Lectures complémentaires

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REBÂTIR
LA MURAILLE
1
2
« Voyez vous-mêmes quel est notre malheur !
Jérusalem est en ruines
et ses portes ont été détruites par le feu !
Allez, reconstruisons le rempart de Jérusalem
pour que nous ne soyons plus
dans cette situation humiliante !
…
‘’ Levons-nous et bâtissons ! ‘’
Ainsi ils prirent courage
pour réaliser cette belle œuvre. »
Néhémie 2 :17-18
3
4
Sommaire
Sommaire
5
Introduction
19
Présentation
23
Prophétie
23
Le contexte
La théorie du remplacement
23
24
Les textes
Versions bibliques
24
25
La lecture
25
La structure
26
Le contenu
Des points « évidents »…
Des points « épineux »…
Vision et compilation
26
26
26
26
Un message simple…
27
Vision « Néhémique »
« Levons-nous, et bâtissons ! » Néhémie 2 :18
28
28
Inachevé…
28
Rédaction
28
Quelques principes et définitions
29
Les appellations
29
Jésus Christ - Yeshoua HaMachiah - Yeshoua le Messie
29
Le Corps de Christ ou Corps du Messie ou l’Épouse ou Communauté messianique L’Église ou Communauté des
croyants en Yeshoua issue des nations
29
Le Tanakh
29
La Torah
29
Le principe de continuité et discontinuité
30
Remerciements
30
ÉPREUVE SUR LA FRANCE
33
La nation France
35
L’origine des nations
L’établissement des nations sur la base de l’alliance avec Noé
Babel ou la « chute » des nations
La réponse de Dieu à la rébellion des nations
Israël et les nations appelés à se bénir mutuellement
35
35
36
36
36
Naissance de la nation France
L’alliance
Une nuée de témoins
37
37
37
Le Dieu d’Israël aime la France
Tsarephat - une œuvre d’orfèvre
37
37
5
Une vocation d’excellence et de perfection
Une vocation à montrer Le Chemin
38
38
Une nation à la dérive
Une dérive perçue par les autres nations
Infidèle à sa vocation
39
39
39
Jugement sur la France
40
Rejet de l’Éternel, idolâtrie, occultisme, orgueil, révolte, crimes, corruption…
La France s’est révoltée contre Celui qui l’a nourrie et bénie
Orgueil idolâtrie occultisme
Révolte, multiplication des paroles et actions en opposition à la Loi de Dieu
La France s’attribue la gloire pour elle-même de tout ce qu’elle a reçu de Dieu
Le « bâton » de la correction sera lui-même jugé
Paris
40
40
40
40
40
41
42
Attitude de la nation envers Israël et envers Dieu
France : le déclin
La rupture
Aujourd’hui
La France méprise la Véritable Source de Vie Elle se réjouit de ses alliances avec les ennemis d’Israël
Attitude des nations (Édom) dont la France envers Israël
42
42
42
44
45
47
Famine
47
Lectures complémentaires
48
Trempée de la rosée du ciel
48
Jusqu’à ce que tu reconnaisses que Le Très-Haut est le Maître de toute royauté humaine
48
Et la raison me revint…
« Et l’on reconnaîtra que je suis l’Éternel »
49
49
Si mon peuple…
50
L’état d’une nation : un reflet
Si mon peuple…
50
50
APPEL À LA REPENTANCE
51
Appel à la repentance
53
Les messages donnés à l’assemblée
Vision renouvelée de Dieu et de sa sainteté
Prophètes
Un état des lieux alarmant
Sainteté de Dieu - conviction de péché
Jugement à venir - repentance - confession - séparation
Fin des textes reçus en assemblée.
Commentaire
Préambule
53
53
54
54
55
55
55
55
56
Comprendre le mot brèche et un principe fondamental
La muraille de l’intégrité
Atteinte au Corps de Christ ou Corps du Messie
Réparer les brèches par la repentance
Plusieurs niveaux de réparation
Contexte temporel « Le jour de l’Éternel »
56
56
56
56
56
57
Le jugement des nations
57
6
Le jugement d’Israël
Les Temps des Nations
Aujourd’hui : le jugement des nations
58
58
59
Le jugement d’Édom
60
Sonnez du cor dans les murs de Sion Donnez l'alarme sur ma sainte montagne !
Un peuple nombreux et puissant
Famine et dévastation
61
62
63
À Dieu seul la gloire
63
Renversement de situation
63
Restauration et salut d’Israël
64
Les temps et les instants…
Quels sont les éléments qui conduisent à parler d’imminence de ces évènements ?
Lectures complémentaires
64
65
66
Le sang sur les linteaux
66
Jugement : entre Justice et Miséricorde
Son peuple
Les peuples, les hommes
Envers tous
Justice rendue est facteur de révélation
Jugement d’Israël : expiation dont le fruit sera la pulvérisation des idoles
Le jugement restaure la Sainte Crainte
Expression de la Justice, de la Vérité, de l’Amour suprêmes.
Témoignage de la gloire, la toute puissance, la souveraineté de Dieu, et de la délivrance.
Nul ne peut sonder…
67
67
67
67
68
68
68
68
68
68
« Cache-toi »…
69
Lectures complémentaires
69
Remparts en ruine… Comment en est-on arrivé là ?
70
La muraille
70
« Où sont les honneurs qui Me sont dûs ? »
Des offrandes impures sur l’autel
71
73
Péché, iniquité, fautes…
L’origine
Le péché
L’iniquité
Les fautes
74
74
74
75
75
Bergers
75
Prophètes
76
Idolâtrie
Ézéchiel 8 - Vision du temple et abominations
Qu’est ce que l’idolâtrie ?
L’idolâtrie est grave pour plusieurs raisons
76
77
78
78
Pourquoi le peuple persiste-t-il dans ce que Dieu réprouve ?
L’idolâtrie entraine l’aveuglement
Les idoles de notre temps ont de nombreuses facettes
L’idolâtrie entraine le désordre et d’autres péchés
79
79
80
81
Dieu est un Dieu jaloux
81
Dieu ne peut accepter que l’on associe Son Nom avec des idoles L’idolâtrie est le problème central du peuple de Dieu
dans les Écritures L’idolâtrie, et les désordres qu’elle entraine, profane le Saint Nom de Dieu, corrompt le message
du salut, souille le pays.
82
Dieu est Saint : Il ne peut cohabiter avec le péché délibéré
Il ne se tient plus au milieu de Son Peuple
La gloire de Dieu quitte le temple
83
83
83
La terre tremble
83
7
Lectures complémentaires
84
Ézéchiel 8 et les traditions « chrétiennes »
85
Cependant, les hauts-lieux ne disparurent pas…
85
Les origines
Noël : fête de la naissance du dieu soleil
Mon beau sapin…
L’Épiphanie : un rite des Saturnales
Le carême : un rite babylonien
Pâques : fête de résurrection des dieux babyloniens et rites de fertilité
85
86
87
88
88
89
Calendrier païen
90
Contrefaçon de l’œuvre de Christ
90
Doctrine de Babylone
91
Vous ferez totalement disparaître…
Jésus a mis en garde
91
91
Un culte mixte ?
Mélanger l’adoration du vrai Dieu et les fausses pratiques.
Un culte mixte
92
92
93
Pour notre instruction
93
Et maintenant…
93
Lectures complémentaires
94
La repentance
95
Qu’est-ce que la repentance ?
95
Les étapes d’une réelle repentance
La conviction de péché, le profond regret d’avoir offensé Dieu
La confession
L’abandon du mal
La complète soumission à Dieu.
La persévérance dans une attitude constante d'humilité.
La vraie repentance est une grâce de Dieu
96
96
96
97
97
97
97
Daniel
98
Néhémie
98
La prière d’humiliation d’Esdras
Disposition à l’humiliation
La prière d'humiliation d'Esdras
La grâce de Dieu
Le peule est alors appelé « Réparateur des brèches » :
Et maintenant…
RECONSTRUIRE 1ÈRE PARTIE
99
100
101
101
102
103
105
Une Habitation Sainte pour un Dieu Saint
107
‫ י ה ו ה‬Un feu qui consume
Dieu est Saint
107
109
Une demeure Sainte pour un Dieu Saint
S’approcher de Dieu
Une demeure sainte
La Sainteté
En pratique
110
110
110
110
112
L’Alliance
113
8
La valeur de l’alliance
113
L’Alliance entre David et Jonathan : préfiguration de l’Alliance du Messie avec Son Épouse
Évaluer le coût
Les échanges de l’Alliance
Conclure une alliance
Le signe de l’alliance
Le repas de l’Alliance
114
114
115
115
116
116
Jésus, notre partenaire d’alliance
116
Les termes de l’Alliance
Les clauses de l’alliance
Les bénédictions de l’alliance
Les malédictions
Le Hessed
Ami
117
117
117
118
118
122
Alliance horizontale et verticale
122
Alliance et sainteté
122
Le cœur de Dieu et le but du Temple : la Demeure, la Rencontre
123
Les réveils dans l’histoire
123
Comprendre la Présence de Dieu
L’omniprésence de Dieu
La Présence de Dieu demeure en vous
La Présence manifestée de Dieu (Sa Gloire)
La Présence de Dieu DEMEURE
124
124
124
124
125
Accueillir la Shekhinah de Dieu
Les clés pour accueillir la Présence de Dieu
126
126
Et maintenant
128
Le principe de séparation
129
La séparation, berceau de la Vie de la Création
129
La Séparation, berceau de la rédemption spirituelle
130
Équilibre et harmonie
131
Construire
132
Les matériaux
132
Les ouvriers
133
L'Ordre Divin : du centre vers l’extérieur
L’autel, la maison, la muraille
134
134
Le but de la construction
L’adoration ou notre rédemption pour L'Éternel notre Dieu
134
134
Ouf !
139
Construire selon le modèle
Construire selon le modèle céleste
Construire l’Église selon la pensée de Dieu
Ouvriers avec Dieu
Alors la gloire de l’Eternel remplit la maison
L’Église… le modèle a-t-il été perdu ?
139
139
140
140
140
141
La question fondamentale de l’Adoration
141
Réveil
143
Comment Dieu agit dans un jour de déclin spirituel
143
Ceux dont Dieu réveilla l’esprit…
Réveil
143
143
9
La main de Dieu
Tristesse selon Dieu
144
145
Le réveil dans les livres d’Esdras et Néhémie
145
Étapes de restauration dans les livres d’Esdras et de Néhémie
Esdras
Néhémie
Esdras et Néhémie
145
146
146
146
Le grand projet de Dieu
Un grand ouvrage
L’ordre divin : l’autel, le temple, la muraille.
Dans la prière
146
146
147
147
RETROUVER NOS RACINES
149
L’Olivier franc et les racines de notre foi
151
Un arbre en feuilles… privé de racines
151
De la culture « hors sol »
152
La Bible : un Livre Juif
Un livre juif écrit pour les Juifs
153
153
Yéshoua, le Messie Juif
155
Les racines de notre foi
Le judaïsme biblique, celui de Noé, d’Abraham, de David, des Apôtres, de Paul
La Torah
L’Olivier franc
La greffe
156
157
157
158
159
L’Église déracinée
160
L’héritage perdu
160
L’Église que Dieu a créée
Croissance et rayonnement
Une Église vivant le réveil perpétuel
161
161
161
Une visite de l’Église primitive
161
La nature de l’Église primitive
162
La mort de l’Église primitive
Constantin prend Jésus pour une apparition de Mithra le dieu soleil
Vers une religion d’État
La mort des églises de maison
Dérive de l’adoration
Le rejet des racines juives de l’Église
Importation du paganisme
Fusion des enseignements des Écritures avec la philosophie grecque
Mort de l’Église primitive - La gloire de Dieu quitte le temple
Mais…
Lectures complémentaires sur les origines du paganisme
163
163
163
164
164
164
164
165
165
166
166
Nous Évangéliques…
166
Les racines et les branches
167
Les païens ont perdu la capacité de comprendre les choses de Dieu
167
Israël : une nation de prêtres
167
Les racines et les branches
Autrefois étranger…
L’olivier
Les branches vivantes
168
168
168
168
10
Les branches retranchées
Les branches sauvages
Le livre des Actes, simple document historique ou modèle vivant ?
169
169
169
Les racines perdues
Perte de l’attitude hébraïque envers Dieu
Perte de l’attitude hébraïque envers les Écritures
La perte de l’insistance judaïque sur la vie spirituelle à la maison
La perte de l’attitude hébraïque envers la vie
169
170
170
170
171
Un édifice parallèle
171
Lectures complémentaires
172
Retrouver nos racines… Les lieux saints
173
Dieu sanctifie l’espace
173
La terre sainte
173
Jérusalem, ville sainte, résidence du Grand Roi
Jérusalem, lieu où Le Père révèle Son cœur « maternel »
Jérusalem, ombre de la Jérusalem céleste
Lectures complémentaires
174
175
175
175
Retrouver nos racines… La langue de la Parole créatrice
Béréchit
Au désert… la Parole
Lectures complémentaires
176
176
177
177
Retrouver nos racines… La pensée hébraïque
179
Principes de lecture de la Bible hébraïque
179
L’analyse thématique : rechercher le thème caché d’un passage de l’Écriture (paracha)
Parasha
180
180
Analyse thématique dans l’analyse des mots
Berakha ‫( ְב ָרכָ ה‬bénédiction)
181
181
L’analyse thématique : rechercher les connexions entre la Torah et les prophètes
Haftara
Connecter paracha et haftara
182
182
182
Les quatre niveaux d’interprétation
er
1 niveau le Peshat
e
2 niveau le Remez
e
3 niveau le Derash
Drash et Midrash
e
4 niveau le Sod La clé de voûte
Analyse approfondie du PaRDeS
182
183
183
184
184
185
185
186
Les fondements de la pensée hébraïque : des outils pour étudier la Torah
188
La guématria
188
Le problème des traductions
La Septante
Le sens d’un mot est lié à la culture d’un peuple et d’une langue
Une traduction est « figée »
Rendre l’hébreu accessible
188
189
189
190
190
Retrouver nos racines… La Torah
191
Préambule
191
Qu’est-ce qu’un aliment sain ?
191
Parole nourricière - Parole de vie
192
11
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples
192
Qu’est-ce que la Torah ?
La Torah vue par les Juifs messianiques
Loi, commandements, ou plutôt instruction
Atteindre la cible
Mieux connaitre Dieu, mieux l’aimer
Un traité d’Alliance
Une Ketoubah
Le sceau de Yéshoua
194
195
195
196
196
196
198
198
À quoi sert la Torah ?
199
La Torah orale
Qu’est-ce que la Torah orale ?
Les travaux pratiques de la théorie fondamentale
Y a-t-il des preuves dans la Bible montrant que Dieu aurait donné une Torah orale à Moïse ?
Pourquoi est-il nécessaire d’avoir une Torah orale ?
Les deux brins d’ADN
La transmission orale et le discipolat
199
199
200
201
203
204
205
Le Talmud
La Loi orale
La Mishna
La Guemara
La Halakha
La Haggada
Le Midrash
205
207
207
208
209
209
210
Le Talmud au sens large
Les Tossefot
Les commentaires de Rachi
Le Targoum de Jonathan
213
213
213
214
La Kabbale
La Kabbale ésotérique occulte
Qu’est-ce que la Kabbale ?
Recherche de la compréhension de Dieu et de La Création
La Kabbale étudie la source de tous les phénomènes
214
214
215
216
217
Un dialogue ininterrompu : le fondement même de l’étude
217
Conclusion
218
La Torah caduque ?
219
Le contexte d’Hébreux 8 : le système sacrificiel
219
Non pas abolir mais accomplir remplir rendre fécond
« Christ est la fin de la Loi »
220
222
Naître de nouveau
222
Quelle Torah pour les « Gentils » ?
223
Les Juifs messianiques et la Torah
224
La Torah des Juifs et des Gentils
224
La greffe selon Romains 11
225
Un Olivier franc pleinement juif
225
Le salut vient des Juifs, le discipolat part des Juifs
225
La clé de la Nouvelle citoyenneté
225
La greffe
Les Juifs restent juifs, greffés selon leur propre nature
Les non-Juifs restent non-juifs, greffés contrairement à leur nature
La racine qui porte, le sein qui allaite
La greffe implique la symbiose
226
226
227
228
228
12
Restaurer la judéïté des fondations et du message, clef de la restauration spirituelle
Lectures complémentaires
229
229
RECONSTRUIRE 2ÈME PARTIE
231
Rebâtir l’autel
233
Leur première priorité a été de rebâtir l’autel
233
L’autel sur ses fondements
234
L’autel, lieu du sacrifice et de l’adoration
Ma vie sur l’autel
234
235
L’autel… le lieu où Dieu vient à la rencontre de Son peuple
236
Retrouver la source d’eau vive
236
Sacrifices et holocaustes
Sacrifice vivant
Sacrifices d’actions de grâce
Holocauste et obéissance
S’élever vers Dieu
Offrandes Saintes
237
237
237
237
239
239
L’Adoration : une chose sainte
241
La musique et l’Adoration dans l’histoire biblique
Les origines
La célébration davidique
241
241
242
La célébration dans les premières communautés messianiques
242
L’importance de la musique
La Bible hébraÏque : une immense partition
Le chant participe à la mémorisation et donc aussi à la méditation des Écritures
Chant et vie spirituelle
Louange et prophétie
La louange fer de lance
Lion de Juda
242
244
244
245
245
245
247
L’enjeu de la musique
248
Le ministère d’Asaph
Un appel
Appel, instruction et exercice, discernement.
Des apprentis
Le « Lévite » chargé de la direction
Le « conducteur » de louange
Un ministère d’importance
249
250
250
252
252
253
255
Implications pratiques
L’adoration dans l’ADN de la Création
Le temps de célébration cultuel NE SE RÉSUME PAS à de « la musique »
L’Église de Laodicée
Les services et ministères liés à la louange
Le temps de célébration du culte est celui de l’assemblée
Prendre le temps…
L’Adoration dans les paroles
L’Adoration dans la musique
L’Adoration dans les instruments
L’adoration dans la sonorisation
L’adoration dans la conduite
L’unité et la prière : le ciment
Sanctification et unité
Les enfants
RESPECT
255
256
256
256
257
257
257
258
259
260
261
261
263
264
264
264
13
Se tenir devant Dieu
Points d’orgue…
Laissons les instruments perpétuer le souffle de l’Esprit
Rechercher l’excellence
Nés pour Adorer
Préfiguration
Le temple
265
267
267
267
268
269
270
La maison de Dieu
Lieu de rencontre
Maison spirituelle
Maison de Dieu, du pain, de miséricorde, de réconfort et de guérison, de prière, du Saint Esprit…
Temple du Dieu Saint
270
270
271
272
273
Les fondations
L’importance des fondements
275
275
Les fondations du temple
La Torah : fondement de toute La révélation
La Torah : fondement de la Nouvelle Alliance
Yeshoua : la Torah vivante
La Torah fondement de la construction
Les fondements éternels
276
276
278
282
282
282
Le but du temple
283
Rebâtir les remparts
284
État des lieux
284
Reconstruire… sur les Fondations
284
La muraille
Les matériaux
Les ouvriers
285
285
285
Les portes
À chaque ouvrier son appel et sa fonction
Mise en place d’une stratégie de défense contre l’ennemi
286
287
288
Lecture de la Loi
L’esprit… et le corps
288
289
Restaurer ce qui est déformé - redresser ce qui est tordu
Instruire…
289
290
Réparer les brèches pour reconstruire la muraille
Sujets de repentance
L’héritage
La guérison du cœur
290
290
291
291
Repentance et remise en ordre : les points précis des livres d’Esdras et Néhémie
Les alliances défendues - Le principe de séparation
Dime et offrandes
Les jours saints de Dieu
Mariages mixtes
L’usage inapproprié du temple
293
293
295
296
296
297
Les points précis de cette prophétie
Droiture
Dompter notre langue
Respect des autorités
Accepter le joug et l’école de la rigueur proposés par le Seigneur
Moralité universelle - s’abstenir du sang
En Dieu seul ma joie et mon refuge
Culte personnel
Méditation des écritures
Le Cohen : un exemple, un enseignant, un messager.
297
297
298
299
299
300
301
302
302
303
14
Lectures complémentaires
303
Rebâtir les remparts… l’ampleur de la tâche
303
Les Jours Saints de Dieu
305
Les cycles de vie instaurés par Dieu
Cycles de vie
305
305
Les temps fixés
Temps mis à part, sanctifié
Un commandement
Rôle pédagogique
Sens spirituel et prophétique
Du soir au matin
Pour l’Église aussi…
305
306
306
306
307
307
307
Le Shabbat
309
Dès La Création…
Un témoignage : celui que le monde a été créé par Dieu.
Jusque dans le millénium
309
309
310
Un signe à perpétuité entre Dieu et son peuple une alliance éternelle
Un signe éternel entre Dieu et Son peuple
Un rappel de la sortie d’Égypte, de la libération de l’esclavage
Un signe du Messie
Un signe d’appartenance aussi pour les chrétiens des nations
Le Shabbat est la célébration de la provision et de la bonté de Dieu
Le Shabbat construit notre foi
Le Shabbat est une image du salut
310
310
310
310
311
311
311
311
Un avant-goût du Monde à venir
Shabbat, jardin d’Éden et arbre de vie
Un avant-goût du Monde à venir
311
311
312
Bénédictions
Le Shabbat libère la bénédiction de Dieu
313
313
Le non respect du shabbat dans la Bible et ses conséquences
Le retour au respect du shabbat fait partie du plan de reconstruction
313
313
Shabbat : « le garder » et « s’en souvenir »
« Souviens-toi » : la libération de l’esclavage
Un jour Saint - un jour de repos - un jour consacré à l’Éternel
Une sainte convocation pour honorer l’Éternel
Une saint convocation pour rassembler et unir le peuple autour de l’autour du Dieu UN
313
314
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Un jour pour la rencontre
Une tente pour La Rencontre
Ignorer le shabbat, c’est ignorer sa profondeur
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315
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Le Shabbat dans la Nouvelle Alliance
Yeshoua et le Shabbat
Paul, les apôtres, la communauté messianique et le Shabbat
Le jour du Shabbat n’a été ni annulé ni remplacé
Le dimanche
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316
317
319
322
Signification rédemptrice du Shabbat
323
En pratique
323
Les bénédictions du Shabbat
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L’enjeu du Shabbat
323
Shabbat et sabbat
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Lectures complémentaires
324
Les fêtes de l’Éternel
325
15
Dieu a son PROPRE calendrier, avec son propre «Nouvel An»
325
Saintes convocations
326
Préfiguration
326
La conquête de la terre liée à cette observance
326
Lectures complémentaires
327
Renouvellement de l’Alliance
328
ISRAËL L’ÉGLISE LA NATION
329
« Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu »
331
Israël descendance d’Abraham
L’Alliance Abrahamique : un peuple et une terre
331
331
Dieu est le Dieu d’Israël : il n’a pas rejeté son peuple.
332
Les chrétiens des nations sont greffés sur l’Israël messianique
332
Renverser la théorie du remplacement
332
« Dégagez un chemin pour l'Eternel, nivelez dans la steppe une route pour notre Dieu ! »
333
Assistance matérielle
Aide au retour de la diaspora
Lectures complémentaires sur le sujet d’Israël
Organismes qui apportent soutien matériel et spirituel à Israël
333
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335
336
Prier pour la paix de Jérusalem
336
Israël Une maison de prière pour les peuples
337
La greffe
338
Reconsidérer le plan de Dieu
Changer de vêtements
Ne plus vivre séparés
« Consolez mon peuple ! »
Agir concrètement
Soutien matériel
Soutenir l’alyah
Être reconnaissant
Le Messie doit rester Juif
Les Juifs messianiques
Lectures complémentaires
338
338
338
339
339
339
339
340
340
340
341
Un seul homme nouveau
342
La gloire de D.ieu
342
Israël et les nations
344
Israël les Nations et la vallée de la décision Ce que dit la Bible sur la relation de Dieu avec les nations
344
Le peuple de Dieu et la nation
345
Se tenir à la brèche pour la nation
Axes principaux pour la nation
345
346
LE MANDAT D’ADAM
347
Élohim Dieu Créateur
349
L’écologie dans la Bible hébraïque
350
16
Les écrits hébraïques et le règne animal
La terre et le règne végétal
Les arbres
Conclusion
Seconde conclusion : la tradition dite judéo-chrétienne et l’écologie
Cultiver et garder
L’autel du profit
Ce qu’on sème… on le récolte
Notre corps, temple du Saint Esprit
Dieu jugera ceux qui détruisent la terre.
En pratique
350
352
353
353
353
354
354
354
355
355
355
Les fondements créationnels
356
Homme femme couple famille
356
Nature
357
AU SEIN DES TÉNÈBRES : LA LUMIÈRE !
« Alors la Gloire de l’Éternel sera manifestée et tous les hommes la verront à la fois. »
359
361
Les fruits du travail de restauration
« Alors la gloire de l’Eternel sera manifestée, et tous les hommes la verront à la fois. »
361
361
Au sein des ténèbres : La Lumière !
361
LE RÉTABLISSEMENT DE TOUTE CHOSE
363
La joie de Sa Présence
365
La terre
365
Jérusalem
366
La tente de David
366
ANNEXES
369
Annexe 1 - Les portes
371
Éléments de réflexion sur les portes
La porte des brebis ou porte de Benjamin
La porte des poissons
La vieille porte
La porte d’Éphraïm
La porte de la vallée
La porte du fumier
371
371
371
371
372
372
373
Bibliographie
375
Index des auteurs cités
377
17
18
Introduction
Actes 2 :41-47 « Ceux qui acceptèrent les paroles de Pierre se firent baptiser et, ce jour-là, environ trois mille
personnes furent ajoutées au nombre des croyants. Dès lors, ils s'attachaient à écouter assidûment l'enseignement
des apôtres, à vivre en communion les uns avec les autres, à rompre le pain et à prier ensemble. Tout le monde était
très impressionné, car les apôtres accomplissaient beaucoup de prodiges et de signes miraculeux. Tous les croyants
vivaient unis entre eux et partageaient tout ce qu'ils possédaient. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et
répartissaient l'argent entre tous, selon les besoins de chacun. Tous les jours, d'un commun accord, ils se retrouvaient
dans la cour du Temple ; ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leurs repas dans la joie, avec simplicité de
cœur. Ils louaient Dieu, et le peuple tout entier leur était favorable. Le Seigneur ajoutait chaque jour à leur
communauté ceux qu'il sauvait. »
Actes 4 :8-13 « Alors Pierre, rempli de l'Esprit Saint, leur répondit : Dirigeants de la nation et responsables du peuple !
Nous sommes aujourd'hui interrogés sur le bien que nous avons fait à un infirme et sur la manière dont il a été guéri.
Eh bien, sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache : c'est au nom de Jésus-Christ de Nazareth que nous
avons agi, de ce Jésus que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c'est grâce à lui que cet homme se
tient là, debout, devant vous, en bonne santé. Il est la pierre rejetée par les constructeurs, - par vous - et qui est
devenue la pierre principale, à l'angle de l'édifice. C'est en lui seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu
n'a jamais donné le nom d'aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés.
Les membres du Grand-Conseil étaient étonnés de voir l'assurance de Pierre et de Jean, car ils se rendaient compte
que c'étaient des gens simples et sans instruction ; ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus. »
Actes 4 :23-33 « Sitôt libérés, Pierre et Jean se rendirent auprès de leurs amis et leur racontèrent tout ce que les chefs
des prêtres et les responsables du peuple leur avaient dit. Après les avoir écoutés, tous, unanimes, se mirent à prier
Dieu, disant : Maître, c'est toi qui as créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve. C'est toi qui as dit par l'Esprit
Saint qui s'est exprimé par la bouche de notre ancêtre David, ton serviteur : Pourquoi cette agitation parmi les
nations ? Et pourquoi les peuples ont-ils conspiré pour rien ? Les rois de la terre se sont soulevés et les chefs se sont
ligués contre le Seigneur et son Messie. En effet, c'est bien une ligue qu'Hérode et Ponce Pilate, les nations et les
peuples d'Israël ont formée dans cette ville contre ton saint serviteur Jésus, que tu as choisi comme Messie. Ils n'ont
fait qu'accomplir tout ce que tu avais décidé d'avance, dans ta puissance et ta volonté. Maintenant, Seigneur, vois
comme ils nous menacent, et donne à tes serviteurs la force d'annoncer ta Parole avec une pleine assurance. Étends
ta main pour qu'il se produise des guérisons, des miracles et d'autres signes au nom de ton saint serviteur Jésus.
Quand ils eurent fini de prier, la terre se mit à trembler sous leurs pieds à l'endroit où ils étaient assemblés. Ils furent
tous remplis du Saint-Esprit et annonçaient la Parole de Dieu avec assurance.
Tous ceux qui étaient devenus des croyants vivaient dans une parfaite unité de cœur et d'esprit. Personne ne se
prétendait propriétaire de ses biens, mais ils partageaient tout ce qu'ils avaient. Avec une grande puissance, les
apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et la grâce de Dieu agissait avec force en eux
tous. »
Actes 5 :12-16 « Les apôtres accomplissaient beaucoup de signes miraculeux et de prodiges parmi le peuple. Tous les
croyants avaient l'habitude de se rassembler dans la cour du Temple, sous la Galerie de Salomon. Personne d'autre
n'osait se joindre à eux, mais le peuple tout entier les tenait en haute estime. Un nombre toujours croissant
d'hommes et de femmes croyaient au Seigneur et se joignaient à eux. On allait jusqu'à porter les malades dans les
rues, où on les déposait sur des lits ou des civières, pour qu'au passage de Pierre son ombre au moins couvre l'un
d'eux. Des villes voisines même, les gens accouraient en foule à Jérusalem pour amener des malades et des personnes
tourmentées par de mauvais esprits. Et tous étaient guéris. »
Actes 6 :7-8 « La Parole de Dieu se répandait toujours plus. Le nombre des disciples s'accroissait beaucoup à
Jérusalem. Et même de nombreux prêtres obéissaient à la foi.
Etienne était rempli de la grâce et de la puissance divines et accomplissait de grands prodiges et des signes miraculeux
au milieu du peuple. »
Actes 19 :11-12 ; 20 « Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul. On allait jusqu'à prendre des
mouchoirs ou du linge qu'il avait touchés pour les appliquer aux malades. Ceux-ci guérissaient et les mauvais esprits
s'enfuyaient.
C'est ainsi que la Parole du Seigneur se répandait de plus en plus, grâce à la puissance du Seigneur. »
1 Corinthiens 2 :4 « Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur
une démonstration d'Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la
puissance de Dieu. » (Segond)
19
2 Corinthiens 12 :12 « Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve,
par des signes, des prodiges et des miracles. » (Segond)
« Ils annonçaient la Parole de Dieu avec assurance »
« Les membres du Grand-Conseil étaient étonnés de voir l'assurance de Pierre et de Jean,
car ils se rendaient compte que c'étaient des gens simples et sans instruction ;
ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus. »
« Ce jour-là, environ trois mille personnes furent ajoutées au nombre des croyants »
« Ils s'attachaient à écouter assidûment l'enseignement des apôtres,
à vivre en communion les uns avec les autres, à rompre le pain et à prier ensemble. »
« Tous les croyants vivaient unis entre eux et partageaient tout ce qu'ils possédaient. »
« Tous les jours, d'un commun accord, ils se retrouvaient dans la cour du Temple ;
ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leurs repas dans la joie, avec simplicité de cœur.
Ils louaient Dieu, et le peuple tout entier leur était favorable. »
« Le Seigneur ajoutait chaque jour à leur communauté ceux qu'il sauvait. »
« Quand ils eurent fini de prier, la terre se mit à trembler sous leurs pieds à l'endroit où ils étaient assemblés.
Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et annonçaient la Parole de Dieu avec assurance.
« Tous ceux qui étaient devenus des croyants vivaient dans une parfaite unité de cœur et d'esprit. »
« Personne ne se prétendait propriétaire de ses biens, mais ils partageaient tout ce qu'ils avaient. »
« Avec une grande puissance, les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus,
et la grâce de Dieu agissait avec force en eux tous. »
« Les apôtres accomplissaient beaucoup de signes miraculeux et de prodiges parmi le peuple. »
« Le peuple tout entier les tenait en haute estime. »
« Un nombre toujours croissant d'hommes et de femmes croyaient au Seigneur et se joignaient à eux. »
On allait jusqu'à porter les malades dans les rues, où on les déposait sur des lits ou des civières,
pour qu'au passage de Pierre son ombre au moins couvre l'un d'eux. »
« Des villes voisines même, les gens accouraient en foule à Jérusalem pour amener des malades
et des personnes tourmentées par de mauvais esprits. Et tous étaient guéris. »
« La Parole de Dieu se répandait toujours plus.
Le nombre des disciples s'accroissait beaucoup à Jérusalem. Et même de nombreux prêtres obéissaient à la foi. »
« Etienne était rempli de la grâce et de la puissance divines
et accomplissait de grands prodiges et des signes miraculeux au milieu du peuple. »
« Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul.
On allait jusqu'à prendre des mouchoirs ou du linge qu'il avait touchés pour les appliquer aux malades.
Ceux-ci guérissaient et les mauvais esprits s'enfuyaient. »
« C'est ainsi que la Parole du Seigneur se répandait de plus en plus, grâce à la puissance du Seigneur. »
« Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous
par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles. »
…
20
Édifiant n’est-ce pas ? … On en reste sans voix…
Aujourd’hui le récit du livre des Actes ressemble à un idéal perdu, et l’on trouve un certain nombre de bonnes raisons
pour justifier cette situation.
Mais posons la question autrement : le livre des Actes… ses miracles, ses guérisons, la gloire de Dieu agissante avec la
même puissance que dans les Évangiles, est-il là seulement pour nous faire rêver ?
Est-il là seulement pour nous enseigner des choses que nous ne sommes jamais appelés à vivre ?
Ou bien…
Est-il là au même titre que les autres livres du canon biblique pour nous enseigner ? Est-il là pour nous donner une
illustration vivante de ce qu’est ou devrait être la vie normale du peuple de Dieu, baignée dans Sa gloire, et où chaque
jour le Seigneur ajoute lui-même à la communauté ceux qui sont sauvés ?
« CAR JE SUIS L'ÉTERNEL, JE NE CHANGE PAS » Malachie 3 :6
Le Seigneur ne change pas… Il est toujours le même. Il désire toujours autant être agissant au milieu de Son peuple…
Mais si Lui ne change pas, pourquoi nous, avons-nous changé ? Pourquoi La Gloire de Dieu n’est-elle plus manifeste au
milieu de Son peuple ? (Attention je ne dis pas que le Seigneur n’est pas présent, je dis qu’il y a, décrits dans les
Écritures, plusieurs « niveaux de présence ».
Aurions-vous égaré, perdu le « mode d’emploi » ?
Aurions-nous perdu le modèle, le terreau fertile, les racines qui permettent à l’olivier de prospérer ?
Nous allons dresser un triste constat : celui d’un édifice qui, malgré les apparences, est en ruine. En ruine car il n’est
plus construit selon le modèle dont le Seigneur avait Lui-même établi les plans, plans d’une grande précision.
La muraille en ruine révèle plusieurs choses :
•
•
•
•
elle est le symptôme d’un mal interne profond ;
elle est une « vitrine » de la cité, cette vitrine est donc altérée aux yeux du monde extérieur ;
son état de ruine laisse libre cours au mélange entre l’intérieur (saint) et l’extérieur (profane, monde) puisqu’il
n’y a plus de « séparation » tangible, ni de possibilité de « filtrer » les entrées et les sorties ;
la muraille est un « rempart », une protection… son état de ruine rend le peuple de la cité qu’elle garde
extrêmement vulnérable.
Aujourd’hui la « tempête » est annoncée et le Seigneur veut reconstruire cet édifice glorieux selon les plans qu’Il avait
définis à l’origine, afin qu’il puisse résister au jour de la tempête, mais aussi qu’il puisse être le support vivant de la
Lumière, de la Gloire de Dieu au sein du voile de ténèbres qui couvre les peuples (Es 25 :7).
21
« La seconde année du roi Darius, le premier jour du sixième mois,
la parole de l'Eternel fut adressée par Aggée, le prophète, à Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda,
et à Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, en ces mots :
Ainsi parle l'Eternel des armées : Ce peuple dit :
Le temps n'est pas venu, le temps de rebâtir la maison de l'Éternel.
C'est pourquoi la parole de l'Éternel leur fut adressée par Aggée, le prophète, en ces mots :
Est-ce le temps pour vous d'habiter vos demeures lambrissées, Quand cette maison est détruite ?
Ainsi parle maintenant l'Eternel des armées : Considérez attentivement vos voies !
Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, vous mangez, et vous n'êtes pas rassasiés,
vous buvez, et vous n'êtes pas désaltérés, vous êtes vêtus, et vous n'avez pas chaud ;
le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé.
Ainsi parle l'Eternel des armées : Considérez attentivement vos voies !
Montez sur la montagne, apportez du bois, et bâtissez la maison :
J'en aurai de la joie, et je serai glorifié, dit l'Eternel.
Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez eu peu; vous l'avez rentré chez vous, mais j'ai soufflé dessus.
Pourquoi ? Dit l'Eternel des armées.
À cause de ma maison, qui est détruite,
tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison.
C'est pourquoi les cieux vous ont refusé la rosée, et la terre a refusé ses produits.
J'ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes, sur le blé, sur le moût, sur l'huile,
sur ce que la terre peut rapporter, sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains.
Zorobabel, fils de Schealthiel, Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, et tout le reste du peuple,
entendirent la voix de l'Éternel, leur Dieu, et les paroles d'Aggée, le prophète,
selon la mission que lui avait donnée l'Eternel, leur Dieu.
Et le peuple fut saisi de crainte devant l'Eternel.
Aggée, envoyé de l'Eternel, dit au peuple, d'après l'ordre de l'Eternel :
Je suis avec vous, dit l'Eternel.
L'Éternel réveilla l'esprit de Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda,
et l'esprit de Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, et l'esprit de tout le reste du peuple.
Ils vinrent, et ils se mirent à l'œuvre dans la maison de l'Eternel des armées, leur Dieu.
Le vingt et unième jour du septième mois, la parole de l'Eternel se révéla par Aggée, le prophète, en ces mots :
Parle à Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda,
à Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, et au reste du peuple, et dis-leur:
Quel est parmi vous le survivant qui ait vu cette maison dans sa gloire première ?
Et comment la voyez-vous maintenant? Telle qu'elle est, ne paraît-elle pas comme rien à vos yeux ?
Maintenant fortifie-toi, Zorobabel ! dit l'Eternel.
Fortifie-toi, Josué, fils de Jotsadak, souverain sacrificateur !
Fortifie-toi, peuple entier du pays ! dit l'Eternel.
Et travaillez !
Car je suis avec vous, dit l'Eternel des armées.
Je reste fidèle à l'alliance que j'ai faite avec vous quand vous sortîtes de l'Égypte,
et mon esprit est au milieu de vous; Ne craignez pas!
Car ainsi parle l'Eternel des armées :
Encore un peu de temps, et j'ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sec ;
J'ébranlerai toutes les nations ; les trésors de toutes les nations viendront,
et je remplirai de gloire cette maison, dit l'Éternel des armées.
L'argent est à moi, et l'or est à moi, dit l'Éternel des armées.
La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première, dit l'Eternel des armées ;
Et c'est dans ce lieu que je donnerai la paix, dit l'Eternel des armées. »
Aggée 1, 2 :1-9 (Sgd)
22
Présentation
Prophétie
Jérémie 6 :16-17 « Voici ce que dit l'Eternel : Tenez-vous sur les routes, regardez ! Informez-vous des sentiers
d'autrefois : “Quel est le bon chemin ?” Et puis, suivez-le donc et vous y trouverez du repos pour vous-mêmes. Mais ils
ont répondu : “Nous n'y marcherons pas !”
Alors j'ai établi des sentinelles parmi vous qui vous ont dit : “Prêtez donc attention au son du cor !” »
J’en conviens, ce document n’a pas l’apparence des prophéties que l’on voit habituellement, néanmoins je l’appelle
prophétie car il est un message de Dieu pour l’Église de France, le peuple sur qui est invoqué le Nom de Dieu, Dieu de
la Bible, aujourd’hui. Il y a ici à la fois le cœur du message mais aussi des textes, des commentaires et la structure
nécessaires à la bonne compréhension de ce message, tout au moins je l’espère… Concrètement c’est un message
accompagné de son manuel de compréhension et quelques pistes d’application.
Cette prophétie qui, en 2001, tenait sur 3 pages, fut rejetée par les uns, confirmée par les autres. Et devant mon
désarroi parfois, le Seigneur vint lui-même, par la bouche d’une personne dotée du don de parole de connaissance et
qui ne me connaissait pas, me confirmer que ce que j’avais reçu venait bien de Lui et qu’Il me demandait instamment
de le DIRE.
Mais… Pourquoi reprendre cette prophétie 15 ans après ? Pourquoi avoir attendu 15 ans ?
Ce message n’a jamais cessé d’être d’actualité, et il demeurait en moi comme un air d’« inachevé ». Sauf que… la
tâche m’a pendant longtemps semblé immense, tant il y avait à dire sur le sujet. Et puis il y a quelques temps, les
circonstances ont fait que j’ai compris que le Seigneur me demandait de le reprendre et de le développer.
Je vois maintenant que pendant 15 ans, le Seigneur m’a petit à petit enseignée, qu’Il a porté à ma connaissance de
nombreuses informations qui m’ont permis de pouvoir enrichir cette vision de tout son contenu.
Le contexte
L’établissement de cette prophétie n’a pas commencé avec une révélation directe mais par des messages successifs
délivrés à l’assemblée (Centre Évangélique Protestant Courcouronnes) (en 2001) par des intervenants qui ne s’étaient
pas concertés. Il m’est apparu comme une évidence que le Seigneur était en train de délivrer un message important et
qu’il fallait y prêter attention, c’est pourquoi j’ai pris soin de reporter les dates, les noms des intervenants et les textes
cités. Vous pourrez retrouver ces textes au chapitre « Appel à la repentance » « Les textes reçus en assemblée ».
Le message central de ces différentes interventions était un appel à la repentance. Repentance oui… mais repentance
de quoi ? De quoi fallait-il se repentir ? … N’en sachant pas plus, j’ai commencé par m’appliquer le message à moimême. Comme le dit David en Psaume 19 :13 « Qui connaît tous ses faux pas ? Pardonne-moi les péchés dont je n’ai
pas conscience ». C’est en effet par là qu’il faut commencer, et nous en verrons l’explication plus loin, dans un premier
temps obéir sans nécessairement comprendre, et demander au Seigneur d’y apporter Son éclairage.
Le Seigneur a alors commencé à m’éclairer sur ma propre vie, sur la sainteté, la droiture… et m’a mise à l’école de la
rigueur. Dans le même temps, je fus profondément interpellée par une succession de textes convergents sur le
jugement à venir et par un message récurent : FAMINE. C’est l’assemblage de ces textes qui font le message de base
de cette prophétie. Structure, commentaires et textes illustratifs ont été ajoutés pour étayer les explications.
Une précision sur le contexte de la révélation prophétique car il a son importance. Me concernant la révélation a
commencé suite à la lecture d’un livre Quand le jour et la nuit cesseront de Ramon Bennett - Emeth Éditions. Ce n’est
pas la lecture du livre en lui-même qui a ouvert le terrain de la révélation mais l’enseignement qu’il véhicule et la prise
de conscience qu’il a conduite en moi : comprendre la place d'Israël dans le plan de Dieu, (démantèlement de la
théorie du remplacement ou de la substitution) et cette façon de lire les écritures dans un premier temps telles
qu’elles sont écrites dans leur sens premier, c'est-à-dire sans interprétation, sans projection secondaire. Cela ne
signifie pas qu’une lecture « interprétée » est antibiblique mais qu’elle vient, comme son nom l’indique, en second. La
révélation prophétique ne pouvait prendre place qu’au sein de la Saine Doctrine.
J’utilise ici volontairement le mot « théorie » et non « théologie » du remplacement : cette « théorie » n’étant pas
« biblique », elle ne peut être qualifiée du nom de « théologie », doctrine de Dieu. Le terme « théologie » du
23
remplacement est néanmoins couramment employé, c’est ce que vous pourrez constater dans les titres des articles
cités ci-après.
1 Corinthiens 15 :42-49 « Mais ce qui vient en premier lieu, ce n'est pas ce qui appartient au règne de l'Esprit, c'est ce
qui appartient à l'ordre naturel ; ce qui appartient au règne de l'Esprit ne vient qu'ensuite. »
« Pour le judaïsme, pour Israël et donc pour Jésus, l’allégorie n’annule pas le sens premier, les deux choses étant
complémentaires. »
Les fêtes de l’Éternel - Jean-Marc Thobois
La théorie du remplacement
Voici quelques références qui expliquent la « théorie du remplacement » ou « théorie de la substitution ».
« La théologie du remplacement … avance l’idée que l’Église chrétienne a "remplacé" Israël (le peuple juif) comme
peuple élu dans le plan du salut de Dieu. …
Les doctrines principales de la théorie du remplacement sont les suivantes :
•
Les Juifs formaient le peuple élu de Dieu à l’époque de l’Ancien Testament jusqu’à la venue du Christ mais,
parce qu’ils n’ont pas accepté Jésus comme Messie d’Israël, Dieu les a rejetés et, à leur place, il a formé un
nouveau peuple - l’Église.
•
Par conséquent, les Juifs ne sont plus désormais le peuple élu et Dieu n’a plus de plan pour l’avenir ni d’appel
pour le peuple d’Israël. Le seul choix qui reste au peuple juif est de se convertir au Christianisme et de
s’intégrer dans l’Église.
•
Les promesses, les alliances et les bénédictions attribuées à Israël dans la Bible ont été enlevées aux Juifs et
données à l’Église, qui les a remplacés. En outre, les Juifs sont toujours sujets aux malédictions trouvées dans
la Bible, en raison de leur rejet du Christ. Par conséquent, les prophéties scripturaires concernant les
bénédictions et la restauration de la Terre Promise sont "spiritualisées" ou vues comme des allégories des
bénédictions de Dieu pour l’Église. »
Qu’est-ce que la Théologie du Remplacement ? - Un seul Israël
http://www.unseulisrael.net/pages/articles-de-fond/qu-est-ce-que-la-theologie-du-remplacement.html
Ce sujet sera développé davantage dans la suite de ce document.
Lectures complémentaires
•
Qu’est-ce que la théologie du remplacement ? - Un seul Israël
http://www.unseulisrael.net/pages/articles-de-fond/qu-est-ce-que-la-theologie-du-remplacement.html
•
Théologie du remplacement - Derek White
http://www.emeth-editions.com/auteurs/white/remplace.htm
•
Théologie du remplacement - Une erreur lourde de conséquences - L’Olivier franc
http://olivier-franc-romains11.com/pdf.html
•
L’Israël de la Bible est-elle l’Église de Jésus Christ ? - Équipe de l’Olivier franc
http://olivier-franc-romains11.com/pdf/theologieremplacement.pdf
•
Elle est tombée Babylone la Grande - Jean-Louis Coraboeuf
http://www.seraia.com/seraiafr/enseignements/Ap18,1.html
•
Quand le jour et la nuit cesseront - Ramon Bennett - Emeth Éditions
Israël les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global prayer call 2015
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
•
•
Les textes
J’ai reporté presque tous les textes sur ce document afin qu’ils soient lus avec les termes que le Seigneur a employé
pour me parler donc avec la version que j’avais en main (Semeur), mais aussi parce que je pense plus parlant et plus
clair que les textes soient tous assemblés pour une lecture suivie et comparative si besoin.
Certain passages cités peuvent paraître un peu long. La raison en est simple, je trouve qu’il est important de situer un
verset dans son contexte afin de pouvoir en vérifier le sens.
24
Nombreux extraits
Vous trouverez dans ce document de nombreux extraits d’ouvrages ou articles écrits par des personnes qui ont étudié
et développé tel ou tel domaine. J’ai choisi de les citer directement et parfois longuement plutôt que rédiger un
résumé : pourquoi réécrire ce qui a été déjà si bien exprimé dans le compte rendu de leurs recherches ? J’ai donc
concentré mon attention sur la sélection de textes représentatifs et illustratifs du sujet explicité. J’ai à quelques
endroits fait un condensé de paragraphe pour retirer les détails qui ne me semblaient pas utiles à ce document.
Vu l’étendue des thèmes abordés il m’était impossible de tout rédiger moi-même et puis dans quel but ? L’important
est que l’idée juste soit exprimée. La présence de ces extraits est aussi une porte vers des informations
complémentaires, informations riches des explorations faites par leurs rédacteurs, eux-mêmes à la recherche de la
pensée de Dieu exprimée dans Sa Parole sur les différents sujets abordés.
Et puis je pense que cette façon de procéder cadre à propos dans une vision de type « Néhémique » : de nombreux
bâtisseurs, chacun ayant reçu la responsabilité d’élever une partie des remparts, chacun côte à côte. Néhémie lui fut à
la fois celui qui donne l’impulsion, qui bâtit et organise le chantier et le mène à son terme, le tout dans la prière car
cette œuvre est celle de Dieu, et en filigrane c’est Lui qui dirige les opérations, c’est Lui le Maître d’œuvre.
Typographie
Pour des raisons de confort de lecture j’ai choisi de ne pas attribuer aux citations une typographie différente (italique
ou autre), seuls les textes bibliques se distinguent par leur couleur. Vous pourrez donc repérer les nombreuses
citations par les guillemets qui l’encadrent et la référence titre/auteur placée à la suite, souvent accompagnée de son
lien hyperactif.
Versions bibliques
Les textes bibliques, sauf mention contraire (et sauf oubli), sont extraits de la version SEMEUR. Il n’y a pas de
traduction parfaite, la version Semeur pas davantage que les autres. La plupart de nos traductions sont un reflet de la
théologie de ceux qui l’ont traduite, théologie coupée de ses racines juives, ce thème sera développé plus loin. J’ai
choisi la Semeur pour son langage un peu plus contemporain. Néanmoins, sur certains points ce langage est à mon
sens un peu trop édulcoré et c’est pourquoi sur ces point précis ont été citées d’autres versions, en général la Segond.
Vous trouverez également une version qui a ma préférence mais qui pour l’instant n’existe en français que pour le
Nouveau Testament : la traduction judéo-messianique de David H. Stern - Traduction François Foucras - Emeth
Éditions.
« Pourquoi ce livre est-il différent de toutes les autres traductions du Nouveau Testament ? Parce que le Nouveau
Testament judéo-messianique exprime l’essence de sa judéité originelle. Quasiment toutes les traductions du
Nouveau Testament - et il y en a des centaines - présentent le message de la Bonne Nouvelle dans un cadre culturel,
théologique et linguistique pagano-chrétien. …
Le Nouveau Testament est un livre juif. … Le moment est venu de restaurer la judéité du Nouveau Testament, qui est
véritablement un livre écrit par des Juifs, qui parle principalement de Juifs et qui s’adresse aux Juifs mais aussi aux
non-Juifs. Il est tout à fait convenable d’adapter un livre juif afin qu’il soit plus aisément apprécié des non-Juifs, mais
pas au point de supprimer tout ce qui fait sa judéité.
C’est pourquoi le Nouveau Testament Judéo-Messianique a pour but de présenter le Nouveau Testament tel qu’on
devrait le voir, à savoir, un document juif. »
Nouveau Testament - Un livre Juif - Traduction originale David H. Stern - Emeth Éditions
La lecture
Ces extraits des écritures sont choisis par Dieu pour délivrer un message spécifique. Il faut adopter une lecture des
textes à la fois littérale et interprétée. Sens premier dans le message de fond, les évènements. Projection
interprétée/prophétique pour les acteurs et les destinataires du message puisque celui-ci s’adresse à notre temps
présent et spécifiquement à la France : le peuple de Dieu de France, la nation et le peuple de France.
25
La structure
Beaucoup de réflexion et de remises en questions successives quand à l’ordre à donner aux différents chapitres. J’ai
finalement choisi d’introduire le document avec les textes reçus qui concernent la nation, la France, pour la raison
qu’il plante le « décor », il permet de situer et par la même comprendre mieux le contexte dans lequel vient s’inscrire
l’appel à la repentance.
Cet ordre permet aussi de terminer le document sur la note d’espoir, de lumière au sein des ténèbres, et ainsi de
gérer une progression plus cohérente.
Le contenu
Des points « évidents »…
Certains points du contenus apparaîtrons pour certains comme « évidents ». Oui, sauf que… au cours de discussions
de part et d’autre dans différentes assemblées, j’ai constaté que ce qui était évident pour les uns ne l’était pas
forcément pout tout le monde, ce peut être par manque d’enseignement ou par manque de prise de conscience. Donc
si un point semblant « évident » figure dans l’un des chapitres, c’est qu’il nécessite une « piqûre de rappel ».
Des points « épineux »…
Certains points abordés vont probablement susciter l’indignation, la colère, la tentation de mettre le reste du
document au panier sans chercher à connaître le reste de ce qu’il contient. J’invite néanmoins le lecteur irrité à partir
faire un footing puis à en reprendre la lecture et la poursuivre jusqu’à la fin. Ce document est un tout, un ensemble
d’éléments complémentaires et en interaction les uns avec les autres. C’est l’ensemble qui forme une vision
cohérente.
L’objectif d’une prophétie n’est pas l’accusation stérile qui ne mènerait à rien et n’ouvrirait aucune porte de sortie.
L’objectif d’une prophétie est de donner une information qui suscite une prise de conscience qui, confirmée et
enrichie de la révélation divine, mène à une démarche de repentance à salut. Le moteur sous jacent en est toujours et
immuablement l’Amour de Dieu pour Son peuple…
2 Pierre 3 :9 « il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la
repentance. » (Segond)
2 Corinthiens 7 :8-11 « Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m'en repens pas. Et, si je m'en suis repenti,car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que momentanément, je me réjouis à cette heure, non pas de ce que
vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance; car vous avez été attristés
selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une
repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. Et voici, cette
même tristesse selon Dieu, quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle
indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous
étiez purs dans cette affaire. » (Segond)
Vision et compilation
Luc 1 :1-4 « Plusieurs personnes ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont passés parmi nous,
d'après les rapports de ceux qui en ont été les témoins oculaires depuis le début et qui sont devenus des serviteurs de
la Parole de Dieu. J'ai donc décidé à mon tour de m'informer soigneusement sur tout ce qui est arrivé depuis le
commencement, et de te l'exposer par écrit de manière suivie, très honorable Théophile ; ainsi, tu pourras
reconnaître l'entière véracité des enseignements que tu as reçus. »
Au départ une vision donnée par Dieu… à l’arrivée une compilation d’éléments informatifs et explicatifs. Chacun des
éléments ajoutés permettant de mieux comprendre la vision de départ. Il n’en fut pas autrement pour moi… Certains
rédacteurs des textes des écritures reconnus aujourd’hui comme « canon » biblique n’ont pas procédé autrement.
C’est ce qu’explique Luc dans ce verset.
Ce ne sont souvent pas mes mots, mais ces textes expriment une projection de la vision, de la pensée de Dieu pour ce
message. Ils sont en quelques sortes, pour reprendre une image du livre de Néhémie, des « pierres déjà taillées » par
avance pour prendre chacune sa place dans la construction de l’édifice. Le travail du maître d’œuvre est ensuite de les
sélectionner une à une puis de les intégrer à l’édifice, chacune précisément à l’emplacement pour laquelle elle a été
26
faite par rapport au plan d’ensemble, et de façon à ce l’assemblage s’élève comme un tout harmonieux et cohérent et
que « toute la construction s'élève, bien coordonnée, afin d'être un temple saint dans le Seigneur » (Eph 2 :21).
Le concept de l’« écriture automatique » n’apparait pas dans la Bible. Hérité de pratiques anciennes, il fut repris par le
mouvement surréaliste qui n’avait rien de « chrétien ». Et si l’on en examine la définition, il ressemble davantage à de
la sorcellerie qu’à de l’inspiration.
« L’écriture automatique est un mode d'écriture dans lequel n'interviennent ni la conscience ni la volonté. » Pierre A.
Riffard - Nouveau dictionnaire de l'ésotérisme - https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_automatique
Dieu n’agit pas de la sorte avec ses porte-paroles. Depuis les origines mêmes de la Création, les relations que Dieu a
instituées avec l’homme ont toujours été à l’inverse de celles que l’on pourrait avoir avec un robot. Dieu a toujours
fait en sorte que l’homme agisse en plein conscience avec Lui.
Quand Dieu envoie un message par l’intermédiaire de Son serviteur, c’est une personne avec tout son arrière-plan et
ses connaissances qu’il envoie. Dieu lui fait « avaler » le message afin qu’il le digère et qu’il devienne une partie de luimême. Le prophète DEVIENT alors le message. Il EST le message et il le vit intérieurement.
Ézéchiel 3 :1-3 « 1 Celui qui me parlait me dit : Fils d'homme, mange ce qui t'est présenté, avale ce rouleau, puis va
parler à la communauté d'Israël.
J'ouvris la bouche et il me fit manger le rouleau.
Puis il me dit : Fils d'homme, nourris ton corps et remplis ton ventre de ce rouleau que je te donne. Je le mangeai donc
et, dans ma bouche, il fut doux comme du miel. »
Cette description de la tâche confiée à Néhémie illustre bien ce point de vue.
« L'inspection nocturne des murs de la ville illustre la place de la stratégie et de la planification dans l'œuvre de Dieu
(Néhémie 2: 12-16). Dieu avait suggéré l'idée à Néhémie, mais c'était sa responsabilité de trouver le meilleur moyen
d'atteindre l'objectif. Tout doit être mis au service de Dieu, que ce soit nos talents naturels, nos dons innés, les
techniques apprises, la maturité et la perception spirituelles. « Toute grâce excellente et tout don parfait descendent
d’en haut, du Père des lumières » (Jacques 1 : 17). Le don de tout notre être, corps, âme, esprit, avec toutes les
connaissances, l’instruction et la sagesse accumulées, « en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu », voilà notre culte
raisonnable » (Romains 12 : 1).
La deuxième étape du plan de Néhémie consistait à motiver les travailleurs pour le service de Dieu (2 : 17-18). À
l’époque du Nouveau Testament, Joseph reçut le surnom « Barnabas », ce qui signifie « fils d’exhortation » (Actes 4 :
36). Il avait l’art et la manière de stimuler les autres dans leur travail pour le Seigneur (Actes 11 : 22-24).
En troisième lieu, Néhémie utilisait à bon escient le savoir et le savoir-faire d’une grande quantité de personnes (3 :
1-32). Cela illustre une vérité : tous les croyants ont une contribution à apporter au bien-être et au développement de
l’Église de Christ (1 Corinthiens 12 : 12-27). La tâche des responsable d’églises est de perfectionner les saints « en vue
de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ » (Éphésiens 4 : 12). Pour cela, il faut instruire les
membres de l’église locale, organiser le travail, le faciliter et motiver les ouvriers, de sorte que l’œuvre de Dieu
s’affermisse et se développe. »
Néhémie - Marcel Longchamps - Église réformée baptiste de Rouyn-Noranda
http://pourlagloiredechrist.com.s3.amazonaws.com/preachit_content/notes/survol-32.pdf
Bien souvent, mon travail de rédaction m’a fait penser à ce dessin ci-contre. Beaucoup de
corrections successives, de restructuration, de compléments… jusqu’à arriver à ce
sentiment intérieur « que cela était bon ».
Voici donc une vision parfaite, délivrée par un serviteur imparfait. Que chacun d’entre
nous puisse à travers la lecture de ce récit comprendre et faire sienne la vision que le
Seigneur veut révéler à Son Épouse.
Un message simple…
Le message peut sembler trop simple, évident… Le même reproche a été adressé à Ésaïe
en son temps.
Ésaïe 28 :9-10 « « Qui Ésaïe prétend-il enseigner ? S’exclament-ils. Et à qui donc veut-il
expliquer son message ? Cela convient tout juste à de petits enfants que l'on vient de
sevrer, d'éloigner du sein maternel ? Car c'est ordre sur ordre, ordre sur ordre, et c'est règle sur règle, règle sur règle :
un peu par ci, un peu par là. » »
Jésus lui-même dit qu’il faut un cœur d’enfant pour entendre les choses du Royaume de Dieu.
27
Matthieu 5 :3
appartient. »
« Heureux ceux qui se reconnaissent spirituellement pauvres, car le royaume des cieux leur
Matthieu 11 :25-26 « En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce
que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te
loue de ce que tu l'as voulu ainsi.» (Segond)
Vision « Néhémique »
« Levons-nous, et bâtissons ! » Néhémie 2 :18
C’est en étudiant d’un peu plus près le passage de Néhémie cité dans ce message que je réalisais qu’il en est la clé et
que j’en sous estimais la portée. Cette vision « Néhémique » s’inscrit dans le vaste plan de Dieu de préparation de Son
peuple à Son retour. Le Seigneur est en train de restaurer l’édifice dans ses fondations d’origines afin de lui redonner
la gloire qu’elle avait autrefois, celle de l’Église primitive, restaurer la vision « d’un seul homme nouveau », juifs et
gentils célébrant Dieu ensemble et d’une même voix. Cette Gloire sera le puissant témoin de la présence de Dieu au
milieu de Son peuple, celle qui brille au sein du voile d’obscurité qui couvre et va recouvrir les nations.
Ce document est une sorte de « squelette » (cf Ézéchiel 37 les ossements desséchés), une trame, un plan de structure
pour ensemble reconstruire…
« Néhémie a fait face à la situation avec toute sa foi en Dieu parce qu’il savait que Dieu était sur le point de tout
restaurer. »
L’État de la muraille - Austin Sparks - http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin15.htm
Philippiens 1 :6 « 6 Et, j'en suis fermement persuadé : celui qui a commencé en vous son œuvre bonne la poursuivra
jusqu'à son achèvement au jour de Jésus-Christ. »
Inachevé…
Une opportunité professionnelle fait que je dois laisser là en suspend la rédaction de ce document… pour un temps
indéterminé. Il faudra donc le lire en gardant cela à l’esprit. Le message central est là, mais il manquera un certain
nombre d’éléments que je n’aurai pas eu le temps de traiter, qu’ils soient intermédiaires ou finaux, car je ne travaille
pas de façon linéaire (du début à la fin). Il manquera probablement des éléments de liaisons et explicatifs. Les
chapitres de la fin ne sont qu’à l’état d’ébauche. Mais l’essentiel est là, il y a matière à réflexion et à développement.
Pour cette même raison et dans l’attente d’une relecture effective, ce document contient vraisemblablement bon
nombre de « coquilles », fautes de frappe, fautes d’orthographe. Dans un premier temps je me suis concentrée sur le
contenu et n’ai pas pris de temps de la correction.
Ce document ne prétend pas donner les détails de mise en pratique, ce n’est pas mon rôle. Mon appel fut de délivrer
un message. J’ai pu le développer grâce à mon arrière plan tant spirituel que professionnel, mon parcours, qui m’ont
permis de le comprendre, de l’« habiter » afin d’être en mesure de le transmettre. Ce document, malgré le nombre
important de pages, n’est qu’un « squelette », une trame. Il est destiné à être distribué gratuitement au plus grand
nombre, et premièrement aux responsables des communautés chrétiennes, car c’est à eux qu’appartient la
responsabilité de réfléchir à la portée de ce qu’il contient pour le peuple dont ils ont la responsabilité ainsi qu’à ses
modalités d’application.
Rédaction
1 Pierre 4 :10-11 « Chacun de vous a reçu de Dieu un don particulier : qu'il le mette au service des autres comme un
bon gérant de la grâce infiniment variée de Dieu. Que celui qui parle transmette les paroles de Dieu. Que celui qui sert
accomplisse sa tâche avec la force que Dieu donne. Agissez en toutes ces choses de manière à ce que la gloire
revienne à Dieu par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance pour l'éternité. Amen ! »
Sandrine Delordre
Trame principale 2001 - Complément et rédaction 2015
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Quelques principes et définitions
Les appellations
Jésus Christ - Yeshoua HaMachiah - Yeshoua le Messie
Personnellement aujourd’hui je préfère redonner au Seigneur Son Nom hébreu plutôt que Son Nom grec, pour une
question d’identité. Yeshoua le Messie est le Nom du Seigneur en tant que Messie Juif. C’est celui qu’Il a porté
pendant son séjour sur terre, par lequel l’appelaient les disciples et tous ceux qui ont été amené à le rencontrer, et
c’est encore Son Nom aujourd’hui.
Jésus Christ, traduction grecque de Son Nom hébreu, est chargé de l’identité le la civilisation du même nom et est
porteuse de sa culture. Il y a donc un aspect suggestif bien loin du Messie d’Israël, Messie de la Bible.
Seront utilisées l’une ou l’autre des appellations, histoire de donner le temps aux lecteurs non familiers du Nom
hébreu de s’habituer.
Le Corps de Christ ou Corps du Messie ou l’Épouse
ou Communauté messianique
L’Église ou Communauté des croyants en Yeshoua issue des nations
Pour les même raisons évoquées ci-dessus, je préfère les appellations qui utilisent l’hébreu plutôt que le grec. Ma
préférence va à « Communauté messianique ». J’utiliserai l’une ou l’autre selon le contexte.
Mais il existe malgré tout une différence entre les désignations : Corps de Christ / Corps du Messie et l’Église des
nations / Communauté des croyants en Yeshoua issue des nations, la première comprend l’intégralité des croyants,
juifs et gentils, la deuxième ne désigne que le peuple issu des nations et greffé sur l’olivier d’origine.
« Et ne confondez pas Église des nations en l’appelant ÉGLISE, dont le mot prononcé exclut de lui-même tout concept
juif. Non, il y a l’Eglise des nations, il y a l’Israël de D.ieu, et il y a l’Epouse du Seigneur, formée d’hommes et de
femmes de l’Eglise des nations et de l’Israël de Dieu, que vient bientôt chercher l’Epoux divin ! »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
Claude-Haïm Bitoun - http://media.wix.com/ugd/76ce33_25f9883b87034cd7aa615bd94aee32af.pdf
Le Tanakh
« Tanakh : Que la plupart des non-croyants juifs connaissent comme l'Ancien Testament ". En Hébreu, les consonnes
dans le mot Tanakh forment réellement un acronyme. Le Tanakh est divisé en ce qu'on appelle la Torah, les Prophètes
(Nevi'im), et des Ecrits (Khetuvim), et donc, TN-Kh. »
Articles Introductifs à l’étude de la Torah - Mishpachah Beit Midrash (La maison familiale de l'étude)
http://www.restorationoftorah.org/images/introarticles/french/DeuxiemedeCinqArticlesIntroductifs2.pdf
La Torah
•
« Le titre Torah désigne souvent spécifiquement les Cinq Livres de Moïse.
