démasquer ainsi la supercherie de Fourbe devant le Juge. Peuple et sa fille Gloire, après ce jugement et l’éviction de Fourbe, deviennent l’objet de moqueries. Peuple se confie dans sa détresse à Intelligence et, lui indiquant les signes distinctifs décrits par Le vieillard pour reconnaître le véritable fils de Vérité, lui permet de découvrir le vrai visage du prétendant et l’unir ainsi à sa fille grâce au jugement favorable des hommes et certainement des cieux. « En fait nos yeux nous trompent car ce sont des yeux de chair. Ils confondent la vérité et l’illusion, ils prennent les ténèbres pour la clarté et la lumière pour l’obscurité. » «Lève-toi et va donc chez Gloire et dis-lui que le jour de ses noces approche» « Pourquoi serais-je le lot d’un homme inique, d’un menteur tel que tu les détestes ? Pourquoi serais-je écrasée ? Pourquoi se réjouiraient les méchants de ma chute et me calomnieraient les malfaisants que tu abhorres ? Puissé-je être la part d’un juste, non d’un scélérat ! Mieux vaut être à Juste comme servante Que d’être épouse de Vanité » « Mais sais-tu que son père Vérité a donné des signes par lesquels il peut être reconnu ? » « Ceci est une infime partie des voies du Saint, béni soit-il. Et de semblables, il en existe une infinité incommensurable. Celui qui veut les connaître les trouvera toujours dans les êtres vivants, dans les végétaux, ainsi que dans les choses inanimées, dans tout ce qui peuple la terre, dans tout ce qui peuple la mer et partout où l’œil de l’homme posera son regard. » « Le pilier central a cédé ! » « Quelle est cette voix que j’entends ? Qui répond à mes paroles alors que je n’ai pas appelé ? ... Sottise, est-ce toi ? » « Ils mesurent le triangle et ses côtés, le cercle et le carré, la longueur et la largeur, ils y gaspillent leur esprit et remplissent le monde de livres comme le sable de la mer, sans aucune bénéfice. » « Regarde ce brouillard qui nous guette, menaçant, comme soufflant la rage et déversant le courroux...» Présentation de l’équipe Fabrice Samuel TEBOUL Après l’école Jean Périmony, il se tourne rapidement vers l’audiovisuel dans le domaine des clips video, la réalisation de fictions ou l’organisation de concerts. C’est une recherche personnelle qui le pousse à s’intéresser aux oeuvres kabbalistiques et à renouer avec le théâtre pour mettre en scène l’oeuvre du philosophe Le Ramhal qu’il fait traduire de l’hébreu en français. Passionné d’ésotérisme, il organise par ailleurs des conférences notamment à l’Espace Rachi et co-fonde l’association Tikoun Olam, organisateur de l’anniversaire de René Guenon et où des rencontres ont permis de recevoir notamment Jacques Attali, Daniel Mesguich et Eric de Rotschild. Fanny FAJNER Coach professionnelle auprès d’artistes, elle a également l’expérience de la mise en scène et de la direction artistique à travers plusieurs spectacles et disciplines artistiques. LES COMEDIENS par ordre d’apparition : Sarah PEBEREAU (Gloire) Formée au Cours Florent, dans un conservatoire d’arrondissement parisien et au Gene Frankel Theatre and Film Workshop - New York, elle se lance dans une carrière de comédienne après des études de lettres modernes à la Sorbonne, un DEA de communication et 4 années en agence de communication chez Publicis. Elle joue au cinéma dans Alive de Frédéric Berthe, Switch de Frédéric Schoendoerffer, The Lady de Luc Besson et pour la télévision dans Les enquêtes de Nicolas le Floch de Nicolas Picard Dreyfuss. On peut la retrouver actuellement dans son one woman show Sarah Peb’ « Les 7 conseils pour trouver le bon mec et le garder » à la Comédie des Boulevards et dans Manon, adaptée du livre de Pagnol et du film de Claude Berri au Théâtre de Ménilmontant. Agnès VALENTIN (Fourbe) Après avoir obtenu un premier prix au Conservatoire de Metz, elle a complété sa formation auprès de Stanislas Nordey, Philippe Ferran, Jean-Paul Denizon, Joël Pommerat et Alain Gautré. Depuis 2003, elle travaille régulièrement avec la Compagnie Cyclone dirigée par Philippe Penguy : elle joue notamment « Macbeth », « Noce à la Villa », « Les petites morts de Nicolas Flamel » ou « D'une guerre l'autre, paroles de Français dans la tourmente » dont elle réalise le montage des textes. Elle a récemment participé à un travail de recherche sur le Théâtre de Sénèque sous la direction de Claude Degliame et à la création de "Penthésilée, motif" d’après Kleist dans une mise en scène de Julien Gaillard. Elle participe par ailleurs à des lectures mises en espace et on peut la retrouver à l’écran dans "Les Femmes du 6ème étage" de Philippe Le Guay. David WEISS (Vanité/Penseur) Après avoir suivi les cours du theâtre Montansier à Versailles, David joue en 1985 Quasimodo dans Notre Dame de Paris puis travaille régulièrement avec Michel Reynaud. Il incarne Charlot dans « Welcome Mister Chaplin ». Egalement danseur, il travaille avec plusieurs chorégraphes tels que Nouchka Ovtchinnikoff en 1994 à l’Elysée Montmartre, D. Boivin dans les Fables de la Fontaine, Lynda Martinez dans la Reine morte ou encore avec la Cie La quarantaine rugissante. Il participe également pendant plusieurs années au festival Orphée au Théâtre