•
Torah peut également désigner la Torah Écrite toute entière, c’est-à-dire toutes les Saintes Écritures (le Tanakh).
•
Torah peut également désigner cela, plus la Torah Orale. »
Qu’est-ce que la Torah ? - Tzvi Freeman - http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1769054/jewish/Torah.htm
« La Loi (Torah) : Le mot hébreu Torah signifie littéralement l'enseignement, instructions ou doctrine, non pas loi. La
Septante utilise le mot grec «nomos» (SEC # 3551) qui signifie en réalité, la «loi». Le sens original grec du mot nomos
ne signifie pas la Torah de Yahvé. Il signifie simplement la loi, comme dans un décret, la législation de l'homme, etc.
Par conséquent, le contexte scripturaire détermine si oui ou non nomos devrait être traduit par loi, dans le sens d'une
ordonnance de l'homme, ou la Torah comme dans le sens de la Torah d’Adonaï. Les termes qui suivent sont parfois
considérées comme synonymes, la loi, Tanakh, Torah, la loi de Moshé (Moïse). »
Articles Introductifs à l’étude de la Torah - Mishpachah Beit Midrash (La maison familiale de l'étude)
http://www.restorationoftorah.org/images/introarticles/french/DeuxiemedeCinqArticlesIntroductifs2.pdf
29
Le principe de continuité et discontinuité
Comprendre cette méthodologie d’étude biblique permet d’éviter certaines erreurs d’interprétation. Voici un extrait
qui l’explique brièvement.
« Premièrement, en abordant un thème complexe des Écritures, il est souvent très utile de rechercher en quel lieu et
dans quel contexte il apparaît pour la première et la dernière fois dans la Bible. Une fois qu’on a identifié les points de
départ et d’arrivée d’une ligne de révélation, il est plus facile de rattacher les autres points le long de la ligne pour la
révélation d’ensemble. C’est pourquoi les livres de la Genèse et de l’Apocalypse sont si importants. Beaucoup de
thèmes introduits dans la Genèse atteignent leur révélation finale dans l’Apocalypse, le dernier livre de la Bible.
Deuxièmement, une question fondamentale se pose concernant la relation entre l’Ancien et le Nouveau Testament.
Quelles lignes de révélations se caractérisent par leur continuité dans toute la Bible et lesquelles présentent la
discontinuité ?
Le rituel des sacrifices au Temple est un exemple de discontinuité. Jésus lui-même avait prédit la destruction du
Temple et de tout ce qui s’y rattachait. C’est arrivé comme il l’avait annoncé et il a offert une autre solution : nous, les
croyants, nous sommes le nouveau Temple et lui, il est l’Agneau de Dieu qui est le sacrifice de portée globale et
universelle.
La révélation de l’Ancien Testament sur la création et sur les Dix Commandement centrés sur le commandement
relevant de l’amour offre deux exemples de continuité. Même si leur validité permanente durable n’est pas beaucoup
mentionnée dans le Nouveau Testament, les quelques confirmations qui y sont données sont suffisantes pour nous
faire comprendre la validité de la révélation de l’Ancien Testament sur ces deux sujets. »
Israël, les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global Prayer Call 2015
http://www.objectiffrance.fr/wp-content/uploads/2015/11/Vallee-de-la-decision.pdf
Remerciements
Remerciement au site « Enseigne-moi » - http://www.enseignemoi.com/bible/
•
•
pour sa concordance en ligne claire, efficace, complète et très pratique ;
pour la concordance « strong », les définitions des termes hébreux et grecs, riches en informations pour
approfondir les études de mots, de phrases.
Les différents sites et ouvrages cités tout au long de ce document qui m’ont permis de d’étayer les différents
chapitres.
Anne Thobois, pour son travail de relecture et de correction. Au jour où j’envoie ce document à quelques uns, cette
correction n’a pas encore été faite. C’est une rédaction préalable.
Thierry mon mari pour ses compléments d’information, ses conseils en bibliographie, ses ajustements en théologie et
pour la relecture. Au jour où j’envoie ce document à quelques uns, cette correction n’a pas encore été faite. C’est une
rédaction préalable.
Tous ceux qui dans l’ombre, on prié pour nous, pour moi, en France et en Côte d’Ivoire et autres horizons.
Tous ceux qui, d’une façon où d’une autre, ont été des instruments dans la Main de Dieu sur mon chemin pour que je
sois à même de comprendre et transmettre cette vision aujourd’hui.
À la Main invisible et fidèle qui a conduit mes pas jusqu’à aujourd’hui et tout au long de la conception de ce message.
Elle m’a successivement placée aux bons endroits aux bons moments afin de porter à ma connaissance tous les
éléments nécessaires à la bonne compréhension et la bonne transmission de cette vision.
1 Timothée 1 :17 « Au Roi éternel, immortel, invisible, au seul Dieu, soient honneur et gloire pour l'éternité. Amen ! »
30
Le message prophétique commence ici…
31
32
ÉPREUVE
SUR LA FRANCE
« Car ainsi parle l'Éternel des armées :
Encore un peu de temps
et j'ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sec.
J'ébranlerai toutes les nations. »
Aggée 2 :6-7 (Sgd)
33
« Si alors Mon peuple qui est appelé de Mon Nom
s’humilie, prie et recherche Ma grâce,
s’il se détourne de sa mauvais conduite,
Moi, Je l’écouterai du ciel,
Je lui pardonnerai ses péchés
et Je guérirai son pays »
2 Chronique 7 : 14
34
La nation France
« La France est une nation. Selon le Petit Robert, la nation est « un groupe humain, généralement assez vaste, qui se
caractérise par la conscience de son unité et la volonté de vivre en commun. »
Francement - Un jour nouveau sur le pays - Philippe Joret
« La vision a commencé par la main du Seigneur descendant du ciel et cette main portait un large éclair. Cet éclair
avait la forme d’un mot et lorsque j’ai regardé de près, le Seigneur a ouvert la paume de sa Sa main et m’a permis de
voir que l’éclair était façonné d’un or pur et formait le mot Sion. J’ai regardé depuis le ciel jusque vers la Terre et j’ai
réalisé que nous regardions la France. J’ai vu la France clairement dessinée.
Alors je regardais de plus près, j’ai pu voir qu’il y avait une épaisse couche de glace recouvrant la surface connue
aujourd’hui comme la France. Je ne pouvais y voir aucune vie ; tout ce que je voyais était de la glace. J’ai remarqué
qu’il y avait une fissure et qu’elle traversait toute la surface de la glace. Je voyais que cette fissure faisait fondre la
glace.
J’ai demandé au Seigneur ce qu’il y avait sous la glace et Il m’a permis de le voir. La glace avait beaucoup d’épaisseur
et alors que je regardais au travers de ces couches, j’ai pu voir qu’elles étaient de plus en plus épaisses en profondeur.
Au dernier niveau de la glace, je vis un cœur. Il était bleu et sans vie. Il bougeait à peine. Je savais que ce cœur était
proche de la mort.
J’ai regardé encore vers le Père, et là, j’ai réalisé qu’Il pleurait. Ses larmes tombaient du ciel et se versaient sur la
surface de la glace. Je réalisais que c’étaient les larmes du Père qui faisaient fondre la glace et c’est ce qui avait causé
la fissure dans la glace et j’entendis le Père dire : La France meurt par manque d’amour et pour avoir rejeté Sion.
Le Père leva ensuite la main vers le ciel et, avec grande peur et trépidation, je regardais Sa main se lever et Il lança
l’éclair de la main droite sur la Terre. L’éclair frappa la surface de la glace avec une force inimaginable. L’éclair frappa
la surface de la glace et la fendit immédiatement ; l’éclair traversa chaque couche de glace frayant un chemin jusqu’au
cœur qui était sans vie et bleu. L’éclair perça jusqu’au centre du cœur et, immédiatement, le cœur se mit à battre. Je
vis le cœur changer de couleur, du bleu à un rouge vif. »
« La fissure dans la glace indique le mouvement d’intercession, en et pour la France, pour la repentance des péchés de
la nation. Les larmes du Père faisaient fondre la surface de la glace et les prières des saints sont le conduit des larmes
du Père. »
Vision prophétique venant d’Écosse pour la France - Catherine Brown 1998
Francement - Un jour nouveau sur le pays - Philippe Joret
L’origine des nations
L’établissement des nations sur la base de l’alliance avec Noé
« La notion de nations apparaît pour la première fois en Genèse 10. Ce chapitre montre que 70 nations sortent des
descendants des trois fils de Noé : Cham, Sem, Japhet. En hébreu, le nombre 70 a une signification particulière : le
nombre 7 symbolise la perfection interne tandis que le nombre 10 représente la perfection extérieure ou exhaustivité.
70 fois 10 ou 10 fois 7 est la combinaison de ces deux dimensions. 70 indique donc la totalité des nations descendues
de Noé.
Genèse 10 :32 « Voilà les clans des fils de Noé, selon leurs lignées dans leurs nations. C’est à partir d'eux que les
nations se sont réparties sur la terre après le déluge. »
Toutefois l’histoire de ce qui précède l’établissement des nations est au moins aussi importante que sa signification
numérique. C’est le déjuge, la destruction de toute vie humaine et le nouveau commencement qui est caractérisé par
les promesses de la grâce divine. Dieu promet à Noé qu’il ne portera plus jamais un jugement aussi total sur
l’humanité. Il promet de respecter les lois de la nature et même de veiller sur elles afin que les hommes aient de quoi
vivre.
Genèse 8 :22 « Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et
la nuit ne cesseront pas. »
Dieu celle ses promesses de grâce et de bonté par l’arc-en-ciel en signe de son alliance.
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Genèse 9 :12-13 « Dieu dit : Voici le signe de l’alliance que je place entre moi et vous, ainsi que tous les être vivants
qui sont avec vous pour les générations à venir. Je place mon arc dans la nuée, et il sera un signe d’alliance entre Moi
et la terre. »
La base de l’établissement des nations, ce n’est donc rien de moins que l’amour et la bonté de Dieu manifestés dans
l’alliance avec Noé, une alliance éternelle de grâce. C’est le point de départ de l’histoire de la relation de Dieu avec les
nations du monde. »
Israël les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global prayer call 2015
http://www.100-days.eu/content/files/valley-of-decision-fr.pdf
Babel ou la « chute » des nations
« Le chapitre 10 de la Genèse introduit l’établissement des nations d’après les descendants de Noé. Pendant plusieurs
générations, les nations vivent de la grâce et de la providence divine et honorent Dieu. Mais elles en arrivent au point
où elles trouvent que le moment est venu de prendre leur destin en mains… la Tour de Babel en Genèse 11. …
Les nations tombent dans l’orgueil et l’arrogance… elles se révoltent en masse contre Dieu et contre ses
commandements…
Ce qui s’était passé au niveau individuel dans le Jardin d’Eden se répète au niveau collectif. »
Israël les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global prayer call 2015
http://www.100-days.eu/content/files/valley-of-decision-fr.pdf
La réponse de Dieu à la rébellion des nations
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…
« Dieu confond leur langage (Gen 11 :7)
Dieu les dissémine sur toute la terre (Gen 11 :8)
Dieu appelle Abraham (Gen 12 :1-3)
Dans les deux cas, au sein de la chute de l’homme et du jugement, Dieu est déjà en train de révéler un chemin de
rédemption. Au niveau individuel, c’est la promesse du « Fils », le Messie et le Sauveur. Au niveau collectif des nations
c’est l’appel d’Abraham et, en liaison avec ce dernier, l’appel propre au peuple juif tel qu’il est résumé en…
Genèse 12 :1-3 « L'Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays
que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source
de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la
terre seront bénies en toi. »
Israël les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global prayer call 2015
http://www.100-days.eu/content/files/valley-of-decision-fr.pdf
Israël et les nations appelés à se bénir mutuellement
« La principale raison, la motivation profonde de l’appel d’Abraham, c’est le désir constant de Dieu de bénir les
nations ! … Toutefois, bien qu’il les aime, il doit leur imposer une condition : elles ne peuvent revenir sous sa
bénédiction que si elles sont prêtes à abandonner leur orgueil ou, en d’autres termes, à accepter et à « bénir » le
choix de Dieu : son peuple qu’il s’est choisi, le peuple élu (Genèse 12 :3a).
Accepter humblement ce choix inclut simultanément d’accepter l’appel propre à ce peuple (être en bénédiction pour
l’humanité) et l’importance propre à la terre que Dieu a donnée à Abraham et à ses descendants. Ces trois facteurs
(ci-dessous) sont indissociablement liés dans l’appel d’origine que Dieu adresse à Abraham (Genèse 12 :1-3), à Isaac
(Genèse 26 :3-5) et à Jacob (Genèse 28 :13-14).
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La naissance d’Israël en tant que nation
La terre
La mission d’Israël
Le fondement du plan du salut est ainsi posé. Pour Israël, le défi consiste, sur la base de la Torah, à écouter la voix de
Dieu et à obéir à ses commandements qu’Il lui a communiqués par Moïse (Dt 28). Le défi pour les nations du monde
consiste à reconnaître l’élection et l’appel de Dieu sur Israël en humilité, gratitude et respect. Au niveau collectif, ceci
résume le message de base de l’Ancien Testament. Deutéronome 28 (pour Israël) et Genèse 12 (pour les nations),
sont les deux messages fondamentaux de tous les prophètes de l’Ancien Testament. »
Israël les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global prayer call 2015
http://www.100-days.eu/content/files/valley-of-decision-fr.pdf
36
Naissance de la nation France
« Un peuple se constitue par une alliance, qui sépare, non pas les étranger des autochtones ou les barbares des
citoyens, mais ceux qui adhèrent à la loi de ceux qui la refusent. Appartenir à un peuple c’est en comprendre l’origine,
c'est-à-dire se réapproprier les lois écrites et non écrites qui l’ont fondé. »
Israël et la France - l’alliance égarée - Michaël Bar-Zvi
http://www.lesprovinciales.fr/Israel-et-la-France-l-alliance.html
L’alliance
Clovis. En 494, il avait épousé Clotilde, une princesse chrétienne. Il lui disait : « Ton dieu n’est pas un dieu », car on ne
rapportait des Évangiles aucun exploit militaire du Christ. Dieu a pris ce guerrier comme il fallait le prendre. À Tolbiac,
Clovis est face à la défaite. Il fait alors le vœu de recevoir le Christ s’Il lui donne la victoire. D’un coup, la cavalerie
franque enfonce les Germains et remporte une grande victoire. Clovis décide suivre le Christ et de prendre le
baptême. Lors du sacre de Clovis, Rémi va lui dire : « Courbe la tête fier Sicambre : brûle ce que tu as adoré, adore ce
que tu as brûlé. »
Saint Rémi, en 496, baptise donc Clovis à Reims, avec trois mille de ses soldats. Les Gaules vont devenir la France.
Rémi vient de passer la nuit en prière et sur lui est venu le don prophétique.
« Mon fils, dit-il à Clovis, son visage ayant pris un extraordinaire éclat, apprenez-le : Le royaume de France est
prédestiné par Dieu à défendre l’Église du Christ notre Seigneur. Ce royaume sera grand entre tous les royaumes de
la Terre. Tant qu’il sera fidèle à sa vocation, il sera victorieux. S’il s’y montre infidèle il se verra durement châtié. Il
durera malgré tout jusqu’à la fin des temps. »
Cette prophétie se trouve dans le Testament de Rémi, connue par Flodoard et rapportée par Bède le siècle suivant. »
Francement - Un jour nouveau sur le pays - Philippe Joret
Une nuée de témoins
Plusieurs chapitres du livre Francement - Un jour nouveau sur le pays - Philippe Joret, donne un panorama de la vie
(en quelques mots) de ces « témoins qui ont aimé la France et le royaume de Dieu. Ils ont contribué pour leur part à
faire de ce pays une nation qui honore Dieu. » Ces citations n’oublient en rien ceux dont les livres n’ont pas parlé et
qui ne sont pas connus des hommes, mais qui sont connus de Dieu.
e
Ce panorama s’étend depuis l’église primitive des premiers siècles à la fin du XX .
Parmi ces témoins les protestants de la réforme, témoignage vivant de l’impact d’un peuple consacré à Dieu et fidèle à
ses commandements sur la vie et l’avenir d’une nation.
« Les protestants avaient non seulement un vision pour la vie spirituelle et la vie d’Église, mais ils voyaient les
implications de l’Évangile dans tous les aspects de la vie sociale. Ils avaient une perception du Royaume de Dieu. Ainsi,
ils ont tant contribué à sortir le pays du marasme du Moyen-âge, de la paresse et de la corruption. Ils ont démontré
que le levain de l’Évangile fait lever toute la pâte. C'est-à-dire que les répercussions de la Réforme se sont faites sentir
dans le monde du travail et dans l’économie. Les mentalités et le mœurs ont changé. Ils ont fait évoluer la pensée du
pays par des valeurs nouvelles acceptées par ceux qui n’étaient pas réformés. »
Francement - Un jour nouveau sur le pays - Philippe Joret
Le Dieu d’Israël aime la France
Qu’évoque le nom hébreu de la France ? Que révèle-t-il de la pensée de Dieu ?
Tsarephat - une œuvre d’orfèvre
Ce qu’en dit la racine hébraïque.
« En hébreu, selon l’arrangement des signes auxiliaires qui servent à noter les voyelles, les quatre consonnes ‫צרפת‬
TSadé, Réch, Pé, Tav, du nom hébreu « Tsarephat » de la France peuvent se prononcer aussi « TSaRaPhTh ». C’est la
deuxième personne du singulier du passé du verbe dont la racine est ‫ צרפ‬. Cela signifie à la fois.
•
Tu as affiné, tu as épuré ;
•
et aussi : tu as joint, tu as combiné, tu as opéré la fusion.
37
Le rapport entre ces différents sens est dans le travail du « TSoRePh », l’orfèvre qui affine le minerai d’argent et d’or
en l’épurant par le feu, afin d’en fabriquer par soudage des objets précieux, des bijoux. La fusion peut combiner des
alliages. Un mot proche de ‫ צרפת‬Tsarephat / la France est, en hébreu, ‫ צופרות‬qui signifie « orfèvrerie ». »
Et l’on peut rapprocher le mot Tsarephat d’un autre qui porte la même racine : ‫צרפתנו‬
« Tu nous fondis ».
Psaume 66 :10 « Car tu nous éprouvas, D.ieu, tu nous fondis comme se fond l’argent. »
« TséRaphTaNou » =
« Toutes ces idées de raffinement vont bien au génie de Tsrarephat - la France, de même que sa synthèse particulière
entre les caractères latins et germanique.
La contrepartie de tout cela reste cependant que l’orfèvre, dans la Parole de D.ieu, a plutôt mauvaise réputation, à
l’exception de Betsalel et Ohallav, qui fabriquèrent le Sanctuaire du désert, selon Exode 31. Son fond de commerce est
la fabrication d’idoles.
Le grand risque pour Tsarephat, la France … est d’employer de brillantes capacités pour se détourner d’une noble
vocation. …
C’est parce que le Dieu d’Israël aime la France qu’il veut l’avertir. »
La Bible parle de la France et de l’Espagne - Michael Schneider
Une vocation d’excellence et de perfection
Ce qu’en rapporte la guématria.
La guématria
« Méthode exégétique fondée sur la valeur numérique des lettres. »
La Clef de David - Philippe Rochat
« Les lettres hébraïques ont une valeur numérique … La « guématria » - dont le nom vient du grec, comme géométrie fait ressortir des correspondances qui autrement resteraient inaperçues. »
La Bible parle de la France et de l’Espagne - Michael Schneider
La guématria du nom hébreu de la France
La guématria du mot « Tsarephat » est de 770.
« Sept est le nombre du sceau divin, car ‫ שבע‬chév’â en hébreu signifie à la fois sept et promesse. Ce nombre sept
est répété. Il met en valeur l’excellence de ce nom.
Le zéro indique le grand risque d’annulation de cette excellence dans le cas où il en serait fait un mauvais usage. »
Une autre analyse révèle que « si l’habitant de ce pays fait
‫ « תשובה‬Téchouva », retour (littéralement : réponse)
vers D.ieu, mais attention … retour qui se renouvelle chaque jour de l’année que Dieu fait, si cet être est
‫שלםיה‬
« chalem Ya » = intègre devant l’Eternel, alors sur son pays viendra ‫שכינה שלמה‬
« Chékhina chléma » = la
Présence divine pleine et entière. La valeur numérique de Chékhina chléma est de 385 + 365 = 770, celle de Tsarephat,
la France. …
C’est parce que le Dieu d’Israël aime la France qu’il veut l’avertir. »
La Bible parle de la France et de l’Espagne - Michael Schneider
Une vocation à montrer Le Chemin
« Chaque pays a un appel, voire même plusieurs. Les Français ont reçu comme don cette fameuse capacité à être
passionnés, amoureux. Cet amour est inscrit dans leur terre, dans leurs racines : Paris, capitale de l'amour ; France,
terre des parfums, pays du vin etc.Ces caractéristiques naturelles nous parlent. Elles sont l'ombre, le reflet d'une
réalité spirituelle plus grande, liée à la destinée de ce pays. En tant que Français nous sommes créés pour être
passionnés pour Jésus, pour l’aimer et le louer. Dans l'histoire de notre nation, beaucoup de chemins d'amour pour
Dieu ont été ouverts (les martyres des temps anciens, les différents réveils, etc.)
A nous dans cette génération de reprendre le flambeau ! »
Rebâtir l’autel de l’Éternel - France en feu - http://franceenfeu.com/wp-content/uploads/2013/03/Vision_longue_FEF.pdf
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Une nation à la dérive
Une dérive perçue par les autres nations
Voici un extrait d’un échange entre Philippe De Villiers et Assan II. Ici le roi du Maroc ne parle pas de valeurs
chrétiennes ou bibliques mais d’identité nationale, d’attitude du peuple face à son histoire, son héritage, ses valeurs,
son identité… d’attitude de la nation face à elle-même. Néanmoins son regard témoigne de ce que les nations
perçoivent de la France et par là inconsciemment témoignent de cette vocation divine évoquée ci-dessus, et de sa
dérive…
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« Pourquoi n’aimez-vous pas Lyautay ? (Assan II)
Sire, je vous demande pardon, mais j’aime Lyautey… (Philippe De Villiers)
Non, pas vous, mais les élites françaises…
C’est à cause du colonialisme…
Mais Lyautey, ce n’est pas le colonialisme. C’est la colonisation. Le maréchal fut un colonisateur qui tomba
amoureux du colonisé. Nous les Marocains, nous aimons Lyautey. »
« Les Français ont perdu le fil. Pour aimer un pays, il faut sentir qu’il a un passé. Ce n’est plus votre cas. Vous
dépensez tant de temps à battre votre coulpe sur la poitrine de vos pauvres ancêtres ! (Assan II)
Cela vous inquiète ? (Phillippe De Villiers)
Oui, pour la marche du monde. Nous avons besoin d’une France qui ne soit pas un trou noir. Vous êtes tout
à votre noirceur, vous apprenez à vos enfants à se détester. Alors que vous avez quand même des motifs de
fierté.
Ah si les élites françaises vous entendaient !
Eh bien, je leur parlerais de la trace que la France à laissée ches nous et dont vous n’avez pas à rougir.
Quelle trace ?
Vos missionnaires, vos médecins, vos professeurs. »
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« Vous êtes en train de le devenir (un terre de passage, un caravansérail), à force de ne plus savoir qui vous
êtes, où est votre demeure… »
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« Vos élites sont ballotées sur des mers sans rivage, elles ont perdu toutes les boussoles. »
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« Quand une société ne peut plus enseigner, c’est que cette société ne peut pas s’enseigner. »
Le moment est venu de dire ce que j’ai vu - Philippe De Villiers
Infidèle à sa vocation
Actes 17 :26 « Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant
déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure. »
« Même si nous sommes tous issus d’un même sang, la diversité des nations nous permet d’avoir une identité
spécifique pour bénir les autres nations.
Chaque nation a été créée avec des dons divins et une destinée. Tout comme Dieu a un plan pour une personne, Il a
un plan pour une nation. C’est ce que j’appelle sa destinée rédemptrice. Quand la nation entre dans le projet de Dieu
pour elle, elle est heureuse, elle prospère et elle bénit le monde. Quand elle s’en éloigne, elle s’endurcit et vit des
crises. »
Francement - Un jour nouveau sur le pays - Philippe Joret
Relisons les derniers mots de la prophétie donnée à la naissance de la France « Le royaume de France est prédestiné
par Dieu à défendre l’Église du Christ notre Seigneur. Ce royaume sera grand entre tous les royaumes de la Terre. Tant
qu’il sera fidèle à sa vocation, il sera victorieux. S’il s’y montre infidèle il se verra durement châtié. »
Les textes prophétiques qui vont suivre transcrivent l’appel de Dieu à notre nation qui a abandonné, l’alliance, sa
vocation et Celui qui l’a établie et nourrie.
39
Jugement sur la France
« La justice élève une nation, Mais le péché est la honte des peuples. » Proverbe 14 :34 (Segond)
Le jugement, ses causes, ses effets : Voici ce que Dieu dit à la France.
Ésaïe chapitre 1 à 10 + 13
Ézéchiel 29 à 32
Pour avoir une vue d’ensemble des chapitres dont les extrait sont tirés.
Rejet de l’Éternel,
idolâtrie, occultisme, orgueil, révolte, crimes, corruption…
La France s’est révoltée contre Celui qui l’a nourrie et bénie
Ésaïe 1 : 1-4 « Vous, les cieux, écoutez, toi, terre, tends l’oreille, c’est l’Eternel qui parle: J’ai nourri des enfants, je
les ai élevés, mais, contre moi, ils se sont révoltés. Le bœuf sait bien à qui il appartient, et l’âne connaît la mangeoire
où le nourrit son maître. Israël ne veut rien savoir, et mon peuple ne comprend pas. Malheur à toi, nation coupable,
peuple chargé de crimes, race de malfaiteurs et enfants corrompus! Vous avez abandonné l’Eternel, méprisé le Saint
d’Israël, vous lui avez tourné le dos. »
Orgueil idolâtrie occultisme
Ésaïe 2 : 6-11 « Tu as abandonné ton peuple, la communauté de Jacob, car il est envahi par les superstitions qui
viennent de l’Orient; les magiciens pullulent autant qu’en Philistie. On pactise avec l’étranger. Le pays est rempli
d’argent et d’or et de trésors sans fin. Il est plein de chevaux, et ses chars de combat ne peuvent se compter. Le pays
est rempli d’idoles et les gens se prosternent devant leurs propres œuvres que leurs mains ont sculptées. Mais les
hommes s’inclineront, ils seront humiliés. Ne leur pardonne pas! Réfugiez-vous dans les rochers et cachez-vous sous
terre à cause des terreurs que l’Eternel provoque de l’éclat de sa majesté. L’homme au regard hautain devra baisser
les yeux, l’orgueilleux devra s’incliner, car en ce jour-là, l’Eternel sera seul honoré. »
Luc 6 :42 « Comment peux-tu dire à ton frère : « Frère, laisse-moi enlever cette sciure que tu as dans l'œil », alors que
tu ne remarques pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Commence donc par retirer la poutre de ton œil ; alors
tu y verras assez clair pour ôter la sciure de l'œil de ton frère. »
La France se pense supérieure, elle donne des leçons, dicte des orientations de conduite fondés sur des principes
méprisant les lois de Dieu et la souveraineté de Dieu sur les nations, quand elle-même se livre à l’idolâtrie,
l’occultisme, la corruption…
Révolte, multiplication des paroles et actions en opposition à la Loi de Dieu
Ésaïe 3 : 8 « Jérusalem chancelle, et Juda est tombé, parce qu’ils se révoltent contre la gloire de l’Eternel par leurs
paroles et leurs actions à son égard. »
La France s’attribue la gloire pour elle-même
de tout ce qu’elle a reçu de Dieu
Elle va récolter la dévastation sur ses idoles et ce qui fait sa fierté.
Ézéchiel 29 à 32 « Fils d'homme, dirige ton regard vers le pharaon, roi d'Égypte, et prophétise contre lui, contre
l'Égypte tout entière. Tu diras : « Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : “Je vais m'en prendre à toi, pharaon, roi
d'Égypte, toi le grand crocodile tapi au milieu de tes fleuves, toi qui as dit : « Mes fleuves sont à moi, c'est moi qui les
ai faits. »…
Lui et ses gens de guerre, la plus violente des nations, seront amenés là pour dévaster le pays ; ils tireront l'épée
contre l'Égypte…
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Je changerai les fleuves en terres desséchées et j'abandonnerai le pays aux méchants. Je le dévasterai, lui et ce qu'il
contient, par la main d'étrangers…
Voici ce que déclare le Seigneur, l'Eternel : Je ferai disparaître les idoles, je supprimerai les faux dieux… Dans tout le
pays, je répandrai l'effroi…
Et l'on reconnaîtra que je suis l'Eternel lorsque je mettrai mon épée entre les mains du roi de Babylone et qu'il la
brandira contre l'Égypte…
(Rayonnement de la France) Tous les oiseaux du ciel nichaient dans ses rameaux… à son ombre habitaient de
nombreux peuples. Par sa taille imposante et l'ampleur de ses branches, c'était le plus bel arbre : ses racines
plongeaient dans un sol gorgé d'eau… Je l'avais embelli d'une riche ramure…
Parce qu'il s'est dressé de toute sa hauteur, parce qu'il a porté sa cime dans les nues, parce que dans son cœur il
s'est enorgueilli de sa très haute taille, je l'ai livré au chêne, le plus grand arbre des nations… Des étrangers, de la plus
violente des nations, l'ont abattu et laissé là…
Et tout cela arrive afin qu'aucun autre arbre croissant au bord de l'eau ne devienne orgueilleux à cause de sa taille
et n'élève sa cime jusque dans les nuages, et afin qu'aucun arbre arrosé par les eaux ne se dresse en hauteur poussé
par son orgueil…
Par le bruit de sa chute, j'ai fait trembler les peuples…
Fils d'homme, prononce une complainte sur le pharaon, roi d'Égypte, dis-lui : “Tu ressemblais à un jeune lion au milieu
des nations…
Je troublerai le cœur d'un grand nombre de peuples car je ferai subir les répercussions de ta ruine à diverses nations…
Je plongerai beaucoup de peuples dans la consternation à ton sujet et, à cause de toi, leurs rois seront pris
d'épouvante lorsque je brandirai mon glaive devant eux et, au jour de ta chute, chacun d'eux, sans arrêt, tremblera
pour sa vie…
Car voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : L'épée du roi de Babylone pénétrera en toi et je ferai tomber la multitude de
ton peuple sous l'épée des guerriers du plus brutal des peuples : ils viendront ravager ce qui fait l'orgueil de l'Égypte…
Lorsque j'aurai réduit l'Égypte à une terre dévastée, quand le pays sera vidé de tout ce qu'il contient, lorsque j'aurai
frappé tous ceux qui y habitent, à ce moment-là, on reconnaîtra que je suis l'Eternel. »
Ézéchiel 5 : 15 « Tu constitueras un avertissement pour les peuples qui t'entourent, ils regarderont vers toi avec effroi
quand j'aurai exécuté mes jugements contre toi dans ma colère et mon indignation. »
Note : Roi de Babylone = Islam et islamistes.
Lectures complémentaires
•
Yishmaël, l’arme de châtiment de la fin des temps - Soucat David ministry
http://discernerlesondushofar.eklablog.com/yismael-l-arme-de-chatiment-de-fin-des-temps-a119332736
http://www.michelledastier.com/yismael-larme-de-chatiment-de-fin-des-temps/#more-17946
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=228&osCsid=obidqprmegv8ursva1lonbmpl4
•
Une révolution sous nos yeux - Christopher Caldwell
Le « bâton » de la correction sera lui-même jugé
Ésaïe 10 « Malheur à l'Assyrien, bâton de ma colère ! Ce gourdin dans sa main est l'instrument de ma fureur. Je
l'enverrai pour attaquer une nation impie, je vais lui donner la mission de rafler le butin d'un peuple qui déchaîne ma
fureur, de le mettre au pillage, et de le piétiner comme la boue des rues. Mais ce n'est pas ainsi que le roi d'Assyrie a
vu les choses et qu'il a raisonné. Car il ne songe qu'à détruire et à exterminer des nations en grand nombre.
Voici ce qui arrivera, dit le Seigneur : Quand j'aurai achevé toute mon œuvre sur le mont de Sion et à Jérusalem,
j'interviendrai contre le roi de l'Assyrie à cause de ses pensées orgueilleuses et de son regard arrogant. Car il a
déclaré : « C'est par ma propre force que j'ai fait tout cela, et grâce à mon habileté, car je suis très intelligent. Moi, j'ai
déplacé les frontières de nombreux peuples, et pillé leurs trésors et, comme un homme fort, j'ai détrôné des rois. Ma
main a ramassé les richesses des peuples comme on ramasse un nid. Comme on s'empare des œufs abandonnés, j'ai
pris toute la terre sans qu'il y ait personne pour agiter les ailes, ou pour ouvrir le bec, ou pour siffler. »
Mais la cognée se vante-t-elle aux dépens de celui qui la manie ? Ou la scie se glorifie-t-elle aux dépens de celui qui
l'utilise ? Comme si le bâton faisait mouvoir celui qui le brandit, comme si le gourdin brandissait celui qui n'est pas de
bois ! C'est pourquoi l'Eternel, le Seigneur des armées célestes, va faire dépérir ses guerriers corpulents ; sous l'effet
de sa gloire, un feu s'embrasera, telle une flamme. »
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Paris
Sophonie 3 :1 « Malheur à la rebelle, à la ville souillée, la ville tyrannique. Elle ne m'a pas écouté et n'a pas accepté
les avertissements ; elle n'a pas mis sa confiance en l'Eternel, son Dieu, et ne s'est pas tournée vers lui. »
Attitude de la nation envers Israël et envers Dieu
Zacharie 1 :14-16 « Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes : J'éprouve pour Jérusalem et pour Sion un
amour passionné. Et je suis saisi d'une violente indignation contre les nations qui vivent dans la tranquillité. Car je
n'étais qu'un peu irrité contre mon peuple, mais elles, elles ont accru son malheur. C'est pourquoi voici ce que dit
l'Eternel : Je me tourne vers Jérusalem avec compassion. Mon Temple y sera rebâti le Seigneur des armées célestes le
déclare et l'on étendra le cordeau d'arpenteur sur Jérusalem. »
Ézéchiel 29 :8-9 (Au sujet de l’Égypte) «“Car les Israélites n'ont trouvé en eux qu'un appui aussi fragile qu'un roseau.
Quand ils t'ont saisi dans leur main, tu as cassé et leur as déchiré toute l'épaule, et quand ils s'appuyaient sur toi, tu
t'es brisé et tu leur as paralysé les reins.
C'est pourquoi le Seigneur, l'Eternel, te déclare : Je vais faire venir l'épée pour t'attaquer, je supprimerai de chez toi
les hommes et les bêtes ; le pays d'Égypte deviendra un désert et une ruine, et l'on reconnaîtra que je suis l'Eternel. »
Amos 1 :11 « L'Eternel dit ceci : Édom a perpétré de nombreux crimes ; il a dépassé les limites. Voilà pourquoi je ne
reviendrai pas sur l'arrêt que j'ai pris, car il a poursuivi le peuple frère avec l'épée, en étouffant toute pitié, et il n'a pas
cessé de le meurtrir avec colère et de nourrir sans fin sa haine invétérée. »
Ici est dressé le constat de la relation perdue entre la France et Israël. Le sujet de l’interaction entre la nation et Israël
sera expliqué et développé plus loin dans de ce document.
France : le déclin
« Non seulement la France a renoncé à son attachement à la Bible, mais en plus elle s’efforce de dissocier le peuple
juif du judaïsme, et l’un et l’autre de l’État d’Israël. Par un effet de miroir … cet entêtement dogmatique est une des
sources principales du déclin français.
La France dénoue les liens avec son passé tout en déconstruisant chaque jour un peu plus de son alliance spirituelle,
morale et politique avec la nation juive, le peuple français abandonne son patrimoine, ses racines, sa raison d’être et
sa force de vie. …
Le plus grave est l’oubli des racines de l’arbre, avant tout celles que la France d’aujourd’hui veut cacher ou abolir en
réécrivant son histoire, en éliminant ses héros, en effaçant ses vertus. Il n’y a pas de mal ou de malaise français, et
encore moins de mélancolie, mais un affaissement moral, un déni de son lien à un passé rendu glorieux par son
appartenance à une civilisation qui se fonde sur un récit commençant sur la terre d’Israël, porteur d’une loi et de
règles morales universelles, et dont l’État hébreu est la conséquence ontologique et politique dans le monde
moderne. La disparition de ce socle de référence dans le narratif français est à l’origine de la crise actuelle, dont les
effets sont multiples et traversent tout les domaines théoriques et pratiques de la société.
Le chaos, ou le tohu-bohu, pour parler le langage biblique, s’installe dans la société française dès lors qu’elle prend le
parti d’ignorer son alliance ancienne avec un peuple qui, de Rachi à Péguy, apporta à sa culture le ferment nécessaire
à son essor dans le concert des nations en Europe. Les signes du chaos se trouvent dans la mode actuelle d’une
interrogation sur l’identité. Mais peut-on questionner l’identité en occultant l’origine ? Pas la biologique mais l’origine
spirituelle, avec laquelle nous établissons un dialogue. Le discours identitaire est le nouvel artifice des idéologues du
multiculturalisme ambiant. Une France plurielle, colorée, métissée c’est avant tout une France déjudaïsée, dépouillée
de sa fontaine de vie, qui clame haut et fort son respect pour la religion de Moïse tout en beuglant sa haine du
sionisme. Par quel cynisme hypocrite et séditieux en sommes-nous arrivés à cette équation malheureuse, d’une
France qui préfère les Juifs morts au Juifs vivants, qui honore leur mémoire mais déteste le retour à leur terre ? »
Israël et la France - l’alliance égarée - Michaël Bar-Zvi
http://www.lesprovinciales.fr/Israel-et-la-France-l-alliance.html
La rupture
« En juin 1967, Israël, menacé de destruction par les États de la Ligue arabe, bénéficie en France d’un soutien quasi
unanime, de l’extrême droite à l’extrême gauche, de François Mauriac à Jean-Paul Sartre, ou de Raymond Aron à
Maurice Clavel. Personne n’accepte l’idée d’une autre tentative d’extermination des Juifs. La propagande arabe à
42
travers « les déclarations génocidaires de plusieurs dirigeants feront craindre qu’Auschwitz ne recommence. » L’emploi
métonymique des termes de la Shoah est induit par les appels au massacre, qui en raniment le souvenir chez les Juifs
et en ravivent aussi la culpabilité chez les non-Juifs. Le résultat de la guerre des six jours, la victoire éclatante de
Tsahal, la conquête de Jérusalem et de nouveaux territoires, vont permettre à la France l’opérer une catharsis de sa
culpabilité dont le général De Gaulle sera le premier acteur.
Les gestes et les paroles du général De Gaulle, de l’embargo de mai 67 à l’inoubliable conférence de presse de
novembre de la même année, scellèrent définitivement le divorce diplomatique entre la France et Israël, mais ils
eurent aussi un effet expiatoire. Ils libéraient les Français d’une mauvaise conscience, d’une dette et d’un malaise à
l’égard des victimes qui maintenant s’avéraient « sûrs d’eux-mêmes et dominateurs ». De Gaulle ne s’exprima pas en
tant que disciple de Maurras, mais comme l’oracle légitime d’une vox populi qui se libérait à travers lui de ses fautes
et de ses crimes. … Le public se purifiait à travers lui d’une histoire qui ne passait pas. …
De Gaulle a enclenché ce processus mental (catharsis) dont les conséquences politiques et spirituelles n’apparurent
pas immédiatement. …Il ne perçut pas l’inversion morale, qui se mettait en place en France, dans la vision d’un Israël ,
redevenu ce qu’il était depuis toujours, hormis pendant la courte période des camps d’exterminations, un peuple
jaloux, guerrier et sanguinaire. Les victimes redevenant les bourreaux, la culpabilité pouvait s’estomper. »
« Dans un article publié dans Le Monde du 13 juin 1967, Pierre Vidal-Naquet écrit « En ces quelques jours, l’Europe
s’est en quelque sorte déchargée de sa culpabilité collective dans le drame de la seconde guerre mondiale. »
« Repentance coloniale ou curiosité ethnologique, la France devint un sanctuaire d’importations des grands causes
anti-occidentales. À la fin des années soixante, le conflit israélo-arabe fut importé en France sous la forme d’une lutte
idéologique entre un État sioniste, suppôt de l’impérialisme américain contre un peuple soutenu par des pays arabes,
musulmans, tiers-mondistes, ou communistes. La culpabilité envers les Juifs se renversa au profit d’une culpabilité à
l’égard des pays victimes de la colonisation. … Ce sont les Juifs qui obtinrent ce titre par un curieux processus de
substitution. L’image d’un Juif conquérant et victorieux suffisait à nourrir cet imaginaire victimaire dans laquelle le
réfugié palestinien prit la place de la victime… »
Israël et la France - l’alliance égarée - Michaël Bar-Zvi
http://www.lesprovinciales.fr/Israel-et-la-France-l-alliance.html
L’appel du 18 juin 2013 - Gérald Fruhinsholz - Résistance ou dhimmitude
« Il est des décisions au niveau national qui peuvent changer durablement la face d'un pays... positivement ou
négativement. Si l'on doit se souvenir avec respect et reconnaissance de la décision de l'appel du 18 juin 1940, lavant
la France du déshonneur de Vichy et de sa politique antisémite, il n'en va pas de même pour d'autres décisions prises
par le général De Gaulle.
En effet, c'est le même homme qui incarna l'âme de la résistance française contre le nazisme, qui refusa à Israël le
droit de résister en 1967 aux armées arabes, animées d'une haine semblable au nazisme. Husseini, le grand Mufti de
Jérusalem, était le "digne" représentant de ce "nazisme islamique" qui perdure de nos jours, et contraint aujourd'hui
à rentrer en dhimmitude.
De Gaulle et tous ses successeurs sans exception ont préféré EURABIA à une Europe libre. Séduit par l'or noir et
visqueux du pétrole, De Gaulle a rejeté l'éclat éternel du diamant de Jérusalem (l'humour de Dieu est qu'aujourd'hui,
Israël devient exportateur d'énergie). Mauvais choix du grand homme ! Durant la guerre qui permit la libération de
Jérusalem (pour devenir la capitale d'Israël), l'homme de la libération de Paris s'opposa violemment à Israël, décrétant
un BOYCOTT des armes destinées à l'État hébreu. La rupture fut consommée entre la France et Israël, qui se tourna
alors vers les États-Unis. De Gaulle paya le prix fort de cette mauvaise décision du boycott d'Israël, avec le chaos de
mai 68, qui fut à l'origine de sa démission (en 1969) et de sa chute (1).
En boycottant Israël, l'homme de la résistance a en fait ouvert la porte à la dhimmitude (2), qui est l'expression d'une
politique d'apaisement et de fuite en avant. Aujourd'hui, Israël incarne la résistance pour la liberté. Tourner le dos à
Israël équivaut à capituler et abandonner les vraies valeurs pour lesquelles tant de résistants se sont battus.
Hodu l'Adonaï ki tov, ki le'aolam 'hasdo...
En ce jour du 18 juin 2013, ma lecture porte sur le psaume 136, étroitement lié au psaume 135. Quelques vérités
méritent d'être extraites, telles des perles de grand prix, jamais ternies :
Ps 135:4 : "Car l'Éternel s'est choisi Jacob, Israël, pour qu'il lui appartienne" (comme son trésor particulier).
verset 12 : "Et l'Éternel donna le pays en héritage, en héritage à Israël, Son peuple"
verset 21 : "Que de Sion, l'on bénisse l'Éternel, qui demeure à Jérusalem !"
Ps 136 (en entier) avec le leitmotiv : ki le'olam 'hasdo - "car sa miséricorde dure à toujours" (répété 26 fois : la valeur
numérique de D.ieu). C'est avec ces chants de louange à D.ieu que le roi Josaphat eut la victoire sur ses ennemis !
(2Chron 20:21).
Résistez - un mot d'ordre chrétien !
43
La Chrétienté ferait bien aujourd'hui de reprendre ce mot d'ordre -"Résistez !" - qui fut celui des Camisards (3) contre
les dragons de Louis XIV. En expulsant les Protestants, comme l'on été les Juifs auparavant, la France a pris de graves
et mauvaises décisions qui l'affectent depuis. C'est la civilisation judéo-chrétienne qui a formé l'Occident ; elle a été le
socle de l'humanisme et de ses valeurs morales et éthiques.
Aujourd'hui, la France et l'Europe sont en dhimmitude, ayant accepté le diktat de l'Islam et de la sharia, la loi
islamique. Israël demeure une démocratie vivante malgré l'opposition des Nations-Unies pro-arabes, et représente un
sanctuaire. L'Église ne peut se permettre d'ignorer les leçons de l'Histoire, de même celles de la Bible. Boycotter Israël
amène la malédiction, Balaam et Balaq l'ont appris à leurs dépens. A l'inverse, bénir Israël est la condition de toute
bénédiction, et aimer ce pays comme D.ieu l'aime, est essentiel pour tout chrétien proche de la Parole.
A chacun de prendre la bonne décision - "rentrons en résistance !"
"Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite m'oublie !
Que ma langue s'attache à mon palais, si je ne me souviens de toi,
Si je ne fais de Jérusalem, le principal sujet de ma joie" - Ps 137
(1) Lire à ce sujet l'excellent article de Richard Darmon - Hamodia).
(2) La dhimmitude fut l'univers juridique, politique, spirituel des Juifs et des Chrétiens indigènes dont les pays furent
conquis par le Djihad et gouvernés par la sharia. L'univers de la dhimmitude a englobé des millions de personnes, il a
couvert durant plusieurs siècles l'Afrique, l'Asie, et l'Europe.
(3) Les Camisards étaient des protestants français (Huguenots) de la région des Cévennes, en France, qui ont mené
une insurrection contre les persécutions qui ont suivi l'Édit de Fontainebleau en 1685. A l'origine, le mot "résister"
correspond à Marie-Durant qui fut enfermée 38 années, pour sa foi, avec des coreligionnaires protestantes, à la Tour
de Constance, à Aigues-mortes.
L’appel du 18 juin 2013 - Gérald Fruhinsholz
http://www.aviv.fr/rencontre-juif-chretiens/1145-l-appel-du-18-juin-2013-gerald-fruhinsholz
http://www.shalom-israel.info/?m=201306&lang=fr
Lectures complémentaires
Sur le constat des conséquences qui ont suivi la rupture. Ou exprimé autrement, sur la malédiction qui a suivi la prise
de position de la France contre Israël.
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Le suicide français - Éric Zemmour
Le moment est venu de dire ce que j’ai vu - Philippe De Villiers
Je précise que ce livre N’EST PAS un livre politique mais un livre qui parle de la France et qui relate en
particulier une face cachée de l’histoire de France de ces 50 dernières années.
Aujourd’hui
Antisémitisme
Il suffit de s’aventurer un peu dans les conversations privées sur le sujet des juifs pour s’apercevoir de l’antisémitisme
ancré dans l’inconscient collectif : le commun des mortels pensent que les juifs détiennent le pouvoir, l’argent et qu’ils
sont à la manœuvre du « complot mondial » pour la destruction du monde et la prise de pouvoir absolue. Médisance,
calomnie et moquerie sont encore bien d’actualité.
Antisionisme (forme politiquement correcte de l’antisémitisme)
Pas besoin de longs discours sur la propagande antisioniste omniprésente dans les médias : désinformation,
information tronquée et mensongère, parti pris, déroulement historique bafouée… Israël est rendu responsable de
tous les maux et traité avec mépris. Cette forme politiquement correcte de l’antisémitisme est relayée et approuvée
par la majorité de la population.
Zacharie 12 :2-3 « Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement Pour tous les peuples d'alentour, Et aussi
pour Juda dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples;
Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; Et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle. »
Sites d’information alternatifs
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Shalom Israël - http://www.shalom-israel.info
France Israël - http://www.france-israel.org/index.ahd
Europe Israël - http://www.europe-israel.org/
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La France méprise la Véritable Source de Vie
Elle se réjouit de ses alliances avec les ennemis d’Israël
Ésaïe 8 : 5-8 « L’Eternel me parla encore en ces termes : Puisque ce peuple a méprisé les eaux de Siloé qui coulent
doucement, et qu’il s’est réjoui à cause de Retsîn et du fils de Remaliahou, à cause de cela, voici que le Seigneur
fera monter sur eux les grandes eaux du puissant fleuve: ce sera le roi d’Assyrie et toute sa puissance. Oui, il sortira
partout de son lit, et il débordera au-dessus de toutes ses berges, il pénétrera en Juda, l’inondera et le submergera, il
lui montera jusqu’au cou et le déploiement de ses flots couvrira toute l’étendue de ton pays, Emmanuel. »
Note : roi d’Assyrie = immigration, Islam et Islamisme.
Les eaux de Siloé
« Siloé vient du verbe hébreu Chaloha qui veut dire envoyer. Les eaux de Siloé sont les paroles de l'envoyé, du
Prophète Ésaïe. C'étaient des paroles tranquilles, un avertissement paternel qui devait donner la tranquillité. »
Les eaux de Siloé - Pasteur Henri Darnès - Mission chrétienne 66
http://mission-chretienne-66.over-blog.org/article-12025795.html
« Lorsqu’on regarde le plan de Jérusalem au temps de Jésus, on constate que le réservoir de Siloé se situe à proximité
de deux vallées de sinistres réputations : la vallée du Cédron et celle de Hinnom.
La vallée du Cédron est cette vallée au cours desséché et dont le nom hébreux « Qadar » signifie : noir, triste ! Ce lieu
a servi quelquefois de fosse commune et la méchante reine Athalie y sera exécutée. … Cependant, au sein même de
cette vallée se trouvait une source naturelle qui alimentait en eau le réservoir de Siloé. … l’Eternel est toujours celui
qui peut ouvrir une source rafraîchissante au sein même de la détresse (Psaume 84/7) !
La vallée de Hinnom (gémissements) a été le théâtre de crimes d’enfants sacrifiés aux idoles (2 Rois 23/10). C’est aussi
là qu’on brûlait les immondices de la cité, faisant de l’endroit un lieu impur et de malédiction : la vallée de la Géhenne,
une vallée ténébreuse où est absent le Père des lumières et qui illustre la perdition éternelle réservée à tous ceux qui
n’auront pas accepté Jésus comme leur Sauveur. Près de ces deux vallées, le réservoir de Siloé nous parle de la grâce
de Dieu. Jésus dira à l’aveugle de naissance : « Va te laver au réservoir de Siloé ». Ce qui se traduit par « envoyé »
(Jean 9/7). Jésus est cet envoyé du Père, celui qui s’est placé à l’intersection de ces vallées de mort et de désolation. »
Le réservoir de Siloé - Jésus La Porte - Assemblées de Dieu La Réunion
http://www.jesuslaporte.com/2014/07/le-reservoir-de-siloe/
« C’était le cours d’eau qui trouvait sa source à Guihon, à l’extérieur des remparts de Jérusalem. Il coulait jusqu’à
l’étang de Siloé, à l’intérieur, approvisionnant ainsi la ville en eau (voir #Esa 7:3). Ce ruisseau symbolisait le fait que
Jérusalem dépendait de l’Éternel et de sa protection pour subsister. »
Ésaïe 8 - John MacArthur - Aller vers Jésus Christ
http://www.chercherjesus-christ.com/news/esa%C3%AFe-8-%3a-1-%C3%A0-10-%2a%2a%2aisaiah-8-%3a-1-to-10-%2a%2a%2a/
« 1. Les eaux de Siloé sont canalisées ; ce sont donc des eaux qui ne font pas violence à la terre et même qui rendent
service à la population contrairement aux eaux impétueuses citée plus loin et qui représentent l’envahisseur.
2. Le nom de Siloé signifie aussi « Envoyé ». On peut aussi penser aux paroles prononcées par l’Envoyé, et donc par le
prophète ; certes elles ne sont pas abondantes ni impressionnantes mais elles suffisent pour apporter la bénédiction.
Les eaux de Siloé représentent donc ici la grâce de Dieu qui est bien présente mais qui ne se manifeste pas de
manière extraordinaire, comme Juda s’y serait attendu. »
http://eel-bergerac.fr/message1.htm
« “Les eaux de Siloé qui coulent doucement” C’était un petit oued à l’est de Jérusalem qui amenait l’eau de la source
de Gihon jusque dans la ville (2 Rois 20:20; 2 Ch 32:30). C’est un symbole de (1) des actes ou paroles négligés de
YHWH (5:24; 30:12) ou (2) de la provision de YHWH en faveur de Jérusalem, la maison de David, Juda, lors d’un
siège. »
Ésaïe le prophète et son époque - Bob Utley professeur d’herméneutique http://www.freebiblecommentary.org/pdf/fre/VOL11AOT_french.pdf
Esaie 5 :24 « puisque vous avez rejeté la Loi de l'Eternel, du Seigneur des armées célestes, et avez méprisé ce qu'a dit
le Saint d'Israël. »
Dit autrement, cela donne : La France a rejeté et rejette la Loi de l’Eternel, a méprisé et méprise ce qui vient de Dieu
et des juifs ou d’Israël. Non seulement elle le rejette mais elle refuse également d’admettre que le rayonnement dont
elle jouit aujourd’hui est le fruit de la bénédiction de Dieu liée à deux choses conjointes : la consécration Son peuple
(croyants issus des nations) et en particulier son chef d’État Clovis, et l’héritage de la contribution majeure apportée
par le peuple juif d’Europe à la culture, la science et par conséquent aussi l’éducation.
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Retsîn et le fils de Remaliahou
« “Et qu’il s’est réjoui au sujet de Retsîn et du fils de Remaliahou” La Syrie faisait partie de la conspiration pour
renverser le trône de David (Ésaïe 7:6). Israël avait mis sa confiance dans les alliances politiques et militaires. »
Ésaïe le prophète et son époque - Bob Utley professeur d’herméneutique
http://www.freebiblecommentary.org/pdf/fre/VOL11AOT_french.pdf
« Le peuple de Dieu s’allie avec les ennemis du peuple de Dieu parce qu’ils craignent l’avenir. Comme Ésaïe le dit,
"c’est le Seigneur des Armées ... que vous devez craindre, c’est Lui que vous devez respecter".
Le peuple se range un peu facilement à l’opinion générale. »
http://eel-bergerac.fr/message1.htm
Ce verset dénonce prophétiquement pour la France (et ses alliées) l’alliance conclue à la sortie de la 2
mondiale. avec les nations arabes et contre Israël. Alliance qui se concluera par un traité nommé Eurabia.
nde
guerre
Daniel 2 :43 « Tu as vu le fer mêlé avec l'argile, parce qu'ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront
point unis l'un à l'autre, de même que le fer ne s'allie point avec l'argile. »
« Le fer représente l’Empire romain : il représente la force d’Esav*: l’épée.
L’argile, un matériau moins élaboré, représente Yishmaël*. »
Yishmaël, l’arme de châtiment de la fin des temps - Soucat David
* Esav : nom hébreu d’Ésaü. Le peuple issu d’Esav est Edom.
Esav est le fondateur de Rome (cf « Yishmaël, l’arme de châtiment de la fin des temps - Soucat David).
Esav est fille de Babylone (cf Ps 137 :1-9 - « Yishmaël, l’arme de châtiment de la fin des temps - Soucat David).
* Yishmaël : nom hébreu d’Ismaël. Représente l’islam.
Esav/Edom/Rome et Yishmaël/Islam ont chacun d’eux leur propre doctrine de remplacement : Rome avec la théorie
de la substitution instaurée par les pères de l’Église et Yishmaël avec le Coran. Ils sont les principaux ennemis d’Israël.
Leur but final est sa destruction (Ps 83).
« Depuis ces dernières décennies, l’Europe, représentante de Rome, a fait alliance ave Yishmaël contre Israël. Bat
Yé’Or* nous explique dans son livre La transformation de l’Europe :
« Eurabia c’est l’enfant né de l’union de la Palestine avec le nazisme survivant après 1945 qui, étalé sur toute l’Europe,
étreint et porte la Palestine, y enfouissant sa nostalgie lancinante de détruire Israël. Le pacte monstrueux d’Hitler et
du Mufti de Jérusalem utilisa la passerelle « Palestine » pour se poursuivre dans l’après-guerre. Quand Paul Dickopt,
ancien officier SS de l’Abwehr, accède à la présidence d’Interpol en 1968 grâce aux votes arabes et laisse filer les
terroristes palestiniens sous prétexte que le terrorisme n’est pas un crime mais un problème politique, c’est déjà
Eurabia. »
« Ce livre décrit la transformation de l’Europe en « Eurabia », une extension culturelle et politique du monde arabomulsulman ». « Eurabia est fondamentalement antichrétienne, antioccidentale, antiaméricaine et antisémite.
L’institution responsable de cette transformation, et qui continue à propager son message idéologique, est le
« Dialogue euro-arabe », souvent déguisé sous le terme « Dialogue euro-Méditerranée », développé par la classe
politique et les intellectuels européens et arables depuis les trente dernières années. Cette association s’est mise en
marche dès 1974-75 à l’instigation de la France, qui a milité pour une politique pro arabe afin de doter l’Europe d’un
poids et d’un prestige qui lui permettaient de rivaliser avec l’Amérique. Les Arabes y mirent plusieurs conditions : une
politique européenne indépendante de celle de l’Amérique, la reconnaissance par l’Europe d’un État palestinien et le
soutien à l’OLP, la souveraineté arabe sur Jérusalem, l’ouverture des frontières à l’immigration. »
* Bat Yé’Or : historienne britannique.
Yishmaël, l’arme de châtiment de la fin des temps - Soucat David minitry
« Cette alliance contractée entre l’Europe et le monde Arabe sous entend toujours … que les gouvernements
Européens doivent avoir la même position que les peuples arabes au sujet d’Israël. … Tout est fait en Europe pour
faire passer dans l’opinion publique le point de vue du monde arabe et faire passer Israël pour une nation belliqueuse,
puissance occupante d’un territoire qu’elle doit rendre.
Cette position du monde politique européen est canalisée soigneusement par l’Islam extrémiste. Celui-ci ne provoque
pas d’attentat en Europe tant que celle-ci prend les bonnes positions. C’est la paix contre la soumission. Le mot utilisé
par Bat Ye’or est « dhimmitude ». C’est à dire que la peur provoque l’auto soumission et l’auto censure des peuples
européens. Ainsi, ils seront conduits progressivement à prendre de plus en plus position contre Israël et un jour se
battre contre lui.
Le pasteur Jean-Marc Thobois a écrit dans le journal « Keren Israël » (n°70 de décembre 2006 page 14) : « On sait que
le Quai d’Orsay a programmé pour 2020 la disparition d’Israël en tant qu’état ».
En résumé, … les pays de la CE (communauté européenne) s’engageaient à soutenir la politique arabe contre Israël et
ils obtenaient en échange des accords économiques des pays de la Ligue Arabe. … »
46
Le conflit Israélo-arabe et ses nombreux aspects cachés - Daniel Steen
http://www.michelledastier.com/le-conflit-israelo-arabe-et-ses-nombreux-aspects-caches-par-daniel-steen/#more-14279
Lectures complémentaires
•
Yishmaël, l’arme de châtiment de la fin des temps - Soucat David minitry
•
Eurabia - L’axe euro-arabe - Bat Ye’Or
•
Le conflit Israélo-arabe et ses nombreux aspects cachés - Daniel Steen
http://www.michelledastier.com/le-conflit-israelo-arabe-et-ses-nombreux-aspects-caches-par-daniel-steen/#more-14279
•
Interwiew de Bat Ye’Or sur Eurabia
http://www.dhimmitude.org/archive/interview-de-bat-ye-or-sur-eurabia.pdf
•
7 juin 1975 : le jour où l’Europe a été vendue au monde arabe - par Bat Ye’Or
http://www.dreuz.info/2012/03/16/7-juin-1975-le-jour-ou-leurope-a-ete-vendue-au-monde-arabe-par-bat-yeor/
http://www.dhimmitude.org/eurabia/le-jour-ou-l-europe.pdf
•
La « palestinisation » de l’Europe - Interview de Bat Ye’Or
http://www.dhimmitude.org/eurabia/palestinisation-de-l-europe.pdf
Attitude des nations (Édom) dont la France envers Israël
Ézéchiel 35 - 36 « Puisque tu as sans cesse nourri de la haine contre les Israélites et que tu les as livrés à l'épée au
temps de leur détresse, au jour où leur péché a été puni, à cause de cela, aussi vrai que je vis, c'est là ce que déclare le
Seigneur, l'Eternel : Je te mettrai en sang… Je ferai du mont de Séir un désert dévasté… et tu reconnaîtras que je suis
l'Eternel.
Parce que tu as dit : “Ces deux nations, Israël et Juda, de même que leurs deux pays, seront à moi, et j'en prendrai
possession bien que l'Eternel y réside”, à cause de cela, aussi vrai que je vis, c'est là ce que déclare le Seigneur,
l'Eternel : J'agirai envers toi conformément à ta colère, et à ta passion, qui t'ont fait agir contre eux avec haine : je me
ferai connaître à eux quand je te jugerai. Et tu sauras que moi, moi, l'Eternel, j'ai entendu tous les outrages que tu as
proférés sur les montagnes d'Israël…
Puisque tu t'es réjoui de la dévastation du patrimoine d'Israël, je te ferai de même : tu seras dévastée, montagne de
Séir, et Édom tout entier. Et l'on reconnaîtra que je suis l'Eternel. »
Note : Attention, les nations qui ne se repentent pas de leur attitude envers Israël seront dévastées à tout jamais. J’ai
ôté une partie du texte d’Ézéchiel 35-36 parce que je parle ici plus spécifiquement de ce que je pense s’adresser à la
France mais le texte dit bien « Je te transformerai pour toujours en désert et, jamais plus, tes villes ne seront
habitées, et tu reconnaîtras que je suis l'Eternel. »
Famine
Ézéchiel 14 :12-13 « L'Eternel m'adressa la parole et me dit : Fils d'homme, Si la population d’un pays se met en tort
contre moi en multipliant ses infidélités… Je leur enverrai la famine »
Ésaïe 3 : 1 « Voici que l’Eternel, le Seigneur des armées célestes, va te priver, Jérusalem, et toi, royaume de Juda, de
tout ce qui vous sert d’appui: il vous enlèvera toutes vos réserves de pain et toutes vos réserves d’eau. »
Ézéchiel 14 : 13 « Fils d’homme, si la population d’un pays se met en tort contre moi en multipliant ses infidélités, je
porterai la main contre eux en détruisant leurs réserves de pain, je leur enverrai la famine, qui fera disparaître
hommes et bêtes. »
Ézéchiel 4 : 16 « Fils d'homme, je vais supprimer toute réserve de pain dans Jérusalem. Ses habitants mangeront dans
l'angoisse du pain strictement rationné et ils boiront dans la détresse de l'eau en quantité mesurée. Ils manqueront de
pain et d'eau, ils seront tous ensemble épouvantés et ils dépériront à cause de leur péché. »
Ézéchiel 13 : 13 « C’est pourquoi le Seigneur, l’Eternel, parle ainsi: Dans mon indignation, je ferai déchaîner le vent de
l’ouragan, une pluie torrentielle éclatera par ma colère. J’enverrai contre vous, dans mon irritation, des grêlons
destructeurs.
Ésaïe 5 : 30 « En ce jour-là, retentira contre eux un grondement pareil au grondement de l’océan. On regardera le
pays: on n’y verra que des ténèbres et une grande angoisse; la lumière sera voilée par d’épaisses nuées. »
Ézéchiel 7 :26 « Désastre sur désastre viendront les submerger, il y aura un afflux incessant de mauvaises nouvelles.
47
Ésaïe 8 : 21-22 « On traversera le pays, pressé et affamé, et il arrivera, sous l’effet de la faim, qu’exaspéré on maudira
son roi, on maudira son Dieu. Levant les yeux en haut, puis regardant la terre: on n’y trouvera que détresse,
obscurité, ténèbres de l’angoisse, et l’on sera poussé dans la nuit la plus noire. »
Jérémie 33 : 5 « Je me suis détourné de cette ville à cause du mal qui s’y fait. »
Ézéchiel 32 :15 « Lorsque j'aurai réduit l'Égypte à une terre dévastée, quand le pays sera vidé de tout ce qu'il
contient, lorsque j'aurai frappé tous ceux qui y habitent, à ce moment-là, on reconnaîtra que je suis l'Eternel. »
Lectures complémentaires
•
Francement - Un jour nouveau sur le pays - Philippe Joret
La richesse de la France d’aujourd’hui est le fruit de la bénédiction de Dieu, elle-même conséquence de la
conversion à Christ d’une grande partie de la population et de ses responsables à différentes étapes de son
histoire, en particulier Clovis et au moment de la réforme.
Le livre décrit l’état spirituel de la France, et en particulier son rejet de Dieu, l’idolâtrie à multiples facettes, la
sorcellerie très développée…
•
Israël les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global prayer call 2015
http://www.100-days.eu/content/files/valley-of-decision-fr.pdf
•
Israël et la France - l’alliance égarée - Michaël Bar-Zvi - Éditions Les Provinciales
http://www.lesprovinciales.fr/Israel-et-la-France-l-alliance.html
•
Nos mains sont tachées de sang - Michael Brown
http://www.clcfrance.com/nos-mains-sont-tachees-de-sang_ref_FLAN010.html
Trempée de la rosée du ciel
Jusqu’à ce que tu reconnaisses que Le Très-Haut est le Maître
de toute royauté humaine
« Tu seras trempé de la rosée du ciel. Tu seras dans cet état … jusqu'à ce que tu reconnaisses que le Très-Haut est le
maître de toute royauté humaine et qu'il accorde la royauté à qui il lui plaît. » Daniel 4 :29
2 Roi 8 : 1-2 « Allez vous installer où vous pourrez, car l'Eternel a décidé d'envoyer dans ce pays une famine qui sévira
durant sept ans. »
Daniel 4 « Au milieu de la terre se dressait un grand arbre, dont la hauteur était immense. L'arbre grandit et devint
vigoureux. Son sommet atteignait le ciel; et l'on pouvait le voir depuis les confins de la terre. Son feuillage était
magnifique et ses fruits abondants. Il portait de la nourriture pour tout être vivant. Les animaux sauvages venaient
s'abriter à son ombre et les oiseaux se nichaient dans ses branches. Tous les êtres vivants se nourrissaient de ses
produits.
Pendant que je contemplais sur mon lit les visions de mon esprit, je vis apparaître un de ceux qui veillent, un saint qui
descendait du ciel. Il cria d'une voix forte cet ordre :
«Abattez l'arbre! Coupez ses branches.
Arrachez son feuillage et dispersez ses fruits, et que les animaux s'enfuient de dessous lui, que les oiseaux quittent ses
branches!
Laissez cependant dans la terre la souche et ses racines, mais liez-les avec des chaînes, des chaînes de fer et de bronze
au milieu de l'herbe des champs.
Qu'il soit trempé de la rosée du ciel, qu'il se nourrisse d'herbe avec les animaux.
Il perdra la raison et se comportera non comme un homme mais comme un animal, jusqu'à ce qu'aient passé sept
temps.
48
Cette sentence est un décret de ceux qui veillent; cette résolution est un ordre des saints, afin que tous les vivants
sachent que le Très-Haut domine sur toute royauté humaine, qu'il accorde la royauté à qui il veut, et qu'il établit roi
le plus insignifiant des hommes.
…
Voici ce que cela signifie, ô roi! Il s'agit là d'un décret du Très-Haut prononcé contre mon seigneur le roi.
On te chassera du milieu des humains et tu vivras parmi les bêtes sauvages. Tu te nourriras d'herbe comme les bœufs
et tu seras trempé de la rosée du ciel. Tu seras dans cet état durant sept temps, jusqu'à ce que tu reconnaisses que
le Très-Haut est le maître de toute royauté humaine et qu'il accorde la royauté à qui il lui plaît. »
La souche et les racines préservées…
Daniel 4 « Mais si l'on a ordonné de préserver la souche avec les racines de l'arbre, c'est que la royauté te sera
rendue dès que tu auras reconnu que le Dieu des cieux est souverain.
…
Au terme du temps annoncé, moi, Nabuchodonosor/la France, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. Je
remerciai le Très-Haut, je louai celui qui vit éternellement, et je proclamai sa gloire: sa souveraineté est éternelle et
son règne dure d'âge en âge.
…
Maintenant, moi, Nabuchodonosor/la France, je loue, j'exalte et je glorifie le Roi des cieux, car il agit en accord avec
ses paroles et tout ce qu'il fait est juste, il a le pouvoir d'abaisser ceux qui vivent dans l'orgueil. »
Ésaïe 8 : 23 « Mais il n’y aura pas pour toujours des ténèbres sur ce pays envahi par l’angoisse. »
Le texte de Daniel peut laisser à penser un temps d’épreuve de 7 ans.
Par la grâce et la miséricorde de Dieu et la prière des saints, il suggère également que l’âme de la France sera
préservée, son rayonnement restauré.
Et la raison me revint…
« Et l’on reconnaîtra que je suis l’Éternel »
Job 28 :28 « Puis il a dit à l'homme : « Révérer le Seigneur, voilà la vraie sagesse ! Se détourner du mal, voilà
l'intelligence ! »
Dieu ne juge jamais par plaisir. L’Eternel frappe pour guérir. Le jugement est la dernière extrémité pour conduire son
peuple ou une nation à la repentance, au retour vers Lui le Seul, l’Unique Dieu, et au salut.
Ézéchiel 29 :9 « … le pays d'Égypte deviendra un désert et une ruine, et l'on reconnaîtra que je suis l'Eternel. »
Ézéchiel 30 :8 « L'Égypte ne sera plus qu'une terre désolée parmi les terres désolées, et ses villes seront au milieu de
villes en ruines. Et l'on reconnaîtra que je suis l'Eternel lorsque je mettrai le feu à l'Égypte et que tous ses soutiens
auront été brisés. »
Ézéchiel 30 :25-26 « Et l'on reconnaîtra que je suis l'Eternel lorsque je mettrai mon épée entre les mains du roi de
Babylone et qu'il la brandira contre l'Égypte. Oui, je disperserai les Égyptiens parmi les peuples, et je les répandrai
dans les autres pays, et l'on reconnaîtra que je suis l'Eternel. »
Ézéchiel 32 :15 « “Lorsque j'aurai réduit l'Égypte à une terre dévastée, quand le pays sera vidé de tout ce qu'il
contient, lorsque j'aurai frappé tous ceux qui y habitent, à ce moment-là, on reconnaîtra que je suis l'Eternel.” »
Ésaïe 19 :22 « L'Eternel frappera les Égyptiens, il frappera, mais il les guérira, et ils se tourneront vers l'Eternel qui
les exaucera et qui les guérira. »
49
Si mon peuple…
L’état d’une nation : un reflet
Proverbes 14 :34 « La justice élève une nation, Mais le péché est la honte des peuples. »
« Quand les valeurs de la Parole de Dieu sont honorées et pratiquées, le niveau de vie augmente. La civilisation
occidentale repose sur les valeurs bibliques et elle en bénéficie encore, même si elle s’est éloignée de Dieu. La valeur
de l’être humain, la prospérité économique, le sens des découvertes, géographiques, le sens de l’histoire qui
progresse sont autant de valeurs issues de la mentalité biblique. »
Francement - Un jour nouveau sur le pays - Philippe Joret
Ésaïe 59 tout le chapitre
Ce chapitre d’Ésaïe décrit clairement le lien entre la dérive du peuple de Dieu et ses conséquences sur la nation et
ceux qui la dirigent.
« Car nos révoltes contre toi sont nombreuses et nos péchés témoignent contre nous. Nos fautes restent attachées à
nous, et nos égarements, nous les connaissons bien. Nous sommes des rebelles et nous avons trompé l'Eternel, notre
Dieu, en lui tournant le dos. Nous avons médité l'oppression, la révolte, et nous avons conçu, nous avons projeté des
propos mensongers dans notre cœur. Aussi, le droit recule et la justice est loin de nous. La vérité trébuche sur la
place publique, et la droiture ne peut y accéder. La vérité a disparu et celui qui se détourne du mal se fait piller.
Mais l'Eternel a vu avec indignation qu'il n'y a plus de droit. »
Job 12 :22-25 « Il met à découvert ce qui est caché dans les ténèbres, Il produit à la lumière l'ombre de la mort. Il
donne de l'accroissement aux nations, et il les anéantit; Il les étend au loin, et il les ramène dans leurs limites. Il enlève
l'intelligence aux chefs des peuples, Il les fait errer dans les déserts sans chemin; Ils tâtonnent dans les ténèbres, et
ne voient pas clair; Il les fait errer comme des gens ivres. »
Si mon peuple…
2 Chronique 7 :13-14 « Lorsque je fermerai le ciel et qu'il n'y aura pas de pluie, lorsque j'ordonnerai aux sauterelles
de ravager le pays ou que j'enverrai la peste contre mon peuple, si alors mon peuple qui est appelé de mon nom
s'humilie, prie et recherche ma grâce, s'il se détourne de sa mauvaise conduite, moi, je l'écouterai du ciel, je lui
pardonnerai ses péchés et je guérirai son pays. »
50
APPEL À LA REPENTANCE
« Ainsi parle maintenant l'Éternel des armées :
Considérez attentivement vos voies ! »
Aggée 1 :5
51
Ainsi parle maintenant l'Éternel des armées :
Considérez attentivement vos voies !
Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu,
vous mangez, et vous n'êtes pas rassasiés,
vous buvez, et vous n'êtes pas désaltérés,
vous êtes vêtus, et vous n'avez pas chaud ;
le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé.
Ainsi parle l'Eternel des armées :
Considérez attentivement vos voies !
Montez sur la montagne, apportez du bois, et bâtissez la maison !
J'en aurai de la joie, et je serai glorifié, dit l'Éternel.
Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez eu peu;
Vous l'avez rentré chez vous, mais j'ai soufflé dessus.
Pourquoi? dit l'Éternel des armées.
À cause de ma maison, qui est détruite,
tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison.
C'est pourquoi les cieux vous ont refusé la rosée,
et la terre a refusé ses produits.
J'ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes,
sur le blé, sur le moût, sur l'huile, sur ce que la terre peut rapporter,
sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains.
Zorobabel, fils de Schealthiel, Josué, fils de Jotsadak,
le souverain sacrificateur, et tout le reste du peuple,
entendirent la voix de l'Éternel, leur Dieu, et les paroles d'Aggée, le prophète,
selon la mission que lui avait donnée l'Éternel, leur Dieu.
Et le peuple fut saisi de crainte devant l'Éternel.
Aggée, envoyé de l'Éternel, dit au peuple, d'après l'ordre de l'Éternel :
Je suis avec vous, dit l'Éternel. »
Aggée 1 :5-13 (Sgd)
52
Appel à la repentance
Les messages donnés à l’assemblée
Voici pour commencer et dans l’ordre chronologique, les différents messages successifs délivrés lors des cultes à
l’assemblée (Centre Évangélique Protestant de Courcouronnes).
Vision renouvelée de Dieu et de sa sainteté
Septembre 2001 (G. Michel)
Ézéchiel 1
Avant d’être envoyé en mission, Ézéchiel reçoit une vision renouvelée de Dieu. Le texte est un peu long mais cette
vision de la sainteté de Dieu, il m’a semblé bon de la retranscrire dans son intégralité.
« … Le ciel s'ouvrit et Dieu m'envoya des visions… la main de l'Eternel se posa sur lui (Ézéchiel)…
Je vis soudain un vent de tempête venant du nord qui poussait devant lui un énorme nuage sillonné d'éclairs. Ce
nuage était entouré d'une clarté éblouissante. En son centre, il y avait l'éclat d'un métal au milieu du feu. En son
milieu, je distinguais quelque chose qui ressemblait à quatre êtres vivants ; par leur aspect, ils ressemblaient à des
hommes. Chacun d'eux avait quatre faces et quatre ailes. Leurs jambes étaient droites ; leurs pieds étaient comme
ceux d'un taureau et brillaient comme du bronze poli. Sous leurs ailes apparaissaient des mains humaines qui étaient
tournées dans les quatre directions, de même que leurs faces et leurs ailes à tous les quatre. Leurs ailes se touchaient
l'une l'autre par leurs extrémités. Quand ils se déplaçaient, ils ne se tournaient pas, mais chacun avançait droit devant
soi. Leurs faces ressemblaient à celle d'un homme, et ils avaient tous les quatre une face de lion à droite, une face de
taureau à gauche, et une face d'aigle. Chacun d'eux avait deux paires d'ailes : deux de ces ailes se déployaient vers le
haut et touchaient celles des autres, les deux autres couvraient leurs corps. Chacun d'eux avançait droit devant soi, ils
allaient là où l'Esprit les poussait à aller sans qu'aucun d'eux ne se tourne. Ces êtres vivants avaient l'aspect de braises
incandescentes : ils paraissaient embrasés comme des torches brillantes. Le feu courait entre ces êtres vivants ; ils
avaient l'éclat du feu et des éclairs jaillissaient de ce feu. Ces êtres couraient, allant et venant en tous sens, comme
des éclairs.
En contemplant ces êtres vivants, j'aperçus à côté de chacun d'eux une roue qui touchait terre. Les quatre roues
étaient pareilles : elles semblaient faites en chrysolithe et paraissaient encastrées l'une au milieu de l'autre. Elles
pouvaient donc se déplacer dans les quatre directions sans pivoter. Les jantes des quatre roues étaient d'une
dimension énorme et terrifiante. Elles étaient couvertes d'yeux sur toute leur circonférence. Quand les êtres vivants
se déplaçaient, les roues se déplaçaient à côté d'eux, et quand ils s'élevaient de terre, elles s'élevaient aussi. Ils
allaient là où l'Esprit les poussait à aller. Les roues s'élevaient en même temps qu'eux, car l'Esprit qui animait les êtres
vivants animait aussi les roues. Quand les êtres vivants s'avançaient, se tenaient arrêtés ou s'élevaient de terre, les
roues s'avançaient, se tenaient arrêtées ou s'élevaient de terre en même temps qu'eux, car l'Esprit qui animait les
êtres vivants animait aussi les roues.
Au-dessus de la tête de ces êtres vivants s'étendait quelque chose qui ressemblait à une étendue céleste et qui avait
l'éclat éblouissant du cristal. Sous cette étendue, ils tendaient leurs ailes jusqu'à toucher celles de leurs voisins, et
chacun en avait deux qui lui couvraient le corps. Quand ils se déplaçaient, j'entendais le bruit de leurs ailes, un bruit
semblable au grondement de grosses eaux ou à la voix du Tout-Puissant, c'était un bruit de grand tumulte comme
celui d'un campement guerrier. Quand ils s'arrêtaient, ils abaissaient leurs ailes. Alors une voix retentit au-dessus de
l'étendue céleste qui surplombait leur tête.
Par-dessus cette étendue apparaissait comme une pierre de saphir qui avait la forme d'un trône, et au-dessus de ce
qui ressemblait à un trône, au point le plus élevé, se tenait un être ayant l'aspect d'un homme. Je vis que la partie
supérieure de son corps, au-dessus de ce qui ressemblait à sa taille, avait l'éclat étincelant de l'airain et l'aspect du feu
tout autour, et la partie inférieure semblait comme baignée de feu ; elle était inondée de clarté. La clarté qui
l'environnait avait l'aspect de l'arc-en-ciel qui resplendit dans les nuées en un jour de pluie. C'est ainsi que m'apparut
ce qui ressemblait à la gloire de l'Eternel. A cette vue, je tombai le visage contre terre, et j'entendis quelqu'un me
parler. »
53
Prophètes
10 septembre 2001 - versets cités en introduction par D. Graugnard, coordinateur du culte du jour
Ézéchiel 12 à 15
Ézéchiel 13 :5 « Vous prophètes, vous n’êtes pas montés pour colmater les brèches, vous n’avez pas construit de
rempart tout autour de la communauté d’Israël pour qu’elle puisse résister dans la bataille au jour de l’Eternel »
À relayer avec Ézéchiel 3 :16-21 « Fils d'homme, j'ai fait de toi une sentinelle pour la communauté d'Israël. Quand tu
entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. »
Et Lamentations 2 :14 « Tes prophètes ont eu pour toi des révélations mensongères et insipides, ils n'ont pas
dénoncé tes fautes pour t'éviter l'exil. Oui, ils ont eu pour toi des révélations mensongères et illusoires. »
Le même matin prédication sur Néhémie 1 : la description de l’état des lieux de la ville éclaire le verset ci-dessus.
Il semble que les prophètes ont manqué à leur appel premier : être les ouvriers d’entretien de la muraille de
protection de la communauté. Comme nous le verrons plus loin, l’intégrité de cette muraille est liée à de celle du
peuple, à son état de veille sur sa sanctification, sa consécration à l’Éternel, son obéissances aux commandements de
Dieu.
Cela entend pour les prophètes : avertir, éclairer sur le péché (Ézéchiel 3 :17-19), les idoles, appeler à la repentance,
intercéder pour le peuple, porter le fardeau de Dieu pour le peuple comme l’a fait Ézéchiel (Ézéchiel 4), réparer,
reconstruire (développé plus loin).
Un état des lieux alarmant
Message du 10 septembre 2001 (David H.)
Néhémie : état des lieux, repentance, intercession, restauration.
Nehémie 1-3 « Je leur demandai des nouvelles du reste des juifs revenus d’exil et de Jérusalem. Ils me répondirent :
−
Ceux qui ont survécu à la captivité et qui vivent dans la province de Juda se trouvent dans une grande misère
et dans une situation très humiliante ; il y a des brèches dans la muraille de Jérusalem et ses portes ont été
détruites par le feu.
Lorsque j’entendis ces nouvelles, je m’assis et me mis à pleurer. Pendant plusieurs jours, je restai abattu. Je jeûnai et
je priai constamment devant le Dieu du ciel. Je suppliai :
−
Ah ! Eternel, Dieu du ciel, Dieu grand et redoutable, toi qui reste fidèle à ton alliance et qui conserves ta
bienveillance à ceux qui t’aiment et qui obéissent à tes commandements, prête attention à la prière de ton
serviteur ! Que tes yeux soient ouverts pour voir que je suis en prière devant toi en ce moment, jour et nuit,
pour intercéder en faveur de tes serviteurs les Israélites et pour confesser leurs péchés. Car nous avons
péché contre toi. Oui, moi et mon peuple, nous avons péché. Nous sommes vraiment coupables envers toi,
car nous avons désobéi aux commandements, aux ordonnances et aux lois que tu as donné à Moïse, ton
serviteur…
J’examinai les remparts de Jérusalem. Je constatai qu’il y avait des brèches presque partout et que les portes avaient
été détruites par le feu…
−
Vous voyez vous-mêmes quel est notre malheur ! Jérusalem est en ruines et ses portes ont été détruites par le
feu ! Allez, reconstruisons le rempart de Jérusalem pour que nous ne soyons plus dans cette situation
humiliante !…
Eliachib, le grand prêtre, se mit au travail avec ses collègues, les prêtres, et ils se chargèrent de la reconstruction de la
porte des Brebis…A côté d’eux travaillaient…A côté d’eux…A côté d’eux travaillaient… Au delà… travaillait… Au delà
travaillait…Au delà… réparait… etc. »
Interprétation : Ce texte décrit l’état des assemblées (églises) locales. Les manquement à la Loi de Dieu ont creusé de
multiples brèches. Cet état de délabrement spirituel les rend extrêmement vulnérables. Le texte donne de lui-même
la marche à suivre. La reconstruction s’opère avec les initiatives individuelles (repentance et intercession de Néhémie)
et par un travail collectif, côte à côte, main dans la main.
Note : le livre de Néhémie dans son intégralité est un vrai « manuel de reconstruction », un modèle à suivre.
54
Sainteté de Dieu - conviction de péché
Message du 23 septembre 01 (M. Renevier)
Ésaïe 6
Esaïe 6 :1-7 « Je vis le Seigneur siégeant sur un trône très élevé… Des êtres... deux ailes pour se couvrir le visage, deux
autres pour se voiler le corps…ils proclamaient :
« Saint, Saint, Saint est le Seigneur des armées céleste. Sa gloire remplit toute la terre. »
Les montants des portes du Temple se mirent à trembler au son de ces voix, tandis que le sanctuaire se remplit de
fumée.
Je m’écriai :
−
Malheur à moi ! Je suis perdu, car j’ai les lèvres impures et j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures. Et
voici que, de mes yeux, j’ai vu le Roi, le Seigneur des armées célestes.
Alors l’un des êtres… vola vers moi, il tenait à la main une braise qu’il avait prise sur l’autel… Il m’en toucha la bouche,
et me dit :
−
Maintenant que ceci vient d’être appliqué sur tes lèvres, ta faute est enlevée et ton péché est expié. »
1 Jean 1 :9 « Si, au contraire, nous avouons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos
péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis ».
Jugement à venir - repentance - confession - séparation
Message du 4 novembre 01 et toutes ses références (D. Graugnard)
Jérémie 30 et 31
Jérémie 30 :23-24 « Voici que la tempête de l’Eternel se lève, sa fureur se déchaîne, l’orage tourbillonne, il s’abat sur
la tête de ceux qui font le mal. La colère de l’Eternel ne se calmera pas avant qu’Il ait agi et qu’Il ait accompli les
desseins de son cœur. Dans les jours à venir, vous vous en rendrez compte ».
Jérémie 31 :19 « Je m’étais détourné, mais à présent, je le regrette. Éclairé sur mes fautes, je me lamente sur moimême, je suis confus, j’ai honte, car je porte le poids de tout ce que j’ai fait dans ma jeunesse et qui n’était guère
honorable ».
Psaume 32 :1-5 « Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le péché pardonné ! Heureux l’homme au compte de
qui l’Eternel ne porte pas le péché et qui est exempt de mauvaise foi !… Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes
torts, j’ai dit ‘’je reconnaîtrai devant l’Eternel les péchés que j’ai commis’’. Alors tu m’as déchargé du poids de ma
faute. »
Psaume 19 :13 « Qui connaît tous ses faux pas ? Pardonne-moi les péchés dont je n’ai pas conscience ».
Néhémie 9 :2 « Ceux qui étaient Israélites de souche s’étaient séparés de tous les gens d’origine étrangère, puis il se
présentèrent pour confesser leurs péchés et ceux de leurs ancêtres ».
Fin des textes reçus en assemblée.
Commentaire
On peut noter qu’il y a deux textes sur la Sainteté de Dieu : il est manifeste que nous avons besoin de réaliser combien
Dieu est Saint, qu’il a fait de nous un Peuple Saint et que l’un et l’autre ne peuvent cohabiter avec le péché.
À noter la chronologie :
1.
2.
3.
Vision de Dieu, de Sa Sainteté. Pour commencer prendre conscience de ce que nous ne réalisons pas.
(Niveau communautaire) Constat de délabrement de la sainteté de la communauté et reproche aux
prophètes à qui a été donnée la responsabilité d’en être les sentinelles.
(Niveau individuel) Vision de Dieu, de Sa Sainteté : conviction de péché, repentance, expiation.
4.
Annonce du jugement, appel à la repentance individuelle et communautaire.
55
Préambule
Comprendre le mot brèche et un principe fondamental
Ce sujet sera développé plus longuement aux chapitres « Remparts en ruine… Comment en est-on arrivé là ? » et
« Combler les brèches, réparer les portes ».
La muraille de l’intégrité
Proverbe 2 - en particulier Prov 2 :7-8 « Il réserve le salut aux hommes droits. Comme un bouclier, il protège ceux
qui mènent une vie irréprochable. Il préserve ceux qui vivent selon la droiture et font ce qui est juste. Il veille sur le
cheminement de ceux qui lui sont fidèles. »
Esaïe 30 :9-14 (contexte) en particulier v13 « …ce péché deviendra pour vous comme une brèche dans un mur
élevé… »
Le principe est simple : chaque « péché » ou acte qui manque la cible ou manquement à la Loi de Dieu - Loi résumée
dans le verset ci-dessous - parole ou acte, forme une brèche dans ce bouclier, cette muraille.
Matthieu 22 :37-40 « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de
toute ta pensée. C'est là le commandement le plus grand et le plus important. Et il y en a un second qui lui est
semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu'enseignent la Loi et les prophètes est contenu
dans ces deux commandements. »
Les remparts sont une enceinte de protection. Plus il y a de brèches, plus la vulnérabilité est grande.
Atteinte au Corps de Christ ou Corps du Messie
1 Co 11 :32 « C’est pourquoi quiconque mangerait le pain ou boirait de la coupe du Seigneur d’une manière indigne
se rendrait coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’examine sérieusement lui-même et
qu’alors qu’il mange de ce pain et boive de cette coupe. Car celui qui mange et boit sans discerner ce qu’est le corps
se condamne lui-même en mangeant et en buvant ainsi. C’est pour cette raison qu’il y a parmi vous tant de malades et
d’infirmes, et qu’un certain nombre sont morts. Si nous discernions ce que nous sommes, nous ne tomberions pas
sous le coup du jugement. Mais les jugements du Seigneur ont pour but de nous corriger afin que nous ne soyons pas
condamnés avec le reste du monde. »
On retrouve ce principe exprimé sous un angle différent. Tout péché est un acte qui porte préjudice au Corps du
Messie et attire par là le jugement. Notons aussi que les jugements ont un but pédagogique, à condition que nous les
discernions comme tels.
Réparer les brèches par la repentance
1 Samuel 7 :6 « Ils s'assemblèrent à Mitspa, puisèrent de l'eau et la répandirent sur le sol devant l'Eternel ; ils
jeûnèrent ce jour-là et confessèrent : Nous avons péché contre l'Eternel. »
Les brèches ne peuvent être réparées que par la repentance (confession et demande de pardon à Dieu) et le jeûne (le
jeûne est une humiliation volontaire de notre âme). Certains péchés doivent être confessés devant témoin, dépend de
l’étendue des conséquences sur entourage.
Il s’agit d’adopter une attitude de cœur : prendre conscience de notre nature pécheresse et de la sainteté de Dieu, Lui
demander Son éclairage sur les actes et les paroles que nous avons posés qui ont porté atteinte à autrui, à la
communauté, à la société, à Dieu lui-même. Il faut confesser un à un ces actes et paroles, demander pardon au
Seigneur et à la ou les personnes concernées si besoins est, réparer parfois, et marcher en sorte de ne pas reproduire
ces actes, c'est-à-dire marcher en voie de sainteté.
Nous verrons au chapitre « reconstruire » le deuxième élément indispensable à la reconstruction est l’étude des
Écritures et l’instruction.
Plusieurs niveaux de réparation
Les brèches doivent être étudiées et traitées tant au niveau individuel que communautaire.
56
Contexte temporel « Le jour de l’Éternel »
Ésaïe 2 :12-19 « Car l'Eternel, le Seigneur des armées célestes, tient en réserve un jour où il se dressera contre tous
les hautains, les arrogants, les orgueilleux, pour qu'ils soient abaissés, contre les cèdres du Liban, hautains et
orgueilleux, et contre tous les chênes des plateaux du Basan, et contre les hautes montagnes et contre les collines
qui sont altières, contre toutes les tours qui sont très élevées et toutes les murailles qui sont inaccessibles, contre
les vaisseaux au long cours et leurs denrées précieuses : il courbera la fierté des humains et il humiliera les hommes
orgueilleux. Car, en ce jour-là, l'Eternel sera seul honoré. Et toutes les idoles disparaîtront ensemble. On se réfugiera
dans les cavernes des rochers et dans les antres de la terre à cause des terreurs que l'Eternel provoque, de l'éclat de
sa majesté quand il se lèvera pour terrifier la terre. »
Ezéchiel 30 :1-3 « L'Eternel m'adressa la parole en ces termes : « Fils d'homme, prophétise. Tu diras : “Le Seigneur,
l'Eternel, dit ceci : Poussez des hurlements, criez : « Hélas ! Quel jour ! »
Oui, car le jour est proche, il approche à grands pas, le jour de l'Eternel, et ce sera un jour tout chargé de nuages, un
temps pour les nations. »
Amos 5 :20 « Soyez-en sûr : le jour de l'Eternel sera jour de ténèbres et non pas de lumière ; oui, ce sera un jour
d'obscurité profonde sans aucune clarté. »
Joël 2 :1 « Sonnez du cor dans les murs de Sion, donnez l'alarme sur ma sainte montagne ! Tremblez, vous tous,
habitants du pays, car il arrive le jour de l'Eternel, il est tout proche ! C'est un jour de ténèbres, un jour
d'obscurité. »
« L’expression « le Jour du Seigneur » est utilisé dix-neuf fois dans l’Ancien Testament (Ésaïe 2 : 12 ; 13 : 6, 9 ;
Ézéchiel 13 : 5, 30 : 3 ; Joël 1 : 15, 2 : 1, 11, 31 ; 3 : 14 ; Amos 5, 18 : 20 ; Abdias 15 ; Sophonie 1 : 7, 14 ; Zacharie 14 : 1 ;
Malachie 4 : 5) et quatre fois dans le Nouveau Testament (Actes 2 : 20 ; 2 Thessaloniciens 2 :2 ; 2 Pierre 3 : 10). Il y est
aussi fait allusion dans d’autres passages (Apocalypse 6 : 17 ; 16 : 14). »
« L’expression « Jour du Seigneur » désigne habituellement des événements qui se déroulent à la fin de l’histoire
(Ésaïe 7 : 18-25) et elle est souvent associée à l’expression « ce jour-là » Une clé pour comprendre ces expressions est
de réaliser qu’elles désignent un espace de temps au cours duquel Dieu intervient personnellement dans l’histoire
des hommes, directement ou indirectement, pour accomplir un point particulier de Son plan. »
« Le Nouveau Testament appelle ce jour « jour de colère », jour de « visitation », et « grand jour du Dieu toutpuissant » (Apocalypse 16 : 14) ; il se réfère ainsi à un accomplissement encore futur, quand la colère de Dieu viendra
s’abattre sur l’Israël qui n’aura pas cru (Ésaïe 22 ; Jérémie 30 : 1-17 ; Joël 1-2 ; Amos 5 ; Sophonie 1) et sur tous les
incroyants du monde (Ézéchiel 38-39 ; Zacharie 14). »
« En dehors du fait que c’est un temps de jugement, ce sera aussi un temps de salut puisque Dieu va délivrer « le
reste » d’Israël, accomplissant ainsi sa promesse selon laquelle « tout Israël sera sauvé » (Romains 11 : 26) : il
pardonnera leurs péchés et restaurera le peuple qu’Il s’est choisi sur la terre promise à Abraham (Ésaïe 10 : 27 ;
Jérémie 30 : 19-31, 40 ; Michée 4 ; Zacharie 13). L’issue finale du jour du Seigneur sera que « L’homme orgueilleux
sera humilié, et le hautain sera abaissé ; l’Eternel seul sera élevé » (Ésaïe 2 : 17). L’accomplissement ultime et final
des prophéties concernant le jour du Seigneur viendra à la fin de l’histoire des hommes quand Dieu, dans une
puissance extraordinaire, condamnera le mal et accomplira toutes Ses promesses. »
http://www.gotquestions.org/Francais/jour-Seigneur.html
Le jugement des nations
Ézéchiel 36 :1-12 « Et toi, fils d'homme, prophétise, parle aux montagnes d'Israël et dis : « Montagnes d'Israël,
écoutez la parole de l'Eternel ! Voici ce que déclare le Seigneur, l'Eternel : Parce que l'ennemi s'est écrié sur vous :
“Ha, ha ! Ces antiques hauteurs nous sont échues en possession !”, à cause de cela, prophétise et dis-leur : Voici ce
que déclare le Seigneur, l'Eternel : Puisque, de toutes parts, on vous a dévastées, on vous a convoitées, pour que vous
deveniez la possession du reste des nations, puisque l'on a tenu sur vous des propos injurieux, à cause de cela,
montagnes d'Israël, écoutez la parole du Seigneur, l'Eternel : Voici ce que déclare le Seigneur, l'Eternel, aux montagnes
et aux collines, aux cours d'eau, aux vallons, aux ruines désolées et aux cités abandonnées qui ont été pillées par les
nations des alentours et qui sont devenues l'objet de leurs sarcasmes.
57
A cause de cela, voici ce que déclare le Seigneur, l'Eternel : Oui, dans l'ardente indignation de mon amour que tu as
bafoué, je vais adresser des menaces au reste des nations, et à Édom tout entier car, le cœur tout joyeux et le mépris
dans l'âme, ils se sont tous attribué mon pays comme possession pour en piller les pâturages,
À cause de cela, va, prophétise sur le pays d'Israël, dis aux montagnes et aux collines, aux cours d'eau, aux vallées :
Voici ce que déclare le Seigneur, l'Eternel : Dans la fureur de mon amour que tu as bafoué, je vais prononcer ma
sentence, parce que les nations vous ont chargés d'opprobre. C'est pourquoi le Seigneur, l'Eternel, parle ainsi : J'en ai
fait le serment : les nations d'alentour seront chargées aussi du poids de leur opprobre. »
« Tandis que vous, montagnes d'Israël, vous pousserez votre ramure et vous porterez votre fruit pour mon peuple
Israël, car son retour est proche. Je vais m'occuper de vous, je me tourne vers vous, vous serez de nouveau cultivées
et ensemencées, et je multiplierai sur votre sol les hommes, la communauté d'Israël dans sa totalité. Les villes seront
habitées, les ruines seront rebâties. Je ferai abonder sur vous les hommes et les bêtes, ils seront très nombreux et se
multiplieront, je vous repeuplerai comme vous l'étiez autrefois, et je vous ferai plus de bien qu'auparavant, et vous
reconnaîtrez que je suis l'Eternel. Je ferai parcourir votre sol par des hommes de mon peuple Israël, ils te posséderont,
ô pays d'Israël, et tu seras leur patrimoine, et tu ne les priveras plus de leurs enfants. »
Le jugement d’Israël
En Deutéronome 28, Dieu, par l’intermédiaire de Moïse, détaille toutes les bénédictions qui accompagneront Son
peuple s’il obéit à sa Loi et toutes les malédictions, par ordre de gravité, s’il s’en détourne.
Deutéronome 28
Dieu a jugé Israël, Son propre Peuple, à cause de sa désobéissance à la Torah (Loi de Moïse). La manifestation en fut
tous les maux décrits dans Deutéronome 28 dont l’exil, mais avec la promesse de préservation et de restauration à
cause de l’alliance faite avec Abraham. Les trois évènements marquant sont les trois exils 607 et 588 av JC, 70 ap JC.
Ézéchiel 39 :23-24 « Et les nations sauront que si la communauté d'Israël a été menée en exil, c'est parce qu'elle avait
péché, c'est parce que ses membres m'ont été infidèles. Je me suis détourné d'eux et je les ai livrés au pouvoir de
leurs ennemis, et ils sont tous tombés sous les coups de l'épée. C'est parce qu'ils se sont souillés et ont commis des
crimes que je les ai traités ainsi et que je me suis détourné d'eux. »
Ésaïe 27 :8 « Non, c'est avec mesure que tu as conduit leur procès, en les envoyant en exil. Tu les as enlevés par ton
souffle terrible en un jour de vent d'est. C'est par ce châtiment que sera expiée la faute de Jacob… »
Les Temps des Nations
Luc 21 :24 « Et ils tomberont sous le tranchant de l'épée, et seront menés captifs parmi toutes les nations; et
Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis. » (Darby)
« Jésus parle ici d’un temps prophétique spécifique appelé les « Temps des Nations » qui étaient déterminés par Dieu
pour suivre leur cours. Ces temps mesurent une période définie de domination des Nations sur Israël, sur sa terre et
particulièrement sur Jérusalem, constituant un jugement disciplinaire de Dieu sur le péché d’Israël.
Jésus se référait aux « Temps des Nations » comme si ses auditeurs en étaient familiers et, à dire vrai, ils l’étaient. Le
début de ces Temps est bien documenté dans l’Ancien Testament. Ils ont commencé lorsqu’Israël est tombé dans
l’idolâtrie et est parti en captivité à Babylone (607-588 av. JC). Dieu leur avait ôté la suprématie (le gouvernement de
leur pays) et l’avait donnée aux Nations. Par conséquent, les Temps des Nations sont une allusion à et mesurent une
période de domination des Nations sur Israël., sur sa terre et sur Jérusalem (comme conséquence de leur péché).
À l’époque de Jésus, ces Temps avaient déjà cours depuis 600 ans (Israël était sous le joug romain). Jésus annonçait
que, comme Israël rejetait le Messie, ces Temps des Nations entreraient bientôt dans une phase plus sévère de
jugement contre ce peuple. Cela se passa comme il le prédit : en l’an soixante-dix les Romains détruisirent Jérusalem
et évincèrent les Juifs de leur terre en les dispersant parmi les nations. En outre, dans cette prophétie, Jésus
confirmait également une autre implication de ces « Temps des Nations » : lorsque les temps seraient écoulés, le
peuple d’Israël serait à nouveau rassemblé sur son territoire et recouvrerait le contrôle de Jérusalem. …
Ainsi, selon la prophétie de Jésus, la fin des Temps des Nations serait ponctuée par ces deux évènements.
Cela s’est effectivement passé, selon ses prédictions, dans notre histoire récente :
•
Israël est redevenu une nation en mai 1948 et,
•
Jérusalem a été reprise en 1967,
Signifiant que les Temps des Nations sont maintenant accomplis !
Luc 21 :24 marque le début d’un compte à rebours d’évènements menant à la Seconde Venue, comme cela a été
prédit par Jésus en Luc 21 :24-36. »
Les 7 Temps des Nations - Le compte à rebours de Dieu jusqu’à la fin des temps - Derek Walker
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« Durant la guerre des 6 jours qui a permis en juin 1967 que soit réunifiée Jérusalem, la ville de David, piétinée durant
des siècles par des occupations successives, est libérée des occupants jordaniens et réunifiée sous la souveraineté de
l’État hébreux. C’est la fin du temps des nations. Cela signifie que nous sommes entrés depuis dans une ère nouvelle
que l’on peut appeler « temps messianiques ». Ce temps messianique succède au temps des nations et nous invite à
préparer le chemin du Messie. »
Lekh Lekha Israël ! - Gérard Fruhinsholz
Aujourd’hui : le jugement des nations
Les nations, à leur tour, vont être jugées par Dieu en fonction de la façon dont elles ont traité Son Peuple Israël et Son
pays du même nom.
« Le sujet du « jugement des nations » revient sans cesse dans l’Ancien Testament. De nombreuses prophéties
différentes, par de nombreux prophètes différents, annoncent le jugement. … Parfois Dieu les utilise comme
instruments de jugement à l’égard d’Israël. Cependant, souvent, ce sont elles qui sont jugées, soit parce qu’elles ont
agi de leur propre initiative contre Israël, ou qu’elles ont largement dépassé le niveau de correction que Dieu avait
prévu. »
Israël les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global prayer call 2015
Les principaux textes qui parlent du jugement des nations des temps de la fin : Psaume 2, Joël 3, Zacharie 11-14,
Matthieu 25 :31-46.
Genèse 12 :3 « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et en toi seront bénies toutes
les familles de la terre.» (Darby)
Joël 3 (chapitre) « Je rassemblerai tous les peuples, je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat ; alors là
j’entrerai en jugement contre eux au sujet de mon peuple, celui qui m’appartient, Israël, qu’ils ont dispersé au
milieu des nations, et au sujet de mon pays qu’ils se sont partagé. …
Que les nations se réveillent, et qu'elles montent Vers la vallée de Josaphat ! Car là je siégerai pour juger toutes les
nations d'alentour. … C'est une multitude, une multitude, Dans la vallée du jugement; Car le jour de l'Eternel est
proche, Dans la vallée du jugement. Le soleil et la lune s'obscurcissent, Et les étoiles retirent leur éclat. De Sion
l'Eternel rugit, De Jérusalem il fait entendre sa voix; Les cieux et la terre sont ébranlés. Mais l'Eternel est un refuge
pour son peuple, Un abri pour les enfants d'Israël. Et vous saurez que je suis l'Eternel, votre Dieu, Résidant à Sion, ma
sainte montagne. Jérusalem sera sainte, Et les étrangers n'y passeront plus. …
L’Égypte deviendra une désolation et Édom un désert, à cause des violences qu’ils ont commises contre les Judéens »
(Segond)
Zacharie 12 :1-3 « L'oracle de la parole de l'Éternel sur Israël: Ainsi dit l'Éternel, qui a étendu les cieux, et qui a fondé
la terre, et qui a formé l'esprit de l'homme au dedans de lui.
Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous les peuples d'alentour, et elle sera aussi contre
Juda lors du siège contre Jérusalem. Et il arrivera, en ce jour-là, que je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous
les peuples: tous ceux qui s'en chargeront s'y meurtriront certainement; et toutes les nations de la terre seront
rassemblées contre elle. » (Darby)
Matthieu 25 (chapitre) « Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône
de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger
sépare les brebis d'avec les boucs; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. »
« En tant qu’intercesseurs, nous nous tenons sur la brèche pour nos nations, à implorer la grâce pour des péchés tels
que l’avortement, la perversion sexuelle, la violence, la corruption, etc. Cependant, les intercesseurs abordent-ils la
racine même qui amène de plus en plus le jugement de Dieu aujourd’hui ? Prier contre l’injustice, c’est bien, mais
dans certains cas, les mauvaises actions d’un peuple n’amènent pas le jugement de Dieu sur une nation – elles sont
simplement le signe que Dieu est déjà en train de juger cette nation (voir par exemple Romains 1:24, 26–29) !
Cette racine, c’est Israël. Nous ne parlons pas ici de quelques versets bibliques à ce sujet – mais littéralement de
dizaines de versets. [Vous pouvez voir ces versets sur la version complète de cet article sur les intercesseurs pour
Israël sur le site: www.ifi.org.il] »
« Le Corps du Messie devient moins efficace dans l’intercession en confondant les résultats avec la cause du
jugement. Ceci nous limite à une cible moindre, à traiter les symptômes sans offrir de cure.
L’augmentation du péché dans les nations est souvent une conséquence du jugement de Dieu – Il retire Sa grâce –
mais la cause est... ? …
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Oui, la mère de toutes les hérésies, la théologie du remplacement, dit que l’Église a remplacé Israël en tant que peuple
de Dieu, insinuant ainsi que Dieu Lui-même est soit un voleur, qu’Il oublie, ou qu’Il est le père des mensonges.
Malheur à cette nation dont l’Église agit sur la base de cette croyance ! »
Pourquoi Dieu juge-t-il les nations ?- Opération Exodus - Ebenezer - Bulletin trimestriel 03/2013
file:///C:/Users/Mon%20Bureau/07%20Israel/Bible/Jour%20Eternel/EEFI-Bulletin-issu_3_2013_FRE_LR.pdf
Le jugement d’Édom
Ézéchiel 35 « L'Eternel m'adressa la parole en ces termes : « Fils d'homme, dirige ton regard en direction du mont Séir
et prophétise contre lui, 3et dis-lui : Le Seigneur, l'Eternel dit ceci : Je vais m'en prendre à toi, montagne de Séir, je vais
étendre ma main contre toi, te transformer en une terre dévastée et désolée.
Je mettrai tes villes en ruines, tu seras dévasté et tu reconnaîtras que je suis l'Eternel.
Puisque tu as sans cesse nourri de la haine contre les Israélites et que tu les as livrés à l'épée au temps de leur
détresse, au jour où leur péché a été puni, à cause de cela, aussi vrai que je vis, c'est là ce que déclare le Seigneur,
l'Eternel : Je te mettrai en sang, le sang te poursuivra. … Je te transformerai pour toujours en désert et, jamais plus,
tes villes ne seront habitées, et tu reconnaîtras que je suis l'Eternel.
Parce que tu as dit : « Ces deux nations, Israël et Juda, de même que leurs deux pays, seront à moi, et j'en prendrai
possession bien que l'Eternel y réside », à cause de cela, aussi vrai que je vis, c'est là ce que déclare le Seigneur,
l'Eternel : J'agirai envers toi conformément à ta colère, et à ta passion, qui t'ont fait agir contre eux avec haine : je me
ferai connaître à eux quand je te jugerai. Et tu sauras que moi, moi, l'Eternel, j'ai entendu tous les outrages que tu as
proférés sur les montagnes d'Israël. Tu as dit, en effet : « Les voilà dévastées, elles me sont livrées comme une proie à
dévorer. » Tu as tenu contre moi des propos orgueilleux et tu as multiplié tes discours contre moi. Et je les ai bien
entendus.
Voici donc ce que dit le Seigneur, l'Eternel : Lorsque toute la terre sera dans l'allégresse, je te dévasterai. Puisque tu
t'es réjoui de la dévastation du patrimoine d'Israël, je te ferai de même : tu seras dévastée, montagne de Séir, et Édom
tout entier. Et l'on reconnaîtra que je suis l'Eternel. »
Édom ou Seïr dans la Bible représente Ésaü, frère de Jacob. Au niveau spirituel Édom représente Rome et sa théorie
du remplacement.
Genèse 25 :23 « Et l’Eternel lui dit, deux nations « goyyim ‫ גיים‬sont dans ton ventre, et deux peuple « léoumim »
‫ לאמים‬se sépareront en sortant de tes entrailles ; un peuple sera plus fort que l’autre peuple, et le plus grand sera
asservi au plus petit. »
« Ces deux peuple issus d’Esav (Esaü) et Yaacov (Jacob) sont Édom et Israël. Édom fut l’ennemi juré d’Israël pendant
des siècles. »
« L’historien Flavius Josèphe, rapporte que Tsépho, petit-fils d’Esav, serait le fondateur de la ville de Rome. … Esav
s’était vu attribuer de nombreux territoire dont Magdiel, qui n’est autre que Rome. …
Si Yaphet (Japhet fil de Noé) est le fondateur physique du monde occidental, Esav apparaît comme le fondateur de la
religion, de la morale et de la spiritualité de celui-ci. »
« Si la Thora prend la peine de mentionner cette importante prophétie et ce combat spirituel entre ces deux peuples,
c’est que la présence d’Édom doit encore être actuelle, au moins spirituellement. »
« Depuis des siècles, la doctrine d’Esav instille son venin antisémite dans le cœur de ceux qui viennent à D.ieu par
Yéchoua, mais qui reçoivent leur nourriture spirituelle dans l’auge de Rome. »
Yishmaël, l’arme de châtiment de la fin des temps - Soucat David ministry
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« Du sein de Rivka sortent deux nations, deux conceptions, deux idéologies et elle s’affrontent dans un combat
ancestral pour le salut de l’humanité. Comme le dit le Midrash, de Yaacov viendra le constructeur du Temple :
Chlomo, et d’Esav, son destructeur, Titus Vespasien… »
Paracha Hachavoua - Sefer Béréchit Genèse - Soucat David ministry
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_30&products_id=28
Ce sujet sera expliqué plus en profondeur dans une annexe.
« Dieu jugera l'Église babylonienne, « J'étais irrité contre mon peuple, j'avais profané mon héritage, et je les avais livrés
entre tes mains : Tu n'as pas eu pour eux de la compassion, tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard »
(Ésaïe 47:6). Dieu avait profané son héritage en le dispersant parmi les nations (diaspora), mais Il demandait aux
60
'goyim' d'avoir compassion d'eux car leur punition était suffisamment sévère pour ne pas en rajouter par notre
attitude. »
Les deux oliviers - Jean-Louis Coraboeuf. - http://www.seraia.com/seraiafr/enseignements/Rom11,17.html
Lectures complémentaires et explicatives
•
Yishmaël, l’arme de châtiment de la fin des temps - Soucat David ministry
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=228&osCsid=obidqprmegv8ursva1lonbmpl4
•
Paracha Hachavoua - Sefer Béréchit Genèse - Soucat David ministry
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_30&products_id=28
•
Qui est Edom ? - Michael Schneider - Elisraël
http://www.elisrael.org/article-34668568.html
Sonnez du cor dans les murs de Sion
Donnez l'alarme sur ma sainte montagne !
1 Pierre 4 :17 « Maintenant a lieu la première étape du jugement : il commence par le peuple de Dieu. Et s'il débute
par nous, quel sera le sort final de ceux qui refusent de croire à l'Évangile de Dieu ? »
Ésaïe 5
Dans la Bible, le jugement se confond avec le fait que Dieu livre Son Peuple soit à l’ange de la mort, soit à ses ennemis.
2 Samuel 24 :15-17 « L'Eternel fit donc sévir une épidémie de peste en Israël, depuis ce matin-là jusqu'au terme fixé.
Elle sévit de Dan à Beer-Chéba, et fit périr soixante-dix mille personnes. L'ange allait étendre sa main sur Jérusalem
pour la dévaster, mais l'Eternel ne voulut pas ce malheur et y renonça. Il ordonna à l'ange qui était en train de
décimer le peuple : Cela suffit maintenant ! Retire ta main ! L'ange de l'Eternel se tenait alors près de l'aire d'Orna, le
Yebousien, entre ciel et terre, son épée dégainée à la main. En voyant l'ange qui frappait le peuple, David pria… »
2 Rois 21 :14 « J'abandonnerai ce qui reste du peuple qui m'appartient et je le livrerai au pouvoir de ses ennemis qui
le pilleront et le dépouilleront. »
L’état de délabrement de la muraille fait que le Peuple de Dieu est en grand danger, c’est pourquoi Dieu multiplie
les appels à la repentance, c’est le cri de Son cœur.
Joël 1-2 « Réveillez-vous… Hurlez… Un peuple attaque mon pays, il est puissant, on ne peut le compter. Il a des
crocs de lion, il a des dents de lion…
Lamente-toi, mon peuple, comme une jeune femme qui aurait revêtu le vêtement de deuil pour pleurer le mari de sa
jeunesse…
Les champs sont ravagés, la terre est dans le deuil, car le blé est détruit, le vin nouveau est dans la honte, l'huile
fraîche a tari… il ne reste rien de la moisson des champs…
Revêtez-vous d'un habit de toile de sac, vous, prêtres, lamentez-vous ! Hurlez, vous tous qui officiez devant l'autel !
Venez passer la nuit vêtus d'un habit de toile de sac, vous qui servez mon Dieu, parce qu'il n'y a plus d'offrandes, ni
de libations qui arrivent dans le Temple de votre Dieu. Publiez donc un jeûne, et convoquez une réunion cultuelle,
rassemblez les responsables du peuple avec tous les habitants du pays au Temple de l'Eternel, de votre Dieu.
Suppliez l'Eternel :
Hélas, quel jour ! Le jour de l'Eternel approche ! Comme un fléau dévastateur déchaîné par le Tout-Puissant, il va
venir. Car ne nous a-t-on pas ôté la nourriture sous nos yeux ? Et du Temple de notre Dieu n'a-t-on pas retiré la joie et
l'allégresse ? … le blé fait défaut… plus de pâturages…
Le feu dévore les pâturages de la steppe, et la flamme consume tous les arbres des champs… les cours d'eau se sont
taris…
Sonnez du cor dans les murs de Sion, donnez l'alarme sur ma sainte montagne ! Tremblez, vous tous, habitants du
pays, car il arrive le jour de l'Eternel, il est tout proche ! C'est un jour de ténèbres, un jour d'obscurité. C'est un jour
de nuages et de nuées épaisses. Comme l'aurore qui se répand sur les montagnes, voici un peuple très nombreux et
puissant…
Un feu dévore devant lui et la flamme consume derrière lui. Avant qu'il ne le foule, le pays s'étendait comme un
jardin d'Eden, mais après son passage ce n'est plus qu'un affreux désert tout entier dévasté ; non, rien ne lui
échappe…
61
C’est comme un peuple puissant en ordre de bataille. Et à cause de lui, les peuples sont saisis d'angoisse, tous les
visages pâlissent de frayeur. Les voilà qui se précipitent comme de vrais guerriers, et, comme des soldats, ils
escaladent la muraille. Chacun va son chemin sans dévier de sa route, oui, sans se bousculer : les uns les autres ils
vont chacun sur son chemin. Ils se ruent à travers les projectiles, rien n'interrompt leur marche…
Le jour de l'Eternel est grand et terrible à l'extrême ! Qui pourra l'endurer ?...
Mais maintenant encore, l'Eternel le déclare, revenez donc à moi, revenez de tout votre cœur, avec le jeûne, avec
des larmes et des lamentations. Déchirez votre cœur, et non vos vêtements, et revenez à l'Eternel, lui qui est votre
Dieu. Car il est plein de grâce, il est compatissant et lent à la colère, il est riche en amour et il renonce volontiers au
malheur dont il avait menacé. Qui sait ? Peut-être l'Eternel se ravisera-t-il et changera-t-il lui aussi de ligne de
conduite. Qui sait s'il ne laissera pas derrière lui une bénédiction pour que vous puissiez faire des offrandes, des
libations à l'Eternel, lui qui est votre Dieu ?
Sonnez du cor dans les murs de Sion pour publier un jeûne, et annoncer une réunion cultuelle. Réunissez le peuple,
convoquez l'assemblée, rassemblez les vieillards, regroupez les enfants, même les nourrissons ; que le jeune marié
abandonne sa chambre, que la jeune mariée quitte aussi la chambre nuptiale, et que les prêtres qui servent l'Eternel
se tiennent en pleurant entre le portique et l'autel. Qu'ils prient ainsi : « O Eternel, aie pitié de ton peuple, n'expose
pas celui qui t'appartient au déshonneur ni aux railleries des nations ! Car pourquoi dirait-on parmi les peuples :
“Où est leur Dieu ?” » »
Un peuple nombreux et puissant
Ici dans ce chapitre de Joël, le peuple est livré à un ennemi « nombreux et puissant » qui ravage par le feu… et je me
permets de faire ici un rapprochement avec l’islam, car la description du texte (et pas seulement de ce texte, voir aussi
Es 10, 13, Ez 32…) comporte de nombreuses similitudes avec ce que l’on peut voir aujourd’hui. L’image est choquante
mais n’oublions pas une chose : ils ne sont qu’un outil, un bâton dans la main de Dieu, l’instrument de sa colère. Et
cela ne veut pas dire que Dieu approuve ce qu’ils font ni qu’ils sont plus recommandables, ils seront eux-mêmes jugés
(Es 10). Dans la Bible les ennemis d’Israël étaient la plupart du temps des peuples idolâtres qui ne se comportaient pas
de façon meilleure que les Israélites. Ils étaient juste l’instrument de jugement.
Joël 1-2 « Réveillez-vous… Hurlez… Un peuple attaque mon pays, il est puissant, on ne peut le compter. Il a des
crocs de lion, il a des dents de lion…
Comme l'aurore qui se répand sur les montagnes, voici un peuple très nombreux et puissant…
Un feu dévore devant lui et la flamme consume derrière lui. Avant qu'il ne le foule, le pays s'étendait comme un
jardin d'Eden, mais après son passage ce n'est plus qu'un affreux désert tout entier dévasté ; non, rien ne lui
échappe…
C’est comme un peuple puissant en ordre de bataille. Et à cause de lui, les peuples sont saisis d'angoisse, tous les
visages pâlissent de frayeur. Les voilà qui se précipitent comme de vrais guerriers, et, comme des soldats, ils
escaladent la muraille. Chacun va son chemin sans dévier de sa route, oui, sans se bousculer : les uns les autres ils
vont chacun sur son chemin. Ils se ruent à travers les projectiles, rien n'interrompt leur marche… »
Ésaïe 5 :26-30
Esaïe 10 « Malheur à l'Assyrien, bâton de ma colère ! Ce gourdin dans sa main est l'instrument de ma fureur. Je
l'enverrai pour attaquer une nation impie, je vais lui donner la mission de rafler le butin d'un peuple qui déchaîne ma
fureur, de le mettre au pillage, et de le piétiner comme la boue des rues. Mais ce n'est pas ainsi que le roi d'Assyrie a
vu les choses et qu'il a raisonné. Car il ne songe qu'à détruire et à exterminer des nations en grand nombre. …
Voici ce qui arrivera, dit le Seigneur : Quand j'aurai achevé toute mon œuvre sur le mont de Sion et à Jérusalem,
j'interviendrai contre le roi de l'Assyrie à cause de ses pensées orgueilleuses et de son regard arrogant. Car il a
déclaré : « C'est par ma propre force que j'ai fait tout cela, et grâce à mon habileté, car je suis très intelligent. Moi, j'ai
déplacé les frontières de nombreux peuples, et pillé leurs trésors et, comme un homme fort, j'ai détrôné des rois. Ma
main a ramassé les richesses des peuples comme on ramasse un nid. Comme on s'empare des œufs abandonnés, j'ai
pris toute la terre sans qu'il y ait personne pour agiter les ailes, ou pour ouvrir le bec, ou pour siffler. »
Mais la cognée se vante-t-elle aux dépens de celui qui la manie ? Ou la scie se glorifie-t-elle aux dépens de celui qui
l'utilise ? Comme si le bâton faisait mouvoir celui qui le brandit, comme si le gourdin brandissait celui qui n'est pas de
bois ! C'est pourquoi l'Eternel, le Seigneur des armées célestes, va faire dépérir ses guerriers corpulents ; sous l'effet
de sa gloire, un feu s'embrasera, telle une flamme. »
62
Lecture complémentaire
•
Yishmaël, l’arme de châtiment de la fin des temps - Soucat David ministry
http://discernerlesondushofar.eklablog.com/yismael-l-arme-de-chatiment-de-fin-des-temps-a119332736
http://www.michelledastier.com/yismael-larme-de-chatiment-de-fin-des-temps/#more-17946
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=228&osCsid=obidqprmegv8ursva1lonbmpl4
•
Une révolution sous nos yeux - Christopher Caldwell
Famine et dévastation
L’autre élément de jugement est la famine et la dévastation.
Joël 1-2 « Les champs sont ravagés, la terre est dans le deuil, car le blé est détruit, le vin nouveau est dans la honte,
l'huile fraîche a tari… il ne reste rien de la moisson des champs… Le feu dévore les pâturages de la steppe, et la
flamme consume tous les arbres des champs… les cours d'eau se sont taris…
Hélas, quel jour ! Le jour de l'Eternel approche ! Comme un fléau dévastateur déchaîné par le Tout-Puissant, il va
venir. Car ne nous a-t-on pas ôté la nourriture sous nos yeux ? Et du Temple de notre Dieu n'a-t-on pas retiré la joie et
l'allégresse ? … le blé fait défaut… plus de pâturages… »
À Dieu seul la gloire
Les idoles et l’orgueil des hommes ne sont qu’illusions. En ce jour, Dieu va renverser tout ce qui se dresse contre Sa
souveraineté et sa Majesté (tant au sein de Son peuple qu’au sein d’une nation) afin que les hommes se rendent à
l’évidence : Lui seul est Dieu et à Lui seul la gloire, l’honneur et la louange.
Ésaïe 2 :12-22 « Car l'Eternel, le Seigneur des armées célestes, tient en réserve un jour où il se dressera contre tous
les hautains, les arrogants, les orgueilleux, pour qu'ils soient abaissés, contre les cèdres du Liban, hautains et
orgueilleux, et contre tous les chênes des plateaux du Basan, et contre les hautes montagnes et contre les collines
qui sont altières, contre toutes les tours qui sont très élevées et toutes les murailles qui sont inaccessibles, contre
les vaisseaux au long cours et leurs denrées précieuses : il courbera la fierté des humains et il humiliera les hommes
orgueilleux. Car, en ce jour-là, l'Eternel sera seul honoré. Et toutes les idoles disparaîtront ensemble. On se réfugiera
dans les cavernes des rochers et dans les antres de la terre à cause des terreurs que l'Eternel provoque, de l'éclat de
sa majesté quand il se lèvera pour terrifier la terre.
En ce jour-là, les hommes jetteront aux taupes et aux chauves-souris les idoles d'argent et les idoles d'or qu'ils se sont
fabriquées pour se prosterner devant elles. Ils se réfugieront dans les cavernes et dans les fentes des rochers à cause
des terreurs que l'Eternel provoque, de l'éclat de sa majesté quand il se lèvera pour terrifier la terre.
C'est pourquoi, cessez donc de vous confier en l'homme dont la vie ne tient qu'à un souffle, car, quelle est sa
valeur ? »
Renversement de situation
Malachie 3 « Alors à nouveau vous verrez qu'il y a une différence entre les justes et les méchants, et entre celui qui
sert Dieu et celui qui ne le sert pas. »
Joël 4 et Malachie 3 :13-24 donnent un autre aspect du jour de l’Éternel : une sorte de renversement de situation, de
rétribution de ce qui a été semé. Le « feu » du jugement divin sur « ceux qui font le mal » et libération, justice et
guérison pour ceux qui sont « fidèles à l’Éternel et qui le révère ». Ici il apparait plutôt au niveau individuel mais il se
révèle au niveau planétaire avec le jugement des nations (fin du temps des nations) et rétablissement d’Israël dans
d’autres textes.
Joël 3 :1-2 et tout le chapitre «Voici, en ces jours-là, en ce temps-là, lorsque je changerai le sort et de Juda et de
Jérusalem, je rassemblerai tous les peuples, je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat ; alors là j'entrerai en
jugement contre eux au sujet de mon peuple… »
Malachie 3 :13-24 « Vos propos contre moi sont durs, dit l'Eternel, et vous, vous demandez : « Quels propos avonsnous proférés contre toi ? » Eh bien, vous avez dit : « Il est bien inutile de servir Dieu, et qu'avons-nous gagné en lui
obéissant et en menant le deuil devant le Seigneur des armées célestes ? C'est pourquoi, maintenant, nous estimons
heureux les arrogants, car ceux qui font le mal prospèrent : tout en mettant Dieu au défi ils s'en sortent indemnes. »
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Mais ceux qui sont fidèles à l'Eternel se sont entretenus les uns avec les autres, et l'Eternel a prêté attention à ce qu'ils
se sont dit. Il les a entendus, alors on a écrit un livre devant lui pour que soit conservé le souvenir de ceux qui sont
fidèles à l'Eternel et qui le révèrent. Au jour où j'agirai, déclare l'Eternel, le Seigneur des armées célestes, ces gens
seront pour moi un trésor précieux. J'aurai compassion d'eux tout comme un père a de la compassion pour un fils
qui le sert. Alors à nouveau vous verrez qu'il y a une différence entre les justes et les méchants, et entre celui qui
sert Dieu et celui qui ne le sert pas.
Car voici : le jour vient, ardent comme un brasier, où tous les arrogants et ceux qui font le mal seront comme du
chaume. Ce jour-là, ils seront consumés par le feu, déclare l'Eternel, le Seigneur des armées célestes. Et il n'en restera
ni rameaux ni racines. Mais pour vous, cependant, vous qui m'êtes fidèles, pour vous se lèvera le soleil de justice,
qui portera dans ses rayons la guérison. Alors vous sortirez et vous gambaderez tout comme des veaux à l'engrais.
Vous piétinerez les méchants qui seront réduits en poussière sous la plante de vos pieds, au jour où j'agirai, déclare
l'Eternel, le Seigneur des armées célestes. »
Restauration et salut d’Israël
Ésaïe 61 « 1 L'Esprit de l'Eternel, du Seigneur, est sur moi car l'Eternel m'a oint pour annoncer aux humiliés une bonne
nouvelle. Oui, il m'a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé, d'annoncer aux captifs leur délivrance et à ceux
qui sont prisonniers leur mise en liberté, afin de proclamer l'année de la faveur de l'Eternel et un jour de rétribution
pour notre Dieu, afin de consoler tous ceux qui mènent deuil, et d'apporter à ceux qui, dans Sion, sont endeuillés, la
splendeur au lieu de la cendre, pour mettre sur leur tête l'huile de l'allégresse au lieu du deuil, et pour les vêtir
d'habits de louange au lieu d'un esprit abattu, afin qu'on les appelle : « Les chênes de justice, la plantation de
l'Eternel qui manifestent sa splendeur ». Car ils rebâtiront les ruines d'autrefois et ils relèveront ce qui a été dévasté il
y a bien longtemps. Oui, ils restaureront les villes ravagées, les habitats détruits depuis bien des générations.
Des étrangers viendront s'y établir, ils feront paître vos troupeaux. Ces gens seront vos laboureurs et ils cultiveront
vos vergers et vos vignes. Mais vous, on vous appellera : « Prêtres de l'Eternel » ; on dira que vous êtes servants de
notre Dieu. Vous jouirez des trésors des nations et vous mettrez votre fierté dans ce qui fait leur gloire. Au lieu de
votre honte, vous aurez double honneur, et au lieu de l'opprobre, vous pousserez des cris de joie à cause de la part
que vous aurez. Car, dans votre pays, vous recevrez un patrimoine double. Il y aura pour vous une joie éternelle.
« Moi, l'Eternel, moi, j'aime la droiture. Je déteste le vol avec sa perfidie. Je les rétribuerai avec fidélité et je conclurai
avec eux une alliance éternelle. Leurs descendants seront connus chez les nations, et leur progéniture parmi les
peuples. Tous ceux qui les verront reconnaîtront en eux une postérité bénie par l'Eternel. »
Je serai plein de joie, l'Eternel en sera la source. J'exulterai à cause de mon Dieu, parce qu'il m'aura revêtu des
habits du salut et qu'il m'aura enveloppé du manteau de justice, comme le fiancé se pare d'un turban tout comme
un prêtre, et comme la mariée s'orne de ses bijoux. Comme la terre fait pousser les graines germées et comme le
jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur, l'Eternel, va faire germer la justice et la louange aux yeux de
toutes les nations. »
Les temps et les instants…
Genèse 1 :14 « Et Dieu dit : Que, dans l'étendue du ciel, il y ait des luminaires pour que l'on distingue le jour de la
nuit, et pour marquer les saisons, les jours et les ans. »
Joël 2 :31 « Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre… Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune
en sang, Avant l'arrivée du jour de l'Eternel, De ce jour grand et terrible. »
Luc 21 :25 « Il y aura des signes extraordinaires dans le soleil, la lune et les étoiles. »
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Actes 2 :20 « Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre… Et le soleil
s'obscurcira, la lune deviendra de sang, avant la venue du jour du Seigneur, ce jour grand et glorieux. »
Quels sont les éléments qui conduisent à parler d’imminence de ces
évènements ?
•
Facteur 1: Soixante-dix ans depuis la fin de l’Holocauste et de la Seconde Guerre mondiale (Daniel 9 :2).
•
Facteur 2: « signes dans les cieux » importants.
•
Facteur 3: Une convergence d’appels majeurs à la prière à et pour Jérusalem et Israël et pour les alignements
des nations concernant Israël. »
Israël les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global prayer call 2015
http://www.objectiffrance.fr/wp-content/uploads/2015/11/Vallee-de-la-decision.pdf
« En l'an 2014, se produiront deux éclipses totales de Lune qui correspondront à des Fêtes de la Torah : la première se
produira le jour de Pessah (14 Nisan), et la deuxième le jour de la Fête de Soukkot (15 Tishri). Ce même phénomène se
reproduira en l'an 2015 : deux éclipses totales de lune, le jour de Pessah et le jour de la Fête de Soukkot. Quand
quatre éclipses totales de Lune se suivent deux années de suite, les astronomes appellent cela une "tétrade."
Les tétrades associées aux fêtes de la Torah sont extrêmement rares : une ou deux par siècle au maximum, plusieurs
siècles pouvant se passer sans aucune tétrade associée aux Fêtes de l’Éternel. Depuis l'an 1 de notre ère, sept tétrades
semblables seulement se sont produites. Après 2014-2015, il ne se produira plus aucune autre tétrade associée aux
fêtes de l’Éternel au cours du XXI° siècle. Au cours du XX° siècle, il s'était produit deux tétrades associées aux mêmes
Fêtes. A chaque fois, elles étaient en relation avec un événement important concernant Israël : la première tétrade se
produisit en 1949-1950, juste après l'indépendance de l'État d'Israël, et la seconde en 1967-1968, au moment où
Jérusalem a été reconquise.