Montansier et intègre la compagnie du Théâtre de Lierre de Farid Paya avec : "Le Sang des Labdacides" en 1998 et 2000, "Noces de Sang" en 2008 et 2009, "Le Pas de l'Homme" en 2009, "Rostam et Sohrâb" en 2012. Lionel ROBERT (Intelligence) Après sa formation au Conservatoire de Nice, il rencontre Jean-Pierre Romond dont il deviendra l’assistant, dans la discipline de la respiration et phonation, qu’il enseigne à son tour depuis 2002. Il joue une vingtaine de pièces de théâtre à Paris et en tournée dont Le Maître et Marguerite de Boulgakov avec Fanny Cottençon, Cyrano de Bergerac aux côtés de Jean Paul Belmondo et mis en scène par Robert Hossein au théâtre Marigny ou plus récemment Macbeth en 2012 au théâtre du Ranelagh. Le cinéma et la télévision lui ont proposé des rôles notamment dans L’invité surprise de Georges Lautner, Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau, Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi, Jefferson à Paris de James Ivory ou encore récemment Les Affaires sont les Affaires d’Octave Mirbeau, réalisé par Philippe Bérenger sur France 3. Pierre CASADEI (Justice / le Vieillard) Il a joué dans de nombreuses pièces de théâtre sous la direction de metteurs en scène tels que Robert Hossein, Jorge Lavelli, Arlette Téphany, ou René Loyon. Sur les écrans, on a pu le voir dans des films réalisés par Claude Lelouch, Nadine Trintignant, Takis Candilis, Daniel Moosman, et Philippe Monnier. Il a également traduit des pièces de théâtre d’auteurs italiens et participe régulièrement à des dramatiques sur les ondes de France Culture. Il a aussi mis en scène plusieurs spectacles comme Le Paradis perdu de John Milton, La Porte et La Crise de Pierre Bourgeade, L’Odyssée d’après Homère, et le Magicien d’Oz. Erwan SZEJNOK (Juste) Formé d'abord au théâtre corporel de Grotovsky au sein de Papillon noir théâtre à Caen, il poursuit sa formation centrée sur le travail de l'actor studio et des méthodes russes de Stanislavski à Mickael Tchekov auprès d'Alexandre Louschik, Robert Cordier et Emile Salimov. On le retrouve à la télévision dans la série Un Village Français en tant que juif déporté à l'accent yiddish ou encore dans Platane comme séducteur de Clotilde Courau. Il participe également à des courts métrages notamment avec l'équipe d'InReaLife avec qui il obtient des rôles variés dans la série RollShaker coproduite par Dailymotion avec Julien Pestel du Grand journal de Canal+. Il est actuellement le journaliste à l'accent Belge dans les enquêtes satiriques de YouNewsTv, nouvelle websérie . Delphine TORA (Patience/Scribe) Après des études à Sup de Co et une riche expérience professionnelle à l'étranger, elle suit une formation de comédie musicale à l'AICOM-Paris en théâtre et chant, tout en étant parallèlement l'assistante du Directeur de l'école. A la fois comédienne et chanteuse, elle se produit sur diverses scènes dans des pièces de théâtre ou des comédies musicales telles que Clémenceau ou la tranchées des baïonnettes, Broadway Aller-retour au Cirque d'hiver, ou encore devant la caméra dans Une femme nommée Marie produit et dirigé par Robert Hossein et Une mort prématurée diffusé sur France3 dans le rôle de Lou. Thierry CHARPIOT (Peuple) Après le Conservatoire de Besançon il rentre au Centre dramatique de la ville sous la direction de Denis Llorca. Avec plus d’une trentaine de spectacles professionnels à son actif, il joue des textes de Tchekhov, Marivaux, Brecht, Grumbert, Molière, Anca Visdei et Michel Tremblay sous la direction de Gilles Rétoré, Yves Le Guillochet, Isy Chautemps, Veronique Vellard, Jean Claude Scionico et Christian Bordeleau. Il s’implique par ailleurs dans le milieu associatif en intervenant dans plusieurs centres culturels du sud Oise et dans le milieu scolaire. Il a été récompensé dernièrement meilleur acteur au festival de Guymri en Arménie pour "Texto" mis en scène par Ani Hamel et participé à la carte blanche dédiée à l’auteur québécois Michel Tremblay dans le monologue « Valentin Dumas, l’acteur qui a perdu sa langue deux fois ». Sabine LAURENT (Sottise) Après les Cours Florent, elle suit l’enseignement bilingue hérité de Sanford Meisner avec l’américain Scott Williams de l’Impulse Company- London et la new-yorkaise Niki Flacks. Elle affectionne le registre russe et anglais -pays où elle a résidé- et joue notamment le premier rôle dans Les Rustres de Goldoni à Sartrouville. Elle prête également sa voix à des lectures ou des documentaires comme celui d’Essaouira, primé en festivals. A l’écran, elle incarnera le rôle principal féminin dans le long métrage Guillaume le Conquérant. Diplômée en 3e cycle à la Sorbonne, elle apporte par ailleurs sa contribution à des compagnies ou des organismes culturels en tant que chef de projet, fonction qu’elle a occupé plusieurs années avant de se consacrer majoritairement au jeu de comédienne. Espace RACHI Centre d’Art et de Culture 39 rue Broca 75 005 Paris METRO : Les Gobelins Censier Daubenton TARIF : 15€ Attention : pensez à vous munir d’une pièce d’identité, elle vous sera exigée à l’entrée pour des raisons de sécurité. → CONTACT : Fabrice Samuel Teboul 06.16.07.09.00 [email protected]