Mais à la tétrade est également associée cette fois une éclipse totale du soleil qui se produira le premier jour du mois
de Nissan, c'est-à-dire le premier jour de l'année religieuse le 20 mars 2015. C’est également un équinoxe et le jour du
printemps. »
Tétrade 2014-2015 article 1 - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2014/04/tetrade-2014-2015-article-1.html
« La tétrade en cours actuellement est absolument exceptionnelle, car elle ne cale pas uniquement les éclipses de
Lune sur le début et la fin des fêtes de l’Eternel, mais également l'éclipse totale du Soleil sur l’équinoxe de printemps
qui marquait le début de l’année dans l’Antiquité. Nous entrons dans une nouvelle ère, quelque chose de neuf et
comme on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres, il convient de nous adapter à ce nouveau paradigme
biblique. …
Le Seigneur superpose Ses temps, sur ceux du zodiaque babylonien et de sa relation avec les dieux païens. Babylone et
la Bible se font donc face dans ce nouveau temps. C’est un signe divin de dimension biblique majeure, marquant un
temps précis et une ère biblique nouvelle. »
Le sens du Shabbat - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
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http://schoenelblog2.blogspot.fr/2015/01/le-sens-du-shabbat.html
« Lors de la Pâque, il y aura une éclipse de lune, un phénomène connu sous le terme de "lune de sang". Quand
l'ombre de la terre balaie la surface de la lune, la lune devient d'un profond rouge cuivre. »
« Lance Lambert dit dans son Journal Middle East Update d'octobre 2012 : Maintenant, selon les rabbins, et je pense
qu'en ceci ils ont totalement raison, les signes du soleil sont pour les Gentils, ou pour les nations, et les signes de la
lune sont pour Israël, ce qui signifie que D.ieu essaie de dire quelque chose au sujet d'Israël, cherchant à attirer
l'attention sur quelque chose qu'Il est sur le point d'accomplir ou qu'Il accomplit, et, deuxièmement, quelque chose au
sujet des nations. »
Signe des temps - Opération exodus - Ebenezer -bulletin trimestriel 02/2013
file:///C:/Users/Mon%20Bureau/07%20Israel/Bible/Jour%20Eternel/Signe%20des%20temps%20-%20Ebenezer.pdf
Lectures complémentaires
•
Les 7 temps des nations - Le compte à rebours de Dieu jusqu’à la fin des temps - Derek Walter
En particulier chapitre 1
http://derekprince.fr/wp-content/uploads/2015/03/Les-7-temps-des-nations-Extrait-PDF.pdf
•
Israël les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global prayer call 2015
Appendice 7 p159
http://www.objectiffrance.fr/wp-content/uploads/2015/11/Vallee-de-la-decision.pdf
•
Signe des temps - Pete Stucken
http://www.abri-vcf.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2649:signes-des-temps-petestucken&catid=328:eglise-abri-mdp-enseignements&Itemid=787
•
Signe des temps - Opération exodus - Ebenezer -bulletin trimestriel 02/2013
file:///C:/Users/Mon%20Bureau/07%20Israel/Bible/Jour%20Eternel/Signe%20des%20temps%20%20Ebenezer.pdf
•
Un signal pour les nations - Opération exodus - Ebenezer -bulletin trimestriel 02/2015
Voir annexe ou bulletin en anglais - http://www.operation-exodus.org/pdf/bulletin_2_2015.pdf
•
Tétrade 2014-2015 article 1 - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2014/04/tetrade-2014-2015-article-1.html
•
Souccot dans la tétrade - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2014/10/souccot-dans-la-tetrade.html
Le sang sur les linteaux
La situation s’apparente à celle des 10 plaies d’Égypte lors du passage de l’ange de la mort. C’est le sang sur les
linteaux qui a protégé le peuple. L’appel à la repentance de Dieu à Son peuple se fait pressant et criant.
Quand nous obéissons à son appel : repentance individuelle et communautaire, Dieu applique le sang de Son Fils sur
les linteaux de nos vies et de nos assemblées, comme le sang de l’agneau sur les linteaux des portes des Israélites en
Exode 12.
Exode 12 « Vous prendrez un agneau ou un chevreau sans défaut… On prendra de son sang et l'on en badigeonnera
les deux montants et le linteau de la porte des maisons où il sera mangé.
Je parcourrai l'Égypte cette nuit-là et je frapperai tout premier-né dans le pays, homme et bête, et j'exercerai ainsi
mes jugements contre tous les dieux de l'Égypte ; je suis l'Eternel. Le sang sera pour vous un signe sur les maisons
où vous serez ; je verrai le sang, je passerai par-dessus vous. Ainsi le fléau destructeur ne vous atteindra pas lorsque
je frapperai l'Égypte. »
Dieu voit l’affliction de ceux qui se lamentent au sujet des abominations qui se commettent dans le pays.
Ézéchiel 9 :4 « Passe au milieu de la ville de Jérusalem et marque d’une croix sur le front les hommes qui gémissent et
se plaignent à cause de toutes les pratiques abominables qui se commettent dans cette ville ».
Psaume 33 :18-19 « Mais l’Eternel prend soin de ceux qui le révèrent, comptant sur son amour pour les délivrer de la
mort et préserver leur vie aux jours de la famine ».
66
Jugement : entre Justice et Miséricorde
Pourquoi Dieu juge-t-il les peuples ? Quelques éléments de réflexion.
« Car le Seigneur a deux facettes indissociables : Il est à la fois Justice et Miséricorde, Vérité et Amour. »
Lekh lekha Israël ! Gérard Fruhinsholz
« La bonté de Dieu va de pair avec Sa sévérité, car Dieu est amour et Son trône est fondé sur la justice et l'équité
(Psaume 89:15). Ce que Dieu a annoncé dans Sa Parole est la base de Sa justice, et Dieu ne peut changer. C'est
pourquoi nous devons, nous aussi, considérer que la sévérité de Dieu peut aussi s'exercer pour nous si nous ne
demeurons pas dans Sa bonté. »
Les deux Oliviers - Jean-Louis Coraboeuf - http://www.seraia.com/seraiafr/enseignements/Rom11,17.html
Hessed et Guebourah
« Hessed est ainsi une Force en expansion, un don libre et total. Hessed est définie comme la Miséricorde, mais peut-il
y avoir miséricorde sans liberté ? Hessed est pure acceptation, pur pardon et pure présence. Hessed est une force
créatrice sans cesse en expansion vers le monde extérieur, une abondance totale sans altération possible. Puisque
Hessed est sans limite, elle ne peut créer et supporter les mondes, car si cela était le cas, ces mondes seraient son
reflet, et donc sans limite, sans barrière, et ils tomberaient rapidement dans le chaos. C’est pourquoi Hessed est en
balance avec Guebourah, la Rigueur, qui en limite l’expression afin de permettre à la Création d’exister en équilibre. »
Hessed ou Guedoulah - Spartakus FreeMan - http://www.kabbale.eu/hessed-ou-guedoulah/
Note : Hessed et Guedoulah sont deux termes hébreux qui désignent des attributs divins. Ce sujet est développé plus
en détail au chapitre « Les termes de l’alliance » « Hessed ».
Son peuple
2 Chroniques 36 :15-16 « L'Eternel, le Dieu de leurs ancêtres, leur avait adressé très tôt et à maintes reprises des
avertissements par l'intermédiaire de ses messagers, car Il aurait voulu épargner son peuple et le lieu de sa
résidence. Mais les Israélites méprisaient les envoyés de Dieu, ils faisaient fi de ses paroles et tournaient ses
prophètes en ridicule, jusqu'à ce que la colère de l'Eternel contre son peuple eut atteint le point de non-retour. »
Ézéchiel 14 :10-11 « Tous deux payeront pour leur faute, aussi bien le prophète que celui qui vient le consulter.
J'agirai ainsi pour que la communauté d'Israël ne s'égare plus loin de moi et qu'elle ne se souille plus par tous ses
péchés. Alors ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu. Le Seigneur, l'Eternel, le déclare. »
1 Corinthiens 11 :32 « Mais les jugements du Seigneur ont pour but de nous corriger afin que nous ne soyons pas
condamnés avec le reste du monde. »
Les peuples, les hommes
Ésaïe 26 :9-10 « Lorsque tes jugements s'exercent sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice. Fait-on
grâce au méchant, il n'apprendra jamais à être juste. Sur la terre du bien, il commettra le mal et il ne verra pas la
majesté de l'Eternel. »
Apocalypse 9 :20-21 « Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de
leurs mains, de manière à ne point adorer les démons, et les idoles d'or, d'argent, d'airain, de pierre et de bois, qui
ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher; et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements,
ni de leur impudicité ni de leurs vols. »
Apocalypse 16 :9-11 « Les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a
l'autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire. »
Envers tous
2 Pierre 3 :9 « Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais
il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. »
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Justice rendue est facteur de révélation
Ézéchiel 35 :10-12 « Parce que tu as dit : “Ces deux nations, Israël et Juda, de même que leurs deux pays, seront à
moi, et j'en prendrai possession bien que l'Eternel y réside”, à cause de cela, aussi vrai que je vis, c'est là ce que
déclare le Seigneur, l'Eternel : J'agirai envers toi conformément à ta colère, et à ta passion, qui t'ont fait agir contre
eux avec haine : je me ferai connaître à eux quand je te jugerai. Et tu sauras que moi, moi, l'Eternel, j'ai entendu
tous les outrages que tu as proférés sur les montagnes d'Israël. »
Ézéchiel 28 :26 « Ils y habiteront en sécurité, ils bâtiront des maisons et planteront des vignes ; ils y habiteront en
sécurité quand j'aurai exécuté les jugements sur tous leurs voisins qui les méprisent. Et l'on reconnaîtra que je suis
l'Eternel, leur Dieu. »
Quand justice est rendue Dieu se fait connaître tant à Israël qu’à ses ennemis.
Jugement d’Israël : expiation dont le fruit sera la pulvérisation des idoles
Ésaïe 27 :9 « C'est par ce châtiment que sera expiée la faute de Jacob, et voici quel sera le fruit du pardon de sa
faute : il pulvérisera toutes les pierres des autels idolâtres comme des pierres à chaux ; les poteaux d'Achéra, de
même que les encensoirs, ne seront jamais rétablis. »
Le jugement restaure la Sainte Crainte
Ézéchiel 5 :15 « Tu constitueras un avertissement pour les peuples qui t'entourent, ils regarderont vers toi avec effroi
quand j'aurai exécuté mes jugements contre toi dans ma colère et mon indignation, quand je t'aurai châtiée dans ma
colère. Moi, l'Eternel, j'ai parlé ! »
Psaumes 119 :120 « L'effroi que tu m'inspires me fait trembler ; devant tes jugements je suis saisi de crainte. »
Expression de la Justice, de la Vérité, de l’Amour suprêmes.
Psaumes 9 :8-9 « L'Eternel siège pour toujours, voici : il a dressé son trône pour exercer ses jugements. C'est lui qui
gouverne le monde avec droiture et équité, qui prononce le jugement avec justice sur les peuples. »
Psaumes 36 :6-8 « Jusqu'au ciel va ton amour, Eternel, et jusqu'aux nuages monte ta fidélité. Ta justice est aussi haute
que les plus hautes montagnes. Tes jugements sont profonds comme l'immense océan ! Tu secours, ô Eternel, et les
hommes, et les bêtes. Que ton amour est précieux, ô Dieu ! Sous tes ailes, les humains se réfugient. »
Témoignage de la gloire, la toute puissance, la souveraineté de Dieu, et de
la délivrance.
Psaume 105 :5-7 « Souvenez-vous des merveilles qu'il a accomplies ! Rappelez-vous ses prodiges et les jugements
qu'il a prononcés, vous les descendants d'Abraham, son serviteur, vous, fils de Jacob, vous qu'il a choisis !
Notre Dieu, c'est l'Eternel, c'est lui qui gouverne l'univers entier. »
Psaumes 97 :7-8 « Qu'ils soient confus tous ceux qui servent de vaines idoles et qui se glorifient de leurs faux dieux.
Que tous les « dieux » devant lui se prosternent.
Sion l'apprend et s'en réjouit. Toutes les villes de Juda exultent, ô Eternel, devant tes jugements ! Car, Eternel, toi, le
Très-Haut, tu es souverain sur toute la terre, et tu surpasses de loin tous les dieux ! »
Nul ne peut sonder…
Romains 11 :33-36 « Combien profondes sont les richesses de Dieu, sa sagesse et sa science ! Nul ne peut sonder ses
jugements. Nul ne peut découvrir ses plans. Car, Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui
a fait des dons pour devoir être payé de retour ?
En effet, tout vient de lui, tout subsiste par lui et pour lui. A lui soit la gloire à jamais ! Amen. »
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« Cache-toi »…
Ésaïe 26 :20 « Va, ô mon peuple, et entre dans ta chambre, sur toi ferme la porte, cache-toi un instant, le temps
que passe la colère. Car l'Eternel va sortir de sa résidence pour faire payer leurs péchés aux habitants du monde… »
Lectures complémentaires
•
Jour de l’Éternel - Top chrétien
http://www.topchretien.com/topbible/dictionnaire/jour-de-leternel/
•
Qu’est-ce que le jour du Seigneur ? - Got question
http://www.gotquestions.org/Francais/jour-Seigneur.html
•
Les jugements de Dieu - Léopold Guyot - Pasteur web
http://www.pasteurweb.org/Etudes/Commentaires/LesJugementsDeDieu.htm
•
Israël, les nations et la vallée de la décision - Harald Eckert - Global prayer call 2015
http://www.objectiffrance.fr/wp-content/uploads/2015/11/Vallee-de-la-decision.pdf
•
Les 7 temps des nations - Le compte à rebours de Dieu jusqu’à la fin des temps - Derek Walter
En particulier chapitre 1
http://derekprince.fr/wp-content/uploads/2015/03/Les-7-temps-des-nations-Extrait-PDF.pdf
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Remparts en ruine…
Comment en est-on arrivé là ?
Psaume 31 :2 « Sois pour moi un rocher entouré de murailles, une solide forteresse où je trouverai le salut ! »
Ésaïe 60 :18 « Tu appelleras tes murailles : Salut, et tes portes : Louange. »
Psaume 118 :19 « Ouvrez-moi donc les portes du salut pour que je puisse entrer et louer l'Eternel. »
La muraille
Je vais ici volontairement laisser ce passage dans son intégralité car ce qu’il décrit est fondamental et d’une portée
très étendue.
« Nous commencerons par la muraille. Nous devons savoir clairement ce qu’elle représente et ce à quoi elle sert. Je
mentionnerai d’abord trois choses au sujet de cette muraille afin que nous comprenions bien ce qu’elle était à
l’époque de Néhémie et ce qu’elle représente de nos jours.
Premièrement, la muraille était quelque chose de précis, de défini - une limite. Selon la pensée divine elle distingue
" ce qui est de Christ " de " ce qui n’est pas de Christ ". Cette muraille de Jérusalem définit un certain territoire. Elle
est là pour exprimer, depuis son origine, que tout ce qui est à l’intérieur de cette muraille est régi par un certain
ordre. Ici les choses sont comme ceci et comme cela. Bien sûr, le caractère particulier de ce lieu était donné par le
Temple lui-même. Mais la muraille était aussi une chose significative, et nous ne devons pas la considérer comme
superficiel. Il est nécessaire de rappeler qu’en ce qui concerne la restauration du témoignage du Seigneur, nous
devons avoir une définition claire de " ce qui est Christ " et de " ce qui n’est pas Christ ".
Aujourd’hui, les choses sont devenues terriblement confuses. On peut voir cette muraille démolie d’une part, et les
décombres d’autre part. C’est un fait certain, beaucoup de décombres gisent ça et là à la place de la muraille donnant
une image de désordre et de confusion. Un nombre impressionnant de chrétiens, actuellement, n’ont pas un
discernement clair de la personne de Christ ou ne savent pas ce qu’est le vrai christianisme. Au sein du mouvement
évangélique également, les choses ont été terriblement embrouillées. A l’évidence, il nous faut absolument
réapprendre à connaître Christ. Il faut que Christ soit clairement compris, que chacun Le connaisse personnellement
et qu’ainsi toute confusion soit éliminée.
La muraille était une chose bien définie. Spirituellement, elle était là pour représenter le caractère de Christ. J’ai
mentionné, quelques pages plus haut, que je pourrais aller bien plus profondément dans le sujet qui porte en lui
jusqu’à l’inexprimable. Je me contenterai de dire que j’ai longuement médité au sujet de la signification des murs, de
tous les murs cités tout au long de la Bible, jusqu’à celui de la nouvelle Jérusalem dont parle l’Apocalypse. Et j’ai
constaté que, quelque soit le mur, il définit toujours la nature de ce qu’il protège. N’est-ce pas le cas pour ce grand
mur de la nouvelle Jérusalem qui nous est décrit à la fin de nos bibles ? Sa caractéristique principale est la gloire, la
beauté, la pureté. Il témoigne des attributs, du caractère de Christ. Cela doit être clairement établi pour chacun
d’entre nous.
Deuxièmement, nous pourrions penser que cette distinction attribuée au mur ne revêt pas une importance capitale.
Nous voyons pourtant que ce mur établit une démarcation claire et nette entre ce qui est à l’intérieur et ce qui se
trouve à l’extérieur. Ce mur se tient à un endroit précis. Il ne représente pas quelque chose de banal. Il n’accepte pas
le mélange entre le spirituel et le profane. C’est une chose claire, distincte, et dont le maître mot est le suivant :
" Ce qui n’a pas revêtu le caractère de Christ, ne peut entrer et demeurer ici. "
Nous verrons maintenant, en poursuivant notre étude que Hanani, le frère de Néhémie, devait probablement
travailler dans la police. Le travail d’un policier consiste, entre autre, à garder l’entrée de lieux importants. Il doit
surveiller tous ceux qui entrent, notamment tous les commerçants. Aujourd’hui encore, beaucoup de commerçants
souhaitent entrer là où l’on prêche Jésus afin de servir leurs propres intérêts, de mettre en place leur propre
commerce. Et ils ont tant de choses à proposer dans ce domaine qui touche à Dieu et à Jésus-Christ ! Mais le mur dit :
" Non ! " Et nous pouvons lire de quelle façon Néhémie et son frère policier appréhendaient les marchands. Ils les
chassaient radicalement. C’est exactement ce que Jésus a fait avec les marchands du Temple. Il les a chassés avec un
fouet. Oui, nous pouvons dire que le mur fait la distinction entre ce qui est vil et ce qui est précieux. Il établit un
véritable fossé entre ce qui est de l’Esprit de Dieu et ce qui est d’un tout autre esprit.
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Troisièmement, à l’époque de Néhémie, cette muraille représentait une véritable défense. Il se trouvait là pour
protéger les intérêts du Seigneur et le peuple du Seigneur de toute invasion, de toute attaque, de tout ce qui aurait
pu corrompre le lieu ou en changer le caractère.
Aujourd’hui, par Sa glorieuse présence, le Seigneur met au défi quiconque souhaiterait s’approcher de Lui sans
avoir été auparavant sanctifié par Lui. Et c’est justement sur ce point que les choses ont commencé à se dégrader
entre le peuple de Dieu et la gloire du Seigneur. Un grand nombre de chrétiens se sont faufilés dans le camp de Dieu
et ont tenté de s’y faire une place que le Seigneur ne leur avait pas assignée. En conséquence, il n’y a pas eu un
témoignage suffisamment puissant de la gloire du Seigneur, si bien que la réalité de Sa gloire n’a pas été reconnue ni
comprise réellement.
Pour revenir au Nouveau Testament, nous voyons que, dès la naissance de l’Église, un mur spirituel avait été
construit, une barrière claire, un rempart puissant de l’Esprit Saint, si puissant qu’au début, beaucoup hésitaient à
se joindre aux disciples. Ils n’osaient pas, ils avaient peur. Sa situation était telle que chacun tremblait lorsqu’il ne se
sentait pas en règle avec Dieu. Et celui qui souhaitait vraiment entrer dans l’Église tombait à genoux devant les
disciples et s’écriait : " Oui, je reconnais que Dieu est vraiment au milieu de vous. " N’est-ce pas une telle attitude de
cœur que notre Seigneur attend de nous aujourd’hui ? A l’époque, ce témoignage était si puissant que tous ceux qui
ne saisissaient pas les choses de Dieu préféraient s’éloigner rapidement.
« Ils sont sortis de chez nous mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils avaient été des nôtres, ils seraient demeurés
avec nous ; mais de la sorte, il est manifeste que tous ne sont pas des nôtres. » (1 Jean 2:19)
Cela était un signe de bonne santé de l’Église. Les choses vont bien lorsqu’il en est ainsi. Et lorsque l’Église craint de
perdre ses membres et essaie par tous les moyens de les retenir, c’est alors que le Seigneur dit : " N’essayez pas de
retenir tout le monde, n’essayez pas de faire entrer tout le monde ". Cette muraille, ce témoignage de la présence de
Dieu est un rempart contre tout individu non sanctifié, contre toute chose non sanctifiée. Comme cela était
indispensable à la ville de Jérusalem du temps de Néhémie ! Tout le livre nous le démontre. Elle avait une grande
signification pour l’ennemi Tobija et ses acolytes. Ces derniers avaient finalement compris ce que représentait la
muraille et ne se hasardaient plus à la franchir !
Voilà ce qu’était cette muraille dans un sens pratique. Mais essayons d’aller un peu plus loin dans sa signification.
La muraille représente Christ de deux manières :
Extérieurement, elle représente Christ face aux nations. Intérieurement, elle représente Christ par rapport à Son
peuple. En d’autres termes, la muraille est le témoignage de la réalité du Fils de Dieu : Fils de Dieu face au monde, et
Fils de Dieu pour le peuple de Dieu. …
Il y a une corrélation totale entre l’état de la muraille et l’état spirituel du peuple. La muraille en ruines n’est qu’une
illustration des conditions spirituelles du peuple. …
Les deux choses doivent aller de pair : l’état spirituel et le témoignage. Le témoignage doit reposer sur des bases
saines. Une condition spirituelle saine soutient notre témoignage. Nous ne pouvons pas construire sur un
fondement qui n’est pas la vérité. »
L’État de la muraille - The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin15.htm
« Où sont les honneurs qui Me sont dûs ? »
Malachie 1 « Moi, je vous ai aimés, déclare l'Eternel. Et vous me demandez : « En quoi donc nous as-tu aimés ? » …
Le Seigneur des armées célestes s'adresse à vous les prêtres : Un fils honore un père, un serviteur son maître. Si je
suis votre père, où donc sont les honneurs qui me sont dûs ? Si je suis votre maître, pourquoi ne me révérez-vous
pas ? Et puis vous demandez : « En quoi t'avons-nous méprisé ? » Vous apportez sur mon autel des aliments impurs
et puis vous demandez : « En quoi t'avons-nous profané ? » C'est en disant : « La table de l'Eternel n'a guère
d'importance. » Quand, pour le sacrifice, vous venez présenter un animal aveugle, n'y a-t-il rien de mal ? Et quand
vous présentez une bête éclopée ou un agneau malade, n'y a-t-il rien de mal ? Offrez-le donc à votre gouverneur !
Sera-t-il content de vous ? Ou vous fera-t-il bon accueil ? dit l'Eternel, le Seigneur des armées célestes. »
Malachie1-2 « Maintenant, c'est à vous, prêtres, que s'adresse cet avertissement. Si vous n'écoutez pas, si vous ne
prenez pas à cœur de m'honorer, dit l'Eternel, le Seigneur des armées célestes, alors j'enverrai la malédiction contre
vous. Et vos bénédictions, j'en ferai des malédictions. Oui, j'en fais des malédictions car aucun, parmi vous, ne prend à
cœur de m'honorer. »
Joël 1 :13 « Venez passer la nuit vêtus d'un habit de toile de sac, vous qui servez mon Dieu, parce qu'il n'y a plus
d'offrandes, ni de libations qui arrivent dans le Temple de votre Dieu. »
71
Ézéchiel 22 :26 « Tes prêtres violent ma Loi, ils profanent ce qui est saint, ils ne font aucune différence entre saint et
profane, ils n'enseignent pas à discerner entre ce qui est impur et ce qui est pur. Ils ignorent volontairement mes
jours de shabbat, de sorte que je suis déshonoré parmi eux. »
1 Pierre 2 :4-5 « Approchez-vous donc de lui, et puisque vous êtes vous aussi des pierres vivantes, édifiez-vous pour
former un temple spirituel et pour constituer un groupe de prêtres consacrés à Dieu, chargés de lui offrir des
sacrifices spirituels qu'il pourra accepter favorablement par Jésus-Christ. …
Mais vous, vous êtes une race élue, une communauté de rois-prêtres, une nation sainte, un peuple que Dieu a libéré
pour que vous célébriez bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui vous a appelés à passer des ténèbres à son
admirable lumière. »
Les reproches sont graves et ils s’adressent à la foi au peuple et aux responsables du peuple :
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Ingratitude. Absence de reconnaissance envers Dieu pour ce qu’Il a fait pour nous.
Négligence dans les offrandes. Il n’y a plus le souci d’apporter au Seigneur des offrandes pures, selon les
principes qu’Il a prescrit. Il n’y a plus le souci d’apporter le meilleur ni les honneurs dus à Son rang.
Absence de révérence
Personne ne prend à cœur d’honorer Dieu
Il n’y a plus d’Adoration pure et désintéressée dans le Temple
L’attitude du peuple et la profanation du Shabbat déshonorent Celui dont ils sont les représentants sur terre.
Ils traduisent :
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Une méconnaissance ou amnésie de QUI EST DIEU
La perte du premier amour
La perte de la Crainte de Dieu, l’absence de respect.
Dieu n’agrée plus les offrandes pour deux raisons distinctes :
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On vient apporter un sacrifice de louange au Seigneur sans chercher à mettre sa vie en règles avec ses Lois et
ses commandements, sans chercher à mener la vie sainte (séparée) que ce doit de mener un peuple sanctifié
par Son sang.
Il n’y a plus de recherche de l’excellence dans l’offrande, plus le souci d’apporter le meilleur de nous-mêmes,
d’apporter ce qui réjouit le cœur de Dieu, plus le souci de le chercher, de s’élever vers Lui pour le rencontrer
et passer du temps en Sa présence.
On touche là au cœur ce qui fait la relation avec Dieu, Sauveur et Seigneur.
Plusieurs projections sur ceci :
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Repentance
Remettre sa vie en conformité avec les lois et commandements de Dieu.
Réajustement sur le rôle des responsables et de leurs enseignements
Retrouver la Sainte Crainte de Dieu
Remettre le service de louange et Adoration ses fondements
Retrouver notre appel premier : être des adorateurs du Seigneur.
« Comment faire le pont alors entre le temps de Malachie et notre temps? La première chose à dire c'est qu'il faut
demander à qui Malachie parlait. Dans le verset 6 nous voyons tout de suite qu'il parle aux prêtres. Ce sont ceux qui
étaient responsables pour la vie spirituelle du peuple d'Israël. En premier lieu donc, pour appliquer à notre situation
ce que dit Malachie nous pouvons dire qu'il parle aux responsables de l'église - les pasteurs, les anciens - ceux qui ont
la responsabilité pour la vie spirituelle de la communauté.
Mais je crois que nous pouvons aller plus loin. Dans le Nouveau Testament, dans Apocalypse 1:6 il est écrit, en parlant
de Christ, « A celui... qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la
puissance, aux siècles des siècles! Amen! »
Selon le Nouveau Testament nous sommes tous des prêtres, c'est-à-dire, nous avons tous un accès libre auprès de
Dieu. Nous sommes appelés à être des adorateurs et des serviteurs. Nous sommes aussi tous responsables pour notre
propre vie spirituelle. Pour un des juifs du temps de Malachie cela était inconcevable. Dans l'Ancien Testament
seulement le principal sacrificateur, le chef prêtre, avait le droit d'entrer dans le lieu très saint du temple - le lieu où se
trouvait la présence de Dieu. Pour y entrer il devait passer par un voile fait d'un tissu lourd. Mais à la mort de Christ le
voile du temple a été déchiré d'en haut jusqu'à en bas. En Jésus-Christ le chemin vers Dieu est maintenant ouvert.
Nous pouvons, selon Hébreux 4:16, nous approcher "avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde
et de trouver grâce."
Tout cela pour dire que ce passage, bien qu'il soit très important pour les responsables de l'église, nous concerne tous.
Nous avons tous à prendre note de ce que dit Malachie. »
72
Malachie 1 :6-9 - La louange et le service : attitudes et actions - Adrian Frost
Église protestante évangélique de Libramont - http://www.epelibramont.com/predication.asp?txt=malachie_1_6-9
Des offrandes impures sur l’autel
Le sujet de l’autel sera développé plus loin dans le chapitre « Reconstruire » « L’autel ». Un court aperçu en attendant.
L’autel est le lieu ou l’on apporte nos sacrifices, deux projections sur ce terme et constat de ce qui, selon les textes cidessus, font défaut aujourd’hui au sein du peuple :
•
•
La croix, la repentance et le désir de mettre nos paroles et nos actes en conformité avec la Loi de Dieu, Son
désir.
La louange, l’adoration : l’attitude de notre cœur, le fruit de lèvres qui confessent Son Nom, reflets de notre
premier amour. Le désir d’offrir à Dieu une adoration d’excellence, corps, âme, esprit.
Constat d’observation
La perte du premier amour, le mélange avec les choses du monde, le manque de séparation, ont émoussé nos
consciences : la droiture, l’intégrité, la sainteté dans les paroles et la conduite font défaut.
Médisances, critiques, brisent l’unité et le Corps.
Service d’adoration en ruine : on mène un temps de louange, certes, mais il n’y a pas de recherche de l’excellence,
d’une offrande parfaite, de recherche en vue d’apporter un temps de « montée » vers de Seigneur, de communion
intime ou la gloire et l’honneur sont pour Lui et pour Lui seul. Quelques détails concrets de réflexions issues
d’observations très réelles.
•
Le temps, la durée consacrée aux chants de louange et d’adoration communautaires… Bien souvent très
succinct…
•
La liberté, la place que l’on laisse au Saint Esprit pour diriger, mener ce temps ou même le culte… Est-on prêt à
abandonner la liturgie, le « programme », pour suivre ce que le Seigneur est en train de faire ? (Je ne dis pas que
les programmes sont à bannir, au contraire, mais est-on prêt à les laisser de côté pour suivre la direction donnée
par le Saint Esprit ?)
•
Les paroles et le rythme des chants : des chants inadaptés à l’adoration tant dans la nature des paroles que par le
rythme. Ce ne sont pas des mauvais chants mais ils n’aident pas le peuple à entrer dans l’adoration. Exemples :
paroles trop compliquées, ne s’adressant pas à Dieu, paroles qui n’exaltent pas Dieu, rythmes compliqués, trop
rapides ou décalés par rapport à leur mission…
•
Le niveau sonore de l’orchestre et des micros : qu’entend-on dans la salle ? L’ensemble des voix du peuple qui
montent à l’unisson vers son Dieu ou l’orchestre et le chanteur, comme dans un concert… ?
•
Exhortations mondaines, du type de ce qu’on l’on peut voir dans les concerts et meeting mondains.
•
Stature : quelle place donnons-nous au corps dans la louange ? Quand on veut accueillir, rendre honneur et gloire
à quelqu’un d’important, la position assise est-elle celle qui convient ? N’apprenons-nous pas, dès l’école
élémentaire, à nous lever pour saluer l’entrée du directeur où d’une personne d’autorité ? Pourquoi ne le fait-on
pas pour le Dieu Créateur de l’univers, l’Éternel des Armées célestes, le Roi des rois, Seigneur des seigneurs ?
Lisons les Écriture et nous verrons que les Israélites se tenaient debout pour la lecture de la Loi (Ne 9 :3), se
tenaient debout pour les célébrations (2 Ch 7 :6), se tenaient debout pour entendre ce que le Seigneur avait à leur
dire (Ex 33 :18-23 ; Ez 2 :1-2), se tenaient debout devant Dieu (Lv 9 :5 ; 2 Ch 20 :13) ou prosternés (Ne 8 :6 ;
Ne 9 :3). Même les êtres célestes se tiennent debout devant Dieu (Da 7 :9-10 ; Ap 7 :9)…
•
Et personnellement je m’interroge aussi le fait de placer les musiciens et meneurs de louange sur l’estrade, celleci accentuant l’effet de « concert » et à mon sens perturbant la concentration du peuple sur son unique vocation
à cet instant précis de la célébration communautaire : diriger son regard et tout son être vers Son Dieu pour
l’adorer.
L’estrade, dans les Écritures, apparait réservée pour le roi où dans les livres d’Esdras et Néhémie, pour ceux qui
lisent la Torah pour le peuple ou qui apportent un message.
Néhémie 3 :4 « Josué, Bani, Qadmiel, Chebania, Bounni, Chérébia, Bani et Kenani montèrent sur l'estrade dressée
pour les lévites et implorèrent l'Eternel, leur Dieu, à haute voix. Puis les lévites, Josué, Qadmiel, Bani, Hachabnia,
Chérébia, Hodiya, Chebania et Petahya s'écrièrent : Levez-vous, louez l'Eternel, votre Dieu, pour toute l'éternité. Oui,
que l'on te loue, toi dont la gloire surpasse tout ce que la louange peut exprimer ! »
73
Péché, iniquité, fautes…
L’origine
« Maintenant voilà un point crucial de la Parole de Dieu. Quand Dieu a créé l’homme et l’a pris en amitié, tout était
pour le Seigneur. L’homme n’avait pas d’autre objectif que le Seigneur dans sa vie et dans ses activités. Un merveilleux
équilibre régnait. Il y avait l’homme et le Seigneur. Et le Seigneur venait dans la fraîcheur du soir et se promenait dans
le jardin à la rencontre de ceux qu’Il avait créés. Et la joie régnait sur leur vie et sur leur travail. Et le Seigneur prenait
grand plaisir à cela. La Bible nous enseigne que notre Dieu prend plaisir et s’approche de ceux qui L’adorent en esprit.
Oui, Il est attiré par cette attitude intérieure de notre cœur qui se porte vers Lui.
Le Seigneur ne s’approchera pas de nous si notre attitude de cœur n’est pas celle que nous venons de décrire. A moins
qu’Il ne s’approche de nous pour le jugement. Mais quand Il vient vers nous avec la bénédiction, c’est que notre cœur
est réellement tourné vers Lui. Il venait dans le jardin parce que deux cœurs battaient pour Lui. Et cela Le satisfaisait
pleinement.
Lorsque Jésus est venu, c’était exactement la même chose. Il se réjouissait à l’idée de trouver un cœur ouvert prêt à Le
recevoir, à répondre à Son désir. C’est tout simplement pour cela qu’Il s’est rendu si souvent à Béthanie. Là, il y avait
un cœur pour Lui. Là, il y avait un réel esprit d’adoration.
Mais une grande cassure s’est produite. L’ennemi est venu dans le jardin afin de détourner sur Adam lui-même toute
l’attention que celui-ci portait à l'Éternel. Il est terrible de réaliser cela. Mais comment s’y est-il pris ? Il a fait réaliser à
l’homme que son intérêt personnel existait et qu’il pouvait passer en premier. Il a amené Adam à considérer qu’il
pouvait avoir quelque chose, posséder quelque chose, posséder pour lui-même quelque chose. Jusque là, tout était à
Dieu, mais maintenant la situation changeait du tout au tout. L’homme pouvait avoir quelque chose. Et l’ennemi
travaillait à cette fin de façon hardie et subtile pour détourner Adam de Dieu. Pour l’amener à faire alliance avec luimême. Et c’est là qu’Adam a été trompé, croyant que tout reviendrait à lui, alors qu’en réalité c’était Satan qui
devenait le grand bénéficiaire. Voilà comment toute l’humanité a été trompée.
Adam a été détourné de Dieu et a pensé qu’il pourrait jouir de sa liberté et posséder le monde. Mais finalement, il a
compris qu’il venait d’être dupé et que tout revenait à Satan, y compris lui-même. Telle a été la tragédie, l’amère
séduction. De plus, en se détournant de Dieu pour se concentrer sur ses propres intérêts, sa propre suffisance,
l’homme a brisé l’adoration. Et il en est ainsi depuis ce jour. Le monde est égoïste, il veut se suffire à lui-même. Ne pas
reconnaître à Dieu Sa place. Pas même un seul et unique instant. Voilà où le monde en est arrivé.
Mais Dieu aspire à Sa Jérusalem spirituelle. Il aspire à retrouver ce temps où, volontairement, joyeusement et même
délicieusement, tout Lui revenait. Un peuple qui faisait de Lui ses délices. Notre Seigneur était l’incarnation parfaite de
ce principe. Nous le lisons dans le Psaume 40 au verset 9 : « Je prends plaisir à faire ta volonté, ô Seigneur ! »
Le plaisir de Jésus était en Dieu. Il était la parfaite incarnation de cet esprit de la Jérusalem Céleste. Il existait pour
Dieu, totalement, de tout son cœur et sans contrainte aucune. »
La question fondamentale de l’Adoration - The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin13.htm
Le péché
« Pécher : ici au sens de transgression / infidélité, c'est aller au delà de ce qui est permis, s'élever au-dessus de la loi.
Tel Saül transgressant l'interdiction de consulter des voyants :
1 Chroniques 10 : 13 « Saül mourut, parce qu'il se rendit coupable d'infidélité envers l'Eternel, dont il n'observa point
la parole, et parce qu'il interrogea et consulta ceux qui évoquent les morts. »
Tel Acan transgressant l'interdit
Josué 22 : 20 « Acan, fils de Zérach, ne commit-il pas une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit, et la
colère de l'Eternel ne s'enflamma-t-elle pas contre toute l'assemblée d'Israël ? Il ne fut pas le seul qui périt à cause de
son crime. »
Le péché dit de transgression est une infidélité envers Dieu et sa loi, sa Parole. D'où la définition du NT : Le péché c'est
la transgression de la loi: »
1 Jean 3 : 4 « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. »
La prière d’humiliation d’Esdras - Enseigne-moi
http://www.enseignemoi.com/page/texte/esdras-9-la-priere-d-humiliation-d-esdras-50.html
74
L’iniquité
« Ici au sens de perversion de l'homme, son inclination à suivre les penchants de son mauvais cœur. Ils ont suivi les
désirs de la chair au lieu de suivre le commandement divin. Nous péchons, quant au lieu de suivre les conseils de la
Parole de Dieu, nous suivons les seuls penchants ou désirs de notre être charnel.
Le prophète Jérémie dira souvent d'Israël : Ils ont suivi les penchants de leur cœur. »
Jérémie 7 : 24 « Et ils n'ont point écouté, ils n'ont point prêté l'oreille; Ils ont suivi les conseils, les penchants de leur
mauvais cœur, Ils ont été en arrière et non en avant. »
La prière d’humiliation d’Esdras - Enseigne-moi
http://www.enseignemoi.com/page/texte/esdras-9-la-priere-d-humiliation-d-esdras-50.html
Les fautes
« Ici au sens de se rendre coupable, d'où la culpabilité ; c'est aussi se rendre punissable, d'où la sanction que l'on
attend ; c'est encore être détruit par sa faute ou le tord que l'on fait à quelqu'un. Le mot représente le sein maternel
transpercé par une flèche, c'est la faute qui menace le peuple dans son avenir, dans son être. La leçon enseignée par
ces mots, dans ce contexte : en transgressant le commandement divin pour suivre les désirs de son propre cœur, on
met en péril son avenir même.
Ésaïe 53 : 5-6 « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est
tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis,
Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. »
Les mots, iniquité et faute, se retrouvent. L'Agneau de Dieu a porté nos iniquités et nos fautes, nous donnant ainsi
aussi un avenir et une espérance. »
La prière d’humiliation d’Esdras - Enseigne-moi
http://www.enseignemoi.com/page/texte/esdras-9-la-priere-d-humiliation-d-esdras-50.html
Bergers
Ézéchiel 34 :1-10 « L'Eternel m'adressa la parole en ces termes : Fils d'homme, prophétise au sujet des bergers
d'Israël, prophétise et dis à ces bergers : « Voici ce que déclare le Seigneur, l'Eternel : Malheur aux bergers d'Israël qui
ne s'occupent que d'eux-mêmes. N'est-ce pas le troupeau que les bergers doivent faire paître ? Vous vous êtes nourris
de sa graisse et habillés de sa laine, vous avez abattu les bêtes grasses, mais vous ne faites pas paître le troupeau.
Vous n'avez pas aidé les brebis chétives à retrouver des forces. Vous n'avez pas soigné celle qui était malade, vous
n'avez pas bandé celle qui avait une patte cassée, vous n'avez pas ramené celle qui s'était écartée, vous n'avez pas
cherché celle qui était perdue ; non, vous leur avez imposé votre autorité par la violence et la tyrannie. Mes brebis se
sont dispersées, faute de berger, et elles sont devenues la proie de toutes les bêtes sauvages. Mes brebis se sont
égarées sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées. Elles ont été dispersées sur toute l'étendue du
pays, sans que personne en prenne soin ou aille à leur recherche.
C'est pourquoi, bergers, écoutez la parole de l'Eternel : Aussi vrai que je suis vivant, le Seigneur, l'Eternel, le déclare,
parce que mes brebis ont été abandonnées au pillage, qu'elles sont devenues la proie de toutes les bêtes sauvages,
faute de berger, et que ceux-ci n'ont pas pris soin d'elles, mais qu'ils se sont occupés d'eux-mêmes au lieu de faire
paître le troupeau, à cause de cela, bergers, écoutez la parole de l'Eternel : Voici ce que le Seigneur, l'Eternel, déclare :
Je vais m'en prendre à ces bergers, je leur redemanderai mes brebis, et je leur enlèverai la responsabilité du troupeau.
Ainsi, ils cesseront de se repaître eux-mêmes. Je délivrerai mon troupeau de leur bouche, et elles ne leur serviront
plus de nourriture. »
Ézéchiel 22 :26-27 « Tes prêtres violent ma Loi, ils profanent ce qui est saint, ils ne font aucune différence entre saint
et profane, ils n'enseignent pas à discerner entre ce qui est impur et ce qui est pur. Ils ignorent volontairement mes
jours de sabbat, de sorte que je suis déshonoré parmi eux. Tes chefs sont au milieu de toi comme des loups qui
déchirent leur proie, et répandent le sang, en faisant périr les gens pour en tirer profit. »
La négligence des bergers dans l’instruction du troupeau et en particulier sur le discernement entre le pur et l’impur a
entraîné l’égarement des brebis sur le terrain de l’idolâtrie. « Faute de berger, et elles sont devenues la proie de
toutes les bêtes sauvages. Mes brebis se sont égarées sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées. »
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Prophètes
Ézéchiel 22 :28 « Et tes prophètes enduisent tous ces crimes de crépi. Ils ont des visions trompeuses et vous débitent
de fausses divinations. Ils disent : « Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel », alors que l'Eternel n'a pas parlé. »
Lamentations 2 :14 « Tes prophètes ont eu pour toi des révélations mensongères et insipides, ils n'ont pas dénoncé
tes fautes pour t'éviter l'exil. Oui, ils ont eu pour toi des révélations mensongères et illusoires. »
Jérémie 14 :13-14 « Ah ! Seigneur, Eternel, les prophètes leur disent : « Vous ne connaîtrez pas la guerre et vous ne
subirez pas la famine, car je vous donnerai en ce lieu-ci une paix véritable. »
Et l'Eternel me dit : En mon nom, ces prophètes profèrent des mensonges. Je ne les ai pas mandatés, je ne leur ai rien
ordonné et je ne leur ai pas parlé : toutes leurs prophéties sont visions mensongères, oracles sans valeur, des
inventions venant d'eux-mêmes. »
Ézéchiel 13 :5 « Vous prophètes, vous n’êtes pas montés pour colmater les brèches, vous n’avez pas construit de
rempart tout autour de la communauté d’Israël pour qu’elle puisse résister dans la bataille au jour de l’Eternel »
Idolâtrie
Deutéronome 5 :6-10 « Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir d'Égypte, du pays où tu étais esclave.
Tu n'auras pas d'autre dieu que moi.
Tu ne te feras pas d'idole représentant quoi que ce soit de ce qui se trouve en haut dans le ciel, en bas sur la terre ou
dans les eaux plus bas que la terre.
Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis
un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père jusqu'à la troisième et même la quatrième
génération de ceux qui me haïssent, mais j'agis avec amour, jusqu'à la millième génération, envers ceux qui m'aiment
et qui obéissent à mes commandements. »
« Avant d’aborder le travail de reconstruction, il nous faut examiner et établir clairement le pourquoi de l’état
déplorable de la situation. En nous basant sur le livre de Néhémie et sur d’autres livres où il est question de murailles,
nous arrivons à la conclusion suivante :
La cause unique de ce désastre est l’idolâtrie. L’idolâtrie est la seule réponse possible à tous nos " pourquoi ? " lorsque
nous contemplons cette muraille démolie.
Il n’est finalement pas si difficile de reconnaître que c’est à cause de l’idolâtrie que le peuple a été déporté.
Curieusement, il fut envoyé dans un pays complètement idolâtre. Chacun sait que Babylone était le centre mondial de
l’idolâtrie.
Le peuple d’Israël avait permis à l’idolâtrie de s’installer dans son pays. Mais l’Eternel voulait guérir Son peuple de ce
mal. Il l’amena jusqu’à Babylone pour lui donner une overdose de cette idolâtrie à laquelle il aspirait tant. C’est ainsi
que Dieu agit souvent : Il nous donne jusqu’à l’overdose des choses après lesquelles nous soupirons constamment afin
de nous en débarrasser définitivement. …
Ce principe a bien fonctionné dans le passé et je pense qu’il agit encore de nos jours. L’Église de Dieu est allée dans le
" monde " et a ramené les choses du " monde " en son sein. Il y a eu complicité avec l’esprit du monde et celui-ci a pris
une grande place dans la chrétienté. … Imperceptiblement, dans les églises évangéliques, on a fait entrer des principes
du monde, des choses non spirituelles : des noms, des titres, des ressources matérielles, une quantité de choses non
sanctifiées. On se donne du mal pour s’attirer des faveurs, pour avoir l’avantage. Derrière tout cela, se cache l’esprit
d’idolâtrie. Et cet esprit a un tel pouvoir sur les enfants de Dieu !
Que s’est-il passé ? Le Seigneur a tout simplement laissé Son Église avoir ce qu’elle voulait. Et maintenant, elle se rend
compte, petit à petit, qu’elle a perdu la position qu’elle aurait dû avoir et qu’elle a perdu sa puissance. Tout cela parce
que le monde a pris beaucoup trop de place en son sein. N’est-il pas manifeste qu’en voulant gagner, elle a finalement
tout perdu ? …
Israël avait été débarrassé d’une forme extérieure d’idolâtrie. Mais le principe ou l’esprit de l’idolâtrie ne fut pas
éradiqué.
A la lecture du livre de Néhémie, nous voyons à quel point la situation du peuple de Dieu est désastreuse. Celui-ci vit
dans l’erreur, dans la confusion. Le mal règne en maître. A cela correspond l’état de délabrement de la muraille. Il y a
une corrélation totale entre l’état de la muraille et l’état spirituel du peuple. La muraille en ruines n’est qu’une
illustration des conditions spirituelles du peuple. Et Néhémie a bien compris qu’en relevant ces ruines, il relevait l’état
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spirituel du peuple de Dieu. Il s’agissait d’une seule et même chose. N’aurait-il pas été ridicule de relever les ruines et
de laisser le peuple dans les mêmes conditions spirituelles ?
Les deux choses doivent aller de pair : l’état spirituel et le témoignage. Le témoignage doit reposer sur des bases
saines. Une condition spirituelle saine soutient notre témoignage. Nous ne pouvons pas construire sur un fondement
qui n’est pas la vérité. »
The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - L’État de la muraille - Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin15.htm
Ézéchiel 8 - Vision du temple et abominations
« Le cinquième jour du sixième mois de la sixième année, j'étais assis chez moi et les responsables du peuple de Juda
étaient assis devant moi. Soudain, la main du Seigneur, l'Eternel, tomba sur moi.
Je regardai et je vis un être qui ressemblait à un homme. En-dessous de ce qui semblait être ses reins, c'était comme
du feu, et au-dessus, il y avait comme l'éclat d'un métal. Cet être tendit une forme de main et me saisit par une mèche
de mes cheveux, et l'Esprit me souleva entre ciel et terre et me transporta dans une vision divine à Jérusalem, à
l'entrée de la porte du parvis intérieur du Temple, celle qui est tournée vers le nord, où se trouve la statue de la
provocation, celle qui provoque l'Eternel qui ne tolère aucun rival. Et voici que la gloire du Dieu d'Israël m'apparut là,
exactement comme je l'avais vue dans la plaine.
Et il me dit : Fils d'homme, lève les yeux du côté du nord. Je levai les yeux du côté du nord, et voici qu'au nord de la
porte de l'autel, cette statue de la provocation se dressait dans l'entrée. Il me dit encore : Fils d'homme, vois-tu ce
qu'ils font ? Regarde les pratiques si abominables que les Israélites commettent en ce lieu pour m'éloigner de mon
sanctuaire. Mais tu en verras encore de plus graves.
Puis il me conduisit à l'entrée du parvis, et je vis qu'il y avait un trou dans le mur. Et il me dit : Fils d'homme, perce la
muraille. Je la perçai, et une porte apparut. Il me dit : Entre et regarde les horreurs abominables qu'ils commettent
ici ! J'entrai et je regardai, et voici que je vis, dessinées sur la paroi tout autour, toutes sortes de représentations de
reptiles et de bêtes répugnantes et toutes les idoles de la communauté d'Israël. Soixante-dix hommes, responsables
de la communauté d'Israël, se tenaient debout devant les idoles, chacun d'eux avait en mains son encensoir d'où
s'élevait le parfum d'un nuage d'encens, et Yaazania, le fils de Chaphân, se trouvait au milieu d'eux. Le Seigneur me
demanda : As-tu vu, fils d'homme, ce que les responsables du peuple d'Israël font en cachette, chacun dans
l'obscurité, chacun dans la chambre de son idole ? Car ils se disent : « L'Eternel ne nous voit pas, l'Eternel a quitté le
pays. » Et il ajouta : Tu vas voir qu'ils commettent des abominations encore plus graves.
Il m'emmena à l'entrée de la porte nord du Temple de l'Eternel, et je vis des femmes assises là, qui pleuraient la mort
du dieu Tammouz. Et il me dit : As-tu vu, fils d'homme ? Tu verras encore d'autres abominations plus graves que
celles-ci.
Il m'entraîna vers le parvis intérieur du Temple de l'Eternel et voici qu'à l'entrée de ce Temple de l'Eternel, entre le
portique et l'autel, j'aperçus environ vingt-cinq hommes qui avaient le dos tourné au sanctuaire et se tenaient face à
l'orient : ils se prosternaient en direction de l'orient pour adorer le soleil. Il me demanda : As-tu vu, fils d'homme ? La
communauté de Juda estime-t-elle donc qu'il n'est pas suffisant de commettre toutes ces abominations auxquelles ils
se livrent en ce lieu ? Faut-il encore qu'ils remplissent le pays de leurs actes de violence et qu'ils reviennent sans cesse
me provoquer ? Regarde ! Les voilà qui élèvent le rameau jusqu'au nez ! A mon tour d'agir avec colère ! Je n'aurai pas
un regard de pitié et je serai sans merci. Ils auront beau crier à tue-tête vers moi, je ne les écouterai pas. »
Interprétation : Au delà du côté concret (statue, représentations…) - bien visible en milieu catholique et orthodoxe qui peut sembler loin de nos pratique en milieu évangélique, il faut y voir la description du « temple du Saint Esprit »
donc nous même, notre cœur. La vision se déroule à l’intérieur du temple : l’intérieur de notre cœur.
On peut être aveuglé sur nos propres pratiques, sur l’idolâtrie cachée au fond de nos cœurs (voir la suite avec les
Psaumes 115 et 135). Seule une attitude de repentance, demandant au Seigneur Sa révélation peut nous éclairer sur
notre péché.
L’irritation du Seigneur est palpable.
Nombre d’éléments dans ce texte font clairement penser aux idoles et traditions païennes importés dans l’Église après
sa rupture avec le judaïsme et les Juifs. Voir chapitres « Ézéchiel 8 et les traditions chrétiennes » et « L’Église
déracinée » plus loin. L’histoire se répète : Israël et l’Église ont traversé les mêmes égarements.
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Qu’est ce que l’idolâtrie ?
« Mais qu’est-ce que l’idolâtrie ? Ce n’est pas forcément se prosterner devant des idoles de bois ou de pierre.
L’idolâtrie prend des formes subtiles et variées. Il s’agit tout simplement d’une communion de cœur avec quelque
chose qui prend la place de Dieu. L’idolâtrie fait obstacle au plan de Dieu pour notre vie. Le Seigneur ne peut plus agir
au travers de nous comme Il l’entend lorsqu’Il est supplanté par l’idolâtrie. Le but unique de l’idolâtrie est justement
de contrer, d’empêcher toute action de Dieu dans notre vie. …
L’idolâtrie agit comme un principe. Elle a été la cause principale de l’écroulement de la muraille. L’idolâtrie est une
communion de cœur avec tout ce qui n’est pas le Seigneur Lui-même. »
The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - L’État de la muraille - Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin15.htm
« L’idole est souvent au départ, quelque chose de bon. Le besoin d’amour, d’un conjoint, la sexualité, d’un enfant, un
travail, une maison, une bonne image de soi, une bonne réputation, des rapports justes et équitables avec notre
entourage… Mais l’idolâtrie commence lorsque ces désirs, deviennent un absolu.
Une idole c’est tout ce qui captive votre cœur et votre imagination et tout ce qui remplace les biens que Dieu seul
peut donner. Un faux dieu c’est tout ce qui devient tellement central et essentiel à votre cœur que le perdre vous
ôterait tout désir de vivre. Une idole contrôle votre cœur d’une façon telle que vous pouvez lui consacrer la plus
grande part de votre passion et votre énergie, de vos ressources financières et émotionnelles sans y réfléchir à deux
fois.
Les idoles peuvent être votre famille et vos enfants, votre carrière et votre réussite financière, votre réputation et
l’adulation des autres, un désir de sauver la face et d’être bien vu dans la société. Ou encore une relation romantique,
vos compétences et vos talents, l’approbation de vos pairs ou votre ministère dans l’église...
L’idolâtrie c’est tout ce qui remplace les biens que Dieu seul peut accorder. Quand vous pensez que votre joie dépend
d’autre chose que Dieu et que tout irait mieux sous vous l’obteniez, c’est une idole. Si vous pensez que votre vie
n’aurait plus de sens si vous perdiez cette chose ou cette personne, c’est une idole. L’idole est tapie au plus profond
de notre cœur, elle peut être une obsession de nos rêveries nocturnes, elle se manifeste souvent dans nos
cauchemars. Elle nous plonge dans le désespoir lorsque nous peinons à l’obtenir.
Ceux qui ont lu le roman de Tolkien ou vu le film, Le Seigneur des anneaux, savent que l’intrigue principale est la quête
de l’anneau de Sauron. Cette bague agit sur tous ceux qui la possèdent comme un amplificateur des désirs les plus
profonds du cœur (gloire, puissance, argent, pouvoir). Seul un homme au cœur pur peut porter cet anneau car il sait
maîtriser ces mauvais désirs mais c’est au prix d’efforts considérables que le héros, Fraudon, arrive à porter à cet
anneau qui l’attaque au plus profond de son cœur là où siègent ses désirs secrets pour en faire ses idoles.
Tout peut devenir notre dieu, être une contrefaçon du seul vrai Dieu. L’argent, l’amour, la sexualité, le travail, la
réputation… Tout. »
Exode 20 :1-17 - Les idoles I - David Loché - Église méthodiste d’Ales
http://ales.umc-europe.org/index.php/message/message-d-archive/item/758-exode-20-1-17-les-idoles-1
L’idolâtrie est grave pour plusieurs raisons
Extrait de L’idolâtrie - Léopold Guyot - Pasteurweb.org
Un outrage à Dieu
« Elle est un outrage à Dieu, l'Eternel, le tout Puissant, le Créateur du ciel et de la terre, qui est esprit, invisible, seul
vrai Dieu. »
1 Timothée 1 :17 « Au Roi éternel, immortel, invisible, au seul Dieu, soient honneur et gloire pour l'éternité. Amen ! »
Une injustice
Romains 1:18-23 « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui
retiennent injustement la vérité captive, ... ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant
l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. »
Un culte mensonger
« Elle est un culte mensonger qui entraîne ceux qui la pratiquent vers une piété, qui peut être sincère, mais en réalité
est superstitieuse et vaine. »
Jérémie 16:19 « Les nations viendront à toi des extrémités de la terre, Et elles diront: Nos pères n’ont hérité que le
mensonge, de vaines idoles, qui ne servent à rien. »
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Un culte rendu aux démons
1 Corinthiens 10.14-22 « Pour toutes ces raisons, mes amis, je vous en conjure : fuyez le culte des idoles. Je vous
parle là comme à des gens raisonnables : jugez vous-mêmes de ce que je dis. La « coupe de reconnaissance», pour
laquelle nous remercions Dieu, ne signifie-t-elle pas que nous sommes au bénéfice du sacrifice du Christ qui a versé
son sang pour nous ? Et le pain que nous rompons, ne signifie-t-il pas que nous sommes au bénéfice du corps du Christ
offert pour nous ? Comme il n'y a qu'un seul pain, nous tous, malgré notre grand nombre, nous ne formons qu'un seul
corps, puisque nous partageons entre tous ce pain unique. Pensez à ce qui se passe dans le peuple d'Israël, j'entends
Israël au sens national : ceux qui mangent les victimes offertes en sacrifice ne sont-ils pas au bénéfice du sacrifice
offert sur l'autel ? Cela signifierait-il qu'une viande, parce qu'elle est sacrifiée à une idole, prend une valeur
particulière ? Ou que l'idole ait quelque réalité ? Certainement pas ! Mais je dis que les sacrifices des païens sont
offerts à des démons et à ce qui n'est pas Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez quoi que ce soit de commun avec les
démons. Vous ne pouvez boire à la coupe du Seigneur et en même temps à celle des démons. Vous ne pouvez pas
manger à la table du Seigneur et à celle des démons. Ou bien, voulons-nous provoquer le Seigneur dont l'amour est
exclusif ? Nous croyons-nous plus forts que lui ? »
Dieu jugera les idolâtres
« Dieu jugera les idolâtres. 1 Corinthiens 6.9 - Apocalypse 22:15 - Jonas 2:8 Ceux qui s’attachent à de vaines idoles
éloignent d’eux la miséricorde.
1 Corinthiens 6 :9 « Ne savez-vous pas que ceux qui pratiquent l'injustice n'auront aucune part au royaume de Dieu ?
Ne vous y trompez pas : il n'y aura point de part dans l'héritage de ce royaume pour les débauchés, les idolâtres, les
adultères, les pervers ou les homosexuels, ni pour les voleurs, les avares, pas plus que pour les ivrognes, les
calomniateurs ou les malhonnêtes. »
Jonas 2 :9 « Ceux qui s'attachent à de vaines idoles se privent de la grâce. »
Apocalypse 22 :15 « Mais dehors les hommes ignobles, ceux qui pratiquent la magie, les débauchés, les meurtriers,
ceux qui adorent des idoles et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge. »
« Dieu a toujours mis son peuple en garde contre la tentation des idoles, l'idolâtrie, que ce soit sous l'Ancienne
Alliance avec Israël, depuis sa sortie d’Égypte, ou sous la Nouvelle Alliance avec l'Église de Christ. »
Lévitique 26 :1 « Vous ne vous ferez point d'idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne
placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elles, car je suis l'Eternel, votre
Dieu. »
« Voilà un texte sans ambiguïté qui décrit très précisément, mieux encore que le dictionnaire, ce qu'est l'idolâtrie : du
grec eidôlom = image et latreuein = servir. »
L’idolâtrie - Léopold Guyot - Pasteurweb.org - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Priere/LIdolatrie.htm
Pourquoi le peuple persiste-t-il dans ce que Dieu réprouve ?
L’idolâtrie entraine l’aveuglement
Psaume 135 :15-18 « Les idoles des peuples, d'argent et d'or, sont faites par des hommes : elles ont une bouche,
mais ne peuvent parler, elles ont bien des yeux, mais elles ne voient pas. Elles ont des oreilles, mais qui n'entendent
rien. Et pas le moindre souffle ne se trouve en leur bouche. Ils leur ressembleront tous ceux qui les fabriquent et tous
ceux qui leur font confiance. »
Psaume 115 :1-11 « Non pas à nous, ô Eternel, non pas à nous la gloire, mais à toi seul, pour ton amour et ta
fidélité ! Pourquoi les nations diraient-elles : « Où est leur Dieu ? »
Notre Dieu est au ciel, il fait tout ce qu'il veut. Mais leurs idoles d'argent et d'or sont faites par des hommes. Elles ont
une bouche mais ne peuvent parler ! Elles ont bien des yeux, mais elles ne voient pas. Elles ont des oreilles, mais qui
n'entendent rien ; elles ont des narines mais qui ne sentent rien. Elles ont bien des mains, mais ne peuvent toucher ;
elles ont bien des pieds, mais ne peuvent marcher. De leur gorge, jamais aucun son ne s'échappe. Ils leur
ressembleront, tous ceux qui les fabriquent, et tous ceux qui leur font confiance.
Habitants d'Israël, faites confiance à l'Eternel ! Il est pour vous un secours et un bouclier.
Descendants d'Aaron, faites confiance à l'Eternel ! Il est pour vous un secours et un bouclier.
Vous qui le révérez, faites confiance à l'Eternel ; il est pour vous un secours et un bouclier. »
79
Le Psaume 115 reprend la même idée, avec les mêmes termes. Il y ajoute ce qui fait tomber le peuple dans l’idolâtrie :
ne pas donner toute la gloire à Dieu (v1) et ne pas mettre toute notre confiance en Lui (v9-11), préférant accorder
notre confiance aux choses (idoles) visibles de ce monde, cherchant en elles le secours et la protection.
La grande difficulté du peuple de Dieu de tout temps a toujours été et est encore de mettre sa confiance dans le Dieu
invisible.
Exode 32 :1 « Quand le peuple s'aperçut que Moïse tardait à redescendre de la montagne, il se rassembla autour
d'Aaron et lui dit : Allons ! Fabrique-nous un dieu qui marche devant nous. »
On peut se demander comment les Israélites ont pu être aussi aveugles au point de rendre un culte à des idoles sous
forme de statue… Le principe est clairement énoncé dans les deux psaumes : l’acte même de fabriquer une idole et de
lui faire confiance a pour conséquence une malédiction spirituelle « Ils leur ressembleront tous ceux qui les fabriquent
et tous ceux qui leur font confiance » : l’aveuglement. Dieu les rend semblables à leurs idoles : sourds, aveugles,
muets, sans vie.
Ne condamnons pas si vite les Israélites… Si à leur époque, les idoles étaient faites de matériaux solides et visibles, les
nôtres aujourd’hui sont faites de sentiments insidieux, souvent invisibles, mais bien présent dans secret de nos cœur,
et souvent liés au passionnel.
Les idoles de notre temps ont de nombreuses facettes
La recherche du regard et de l’affection de l’autre est une dominante. Il y a souvent là la recherche d’un « père » à la
place du « Père »… Ces projections ou « transferts » se font la plupart du temps sur des personnes à fort charisme, des
personnes revêtues de responsabilités ou d’autorité (pasteurs, ministères, responsables hiérarchiques…), des
personnes qui ont un rôle thérapeutique ou affectif (médecins, thérapeutes, ceux qu’on appelle « pères ou mères
spirituels » etc. La liste n’est pas exhaustive.
Cette recherche du regard de l’autre peut entraîner l’idolâtrie de nous-mêmes : la recherche de l’admiration, du
pouvoir, la séduction…
Des choses saines à l’origine peuvent devenir idoles : travail, sport, centre d’intérêt, argent, animal, objet, téléphone
portable, réseaux sociaux, fêtes, voiture, nourriture…
En fait, beaucoup de choses peuvent devenir des idoles, dépend de la place qu’elles occupent dans notre cœur. Si l’on
recherche leur présence et leur réconfort quand on ne devrait rechercher que celle du Père, il faut se poser des
questions.
« Mais à l’âge adulte, bien que nous n’en soyons pas toujours conscients, nous passons beaucoup de temps et
d’énergie à réussir des projets pour obtenir l’approbation des autres, la notoriété et obtenir de ceux qui nous
entourent le respect. Personne n’aime être détesté des autres. Mais cette quête peut se muter en idolâtrie lorsqu’elle
devient un but en soi et qu’elle nous pousse à trouver notre sécurité, notre joie ou notre valeur en quelqu’un d’autre
que Dieu. …
Vouloir plaire est une quête sans fin qui peut se muter en idole. Si vous êtes un enfant de Dieu, votre dignité ne
dépend ni de votre santé, ni de votre jeunesse, ni du regard que vos parents ont porté sur vous, ni de votre compte
en banque, ni de votre rang social. Elle dépend de Dieu. »
2 Rois 5 :1-15 Le succès ne suffit pas - Les idoles IV - David Loché - Église méthodiste d’Ales
http://ales.umc-europe.org/index.php/message/message-d-archive/item/786-2-rois-5-1-15a-le-succes-ne-suffit-pas
Les problèmes passionnels liés aux idoles sont très souvent en lien avec les manques affectifs issus de notre enfance. Il
faut prendre le temps de travailler sur la question pour en identifier les sources. On ne peut se défaire de quelque
chose qu’on n’identifie pas. Pour certains, un travail de relation d’aide sera nécessaire.
« L’homme a été créé image de Dieu. Cela signifie que les désirs de son cœur, ses sentiments, ses besoins d'une
relation d'amour disent quelque chose sur ce qu’est Dieu. Mais le texte hébreu suggère autre chose : l’homme a été
fait pour être une image, un vis-à-vis de Dieu afin d’avoir une relation d’amour avec Lui. C’est là tout ce qui distingue
l’homme de l’animal, une dignité extraordinaire que Dieu a voulue. … Seul un Dieu infini peut combler ce que la Bible
appelle "la pensée de l’éternité", ce "vide en forme de Dieu" gravé au fond de notre cœur. Lorsque ce vide n’est pas
rempli, ou incomplètement rempli, on se tourne vers une personne qui peut renvoyer cette image…
C’est ce qu’a fait Jacob mais aussi Léa et ce que font des milliers d’hommes et de femmes aujourd’hui. Ils cherchent
quelqu’un qui leur fera oublier qu’ils sont perdus, apatrides dans un désert affectif que seul Jésus peut combler. L’être
humain est fait pour la relation avec Dieu. Cette relation valorise, rassure, donne une dignité, une identité, la
plénitude. Lorsque cette relation est inexistante ou insuffisante, nous courrons tous le danger de remplacer Dieu par
quelqu’un d’autre. En un mot, mettre un autre dieu devant sa face. »
Genèse 29 :13-35 - L’amour ne suffit pas - Les idoles III - David Loché - Église méthodiste d’Ales
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http://ales.umc-europe.org/index.php/message/message-d-archive/item/778-genese-29-13-35-l-amour-ne-suffit-pas-les-idoles-iii
Attention on ne se défait pas des idoles en un claquement de doigts, c’est un PROCESSUS. Processus qui comprend :
prise de conscience, confession, repentance, démarche de renoncement et de séparation, guérison progressive du
cœur par le Saint Esprit. L’important n’est pas de penser qu’on en est guéri mais d’entrer dans la démarche de
renoncement et de séparation d’avec l’idole, de « ne plus se livrer à » (l’adoration secrète de tel ou tel), pour notre
cœur puisse être entièrement à Dieu.
« Tout être humain cherche une raison de vivre. Quelque chose doit captiver l’espérance de son cœur. La Bible nous
enseigne que sans une transformation profonde du Saint Esprit, il est impossible que cette attente soit comblée par
Dieu. L’homme est un fabricant d’idoles qui ne peut s’en sortir sans la grâce de Dieu. »
Genèse 22 :1-14 - Abraham Isaac - David Loché - Église méthodiste d’Ales
L’idolâtrie entraine le désordre et d’autres péchés
Deut 5 :7 « Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face. » (Segond)
Romain 1 :18-31 « Ainsi, au lieu d’adorer le Dieu immortel et glorieux, ils adorent des idoles, images d’hommes
mortels, d’oiseaux, de quadrupèdes ou de reptiles. C’est pourquoi Dieu les a abandonnés aux passions de leur cœur
qui les portent à des pratiques dégradantes. … ils ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, lui qui est loué
éternellement. Amen ! Voilà pourquoi Dieu les a abandonnés à des passions avilissantes… »
« Ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, c’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leur pensée faussée, si bien qu’ils
font ce qu’on ne doit pas. Ils accumulent toutes sortes d’injustices et de méchancetés, d’envies et de vices ; ils sont
pleins de jalousie, de meurtres, de querelles, de trahisons, de perversités. Ce sont des médisants, des calomniateurs,
des ennemis de Dieu, arrogants, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal ; ils manquent à leurs devoirs envers
leurs parents ; ils sont dépourvus d’intelligence et de loyauté, insensibles, impitoyables. »
Le péché et l’augmentation du péché sont donc un symptôme d’un mal originel et plus profond, ils sont déjà
l’expression d’un jugement sur l’idolâtrie, manquement au premier des 10 commandements « Tu n'auras point
d'autres dieux devant ma face » (Segond).
L’aveuglement sur nos idoles entraine petit à petit d’autres aveuglements sur nos manquements à la Loi de Dieu, un
émoussement de la droiture, de la foi, une acceptation du péché. Le péché est d’abord dans notre cœur, il atteint
ensuite nos pensées puis nos actes.
Dieu est un Dieu jaloux
Exode 20 :2-5 - Deutéronome 5 :6-9 « Je suis l’Eternel ton Dieu qui t’ai fait sortir d’Égypte, du pays où tu étais esclave.
Tu n’auras pas d’autre dieu que moi. Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en
haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant de telles
idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car Moi, l’Eternel, Ton Dieu, Je suis un Dieu (« jaloux » dans les autres
versions) qui ne tolère aucun rival. »
Exode 34:14 « Vous ne vous prosternerez devant aucune autre divinité car le nom de l’Eternel, c’est le "Jaloux" : un
Dieu qui ne tolère aucun rival. »
« Moi l’Éternel, Ton Dieu, je suis El Kanna, un Dieu jaloux. »
« Dieu prend position par rapport au péché. Je suis El Kanna et je ne supporterai pas que tu ailles te prosterner devant
d’autres dieux ou des images taillées, nous dit-il.
La jalousie de Dieu est le fruit de Sa Sainteté. Sa jalousie n’exprime pas son mauvais caractère mais elle exprime Son
amour immense pour Son peuple et Son désir ardent de ne pas le voir se détruire à cause du péché. »
Au puits de Jacob - Jacques Charrat-Boutique
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Dieu ne peut accepter que l’on associe Son Nom avec des idoles
L’idolâtrie est le problème central du peuple de Dieu dans les Écritures
L’idolâtrie, et les désordres qu’elle entraine, profane le Saint Nom
de Dieu, corrompt le message du salut, souille le pays.
L’idolâtrie est semblable à un adultère, à de la prostitution. L’idolâtrie est le problème central de l’épouse infidèle.
Voir les nombreuses références Ésaïe 48, 57, Ézéchiel 16, 23, Jérémie 3, 5,7,23…, Osée…
L’idolâtrie amène le jugement de Dieu et l’exil. Le jugement de Dieu sur son peuple et l’exil qu’il entraine déshonorent
Dieu.
Ézéchiel 14 :3,6 « Fils d'homme, ces gens-là portent leurs idoles sur leur cœur, et leurs yeux se tournent sans cesse
vers ce qui les fait tomber dans le péché…
Voici ce que déclare le Seigneur, l'Eternel : Convertissez-vous. Abandonnez vos idoles, détournez les regards de toutes
vos abominations. »
Ézéchiel 20 :39 « Allez, servez chacun vos idoles, à l'avenir aussi, si aucun de vous ne veut m'écouter; mais ne
profanez plus Mon saint nom par vos dons et par vos idoles. » (Version Darby)
Ézéchiel 16 est le cri de l’époux à l’épouse infidèle.
Ézéchiel 5 :11 « C'est pourquoi, aussi vrai que je suis vivant, déclare le Seigneur, l'Eternel : puisque vous avez souillé
mon sanctuaire par toutes vos idoles répugnantes et abominables, je passerai le rasoir sur vous, sans un regard de
pitié, et j'agirai sans ménagement. »
Jérémie 3 :9 « Par sa légèreté à se débaucher, Israël a souillé tout le pays, commettant l'adultère avec des idoles de
bois et de pierre. »
Ézéchiel 36 :17-18 « Fils d'homme, lorsque les gens de la communauté d'Israël habitaient dans leur propre pays, ils
l'ont souillé par leur manière de vivre et leurs actes …
J'ai répandu ma fureur contre eux à cause des crimes qu'ils ont commis dans le pays et parce qu'ils ont souillé leur
pays par leurs idoles infâmes. Je les ai dispersés parmi les nations, ils ont été disséminés en divers pays. Je les ai
condamnés comme le méritaient leur conduite et leurs actes. Et lorsqu'ils sont arrivés chez les nations parmi
lesquelles ils ont été bannis, ils m'ont déshonoré, moi qui suis saint. En effet, on disait à leur sujet : « Ces gens-là sont
le peuple de l'Eternel, mais ils ont dû sortir de son pays ! » Alors j'ai eu égard à ma sainte personne que la
communauté d'Israël a déshonorée parmi les nations où elle s'est rendue. »
1 Corinthiens 6 :9-11 « Ne savez-vous pas que ceux qui pratiquent l'injustice n'auront aucune part au royaume de
Dieu ? Ne vous y trompez pas : il n'y aura point de part dans l'héritage de ce royaume pour les débauchés, les
idolâtres, les adultères, les pervers ou les homosexuels, ni pour les voleurs, les avares, pas plus que pour les ivrognes,
les calomniateurs ou les malhonnêtes. Voilà bien ce que vous étiez, certains d'entre vous. Mais vous avez été lavés,
vous avez été purifiés du péché, vous en avez été déclarés justes au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l'Esprit de
notre Dieu. »
Jacques 4 :1-10 « Peuple adultère que vous êtes ! Ne savez-vous pas qu'aimer le monde, c'est haïr Dieu ? Si donc
quelqu'un veut être l'ami du monde, il se fait l'ennemi de Dieu. Prenez-vous pour des paroles en l'air ce que déclare
l'Écriture ? Dieu ne tolère aucun rival de l'Esprit qu'il a fait habiter en nous, mais bien plus grande est la grâce qu'il
nous accorde. Voici donc ce que déclare l'Écriture : Dieu s'oppose aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce aux
humbles.
Soumettez-vous donc à Dieu, résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de
vous. Nettoyez vos mains, pécheurs, et purifiez votre cœur, vous qui avez le cœur partagé. Prenez conscience de
votre misère et soyez dans le deuil ; pleurez ! Que votre rire se change en pleurs et votre gaieté en tristesse ! Abaissezvous devant le Seigneur, et il vous relèvera. »
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Dieu est Saint : Il ne peut cohabiter avec le péché délibéré
Il ne se tient plus au milieu de Son Peuple
Jusqu’à l’épisode du veau d’or, l’Éternel marchait en personne à la tête de Son Peuple.
Exode 13 :21-22 « L'Eternel marchait à leur tête, le jour dans une colonne de nuée pour leur montrer le chemin, et la
nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils puissent marcher de jour et de nuit. La colonne de nuée ou la
colonne de feu se trouvait en permanence à la tête du peuple. »
Et le terme employé ici est bien le Tétragramme, le Nom Saint de Dieu.
À la suite de l’adultère du peuple avec le veau d’or, Dieu dit qu’Il ne se tiendra plus au milieu du peuple pour le
conduire en terre promise mais qu’Il enverra Son ange.
Exode 33 :2-3 « J'enverrai un ange devant toi et je chasserai les Cananéens, les Amoréens, les Hittites, les Phéréziens,
les Héviens et les Yebousiens. Il vous conduira dans un pays ruisselant de lait et de miel. Pour Moi, Je n'irai pas au
milieu de vous, car vous êtes un peuple rebelle et Je pourrais être amené à vous exterminer pendant le voyage. »
« L’idolâtrie déclenche une séparation d’avec La Source. »
Shabbat - Un avant goût du Monde à venir - Soucat David ministry
La gloire de Dieu quitte le temple
Ce chapitre d’Ézéchiel 10 fait suite à celui où Dieu conduit le prophète à constater les abominations qui se
commettent au sein même de Son Temple.
Ézéchiel 10 :4,18 « Puis la gloire de l'Eternel s'éleva de dessus le chérubin et se dirigea vers le seuil de la maison ;
alors le Temple fut rempli par la nuée, et le parvis resplendit de l'éclat de la gloire de l'Eternel. …
La gloire de l'Eternel quitta le seuil du Temple et vint se placer sur les chérubins. »
La terre tremble
« Déjà frappée et en partie détruite en février par un tremblement de terre, la ville de Christchurch, dans le Sud de La
Nouvelle-Zélande a de nouveau subi deux puissants séismes. Les secousses, d'intensité diverse, qui ont frappé
Christchurch lors des quinze derniers mois ont généré «un stress permanent», selon le maire de la ville, Bob Parker. Il
est évident que la ville de Christchurch (Église du Christ) porte en elle une lourde charge symbolique. Depuis 15000
ans cette ville n’a plus connu d’activité sismique, puis brusquement la terre s’est mise à trembler, détruisant une
partie de la ville, dont la cathédrale, mais surtout elle ne s’arrête plus de trembler comme les confirme le dernier
épisode en date.
Ainsi en est-il de l’Église de la fin des temps. Secouée dans ses fondements par une activité antéchrist toujours plus
intense, les édifices chrétiens se lézardent, puis s’écroulent les uns après les autres. La foi s’effrite et s’effondre,
l’Esprit Saint se retire, les familles sont frappées et se disloquent, dans les ruines d’une gloire jadis, errent encore des
âmes en mal d’un refuge qui n’existe plus. Inexorablement les habitants fuient cette ville qui devient pour eux un lieu
de malédiction. Spirituellement parlant, le phénomène est le même à l’échelle mondiale. Nous entrons dans un hiver
glaciaire chrétien, où plus rien ne poussera, se bâtira, ou se développera, si ce n’est un inexorable désir
d’assoupissement provoqué par le froid, un temps d’hibernation spirituel. »
L’« esprit » de Noël - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-6.html
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Lectures complémentaires
•
L’État de la muraille - Austin Sparks
Extrait de l’ouvrage The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin15.htm
•
Néhémie - Marcel Longchamps - Église réformée baptiste de Rouyn Noranda
http://pourlagloiredechrist.com.s3.amazonaws.com/preachit_content/notes/survol-32.pdf
http://pourlagloiredechrist.com.s3.amazonaws.com/preachit_content/notes/survol-33.pdf
•
L’idolâtrie - Pasteurweb.org
http://www.pasteurweb.org/Etudes/Priere/LIdolatrie.htm
•
Exode 20 :1-17 - Les idoles I
http://ales.umc-europe.org/index.php/message/message-d-archive/item/758-exode-20-1-17-les-idoles-1
•
Genèse 22 :1-14 - Abraham Isaac - Les idoles II
http://ales.umc-europe.org/index.php/message/message-d-archive/item/768-genese-22-1-14-abraham-etisaac-les-idoles-2
•
Genèse 29 :13-35 - L’amour ne suffit pas - Les idoles III
http://ales.umc-europe.org/index.php/message/message-d-archive/item/778-genese-29-13-35-l-amour-ne-suffit-pas-les-idoles-iii
•
2 Rois 5 :1-15 - Le succès ne suffit pas - Les idoles IV
http://ales.umc-europe.org/index.php/message/message-d-archive/item/786-2-rois-5-1-15a-le-succes-ne-suffit-pas
84
Ézéchiel 8
et les traditions « chrétiennes »
Psaume 78 :58 « Leurs hauts-lieux ont excité sa fureur et leurs idoles son indignation. »
Cependant, les hauts-lieux ne disparurent pas…
1 Rois 15 :14 « Cependant, bien qu'Asa ait eu un cœur attaché sans partage à l'Eternel durant toute sa vie, les hautslieux ne disparurent pas. »
1 Rois 22 :43-44 « Josaphat suivit en tout l'exemple de son père Asa sans en dévier, faisant ce que l'Eternel considère
comme juste. Cependant, les hauts-lieux ne disparurent pas : le peuple continuait à y offrir des sacrifices et à faire
brûler des parfums. »
2 Rois 12 :3-4 « Joas fit ce que l'Eternel considère comme juste pendant tout le temps qu'il suivit les instructions du
prêtre Yehoyada. Toutefois les hauts-lieux ne disparurent pas ; le peuple continuait à offrir des sacrifices et à brûler
des parfums dans ces sanctuaires. »
2 Rois 17 :33, 40-41 « D'un côté donc, ils rendaient un culte à l'Eternel, mais en même temps, ils continuaient à
rendre un culte à leurs propres dieux selon les coutumes des gens de leurs pays d’origine. …
Mais ces gens n'ont pas écouté ; ils restent attachés à leurs anciennes coutumes. Ainsi donc ces nations adoraient
l'Eternel tout en continuant à rendre un culte à leurs idoles. Jusqu'à ce jour, leurs enfants et leurs descendants ont
maintenu les pratiques de leurs ancêtres. »
2 Chroniques 20:33 « Cependant, les hauts-lieux ne disparurent pas : le peuple n'avait toujours pas attaché
fermement son cœur au Dieu de ses ancêtres. »
•
Pas moins de 63 références sur ce triste constat (dénote l’importance du sujet et du regret de Dieu).
http://www.enseignemoi.com/bible/search/?search=les+hauts+lieux+ne+disparurent+pas
2 Roi 17 :10 « Ils avaient dressé des stèles et des poteaux sacrés pour la déesse Achéra sur chaque colline élevée et
sous chaque arbre verdoyant. » (2 Rois 17:10)
•
30 références sur les poteaux d’Achéra.
http://www.enseignemoi.com/bible/search/?search=achera
Les fêtes dites « chrétiennes » (Noël, Pâques, épiphanie, chandeleur, carême…) ont toutes pour origine des fêtes
païennes dont on a repris les dates et adopté les pratiques en en changeant les « étiquettes ». Elles équivalent
aujourd’hui à cette triste constatation que l’on retrouve à de nombreuses reprises dans les écritures.
Les origines
Toutes ces fêtes trouvent leurs origines dans les cultes Babyloniens du dieu soleil et de la reine du ciel ou déesse de la
fertilité. On retrouve dans ces récits des civilisations antiques de nombreuses contrefaçons d’éléments bibliques.
« Virtuellement chaque civilisation possède son dieu du feu ou dieu soleil. Les Égyptiens (et parfois les Romains)
l’appellent Vulcain. Les Grecs l’ont appelé Chronos, tout comme les Phéniciens mais ils l’appelaient aussi Saturne. Les
Babyloniens l’appelaient Tammuz (en tant que Nimrod ressuscité en la personne de son fils), Moloch ou Baal (comme
l’appelaient aussi les druides). Tous ces titres étaient en fait les différents noms de Nimrod. Ce dernier est considéré le
père de tous les dieux babyloniens. » Tammuz : voir Ézéchiel 8 :14.
La véritable origine de Noël - David C. Pack - L’église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooc-fr.html
« Les païens ont coutume d’utiliser plusieurs noms différents pour les mêmes dieux ou déesses. Nimrod, le
personnage biblique qui a bâti la cité de Babylone (Gen 10 :8) en est un exemple. Il fut adorer sous les noms de
Saturne, Vulcain, Chronos, Baal, Thammuz, Moloch et bien d’autres, mais c’était toujours le même dieu — celui du feu
ou le dieu-soleil adoré universellement dans presque toutes les anciennes cultures. …
En Babylonie… la déesse du printemps s’appelait Ishtar. On l’avait identifiée à la planète Vénus qui, parce qu’elle… se
levait avant le soleil… ou se couchait après lui… semblait aimer la lumière [en clair, Vénus aimait le dieu-soleil]… En
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Phénicie, elle est devenue Astarté ; en Grèce Eostre [lié au mot grec Eos : « aurore »], et en Allemagne Ostara [qui
provient du terme allemand Ost : « Est, qui est la direction de l’aurore]’ (Englehart, p. 4). …
C’était une seule déesse avec plusieurs noms — la déesse de fertilité, adorée au printemps au moment de la
renaissance de la vie. »
« Microsoft Encarta Multimédia Encyclopedia : « Ishtar était la Grande Mère, la déesse de la fertilité et la reine du
ciel ».
La véritable origine de Pâques - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooe-fr.html
« Les antiques cultes agraires liés aux cycles des saisons, qui se célébraient au solstice d’hiver et à l’équinoxe de
printemps, expliquaient pourquoi les dieux et déesses devaient mourir et ressusciter afin de permettre aux hommes
et à la nature d’exister. »
L’« esprit » de Noël - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog - http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-4.html
« À l’apogée de l’empire babylonien, Ishtar est devenue la déesse principale, la reine du ciel et mère des dieux,
notamment du dieu tutélaire de la capitale Babylone, Marduk, le puissant taureau céleste. »
« La liaison tumultueuse qui unit ce couple conduira d’abord Ishtar puis Dumuzi-Tammuz en enfers, symbolisant la
victoire sur la mort pour Ishtar et le renouveau des saisons pour Tammuz. »
« C’est principalement parce qu’Israël, puis Juda ont suivi ces cultes idolâtres, que l’Eternel c’est détourné de son
peuple, pour les soumettre à leurs ennemis et leurs dieux, comme les malédictions de Deutéronome 28 l’annoncent. »
L’« esprit » de Noël - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-1.html#uds-search-results
« Thammuz était le faux messie des Babyloniens, une contrefaçon satanique de Jésus-Christ!
La fête de Thammuz était généralement célébrée au mois de juin (aussi appelé le «mois de Thammuz»). Le carême se
tenait quarante jours avant la fête et était célébré par «l’alternance entre les pleurs et les réjouissances». C’est la
raison pour laquelle carême signifie «printemps», la fête se tenait tôt au début de l’été.
La bible parle de Juda qui adorait autrefois ce faux messie: «Et il me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de
l’Éternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz» (Éz 8:14-15). Cela
constituait une grande abomination aux yeux de Dieu.
Mais pourquoi l’Église de Rome a-t-elle institué une telle fête païenne?
«Afin de ramener les païens vers le “christianisme”, vers Rome qui poursuivit ses politiques habituelles et prit les
mesures pour amalgamer les fêtes chrétiennes et païennes en manipulant et en ajustant habilement le calendrier.»
(Les Deux Babylone). »
La vrai signification du carême - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/articles/ttmol-fr.html
Noël : fête de la naissance du dieu soleil
Ézéchiel 8 « Il m'emmena à l'entrée de la porte nord du Temple de l'Eternel, et je vis des femmes assises là, qui
pleuraient la mort du dieu Tammouz. Et il me dit : As-tu vu, fils d'homme ? Tu verras encore d'autres abominations
plus graves que celles-ci. »
« Il m'entraîna vers le parvis intérieur du Temple de l'Eternel et voici qu'à l'entrée de ce Temple de l'Eternel, entre le
portique et l'autel, j'aperçus environ vingt-cinq hommes qui avaient le dos tourné au sanctuaire et se tenaient face à
l'orient : ils se prosternaient en direction de l'orient pour adorer le soleil. »
« Le roi-berger sumérien Dumuzi est le type du dieu qui meurt et renaît au rythme des saisons, il deviendra le dieu
sémitique Tammuz de la végétation. La descente du dieu aux enfers correspondait au solstice d’été, pendant le mois
qui portait d’ailleurs son nom, Tammuz (juin-juillet), annonçant une chaleur intense et le flétrissement de la
végétation. Cet événement était marqué par des cérémonies d’affliction et les lamentations rituelles des femmes
(Ézéchiel 8, 14). La remontée de Tammuz était fêtée, au mois de Kislim (décembre), lorsque, juste après le solstice
d’hiver, les jours commencent à rallonger. »
L’« esprit » de Noël - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-1.html#uds-search-results
« Les Grecs et les Romains d’Orient fêtaient le solstice d’hiver le 6 janvier. … A Alexandrie, les Grecs célébraient la
naissance du temps, la nuit du 5 au 6 janvier par une procession au flambeau. En Occident, le solstice d’hiver est fixé le
25 décembre par Jules César. Les Romains fêtaient alors la naissance du soleil. Le 24 au soir les disciples de Mithra et
bien d’autres, allument des feux pour aider le soleil à monter plus haut au-dessus de l’horizon. Or le Christ incarne le
soleil de justice annoncé par le prophète Malachie (3.20) et la lumière des nations reconnue par le sage Siméon selon
Luc 3.2. Des pères de l’Église poussent alors l’empereur « chrétien » Constantin à substituer à la fête païenne, une fête
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chrétienne de la lumière. « Christ est notre nouveau soleil », écrit Amboise de Milan (337-397). La nouvelle fête prit
alors le nom de « Noël » dérivé du latin « natale » signifiant « naissance ». … En fait de naissance, ce n’est pas celle de
Jésus que l’on va célébrer, mais une nouvelle forme christianisée du paganisme antique. »
Mon beau sapin - Lettre à l’Épouse - http://schoenelblog2.blogspot.fr/2014/12/mon-beau-sapin_8.html
« À cette époque, cette date (25 décembre) était alors celle de la fête païenne du solstice d’hiver appelé « Naissance
(en latin, Natale) du soleil », car celui-ci semble reprendre vie lorsque les jours s’allongent… ». (« Natale » est la racine
du mot Noël) » Encyclopédie Universalis. »
« Le Dr William Gutsch, président du Musée américain d’histoire naturelle — planétarium Hayden, a confirmé l’origine
de Noël par la citation suivante, le 18 décembre 1989, dans le journal de Westchester, The Reporter Dispatch :
« Les premiers Romains ne célébraient pas Noël mais plutôt une fête païenne appelée saturnales. C’était une fête
annuelle qui se tenait au début de l’hiver, ou du solstice d’hiver. C’était la période pendant laquelle le soleil avait
emprunté le chemin le plus bas au-dessus de l’horizon et où les jours commençaient à rallonger annonçant par cela
une autre saison de croissance.
Les saturnales, bien entendu, célébraient Saturne, le dieu du feu. Saturne était le dieu des semailles parce que la
chaleur du soleil était nécessaire pour permettre l’ensemencement et la croissance des cultures. Il était aussi adoré
lors de ce festival qui se tenait au plus creux de l’hiver, afin qu’il revienne (il était le « soleil ») réchauffer la terre pour
que les semailles de printemps puissent avoir lieu. La planète Saturne a hérité ce nom plus tard car, parmi toutes les
planètes, ses anneaux et sa couleur rouge brillant représentait le mieux le dieu du feu ! »
« « Dans le monde romain, les saturnales (17 décembre) étaient une période de réjouissances et d’échanges de
cadeaux. Le 25 décembre était également considéré comme le jour de la naissance du dieu des mystères iranien
er
Mithra, le Soleil de Justice. Le Jour de l’An romain (1 janvier), les maisons étaient décorées de verdure et de lumières,
et des cadeaux étaient remis aux enfants et aux pauvres. À ces célébrations étaient ajoutés les rites germaniques et
celtiques de la bûche (de Noël) provenant du temps de l’entrée en Gaule, en Bretagne et en Europe centrale des tribus
teutonnes. La nourriture, la fraternisation, la bûche de Noël et autres gâteaux de la période, la verdure et les sapins,
les cadeaux et les souhaits soulignaient tous différents aspects de cette période de réjouissances. Les feux et les
lumières, les symboles de chaleur et de longue vie, ont toujours été associés aux festivals d’hiver, autant païens que
E
chrétiens » (Encyclopédie Britannique, 15 édition, Vol. II, p. 903). »
« « Le festival romain des saturnales, 17 au 24 décembre, encourageait les citoyens à décorer leurs maisons avec de la
verdure et des lumières et à faire des cadeaux aux enfants et aux pauvres. Le festival du 25 décembre, natalis solis
invicti ou la naissance du soleil invincible, avait été décrété par l’empereur Aurélien en 274 ap. J.-C. en tant que
célébration du solstice d’hiver et plus tard… fut christianisé en tant que date à laquelle était né le Fils de la Lumière. »
The Democrat and the Chronicle, Rochester, New York, décembre 1984 » »
« Origène, un des premiers écrivains catholiques admet : « …Dans les Écritures, on ne voit personne fêter ou tenir un
grand banquet le jour de son anniversaire. Ce ne sont que les pécheurs (comme Pharaon et Hérode) qui tiennent de
grandes réjouissances l’anniversaire du jour où ils sont nés dans ce monde » »
« Le Christ a dit : « C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements
d’hommes » (Matth 15 :9). Noël n’a pas été ordonné par Dieu. C’est une tradition d’hommes. Et le Christ poursuit :
« Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Mc 7 :9). »
La véritable origine de Noël - David C. Pack - L’église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooc-fr.html
Mon beau sapin…
« « Une vieille fable babylonienne parle d’un arbre « toujours vert » qui était sorti de la souche d’un arbre mort. La
souche était le symbole de Nimrod, mort, le nouvel arbre symbolisait Nimrod revenu à la vie en la personne de
Thammuz ! Chez les druides, le chêne était sacré, chez les Égyptiens c’était le palmier, et chez les Romains c’était le
sapin que l’on décorait avec des fruits rouges pendant les saturnales ! » (Walsh, Curiosities of Popular Customs,
p. 242). »
La véritable origine de Noël - David C. Pack - L’église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooc-fr.html
« Or l’introduction du sapin comme symbole religieux de Noël n’est pas d’origine catholique, mais protestante.
Comme quoi les catholiques sont loin d’avoir l’exclusivité de l’apostasie. »
« Parallèlement à son extension géographique vers le Sud oriental, le christianisme en remontant vers le Nord
occidental rencontra d’autres fêtes célébrées au moment du solstice d’hiver. Ainsi, dans les pays scandinaves, le Dieu
Wotan, chevauchant à travers les forêts, saute de son cheval pour allumer une bûche énorme d’où jaillit la lumière. Il
s’agit de la fête de Yule durant laquelle les peuples du nord allument d’énormes feux pour chasser les mauvais esprits
de l’obscurité et appeler le nouveau soleil. …
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Les Celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. A chaque mois lunaire était associé un arbre,
l'épicéa fut celui qui intégrait le solstice d’hiver de décembre. … On retrouve aujourd'hui à Noël les couronnes de gui
et la bûche du dessert, associé à l’épicéa de Yule, comme les restes modernes du paganisme celtique. »
Mon beau sapin - Lettre à l’Épouse - http://schoenelblog2.blogspot.fr/2014/12/mon-beau-sapin_8.html
Deutéronome 12 :30-32 « Non, vous n'agirez pas ainsi envers l'Eternel votre Dieu. Car ces nations faisaient pour leurs
dieux toutes sortes de choses que l'Eternel a en abomination et qu'il déteste ; elles allaient même jusqu'à brûler leurs
fils et leurs filles en sacrifice à leurs dieux. »
Ce verset semble extrême mais au regard de l’histoire, Dieu savait bien ce à quoi il faisait allusion.
« À nouveau, examinons encore de près l’histoire et l’origine de quelques coutumes des saturnales encore pratiquées
aujourd’hui. Voici une citation à donner le frisson et qui provient du Dictionary of Greek and Roman Antiquities, «
Oscilla », 3e édition, volume II. « …tous s’appliquaient à fêter et à être joyeux, des présents étaient échangés entre
amis, les foules remplissaient les rues en criant : « Voilà les saturnales ». Selon le poète païen Virgil, une offrande était
présentée sous un arbre vert décoré. Des figurines et des masques, appelés oscilla, étaient suspendues dans l’arbre,
tout comme dans les arbres de Noël d’aujourd’hui. L’histoire admet… qu’il n’y a aucun doute que ces oscilla
représentassent les vestiges de sacrifices humains… »
Est-ce que toutes ces choses vous semblent familières ? Des cadeaux, des chants dans les rues, des arbres verts, des
décorations, des offrandes au pied de l’arbre, des réjouissances, festoyer. Elles peuvent sembler merveilleuses mais
elles représentent des choses vraiment horribles. »
La véritable origine de Noël - David C. Pack - L’église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooc-fr.html
« L’arbre est le symbole biblique par excellence, comme l’arbre de vie ou de la connaissance. L’arbre de vie représente
l’association des fils de Dieu avec leur Créateur et celui de la connaissance avec le Diable. Si on inverse symbolique le
sens spirituel des arbres, on peut aisément imaginer les conséquences que cela implique. Or c’est précisément ce que
l’on fait avec l’arbre de Noël. »
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L’Épiphanie : un rite des Saturnales
« Pour redresser une vérité tordue volontairement par les catholiques, je rappelle que les mages cités dans les
évangiles n’étaient pas des rois, mais des prêtres de Mithra, et c’est en tant que Mithra qu’ils ont cru trouver Jésus. …
Le texte biblique emploie le terme de mage, du grec μάγος. En général, un mage désigne à l'origine un prêtre perse ou
mède (par exemple, originaire de Babylone). Ils étaient réputés pour leur connaissance en astronomie et astrologie. …
Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains
désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de
déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales,
selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève
d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du
désordre). Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au « roi d’un jour » le pouvoir d’exaucer
tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître) avant d’être mis à mort, ou plus
probablement de retourner à sa vie servile à l’issue de celle-ci. Pour assurer une distribution aléatoire des parts de
galette, il était de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était
désignée par la personne chargée du service (d’où l’usage toujours vivant de « tirer les rois »). …
La galette, qui ressemblait à l’origine à une brioche en forme de couronne …, n’est apparue qu’après. Sa forme ronde
et sa couleur dorée en faisait un symbole solaire évoquant les jours qui se remettent à rallonger et le réveil prochain
de la nature. »
L’« esprit » de l’Épiphanie - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2012/01/l-esprit-de-lepiphanie.html
Le carême : un rite babylonien
« Le carême a son origine dans l’ancienne religion à mystères babylonienne. Les «quarante jours d’abstinence du
carême ont été empruntés directement aux adorateurs de la déesse babylonienne… Parmi les païens, ce carême
semblait être un préalable indispensable à la grande fête annuelle célébrée en commémoration de la mort et de la
résurrection de Thammuz» (Les Deux Babylone - Alexander Hislops). »
La vrai signification du carême - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/articles/ttmol-fr.html
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Pâques : fête de résurrection des dieux babyloniens et rites de fertilité
Ézéchiel 8 « Il m'emmena à l'entrée de la porte nord du Temple de l'Eternel, et je vis des femmes assises là, qui
pleuraient la mort du dieu Tammouz. »
« Est-ce que ce qui suit vous paraît familier ? Le printemps est dans l’air ! Les fleurs et les lapins décorent la maison.
Papa aide les enfants à peindre de beaux dessins sur des œufs teints de couleurs différentes. Ces œufs qui, plus tard,
seront cachés et que les enfants essaieront de retrouver, sont mis dans de beaux petits paniers. Le délicieux arôme
des brioches que maman fait cuire remplit la maison. Les quarante jours de privation de certains mets se terminent
demain. Toute la famille met ses vêtements du dimanche en vue du service religieux qui se tiendra au lever du soleil
pour célébrer la résurrection du Sauveur et le renouveau de la vie. Tous ont hâte de manger le jambon et toutes les
garnitures qui accompagnent les mets. Ce sera une journée joyeuse. Après tout, c’est une des fêtes religieuses les plus
importantes de l’année.
Pâques, n’est-ce pas ? Vous venez de lire une description d’une ancienne famille babylonienne - 2,000 ans avant le
Christ - honorant la résurrection de leur dieu Thammuz, qui a été ramené des enfers par son épouse/mère, Ishtar (du
nom de laquelle la fête a été nommée, Easter, Pâques en anglais). …. Nous pourrions donc dire que les événements
décrits ci-dessus constituent dans un certain sens la fête de Pâques. Bien entendu, cette occasion aurait aussi bien pu
parler d’une famille phrygienne qui honorait Attis et Cybèle, ou encore une famille phénicienne adorant Adonis et
Astarté. La description pourrait également très bien décrire une famille hébraïque hérétique qui honorait le dieu
cananéen Baal et Ashtoreth (Astarté). Ou encore cette description aurait pu facilement décrire bien d’autres
célébrations de mort et de résurrection et de fertilité païenne — ce qui inclut la célébration moderne de Pâques
comme elle nous est parvenue par le moyen des rites de fertilité anglo-saxons de la déesse Eostre (ou Ostara). Dans
tous les cas, c’est la même fête, séparée seulement par le temps et la culture. »
La véritable origine de Pâques - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooe-fr.html
« Pâques trouve son origine dans les temps anciens, peu après le déluge décrit dans la Bible (Genèse 6-9). Nimrod,
contrairement à son grand-père Noé, s’est détourné de Dieu et est devenu un dirigeant tyrannique. D’après le récit
biblique, c’est Nimrod qui, en tant que roi, a créé Babel, Ninive, Assour, Kalah et d’autres villes où régnaient le mal et
une perversion indescriptible. A la mort de Nimrod, sa femme, la reine Sémiramis l’a déifié et lui a donné le nom de
Dieu-soleil ou Celui qui donne la vie. Il a été connu plus tard sous le nom de Baal et ceux qui ont suivi la religion que
Sémiramis a initiée en son nom ont été appelés les adorateurs de Baal. Ils ont été associés avec l’idolâtrie, le culte des
démons, le sacrifice humain et d’autres pratiques considérées diaboliques.
En fait, l’origine de Pâques est liée à la naissance de Tammuz, le fils illégitime de Sémiramis. D’une façon étonnante,
Sémiramis a su convaincre le peuple que Tammuz était une réincarnation de Nimrod. Et, étant donné que dès ses
origines, le monde était à la recherche d’un sauveur pour l’humanité (voir Genèse 3:15), le peuple s’est fait persuader
par Sémiramis que Tammuz était ce sauveur et qu’il avait même été conçu de manière surnaturelle. Il n’a pas fallu
attendre bien longtemps pour que le peuple, en plus d’adorer Tammuz (considéré comme la réincarnation de
Nimrod), vénère également Sémiramis en tant que déesse de la fertilité. Dans d’autres cultures elle a aussi été
appelée Ishtar, Ashtur, d’où dérive le mot Easter (Pâques) en anglais.
Pâques trouve son origine dans le rituel printanier institué par Sémiramis suite à la mort de Tammuz qui, selon la
tradition, aurait été tué par un sanglier. La légende dit que le pouvoir des larmes de sa mère a " ressuscité " Tammuz
sous la forme d’une nouvelle végétation apparue sur la terre. »
Source : http://www.allaboutjesuschrist.org/french/l-origine-de-paques-2.htm#sthash.0grJ4y9S.dpuf
« PâqueS, “Easter” c’est en fait “Ishtar”, la déesse de la fertilité chez les Babyloniens (il y a plus de 3,500 ans). C’est
une figure universelle (Astarté dans le Levant, Aphrodite chez les Grecs et Hathor chez les Égyptiens). Sa fête se
célébrait à l’équinoxe du printemps. Il y a plusieurs interprétations du mythe. Dans une version populaire, l’absence
d’Ishtar, suite à sa descente aux enfers, stoppe toute reproduction, ce qui panique les dieux et les pousse à la libérer.
Son amoureux Tammouz va se sacrifier afin de lui permettre d’en sortir. La fête d’Ishtar salue cette “résurrection” du
printemps. On y retrouve déjà les œufs et les lapins, symboles de fertilité par excellence. L’origine des œufs de Pâques
est donc Babylonienne et spirituelle et provient du festival païen d’Astarté. L’antique déesse païenne de la fertilité est
fêtée un jour du soleil païen lorsque la lune est pleine (fertilité). Le printemps païen est revenu : les lapins et les œufs
représentent la fertilité de la déesse. Astarté est la déesse de la fertilité humaine… »
La Pâques babylonienne de 2013 - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2013/03/la-paques-babylonienne-de-2013.html
« L’Église romaine remplaça la Pâque par Pâques déplaçant la fête païenne de Thammuz tôt au printemps tout en la
« christianisant ». Le carême la suivit.
« Ce changement de calendrier pour Pâques eut d’énormes conséquences. Cela entraîna dans l’Église une corruption
des plus grossière ainsi qu’une superstition flagrante concernant l’abstinence du carême» (Les Deux Babylone).
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Avant d’abandonner leurs péchés et leurs vices, les païens s’adonnaient à une célébration extravagante où tout était
permis afin de s’assurer qu’ils avaient leur plein de débauche et de perversités, célébration que le monde observe
aujourd’hui par le Mardi gras. »
La vrai signification du carême - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/articles/ttmol-fr.html
Les œufs, les lapins…
« A Babylone, la légende rapportait qu’au début du printemps, un œuf géant était tombé dans la rivière de l’Euphrate,
d’où était sortie une déesse dénommée Ishtar. La fameuse porte d’Ishtar construite a l’entrée de la ville, montrait
l’importance que les Babyloniens accordaient à cette déesse. L’œuf était considéré comme le symbole d’Ishtar. Il était
décoré et consommé à l’arrivée du printemps. D’après l’Encyclopédie Britannica, le lièvre était aussi vénéré au retour
du printemps par plusieurs peuples de l’antiquité, à cause de sa fécondité et de sa tendance à la prolifération. »
La Pâque babylonienne de 2013 - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2013/03/la-paques-babylonienne-de-2013.html
« « Entourant l’observance chrétienne de Pâques… des coutumes folkloriques ont été amassées dont plusieurs
proviennent des anciennes cérémonies… [et des] symbolismes des festivals printaniers des païens de l’Europe et du
Moyen-Orient… par exemple, les œufs… qui ont été importants en tant que symboles de vie nouvelle et de
résurrection » (Encyclopedia Britannica, éd. 1991 Vol 4 p 333). …
Egyptian Belief and Modern Thought de James Bonwick p 211-212. « Des œufs étaient suspendus dans les temples
égyptiens. Bunsen attire notre attention sur l’œuf ordinaire, l’emblème de la vie féconde, sortant de la bouche du
grand dieu de l’Égypte. L’œuf mystique de Babylone, qui donna naissance à la Vénus Ishtar, tomba du ciel dans
l’Euphrate. Les œufs étaient des offrandes sacrées en Égypte, comme ils le sont toujours aujourd’hui en Chine et en
Europe. Pâques, ou le printemps, était la saison de la naissance, qu’elle soit terrestre ou céleste. »
« Le lièvre, symbole de la fertilité de l’ancienne Égypte, un symbole conservé plus tard en Europe…a été remplacé par
le lapin de Pâques » (Encyclopedia Britannica 1991 Vol 4 p 333).
La véritable origine de Pâques - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooe-fr.html
Calendrier païen
« Que les choses soient extrêmement claires, Noël, le Nouvel an et l’Épiphanie sont une tentative réussie par
l’adversaire d’imposer un calendrier et un cycle de fêtes païens dans le monde, qui est diamétralement opposé au
temps et fêtes bibliques. »
L’« esprit » de l’Épiphanie - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2012/01/l-esprit-de-lepiphanie.html
Contrefaçon de l’œuvre de Christ
« Le paganisme va bientôt toucher à sa fin avec la chute de l’empire romain. Sous la poussée du christianisme qui
progresse dans les consciences, les cultes à mystères seront les seuls survivances des religions antiques qui tenteront
de lui faire obstacle. Le Mithriacisme*, cas à part au sein des Mystères perdra son originalité orientale, mais survivra
sous la forme du clergé des « pères », fait d’abbés ayant un pape à leurs têtes et surtout en pérennisant la fête de la
naissance de Mithra au solstice d’hiver, notre Noël contemporain. Ce qu’il convient de retenir des cultes à mystères,
c’est qu’ils furent la tentative païenne de donner pendant l’antiquité une solution de salut à l’âme de l’homme,
dans leur esprit ils sont donc totalement antéchrist. Ainsi, reprendre dans son symbole la nuit de Noël, c’est
reprendre le principe de la résurrection de Mithra, mais c’est également reprendre le principe du salut de l’âme par
le biais d’une voie différente que celle annoncée dans les évangiles. » *Culte de Mithra
L’« esprit » de Noël - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-4.html
« Pratiquer, ou même ne plus le dénoncer, c’est l’accepter et donc favoriser l’apostasie et la venue de l’antéchrist, qui
ne sera possible, que parce que le monde aura oublié la sainteté de l’évangile du Christ. »
L’« esprit » de l’Épiphanie - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2012/01/l-esprit-de-lepiphanie.html
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Doctrine de Babylone
À développer. Voir :
•
Yishmaël, l’arme de châtiment de la fin des temps - Soucat David ministry
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=228&osCsid=obidqprmegv8ursva1lonbmpl4
•
Sefer Béréchit Genèse - Paracha Hachavoua - Soucat David ministry
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_30&products_id=28
•
Qui est Edom ? - Michael Schneider - Elisraël
http://www.elisrael.org/article-34668568.html
Vous ferez totalement disparaître…
Deutéronome 12 :2-3, 29-31 « Vous ferez totalement disparaître tous les lieux où les nations que vous allez chasser
ont adoré leurs dieux, sur les sommets des hautes montagnes et des collines et sous tout arbre verdoyant. Vous
démolirez leurs autels, vous briserez leurs stèles sacrées, vous brûlerez leurs pieux sacrés, vous mettrez en pièces
les idoles de leurs dieux et vous effacerez leur souvenir de cette contrée.
Lorsque l’Eternel votre Dieu aura fait disparaître les nations chez qui vous vous rendez pour les déposséder, lorsque
vous les aurez chassées et serez installés dans leur pays, gardez-vous bien de vous laisser prendre au piège en les
imitant après leur extermination, et n’allez pas vous rallier à leurs divinités en disant : Comment ces nations
adoraient-elles leurs dieux ? »
Lévitique 18 :3,30 « Vous n'agirez pas à l'exemple de ce qui se fait en Égypte, où vous avez habité, ni de ce qui se
fait au pays de Canaan où je vous conduis. Vous ne suivrez pas les coutumes de ces pays. …
Vous obéirez donc à mes commandements, et vous ne suivrez aucune des coutumes abominables que l'on pratiquait
avant vous ; vous ne vous rendrez pas impurs par elles. Je suis l'Eternel, votre Dieu. »
Jérémie 10 :2-3 « Voici ce que déclare l'Eternel : « N'imitez pas le comportement des nations et ne redoutez pas les
signes dans le ciel même si les nations en sont saisies de peur. Les coutumes des autres peuples ne sont que du
néant. »
Ézéchiel 11 :12 « Et vous reconnaîtrez que je suis l'Eternel, moi, dont vous n'avez pas suivi les lois ni appliqué le droit,
tandis que vous avez adopté les coutumes des nations d'alentour. »
Ézéchiel 20 :7 « Que chacun de vous rejette les idoles abominables qu'il a sous les yeux. Ne vous souillez pas avec les
idoles de l'Égypte. Je suis l'Eternel votre Dieu. »
1 Samuel 7 :3 « Si c'est de tout votre cœur que vous voulez revenir à l'Eternel, faites disparaître de chez vous les
dieux étrangers et les idoles d'Astarté, et attachez-vous de tout votre cœur à l'Eternel et rendez-lui un culte à lui
seul. »
2 Chroniques 17 :6 « Il s'enhardit pour suivre les chemins prescrits par l'Eternel, de sorte qu'il supprima encore les
hauts-lieux et les poteaux sacrés d'Achéra dans le pays de Juda. »
2 Chroniques 34 :3 « il entreprit de chercher à plaire au Dieu de David, son ancêtre, et la douzième année, il se mit à
purifier Juda et Jérusalem des hauts-lieux, des pieux sacrés d'Achéra… »
Jésus a mis en garde
Marc 7 :6-9 « Ce peuple m'honore du bout des lèvres, mais, au fond de son cœur, il est bien loin de moi ! Le culte qu'il
me rend n'a aucune valeur, car les enseignements qu'il donne ne sont que des règles inventées par les hommes. Vous
mettez de côté le commandement de Dieu, pour observer la tradition des hommes ! Puis il ajouta : Ah ! Vous
réussissez parfaitement à mettre de côté le commandement de Dieu pour établir votre propre tradition ! »
De par notre culture, nous avons beaucoup plus de liens avec le culte des idoles et du soleil que nous ne pourrions le
penser.
De façon régulière et répétée, Dieu met en garde son peuple sur la tentation d’adopter les coutumes et idoles des
nations païennes. Le mot d’ordre a toujours été de les faire disparaître.
1 Corinthiens 10 :11 « Tous ces événements leur sont arrivés pour nous servir d’exemples. Ils ont été mis par écrit
pour que nous en tirions instruction, nous qui sommes parvenus aux temps de la fin. »
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« Dieu ordonne aux chrétiens de fuir les traditions et les coutumes païennes de ce monde (Apoc 18:2-4), qui est dirigé
et séduit par Satan le diable (II Cor 4:4; Apoc 12:9).
Dieu hait toutes les observances païennes (Jér 10: 2-3 ; Lév 18:3, 30 ; Deut 7;1-5,16). Aucune ne peut être
«christianisée» ou «blanchie» par les hommes. »
La vrai signification du carême - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/articles/ttmol-fr.html
Un culte mixte ?
« L'Eternel dit à Moïse : Voici ce que tu diras aux Israélites : « Vous avez vu comme je vous ai parlé du haut du ciel.
Vous ne m'associerez aucune divinité, vous ne vous fabriquerez aucune idole en argent ou en or. » » Exode 20 :22-23
Deutéronome 12 « Vous ferez totalement disparaître tous les lieux où les nations que vous allez chasser ont adoré
leurs dieux, sur les sommets des hautes montagnes et des collines et sous tout arbre verdoyant / sous tout arbre vert
(Segond). Vous démolirez leurs autels, vous briserez leurs stèles sacrées, vous brûlerez leurs pieux sacrés, vous
mettrez en pièces les idoles de leurs dieux et vous effacerez leur souvenir de cette contrée.
Vous agirez tout autrement à l'égard de l'Eternel votre Dieu. L'Eternel votre Dieu choisira un lieu au milieu des
territoires de toutes vos tribus pour y établir sa présence et pour en faire sa demeure ; c'est là seulement que vous
irez l'invoquer.… Là aussi, vous prendrez vos repas cultuels en présence de l'Eternel votre Dieu, et vous vous
réjouirez, vous et vos familles, de tous les produits de votre travail par lesquels l'Eternel votre Dieu vous aura bénis.
Vous n'agirez donc plus comme nous agissons ici aujourd'hui, où chacun fait ce qui lui semble bon.
Gardez-vous d'offrir vos holocaustes dans n'importe quel lieu que vous trouverez. C'est uniquement dans le lieu
que l'Eternel choisira dans l'une de vos tribus que vous offrirez vos holocaustes ; c'est là seulement que vous ferez
tout ce que je vous prescris.
Lorsque l'Eternel votre Dieu aura fait disparaître les nations chez qui vous vous rendez pour les déposséder, lorsque
vous les aurez chassées et serez installés dans leur pays, gardez-vous bien de vous laisser prendre au piège en les
imitant après leur extermination, et n'allez pas vous rallier à leurs divinités en disant : « Comment ces nations
adoraient-elles leurs dieux ? Nous voulons nous aussi faire comme elles. » Non, vous n'agirez pas ainsi envers
l'Eternel votre Dieu. Car ces nations faisaient pour leurs dieux toutes sortes de choses que l'Eternel a en abomination
et qu'il déteste ; elles allaient même jusqu'à brûler leurs fils et leurs filles en sacrifice à leurs dieux. »
Dans ce texte, Dieu énonce deux recommandations essentielles :
•
•
Ne pas imiter les pratiques des nations païennes et plus encore : effacer tout ce qui peut rappeler jusqu’à
leur souvenir.
Les célébrations cultuelles, les sacrifices et offrandes (louange et adoration pour nous aujourd’hui), et
même le fait de l’invoquer, doivent être offertes selon des principes que Dieu Lui-même a établis et dans le
lieu qu’Il a Lui-même choisi, et non pas selon ce qu’il nous « semble bon ».
« Dieu a défendu à Son peuple de s’inventer des coutumes religieuses et d’adorer selon ses propres idées. Il n’est pas
intéressé par ce que les gens pensent ou croient être correct. Il est intéressé par ceux qui se préoccupent de ce que
Lui pense ! En ce qui concerne Dieu, l’ancienne forme d’adoration du soleil déguisée sous les dehors de Pâques n’est
qu’un emballage moderne d’une très vieille coutume païenne et idolâtre.
Dieu dit aux Chrétiens de ne jamais mélanger ce qui saint avec ce qui est païen — ou la vérité avec l’erreur ! »
La véritable origine de Pâques - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooe-fr.html
Mélanger l’adoration du vrai Dieu et les fausses pratiques.
« Le mot moderne pour expliquer le mélange de fausses pratiques païennes et l’adoration du vrai Dieu est
syncrétisme. Quiconque faisait une telle chose dans l’ancien Israël était mis à mort (Lévitique 18 :21, 29) ! C’était très
sérieux !
II Rois 17 :33 nous donne un aperçu de la façon dont la nation d’Israël pensait et croyait, dans son esprit, adorer Dieu :
« Ainsi ils craignaient l’Eternel, et ils servaient leurs dieux d’après la coutume des nations d’où on les avait
transportés. »
Avez-vous bien saisi ceci ? Oui, ils craignaient Dieu pendant qu’ils servaient d’autres dieux. Pas étonnant que le verset
qui suit immédiatement (34), dise qu’en réalité, « ils ne craignent POINT l’Eternel » selon la voie qu’il a prescrite. …
Constatez jusqu’à quel point l’avertissement de Dieu est spécifique dans Deutéronome 12 :29-31 (cf ci-dessus) …
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Plusieurs autres versets, semblables à Deutéronome 12, devraient être étudiés. Voyez Exode 34 :10-17 ; 23 :23-33 ;
Lévitique 20 :22-26 ; Deutéronome 20 :13-18, etc. Le véritable Dieu savait que servir d’autres dieux menait toujours à
leur sacrifier les enfants !
Deutéronome 12 :32 dit clairement que Dieu ne veut pas que nous mélangions Ses voies avec quelque fausse voie.
« Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et
vous n’en retrancherez rien. » »
La véritable origine de Noël - David C. Pack - L’église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooc-fr.html
Un culte mixte
« Certains avaient imaginé un culte mixte :
2 Rois 17:33 « Ainsi ils craignaient l’Eternel, et ils servaient en même temps leurs dieux d’après la coutume des
nations d’où on les avait transportés. »
On assiste aujourd'hui de plus en plus à ce culte mixte de gens qui veulent croire en Christ, mais aussi garder leurs
traditions religieuses ou autres et les idoles de leurs cœurs, oubliant l'exhortation que l'apôtre Paul adressait aux
Corinthiens qui pratiquaient la mixité.
2 Corinthiens 6 :14-17 « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la
justice et l’iniquité? Ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?
Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle?
Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles?
Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur
Dieu, et ils seront mon peuple.
C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous
accueillerai. »
C'est justement parce que les chrétiens de Corinthe continuaient de mélanger le culte à Dieu et aux idoles que l'apôtre
leur écrivait :
1 Corinthiens 10 :14-22 « C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie… » »
L’idolâtrie - Léopold Guyot - Pasteurweb.org
http://www.pasteurweb.org/Etudes/Priere/LIdolatrie.htm
Pour notre instruction
1 Corinthiens 10 :11 « Tous ces événements leur sont arrivés pour nous servir d'exemples. Ils ont été mis par écrit
pour que nous en tirions instruction, nous qui sommes parvenus aux temps de la fin. »
« George Santyane a été plus loin en disant : « Ceux qui n’apprennent pas de l’Histoire sont condamnés à la répéter ».
Cette leçon est une description de l’ancien Israël mais aussi de notre monde moderne. »
La véritable origine de Pâques - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooe-fr.html
Et maintenant…
Les Pâques peuvent-elles être observées « en l’honneur du Christ » ? Certains pourraient dire, « Oui, je sais que
Pâques vient du paganisme, mais je ne suis pas un païen ! Je célèbre Pâques en l’honneur du Christ. C’est sur Lui que
je me concentre ». Parce que Dieu savait qu’Israël voudrait faire de même lorsqu’ils rencontreraient les coutumes
religieuses des autres nations païennes et tenteraient d’utiliser ces mauvaises coutumes afin d’honorer le vrai Dieu, Il
donna des instructions dans Deutéronome 12 :28-32. Dieu a toujours ordonné que Son peuple L’adore exactement
de la façon dont Il le commandait ! Christ aussi !
Jésus a dit aux Pharisiens : « Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition… C’est en vain qu’ils
m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Matth 15 :6, 9). Le passage
parallèle dans Marc ajoute un élément important : « Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour
garder votre tradition » (7 :9). Ces versets s’appliquent directement à ceux qui rejettent la Pâque afin de célébrer les
Pâques païennes.
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Des centaines de millions de personnes observent la grande fête idolâtre païenne appelé Pâques, croyant honorer par
là Jésus-Christ. La grande majorité est totalement ignorante de ce qu’elle fait. La réponse à tous ces gens est que
Dieu : « … sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils
aient à se repentir » (Ac 17 :30).
La véritable origine de Pâques - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/ttooe-fr.html
« Les vrais chrétiens savent qu’ils doivent vivre de «toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matth 4:4). Ils savent
que l’homme ne peut par lui-même distinguer le bien du mal, le bon du mauvais. Pourquoi? Parce que «le cœur est
tortueux par-dessus tout, et il est méchant» (Jér 17:9) et que «la voie de l’homme n’est pas en son pouvoir; ce n’est
pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas.» (Jér 10:23). Les voies de Dieu sont plus élevées, meilleures que
celles de l’homme (És 55:8-9). Il nous a conçus et nous a donné la vie. N’est-il pas normal qu’Il sache comment nous
devons vivre?
Dieu (votre Créateur) vous (Sa création) a donné un «livre d’instruction» pour vous aider à vivre selon la façon qu’Il
avait prévue pour vous (Jn 10:10). Ce «manuel», la Bible, est la Parole de Dieu et Sa vérité (Jn 17:17). Il est rempli de
lois, de préceptes et de jugements basés sur une connaissance, une intelligence et une sagesse spirituelles parfaites. II
Timothée 3:16-17 affirme, «Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour
corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre». Il n’y
a que la parole de Dieu qui puisse distinguer précisément le bien du mal, la justice (l’obéissance aux Commandements
de Dieu – Ps 119:172) du péché (la transgression des lois de Dieu – I Jn 3:4 et Rom 7:17).
Les vrais chrétiens savent qu’en tant que seule véritable norme selon laquelle l’homme peut vivre, les Saintes
Écritures ne peuvent être anéanties (Jn 10:35) »
Pourquoi les chrétiens ne célèbrent pas le Nouvel An ? - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée
https://rcg.org/fr/articles/wcdcny-fr.html
Lectures complémentaires
•
L’idolâtrie - Léopold Guyot - Pasteurweb.org
http://www.pasteurweb.org/Etudes/Priere/LIdolatrie.htm
•
La véritable origine de Noël - David C. Pack - L’église de Dieu restaurée
https://rcg.org/fr/brochures/ttooc-fr.html
•
La véritable origine de Pâques - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée
http://rcg.org/fr/brochures/ttooe-fr.html
•
L’« esprit » de Noël - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-1.html#uds-search-results
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http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-6.html
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-5.html
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-6.html
•
Les origines de Noël et de Easter/Pâques - Les Églises Chrétiennes de Dieu http://french.ccg.org/s/p235.html
•
Pourquoi les chrétiens ne célèbrent pas le Nouvel An ? - David C. Pack - L’Église de Dieu restaurée
https://rcg.org/fr/articles/wcdcny-fr.html
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La repentance
Ézéchiel 33 :10-11 « Fils d'homme, dis à la communauté d'Israël : « Vous ne cessez de répéter : “Comment pourrionsnous vivre puisque nos rébellions et nos fautes pèsent sur nous et que nous dépérissons à cause d'elles ?” » Dis-leur :
« Aussi vrai que je suis vivant, le Seigneur, l'Eternel, le déclare, je ne prends aucun plaisir à la mort du méchant, je
désire qu'il abandonne sa conduite et qu'il vive. Détournez-vous, détournez-vous donc de votre mauvaise
conduite ! Pourquoi devriez-vous mourir, gens d'Israël ? » »
Ésaïe 55 :6-8 « Tournez-vous donc vers l'Eternel, tant qu'on peut le trouver. Adressez-vous à lui tant qu'il est
proche ! Que le coupable abandonne sa voie, et l'homme malfaisant ses mauvaises pensées ! Et qu'il revienne à
l'Eternel qui aura compassion de lui, à notre Dieu qui lui accordera un pardon généreux. « Car vos pensées ne sont
pas mes pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, déclare l'Eternel ; autant le ciel est élevé au-dessus de la terre,
autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et autant mes pensées sont élevées au-dessus des vôtres. » »
Lamentations 2 :18-19 « Muraille de Sion, laisse couler tes larmes jour et nuit comme un fleuve ! Ne t'accorde
aucune relâche. Que ton œil n'ait pas de repos ! Debout, que tes supplications s'élèvent dans la nuit au début de
toutes les veilles ! Épanche ton cœur comme l'eau devant la face du Seigneur ! Lève les mains vers lui… »
Luc 18 :13-14 « Le collecteur d'impôts se tenait dans un coin retiré, et n'osait même pas lever les yeux au ciel. Mais
il se frappait la poitrine et murmurait : « O Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! » Je vous l'assure, c'est ce dernier
et non pas l'autre qui est rentré chez lui déclaré juste par Dieu. Car celui qui s'élève sera abaissé ; celui qui s'abaisse
sera élevé. »
1 Jean 1 :8-10 « Si nous prétendons n'être coupable d'aucun péché, nous vivons dans l'illusion, et la vérité n'habite
pas en nous. Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos
péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis. Si nous prétendons ne pas être pécheur, nous
faisons de Dieu un menteur et sa Parole n'est pas en nous. »
Voir paragraphe plus haut « Comprendre le mot brèche et un principe fondamental ».
Qu’est-ce que la repentance ?
« La repentance … est le premier pas du retour de l'être humain vers Dieu, afin d'établir entre lui et nous une véritable
relation spirituelle, un réelle communion, indispensable à notre salut et à la vie éternelle. Il est donc important de
réfléchir à ce sujet et de chercher à mieux connaître ce qu'est la vraie repentance… …
Repentez-vous est l'exclamation que l'on entend dans toute la Bible, lorsque Dieu appelle les hommes à prendre
conscience de leurs péchés et à revenir vers Lui. …
Le mot repentance est la traduction du Grec "metanoia" qui veut dire : changer de mentalité, d’intention. C’est la
tristesse qu’on éprouve de ses péchés, et la douleur d’avoir offensé Dieu.
Romains 12:2 « Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde. Ne conformez pas votre vie aux
principes qui régissent le siècle présent; ne copiez pas les modes et les habitudes du jour. Laissez-vous plutôt
entièrement transformer par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude intérieure différente.
Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de pouvoir discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez
capables de reconnaître ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à une réelle maturité. » (Parole
vivante)
Éphésiens 4:23 « Il faut que l’inspiration de vos pensées soit renouvelée, que votre cœur soit transformé et toute
votre attitude mentale et spirituelle changée. » (Parole Vivante)
Nous comprenons en lisant cette parole que la repentance est produite par une nouvelle attitude mentale à l'égard du
Dieu Saint, et de notre état de pécheur. C'est ce que nous retrouvons dans les enseignements de Jésus.
Luc 18:13 « Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine,
en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. »
Les sentiments d'une réelle repentance sont :
•
une profonde tristesse, une douleur, lorsque nous sommes affligés d'avoir commis une offense.
•
l'humiliation, nous nous sentons humiliés, coupables, misérables.
•
de nouvelles résolutions, le désir profond de changer, d'être délivrés de notre tendance au péché.
Nous parvenons à la repentance (la tristesse selon Dieu) lorsque nous prenons conscience de notre situation.
95
Alors devant l'évidence nous pouvons choisir entre deux comportements :
•
Soit que cela nous laisse indifférents, car nous endurcissons notre cœur, comme Sédécias, un roi d'Israël.
2 Chroniques 11 :13 « Sédécias avait vingt et un ans lorsqu’il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem. Il fit ce qui
est mal aux yeux de l’Éternel, son Dieu; et il ne s’humilia point devant Jérémie, le prophète, qui lui parlait de la part de
l’Éternel...Il raidit son cou et endurcit son cœur, au point de ne pas retourner à l’Éternel, le Dieu d’Israël. »
•
Soit que nous nous éprouvons une réelle tristesse, qui nous conduit à demander pardon de nos péchés.
Nous réalisons alors, par une sorte de révélation, la gravité du péché par rapport à Dieu ou à ceux que nous avons
offensés.
En fait lorsque notre conscience est éveillée à la réalité et à la gravité du péché, nous éprouvons un malaise intérieur
qui ne peut être apaisé que par le pardon.Ce malaise intérieur qui produit la tristesse et le repentir, peut se traduire
par des pleurs et parfois même de grands cris, des tremblements ou la prostration. Nous le voyons dans la Bible et
cela s'est souvent produit dans les réveils évangéliques.
La repentance nous amène à rechercher le pardon.
Lorsque nous sommes animés des sentiments de la repentance, nous aspirons à une restauration intérieure, retrouver
la paix, la sérénité de l'âme tourmentée par son péché, nous désirons une relation rétablie avec Dieu ou avec ceux que
nous avons offensés. Pour cela être pardonné est indispensable. Or le pardon est accordé à ceux qui se repentent
sincèrement et le demandent en confessant leurs fautes.
1 Jean 1:9 « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de
toute iniquité. »
La repentance - Pasteur web - http://www.pasteurweb.org/Etudes/VieChretienne/LaRepentance.htm
Les étapes d’une réelle repentance
La conviction de péché, le profond regret d’avoir offensé Dieu
« Seul le St-Esprit peut produire cette conviction de péché. Jean 16.8
Notre péché attriste Dieu (Éphésiens 4.30) et attristé lui-même il répand sa tristesse dans le cœur qu’il veut gagner.
C'est cette tristesse selon Dieu qui produit dans notre cœur une repentance à salut dont on ne se repent jamais".
(2 Corinthiens 7.9-10)
L’expérience de David est typique: hanté par le regret de sa faute, il voit qu’il a, par-dessus tout, péché contre Dieu.
Ps 51.3-6 »
La repentance - Pasteur web - http://www.pasteurweb.org/Etudes/VieChretienne/LaRepentance.htm
Le Psaume 51 est un modèle de repentance.
La confession
Psaume 32.1-5 « Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; J’ai dit: J’avouerai mes
transgressions à l’Eternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. »
Luc 15 :17-9 « Ainsi fit le fils prodigue : Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père
ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne
d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. »
1 Jean 1 :9 « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de
toute iniquité. »
« La repentance s'accompagne d'une confession, d'un aveu de sa faute. …
La confession du péché reste indispensable en vue du pardon »
Esdras 10 - 10 mesures vigoureuses - Enseigne-moi
« La repentance implique que nous reconnaissions et avouons notre péché.
L'apôtre Jean écrit que si nous confessons nos péchés Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner. 1 Jean 1.9
Il est donc indispensable d'avouer nos péchés à Dieu.
David lui-même, gardant le silence, ne trouvait aucun repos; lorsqu’il eut reconnu et confessé son crime devant le
Seigneur, il obtint aussitôt l’assurance du pardon. »
La repentance - Pasteur web - http://www.pasteurweb.org/Etudes/VieChretienne/LaRepentance.htm
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L’abandon du mal
« La vraie repentance produit un dégoût du péché, une rupture des mauvaises habitudes suivies jusque là.
Il s’agit, par un changement de vie, de "produire des fruits dignes de la repentance". (Luc 3.8)
Paul prêchait partout "la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance".
(Actes 26.20) »
Proverbes 28:13 « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse
obtient miséricorde. »
La repentance - Pasteur web - http://www.pasteurweb.org/Etudes/VieChretienne/LaRepentance.htm
La complète soumission à Dieu.
C’est la conversion et le cri de l’homme terrassé qui s’écrie: "Seigneur, que veux-tu que je fasse?". Actes 9.6; 26.20
« Dieu accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c’est pourquoi l’Écriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais
il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu. » Jacques 4.6/7
La repentance envers Dieu n’a d’effet que si elle est suivie de la foi en Jésus-Christ (Actes 20.21), car, en elle-même,
elle ne peut aucunement effacer le péché.
Elle dispose le cœur à l’humiliation et à l’acceptation du pardon, que seul Jésus-Christ nous a acquis sur la croix.
Ceci ressort particulièrement de 1 Jean. 1.7 à 2.2.
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La persévérance dans une attitude constante d'humilité.
« Tant que nous serons ici-bas, nous aurons des progrès à faire, des victoires à remporter. 1 Jean 3.2-3.
Nous ne sommes pas obligés de pécher, mais la possibilité en est toujours présente. Jacques. 4.17; 1 Jean. 3.16;
Mathieu. 5.48.
Un "chrétien" auquel sa conscience ne parle plus, est dans un état terriblement dangereux. Apocalypse 3.17
L'apôtre Jean écrit a des enfants de Dieu:
1 Jean 1 :8-10 « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est
point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de
toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous.
Paul nous avertit que nous pouvons toujours attrister l’Esprit de Dieu qui est en nous. Éphésiens 4.30
Que doit donc faire le croyant, convaincu d’une faute dans sa vie quotidienne ? Ne pas se contenter d’un grand acte
de repentance lors de la conversion, mais persévérer chaque jour dans une attitude d'humilité, confesser aussitôt tout
péché reconnu, et saisir la purification que lui offre le sang de Christ répandu au Calvaire. Il connaîtra la "marche dans
la lumière" dont parle l'apôtre Jean :
Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en
communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. 1 Jean 1.6-7
Alors le Saint-Esprit le fera progresser chaque jour dans la sanctification. »
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La vraie repentance est une grâce de Dieu
Sans son aide et sans son Esprit, il est impossible de se repentir. Actes 5.31; 11.18; Romains 2.4 - 2 Timothée. 2.25;
2 Pierre 3.9.
Dieu a élevé son Fils Jésus-Christ, par sa puissance, comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le
pardon des péchés. Actes 5:31
Comme nous le voyons Dieu offre à touts les être humains l'occasion de se repentir, en les y poussant de différentes
manières.
Celui qui reprend une personne qui est en faute, doit la redresser avec douceur dans l’espérance que Dieu leur
donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité ...
Jésus dit qu'il est venu appeler les pécheurs à la repentance. Luc 5:32 …
Ne méprisons pas la grâce que Dieu nous accorde en nous donnant la possibilité de nous repentir de nos péchés..
Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de
Dieu te pousse à la repentance? Romains 2:4
97
L’appel que Dieu adresse au monde comme à l’Église est toujours: Repens-toi ! Repentez vous ! Actes 17.30 ;
Apocalypse 2.5, 16, 21-22; 3.3, 20.
Il nous donne du temps pour que nous puissions le faire; il nous assure que la repentance détournera le châtiment.
Car, dans sa miséricorde, il ne peut résister à qui s’écrie humblement: "Sois apaisé envers moi, qui suis un
pécheur!". Luc 18.13 :14
Dieu conduit ceux qui se repentent à la révélation du seul moyen de pardon et d'expiation des péchés : La croix de son
Fils Jésus-Christ. »
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Je vous propose maintenant d’étudier d’un peu plus près les récits que Dieu nous a donnés dans les Écritures pour
nous servir d’exemple à suivre.
Daniel
Daniel se repent pour le peuple, confesse les péchés du peuple, supplie.
Daniel 9 « J'adressai ma requête à l'Eternel mon Dieu et je lui fis une confession en ces termes : Ah ! Seigneur, Dieu
grand et redoutable, toi qui demeures fidèle à ton alliance et qui conserves ton amour envers ceux qui t'aiment et qui
obéissent à tes commandements, nous avons mal agi, nous nous sommes rendus coupables et nous nous sommes
révoltés contre toi en nous détournant de tes commandements et de tes lois. Nous n'avons pas écouté tes serviteurs
les prophètes…
Toi, Seigneur, tu es juste, et nous, nous rougissons de honte. C'est bien le cas aujourd'hui des Judéens, des habitants
de Jérusalem et de tout Israël, de ceux qui sont près et de ceux qui sont loin, dispersés dans tous les pays où tu les as
chassés à cause de leurs infidélités à ton égard. Seigneur, la honte couvre notre visage, celui de nos rois, de nos chefs
et de nos ancêtres, parce que nous avons péché contre toi.
Mais toi, Seigneur notre Dieu, tu as de la pitié et tu pardonnes, alors que nous nous sommes révoltés contre toi. Nous
ne t'avons pas obéi, Eternel notre Dieu, nous n'avons pas vécu selon les lois que tu nous as données par tes serviteurs
les prophètes. Tout le peuple d'Israël a transgressé ta Loi et s'est détourné pour ne pas entendre ta voix. Alors la
malédiction et toutes les imprécations inscrites dans la Loi de Moïse, ton serviteur, se sont déversées sur nous, parce
que nous avons péché contre Dieu…
Nous ne t'avons pas imploré, Eternel notre Dieu, nous ne nous sommes pas détournés de nos fautes et nous n'avons
pas été attentifs à ta vérité.
Je continuais à parler dans ma prière, en confessant mes péchés et les péchés de mon peuple Israël, et en suppliant
d’Eternel mon Dieu en faveur de sa sainte montagne ».
« Tout péché non confessé et toute culpabilité non reconnue dans la vie d’une personne, empêche le Saint-Esprit de
donner Sa pleine bénédiction. Ce principe est vrai pour un individu comme pour une église tout entière. »
« Daniel était un homme juste qui avait mis sa confiance en Dieu dans un environnement hostile et demeurait fidèle
aux lois diététiques juives, malgré les risques encourus. Cet homme pieu s’identifia lui-même à la culpabilité de son
peuple : « Nous avons péché » dit-il, « moi, mon peuple, et mes aïeux ! Comme lui, tout Chrétien, comme membre de
l’Église Chrétienne de tous les âges et de tous les endroits, doit dire : »Nous avons péché. »
Pourquoi Israël ? - Révérend Willem JJ Glashouwer
Néhémie
Néhémie 1 :4-7 « Lorsque j'entendis ces nouvelles, je m'assis et me mis à pleurer. Pendant plusieurs jours, je restai
abattu. Je jeûnai et je priai constamment devant le Dieu du ciel. Je suppliai : Ah ! Eternel, Dieu du ciel, Dieu grand et
redoutable, toi qui restes fidèle à ton alliance et qui conserves ta bienveillance à ceux qui t'aiment et qui obéissent à
tes commandements, prête attention à la prière de ton serviteur ! Que tes yeux soient ouverts pour voir que je suis en
prière devant toi en ce moment, jour et nuit, pour intercéder en faveur de tes serviteurs les Israélites et pour
confesser leurs péchés. Car nous avons péché contre toi. Oui, moi et mon peuple, nous avons péché. Nous sommes
vraiment coupables envers toi, car nous avons désobéi aux commandements, aux ordonnances et aux lois que tu as
donnés à Moïse, ton serviteur. »
Néhémie 9 :1-3 « Le vingt-quatrième jour du même mois, les Israélites, revêtus d'habits de toile de sac et la tête
couverte de poussière, s'assemblèrent pour un temps de jeûne. Ceux qui étaient Israélites de souche s'étaient
séparés de tous les gens d'origine étrangère ; puis ils se présentèrent pour confesser leurs péchés et ceux de leurs
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ancêtres. Ils se mirent debout, chacun à sa place, et on lut pendant trois heures dans le livre de la Loi de l'Eternel,
leur Dieu. Puis, pendant trois autres heures, ils se tinrent prosternés devant l'Eternel, leur Dieu, et confessèrent
leurs péchés. »
La prière d’humiliation d’Esdras
Esdras 7 : 6-10 « Cet Esdras vint de Babylone : c'était un scribe versé dans la loi de Moïse, donnée par l'Eternel, le Dieu
d'Israël. Et comme la main de l'Eternel, son Dieu, était sur lui, le roi lui accorda tout ce qu'il avait demandé. …
Car Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l'Eternel, et à enseigner au milieu
d'Israël les lois et les ordonnances. »
La prière d’Esdras est un véritable modèle pour notre démarche, modèle donné par un homme de la tribu de Lévy,
sacrificateur et scribe, qui avait mis tout son cœur à étudier les écritures et à les mettre en pratique, un enseignant de
la Loi. « C'est un homme caractérisé par son ardente passion pour la Loi de Dieu, la mettant en pratique et
l'enseignant aux autres. » (La prière d’humiliation d’Esdras - Enseigne-moi)
Sa prière transcrit la connaissance profonde qu’il avait de Son Dieu, du pourquoi de la situation et de la démarche à
suivre pour en sortir. Sa prière et celle de Néhémie qui vient la compléter, nous donnent la trame à suivre.
Esdras s’identifie pleinement au peuple, au péché du peuple, et prend sa place dans la repentance devant Dieu. Il
confesse les péchés du peuple mais reconnait aussi que les jugements de Dieu en retour étaient justes, que Dieu avait
averti. Il reconnait la pleine et entière responsabilité des actes commis, il ne cherche pas d’excuses. Il exprime aussi sa
reconnaissance envers l’immense miséricorde de Dieu qui malgré tout n’a pas abandonné son peuple. Dans Sa grâce Il
lui donne l’opportunité de reconstruire et restaurer ce qui a été détruit.
L’attitude d’Esdras est contagieuse : il est rejoint dans la repentance par tout le peuple.
Esdras 9 :3-15 10 :1-4 « Lorsque j'appris cela, je déchirai mon vêtement et mon manteau, je m'arrachai les cheveux
et la barbe, et je m'assis là, accablé. Autour de moi se réunirent, à cause de cette infidélité des anciens exilés, tous
ceux qui étaient respectueux des paroles du Dieu d'Israël. Je restai ainsi assis, accablé, jusqu'à l'offrande du soir. Puis,
au moment de l'offrande du soir, je sortis de mon abattement et me relevai. Je portais encore mon vêtement et mon
manteau déchirés : je tombai à genoux, et je tendis les mains vers l'Eternel mon Dieu. Je lui dis : Mon Dieu, je suis
trop rempli de honte et de confusion pour oser lever les regards vers toi, ô mon Dieu, car nos péchés se sont
multipliés jusqu'à nous submerger, et nos fautes se sont accumulées et montent jusqu'au ciel.
Depuis l'époque de nos ancêtres jusqu'à ce jour, nous avons été extrêmement coupables. C'est à cause de nos fautes
que nous, nos rois et nos prêtres, nous avons été livrés au pouvoir des rois des nations, pour être tués, déportés ou
pillés, et pour que la honte couvre encore aujourd'hui nos visages.
Cependant, depuis peu, Eternel, notre Dieu, tu nous as fait la grâce de laisser quelques survivants de notre peuple
subsister et de nous accorder un endroit pour nous établir dans ton saint pays. Toi, notre Dieu, tu illumines ainsi nos
yeux de ta lumière et tu nous redonnes un peu de vie au milieu de notre servitude. Car nous sommes des esclaves,
mais notre Dieu ne nous a pas abandonnés dans notre servitude. Il nous a manifesté de la faveur dans nos rapports
avec les empereurs perses, pour ranimer notre énergie afin que nous rebâtissions le Temple de notre Dieu et que
nous le relevions de ses ruines. Il nous a procuré comme un mur protecteur en Juda et à Jérusalem.
Maintenant, après ce qui est arrivé, que dirons-nous, ô notre Dieu ? Car nous avons désobéi aux commandements que
tu nous avais transmis par l'intermédiaire de tes serviteurs les prophètes. Tu nous avais prévenus en disant : « Le pays
dans lequel vous entrez pour en prendre possession est souillé par l'impureté des populations de ces contrées qui
l'ont rempli d'un bout à l'autre de leurs pratiques abominables et de leurs actions impures. Ne donnez donc pas vos
filles en mariage à leurs fils et ne prenez pas leurs filles pour vos fils. Ne vous préoccupez jamais de leur prospérité ou
de leur bien-être si vous voulez devenir forts, manger les meilleurs produits du pays et le laisser pour toujours en
héritage à vos descendants. »
Tout ce qui nous est arrivé est la conséquence de nos mauvaises actions et notre grande culpabilité. Et encore, ô
notre Dieu, tu ne nous as pas punis comme le méritaient nos péchés, tu as laissé subsister ce reste de notre peuple.
Alors, après cela, pouvons-nous recommencer à transgresser tes commandements et à nous allier par mariage à ces
nations qui se livrent à des pratiques si abominables ? Ne vas-tu pas t'enflammer de colère contre nous au point de
nous exterminer, sans nous laisser ni reste ni rescapés ? Eternel, Dieu d'Israël, tu es juste, et tu as laissé subsister un
reste de notre peuple jusqu'à ce jour. Nous voici devant toi, avec notre culpabilité, alors que personne ne peut tenir
ainsi en ta présence.
Pendant qu'Esdras, prosterné devant le Temple de Dieu, faisait cette prière et cette confession en pleurant, une
foule très nombreuse d'hommes, de femmes et d'enfants israélites s'était rassemblée autour de lui, et tous
pleuraient abondamment.
99
Alors Chekania, fils de Yehiel, un descendant d'Elam, prit la parole et dit à Esdras : Nous avons été infidèles envers
notre Dieu en épousant des femmes étrangères prises parmi les peuples du pays. Mais malgré cela, il reste encore
une espérance pour Israël dans cette affaire. Engageons-nous maintenant par une alliance avec notre Dieu à
renvoyer toutes ces femmes avec leurs enfants, conformément au conseil de mon seigneur Esdras et de ceux qui
respectent les commandements de notre Dieu. Que la Loi soit observée ! Lève-toi, car c'est à toi de régler cette
affaire. Mais nous sommes avec toi. Prends courage et agis ! »
Disposition à l’humiliation
« Signes du deuil, de l'humiliation et du malheur. Signes d'un cœur profondément affecté par la terrible nouvelle, par
le péché qui menace l'avenir d'Israël. …
« Auprès de moi s'assemblèrent tous ceux que faisaient trembler les paroles du Dieu d'Israël " (v. 4)
Psaume 119 :120 « L'effroi que tu m'inspires me fait trembler ; devant tes jugements je suis saisi de crainte. »
On en trouve une raison : « Je crains tes jugements ». C'est de cela que vient le « tremblement » de ceux qui se
rassemblent auprès d'Esdras. Le péché appelle le jugement. Le péché ne peut rester impuni. Comme Dieu veille à la
réalisation de ses promesses, il veille aussi à la réalisation de ses jugements. Cette vérité doit demeurer profondément
en nous : le péché ne reste pas impuni ! Le jugement finit toujours par atteindre les coupables. C'est pourquoi
craignons, lorsque le péché s'établit, le jugement qui viendra tôt ou tard, ici-bas, ou au jugement dernier. …
Le texte appelle péché ces « mariages », du fait qu'ils ont entraîné le peuple vers les idoles des nations, et du fait qu'ils
portent en eux une menace de mort pour l'avenir même du peuple.
« Au moment de l'offrande du soir » (v. 5)
Esdras attend le moment de l'offrande du soir pour élever sa prière vers Dieu.
Notons son mouvement d'humiliation : Il est debout quand il apprend la triste affaire (v. 3), puis il reste longtemps
assis au sein de son humiliation (v. 4) et enfin se levant il tombe à genoux au moment d'élever sa prière à Dieu (v. 5).
Avant de prier en paroles, il a su rester dans l'humiliation, sous la conviction de péché. Et c'est du sein de cette
humiliation, conviction, que sa prière va s'élever, inspirée, juste, devant le Seigneur Dieu. Savoir se tenir devant
Dieu..., avant même de demander ! Laisser la prière germer, s'élever du sein de notre humiliation, ou louange devant
Dieu en Christ.
Ce moment est bien choisi, l'offrande du soir c'est le moment du sacrifice de l'agneau:
Exode 29 : 38-46 « Voici ce que tu offriras sur l'autel : deux agneaux d'un an, chaque jour, à perpétuité. Tu offriras l'un
des agneaux le matin, et l'autre agneau entre les deux soirs. »
Signe de la foi, c'est par le moyen du sacrifice que l'homme peut s'approcher du Dieu Saint, enseigne la loi des
sacrifices, attente de la miséricorde de Dieu à cause du sacrifice. …C'est par le seul moyen du sang de Jésus-Christ,
l'agneau de Dieu qui ôte le péché, que nous nous approchons de notre Père qui est dans les cieux :
Hébreux 10 : 19-20 « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le
sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair. »
Dieu intervient toujours entre la faute et son châtiment, cherchant à amener l'homme à la repentance salutaire
(exemple avec Ninive / Jonas). L'hébreu utilise le même mot pour parler de la faute et de la punition, comme de sa
réparation. Il y a continuité entre la faute et la peine qui l'accompagne.
Les conséquences d'une faute vont affecter la lignée entière (jusqu'à 3 ou 4 générations). Seul le jugement / expiation
/ réparation par le sacrifice met fin à cette continuité.
Esdras en choisissant ce moment de l'offrande du soir agit avec une intelligence spirituelle des voies de Dieu en vue
d'obtenir la grâce pour le bien de l'avenir du peuple d'Israël.
On se retrouve encore dans cette pensée de l'avenir du peuple par sa postérité / génération, avenir que menace son
péché.
Deutéronome 30 : 17-20 « Mais si ton cœur se détourne, si tu n'obéis point, et si tu te laisses entraîner à te
prosterner devant d'autres dieux et à les servir, je vous déclare aujourd'hui que vous périrez, que vous ne prolongerez
point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. »
De cela dépend la prolongation de tes jours, ceci au travers de la succession des générations. »
La prière d’humiliation d’Esdras - Enseigne-moi
http://www.enseignemoi.com/page/texte/esdras-9-la-priere-d-humiliation-d-esdras-50.html
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La prière d'humiliation d'Esdras
« Elle a pour but, non seulement d'obtenir de Dieu, pour le peuple coupable, le pardon, mais de pénétrer le peuple de
la grandeur ou gravité de la faute commise, et de l'engager à faire tout ce qui dépend de lui pour détourner la colère
de Dieu, son jugement (v. 10,11).
Le « Nous » (nos, notre) de la prière d'Esdras est à remarquer, on le retrouve près de 40 fois dans cette prière. Esdras
confesse les péchés de son peuple en s'incluant dans cette responsabilité collective devant Dieu. Daniel et Néhémie
dans, c'est à signaler, le même chapitre 9 de leur livre respectif, font de même. Il ne fait pas faire cette confession aux
seuls coupables, mais la présente lui-même parce qu'il est plus pénétré qu'eux de la gravité du mal commis.
« Mon Dieu, je suis dans la confusion et j'ai honte, ô mon Dieu, de lever ma face vers toi ; car nos iniquités se sont
multipliés par-dessus nos têtes » (v. 6)
Esdras peut maintenant confesser les iniquités, les fautes coupables de son peuple, car l'agneau « porte » ces iniquités
et ces fautes pour en faire l'expiation. …
Esdras est conscient de la gravité de cette transgression de la loi / aux mariages, et sa prière vise aussi à amener les
responsables eux-mêmes à cette prise de conscience, à cette conviction de péché. Ce but sera atteint (10/1).
Tant qu'une personne n'est pas saisie par la conscience d'avoir péché, d'avoir fait ce qui est mal aux yeux de Dieu et
des hommes, il poursuivra sa vie dans sa faute, sans rien modifier à son comportement.
Mais, qu'il soit placé sous une profonde conviction de péché, le voilà qui va agir pour réparer le mal fait, changer de
conduite, de vie (cf. Zachée).
Qu'au milieu de nos Assemblées, l'Esprit agisse pour placer celui qui en a besoin sous une profonde conviction de
péché, ainsi il aura la victoire sur le péché qui le dominait.
« J'ai honte » (v. 6), dit Esdras.
Proverbes 14 : 34 « La justice élève une nation, Mais le péché est la honte des peuples. »
Cette honte venant de la conviction de péché est salutaire. Celui qui n'a pas honte du péché qu'il commet est sans
frein.
Jérémie 8 : 12 « Ils seront confus, car ils commettent des abominations; Ils ne rougissent pas, ils ne connaissent pas la
honte; C'est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent, Ils seront renversés quand je les châtierai, Dit l'Eternel. »
Ayons l'âme sensible d'Esdras. …
Le péché ruine collectivement ou individuellement la vie d'un peuple ou d'un homme. Le "nous" parle du péché
collectivement partagé au travers des générations qui se sont succédées.
Psaumes 106 : 6-8 « Nous avons péché comme nos pères, Nous avons commis l'iniquité, nous avons fait le mal. » …
Le péché est collectif quand il touche à l'ensemble du peuple qui choisit ou fait ce qui est mal aux yeux du Seigneur
Dieu. Tous n'ont pas commis la faute, mais tous se retrouvent enlacés dans le même châtiment ! »
La prière d’humiliation d’Esdras - Enseigne-moi
http://www.enseignemoi.com/page/texte/esdras-9-la-priere-d-humiliation-d-esdras-50.html
La grâce de Dieu
« Cependant / maintenant, l'Eternel, notre Dieu, vient de nous faire grâce en nous laissant quelques réchappés et en
nous accordant un abri / un pieu (de tente) dans son saint lieu. » (v 8,9)
« Le mot grâce, ici, désigne habituellement la supplication ou demande de faveur / de grâce. La racine du mot exprime
l'idée d'une prière, d'une supplication, d'une grâce accordée. Grâce venant de celui qui se laisse fléchir, qui se montre
clément / miséricordieux.
Israël, malgré son péché, a la faveur de Dieu. Il a trouvé grâce aux yeux du Seigneur. Non pas tant à cause de ce qu'il
est, puisqu'il est rebelle, mais à cause du Seigneur Dieu lui-même, sa fidélité à sa Parole, à son Alliance et à son
Dessein éternel. »
« Afin d'éclaircir nos yeux et de nous donner un peu de vie au milieu de notre servitude » (v. 8)
« Car nous sommes esclaves..., mais Dieu ne nous a pas abandonnés dans notre servitude » (v. 9)
« Pourtant cette servitude est la sanction de leur péché ! Dieu sanctionne le péché, mais n'abandonne pas le pécheur.
Il cherche à le sauver de la misère dans laquelle le péché l'a plongé. C'est cela la grâce de Dieu.
Derrière cette expression "non abandonnés", se trouve la déclaration de l'amour de Dieu pour Israël. Dieu doit le
laisser un temps livré à la folie de son cœur, mais pour autant ne l'abandonne pas au sens absolu, il veille et prépare le
temps de son rétablissement, de sa restauration. Esdras est conscient de la faute, mais aussi conscient de la grâce
dont ils sont l'objet de la part de Dieu, malgré la servitude qui demeure. »
101
Daniel 9 : 18 « Mon Dieu, prête l'oreille et écoute ! Ouvre les yeux et regarde nos ruines, regarde la ville sur laquelle
ton nom est invoqué ! Car ce n'est pas à cause de notre justice que nous te présentons nos supplications, c'est à cause
de tes grandes compassions. »
« Dieu suscite ses serviteurs pour en relever les ruines. C'est la prière de Daniel qui est ainsi exaucée : Seigneur
regarde nos ruines. »
La prière d’humiliation d’Esdras - Enseigne-moi
http://www.enseignemoi.com/page/texte/esdras-9-la-priere-d-humiliation-d-esdras-50.html
La croix
Esdras 9 :8-9 « Et cependant l'Eternel, notre Dieu, vient de nous faire grâce … en nous accordant un abri dans son
saint lieu, afin d'éclaircir nos yeux et de nous donner un peu de vie au milieu de notre servitude. Car nous sommes
esclaves, mais Dieu ne nous a pas abandonnés dans notre servitude. Il nous a rendus les objets de la bienveillance
des rois de Perse, pour nous conserver la vie afin que nous puissions bâtir la maison de notre Dieu et en relever les
ruines, et pour nous donner une retraite en Juda et à Jérusalem. » (Segond)
Relevons ici les termes hébreux clés de ces deux versets pour en dégager la signification hautement symbolique.
Le mot hébreux « yathed » traduit par « abri ». Il désigne :
•
Une épingle, un pieu, une cheville, un clou.
−
Piquet de tente
−
Clou
−
Aiguille (utilisé en tissage)
•
Vient d'une racine du sens d’épingler.
Épingler suggère à la fois le fait de révéler (nos péchés) et l’opportunité qui nous est donnée de reconnaitre, regretter,
réparer…
On peut donc ici faire une projection avec la croix, lieu où l’on va « clouer » nos péchés par la repentance. Le mot et le
texte nous donnent ici plusieurs projections à la Croix : un outil de réparation (aiguille), de guérison (éclaircir), de
rédemption (vie) ; c’est elle qui nous permet de rester ferment ancré dans la présence de Dieu (piquet de tente,
cheville, pieu et « dans Son saint lieu »).
Je vais me permettre ici une mini étude de phrase, même si je ne maîtrise pas toutes les subtilités de l’hébreu.
Le mot « natah » traduit par « rendus » signifie à la fois :
•
étendre, tourner, incliner, influencer, fléchir, tirer de côté, mettre de côté, à l'écart.
Le mot « checed » traduit par « objets de la bienveillance » signifie à la fois :
•
bonté, miséricorde, fidélité,
•
un reproche, honte.
Le mot « paniym » non traduit ici se situe entre « bienveillance » et « rois de Perse », il signifie :
•
Face, présence, en face de, devant, en présence de…
•
Vient d’une racine qui désigne entre autres le fait de se détourner de, tourner, se retourner…
Considérant ces rois de Perse comme une image de la bienveillance de Dieu sur terre, je propose la traduction
suivante du verset 9.
« Il (Dieu) a mise de côté les reproches (faits à son peuple) de devant Sa face, il s’est tourné (pour ne pas les regarder),
il a fléchi sa justice, incliné, étendu Sa miséricorde, Sa bonté et Sa fidélité pour nous conserver la vie afin que nous
puissions bâtir… »
Le mot hébreu « Gader » traduit par « retraite ». Il désigne :
•
Un mur, une retraite, une clôture, une muraille.
•
Il vient d’une racine qui signifie élever un mur, clore, réparer un mur, maçon, fermer, entourer.
La repentance ou démarche d’aller à la Croix participe à la reconstruction de la muraille et de notre protection.
Le peule est alors appelé « Réparateur des brèches » :
Ésaïe 58 :12 « Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, Tu relèveras des fondements antiques; On t'appellera
réparateur des brèches, Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable. »
« Que nous le soyons également, par la vérité, la droiture, la justice, la prière... :
Psaumes 1 :6 « Car l'Eternel connaît la voie des justes, Et la voie des pécheurs mène à la ruine. »
Mais la grâce de Dieu se propose de restaure l'homme, de lui donner la vie, de faire de lui un temple saint dans le
Seigneur, et de lui donner une place, un lieu sur dans la Maison du Père. »
La prière d’humiliation d’Esdras - Enseigne-moi
102
Et maintenant…
« Et maintenant, que dirons-nous après cela, ô notre Dieu ? » (v 10)
« Ce « Et maintenant » a introduit le passage de la conviction du péché (v 6,7) à la conscience de la grâce de Dieu
(v 8,9). Ici, il introduit le passage de cette conscience de la grâce accordée à la cause de la faute, l'abandon des
commandements de Dieu (v 10,12).
On retrouve ce mot au début du v 12 : Et maintenant, ne donnez… Cette répétition « Et maintenant » (v 8,10,12)
donne un mouvement au texte, à la prière d'Esdras. C'est aussi souvent la preuve d'une inspiration dans la prière.
Cette expression traduit le mouvement même de la repentance qui conduit au désir profond d'un changement
d'attitude, et qui produit ce changement. »
« Par tes serviteurs les prophètes » (v 11)
« Ce qui traduit la transmission de la loi de Dieu depuis Moïse, prophète lui-même, par les différents ministères
prophétiques suscités en Israël. Tous, unanimement, ont rappelé les exigences de la loi face à un peuple toujours
enclin à s'en détourner. »
« Ce fut à ces nations que s'attache Salomon, entraîné par l'amour. » (v 2)
« On dit de l'amour qu'il est aveugle ! En tout état de cause il est certain qu'ici il a aveuglé Salomon comme ceux du
temps d'Esdras, au point de les détourner de la sainteté, de la fidélité aux commandements divins, transgressant
l'interdit !
Quand l'amour ne se fonde que sur les désirs de la chair au détriment de la loi divine, les conséquences n'en sont pas
que physiques, elles en sont aussi morales et spirituelles : détournant ces croyants de leur fidélité à Dieu, et menaçant
l'avenir même du peuple. »
« Comme pour la question d'aimer ces femmes, le sentiment ne devait pas l'emporter sur le commandement. Aimer,
oui, mais sans oublier le commandement. Le commandement c'est de fuir l'idolâtrie et toutes ses pratiques… Le
sentiment doit demeurer orienté par le commandement. »
« Tu es juste, Dieu d'Israël » (v 15)
« Sa justice est mêlée de miséricorde (nous sommes un peuple de réchappés), ce n'est pas la justice du bras vengeur,
mais la justice du Dieu Sauveur. Il punit non pour détruire, mais pour purifier, susciter la repentance et donner le
salut.
C'est la pensée même du mot juste qui sert, aujourd'hui en Israël, à parler de la charité. Justice / charité sont mêlées
en Dieu. Preuve en est la croix où la Justice et la Miséricorde de Dieu sont étroitement mêlées en Jésus-Christ crucifié.
D'un côté le jugement du péché, de l'autre l'amour de Dieu pour le salut de l'homme coupable.
Être juste, ce n'est pas être implacable, intransigeant, étroit, mais savoir pratiquer la justice avec miséricorde. …
Oui ! Le salaire du péché c'est la mort, mais la grâce de Dieu en Jésus-Christ, c'est la vie éternelle.
Prière d'humiliation, prière de confession, prière d'une conscience éveillée sur sa culpabilité, mais aussi prière
soutenue par une conviction profonde de la grâce de Dieu, de sa justice qui cherche, non à perdre, mais à sauver. »
La prière d’humiliation d’Esdras - Enseigne-moi
http://www.enseignemoi.com/page/texte/esdras-9-la-priere-d-humiliation-d-esdras-50.html
103
104
RECONSTRUIRE
1ère partie
« Voilà pourquoi vous n'êtes plus
des étrangers ou des résidents temporaires,
vous êtes concitoyens des membres du peuple de Dieu,
vous faites partie de la famille de Dieu.
Dieu vous a intégrés à l'édifice qu'il construit
sur le fondement que sont les apôtres, ses prophètes,
et dont Jésus-Christ lui-même est la pierre principale.
En lui toute la construction s'élève, bien coordonnée,
afin d'être un temple saint dans le Seigneur,
et, unis au Christ, vous avez été intégrés ensemble
à cette construction pour former une demeure
où Dieu habite par l'Esprit. »
Éphésiens 2 :19-22
105
« Quel est parmi vous le survivant
qui ait vu cette maison dans sa gloire première ?
Et comment la voyez-vous maintenant?
Telle qu'elle est, ne paraît-elle pas comme rien à vos yeux ?
Maintenant fortifie-toi, Zorobabel ! dit l'Eternel.
Fortifie-toi, Josué, fils de Jotsadak, souverain sacrificateur !
Fortifie-toi, peuple entier du pays ! dit l'Éternel.
Et travaillez !
Car Je suis avec vous, dit l'Éternel des armées.
Je reste fidèle à l'Alliance que J'ai faite avec vous
quand vous sortîtes de l'Égypte,
et Mon esprit est au milieu de vous;
Ne craignez pas ! »
Aggée 2 :3-5
106
Une Habitation Sainte pour un Dieu Saint
‫יהוה‬
Un feu qui consume
« L'Eternel dit à Moïse :
Va trouver le peuple et demande-lui d'accomplir aujourd'hui
et demain des rites de purification et de laver leurs vêtements.
Qu'ils se tiennent prêts pour après-demain, car ce jour-là,
Je descendrai sur le mont Sinaï à la vue de tout le peuple.
Tu leur fixeras des limites autour de la montagne
et tu leur donneras cet avertissement :
« Gardez-vous bien de gravir cette montagne et même de vous en approcher ;
quiconque s'en approchera sera puni de mort.
Si quelqu'un transgresse cet ordre, on ne le touchera pas,
mais on le tuera à coups de pierres ou on le percera de flèches.
Qu'il s'agisse d'une bête ou d'un homme, il ne restera pas en vie.
C'est seulement lorsque la corne du bélier sonnera
que certains monteront sur la montagne. »
Moïse redescendit de la montagne vers le peuple pour lui faire accomplir les rites de purification.
Ils lavèrent aussi leurs vêtements. Puis il leur dit :
Tenez-vous prêts pour après-demain. Abstenez-vous d'ici-là de tout rapport sexuel avec votre femme. »
Le surlendemain, dès le lever du jour,
il y eut des coups de tonnerre et des éclairs,
une épaisse nuée couvrit la montagne
et l'on entendit un son de corne très puissant.
Dans le camp, tout le peuple se mit à trembler de peur.
Moïse fit sortir tout le monde du camp, à la rencontre de Dieu.
Ils se tinrent au pied de la montagne.
Le mont Sinaï était entièrement enveloppé de fumée
parce que l'Eternel était descendu là au milieu du feu,
et la fumée s'élevait comme celle d'une fournaise.
Toute la montagne était secouée d'un violent tremblement de terre.
Le son du cor allait en s'amplifiant énormément.
Moïse parla, et Dieu lui répondait dans le tonnerre.
L'Eternel était descendu sur le sommet du mont Sinaï,
et il appela Moïse. Moïse y monta.
L'Eternel lui dit :
Redescends avertir le peuple de ne pas se précipiter vers l'Eternel
pour le voir, car beaucoup d'entre eux y perdraient la vie.
Même les prêtres qui s'approchent de moi doivent se purifier,
sous peine de voir l'Eternel décimer leurs rangs.
107
Moïse dit à l'Eternel : Le peuple ne saurait gravir le mont Sinaï
puisque tu nous as toi-même prescrit de fixer des limites
autour de la montagne et de la tenir pour sacrée.
L'Eternel lui répéta : Va, redescends, et puis tu remonteras avec Aaron.
Mais que les prêtres et le peuple ne se précipitent pas pour monter vers moi,
de peur que je ne décime leurs rangs. »
Moïse redescendit vers le peuple et leur fit part de ce que l'Eternel avait dit. » Exode 19 :10-24
« J'enverrai un ange devant toi et je chasserai… Il vous conduira… Pour Moi, je n'irai pas au milieu de vous, car vous
êtes un peuple rebelle et je pourrais être amené à vous exterminer pendant le voyage.
Lorsque le peuple entendit cette parole sévère, il prit le deuil : personne ne mit ses parures. En effet, l'Eternel avait
ordonné à Moïse de dire aux Israélites : Vous êtes un peuple rebelle ; si je marchais au milieu de vous, ne fût-ce
qu'un seul instant, je vous exterminerais. » Exode 33 :1-4
« Grâce infinie de D.ieu qui ne veut pas la mort de Son peuple ! Mais Sa Sainteté est si grande qu’Il ne peut rester dans
un camp souillé. Sa présence se retire et Il apparaîtra voilé à Son peuple. »
Sefer chémot Exode - Soucat David
« Là-dessus Moïse reprit : Permets-moi de contempler ta gloire ! Et Dieu lui répondit : C'est ma bonté tout entière que
je veux te montrer et je proclamerai devant toi qui je suis. Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, j'aurai pitié de qui je
veux avoir pitié. Mais tu ne pourras pas voir ma face, car nul homme ne peut me voir et demeurer en vie. L'Eternel dit
encore : Il y a ici un lieu tout près de moi ; tiens-toi debout sur le rocher, et quand ma gloire passera, je te mettrai
dans le creux du rocher et je te couvrirai de ma main, jusqu'à ce que j'aie passé. Puis je retirerai ma main et tu me
verras de dos, mais personne ne peut voir ma face. » Exode 33 :18-23
« D.ieu a dû dissimuler une partie de Lui-même afin de préserver Son serviteur de la mort, sa nature charnelle
manquant d’être consumée par la pureté de la Sainteté divine. »
Sefer chémot Exode - Soucat David
« Pendant qu'il parlait encore, une nuée se forma et les enveloppa, et les disciples furent saisis de crainte lorsqu'ils
entrèrent dans la nuée. Une voix sortit de la nuée, qui disait : Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi. Écoutez-le ! »
Luc 9 :34-35
« Nous donc aussi, puisque nous sommes entourés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout ce qui fait
obstacle, à savoir le péché qui entrave notre marche si facilement, et continuons à courir avec constance la course
qui est devant nous. Gardons les yeux fixés sur Yéshoua, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la
perfection. Parce qu'il avait en vue la joie qui lui était réservée, il a enduré la mort sur la croix…
Vous n'avez pas encore résisté jusqu'à la mort dans votre lutte contre le péché, et vous avez oublié cette parole
d'encouragement que Dieu vous adresse comme à des fils : Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du
Seigneur et ne te décourage pas lorsqu'il te reprend. Car le Seigneur corrige celui qu'il aime : il châtie tous ceux qu'il
reconnaît pour ses fils.
Supportez vos souffrances : elles servent à vous corriger. C'est en fils que Dieu vous traite. Quel est le fils que son père
ne corrige pas ? Si vous êtes dispensés de la correction qui est le lot de tous les fils, alors vous êtes des enfants
illégitimes, et non des fils. D'ailleurs, nous avions nos parents terrestres pour nous corriger, et nous les respections.
N'allons-nous pas, à plus forte raison, nous soumettre à notre Père céleste pour avoir la vie ? Nos parents nous
corrigeaient pour un temps limité, selon leurs idées, mais Dieu, c'est pour notre bien qu'il nous corrige, afin de nous
faire participer à sa sainteté. …
C'est pourquoi : Relevez vos mains qui faiblissent et raffermissez vos genoux qui fléchissent. Faites-vous des pistes
droites pour votre course, afin que le pied qui boite ne se démette pas complètement, mais qu'il guérisse plutôt.
Faites tous vos efforts pour être en paix avec tout le monde et pour mener une vie de plus en plus sainte, sans
laquelle nul ne verra le Seigneur. … Qu'il n'y ait personne qui vive dans l'immoralité ou qui méprise les choses
saintes…
Car vous ne vous êtes pas approchés, comme les Israélites au désert, d'une réalité que l'on pourrait toucher : un feu
qui brûlait, de sombres nuées, des ténèbres et un ouragan. Vous n'avez pas entendu de sonneries de trompettes, ni
l'éclat d'une voix telle que ceux qui l'ont entendue ont demandé qu'elle ne s'adresse plus à eux. En effet, ils ne
pouvaient supporter l'ordre qui leur avait été donné : « Quiconque touchera la montagne même si c'est un animal
sera lapidé à mort. » Le spectacle était si terrifiant que Moshe s'est écrié : « Je suis tremblant de frayeur ».
Non, vous, au contraire, vous vous êtes approchés de la montagne de Tziyon/Sion, de la cité du Dieu vivant, de la
Yéroushalayim céleste, avec ses milliers d'anges en fête. Vous vous êtes approchés de l'assemblée des fils premiers-
108
nés de Dieu dont les noms sont gravés dans les cieux. Vous vous êtes approchés de Dieu, le Juge de tous les hommes,
et des esprits des justes qui sont parvenus à la perfection. Vous vous êtes approchés de Yéshoua, le médiateur
d'une alliance nouvelle, et de son sang répandu qui parle mieux encore que celui d'Hevel.
Prenez donc garde : ne refusez pas d'écouter celui qui vous parle. Les Israélites qui ont refusé d'écouter celui qui les
avertissait sur la terre, n'ont pas échappé au châtiment. A combien plus forte raison en sera-t-il de même pour
nous, si nous nous détournons de celui qui nous parle du haut des cieux. Celui dont la voix a fait alors trembler la
terre fait maintenant cette promesse : « Une fois encore j'ébranlerai, non seulement la terre, mais aussi le ciel ! » Ces
mots : une fois encore signifient que tout ce qui peut être ébranlé, c'est-à-dire ce qui appartient à l'ordre ancien de la
création, disparaîtra, pour que subsistent seules les réalités inébranlables. Le royaume que nous recevons est
inébranlable : soyons donc reconnaissants et servons Dieu et rendons Lui un culte d'une manière qui Lui soit
agréable, avec crainte et respect, car notre Dieu est un feu qui consume. » Hébreux 12 (Stern - Semeur)
Dieu est Saint
« « Car il regarde du lieu élevé de sa sainteté; Du haut des cieux l’Éternel regarde sur la terre. » Psaumes 102:19
Il y a une réalité dont nous ne sommes pas souvent conscients lorsque nous sommes rassemblés pour rendre un culte
à Dieu ou lors de nos prières personnelles, c'est l'élévation de Dieu dans la sainteté. Le fait que nous avons au moyen
du sang de Jésus la liberté de nous approché de Dieu n'enlève rien à sa grandeur ni à sa sainteté. Si le sang du fils de
Dieu ne nous purifiait pas, nous ne pourrions demeurer dans la présence du Dieu saint. Mais lorsque nous nous
approchons de Lui pour le prier, l'adorer ou lui offrir nos louanges, nous devons toujours être conscients de sa
grandeur, de sa gloire et de sa sainteté.
Lorsque nous traitons de la sainteté, il vaut mieux s'en tenir à ce que nous enseigne la Parole écrite et inspirée de
Dieu. Elle nous en donne la description exacte.
La sainteté est un concept divin. Dieu seul est entièrement et parfaitement saint. Aussi, si nous voulons savoir ce
qu'est la sainteté, c'est à lui qu'il faut regarder, quoique notre connaissance est, dans ce domaine comme dans
d'autres, limitée.
« Car il regarde du lieu élevé de sa sainteté; Du haut des cieux l’Eternel regarde sur la terre. » Psaumes 102:19
La sainteté de Dieu est sa qualité essentielle, fondamentale. Sa pureté absolue, immaculée, manifeste sa gloire
rayonnante, éternelle.
« Saint, saint, saint est l’Eternel... Toute la terre est pleine de sa gloire. » Ésaïe 6:3; 57:15
La racine hébraïque du mot "sainteté" ou "saint" a deux sens fondamentaux. Elle peut signifier :
•
•
soit "mis à part pour un usage exclusif", "séparé", "considéré comme sacré par opposition au profane",
soit "éclat", idée liée à celle de la pureté absolue, la gloire de Dieu.
Le mot hébreux "kadosh" signifie pur, physiquement, rituellement, et surtout moralement, spirituellement.
Le Nouveau Testament emploie le terme "hagios", qui signifie aussi parfois séparé, consacré, mis à part (
Luc 2:23), mais le plus souvent "pur".
Être saint, c’est être "sans tache, ni ride, ni rien de semblable". Un éclat absolu que rien ne vient altéré, une lumière
parfaite sans ombre ni point ténébreux.
Dieu est dépeint comme parfaitement pur, saint et majestueux, et son peuple est appelé à reconnaître sa sainteté et
ses droits souverains sur lui (Ésaïe 6.3; 8.13). Un texte de l'apôtre Paul donne une idée très élevée de la sainteté de
Dieu :
« Il habite une lumière inaccessible, qu’aucun homme n’a vu ni ne peut voir. » 1 Timothée 6:16
Nous pouvons avoir dès maintenant une notion assez précise de que signifie "être saint". Certains pensent qu'il suffit
d'être séparé, dans le sens d'être mis à part pour une tâche. Comme nous l'avons vu, il s'agit de beaucoup plus que
cela.
La sainteté dans son expression divine, c'est être séparé du péché, d'une manière absolue, être dans un état de pureté
parfaite. Nous comprenons bien que seul Dieu atteint cette perfection de la sainteté. Cependant Il nous appelle à être
saints. »
« Purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sainteté (ou sanctification) dans la
crainte de Dieu. » 2 Corinthiens 7:1 » »
La sainteté - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/PresentationPasteurWeb.htm
109
Une demeure Sainte pour un Dieu Saint
S’approcher de Dieu
« Et l'Éternel parla à Moïse, après la mort des deux fils d'Aaron, lorsque, s'étant approchés de l'Éternel, ils moururent;
et l'Éternel dit à Moïse: Dis à Aaron, ton frère, qu'il n'entre pas en tout temps dans le lieu saint, au dedans du voile,
devant le propitiatoire qui est sur l'arche, afin qu'il ne meure pas; car j'apparais dans la nuée sur le propitiatoire. »
Lévitique 16 :1-2
« C'est pourquoi quiconque mangerait le pain ou boirait de la coupe du Seigneur d'une manière indigne se rendrait
coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s'examine sérieusement lui-même et qu'alors il
mange de ce pain et boive de cette coupe. Car celui qui mange et boit sans discerner ce qu'est le corps se condamne
lui-même en mangeant et en buvant ainsi.
C'est pour cette raison qu'il y a parmi vous tant de malades et d'infirmes, et qu'un certain nombre sont morts. Si nous
discernions ce que nous sommes, nous ne tomberions pas sous le jugement. » 1 Corinthiens 11 :27-31
« On n’approche pas de D.ieu sans certaines précautions. …
Le but des sacrifices et des lois de pureté est de savoir comment s’approcher de D.ieu. Le Livre de Lévitique est
surnommé la Torat Cohanim : l’instruction des prêtres. Nous étudions les lois de pureté pour savoir comment
approcher le Saint d’Israël. »
Yom Kippour - Babylone ou Jésusalem - Soucat David
Une demeure sainte
« Vous serez saints (qadowsh) pour moi, car je suis saint (qadowsh), moi, l'Eternel; je vous ai séparés des peuples, afin
que vous soyez à moi. » Lévitique 20 :26
« La sainteté est l'ornement de ton temple, ô Eternel, pour tous les temps à venir. » Psaume 93 :5
« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu'un détruit son
temple, Dieu le détruira. Car son temple est saint, et vous êtes ce temple. » 1 Corinthiens 3 :16-17
« Ou bien encore, ignorez-vous que votre corps est le temple même du Saint-Esprit qui vous a été donné par Dieu et
qui, maintenant, demeure en vous ? Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes. Car vous avez été rachetés à
grand prix. Honorez donc Dieu dans votre corps. » 1 Corinthiens 6 :19-20
« En lui toute la construction s'élève, bien coordonnée, afin d'être un temple saint dans le Seigneur, et, unis au Christ,
vous avez été intégrés ensemble à cette construction pour former une demeure où Dieu habite par l'Esprit. »
Éphésiens 2 :21-22
La Sainteté
« L’opposé de saint est ordinaire. …
Être saint signifie « être mise à part de l’ordinaire ». Si une chose est SAINTE, cette chose est créée dans un but spécial
et mérite d’être traité de façon spéciale. Traiter quelque chose de façon SAINTE signifie que vous la traitez avec
HONNEUR. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Certains pensent qu'il suffit d'être séparé, dans le sens d'être mis à part pour une tâche. Comme nous l'avons vu, il
s'agit de beaucoup plus que cela.
La sainteté dans son expression divine, c'est être séparé du péché, d'une manière absolue, être dans un état de pureté
parfaite. Nous comprenons bien que seul Dieu atteint cette perfection de la sainteté. Cependant Il nous appelle à être
saints. »
« Purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sainteté (ou sanctification) dans la
crainte de Dieu. » 2 Corinthiens 7:1 » »
La sainteté - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/PresentationPasteurWeb.htm
Le mot Qadowsh (saint) signifie Sacré, saint, le Saint, mis à part. Il a comme racine le verbe Qadash qui signifie :
Consacrer, sanctifier, préparer, dédier, être sanctifié, être saint, être séparé :
•
(Qal)
être mis à part, être consacré
−
être sanctifié
−
110
Consacré, interdit
(Nifal)
−
Se montrer sacré ou majestueux
−
être honoré, être traité comme sacré
−
être saint
(Piel)
−
Mettre à part comme sacré, consacrer, dédier
−
Observer comme saint, garder sacré
−
Honorer comme sacré, sanctifier
−
Consacrer
(Pual)
−
être consacré
−
Consacré, dédié
(Hifil)
−
Mettre à part, dévouer, consacrer
−
Considérer ou traiter comme sacré ou sanctifié
−
Consacrer
(Hitpael)
−
Se mettre à part, se séparer
−
Faire qu'Il soit béni (de Dieu)
−
être observé comme saint
−
Se consacrer
−
•
•
•
•
•
Enseigne-moi - http://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-hebreu-qadash-6942.html
« Dans Deutéronome 23 :14, Dieu donne cet avertissement :
« Car l'Eternel, ton Dieu, marche au milieu de ton camp pour te protéger et pour livrer tes ennemis devant toi; ton
camp devra donc être saint, afin que l'Eternel ne voie chez toi rien d'impur, et qu'il ne se détourne point de toi. »
Deutéronome 23 :14 (Segond)
La sainteté est très importante pour Dieu. Si nous échouons à marcher dans la sainteté, nous chasserons Sa Présence.
La sainteté est le secret de la marche dans la Présence et la puissance de Dieu. Dans Sa parole, Dieu a désigné
certaines choses comme saints. Il nous demande de traiter ces choses d’une certaine manière. Lorsque nous honorons
ce qui est saint, nous marchons dans la sainteté, et Sa Présence demeure avec nous. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
« Parle aux fils d'Israël, et qu'ils prennent pour moi une offrande élevée, un prélèvement, troumah
(Darby)
. » Exode 25 :2
« C’est pendant les quarante jours passés dans la présence divine que Moshé reçoit les directives pour la construction
du Michkan, le Tabernacle, et ses objets sacrés. Le verset suivant nous donne la véritable intention de D.ieu pour
l’édification de ce Michkan.
« Ils feront pour moi un sanctuaire, et j'habiterai au milieu d'eux. » Exode 25 :8 (Darby)
D.ieu a le désir de venir nous honorer de Sa présence, comme au Gan Eden (Paradis), et le texte précise que ce n’est
pas tant dans le Tabernacle qu’Il désirait établir Sa demeure, mais au milieu de Son peuple, dans son cœur. Telle a
toujours été la volonté de D.ieu : faire du cœur de Ses enfant un sanctuaire saint pour abriter Sa présence et un autel
de sacrifice d’où s’élève le parfum d’une vie sanctifiée pour Sa gloire.
« Vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés une maison spirituelle, un sainte sacrificature, pour
offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Yéchoua Hamachia’h. » 1 Pierre 2 :5 (Darby)
Cette consécration demandée au peuple, nous la retrouvons dans les offrandes requises pour la construction de ce
Michkan. Le texte nous dit :
« Qu’ils prennent pour Moi un prélèvement, de tout homme que portera son cœur, vous prendrez mon
prélèvement. » (Traduction Munk - La Voix de la Torah)
Le terme employé ici signifie « prendre une offrande » et non pas « faire » ou « donner une offrande ». Il semblerait
plus logique de « faire une offrande volontaire de bon cœur », mais D.ieu nous interpelle par ce texte en nous faisant
remarquer que tout Lui appartient, qu’Il a Lui-même fourni les richesses que les enfants d’Israël vont Lui apporter de
bon cœur.
Tout Lui appartient déjà, Il est Celui Qui pourvoit même à nos offrandes, mais ce qu’Il attend ce sont des dons
volontaires, qui viennent du sanctuaire des cœurs dans lesquels Il veut habiter. …
111
Chaque Israélite était appelé à être une partie du Michkan, et chacun des objets sacrés nous parlent de la sainteté
requise pour devenir le Saint abri de Son Esprit. »
Sefer Chemot Exode - Soucat David Ministry
En pratique
« En effet, la grâce de Dieu s'est révélée comme une source de salut pour tous les hommes. Elle nous éduque et nous
amène à nous détourner de tout mépris de Dieu et à rejeter les passions des gens de ce monde. Ainsi nous pourrons
mener, dans le temps présent, une vie équilibrée, juste et pleine de respect pour Dieu, en attendant que se réalise
notre bienheureuse espérance : la révélation de la gloire de Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur. Il s'est livré luimême en rançon pour nous, afin de nous délivrer de l'injustice sous toutes ses formes et de faire de nous, en nous
purifiant ainsi, un peuple qui lui appartienne et qui mette toute son ardeur à accomplir des œuvres bonnes. »
Tite 2 :11
« Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et
que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons
dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de
Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » 1 Jean 1:3:7
« En conclusion, frères, fixez vos vos pensées sur ce qui est vrai, noble, juste, pur, sur ce qui est aimable ou qui mérite
l’attention, sur quelque vertu ou sur ce qui est digne de louange. Continuez à mettre en pratique ce que vous avez
appris et reçu de moi, ce que vous m’avez entendu dire et vue faire ; et le Dieu qui donne le shalom sera avec vous. »
Philippiens4 :8-9 (Stern)
112
L’Alliance
Dieu désire venir habiter et demeurer au milieu de Son peuple. Mais Sa sainteté est telle que pour que la cohabitation
soit possible Il établit au préalable une alliance, Alliance dont Il a établi les règles. Dans une alliance, les deux partis
s’engagent l’un envers l’autre.
Ce chapitre dans son intégralité est extrait du livre L’Église messianique se lève - Robert Heidler
« Dieu lui dit : Va chercher une génisse, une chèvre et un bélier ayant chacun trois ans, une tourterelle et un jeune
pigeon. Abram alla prendre ces animaux, les coupa tous en deux par le milieu … et pour chacun d'eux disposa les deux
moitiés face à face. …
Lorsque le soleil fut couché et que l'obscurité fut totale, un tourbillon de fumée et une torche de feu passèrent
soudain entre les animaux partagés.
Ce jour-là, l'Eternel fit alliance avec Abram » Genèse 15 :9-18
« Jonathan fit alliance avec David… Il ôta le manteau qu'il portait, pour le donner à David; et il lui donna ses
vêtements, même son épée, son arc et sa ceinture.
Ils firent tous deux alliance devant l'Éternel. » 1 Samuel 18 :3-4 ;23 :18
« En hébreu, alliance se dit « b’rith », et c’est une des vérités centrales que Dieu a confiée au peuple juif. Dans
Romains 9 :4, Paul nous dit que « la gloire et les alliances » appartiennent aux Juifs. Les Juifs sont Le Peuple de
l’Alliance. Ils sont littéralement b’nai b’rith, « les fils de l’Alliance ».
Les Juifs sont le seul groupe ethnique sur terre dont l’identité est basée sur une alliance avec Dieu. Les alliances de
Dieu avec Abraham et Moïse définissent qui sont les Juifs et ce que Dieu les a appelés à devenir. …
La majeure partie de l’Ancien Testament a été écrite pour leur instiller la compréhension de ce que signifiait marcher
dans l’Alliance de Dieu avec Israël. …
L’Alliance est aussi le fondement de notre marche avec Dieu. La Bible décrit notre relation avec Jésus en termes de
MARIAGE. Nous sommes l’épouse, et Jésus est l’époux. C’est une relation d’alliance. Dieu est un Dieu d’alliance, et
nous sommes un peuple d’alliance. ..
Un de nos plus gros problèmes dans l’Église est que la plupart des chrétiens ne comprennent pas l’alliance. Nous
vivons dans une société qui n’a pas de concept d’alliance. Dans notre culture, nous ne faisons pas d’alliances… nous
faisons des contrats. La seule forme d’alliance que nous avons est l’alliance du mariage, et la plupart ne comprennent
pas ce que cela signifie. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
La valeur de l’alliance
« Les hommes est les femmes de la Bibles comprenaient l’alliance. Dans le monde de la Bible, l’alliance était quelque
chose d’habituel. Abraham, Moïse, David, Pierre et Paul savaient ce que signifiait faire alliance. Ils comprenaient la
peine encourue si l’alliance était brisée. …
Une des raisons pour lesquelles l’alliance était si importante dans le monde Antique, c’est que le monde était alors un
endroit dangereux. La guerre y était permanente. Chaque ville était entourée d’une haute muraille pour protéger les
habitants d’ennemis qui pouvaient venir la piller. Dans ce monde, il était essentiel de savoir en qui vous pouviez avoir
confiance et qui serait à vos côtés dans les moments difficiles.
La clé de la sécurité dans ce monde sans loi était l’ALLIANCE. Dans Genèse 26 :26-28, Isaac et Abimélek firent la paix
en « coupant » une alliance. En Genèse 31 :34, Jacob et Laban firent la même chose. …
Un partenaire loyal à une alliance fonctionnait comme une « police d’assurance » pour garantir votre avenir. Vous
vouliez être en relation avec des gens sur qui vous pouviez compter lorsque les choses devenaient difficiles.
L’alliance était quelque chose de sérieux. Lorsque deux individus « coupaient » une alliance, ils donnaient
littéralement leur vie l’un à l’autre. Marcher dans l’alliance signifiait partager les dangers et les difficultés, mais aussi
partager la victoire et la foie de vivre, tout cela ensemble. …
L’Ecclésiaste exprime le bénéfice de l’alliance de cette façon.
« Deux valent mieux qu'un, parce qu'ils retirent un bon salaire de leur travail. 10 Car, s'ils tombent, l'un relève son
compagnon; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! 11 De même, si
deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? 12 Et si quelqu'un est
113
plus fort qu'un seul, les deux peuvent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. »
Ecclésiaste 4 :9-12 (Segond)
Pour avoir une « vision plus claire de l’alliance, j’aimerais suggérer la définition suivante :
•
Une alliance est un engagement solennel qui lie deux ou plusieurs parties entre elles.
•
C’st une promesse de loyauté totale. Dans l’alliance, vous vous identifiez de façon permanente à une autre
personne.
•
L’alliance est un engagement qui va au de-là de tout autre engagement. C’est plus sacré que la vie elle-même.
Lorsque vous faites alliance, vous donnez littéralement votre vie à votre partenaire d’alliance et faites la
promesse de placer ses besoins au-dessus des vôtres.
•
L’alliance est un partenariat sans fin. Il ne peut pas être brisé, sous peine de mort.
Pourquoi est-ce si important que les chrétiens d’aujourd’hui comprennent l’alliance ? C’est important parce que notre
Dieu est un Dieu l’Alliances ! Tout ce que Dieu fait est basé sur l’alliance. L’Ancien et le Nouveau Testament nous
racontent les œuvres de Dieu au travers de plusieurs alliances.
L’Alliance Abrahamique a été faite avec Abraham et sa descendance, elle a définit l’engagement de Dieu envers eux
comme Son peuple.
L’Alliance avec Moïse a été faite avec Israël au mont Sinaï, définissant leurs responsabilités comme peuple-prêtre de
Dieu.
La Nouvelle Alliance est offerte à tous ceux qui croient, offrant la bénédiction de l’Alliance d’Abraham à tous ceux qui
viennent à Dieu par la foi. La Nouvelle Alliance est le moyen de Dieu de greffer tous les croyants aux bénédictions
d’Abraham.
Notre relation avec Dieu est une relation d’alliance. Lorsque nous avons ru en Jésus, Dieu n’a pas « seulement »
pardonné vos péchés et ne vous pas « simplement » donné un billet pour le paradis. Dieu a « COUPÉ UNE ALLIANCE »
avec vous ! Le Dieu de l’univers est devenu votre partenaire d’alliance ! »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
L’Alliance entre David et Jonathan : préfiguration de l’Alliance
du Messie avec Son Épouse
« Jonathan fit alliance avec David… Il ôta le manteau qu'il portait, pour le donner à David; et il lui donna ses
vêtements, même son épée, son arc et sa ceinture.
Ils firent tous deux alliance devant l'Éternel. » 1 Samuel 18 :3-4 ;23 :18
L’histoire de David et Jonathan nous donne une illustration vivante de ce qu’est une alliance et préfigure de façon
prophétique celle de Yéshoua le Messie avec Son Épouse, avec nous.
« Dans les temps anciens, il existait une cérémonie habituelle pour faire alliance. La description de l’alliance entre
David et Jonathan nous fait passer par toutes les étapes de cette cérémonie. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Évaluer le coût
« La première étape vers une alliance est de toujours évaluer le coût. L’alliance est quelque chose de sérieux et on n’y
entre pas légèrement ! Cela signifie un ENGAGEMENT TOTAL.
Lorsque Jonathan « a choisi de conclure une alliance » avec David, il savait qu’en entrant dans cette alliance cela
pouvait lui coûter tout ce qu’il avait ! (Lorsque nous lisons l’histoire de leurs vies, nous voyons que Jonathan a
véritablement payé un coût élevé pour cette alliance. Jonathan a littéralement donné sa vie pour que David puisse
entrer dans sa destinée !) Et cependant, Jonathan considérait que la joie et les bénéfices de l’alliance dépassaient
largement le coût à payer. …
David et Jonathan savaient ce qu’ils faisaient. C’était un engagement sérieux, leurs âmes étaient liées ensemble, et ils
étaient prêts à en payer le prix ! …
Jésus a évalué le prix. Il était « l’Agneau immolé avant la fondation du monde ». Avant qu’Il ne vienne sur la terre, Il
savait ce que cette Alliance allait lui coûter, mais Il était prêt à « faire » (à couper) alliance avec nous à cause de Son
Amour pour nous, à cause de la « joie qui l’attendait… »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
114
Les échanges de l’Alliance
« Ils symbolisaient la nature de l’alliance. »
Échange de vêtements
« Jonathan a ôté son vêtement de prince et l’a donné à David. David a ôté son vêtement de berger et l’a donné à
Jonathan. Ce geste représente un échange d’identité.
Le vêtement était le symbole de l’identité. … Lorsque David et Jonathan ont fait alliance, ils ont échangé leurs
identités. …
C’est un des aspects de l’alliance ! Lorsque vous faites alliance avec quelqu’un, vous dites « Je me suis tellement
identifié à toi que ce qui est vrai te concernant est maintenant vrai me concernant ! Je vais partager qui tu es, et tu vas
partager qui je suis. »
C’est ce que Jésus a fait avec nous ! Il a échangé ses vêtements avec nous. Il a pris nos péchés sur Lui pour que nous
puissions revêtir Sa robe de Justice. Il a pris nos infirmités et nos faiblesses pour que nous puissions marcher avec Sa
force. Il s’est revêtu de notre chair mortelle pour que nous puissions partager sa nature divine, pour que nous
puissions revêtir Sa robe de Gloire. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Échange des armes
« Jonathan a donné à David son épée de prince et a reçu de David sa fronde de berger. Cet échange d’armes
représente un échange d’ennemis.
Dans cet échange d’armes, David et Jonathan disaient « Les ennemis que ton arme combattait sont maintenant mes
ennemis ! » …
L’engagement de l’alliance est « Je serai là pour toi ! Si tes ennemis viennent contre toi, je viendrai à ton secours ! » …
Lorsque nous venons à Jésus, nos ennemis deviennent Ses ennemis. Il nous dit « La vengeance est à moi, je
rétribuerai. » …
Il est également vrai que les ennemis de Dieu son maintenant vos ennemis. Lorsque vous faite alliance avec Jésus,
vous héritez d’un nouvel ennemi : Satan ! L’Alliance vous fait entrer dans le combat ! »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Conclure une alliance
« Jonathan fit (Karath) alliance avec David. » 1 Samuel 18:3
Le terme Karath signifie : Couper, retrancher, découper, supprimer une partie du corps,éliminer, tuer, rompre un
pacte, traiter une alliance.
•
(Qal)
Couper
−
Retrancher une partie du corps, décapiter
−
Découper
−
Tailler
−
Rompre ou faire une alliance
−
Enseigne-moi - http://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-hebreu-karath-3772.html
« Dans les temps anciens … le mot était toujours « couper » une alliance. Cette expression décrit précisément l’action
impliquée dans el fait d’entrer dans une alliance.
L’alliance impliquait le sang. Pour « couper » une alliance, David et Jonathan ont tué un animal, puis ils ont coupé son
corps en deux. Une fois l’animal tué, ils se sont tenus au milieu des deux parties, sur la terre ensanglantée, et se sont
engagés l’un envers l’autre par cette alliance.
Si vous parvenez à vous imaginer la scène, vous avez une image du sérieux d’une alliance ! Lorsque David et Jonathan
se tenaient au milieu des deux moitiés de l’animal, ils disaient devant Dieu « Si je trahis cette alliance, qu’il me soit fait
comme à cet animal ! »
Les alliances étaient toujours faites devant Dieu, appelant Dieu à témoins, et Dieu prenait ce geste très au sérieux. …
« Je livrerai les hommes qui ont violé mon alliance, qui n'ont pas observé les conditions du pacte qu'ils avaient fait
devant moi, en coupant un veau en deux et en passant entre ses morceaux; je livrerai les chefs de Juda et les chefs de
Jérusalem, les eunuques, les sacrificateurs, et tout le peuple du pays, qui ont passé entre les morceaux du veau; je les
livrerai entre les mains de leurs ennemis, entre les mains de ceux qui en veulent à leur vie. » Jérémie 34 :18-20
115
Non seulement Dieu prend très au sérieux l’acte de s’engager dans une alliance, mais Il s’est Lui-même engagé de la
même manière. …
« Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes
passèrent entre les animaux partagés.
En ce jour-là, l'Eternel fit (Karath) alliance avec Abram. » Genèse 15 :17-18 (Segond)
Dieu s’est manifesté à Abraham et sa Présence (symbolisée par la fournaise fumante et les flammes) est passée entre
les morceaux des animaux. Ce faisant Il disait « Que Je cesse d’exister si Je n’honore pas cette alliance ! » Ceci montre
la profondeur de l’engagement de Dieu dans cette alliance. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Le signe de l’alliance
« Arrivés à ce stade, David et Jonathan ont fait quelque chose qui était habituel pendant la cérémonie de l’alliance.
Comme signe permanent de leur engagement dans cette alliance, ils ont pris un couteau et se sont légèrement coupé
la paume de la main. Ils ont ensuite frotté un peu de cendre sur la coupure, de façon à ce que lorsque cela
cicatriserait, il y aurait une marque permanente. Cette marque servait, comme une alliance dans un mariage, de signe
visible de l’alliance.
C’est pourquoi, dans le temps anciens, lorsque deux personnes se rencontraient, le salut habituel était de lever la
main droite, la paume bien exposée, pour montrer à l’autre personne la marque de leur alliance. …
Jésus a les marques de l’Alliance dans Ses mains. En « concluant » l’Alliance avec nous, une marque permanente a été
faite dans chacune de Ses mains. Il est intéressant de noter que la plupart des cicatrices physiques de la crucifixion ont
été effacées à la résurrection de Jésus. Il n’y a aucune description des cicatrices sur Sa tête et sur Son visage, des
horribles coups qu’Il a dû endurer. Cependant, les cicatrices sur Ses mains sont toujours très visibles ! Elles sont le
seules que l’homme ait faites et qui perdurent au paradis. Alors qu’Il siège sur son trône de gloire, ces marques
servent de rappels éternels de Son engagement dans cette alliance ! Dans Ésaïe 49 :15-16, Dieu nous assure qu’Il ne
pourra jamais nous oublier, parce que « Il nous a gravé sur les paumes de Ses mains ».
« Voici : je t'ai gravée dans le creux de mes mains, je pense constamment à tes remparts. » Ésaïe 49 :16
Le signer de notre alliance implique une coupure également. C’est « circoncire » la chair, lorsque nous choisissons de
marcher dans la sainteté. Nous venons alors devant Lui, « levant nos mains sanctifiées ».
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Le repas de l’Alliance
« Il y a une autre élément pour faire alliance. L’ancienne cérémonie pour faire alliance se concluait par un simple
repas de pain et de vin. Alors que les deux partenaires d’alliance partageaient ce repas, ils se donnaient mutuellement
les éléments l’un à l’autre. Alors qu’ils présentaient au partenaire le pain et la coupe, ils disaient « je me donne à toi ».
C’est ce que Jésus a fait lors de Son dernier repas. Il a pris du pain et l’a donné à Ses disciples en disant : « Ceci est
Mon Corps ». Il a pris la coupe et l’a donnée en disant : « Ceci est Mon Sang ». Les apôtres savaient exactement ce
qu’Il était en train de dire parce qu’ils comprenaient ce qu’était une alliance. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Jésus, notre partenaire d’alliance
« En examinant l’ancienne céramonie de « pacte » d’alliance, il est frappant de notre que Jésus a suivi chacune de ces
étapes pour entrer dans une alliance avec nous :
1.
Il a évalué le prix.
2.
Il a fait un échange d’alliance
3.
Il a pourvu au sacrifice de l’Alliance
4.
Il porte sur Son corps les marques de l’Alliance
5.
Il nous invite à réaffirmer l’alliance au cours d’un repas d’alliance.
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
116
Les termes de l’Alliance
« Si tu obéis à la voix de l'Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je
te prescris aujourd'hui, l'Eternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. Voici toutes les
bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l'Eternel, ton Dieu :
…
Mais si tu n'obéis point à la voix de l'Eternel, ton Dieu, si tu n'observes pas et ne mets pas en pratique tous ses
commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd'hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et
qui seront ton partage :
…
Voici les paroles de l'alliance que l'Eternel ordonna à Moïse de conclure avec les Israélites dans le pays de Moab, en
plus de l'alliance qu'il avait conclue avec eux à Horeb. » Deutéronome 28 (Segond)
« Pour comprendre ce que signifie « marcher dans l’alliance », il existe des termes de l’alliance que nous devons
comprendre. »
Les clauses de l’alliance
« Lorsque vous entrez dans l’alliance, vous vous engagez à faire certaines choses. Ce sont les clauses de l’alliance.
Dans l’alliance d’un mariage, les clauses sont les vœux du mariage.
Dans notre alliance avec Dieu, il y a aussi des clauses qui nous engagent. On peut les trouver dans la Parole de Dieu.
Notre fidélité à observer ces clauses montre si nous vivons vraiment de l’alliance. …
La Bible est un livre d’alliance. Elle explique l’engagement de Dieu envers nous et les engagements qu’Il attend de
nous. Lorsque nous lisons la Bible, nous apprenons comment marcher dans l’alliance.
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Les bénédictions de l’alliance
« Bénédictions signifie quelque chose de plus fort que le bien et le plaisant. Malédiction représente quelque chose de
plus fort que le désagréable. … Les bénédictions et les malédictions sont directement liées à l’Alliance.
Les bénédictions sont ce dont nous bénéficions si nous marchons dans l’alliance. Les malédictions sont les effets
négatifs que nous amenons sur nous-mêmes si nous nous écartons de l’alliance. …
Ce passage énumère les bénédictions qui découlent du fait de marcher dans l’Alliance avec Dieu… : »
« Si tu obéis à la voix de l'Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je
te prescris aujourd'hui, l'Eternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. Voici toutes les
bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l'Eternel, ton Dieu :
Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs. Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, le fruit de tes
troupeaux, les portées de ton gros et de ton menu bétail, toutes ces choses seront bénies. Ta corbeille et ta huche
seront bénies.
Tu seras béni à ton arrivée, et tu seras béni à ton départ. L'Eternel te donnera la victoire sur tes ennemis qui
s'élèveront contre toi; ils sortiront contre toi par un seul chemin, et ils s'enfuiront devant toi par sept chemins.
L'Eternel ordonnera à la bénédiction d'être avec toi dans tes greniers et dans toutes tes entreprises. Il te bénira dans
le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
Tu seras pour l'Eternel un peuple saint, comme il te l'a juré, lorsque tu observeras les commandements de l'Eternel,
ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies. Tous les peuples verront que tu es appelé du nom de l'Eternel, et ils te
craindront.
L'Eternel te comblera de biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le fruit de tes troupeaux et le fruit de ton sol,
dans le pays que l'Eternel a juré à tes pères de te donner. L'Eternel t'ouvrira son bon trésor, le ciel, pour envoyer à ton
pays la pluie en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains; tu prêteras à beaucoup de nations, et tu
n'emprunteras point. L'Eternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en
bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l'Eternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd'hui, lorsque tu les
observeras et les mettras en pratique, et que tu ne te détourneras ni à droite ni à gauche de tous les commandements
que je vous donne aujourd'hui, pour aller après d'autres dieux et pour les servir. » Deutéronome 28 (Segond)
« Ce chapitre décrit les bénédictions qui font partie de notre héritage par l’Alliance. …
117
Dieu veut que Ses bénédictions soient dans nos vies pour qu’elles servent de témoignage au monde et que le monde
voie ce que c’est que connaître le vrai Dieu. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Les malédictions
Mais si tu n'obéis point à la voix de l'Eternel, ton Dieu, si tu n'observes pas et ne mets pas en pratique tous ses
commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd'hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et
qui seront ton partage :
L'Eternel enverra contre toi la malédiction, le trouble et la menace, au milieu de toutes les entreprises que tu feras…
L'Eternel te fera battre par tes ennemis… et tu seras un objet d'effroi pour tous les royaumes de la terre. … L'Eternel te
frappera … tu ne pourras guérir. L'Eternel te frappera de délire, d'aveuglement, d'égarement d'esprit, et tu tâtonneras
en plein midi comme l'aveugle dans l'obscurité, tu n'auras point de succès dans tes entreprises, et tu seras tous les
jours opprimé, dépouillé, et il n'y aura personne pour venir à ton secours. …
L'Eternel te fera marcher, toi et ton roi que tu auras établi sur toi, vers une nation que tu n'auras point connue, ni toi
ni tes pères. Et là, tu serviras d'autres dieux, du bois et de la pierre. Et tu seras un sujet d'étonnement, de sarcasme et
de raillerie, parmi tous les peuples chez qui l'Eternel te mènera.
Tu transporteras sur ton champ beaucoup de semence; et tu feras une faible récolte… Tu engendreras des fils et des
filles; et ils ne seront pas à toi, car ils iront en captivité. Les insectes prendront possession de tous tes arbres et du fruit
de ton sol. L'étranger qui sera au milieu de toi s'élèvera toujours plus au-dessus de toi, et toi, tu descendras toujours
plus bas; il te prêtera, et tu ne lui prêteras pas; il sera la tête, et tu seras la queue.
Toutes ces malédictions viendront sur toi, elles te poursuivront… parce que tu n'auras pas obéi à la voix de l'Eternel,
ton Dieu, parce que tu n'auras pas observé ses commandements et ses lois qu'il te prescrit. …
Pour n'avoir pas, au milieu de l'abondance de toutes choses, servi l'Eternel, ton Dieu, avec joie et de bon cœur, tu
serviras, au milieu de la faim, de la soif, de la nudité et de la disette de toutes choses, tes ennemis que l'Eternel
enverra contre toi. Il mettra un joug de fer sur ton cou…
L'Eternel fera partir de loin, des extrémités de la terre, une nation … Elle t'assiégera dans toutes tes portes, jusqu'à ce
que tes murailles tombent, ces hautes et fortes murailles sur lesquelles tu auras placé ta confiance dans toute
l'étendue de ton pays…
Si tu n'observes pas et ne mets pas en pratique toutes les paroles de cette loi, écrites dans ce livre, si tu ne crains pas
ce nom glorieux et redoutable de l'Eternel, ton Dieu, l'Eternel te frappera miraculeusement, toi et ta postérité, par des
plaies grandes et de longue durée, par des maladies graves et opiniâtres. … vous ne resterez qu'un petit nombre,
parce que tu n'auras point obéi à la voix de l'Eternel, ton Dieu. … vous serez arrachés du pays dont tu vas entrer en
possession. L'Eternel te dispersera parmi tous les peuples, d'une extrémité de la terre à l'autre; et là, tu serviras
d'autres dieux que n'ont connus ni toi, ni tes pères, du bois et de la pierre. Parmi ces nations, tu ne seras pas
tranquille, et tu n'auras pas un lieu de repos pour la plante de tes pieds. L'Eternel rendra ton cœur agité, tes yeux
languissants, ton âme souffrante. Ta vie sera comme en suspens devant toi, tu trembleras la nuit et le jour, tu
douteras de ton existence. …
Voici les paroles de l'alliance que l'Eternel ordonna à Moïse de conclure avec les Israélites dans le pays de Moab, en
plus de l'alliance qu'il avait conclue avec eux à Horeb. » Deutéronome 28
Le Hessed
Mon intention de départ était de ne pas même prononcer le mot « Kabbale » dans ce document tant la simple
évocation de ce terme allume dans notre culture protestante évangélique, tous les voyants au rouge, voire au rouge
clignotant, y compris les miens… Mais voilà, un concept en amène un autre, celui de l’Alliance introduit celui de Hesed
ou Hessed ou encore Chesed, les trois étant la transcription phonétique d’un même mot hébreu, le Hessed introduit le
concept des Sephiroth et Sephirah/Sephiroth est un concept qui renvoie à la « Kabbale », oups ! J’ai prononcé le mot
interdit.
Il m’a semblé intéressant et important d’explorer un petit peu tous ces termes, et je me suis donc laissée à penser
qu’il serait bon de faire quelques recherches sur ce que le judaïsme dit de la Kabbale plutôt que de fonder mon
opinion sur des rumeurs et des à priori.
Le terme « Kabbale » ne sera pas développé sur ce chapitre car cela ferait perdre le fil de celui-ci qui est « l’Alliance ».
Il sera courtement développé au chapitre « La pensée hébraïque », où il sera davantage à sa place. Je dirai juste ici sur
la Kabbale que c’est un terme utilisé par des courants de pensées extrêmement variés et étendus qui vont du
118
judaïsme dans son exploration du concept divin à travers les Écritures, jusqu’à à l’occultisme, qui lui est clairement en
opposition avec Elles (les Écritures) et qui donc justifie tous les clignotants.
Ce que je vais évoquer courtement ici est le concept de Sephirah, car il m’a semblé donner une dimension
supplémentaire à notre concept divin de l’Alliance, le rattachant à la personne même de Dieu et Sa puissance
multiface mise en œuvre lors de La Création.
Un petit témoignage car il a son importance et il est toujours édifiant d’entendre ce que le Seigneur fait.
Quand j’ai vu le que terme Hessed me conduisait dans la réflexion métaphysique et à la Kabbale, je me suis
interrogée : je connais la propension évangélique à jeter le bébé avec l’eau du bain s’il s’y trouve un élément que l’on
juge « douteux », je me suis donc demandée si je faisais bien d’explorer ce terme où s’il ne me serait pas préférable de
l’ignorer. La nuit porte conseil. J’ai donc pris le temps de dormir sur mon interrogation.
Nous sommes donc le matin suivant, lors de mon temps personnel (quotidien) avec le Seigneur. Dans mes lectures du
jour : le Psaume 136, celui-là même qui reprend tout au long de ses 26 versets la phrase « Car Son Amour dure à
toujours » (Semeur), version Segond « Car Sa miséricorde dure à toujours » mais le terme hébreu utilisé dans chacun
de ses versets est bien « Hessed » ou « Checed » (strong 2617).
L’aventure ne s’arrête pas là… Après ma lecture du jour, je prends un temps pour chanter quelques chants avec ma
guitare. Je n’ai pas de programme particulier, je choisis les chants en fonction de mon inspiration du jour, et j’en ai 4
classeurs pleins. Ce jour-là j’ai envie de chanter « Je me confie en toi » (JEM 263). Arrivée aux dernières phrases du
chant le me rends compte que je suis en train de prononcer ce même verset « Car Ton Amour (Hessed) pour moi dure
à toujours »… et que ces mots résonnent à ce moment même en moi d’une façon nouvelle, ils prennent une nouvelle
dimension car je pense au Hessed et à sa portée intrinsèque de l’Alliance…
Quelques temps plus tard, un chant s’invite à mon esprit. Vous connaissez ce phénomène, quand vous êtes occupés à
vos activités quotidiennes et que vous vous rendez compte que votre esprit chante en arrière plan, un chant en tête
pour résumer. Le chant en arrière plan était là « Offrons au Seigneur reconnaissance » (JEM 927)… Même chose, je
réalise à l’instant que ce chant répète encore cette même phrase « Son Amour dure à jamais », ou autrement dit
« Son Hessed dure à jamais »…
Ces petites choses ont été pour moi comme un « murmure doux et léger », m’invitant à poursuivre l’exploration cette
émanation du caractère de Dieu : le Hessed.
Vous verrez (c’est ce qu’il s’est passée pour moi) que quand on comprend cette notion de Hessed et donc aussi
d’Alliance, notre conception et notre compréhension de l’Amour de Dieu prend une autre dimension, notre foi s’en
trouve édifiée.
Sephirot
« Vois combien Dieu est grand, sa grandeur nous échappe. » Job 36 :26
« Prétends-tu pénétrer les profondeurs de Dieu, saisir la perfection du Tout-Puissant ? Elle est plus haute que le ciel.
Que feras-tu ? Et plus profonde que l'abîme. Qu'en sauras-tu ? Elle est plus longue que la terre, plus large que la
mer. » Job 11 :7-9
« La gloire de Dieu, c'est de cacher les choses; La gloire des rois, c'est de sonder les choses. » Proverbes 25 :2 (Sgd)
« C’est un terme technique de la Kabalah, où ce mot sefirot désigne les dix nombres primordiaux, le mot sefirah /
‫ ספרה‬étant dérivé du verbe lispor / ‫ לספר‬, et ce mot sefirah ou sifrah a donné d’ailleurs en français le mot
chiffre.
Dans la Kabalah, il est employé avec le sens, à la fois plus large et plus précis, des dix niveaux de l'émanation à partir
de l’Ein-sof / le sans fin, l’infini.
Ces dix degrés constituent le monde divin, ou la manifestation des attributs de l'essence divine, avec laquelle ils sont
indissociablement liés. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
http://media.wix.com/ugd/76ce33_88e620b1d7514b989f2338384327c89b.pdf
« Les Sephiroth … sont dix puissances créatrices énumérées par la Kabbale dans son approche mystique du mystère
de la Création. Chaque Sephira est l'émanation d'une énergie du Dieu Créateur. »
Sephiroth - (Kabbale) - https://fr.wikipedia.org/wiki/Sephiroth_%28Kabbale%29
« Les Sephiroth en hébreu ‫ ספיות‬sont dix puissances créatrices énumérées par la Kabbale dans son approche
mystique du mystère de la Création. Chaque Sephira est l'émanation d'une énergie du Dieu Créateur. Ces puissances
divines manifestent dans la création du monde fini le Pouvoir Suprême du En Sof, l'Infini. Les traités de Kabbale
présentent souvent les Sephiroth sous la forme d'un Arbre de Vie. »
Sephiroth - (Kabbale) - https://fr.wikipedia.org/wiki/Sephiroth_%28Kabbale%29
119
« Selon la Kabbale, l'Arbre des Sephiroth représente la structure de l'homme et de l'univers. Il symbolise à la fois les
forces à l'œuvre dans le manifesté, les voiles placés entre l'homme et la connaissance pure, et les interactions entre
ces forces. »
L’Arbre des Sephiroth - http://www.kabbale.org/arbre_arbre.htm
« Ce sont les Dix " émanations " ou " attributs divins " avec lesquels Dieu interfère dans son monde. …
Le Judaïsme a placé comme postulat fondamental l'Unité de Dieu. Un Juif récite deux fois par jour le Chéma Israël :
« Écoute Israël, l'Eternel est notre Dieu, l'Eternel est Un. » Deutéronome.6 :4-9 …
Comment pouvons nous croire en l'Unité de Dieu et en même temps aux " Dix émanations de Dieu ? …
En d'autres termes, l'Unité de Dieu vis-à-vis des Dix Séfiroth ressemble à un rayon de soleil passant à travers un
prisme. Sur une des faces, nous avons un simple rayon de lumière ; sur l'autre, nous percevons une radiation de sept
couleurs. Une personne assise devant cette face perçoit ces couleurs comme s'il y avait un certain nombre de lampes
colorées. Or, en réalité, il n'y a qu'une seule lampe. Les nombreuses nuances du rayonnement correspondent à une "
distorsion " créée par le prisme quand le rayon lumineux le traverse. …
Les Dix Séfiroth représentent des chemins différents pour lesquels nous percevons Dieu à travers son action dans le
monde tout en croyant à l'Unicité de Dieu. »
Les dix Sephirot - http://www.aish.fr/sp/kabbale/La_Kabbala_3_-_Les_Dix_Sephirot.html
« Les 10 Sephiroth sont selon la représentation traditionnelle :
1. Kether Elyon - la Couronne suprême
2. Hokhmah - la Sagesse
3. Binah - le Discernement ou Intelligence
4. Gvoura ou Guebourah ou Din - La Force ou Rigueur - la Puissance ou le Jugement
5. Gedoulah ou Hesed - la Grandeur ou l’Amour ou la Grâce
6. Rahamim ou Tiphereth - L’Harmonie dans la splendeur - la Compassion ou la Beauté
7. Netzach - la Victoire
8. Hod - la Majesté
9. Tzaddik ou Yesod Olam ou Yesod - le Juste, le Fondement du Monde ou le Fondement.
10. Malkhuth - la Royauté, le Royaume.
Les noms des dix Sephiroth semblent trouver leur source dans I Chroniques 29 :11 :
« À toi, Éternel, est la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté; car tout, dans les cieux et sur la
terre, est à toi. À toi, Éternel, est le royaume et l’élévation, comme Chef sur toutes choses » (Darby)
Les Dix Sephiroth - Spartakus FreeMann - https://www.kaosphorus.net/3292/les-dix-sephiroth/
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
Parmi elles, le Hessed…
Écoutez-moi, hommes de Juda et habitants de Jérusalem ! Faites confiance à l'Eternel votre Dieu, et vous serez
affermis ! Faites confiance à ses prophètes, et vous aurez la victoire ! Il s'était concerté avec le peuple et avait placé en
tête de l'armée des musiciens pour louer l'Eternel et la majesté de sa sainte personne. Ils se mirent en route devant
les soldats en armes en chantant : Louez l'Eternel, car son amour « Hessed » dure à toujours. » 2 Chroniques 20 :2021 (Semeur-Segond)
Voici quelques termes associés au Hessed : Miséricorde, Amour, Magnificence, Majesté.
Cette transcription d’une partie d’un exposé vidéo décrit le hessed au niveau de l’homme, celui qui s’exerce au sein du
peuple Juif. Mais je l’ai rapporté ici car il donne une explication juive de ce qu’est le principe du hessed.
« Le hessed n’est pas un acte gratuit, le hessed est un acte qui réalise quelque chose qui est très profondément ancré
en moi-même. Je dévoile une partie de ma personnalité. … Parce que vous vous êtes une partie de moi. … « Quand je
vous aide, il y a une partie de moi-même qui existe en vous. ». »
Qu’est-ce que le « Hessed » ? - Rav N Mrejen - http://www.espacetorah.com/video_type/quest-ce-que-le-hessed/
« L'autre mot hébreu que l'on traduit par « grâce » est hesed. Mais il faut tout de suite affirmer que c'est une
traduction approximative, car le mot hesed est si particulier à l'hébreu qu'il n'a pas de correspondant strict dans nos
langues. La hesed signifie l'assistance fidèle que l'on est en droit d'attendre de son prochain, ou qu'on a le devoir de
lui rendre, en raison des liens de solidarité qui unissent les membres d'un même groupe social (la famille, le clan, la
tribu). La hesed est au cœur de la relation d'alliance existant entre Dieu et Israël, mais aussi entre les membres du
peuple de Dieu. La hesed crée l'obligation de l'assistance réciproque. On retrouve cette idée dans l'expression « faire
grâce » au sens de « rendre service ». La hesed est inséparable du droit et de la justice. »
Grâce - Yves Guillemette - http://www.interbible.org/interBible/ecritures/mots/2002/mots_020201.htm
120
Hessed dans le Nom de Dieu
« Lamed est à mettre en relation avec Aleph, puisque tous deux forment EL
de Aleph,
‫אל‬
‫לא‬
(l’association inverse de Lamed et
, indique une négation, et se retrouve dans les Dix Commandements.) Ce nom divin correspond à
Hessed, et représente la Miséricorde absolue, même à l’égard de ceux qui ne la méritent pas. C’est la puissance de El
qui fige les actions des trois cent dix légions qui correspondent à l’attribut Din*, la Justice, un autre nom de Geburah*.
C’est pourquoi il est imploré de la sorte :
« Mais toi, Adonaï, El miséricordieux et Clément, lent à la colère, rempli de Bonté et de vérité » (Psaumes 86 : 15).
Ainsi, lorsque le souffle divin Aleph pénètre dans la rigueur du Lamed – qui avait conduit vers la Sephirah Geburah -, il
équilibre celle-ci en lui apportant la miséricorde. »
La lettre Lamed - Spartakus FreeMan - http://www.kabbale.eu/la-lettre-lamed/
Din = loi, droit, jugement.
Geburah = force, puissance, rigueur.
Din et Geburah sont deux expressions de la même Sephirah.
Le Hessed est lié à l’Alliance
« Les Écritures révèlent que Dieu a établi Son alliance à cause de hesed, un mot hébreu qui se traduirait en français
par « alliance d’amour ». Hesed représente bien plus qu’une simple affection. Hesed représente un engagement
d’amour. Et cette définition s’accorde parfaitement avec berit, le mot hébreu pour « alliance », qui signifie
« enchaîner » ou « s’engager » mutuellement l’un envers l’autre, comme dans l’alliance du mariage. La cérémonie du
mariage est la reconnaissance et la contractualisation d’un amour préexistant (hesed).
Pour apprécier entièrement le but que Dieu accomplit sur terre, il est utile de se rappeler que l’ancienne alliance – ce
berit basé sur hesed – était un serment divin, ou un engagement, qui liait Dieu et Son peuple choisi de manière intime.
La souveraineté et l’amour de Dieu étant absolus, le lien entre l’ancien Israël et Son créateur était également absolu.
Cette relation spéciale, marquant une union avec Dieu, est mentionnée à de nombreuses reprises lorsque Dieu inspira
à écrire :
« Ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu »
(cf. Jérémie 11 :4 ; 24 :7 ; 30 :22 ; 32 :38 ; Ézéchiel 11 :20 ; 14 :11 ; 34 :30 ; 36 :28 ; 37 :27 ; Zacharie 8 :8).
Cette formule décrit l’alliance d’amour de Dieu envers Son peuple, ainsi que le serment d’allégeance réel dans lequel il
est impliqué. »
Les alliances, la Pentecôtes et le peuple spécial de Dieu - Wyatt Ciesielka
http://www.eglisedieuvivant.org/articles/les-alliances-la-pentecote-et-le-peuple-special-de-dieu-a034
« Hesed est un terme d’alliance et c’est un mot très fort. Hesed c’est votre engagement à être fidèle à votre alliance.
C’est votre détermination à honorer vos promesses. Si un mari est tenté par l’infidélité mais qu’il choisit de rester
fidèle à son épouse, il exerce la hesed. Hesed, c’est la loyauté dans l’engagement.
La « bonté aimante » de Dieu ne signifie pas que Dieu est un « gentil » Dieu. Cela signifie qu’Il s’est engagé de façon
absolue à GARDER SON ALLIANCE avec vous. » C’est pourquoi Josaphat exhorte le peuple ainsi :
« Écoutez-moi, hommes de Juda et habitants de Jérusalem ! Faites confiance à l'Eternel votre Dieu. … Louez l'Eternel,
car son amour (Hessed) dure à toujours. » 2 Chroniques 20 :20-21
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
« La hesed de Dieu fait partie de son être et est associée à d'autres qualités divines… Dieu manifeste sa hesed en vertu
de l'Alliance où il s'est engagé à protéger son peuple et à agir comme son sauveur. En retour, le juif pieux (hasid) sait
qu'il peut attendre le secours de Dieu, à condition de remplir de son côté les obligations qui découlent de son
engagement à vivre dans l'Alliance. Malgré les égarements de son peuple, Dieu demeure fidèle à ses engagements, à
condition que l'on revienne à lui. La hesed s'exprime alors par le pardon des péchés. »
Grâce - Yves Guillemette - http://www.interbible.org/interBible/ecritures/mots/2002/mots_020201.htm
« Un autre grand attribut de Dieu est représenté par ces mots: miséricorde et bonté. Le mot hébreu chesed n’est pas
toujours traduit ainsi dans les autres versions de la Bible. Par exemple il a été traduit par ‘grand amour’ et ‘amour
inébranlable’. En étudiant le mot chesed, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il signifiait réellement ‘la fidélité de Dieu à
garder son alliance’. La fidélité de Dieu à son alliance est l’un de ses grands attributs.
Le Psaume 51 est une prière de David. Elle a été faite, comme vous le savez sans doute, dans un temps de grande
détresse, alors que son âme était en jeu, quand ses péchés (l’adultère avec Bath-Schéba et le meurtre de son mari Uri)
avaient été découverts. Nous pouvons remercier Dieu parce que David savait qui prier et sur quelle base ; cela nous
aide dans notre compréhension de la bonté de Dieu. Voici la prière de repentance de David:
121
« O Dieu aie pitié de moi dans ta bonté ; selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions » Psaume 51:3
‘Dans ta bonté’ signifie ‘selon ta fidélité à garder ton alliance’. David disait à l’Éternel : ‘Tu t’es engagé à me
pardonner, si je remplis les conditions. J’en appelle à toi sur cette base.’ Combien il est important pour nous de pouvoir
nous approcher de Dieu sur cette base.
On peut trouver le même principe dans d’autres psaumes, comme dans le premier verset du Psaume 106:
« Louez l’Eternel! Louez l’Eternel car il est bon, car sa miséricorde (chesed : sa bonté, sa fidélité à son alliance) dure à
toujours. »
Dans le Psaume 107, on retrouve la même affirmation de reconnaissance :
« Louez l’Eternel car il est bon, car sa miséricorde (chesed) dure à toujours. » (v 1)
On voit également le mot chesed dans l’exclamation répétée qui suit et qu’on retrouve quatre fois dans ce psaume:
« Qu’ils louent l’Eternel pour sa bonté (chesed) et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme! » (v 8, 15, 21, 31)
Enfin, dans le dernier verset du Psaume 107, nous retrouvons le mot chesed :
« Que celui qui est sage prenne garde à ces choses, et qu’il soit attentif aux bontés (chesed) de l’Éternel. » (v 43)
Mise à part pour Dieu, la beauté de la sainteté - Derek Prince - http://www.derekprince.fr/mis-a-part-pour-dieu-2/
Ami
« Bibliquement, le mot « ami » signifie « partenaire d’alliance ». Un ami est quelqu’un à qui vous avez donné votre vie.
Dans Jean 15 :5, lorsque Jésus disait « Je ne vous appelle plus serviteurs… je vous appelle AMIS. » Il disait « Je me suis
engagé envers vous comme partenaire d’alliance. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Alliance horizontale et verticale
« Lorsque Dieu a conclu une alliance avec nous, Il ne nous a pas seulement amené dans l’Alliance avec Lui. Il nous a
unis dans l’Alliance les uns avec les autres. La Nouvelle Alliance est à la fois verticale et horizontale. La composante
verticale de l’Alliance est Jean 3 :16 : Jésus a donné sa vie pour nous.
La composante horizontale de l’Alliance est 1 Jean 3 :16 :
« Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les
frères. » 1 Jean 3 :16
La conséquence naturelle de notre Alliance avec Dieu devrait être que nous marchons dans l’Alliance les uns avec les
autres. C’est ce qui est décrit dans le livre des Actes. L’Église messianique du début comprenait l’Alliance et marchait
dans l’Alliance. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Alliance et sainteté
« Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples,
bien que toute la terre m'appartienne, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs, une nation sainte. »
Exode 19 :5-6 (Semeur - Segond)
« Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l'Eternel; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à
moi. » Lévitique 20 :26 (Segond)
« La sainteté signifie « mise à part des choses ordinaires » ou encore « élevé que dessus de la norme »… « spécial ».
Traiter quelque chose comme étant saint, c’est l’honorer comme étant spécial. …Etre saint signifie « être mise à part
de l’ordinaire ». Si une chose est « sainte », cette chose est créée dans un but spécial et mérite d’être traité de façon
spéciale. Traiter quelque chose de façon SAINTE signifie que vous la traitez avec HONNEUR. …
Dans Sa Parole, Dieu a désigné certaines choses comme saintes. En appelant ces choses saintes, Il disait « rendez
HONNEUR à ces choses. Ne les traitez pas comme des choses ordinaires.
Lorsque Dieu désignait ces choses comme SAINTES, Dieu les connectait avec les principes de l’alliance. Si nous
honorons ce que Dieu appelle SAINT, nous sommes reliés à ces principes de l’Alliance. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
122
Le cœur de Dieu et le but du Temple :
la Demeure, la Rencontre
Le désir profond de Dieu est la Rencontre avec Son peuple, Son épouse. Le désir profond de son cœur est d’habiter et
demeurer au milieu d’elle. Mais Sa nature Sainte exige la mise en place de conditions bien précises définies par Lui,
pour que le peuple ne se trouve pas « consumé » par cette Sainteté. Et j’invite à continuellement voir la projection de
tout ceci sur le temple spirituel que nous sommes.
Les Israélites, les Juifs aujourd’hui, de par leur histoire et leur connaissance de la Torah, ont conservé au long des
siècles cette conscience de la Sainteté de Dieu, ils en ont conservé une Sainte Crainte.
Suite à sa rupture d’avec le peuple Juif, au rejet de ses racines, et de sa théorie d’une nouvelle alliance en rupture
presque totale avec l’ancienne, le peuple chrétien issu des nations a perdu cet héritage, cette perception de la
Sainteté de Dieu. Il n’en n’a qu’une idée partielle, quelque peu pervertie par les mélanges avec la pensée grecque
dans la vision de la divinité. Il en a oublié que, même racheté par « le sang qui parle mieux que celui d’Abel », on ne
s’approche pas de Dieu n’importe comment.
« Le peuple me fabriquera un sanctuaire pour que j'habite au milieu de lui. » Exode 25 :8-9
« IHVH-Adonaï parle à Moshè pour dire : « Faites-moi un sanctuaire et je demeurerai en leur sein : selon tout ce
que, moi, je te fais voir, le modèle de la demeure et le modèle de tous ses objets, vous les ferez ainsi. » Noms 25 :1-9
(Chouraqui)
« C'est un holocauste que vous offrirez à perpétuité de génération en génération, à l'entrée de la tente de la
Rencontre devant l'Éternel, à l'endroit où je vous convoquerai pour m'entretenir avec toi. C'est là que je
rencontrerai les Israélites, et ma gloire rendra ce lieu saint. Je consacrerai la tente de la Rencontre et l'autel, je
consacrerai aussi Aaron et ses fils pour qu'ils soient mes prêtres. J'habiterai au milieu des Israélites et je serai leur
Dieu, et ils sauront que c'est moi, l'Eternel, leur Dieu, qui les ai fait sortir d'Égypte pour habiter au milieu d'eux ; oui, je
suis l'Eternel, leur Dieu. » Exode 29 :42-46
« Moïse prit la Tente et la dressa à l'extérieur du camp à une bonne distance. Il l'appela tente de la Rencontre. Celui
qui voulait consulter l'Eternel devait sortir du camp pour se rendre à la tente de la Rencontre. Chaque fois que Moïse
sortait pour aller à cette Tente, le peuple se levait et chacun se tenait à l'entrée de sa tente pour suivre Moïse du
regard jusqu'à ce qu'il soit entré dans la Tente. Dès qu'il y pénétrait, la colonne de nuée descendait et se tenait à
l'entrée de la Tente, et l'Eternel s'entretenait avec Moïse. Tout le peuple voyait la colonne de nuée se tenir à l'entrée
de la Tente et le peuple tout entier se levait et se prosternait, chacun à l'entrée de sa tente. L'Eternel s'entretenait
avec Moïse directement comme un homme parle avec son ami. Puis Moïse regagnait le camp ; mais son jeune
assistant Josué, fils de Noun, restait dans la Tente. » Exode 33 :7-11
Pourquoi me direz-vous, redire ce que nous savons déjà ? Et pourquoi aborder ce sujet sachant que de toute façon
Dieu est partout et qu’il vient habiter en notre cœur suite à partir du moment où nous faisons Alliance avec Lui (ce
que l’on nomme communément la conversion). Et je répondrai : mais alors, pourquoi ne vivons-nous pas les miracles
que vivait la communauté messianique primitive ? La glorieuse Présence de Dieu n’est-elle pas infiniment plus que ce
que nous vivons au quotidien ?
La réponse se trouve il me semble, dans la compréhension des niveaux de présence de Dieu.
« Le mot « réveil » en anglais est « revival », qui signifie littéralement « ramener à la VIE ! ». Lorsque nous prions pour
le réveil, nous confessions que nous avons perdu la vie que Dieu voulait pour nous. … Nous entrons dans le réveil
lorsque la VIE de Dieu revient ! Le réveil, c’est quand la PUISSANCE et la GLOIRE de Dieu descendent et remplissent
Son temple. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Les réveils dans l’histoire
« J’ai passé de nombreuses années à étudier les grands réveils dans l’Histoire. Le vrai réveil n’est pas une semaine de
réunions évangéliques. C’est l’œuvre surnaturelle du Saint Esprit qui vient balayer les églises, les villes et les nations !
… Il y a la repentance des péchés, le salut des perdus, et un débordement de louange et d’adoration. Plus que tout
cela, il y a la sensation extraordinairement forte de la Présence de Dieu parmi nous.
123
La Présence de Dieu est la marque d’un vrai réveil. Si vous lisez les témoignages des réveils dans l’histoire, vous lisez
régulièrement des phrases comme suit :
« Il y avait une sensation extraordinairement forte de la Présence de Dieu. »
« Sa Sainte Présence était partout. » « Dieu est venu dans cette pièce. »
« La puissance de Dieu semblait être descendue sur l’assemblée avec une énergie étonnante qui emportait tout sur
son passage. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Comprendre la Présence de Dieu
« Lorsque nous parlons de la Présence de Dieu » qui vient pendant un réveil, certains chrétiens sont troublés. Ils
demandent : « Dieu n’est-il pas toujours présent et partout ? » La réponse est « Oui ! » … et « Non ! » Pour
comprendre la Présence de Dieu, nous devons regarder de près els quatre niveaux de la Présence de Dieu, tels qu’ils
sont décrits dans la Bible. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
L’omniprésence de Dieu
« Quelqu'un, dit l'Eternel, pourrait-il se cacher dans un endroit secret sans que moi, je le voie ? Ne suis-je pas celui qui
remplit ciel et terre ? demande l'Eternel. » Jérémie 23 :24
« L’omniprésence signifie que Dieu est toujours présent partout. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
La Présence de Dieu demeure en vous
« Ne savez-vous pas que votre corps est un temple pour le Rouach HaKodesh (Esprit/Souffle Saint) qui réside en vous
et que vous avez reçu de Dieu ? » 1 Corinthiens 6 :19 (Stern)
La Présence manifestée de Dieu (Sa Gloire)
« La gloire de l'Eternel demeura sur le mont Sinaï et la nuée le recouvrit pendant six jours. … La gloire de l'Eternel
apparaissait aux Israélites comme un feu au sommet de la montagne. » Exode 24 :16-17
« La nuée enveloppa la tente de la Rencontre et la gloire de l'Eternel remplit le tabernacle. Moïse ne pouvait plus
pénétrer dans la tente de la Rencontre parce que la nuée reposait sur elle et que la gloire de l'Eternel remplissait le
tabernacle.
A partir de ce moment-là, et pendant toutes leurs pérégrinations, les Israélites se mettaient en route quand la nuée
s'élevait de dessus le tabernacle. Mais aussi longtemps qu'elle restait en place, ils ne bougeaient pas et attendaient,
pour continuer leur route, qu'elle s'élève de nouveau. Car la nuée de l'Eternel couvrait le tabernacle pendant le jour
et, pendant la nuit, du feu brillait dans la nuée ; elle était ainsi visible pour tous les Israélites. Il en fut ainsi tout au
long de leurs pérégrinations. » Exode 40 :34-38
« Ils amenèrent devant la tente de la Rencontre tout ce que Moïse avait énuméré. Toute la communauté s'approcha
et se tint debout devant l'Eternel. Moïse dit : Voici ce que l'Eternel vous ordonne ; faites-le, et la gloire de l'Eternel
vous apparaîtra. …
Puis Aaron leva ses mains vers le peuple et le bénit ; il redescendit de l'autel après avoir offert le sacrifice pour le
péché, l'holocauste et le sacrifice de communion.
Moïse et Aaron entrèrent dans la tente de la Rencontre et, en ressortant, bénirent le peuple. Alors la gloire de
l'Eternel apparut à tout le peuple. Une flamme jaillit devant l'Eternel et consuma l'holocauste et les graisses sur
l'autel. A cette vue, tout le peuple poussa des cris de joie et se jeta face contre terre. » Lévitique 9 :5-6, 22-24
« Lorsque Salomon eut terminé sa prière, le feu tomba du ciel et consuma l'holocauste ainsi que les sacrifices, et la
gloire de l'Eternel remplit le Temple. Les prêtres ne pouvaient pénétrer dans le Temple de l'Eternel, car la gloire de
l'Eternel avait rempli l'édifice. Tous les Israélites virent descendre le feu et la gloire de l'Eternel sur le Temple ; ils
s'inclinèrent le visage contre terre sur le dallage du parvis, se prosternèrent et se mirent à louer l'Eternel en disant :
« Oui il est bon, oui son amour est éternel ! » » 2 Chroniques 7 :1-3
124
« Je me levai donc et je sortis vers la vallée. Et voici que la gloire de l'Eternel se tenait là, identique à la gloire que
j'avais contemplée près du fleuve Kebar. Alors je tombai la face contre terre. » Ézéchiel 3 :23
« On entend une voix qui crie dans le désert : « Dégagez un chemin pour l'Eternel, nivelez dans la steppe une route
pour notre Dieu ! Toute vallée sera relevée, toute montagne rabaissée ainsi que toutes les collines. Les lieux
accidentés se changeront en plaine, les rochers escarpés deviendront des vallées. Alors la gloire de l'Eternel sera
manifestée, et tous les hommes la verront à la fois. L'Eternel l'a promis. » Ésaïe 40 :3-5
« Ils annonçaient la Parole de Dieu avec assurance »
« Les membres du Grand-Conseil étaient étonnés de voir l'assurance de Pierre et de Jean,
car ils se rendaient compte que c'étaient des gens simples et sans instruction ;
ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus. »
« Ce jour-là, environ trois mille personnes furent ajoutées au nombre des croyants »
« Le Seigneur ajoutait chaque jour à leur communauté ceux qu'il sauvait. »
« Quand ils eurent fini de prier, la terre se mit à trembler sous leurs pieds à l'endroit où ils étaient assemblés.
Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et annonçaient la Parole de Dieu avec assurance.
« Avec une grande puissance, les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus,
et la grâce de Dieu agissait avec force en eux tous. »
« Les apôtres accomplissaient beaucoup de signes miraculeux et de prodiges parmi le peuple. »
« Un nombre toujours croissant d'hommes et de femmes croyaient au Seigneur et se joignaient à eux. »
On allait jusqu'à porter les malades dans les rues, où on les déposait sur des lits ou des civières,
pour qu'au passage de Pierre son ombre au moins couvre l'un d'eux. »
« Des villes voisines même, les gens accouraient en foule à Jérusalem pour amener des malades
et des personnes tourmentées par de mauvais esprits. Et tous étaient guéris. »
« La Parole de Dieu se répandait toujours plus.
Le nombre des disciples s'accroissait beaucoup à Jérusalem. Et même de nombreux prêtres obéissaient à la foi. »
« Etienne était rempli de la grâce et de la puissance divines
et accomplissait de grands prodiges et des signes miraculeux au milieu du peuple. »
« Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul.
On allait jusqu'à prendre des mouchoirs ou du linge qu'il avait touchés pour les appliquer aux malades.
Ceux-ci guérissaient et les mauvais esprits s'enfuyaient. »
« C'est ainsi que la Parole du Seigneur se répandait de plus en plus, grâce à la puissance du Seigneur. »
Actes…
« Mais Pierre lui dit : … au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche ! Et, en même temps, il le prit par la
main droite et le fit lever. Aussitôt, ses pieds et ses chevilles se raffermirent, d'un saut il fut debout et se mit à
marcher. Il entra avec eux dans la cour du Temple : il marchait, il sautait de joie et louait Dieu. …
Pierre … s'adressa à la foule : Hommes israélites, qu'avez-vous à vous étonner ainsi de ce qui vient de se passer ? …
C'est le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos ancêtres, qui vient ici de manifester la gloire de son
serviteur Jésus. » Actes 3 :6-13
« Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration
d'Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. »
1 Corinthiens 2 :4 (Segond)
« Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des
prodiges et des miracles. » 2 Corinthiens 12 :12 (Segond)
« Quand Dieu manifeste Sa Présence de façon tangible, nous appelons cela Sa GLOIRE. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
La Présence de Dieu DEMEURE
« Le quatrième niveau de la Présence de Dieu, c’est quand elle DEMEURE CONTINUELLEMENT en un lieu donné.
Lorsque la Présence de Dieu se manifeste continuellement en un lieu donné, nous appelons cela Sa Gloire Shekinah.
(Le mot Shekinah vient du mot hébreu shakan, qui signifie « demeurer ». La Gloire Shekinah de Dieu est Sa Présence
qui demeure.) Dans le Temple de Jérusalem, la Gloire Shekinah de Dieu est demeurée au milieu d’Israël pendant des
générations. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
125
Accueillir la Shekhinah de Dieu
« Un des verset les plus bouleversant de la Bible est…
« Ils me feront un sanctuaire, et j'HABITERAI au milieu d'eux. » Exode 25 :8 (Segond)
Ce verset est bouleversant pour deux raisons. Premièrement parce qu’il nous dit que Dieu VEUT que Sa Présence
demeure avec nous. Dieu DÉSIRE que Sa Shekhina demeure avec nous, libérant Ses bénédictions parmi nous.
La deuxième chose bouleversant dans ce verset est que Dieu NOUS donne la responsabilité de préparer un lieur pour
Lui. Le mot Sanctuaire signifie « Lieu Saint » ou Lieu Spécial ». Dieu veut que nous expérimentions Sa Gloire, mais Sa
Présence a besoin d’un lieu spécialement préparé pour y demeurer. Dans l’Ancien Testament, Dieu a enseigné aux
Juifs comment préparer un lieu pour Sa Présence. Les Juifs ont suivi ces instructions et ont expérimenté la Présence de
Dieu de façon CONTINUE.
•
Dieu est apparu à Israël sous la forme d’une colonne de fumée et de feu (Ex 13 :21).
•
Dans le Tabernacle de Moïse, Sa Présence est venue et a rempli ce lieu (Ex 40 :34-35).
•
Tout au long des 40 ans d’Israël dans le désert, Dieu était tangiblement présent (Et 29 :5).
•
Dans le Tabernacle de David, la Shekhinah de Dieu était visiblement présente. David écrit
« Je T’ai vu dans le sanctuaire et j’ai contemplé Ta Puissance et Ta Gloire ! » Psaume 63 :2
•
Le Temple de Jérusalem était le « lieu de Sa Présence ! » (2 Chroniques 5 :14)
•
Chaque année lorsque le grand prêtre allait dans le lieu très Saint, il savait que derrière le voile, il allait
rencontrer la pureté brûlante de la PRÉSENCE DE DIEU. …
Dans l’Ancien testament, les signes et les prodiges étaient courants. Il y avait de nombreuses visitations d’anges, des
visions et des paroles prophétiques. Au temps d’Élie et d’Élisée, il y avait des écoles pour enseigneur les prophètes
(2 Rois 2 :3 ;4 :1 ;4 :38). …
Grâce à la Présence de Dieu au milieu d’eux, le judaïsme biblique était aussi une religion de la puissance de Dieu. … Les
Juifs comprenaient les BÉNÉFICES de demeurer dans la Présence de Dieu. Les Juifs savaient que le territoire entier est
béni quand la Présence de Dieu demeure parmi Son peuple. Lévitique 26 :4-12 donne la liste de quelques uns des
bénéfices… Productivité... Sécurité… Multiplication… Connaissance de Dieu… »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Les clés pour accueillir la Présence de Dieu
Construire et offrir selon le modèle donné par Dieu
« Le peuple me fabriquera un sanctuaire pour que j'habite au milieu de lui. Je te montrerai le modèle du tabernacle et
de tous les ustensiles qu'il contiendra, et vous exécuterez tout exactement selon ce modèle. …
Aie soin d'exécuter tout ce travail exactement selon le modèle qui t'a été montré sur la montagne. » Exode 25 :8-9,40
Le Sanctuaire et plus tard le Temple, devaient être construits avec précision et exactitude selon le modèle donné par
Dieu. Les offrandes devaient être faites exactement selon les prescriptions données par Dieu.
« Il y a des cohanim (prêtres) qui offrent les dons requis par la Torah. Ce qu’ils offrent est une copie et l’ombre des
réalités célestes ; car lorsque Moshé était sur le point de dresser la tente, Dieu l’avertit : « Prend garde de tout faire
conformément au modèle qui t’a été montré sur la montagne. » Juifs messianiques (Hébreux) 8 :4-5 (Stern)
(arrangée).
Fuir, bannir l’idolâtrie
« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez l’importance de ce qui est arrivé à nos pères. Ils ont tous été guidés par la
colonne de nuée et ils ont tous passé au travers de la mer, et dans la nuée et dans la mer, ils ont tous été immergés en
Moshé (Moïse). Ils ont tous mangé le même aliment donnés par l’Esprit, et ils ont tous bu le même breuvage donné
par l’Esprit - car ils ont bu à un rocher envoyé de l’Esprit qui les suivait, et ce rocher c’était le Messie. Pourtant, la
plupart d’entre eux ne furent pas agréables à Dieu, c’est pourquoi ils périrent dans le désert.
Ces évènements historiques sont une préfiguration pour nous servir d’exemples afin que nous n’ayons pas les mêmes
désirs envers les choses mauvaises comme ils en ont eu eux-mêmes. Ne devenez pas idolâtres, comme certains
d’entre eux…
Par conséquent, mes chers amis, fuyez l’idolâtrie ! » 1 Corinthiens 10 :1-14 (Stern - Semeur)
Lire Ézéchiel 8 à 11
126
« Il me dit encore : Fils d'homme, vois-tu ce qu'ils font ? Regarde les pratiques si abominables que les Israélites
commettent en ce lieu pour m'éloigner de mon sanctuaire. » Ézéchiel 8 :6
Dans Ézéchiel 9 :3, Sa Présence commence à se retirer. La Gloire, la Shekhinah de Dieu se déplace du Saint des Saints
et se dirige vers le seuil du sanctuaire, et elle s’arrête. Dieu attend pour voir si Israël se rendra compte qu’Il est en
train de partir, et se repentira.
Dans Ézéchiel 10 :19, le départ de Dieu entre dans une nouvelle étape. Sa Gloire se déplace du seuil du sanctuaire
jusqu’à la porte de l’orient… et Elle attend encore. Mais il n’y a toujours pas de repentance de l’idolâtrie.
Dans Ézéchiel 11 :23, on voit la Shekhina de Dieu quitter Jérusalem, passer par la vallée du Cédron et se diriger vers le
Mont des Oliviers. Là, Dieu attend encore. Il donne à Israël une dernière chance de se détourner de ses idoles.
Je crois qu’Ézéchiel révèle le cœur de Dieu pour Son peuple. Il ne peut pas demeurer là où il y a de l’idolâtrie, mais … Il
part dans la tristesse. Dieu désire ardemment que Son peuple se repente pour que Sa Présence puisse revenir.
L’idolâtrie chasse la Présence de Dieu. C’est une image de l’Église au IVe et Ve siècle… alors que l’idolâtrie est arrivée,
la Présence et la Puissance de Dieu sont parties. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Établir la sainteté
« L’Éternel votre Dieu parcourt votre camp pour vous protéger et pour vous donner la victoire sur vos ennemis. Tout
votre camp doit donc être tenu pour saint et Dieu ne doit y voir rien d'inconvenant qui l'obligerait à se détourner de
vous. » Deutéronome 23 :15
« Sanctifiez-vous, vous et vos frères, et faites monter à la place que je lui ai préparée l'arche de l'Eternel, du Dieu
d'Israël. » 1 Chroniques15 :12 (Segond)
« Purifiez-vous, vous et tous les membres de vos familles, pour être en mesure de transporter le coffre de l'Eternel, le
Dieu d'Israël, à l'emplacement que je lui ai préparé. » 1 Chroniques15 :12 (Semeur)
« La Shekhina de Dieu EXIGE la sainteté. Dieu a dit à Moïse de préparer un « lieu saint » pour qu’Il puisse demeurer au
milieu de Son peuple. … »
« Dieu a consacré la majeure partie de l’Ancien Testament à apprendre aux Juifs ce qu’était la sainteté. Encore
aujourd’hui la plupart des Juifs comprennent la sainteté. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
L’adoration perpétuelle
« Tu es le Saint qui sièges sur ton trône, au milieu des louanges d'Israël. » Psaume 22 :4
« C'est une offrande pour l'Eternel. Ce sont les lois fixées pour toujours pour le sacrifice perpétuel. On offrira chaque
matin l'agneau, l'offrande et l'huile, c'est l'holocauste perpétuel. » Ézéchiel 46 :14-15
« Et, pendant toute la vie de Jehojada, on offrit continuellement des holocaustes dans la maison de l'Eternel. »
2 Chroniques 24 :14 (Segond)
« Tu ordonneras aux Israélites de t'apporter de l'huile raffinée d'olives concassées pour alimenter en permanence les
lampes du chandelier. » Exode 27 :20
« Vous ferez toujours brûler du parfum devant l'Eternel, de génération en génération. » Exode 30 :8
« L'Eternel parla à Moïse en ces termes : Ordonne aux Israélites de t'apporter pour le chandelier de l'huile raffinée
d'olives concassées pour alimenter en permanence les lampes du chandelier. Aaron arrangera ces lampes devant le
voile qui cache le coffre de l'acte de l'alliance, dans la tente de la Rencontre, pour qu'elles brûlent continuellement
du soir au matin devant l'Eternel. C'est une loi en vigueur à perpétuité et pour toutes les générations. Il arrangera les
lampes sur le chandelier d'or pur pour qu'elles brûlent en permanence devant moi. » Lévitique 24 :1-4
« Il institua dans leur service devant le coffre de l'Eternel un certain nombre de lévites ayant pour fonction d'invoquer
l'Eternel, le Dieu d'Israël, de le célébrer et de le louer.… Ils jouaient des instruments de musique, des luths et des lyres,
et Asaph faisait retentir les cymbales. Les prêtres Benayahou et Yahaziel sonnaient continuellement de la trompette
devant le coffre de l'alliance de Dieu. …
David chargea alors Asaph et les membres de sa famille de se tenir devant le coffre de l'alliance de l'Eternel, pour
assurer leur service de manière permanente, suivant les rites prévus pour chaque jour. » 1 Chronique 16 :4-6,37
« Ce sont là les chantres, chefs de famille des Lévites, demeurant dans les chambres, exempts des autres fonctions
parce qu'ils étaient à l'œuvre jour et nuit. » 1 Chroniques 9 :33 (Segond)
« Louez l'Eternel, invoquez son nom ! Faites connaître parmi les peuples ses hauts faits ! Chantez, chantez en son
honneur! Parlez de toutes ses merveilles ! Glorifiez-vous de son saint nom ! Que le cœur de ceux qui cherchent
127
l'Eternel se réjouisse ! Ayez recours à l'Eternel et à son appui, Cherchez continuellement sa face ! » Psaume 105 :1-4
(Segond)
« Ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu. » Luc 24 :53
« Ils persévéraient dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières. Tous furent frappés de respect
mêlé de crainte, et il se faisait beaucoup de miracles et de signes par l’intermédiaire des émissaires (apôtres). …
Ils continuaient chaque jour dans la fidélité et d’un commun accord à se rencontrer dans la cour du Temple, ils
rompaient le pain dans leurs maisons, ils partageaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu et
ayant la faveur de tout le peuple. Et chaque jour le Seigneur continuait à ajouter à leur groupe ceux qu’Il sauvait. »
Actes 2 :42-43, 46-47 (Stern)
« Lorsque David a amené l’arche d’alliance à Jérusalem, il lui a dressé une tente et l’a entourée de musiciens et de
chanteurs, pour qu’elle demeure au milieu de prières continuelles. …
Au temps du Nouveau Testament, offrir à Dieu un « sacrifice continuel » de prière et de louange faisait partie
intégrante du judaïsme. Cela faisait partie de la vie normale pour chaque Juif pratiquant. Jésus et les apôtres ont vécu
leurs vies en observant ces veilles de prières quotidiennes. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
« En sacrifice à Dieu offre donc ta reconnaissance ! Accomplis envers le Très-Haut les vœux que tu as faits. …
« Celui qui offre sa reconnaissance, celui-là me rend gloire, et il prend le chemin où je lui ferai voir le salut que Dieu
donne. » Psaume 50 :14,23
« Par Lui offrons donc à Dieu un sacrifice de louange continuel. Car c’est l’offrande naturelle de lèvres qui célèbrent
Son Nom. » Juifs messianiques (Hébreux) 13 :15 (Stern)
Et maintenant
Comment faire pour accueillir de nouveau la Gloire de Dieu et qu’Elle DEMEURE parmi nous ?
Nous pouvons constater dans les Écritures que la Gloire est apparue chaque fois que le sanctuaire a été construit
selon le MODÈLE, en suivant les instructions données par Dieu. Il en est de même aujourd’hui : nous devons retrouver
le MODÈLE et reconstruire l’édifice d’après les plans et les instructions données par l’Architecte.
128
Le principe de séparation
Un petit interlude avant d’aborder plus en détails les chapitres relatifs à la construction.
Je n’ai pas le temps de développer de façon qualitative ce sujet mais il est fondamental et j’invite à examiner ce plus
près ce principe que l’on retrouve en clair ou en sous-entendu depuis les premiers versets de la Genèse jusqu’au
derniers de l’Apocalypse.
La séparation, berceau de la Vie de la Création
« ENTÊTE Elohîms créait les ciels et la terre, la terre était tohu-et-bohu,
Une ténèbre sur les faces de l’abîme, mais le souffle d’Elohîms planait sur les faces des eaux.
Elohîms dit: « Une lumière sera. » Et c’est une lumière. Elohîms voit la lumière: quel bien !
Elohîms sépare la lumière de la ténèbre. Elohîms crie à la lumière: « Jour ». À la ténèbre il avait crié: « Nuit. »
Et c’est un soir et c’est un matin: jour un.
Elohîms dit: « Un plafond sera au milieu des eaux: il est pour séparer entre les eaux et entre les eaux. »
Elohîms fait le plafond. Il sépare les eaux sous le plafond des eaux sur le plafond. Et c’est ainsi.
Elohîms crie au plafond: « Ciels. »
Et c’est un soir et c’est un matin: jour deuxième.
Elohîms dit: « Les eaux s’aligneront sous les ciels vers un lieu unique, le sec sera vu. » Et c’est ainsi.
Elohîms crie au sec: « Terre. » À l’alignement des eaux, il avait crié: « Mers. »
Elohîms voit: quel bien ! » Genèse 1 :1- (Chouraqui)
« Au commencement Dieu créa le ciel et la terre ; La terre était informe et en désordre, les ténèbres étaient sur la
surface de l’abîme et l’esprit divin planait sur les eaux ;
Dieu dit : que la lumière soit, et la lumière fut ; Dieu voyant que la lumière était bonne, la sépara d’avec les ténèbres ;
Dieu nomma la lumière jour et les ténèbres nuit. Il fut soir, il fut matin, un jour.
Dieu dit que le firmament soit au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux d’avec les eaux ; Dieu fit le firmament et
sépara les eaux qui sont sous le firmament d’avec les eaux qui se trouve au-dessus du firmament ; il en fut ainsi.
Dieu nomma le firmament ciel ; il fut soir, il fut matin, deuxième jour.
Dieu dit que les eaux qui se trouvent sous le ciel se rassemblent en un seul endroit, afin que la partie solide
paraisse : il en fut ainsi ; Dieu nomma la partie solide, terre, et le rassemblement d’eau, mers. Dieu vit que c’était
bien. »
Genèse 1 :1-10 (Cahen)
La terre était informe et en désordre, tohu-bohu, cahot. Que fait Dieu pour la rendre habitable, pour en faire une
Création qui reflète Sa divinité, pour créer un environnement où il puisse insuffler la vie ? Il SÉPARE. Il sépare la
lumière des ténèbres, le jour de la nuit, les eaux du dessous des eaux du dessus, la terre des mers… Dieu sépare. Le
désordre, le cahot sont le résultat d’un monde où tout est mélangé, la vie nait de la séparation…
« Le livre de le Genèse où Dieu fait entendre les dix « Ma’amar », Paroles créatrices de la fondation du monde qui
portent en elles une idée de séparation pour recevoir la vie (les ténèbres et la lumière, l’eau et la terre…) »
Au puits de Jacob - Jacques Charrat-Boutique
Le remède pour remédier au désordre du monde sensible, au mélange à la confusion, c’est la séparation
Et le principe de séparation s’applique ensuite au monde du vivant :
« Dieu dit que les eaux pullulent d’êtres doués de vie, de volatiles volant sur la surface de la terre vers l’étendue du
ciel.
Dieu créa les grands cétacés, et tout être animé rampant que les eaux produisirent, selon leur espèce, ainsi que tout
volatile (ailé) selon son espèce ; Dieu vit que c’était bien.
Dieu les bénit et dit : soyez féconds, multipliez-vous, remplissez l’eau de la mer, et que le volatiles se multiplie sur la
terre : Il fut soir, il fut matin, cinquième jour.
Dieu dit : que la terre produise des animés selon leur espèce, le bétail, les reptiles et les animaux sauvages terrestres
selon leur espèce ; il en fut ainsi. Dieu fit les animaux sauvages terrestres selon leur espèce, le bétail selon son espèce,
les reptiles terrestres selon leur espèce ; Dieu vit que c’était bien. » (Cahen)
Chaque être vivant est créé les êtres vivants des mers, les êtres vivants du ciel, puis les êtres vivants de la terre,
chacun « selon son espèce », les espèces sont distinctes et destinées à peupler chacun l’un des éléments constitutif de
la planète, eaux, ciel, terre.
129
Il n’y pas de mélange entre les espèces, non plus sur leurs espaces de vie respectifs. Cette interdiction du mélange des
espèces sera répétée à plusieurs reprises dans la Torah.
« Ainsi, les rabbins avaient totalement conscience que le mouvement de la Création allait de l’indifférencié, le « tohubohu » originel (Gn I :2), vers la différence, la séparation : Et Dieu sépara entre la lumière et entre l’obscurité
(Gn I :4). »
Midrash Pensée libérante d’Israël - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/midrash-pensee-liberante-disrael.html
La Séparation, berceau de la rédemption spirituelle
Que fait Dieu ensuite, suite à la chute ? Il appelle Abram à se séparer. À lui et sa descendance seront donné le nom d’
« hébreu », c'est-à-dire
« Et l’Eternel avait dit à Avram, va-t-en, lekh lekha
père, dans le pays que je te montrerai… » Genèse 12 :1
de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton
« Notre paracha commence avec l’ordre de D.ieu pour Avraham de quitter son lieu natal et ses racines afin de vivre
une nouvelle vie et de proclamer le monothéisme sur terre. Lekh lekha signifie littéralement « va pour toi-même ».
C’est une quête pour soi-même, un abandon, une recherche constante qui est demandée à Avrahm Ha Ivri, l’Hébreu,
« celui qui se tient de l’autre côté ». Il a traversé le fleuve et s’est séparé du monde. »
Parachat Hachavoua - Sefer Béréchit Genèse - Soucat David Ministry
Viendra ensuite pour le peuple issu de la descendance d’Abraham, la sortie d’Égypte, la SÉPARATION d’avec les idoles
et de tout ce qui n’est pas de Dieu.
Avec le don de la Torah au Mont Horeb, Dieu donne à Son peuple le mode d’emploi, le code de conduite pour mener
une vie sainte, une vie séparée du mode de pensée du monde et de ses idoles. La Torah enseigne la séparation du
saint et du profane.
La Torah est plus que cela mais le but ici est d’énoncer le principe de séparation.
« Car voici ce que dit le Dieu très élevé qui demeure éternellement, qui s'appelle le Saint : « J'habite dans un lieu qui
est très haut et saint. Ésaïe 57 :15
« Qui est comparable à l'Eternel notre Dieu ? Il a sa demeure dans les lieux très-hauts. » Psaumes 113 :5
« Car je suis l'Eternel qui vous ai fait sortir d'Égypte pour être votre Dieu. Soyez donc saints, car je suis saint. »
Lévitiques 11 :45
Toute l’histoire du peuple de Dieu, tant dans les Écritures qu’aujourd’hui est en tension avec ce principe fondamental :
séparer le saint du profane. Le peuple de Dieu est sans cesse confronté à la tentation du mélange entre les choses de
Dieu et celles du monde. Ce sont ces mêmes mélanges qui sont à l’origine de ses multiples chutes. Le mot « Babel » et
Babylone est d’ailleurs lié au « mélange ».
Le mot traduit par Babylone est le terme hébreu Babel = "confusion (par mélange)" = "porte de Dieu" ?
Vient du mot Balal = mêler, mélanger, confondre :
•
Donner de la nourriture à un animal
•
Se mêler aux autres
•
Se faner, flétrir
http://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-hebreu-babel-894.html
Pas besoin de longs discours pour saisir et réfléchir à toute la portée de ce mot qui revient régulièrement dans les
Écritures.
On peut palper tout au long des Écritures l’immense patience et miséricorde de l’Époux, face à l’infidélité de l’Épouse,
tous ses appels à revenir à Lui et à une vie Sainte.
Le remède pour remédier au désordre spirituel, au mélange à la confusion, c’est la Séparation
Tout comme la vie du monde sensible n’a pu se développer que sur un terrain préalablement ordonné par la
séparation, celle opérée par la Main de Dieu, la vie spirituelle ne peut s’épanouir que dans une vie de Séparation.
130
Équilibre et harmonie
« Au commencement, béréchit Dieu créa… bara elohim… »
Le terme bara ‫ברא‬
D.ieu sur la matière.
est réservé à la création divine à partir du néant. Ce mot proclame la souveraineté absolue de
Il est le Premier et Il était aussi la lumière du premier jour qui a chassé les ténèbres informes d’un monde chaotique et
a permis à la végétation du troisième jour de vivre avant que le soleil ne soit créé. Cette lumière divine était là dès le
commencement, créant une séparation avec les ténèbres. La Tradition nous dit que ce premier cadeau gratuit de la
lumière était un don d’amour offert au monde et qui procède de la grâce divine, la midat’ hessed, mesure de grâce.
Cette lumière nous annonçait déjà la venue de la Lumière du monde : la Grâce personnifiée en Yéchoua HaMachia’h.
« Yéchoua donc leur parla encore, disant, Moi, je suis la lumière du monde ;
celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Jean 8 :12
Il est le Premier et le Dernier, le Aleph
‫א‬
et le Tav
‫ת‬
, l’Alpha et l’Omega, la Vérité comme nous le révèlent
les lettres finales de ce premier verset qui forment le mot VÉRITÉ, Emeth
‫אמת‬
Au commencement D.ieu créa… Béréchit Bara elohim,
‫אֶ ל ִֹה י ם‬
‫בָּ ָר א‬
‫ְבּ ֵר א ִשׁ י ת‬
« Yéchoua lui dit, Moi, Je suis Le Chemin, et La Vérité, et La Vie ; nul ne vient au Père que par Moi. » Jean 14 :6
« Et Dieu vit la lumière, qu’elle était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. » Genèse 1 :4
De suite, D.ieu instaure le principe de séparation, de mise à part, appelé en hébreu la havdala. Elle procède de la
caractéristique divine, le principe organisateur de la Loi, la midat din, mesure de jugement, de rigueur. Havdala entre
le jour et la nuit, havdala entre le ciel et la terre, havdala entre le masculin et le féminin, havdala entre le shabbat et
les six autres jours, havdala entre Israël et les nations, havdala entre le sacré et le profane…
Mais nous pouvons remarque que malgré ce principe divin de séparation, cette séparation du second jour n’est pas
gratifiée de la bénédiction : « Et D.ieu vit que cela était bon. ». Le Midrash Hagado nous dit que cett division
concernant des éléments de même catégorie comme le ciel et la terre n’était pas bonne et qu’il faudra attendre le
troisième jour où l’harmonie se fera entre la grâce et la rigueur, l’amour et la Loi. Cette harmonie est surnommée
tiphéret. »
Parachat Hachavoua - Sefer Béréchit Genèse - Soucat David Ministry
131
Construire
« Lorsque nous parlons de construction, nous pensons à une maison, un bâtiment, une entreprise, mais aussi à une
famille, à notre vie. Il faut premièrement retenir qu'une construction réussie ne s'improvise pas. Elle est soumise à un
plan établi en fonction d'un projet précis. Jésus, enseignant sur la solidité d'une construction, a donné cette parabole.
Matthieu 7.24 « C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un
homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se
sont jetés contre cette maison: elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend
ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le
sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et
sa ruine a été grande. »
Il parlait d'une construction spirituelle concernant notre vie en rapport avec l'éternité. Cependant, sa parabole peut
s'appliquer à toute construction. La Bible renferme de nombreux conseils et mises en garde, exhortant à placer Dieu
au centre de tous nos projets. Il est le seul qui peut en assurer la réussite.
L'Eternel a dit à Josué, successeur de Moïse à la tête du peuple d'Israël, une parole qui nous concerne aussi :
Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y
est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. Josué 1:8.
De nombreux autres passages bibliques rappellent ce principe éternel : appliquer les conseils et les instructions de
Dieu, enseignés par Jésus et rappelés par le Saint-Esprit. C'est la vraie sagesse.
Proverbes « Mon fils, n’oublie pas mes enseignements, Et que ton cœur garde mes préceptes
Car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, et ils augmenteront ta paix.
Que la bonté et la fidélité ne t’abandonnent pas; Lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton cœur.
Tu acquerras ainsi de la grâce et une raison saine, Aux yeux de Dieu et des hommes.
Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse;
Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers. »
Comprenons qu'il est important d'accepter que Dieu soit associé à nos projets et à nos entreprises. Il nous fait cette
promesse.
Psaumes 32:8 « Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. »
Ceux qui confessent croire en Dieu et en Jésus-Christ, savent qu'être sage consiste à se conformer à ce que Dieu dit.
Psaumes 84:5 « Heureux ceux qui placent en toi leur appui! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. » »
Construire selon le modèle - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/PresentationPasteurWeb.htm
Les matériaux
« 1 Corinthiens 3:12 à 13 nous parle de matériaux qui supporteront l’épreuve du feu et d’autres qui seront consumés.
… « Montez à la montagne, apportez du bois et bâtissez » (Aggée 1:7) disait le prophète à Zorobabel et à ses
compagnons. « Aller sur la montagne », c’est rechercher la communion du Seigneur, c’est persévérer dans la prière.
« Apporter du bois », c’est fournir ce qui contribuera à l’édification de la maison de Dieu, être nourri pour soi-même ;
ensuite, mais ensuite seulement, « bâtissez ». »
« Qu’il s’agisse du tabernacle ou du temple, ils avaient été donnés par le peuple et par ses chefs, non sous la
contrainte, mais par « tout homme qui avait un esprit libéral » (Ex. 35:3 ; 1 Chron. 29:5, 9). …
Les matériaux du tabernacle avaient été offerts par « tout homme que son cœur y porta », mais aussi par les femmes
intelligentes et habiles…
Les matériaux du temple avaient été en première ligne amassés par David comme chef d’État : de « toute sa force » il
avait préparé de l’or, de l’argent, de l’airain, du fer, du bois, des pierres précieuses en abondance, en grande partie
prélevés sur le butin des guerres. Mais de plus, « dans son affection pour la maison de son Dieu », il avait donné de ce
qui lui appartenait en propre, des sommes considérables d’or et d’argent. Les chefs, encouragés par son exemple,
avaient offert volontairement des métaux et des pierres précieuses ; le peuple s’était associé à ces offrandes. Et David
de s’écrier : « Maintenant j’ai vu avec joie que ton peuple t’a offert volontairement » (1 Chron. 29:17). Les nations
aussi apportent leur part, notamment le bois du Liban (2 Chron. 2:16). »
« Trois catégories de personnes ont travaillé à la construction du tabernacle : les hommes du peuple apportaient leur
offrande, les femmes, ce qu’elles avaient filé ; les princes, les pierres précieuses et les aromates (Ex. 35:20-29). Mais il
132
y eut aussi des hommes intelligents qui s’approchèrent de l’œuvre pour la faire (36:2, 8). Enfin, deux hommes sont mis
particulièrement en évidence : Betsaleël, qui fit les objets du sanctuaire et ceux du parvis ; Oholiab, graveur, inventeur
et brodeur (Ex. 38:23). Ainsi en est-il dans l’assemblée. À chacun la grâce de Dieu a été donnée, il est appelé à en être
un bon dispensateur ; mais des dons particuliers sont confiés, comme aussi il y eut des hommes particulièrement
appelés et qualifiés par Dieu pour collaborer à l’édification de sa maison. »
Construire - Les édifices de la Bible - G. André - Bibliquest
http://www.bibliquest.org/GA/GA-Construire.htm#_Toc277618410
« La Bible, code de vie par excellence laisse comprendre que notre corps est le temple de Dieu. Lorsque nous
pénétrons la profondeur des Écritures Saintes, nous voyons comment était le fondement du temple de Salomon. Il
devait en être aussi de notre vie. L’Apôtre Paul dans 1 Corinthiens 3 parle de la manière dont nous bâtissons. Il fait
allusion à divers matériaux, notamment de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, de la paille ou du chaume.
« Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume,
l'œuvre de chacun sera manifestée’ » (1 Cor 3 :12).
La spiritualité du fondement - André Choubeu
http://dr-choubeu.over-blog.com/article-la-spiritualite-du-fondement-97476715.html
Les ouvriers
« L'apôtre Paul dit qu'il a posé le fondement de la construction avec sagesse et il donne un avertissement à ceux qui
vont prendre le relais.
1 Corinthiens 3:9-15 « Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la
grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais
que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui
qui a été posé, savoir Jésus–Christ. Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres
précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce
qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le
fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour
lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » …
Il est remarquable que ceux qui ont construit quelque chose avec Dieu, l'ont fait selon la pensée de Dieu, en
respectant scrupuleusement ses plans. (Noé pour l'arche, Moïse pour le tabernacle et le service du culte, Salomon
pour le temple…) La façon de construire l'église est importante car elle est "le temple de Dieu" dans le lieu de son
implantation et cela concerne bien sûr l'église locale. »
Construire selon le modèle - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/PresentationPasteurWeb.htm
« Que chacun considère comment il édifie » (1 Corinthiens 3:10).
« En Matthieu 16:18 le Seigneur Jésus déclare : «Je bâtirai mon assemblée. » Éphésiens 2:21 nous parle de cet édifice
dont l’accroissement est parfait comme lui-même. Mais dans 1 Corinthiens 3:6-17, l’apôtre nous montre la
construction de la maison de Dieu confiée à l’homme. Dieu opère, Dieu « donne », c’est son « édifice » ; mais il fait la
grâce aux siens d’être ses « collaborateurs », et notre responsabilité est mise à l’épreuve.
Notre vie, notre conduite, nos paroles contribuent-elles à cette « édification » ? « Toutes choses sont permises, mais
toutes choses n’édifient pas » (1 Cor. 10:23). Qu’en est-il de notre marche à cet égard ?
Dans l’assemblée, « que tout se fasse pour l’édification» (1 Cor. 14:26). …
Construire l’édifice pierre par pierre est un labeur long et difficile, qui demande beaucoup de persévérance, beaucoup
de zèle. On le voit en Esdras. Détruire est l’affaire d’un instant ; « un seul pécheur détruit beaucoup de bien ». Un jour
a suffi aux Chaldéens pour mettre en ruines le temple de Salomon, qu’il avait fallu tant d’années pour édifier. Devant
la grandeur de la tâche, plus d’un pourrait hésiter, mais la Parole vient nous dire : « Non que nous soyons capables par
nous-mêmes... mais notre capacité vient de Dieu » (2 Cor. 3:5).
Il y a « un temps de démolir, et un temps de bâtir » (Ec 3:3). Il faut d’abord défricher le terrain ; bien des préjugés, des
idées fausses doivent être mis de côté. Mais il n’est pas dit : un temps de bâtir et un temps de démolir. Si Dieu doit
ôter bien des choses, c’est pour construire à leur place, apporter ce qui est bon. Comme collaborateurs de Dieu, à
nous de discerner le moment et le lieu où il nous appelle à bâtir. Il y a un exercice et une formation préalables. Il faut
s’asseoir avant de construire la tour. Quelle grande place aura la prière dans de tels exercices ! »
Construire - Les édifices de la Bible - G. André - Bibliquest
http://www.bibliquest.org/GA/GA-Construire.htm#_Toc277618410
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L'Ordre Divin : du centre vers l’extérieur
« Les captifs libérés ont commencés l’œuvre de restauration en allant du centre vers l’extérieur. Ils ont débuté par le
Temple et fini par les murailles. Débutons aussi par Christ, au centre, avec son œuvre expiatoire, préfigurée dans les
holocaustes. La foi du peuple de Dieu restaurée et dirigée vers Celui qui devait venir, aujourd’hui elle est dirigée
encore vers Celui qui doit revenir. Tout âme qui revient de ses infidélités à Dieu, commence par la restauration du
cœur, et de la conscience au pied de la croix et continue ensuite par la restauration des murailles c’est-à- dire de la
vie. Aujourd’hui, toute âme repentante peut recommencer une vie nouvelle au pied du crucifié et sous son sang les
fondements furent posés parmi les chants de louange et de reconnaissance et aussi parmi les larmes. Quand l’âme
revient à Dieu, elle pose le seul fondement Christ et à la joie de la communion retrouvée avec Dieu, se mélange la
tristesse du temps perdu loin du Père. »
Néhémie - InfoBible - AdD Troyes
http://www.addtroyes.com/ressources/infobible/NEHEMIE.pdf
L’autel, la maison, la muraille
« Dans Esdras, nous trouvons l'ordre présenté. Le premier trait marquant de l'ordre des choses est le rétablissement
de l'autel, le grand autel, sur ses fondements : "Ils rétablirent l’autel sur ses fondements" (Esdras 3:3). Ensuite, après
que l'autel fut rétabli sur ses fondements, la Maison de Dieu fut construite (Esdras 6); ensuite, quand la Maison fut
construite, dans une phase suivante, la muraille fut reconstruite. »
Néhémie - Conditions des temps de la fin - Austin Sparks - http://sentinellenehemie.free.fr/nehemie2.html
Le but de la construction
L’adoration ou notre rédemption pour L'Éternel notre Dieu
« Penchons-nous quelques instants sur ce sujet de l’adoration. Nous voyons que la tâche de Néhémie était de rebâtir
la muraille de Jérusalem. C’était réellement un travail de rédemption. Sauver la situation, restaurer le témoignage. Un
travail de rédemption. Maintenant, nous avons compris que la rédemption est pour Dieu. Lisons ce passage du livre de
l’Apocalypse :
Apocalypse 5:9 et 10 « Tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout
peuple et de toute nation. Tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu. »
Tu nous as rachetés pour Dieu. Voilà la phrase essentielle. Et l’adoration signifie que toutes choses ont été rachetées
pour Dieu. Elles ont été ramenées à Dieu et restaurées pour Dieu. Ce grand travail de rédemption agit encore
aujourd’hui. Il est à l’œuvre constamment afin de contrer cette tendance naturelle au mal. Contrer le cours des
événements qui perturbent la création depuis que Satan est venu tenter Adam.
La création, depuis la chute, décline constamment. Dans tous les domaines de la création, le cours naturel des choses
tend vers le bas. Nous sommes tous confrontés à cet état de fait. Si vous possédez un jardin, vous savez que pour le
soigner, vous devez lutter quotidiennement contre cette tendance vers le bas. Il en est de même pour les médecins ou
les infirmières qui doivent lutter contre cette dégénérescence de la vie physique. Bien que nous prenions grand soin
de notre corps, nous sommes confrontés à cette horloge implacable qui nous tire vers le bas, vers une détérioration.
La profession médicale est entièrement préoccupée par la rédemption. Et ainsi, dans tous les domaines, nous avons à
lutter, car partout et en toutes choses, le naturel tend inexorablement vers le bas, vers le déclin.
Et si cela se vérifie dans le naturel, dans le côté physique de la création, cela se vérifie aussi dans le domaine spirituel.
La Bible nous fait réaliser un fait certain : quoique Dieu nous ait envoyé d’en haut la possibilité de contrecarrer les
choses, toute la création dans son ensemble descend constamment vers le bas. Encore et toujours, à la lecture de la
Parole, nous constatons l’existence de ces mouvements : déclin, dégénérescence d’une part, et Dieu agissant en
rédempteur et rachetant pour Lui, d’autre part. L’adoration alors signifie la rédemption de toutes choses pour Dieu.
Elle donne à toutes choses un sens divin. »
La question fondamentale de l’adoration - The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - Austin T. Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin13.htm
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« La main de l'Eternel se posa sur moi et il me transporta là-bas.
Il m'emmena, dans des visions reçues de Dieu, au pays d'Israël et me déposa sur une très haute montagne
sur laquelle s'élevaient, du côté du sud, des constructions qui ressemblaient à une ville. …
J'aperçus un homme qui paraissait de bronze et qui portait dans sa main un cordeau de lin
pour mesurer et une règle d'arpenteur ; il se tenait près de la porte de la ville.
Cet homme me dit : Fils d'homme, regarde bien de tes yeux et écoute de toutes tes oreilles,
fais bien attention à tout ce que je vais te montrer,
car c'est pour te le faire voir que tu as été amené ici.
Tu raconteras à la communauté d'Israël tout ce que tu verras.
Voici ce que je vis :
Un mur extérieur entourait le Temple de tous côtés,
et l'homme tenait en main une règle d'arpenteur longue de six coudées,
en prenant la coudée longue, un peu plus grande que la coudée ordinaire.
Il mesura l'épaisseur des murs de cette construction : elle correspondait à la longueur de sa règle.
Il trouva la même dimension pour la hauteur.
Puis il alla vers la porte qui faisait face à l'orient et il en gravit les marches.
Il mesura le seuil de la porte qui avait une largeur égale à la longueur de sa règle.
De chaque côté du passage qui s'ouvrait se trouvaient des loges de garde carrées
dont chaque côté faisait une longueur de règle ;
elles étaient séparées par des murs de cinq coudées d'épaisseur.
Le seuil de la porte, depuis le portique, à l'intérieur avait la longueur d'une règle.
L'homme mesura ce portique : huit coudées.
Les deux piliers avaient deux coudées d'épaisseur.
Ce portique de la porte était situé du côté intérieur.
Il y avait trois loges de garde de chaque côté du couloir de la porte orientale.
Elles avaient toutes les trois les mêmes dimensions,
et les piliers qui se trouvaient de chaque côté avaient tous les trois la même épaisseur.
L'homme mesura ensuite la porte, à l'entrée : elle avait dix coudées de large,
et puis la longueur de la porte : treize coudées.
Devant les loges de garde il y avait, à gauche et à droite du couloir central,
un muret d'une coudée de hauteur et chaque loge avait six coudées de côté.
Puis il mesura toute la largeur de la porte, du fond d'une loge au fond de l'autre :
en passant par leurs portes qui se faisaient face, il trouva vingt-cinq coudées.
Il mesura le portique qui avait vingt coudées.
Autour du portique de la porte se trouvait le parvis.
Du front de la porte d'entrée jusque devant le portique de la porte, à l'intérieur, il y avait cinquante coudées.
Les loges de garde et leurs piliers étaient munis de fenêtres grillagées s'ouvrant depuis l'intérieur, autour de la porte ;
il en était de même du portique qui avait des fenêtres autour, s'ouvrant depuis l'intérieur.
Sur chaque pilier étaient sculptés des palmiers.
Puis l'homme me conduisit vers le parvis extérieur où se trouvaient des salles.
Un dallage faisait tout le tour du parvis.
Trente salles donnaient sur ce dallage, qui s'étendait de chaque côté des portes sur une longueur égale à la leur.
C'était le dallage inférieur.
L'homme mesura la distance entre la façade de la porte inférieure jusqu'à celle du parvis intérieur,
il trouva cent coudées.
Voilà pour l'est.
En ce qui concerne le nord :
Il mesura aussi la longueur et la largeur de la porte faisant face au nord, sur le parvis extérieur.
Ses loges trois d'un côté et trois de l'autre ses piliers et son portique avaient les mêmes dimensions
que celles de la première porte : cinquante coudées de long et vingt-cinq coudées de large,
ses fenêtres, son portique et ses palmiers avaient aussi les mêmes dimensions que ceux de la porte orientale.
On y accédait par sept degrés en face desquels se trouvait le portique.
Une porte donnait sur le parvis intérieur, en face de la porte nord ; il en était de même en face de la porte orientale.
L'homme mesura la distance d'un portique à l'autre : il trouva cent coudées.
135
Ensuite il me conduisit du côté sud où je vis la porte méridionale.
Il en mesura les piliers et le portique qui avaient les mêmes dimensions que les autres.
Tout autour de cette porte et de son portique, il y avait des fenêtres pareilles aux autres :
les dimensions étaient, là aussi, de cinquante coudées de long sur vingt-cinq de large.
On y accédait par sept marches devant lesquelles se trouvait le portique.
Des palmiers étaient sculptés de part et d'autre sur ces piliers.
Le parvis intérieur avait aussi une porte du côté sud.
L'homme mesura la distance d'une porte à l'autre en direction du sud et il trouva cent coudées.
Puis il me fit entrer dans le parvis intérieur par la porte sud
et il mesura la porte méridionale qui avait les mêmes dimensions que les précédentes :
ses loges de garde, ses piliers et son portique avaient des dimensions identiques :
cinquante coudées de long et vingt-cinq de large.
La porte et le portique étaient aussi garnis de fenêtres tout autour.
Il y avait, tout autour, des portiques de vingt-cinq coudées de longueur et de cinq coudées de largeur.
Son portique donnait sur le parvis extérieur, ses piliers étaient ornés de palmiers et son escalier avait huit marches.
Puis il me conduisit dans le parvis intérieur par le côté est
et il mesura la porte qui avait les mêmes dimensions que les autres :
loges de garde, piliers et portique avaient des mesures identiques : cinquante coudées de long et vingt-cinq de large.
La porte et son portique étaient aussi garnis de fenêtres tout autour.
Son portique donnait sur le parvis extérieur, ses piliers étaient ornés de palmiers de chaque côté
et on y montait par huit marches.
Puis l'homme me fit entrer par la porte nord et il y trouva les mêmes dimensions qu'ailleurs :
loges, piliers, portique avaient cinquante coudées de long sur vingt-cinq coudées de large.
Là aussi, il y avait des fenêtres tout autour.
Son portique donnait sur le parvis extérieur, ses piliers étaient, de part et d'autre, garnis de palmiers,
et on y montait par huit marches.
Une salle s'ouvrait entre les piliers de la porte ; c'est là que l'on nettoyait les holocaustes.
Dans le portique de la porte se trouvaient deux tables de chaque côté sur lesquelles étaient égorgées les victimes
destinées aux holocaustes, aux sacrifices pour le péché et aux sacrifices de culpabilité.
Sur le côté, à l'intérieur de la pièce, lorsqu'on montait vers l'entrée de la porte nord,
il y avait deux tables et deux autres du côté opposé près du portique de la porte.
Il y avait donc quatre tables d'une part et quatre de l'autre, sur les côtés de la porte,
c'est-à-dire huit tables en tout sur lesquelles on égorgeait les victimes.
Il y avait de plus quatre tables carrées d'une coudée et demie de côté et une coudée de hauteur.
Elles étaient en pierres de taille et servaient aux holocaustes.
On y déposait les instruments avec lesquels on immolait les victimes pour les holocaustes et les autres sacrifices.
Tout autour, à l'intérieur, se trouvaient des rigoles larges d'une paume.
La chair des offrandes était déposée sur les tables.
En dehors de la porte intérieure, dans le parvis intérieur, se trouvaient des salles réservées aux musiciens.
L'une était située à côté de la porte nord et faisait face au sud.
L'autre était à côté de la porte orientale, sa façade étant au nord.
L'homme me dit : Cette salle dont la façade est au sud est réservée aux prêtres chargés du service du Temple,
et celle dont la façade est au nord est pour les prêtres qui assurent le service de l'autel :
ce sont les descendants de Tsadok qui, parmi les descendants de Lévi, s'approchent de l'Eternel pour le servir.
Puis il mesura le parvis, qui formait un carré de cent coudées de côté.
L'autel se trouvait devant le Temple.
Ensuite il me conduisit dans le portique du Temple et mesura les piliers qui s'y trouvaient :
ils avaient cinq coudées de chaque côté.
La porte avait quatorze coudées de large et ses murs latéraux avaient trois coudées de chaque côté.
Le portique avait vingt coudées sur douze.
On y accédait par des marches et, de chaque côté, près des piliers, se dressait une colonne. »
L'homme me fit ensuite entrer dans la grande salle du Temple et il en mesura les piliers :
ils avaient six coudées d'épaisseur de chaque côté.
La porte avait dix coudées de largeur et ses murs latéraux, de part et d'autre, cinq coudées.
Il mesura la longueur du Temple : quarante coudées, et sa largeur : vingt coudées.
Pénétrant à l'intérieur, il mesura les piliers de l'entrée : deux coudées,
et la porte elle-même : six coudées, ses murs latéraux de chaque côté avaient sept coudées.
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Il mesura la longueur de la pièce : vingt coudées, et autant de largeur face à la grande salle.
Puis il me dit : Cette partie est le lieu très-saint.
Ensuite il mesura l'épaisseur du mur du Temple : six coudées,
et la largeur de l'édifice latéral : quatre coudées sur tout le pourtour du Temple.
Il y avait trois étages de trente salles qui étaient soutenues par un mur construit autour du Temple,
de manière à ce que ces chambres s'y encastrent, sans être encastrées dans le mur même du Temple.
A mesure que l'on montait d'un étage à l'autre, en tournant, les salles s'élargissaient aux dépens du mur
tout autour du Temple : vers le haut de la maison, il y avait donc plus d'espace.
On montait de l'étage inférieur à l'étage supérieur en passant par l'étage intermédiaire.
Je vis aussi une terrasse surélevée tout autour de l'édifice, à la base des salles annexes,
qui avait la longueur d'une règle, c'est-à-dire six coudées.
L'épaisseur du mur extérieur des chambres latérales était de cinq coudées.
L'espace libre entre les salles annexes du Temple et les salles des prêtres avait vingt coudées de large,
tout autour de l'édifice.
L'entrée des salles annexes donnait sur cet espace libre par une porte au nord et une au sud.
Le passage avait cinq coudées de large tout autour.
Du côté ouest, il y avait un bâtiment large de soixante-dix coudées attenant à l'espace libre ;
sa muraille, longue de quatre-vingt-dix coudées, avait cinq coudées d'épaisseur sur tout le pourtour.
L'homme mesura le Temple ; longueur : cent coudées
et même dimension pour l'espace libre, le bâtiment occidental et ses murailles.
La largeur de la façade du Temple et de l'espace libre du côté est était aussi de cent coudées.
Il mesura de même la longueur du bâtiment du côté de la cour arrière, y compris les galeries de chaque côté,
et il trouva encore cent coudées.
Dans le Temple, la grande salle, le portique donnant sur le parvis, les seuils, les fenêtres grillagées
et les galeries du pourtour sur trois côtés, face au seuil, étaient garnis d'un lambris de bois tout autour,
jusqu'à la hauteur des fenêtres, et les fenêtres elles-mêmes étaient lambrissées
jusqu'au-dessus de l'entrée et jusqu'au fond de la maison, et à l'extérieur sur tous les murs du pourtour ;
à l'intérieur comme à l'extérieur, à intervalles réguliers
on avait sculpté des chérubins et des palmiers : un palmier entre deux chérubins.
Chaque chérubin avait deux faces :
une face d'homme tournée vers l'un des palmiers et une face de lion tournée vers l'autre.
Ces décorations se retrouvaient tout autour de la maison.
Depuis le sol jusqu'au-dessus de la porte, il y avait des chérubins et des palmiers sur le mur du Temple.
Les encadrements des portes du Temple étaient constitués par des poteaux carrés.
Devant le lieu saint, il y avait quelque chose qui ressemblait à un autel de bois
haut de trois coudées et long de deux coudées.
Ses coins, son socle et ses parois étaient en bois.
L'homme me dit : Voici la table qui est devant l'Eternel.
La grande salle et le lieu saint avaient chacun une double porte à deux battants pivotants.
La porte de la grande salle était décorée de chérubins et de palmiers, comme les parois.
A l'extérieur du portique, il y avait un auvent de bois.
De chaque côté des fenêtres grillagées ainsi que sur les parois latérales du portique,
sur celles des salles annexes du Temple et sur les auvents, on retrouvait les palmiers décoratifs. »
« Lorsque l'homme eut ainsi achevé de mesurer l'intérieur du Temple,
il me fit sortir par la porte orientale et il mesura l'enceinte tout autour de l'édifice.
Il arpenta, avec sa règle, le côté oriental et trouva cinq cents coudées.
Il mesura le côté nord : cinq cents coudées.
Il mesura le côté sud : cinq cents coudées.
Il mesura enfin le côté ouest : cinq cents coudées.
Il mesura les quatre côtés.
Il y avait là une muraille, dont la longueur et la largeur faisaient cinq cents coudées,
pour séparer le sacré du profane.
137
« Puis l'homme me conduisit vers la porte orientale.
Alors la gloire du Dieu d'Israël arriva par le côté est.
Sa voix était comme celle des grandes eaux et la terre était illuminée de sa gloire.
La vision que je contemplais était semblable à celle que j'avais eue lorsqu'il était venu pour détruire la ville,
et à celle que j'avais eue sur les bords du fleuve Kebar.
Je tombai sur ma face.
La gloire de l'Eternel entra dans le Temple par la porte orientale.
L'Esprit m'enleva et me transporta dans le parvis intérieur :
la gloire de l'Eternel remplissait le Temple.
Tandis que l'homme se tenait toujours à mes côtés,
j'entendis quelqu'un qui me parlait depuis l'intérieur de la maison.
Il me dit : Fils d'homme, c'est ici le lieu de Mon trône,
le lieu où Je poserai Mes pieds et où J'habiterai pour toujours au milieu des Israélites.
Et ni la communauté d'Israël, ni ses rois ne Me mépriseront plus,
Moi qui suis saint,
par leurs prostitutions et leurs hauts-lieux, par les cadavres de leurs rois,
en accolant le seuil de leurs demeures contre Mon seuil,
et les montants de leurs portes contre les Miens,
de sorte qu'il n'y avait qu'un mur mitoyen entre eux et Moi.
Oui, ils M'ont ainsi méprisé,
Moi qui suis saint,
par les abominations qu'ils ont commises.
C'est pour cela que Je les ai consumés dans Ma colère.
Désormais, ils éloigneront de Moi leurs prostitutions ainsi que les cadavres de leurs rois,
et J'habiterai pour toujours au milieu d'eux.
Quant à toi, fils d'homme,
décris ce Temple à la communauté d'Israël
pour qu'ils aient honte de leurs péchés, et qu'ils mesurent les plans de cet édifice.
Et s'ils ont vraiment honte de tout ce qu'ils ont fait,
fais-leur connaître la configuration de ce Temple, sa structure, ses entrées et ses sorties,
oui, toute sa configuration, et toutes les prescriptions et les lois qui lui sont relatives.
Mets-les par écrit sous leurs yeux
et qu'ils obéissent à cette configuration et à ces prescriptions pour les appliquer.
C'est ici la loi du Temple qui se trouve au sommet de la montagne :
son territoire tout autour est très saint.
Oui, telle est la loi du Temple. »
Ézéchiel 40 - 41 - 42 :15-20 - 43 :1-12 - 44 :5
138
Ouf !
Enfin, j’ai tout lu !
Mais quelle mouche l’a piquée de nous mettre dans leur intégralité les quatre pages de description de la configuration
du nouveau temple ?
Oui… Pourquoi ?
Parce que le Seigneur Lui-même l’a fait ^^ ! Il a pris de temps de détailler avec une grande précision les plans selon
lesquels devaient être édifié le temple, l’autel, les remparts… Et l’on peut constater qu’Il vient Lui-même mesurer
qu’ils ont été suivis avec exactitude et que chaque détail de l’édifice est bien en conformité avec les instructions
reçues…
La Gloire du Seigneur ne peut venir demeurer que dans un Édifice construit selon le modèle qu’Il a Lui-même établi…
Construire selon le modèle
« Je te montrerai le modèle du tabernacle et de tous les ustensiles qu'il contiendra, et vous exécuterez tout
exactement selon ce modèle. » Exode 25 :9
« Aie soin d'exécuter tout ce travail exactement selon le modèle qui t'a été montré sur la montagne. » Exode 25 :40
« Tu construiras le tabernacle d'après le modèle qui t'a été montré sur la montagne. » Exode 26 :30
« Tu le feras selon ce qui t'a été montré sur la montagne. » Exode 27 :8
« Au désert, nos ancêtres avaient avec eux la tente qui contenait le traité de l'alliance et que Dieu avait ordonné à
Moïse de construire d'après le modèle qu'il lui avait montré. » Actes 7 :44
« Frères, soyez mes imitateurs et fixez vos regards sur ceux qui vivent selon le modèle établi pour vous. »
Philippiens 3 :17 (Stern)
« Mais ce qu’ils offrent n’est qu’une copie et l’ombre des réalités célestes ; car lorsque Moshé était sur le point de
dresser la tente, Dieu l’avertit : « Prend garde de tout faire conformément au modèle qui t’a été montré sur la
montagne. » Hébreux 8 :5 (Stern)
Construire selon le modèle céleste
« Que ce soit le tabernacle au désert ou le temple à Jérusalem, les deux avaient été construits selon un plan que
l'Eternel avait révélé d'abord à Moïse pour le tabernacle et ensuite à David pour le temple. …
Le vrai modèle existait déjà dans le ciel, le véritable sanctuaire, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme
(He 8 :2). C'est ce modèle céleste qui a été montré à Moïse (He 8 :5)
La maison de Dieu, construite par le Fils de Dieu, est un temple spirituel construit avec des matériaux spirituels
(1 Pi 2 :4).
Hébreux 3.5 « Pour Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur, pour rendre témoignage de
ce qui devait être annoncé; mais Christ l’est comme Fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous
retenions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions. »
L'Eternel avait dit à Moïse de construire un tabernacle selon le modèle et avec les matériaux qu'il lui avait montré sur
la montagne. C'était un lieu de rencontre entre lui et son peuple.
La forme du tabernacle a changé. Il ne s'agit plus d'un temple fait avec des matériaux naturels, ni construit de mains
d'hommes, mais d'une construction spirituelle, avec des éléments spirituels et édifié par l'Esprit de Dieu. Cependant le
principe de base de toute construction spirituelle demeure : faire les choses selon le modèle divin.
Ce que je veux souligner maintenant c'est que le Seigneur a laissé des instructions pour la construction de son Église et
que nous devons les suivre. Il choisit les matériaux et les ouvriers.
Éphésiens 2.20 « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la
pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous
êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. »
L'église de Jésus-Christ est parmi les hommes, une maison, un temple, une habitation de Dieu en esprit, pour rendre
témoignage de la sagesse et de la grâce divines, ce dont l'apôtre Paul était conscient pour ce qui le concernait :
Éphésiens 3:8-11 « A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d’annoncer aux païens les
richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout
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temps en Dieu qui a créé toutes choses, afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent
aujourd’hui par l’Église la sagesse infiniment variée de Dieu, selon le dessein éternel qu’il a mis à exécution par Jésus–
Christ notre Seigneur. »
Construire selon le modèle - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/PresentationPasteurWeb.htm
Cet aspect des choses a je pense une importance beaucoup plus grande que ce qu’on ne le pense aujourd’hui. Quelle
place donnons-nous à l’étude des plans du temple donnés à Moise et à David pour la construction et l’édification de
l’Église aujourd’hui ? Chaque détail de ces plans est dépositaire d’un symbole, d’une valeur spirituelle, d’une image de
Yeshoua le Messie et de Son Épouse. Une étude approfondie de ces textes dans leur langue originale serait une mine
d’enseignements, comme un guide de construction.
Construire l’Église selon la pensée de Dieu
« L'Église de Jésus-Christ est en construction. … Que ce soit pour la construction de son Église universelle ou pour
établir chaque assemblée, dans une ville ou un village, le Seigneur a donné des instructions précises, afin que le tout
soit conforme au modèle divin.
Hébreux 3:4 « Chaque maison est construite par quelqu’un, et porte la marque de celui qui l'a conçue mais celui qui a
construit toutes choses, c’est Dieu. »
Nous aimons construire une maison selon nos goûts, mais en ce qui concerne l'église, il faut qu'elle soit construite
selon la pensée de Dieu, il ne s'agit pas d'en faire ce qui nous plait. C'est le Seigneur qui est l'architecte, c'est Lui qui a
établi les plans selon lesquels nous devons construire.
L'Église de Jésus Christ dans son ensemble est « la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et
le constructeur » Hébreux 11:10.
Hébreux 3 :5 « Moïse a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur, pour rendre témoignage de ce qui
devait être annoncé; mais Christ l’est comme Fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions
jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions. »
Construire selon le modèle - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/PresentationPasteurWeb.htm
Ouvriers avec Dieu
« Dieu est architecte, il conçoit et élabore les plans de ses constructions. Il est aussi constructeur.
Il y a des choses qu'il fait lui-même : la création de l'univers. Puis il y d'autres qu'il confie à ses serviteurs. En voici trois
exemples :
•
Noé, qui a construit une arche selon les plans du divin architecte. Noé exécuta tout ce que l’Éternel lui avait
ordonné. Et il sauva sa famille. Genèse 7:5 - Hébreux 11.7
•
Moïse qui a construit le tabernacle fidèlement selon le modèle que Dieu lui a montré. Hébreux 8. 5 Hébreux 3:5
–
Ce fut ainsi que Moïse acheva l’ouvrage. Alors la gloire de l’Éternel remplit le tabernacle. Exode 40.33
•
Salomon, qui a construit le temple, selon le plan que Dieu avait donné à David, selon le modèle pour tout ce
qui entrait dans la construction et le service. 2 Chroniques 28.11 à 20 – 2 Chroniques 4.1 à 21
Le résultat en a été que Noé a été sauvé avec sa famille, la gloire de Dieu a rempli le tabernacle, puis plus tard le
temple. (2 Chroniques 5.14) »
Construire selon le modèle - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/PresentationPasteurWeb.htm
« Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent y travaillent en vain »
Dans nos circonstances particulières, là où il nous a placés, savons-nous discerner quelle part Dieu nous appelle à
prendre dans l’édifice qu’il construit ? »
Construire - Les édifices de la Bible - G. André - Bibliquest
http://www.bibliquest.org/GA/GA-Construire.htm#_Toc277618410
Alors la gloire de l’Eternel remplit la maison
« Si nous voulons que la gloire de Dieu, son Esprit, remplisse les églises nous devons construire fidèlement selon le
modèle. L'Église est une construction divine confiée par le Père à son Fils, le Seigneur Jésus-Christ, qui dit luimême :"Je bâtirai mon Église" Matthieu 16:18. Dans le livre des Actes, il est écrit que c'est le Seigneur qui ajoutait
chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés. Actes 2:47 Jésus, construit son Église avec des ouvriers à qui il confie
diverses tâches. …
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Si nous sommes fidèles au modèle établi par l'Architecte Divin, alors nous avons l'assurance que sa gloire se
manifestera à nouveau parmi nous. »
Le désir de Dieu est de remplir Son temple. Sa gloire vient remplir l’édifice construit et achevé selon les plans et les
directives qu’Il a Lui-même données, et qui ont été scrupuleusement suivies par les bâtisseurs.
Construire selon le modèle - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/PresentationPasteurWeb.htm
Exode 29:43 « Je me rencontrerai là avec les enfants d’Israël, et ce lieu sera sanctifié par ma gloire. »
Exode 40.34 « Ce fut ainsi que Moïse acheva l’ouvrage. Alors la nuée couvrit la tente d’assignation, et la gloire de
l’Eternel remplit le tabernacle. »
2 Chroniques 7 :1-3 « Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l'holocauste et les
sacrifices, et la gloire de l'Eternel remplit la maison. Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l'Eternel,
car la gloire de l'Eternel remplissait la maison de l'Eternel. Tous les enfants d'Israël virent descendre le feu et la gloire
de l'Eternel sur la maison; ils s'inclinèrent le visage contre terre sur le pavé, se prosternèrent et louèrent l'Eternel, en
disant: Car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! »
L’Église… le modèle a-t-il été perdu ?
Aujourd’hui le récit du livre des Actes ressemble à un idéal perdu, et l’on trouve un certain nombre de bonnes raisons
pour justifier cette situation. Mais je pose la question autrement : le livre des Actes avec ses miracles, ses guérisons, la
gloire de Dieu agissante avec la même puissance que quand Jésus était sur terre, est-il là seulement pour nous faire
rêver ? Pour nous enseigner des choses que nous ne sommes jamais appelés à vivre ? Ou bien est-il là au même titre
que les autres livres pour nous donner une illustration de ce qu’est ou devrait être la vie normale du peuple de Dieu,
baigné dans la puissance du Saint Esprit et où chaque jour, le Seigneur ajoute lui-même ceux qui sont sauvés ? Le
Seigneur ne change pas, Il est toujours le même, Il désire toujours autant être agissant au milieu de Son peuple… Mais
alors pourquoi nous, avons-nous changé ? Aurions-vous égaré, perdu le modèle, le terreau fertile, les racines qui
permettent à l’olivier de prospérer.
Nous allons voir que l’Église primitive vivait dans un « réveil » perpétuel, elle vivait avec la gloire de Dieu qui
remplissait Son Temple constitué de pierres vivantes. Cela fut possible parce que l’Église primitive était construite
selon le modèle donnée par Dieu, modèle que le Seigneur Lui-même a pris le temps de mettre en place à travers 2000
ans de façonnage sur son peuple premier né : Israël. Ce modèle était le terreau nécessaire et indispensable pour
assurer la bonne santé de l’olivier cultivé et celle des branches d’olivier sauvage greffées : les croyants issus des
nations.
Nous verrons dans les chapitres suivants comment en effet, au cours de l’histoire, l’Église s’est coupée de ses racines.
Elle a par conséquent, perdu le modèle originel, celui qui est inspiré du modèle céleste et qui assurait sa subsistance
et sa vitalité. Elle est alors passée de branches greffées se nourrissant à la sève de l’olivier cultivé à branches
préservées dans un vase… Le Seigneur dans sa grâce a préservé un reste.
Avec la Réforme, le Seigneur a remis en place les fondements de la foi. Mais aujourd’hui le Seigneur veut emmener
Son peuple plus loin… Il veut préparer Son Épouse pour son retour. L’œuvre de son cœur aujourd’hui est de restaurer
l’édifice en ruine selon son modèle divin, regreffer à nouveau l’Église des nations sur l’olivier cultivé : Yeshoua la Torah
vivante, le judaïsme biblique, celui d’Abraham, de Moïse, de David, des Apôtres, de Paul…
La suite de ce document nous indiquera le chemin à suivre.
La question fondamentale de l’Adoration
« Avant d’aborder ce sujet de la reconstruction de la muraille du témoignage, je voudrais ouvrir une parenthèse
importante – non pas basée sur une affirmation ou un point particulier - sur l’atmosphère qui se retrouve dans tout le
texte : l’adoration.
Lorsque nous y réfléchissons, Jérusalem, telle qu’elle est, entourée par ses murs, nous parle de l’adoration ; elle
contient en elle-même le caractère de l’adoration. Oui, l’existence même de Jérusalem n’a qu’un seul but :
l’adoration. La ville de Babylone, comme nous l’avons vu précédemment, était le siège, le centre de la fausse
adoration, de l’idolâtrie, de quelque chose qui ne venait pas de Dieu. Mais, dans toute la Bible, Jérusalem se dresse
aux antipodes de Babylone. Elle s’élève pour l’adoration. C’est l’endroit où l’on adore Dieu.
Par conséquent, le mur de Jérusalem est l’image de ce qui entoure et contient l’adoration. Il est en lui-même un
symbole d’adoration. La Bible fait référence à l’adoration comme étant le premier moyen d’un contact avec Dieu.
L’adoration est aussi une des dernières choses mentionnées dans la Parole. Nous pouvons voir qu’elle existait déjà
avant que la création n’apparaisse. Les " fils de Dieu " étaient consacrés à l’adoration du Seigneur avant la création du
141
monde ; ces fils de Dieu sur qui nous ne savons pas grand-chose, mis à part ce fait indubitable qu’ils adoraient. Ils
chantaient joyeusement ensemble et étaient dans l’adoration. Ceci était réel. Cela avait réellement lieu.
Ensuite, l’adoration est apparue dans la création et a constitué un facteur essentiel de celle-ci. Et, comme nous le
savons, c’est la rupture de l’adoration qui a été le tout premier péché d’Adam. Quand l’adoration a été complètement
bouleversée sur la terre, l’Eternel l’a rétablie. Il a conservé un culte en Son honneur tout au long des âges. L’une des
choses particulières qui se retrouve à la fin des temps et que nous pouvons vérifier dans nos Bibles, c’est l’adoration
universelle de l’Eternel Dieu. Et Jérusalem, je le répète, aussi loin que remonte l’histoire de cette ville en tant que
modèle ou symbole, demeure le siège terrestre de l’adoration envers Dieu.
Si nous portons maintenant nos regards sur le Nouveau Testament, nous découvrons cette nouvelle dispensation
amenant le terrestre vers le céleste, nous nous trouvons en marche vers " la Jérusalem céleste " avec les myriades
d’anges, l’assemblée des premiers nés inscrits dans les cieux. Et là se trouve aussi l’adoration. L’adoration rétablie
dans le Ciel (Hébreux 12:22-23). »
La question fondamentale de l’Adoration - The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - Austin Sparks
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142
Réveil
« L'Éternel réveilla l'esprit de Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda, et l'esprit de Josué, fils de Jotsadak,
le souverain sacrificateur, et l'esprit de tout le reste du peuple. Ils vinrent, et ils se mirent à l'œuvre dans la maison de
l'Eternel des armées, leur Dieu. » Aggée 1 :14-15
Comment Dieu agit dans un jour de déclin spirituel
Il est intéressant de noter de Néhémie est contemporain de Malachie, prophète qui fait le triste constat du déclin et
qui annonce le Jour de l’Eternel.
« C’est ce qu’a vécu Néhémie. Il a constaté et il s’est formé un jugement au moment opportun. D’une part, il a
compris ce que Dieu souhaitait, d’autre part il a vu à quel point les choses étaient différentes de ce que Dieu
souhaitait. »
« Aggée et Zacharie ont prononcé leurs prophéties et sont morts. Zorobabel le gouverneur et Josué le grand prêtre
ont rempli leurs ministères. Esdras a fait sa part du travail, et comme les prophètes le mentionnent, il a incité le
peuple à terminer la reconstruction du Temple. Puis est venue une période de déclin spirituel. De grandes choses
s’étaient produites sous Aggée, Zorobabel, Josué et Zacharie. Mais cette gloire s’était effacée. Elle semblait de courte
durée. Puis nous arrivons à Malachie. Et nous connaissons ses prophéties. En vérité, les choses s’étaient assombries,
un grand déclin spirituel avait pris place dans la ville de Jérusalem. Et toutes ces choses si tristes et si terribles
mentionnées par Malachie avaient gravement atteint le peuple de Dieu. C’est pourquoi il ne s’est trouvé qu’un tout
petit reste de croyants parmi les Juifs revenus de la captivité à Babylone. Ce tout petit reste craignait l’Eternel. C’est ce
qui nous est relaté au chapitre 3 et au verset 16 :
« Alors, ceux qui craignaient l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre et l’Eternel fut attentif et Il écouta. Et un livre de
souvenir fut écrit devant Lui pour ceux qui craignaient Son Nom. »
C’est dans de telles circonstances que Néhémie a été appelé à remplir son ministère. Cet homme est venu à Jérusalem
et a commencé à entreprendre ce dont il est question au début de son livre : la reconstruction de la muraille. Cette
formidable entreprise portait en elle une signification toute particulière dans ces jours où le prophète Malachie avait
prononcé de terribles paroles de la part de l’Eternel. Mais le Seigneur n’avait pas abandonné Son peuple. Et cette
reconstruction de la muraille de la ville était l’œuvre de Dieu Lui-même dans cette période de déclin spirituel.
Il nous paraît clair toutefois qu’au milieu de cette période terrible, Dieu est toujours préoccupé par la restauration de
Son Témoignage. Dieu agit de nouveau. Et de façon étonnante, Il agit justement au beau milieu du déclin spirituel le
plus total. Nous serions tentés de penser que les conditions sont si mauvaises qu’il n’y a guère d’espoir de changer
quoi que ce soit à la situation. Mais comme nous le voyons dans ce livre, Néhémie, ce grand homme de Dieu, ne se
laisse atteindre par aucune forme de pessimisme. »
The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - L’oeuvre de Néhémie- Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin14.htm
Ceux dont Dieu réveilla l’esprit…
Au départ le projet de Dieu, le temps venu et l’impulsion divine. S’en suit un ordre donné (Cyrus) ou une prise de
conscience (Néhémie, Esdras, Daniel…) chez ceux dont Dieu « réveille l’esprit », puis une démarche de repentance, de
prière d’intercession (Néhémie, Esdras, Daniel…), puis la mise en action accompagnée de la bienveillance du souverain
(Cyrus, Artaxerxés, Darius), image de celle du souverain de l’univers « car mon Dieu agissait avec bonté en ma
faveur. » (Ne 2 :8)
Réveil
Le réveil commence par une prise de conscience, suivie d’une démarche de repentance puis d’action, Esdras,
Néhémie, Daniel…
Esdras 1 :1-5 « Afin que s'accomplît la parole de l'Eternel… l'Eternel réveilla l'esprit de Cyrus…
143
Voici ce que déclare Cyrus, empereur de Perse : « L'Eternel, le Dieu du ciel, m'a donné tous les royaumes de la terre, et
il m'a chargé de lui construire un temple à Jérusalem en Juda. Quels sont ceux d'entre vous qui font partie de son
peuple ? Que leur Dieu soit avec eux, et qu'ils partent à Jérusalem, en Juda, pour reconstruire le temple de l'Eternel, le
Dieu d'Israël. C'est le Dieu qui réside à Jérusalem. Que partout où résident ceux qui restent de son peuple, les gens de
l'endroit leur apportent des dons d'argent et d'or, de divers biens, du bétail ainsi que des offrandes volontaires pour le
temple du Dieu qui est à Jérusalem. »
Alors les chefs des groupes familiaux de Juda et de Benjamin, les prêtres et les lévites, et tous ceux en qui Dieu avait
agi, se préparèrent à partir afin de reconstruire le Temple de l'Eternel à Jérusalem. » (Segond - Semeur)
Néhémie 1 :1-9 « Histoire de Néhémie, fils de Hakalia. La vingtième année du règne d'Artaxerxès, au mois de Kislev, je
me trouvais dans la citadelle de Suse.
Hanani, l'un de mes parents, arriva avec un groupe d'hommes de Juda. Je leur demandai des nouvelles du reste des
Juifs revenus d'exil, et de Jérusalem. Ils me répondirent : Ceux qui ont survécu à la captivité et qui vivent dans la
province de Juda se trouvent dans une grande misère et dans une situation très humiliante ; il y a des brèches dans la
muraille de Jérusalem et ses portes ont été détruites par le feu.
Lorsque j'entendis ces nouvelles, je m'assis et me mis à pleurer. Pendant plusieurs jours, je restai abattu. Je jeûnai et
je priai constamment devant le Dieu du ciel. Je suppliai : Ah ! Eternel, Dieu du ciel, Dieu grand et redoutable, toi qui
restes fidèle à ton alliance et qui conserves ta bienveillance à ceux qui t'aiment et qui obéissent à tes
commandements, prête attention à la prière de ton serviteur ! Que tes yeux soient ouverts pour voir que je suis en
prière devant toi en ce moment, jour et nuit, pour intercéder en faveur de tes serviteurs les Israélites et pour
confesser leurs péchés. Car nous avons péché contre toi. Oui, moi et mon peuple, nous avons péché. Nous sommes
vraiment coupables envers toi, car nous avons désobéi aux commandements, aux ordonnances et aux lois que tu as
donnés à Moïse, ton serviteur. »
Néhémie 2 :17-18 « C'est alors seulement que je leur dis : Vous voyez vous-mêmes quel est notre malheur !
Jérusalem est en ruines et ses portes ont été détruites par le feu ! Allez, reconstruisons le rempart de Jérusalem pour
que nous ne soyons plus dans cette situation humiliante ! Je leur racontai ensuite comment la main bienveillante de
mon Dieu avait agi pour moi avec bonté, et je leur rapportai ce que l'empereur m'avait dit. Ils s'écrièrent aussitôt :
Levons-nous et effectuons les travaux de reconstruction. Ainsi ils prirent courage pour réaliser cette belle œuvre. »
« Néhémie n’était pas un noble, comme Zorobabel, ni un prophète comme Aggée et Zacharie, ni un sacrificateur
comme Esdras. Mais il appartenait au peuple de Dieu. Il avait à Babylone une position certainement enviée,
comme échanson du roi. Mais il avait surtout, en commun avec les conducteurs déjà mentionnés,
un amour réel et profond pour Israël. »
Revenir de Babylone et après ? - Philippe Laügt - Bibliquest
http://www.bibliquest.org/Laugt/Laugt-at15et16-Revenir_de_Babylone.htm#TM6
« Dans le premier et le second chapitre de son livre, nous voyons que Néhémie est complètement saisi par ce travail
dans la prière d’intercession. Ce grand travail commencé par Jérémie, poursuivi par Daniel reflète, dans l’engagement
total de Néhémie, l’amour incommensurable de l’Eternel pour Son peuple. Dans sa prière, se trouve toutes les larmes,
tous les cris des prophètes et l’expression même de la pensée de l’Eternel à l’égard de Son peuple. Le point culminant
de ce grand travail dans la prière, ce cri, ce sanglot dans le cœur du Père est formulé par cet homme, Néhémie… »
The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - L’œuvre de Néhémie - Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin14.htm
La main de Dieu
Esdras 1 :1-2 « La première année du règne de Cyrus de Perse, l'Eternel, pour accomplir la parole qu'il avait
prononcée par le prophète Jérémie, agit sur l'esprit de Cyrus, empereur de Perse. Alors Cyrus fit faire, oralement et
par écrit, la proclamation suivante à travers tout son empire :
Voici ce que déclare Cyrus, empereur de Perse : « L'Eternel, le Dieu du ciel, m'a donné tous les royaumes de la terre, et
il m'a chargé de lui construire un temple à Jérusalem en Juda. » »
Esdras 7 :6 « L'Eternel son Dieu était avec Esdras, si bien que l'empereur lui accorda tout ce qu'il demandait. »
Esdras 7 :27-28 « Loué soit l'Eternel, le Dieu de nos ancêtres, qui a disposé l'empereur à donner une telle splendeur
au Temple de l'Eternel à Jérusalem, et qui m'a témoigné sa bonté dans mes rapports avec l'empereur, ses conseillers,
et tous les plus hauts fonctionnaires impériaux. Ainsi fortifié parce que l'Eternel mon Dieu était avec moi, j'ai pu
rassembler des chefs d'Israël pour qu'ils partent avec moi. »
Néhémie 2 :8 « L'empereur me procura ces lettres, car mon Dieu agissait avec bonté en ma faveur. »
144
« Tout vrai réveil vient de Dieu. Il avait fixé d’avance, par les écrits du prophète Jérémie, la durée de la captivité à
Babylone. Ceux qui sondaient les Écritures, comme Daniel, pouvaient comprendre que le temps de la délivrance était
venu (Dan. 9:2 ; Jér. 25:1 et 11). Cyrus, désigné deux siècles à l’avance, était l’instrument choisi par Dieu pour
permettre le retour de ces captifs (És. 44:28 ; 45 :1-5). L’Éternel réveille simultanément l’esprit des chefs des pères,
des sacrificateurs et des lévites. Ceux qui se souvenaient en pleurant de Jérusalem (Ps. 137:1, 5-6) ont maintenant
l’occasion de rentrer dans leur pays dévasté. Mais il fallait laisser derrière soi cette vie à Babylone, à laquelle certains
s’étaient peu à peu habitués.
Revenir de Babylone et après ? - Philippe Laügt - Bibliquest
http://www.bibliquest.org/Laugt/Laugt-at15et16-Revenir_de_Babylone.htm#TM6
Tristesse selon Dieu
« Lorsque Néhémie s’est présenté devant le roi, son visage était triste. Et le roi n’a pas tardé à le remarquer. Mais
cette tristesse n’exprimait nullement une frustration personnelle. Elle reflétait son affliction, son chagrin, sa douleur
vis-à-vis de la situation spirituelle de son peuple. »
« Notre prière est un véritable travail. Il ne s’agit pas d’une prière qui réclame quelque chose à Dieu pour nousmêmes. C’est une véritable angoisse pour les choses de Dieu, pour ce qui concerne Sa volonté, Son royaume. »
« Le Seigneur connaît la situation spirituelle de Son peuple aujourd’hui. Il voit à quel point les choses sont différentes
de ce qu’Il aurait souhaité. Il sait toutes choses. Ce qu’Il voudrait, c’est amener Ses enfants à voir comme Il voit, a
ressentir les choses comme Il les ressent. Alors ils s’investiront dans ce que le Seigneur leur montrera, et ils le feront
quel qu’en soit le prix. »
The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - L’œuvre de Néhémie - Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin14.htm
Le réveil dans les livres d’Esdras et Néhémie
« Caractéristiques :
Retour aux Écritures (Néhémie 8/1-8)
Joie en Dieu (Néhémie 8/9-12)
Obéissance (Néhémie 8/13-18)
Humiliation, confession des péchés (Néhémie 9/1-37)
Nouvelle alliance avec Dieu (Néhémie 9/38-10/27)
Résolution d’observer la loi (Néhémie 10/28-39).
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Infidélités du peuple (Néhémie 13/1-3)
Alliance avec les étrangers (Néhémie 13/1-3)
Profanation du Temple (Néhémie 13/3-9)
Infidélité dans le paiement des redevances sacrées (Néhémie 13/10-14)
Profanation du Sabbat (Néhémie 13/15-22)
Mariages mixtes (Néhémie 13/23-31)
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Les mêmes péchés sont la cause des faiblesses de l’Église d’aujourd’hui. »
Néhémie - InfoBible Néhémie - AdD Troyes - http://www.addtroyes.com/ressources/infobible/NEHEMIE.pdf
Étapes de restauration dans les livres d’Esdras et de Néhémie
« Ces livres recouvrent 3 périodes distinctes, importantes à distinguer… :
Reconstruction du Temple sous Zorobabel et Josué (Esd 1 à 6)
Réformation, la remise en valeur de la Loi sous Esdras (Esd 7 à 10)
3. Reconstruction des Murailles sous Néhémie (Ne 1 à 13)
Ces trois périodes donnent un plan d'étude de ces livres que l'on peut nommer « les 3 étapes du retour à Jérusalem ».
1.
2.
1.
4.
Sous Zorobabel, le Temple et l'Autel ont été reconstruits; c'est le rétablissement de la communion et du culte:
Sous Esdras, le Peuple s'est purifié des alliances profanes; c'est le rétablissement de l'autorité de la parole de
Dieu:
145
Sous Néhémie, le réveil spirituel complémentaire, avec la réédification des Murailles et des Portes; c'est le
rétablissement de la sécurité, de l'ordre et du gouvernement du peuple selon la Loi.
Note : Ces livres suivent un ordre thématique (Temple, Loi et Murailles) plutôt que chronologique. »
5.
Esdras et Néhémie - Enseigne-moi - http://www.enseignemoi.com/page/texte/edras-et-nehemie-44.html
Esdras
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Reconstruction de l’autel
Rétablissement de l’autel sur ses fondements
Offrandes d’holocaustes
Restauration des jours saints de Dieu (Shabbat - fêtes)
Pose des fondements du temple
Louange adoration
Construction du temple, de la maison de Dieu
Offrandes volontaires pour le temple - restaurer le trésor
Établissement de juges et magistrats chargés d’enseigner et faire respecter la Loi de Dieu
Néhémie
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Repentance d’aspect « général », jeune, prière, appel à la miséricorde de Dieu, à son éclairage (Néhémie 1 Esdras 9)… par « tous ceux dont Dieu réveilla l'esprit » (Esdras 1 :5).
État des lieux (Ne 2)
Planification et répartition des travaux : repérage par les responsables des manquements à la Loi de Dieu qui
ont généré la ruine de la muraille et études des portes détruites. Le but étant de former des groupes de travail
chargés d’étudier en profondeur ces sujets afin d’en instruire le peuple (Ne 3).
Les travaux ont été opérés dans un ordre précis, ordre décrit dans les livres d’Esdras et Néhémie.
Organisation d’une armée d’intercesseurs
Lecture des Écritures (Ne 8)
Instruction, explication détaillée « de façon posée et distincte » (Ne 8), de façon à ce que chaque personne
« en âge de comprendre » puisse en saisir le sens.
La lecture des Écritures génère la conviction de péché… (Ne 9)
Repentance individuelle (Ne 9)
Repentance communautaire (Ne 9)
Renouvellement de l’engagement à suivre la Loi de Moïse et rappel des fondamentaux (Ne 9)
Restauration des ministères de service de la Maison de Dieu (Ne 12).
Établir les différents services et ministère suivant l’appel donné par Dieu.
Esdras et Néhémie
•
Constats des péchés du peuple. Les 3 derniers étant la conséquence des deux premiers.
Mélange et alliances avec les peuples païens, imitation de leurs pratiques, non séparation.
−
Mariages mixtes
−
Abandon de la Torah, des commandements de Dieu, iniquité.
−
Profanation du Shabbat
−
Négligence et abandon de la maison de Dieu
−
•
Identification repentance intercession
•
Remise en ordre
Le grand projet de Dieu
Un grand ouvrage
« Alors que ses ennemis l’avaient appelé à se rendre dans un lieu précis afin de le prendre au piège, Néhémie leur fit
savoir ceci :
« J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre » (Néhémie 6:3).
146
Résumons cette réponse de Néhémie en ces quelques mots : " un grand ouvrage." Car le livre de Néhémie fait
ressortir de façon figurée, dans ce texte historique, le grand travail de Dieu. »
The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - La question fondamentale de l’Adoration - Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin13.htm
L’ordre divin : l’autel, le temple, la muraille.
« Il faut remarquer l’ordre de ces deux livres d’Esdras et de Néhémie. Le premier relate la construction de la Maison
de Dieu, le second montre celle de la muraille. L’ordre convenable est donc respecté. La Maison de Dieu est d’abord
reconstruite. Ensuite la muraille, ce qui permet une séparation indispensable à l’égard du monde. »
Revenir de Babylone et après ? - Philippe Laügt - Bibliquest
http://www.bibliquest.org/Laugt/Laugt-at15et16-Revenir_de_Babylone.htm#TM6
Dans la prière
« Avant d’aborder les trois points particuliers du sujet qui nous intéresse, c'est-à-dire la muraille, le travail et le
combat, nous devons insister sur le facteur essentiel qu’est la prière, car Néhémie a été avant tout un homme de
prière. Dans ce but, il nous faut remonter à bien des années en arrière, car le point de départ de l’œuvre de Néhémie
remonte à plus de soixante dix ans, à l’époque du prophète Jérémie. Jérémie était un homme au cœur brisé, à l’esprit
affligé. Il était attristé de cet état déplorable dans lequel se trouvait le peuple de Dieu. Et c’est dans cette grande
tristesse qu’il remplit son ministère et prophétisa que le peuple serait emmené en captivité à Babylone pendant
soixante dix ans. Ce qui effectivement se produisit. Au bout de ces soixante dix années, un autre homme de Dieu qui
se trouvait à Babylone, Daniel, reprit le flambeau de la prière. Au chapitre neuf et au verset deux de son livre, nous
lisons qu’il apprit par les Écritures que le temps de la captivité durerait soixante dix ans. Voyant que ces soixante dix
années étaient écoulées, il se mit à prier avec ferveur. Jérémie avait commencé ce travail dans la prière et Daniel
continua dans l’intercession. Prenant conscience des temps qu’il vivait et sachant que ce temps de captivité était
arrivé à son terme, il combattit spirituellement avec une ardeur remarquable, comme cela nous est rapporté dans son
livre. »
The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - L’oeuvre de Néhémie- Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin14.htm
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RETROUVER NOS RACINES
« Voici ce que dit l'Eternel :
Tenez-vous sur les routes, regardez !
Informez-vous des sentiers d'autrefois :
“Quel est le bon chemin ?”
Et puis, suivez-le donc
et vous y trouverez du repos pour vous-mêmes. »
Jérémie 6 :16
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L’Olivier franc et les racines de notre foi
Psaume 1 :1-3 « Heureux l'homme… Toute sa joie il la met dans la Loi de l'Eternel qu'il médite jour et nuit. Il
prospère comme un arbre planté près d'un courant d'eau ; il donne toujours son fruit lorsqu'en revient la saison. Son
feuillage est toujours vert ; tout ce qu'il fait réussit. »
Psaume 1 :1-3 « En marche, l’homme … mais a son désir dans la tora de IHVH-Adonaï et murmure sa tora jour et
nuit. Il est comme un arbre transplanté sur des canaux d’eaux, qui donne son fruit en son temps. Son feuillage ne
fane pas, tout ce qu’il fait triomphe. » (Chouraqui)
Jérémie 17 :7-8 « Béni soit l'homme qui se confie en l'Eternel et place sa confiance en l'Eternel. Il sera comme un
arbre planté près d'un cours d'eau qui étend ses racines vers le ruisseau, il ne redoute rien lorsque vient la chaleur :
ses feuilles restent vertes ; il ne s'inquiète pas pendant l'année de sécheresse, et il ne cesse pas de produire du fruit. »
Romains 11 :16-17 « Or, si la challah (chal.lah - pain ou gâteau mis à part pour les cohanim dans le Temple) qui a été
offerte comme prémices est sainte, tout le pain l’est aussi. Et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Toi,
olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches, alors que quelques-unes d’entre elles ont été cassées. Ainsi tu es
devenu coparticipant de la racine généreuse de l’olivier. Alors ne te vante pas en te considérant meilleur que les
branches ! Mais si tu te vantes, souviens-toi que ce n’est pas toi qui porte la racine, c’est la racine qui te porte. »
(Stern)
« Pour qu’un arbre puisse porter du fruit, et plus précisément pour que ce fruit puisse mûrir, ses racines doivent être
saines. Les racines d’un arbre ne lui apportent pas seulement la stabilité, elles tirent aussi du sol la nourriture
nécessaire pour lui permettre de grandir, et elles la transfèrent aux branches au moyen de la sève. Si la sève ne coule
plus… les fruits auront de la peine à pousser, ils se flétriront et ils finiront par tomber de l’arbre. »
Quand le jour et la nuit cesseront - Ramon Bennett
Un arbre en feuilles… privé de racines
C’est une vision que j’ai reçu en 2003. J’ai choisi ce témoignage car il illustre bien une réalité fondamentale.
Il me faut préciser le contexte. Depuis quelques temps déjà, j’allais au culte pour la louange et la communion
fraternelle mais sans plus attendre rien des prédications. J’avais le sentiment que ce qui allait être dit n’était qu’une
répétition de ce que j’avais déjà entendu maintes et maintes fois et c’était en général, sans surprise. Alors me direzvous, il est toujours bon d’entendre des exhortations, mêmes si on les connait déjà… Oui mais… cela gérerait en moi
quelques interrogations : La Parole du Dieu de Créateur de L’Univers, au bout de 19 ans de conversion, n’avait-elle
plus rien de nouveau à me révéler ? N’avait-elle pas d’autres richesses en réserve ?!! … Impossible !!! Il devait
forcément y avoir une erreur quelque part.
Une précision toutefois car elle a son importance : je ne remets nullement en cause les enseignements que j’avais
reçus jusque là et qui ont établi en moi les « fondements » de la foi biblique. Je suis convaincue que l’Église
d’aujourd’hui, tout au moins en milieu protestant est en mesure de donner ces fondements. Ce dont je parle concerne
l’après, la suite, l’exploration de tout ce qui sera bâti sur les fondements.
C’est alors qu’un soir mon maris et moi nous sommes rendus à une réunion des Hommes d’affaires du Plein Évangile.
L’orateur de ce soir-là était Michaël Schneider, juif Franco-Israélien enseignant de la Torah. Il lui fut demandé de prier
pour la bénédiction du repas. Il a commencé par dire :
« Nous Juifs, ne demandons pas à D.ieu de bénir le repas, nous bénissons D.ieu pour la nourriture qu’Il nous donne. »
Et il a ensuite enchaîné avec cette prière récitée par les Israélites depuis des générations :
« Barou’h ata Adonaï Elohénou Méle’h ha’olam hamotzi lè’hem mine ha-arets »
« Béni sois-Tu, Hachem, notre D.ieu, Roi de l'univers,
qui fait sortir le pain de la terre. »
Quand il prononça ces paroles en hébreux j’eu le sentiment de vivre ce passage des écritures face à cette Parole de
Yeshoua (Jésus) (une conjonction de deux versets) Jean 5 :58 et Jean 18 :6 :
151
« Avant qu'Abraham soit venu à l'existence, moi, JE
« Il leur dit : «
Quand Il leur dit «
Le souffle de JE
sensation fut la même !).
JE SUIS » …
SUIS. »
JE SUIS », ils reculèrent et tombèrent à terre. »
SUIS
dans cette prière en hébreux me projetai à terre (pas physiquement mais la
Je sus à l’instant que LA RÉPONSE à ma soif et mes questionnements (celle exposée ci-dessus) se trouvait LÀ, sans en
réaliser toute la portée.
Cette révélation fut suivie le lendemain par une autre, au cours du culte à mon assemblée habituelle. Pendant 2
heures je fus visitée par le Saint Esprit et pleurais sans discontinuer, sans très bien savoir pourquoi, mais avec deux
paroles qui s’imprimaient en moi. L’une concernait l’Église, corps du Messie, et l’autre mon avenir.
Ce jour-là était un culte particulier : les enfants de l’école du dimanche avaient rejoint l’estrade où ils chantaient des
chants préparés pour l’occasion. Un chant en particulier reprenait de nombreuses fois « Jésus… Jésus… Jésus… »
Chaque foi qu’ils prononçaient le nom de Jésus, je ressentais profondément combien ma foi et ma connaissance (les
miennes et celles de l’Église en général) de l’Évangile et de Jésus Christ étaient SUPERFICIELLES. Une parole du SaintEsprit est venue s’inscrire sur ce sentiment :
« De Jésus-Christ l’Église n’en connait que le feuillage,
il lui manque les racines. »
La deuxième parole concerne ma propre vie. Je la retranscris car elle peut être parlante pour certaines personnes
ayant des ascendants juifs de la diaspora et qui pourraient recevoir ce même appel.
« Tu vas retourner en Israël… pour tes ancêtres. »
Ces deux révélations furent le point de départ d’un long cheminement qui dure encore jusqu’à aujourd’hui,
cheminement qui m’aura permis de nourrir certains propos de cette prophétie.
De la culture « hors sol »
« La terre nourrit l’homme depuis 10 000 ans et pourtant la science ignore encore l’essentiel sur ce milieu complexe
qu’est le sol. En fait depuis 10 000 ans nous travaillons la terre empiriquement et ce n’est que depuis 50 ans que nous
avons décidé de faire de l’agriculture hors-sol, c'est-à-dire d’éliminer le sol de l’agriculture sans avoir abordé sa
complexité. Les agronomes ont préféré ramener le sol à un simple support physico-chimique et ont balayé de la main
la complexité vivante du sol. Il est évidemment plus facile de faire des équations en physique et en chimie que d’en
faire avec la vie. Le succès de la révolution verte avec ses augmentations vertigineuses de rendement a laissé penser
que l’on pouvait continuer à ignorer le rôle de la biologie du sol dans la production agricole, comme Laplace se passait
de l’hypothèse de l’existence de Dieu dans son système universel.
Mais lorsque l’on chasse la Nature, elle revient au galop : l’érosion, la salinisation de sols agricoles, les chutes de
rendements, les inondations, nous rappellent brutalement qu’une agriculture qui ne tient pas compte de la vie du sol
n’est pas durable. …
Dans tous les mythes fondateurs de la genèse, Dieu fabrique l’homme avec de l’argile. Le sol semble donc
fondamental pour les peuples dits primitifs. Ils sentent confusément que toute la vie vient du sol. Dans les langues
latines, le mot humus a donné homme et humilité. Tout ceci est lourd de sens : l’homme est pétri de terre. »
Le sol la terre et les champs - Claude et Lydia Bourguignon
Les personnes qui s’intéressent de près à la terre sans chercher en elle une quelconque divinité païenne, même s’ils
n’en connaissent pas Le Créateur, reçoivent cette part de révélation sur la beauté et la perfection de la nature. Ils
perçoivent sans en réaliser la portée, la lumière divine que Dieu a insufflée à Sa Création.
Il suffit de d’étudier un peu de près le monde du vivant pour en découvrir un peu de son infinie complexité, un peu de
l’infinie sagesse des principes qui la régissent. C’est plus encore qu’une horloge de précision. La science ne peut que
constater ce qu’elle ne peut elle-même expliquer : au plus profond de ses plus infinies petites particules, celles que
l’on découvre aujourd’hui seulement, un souffle de vie, comme un chant…
On parle aujourd’hui beaucoup de la culture hors-sol comme un immense « progrès » permettant de multiplier les
récoltes à moindre investissement. Ces cultures présentent de multiples avantages : culture intensive, croissance
rapide, à l’abri des intempéries, rendements homogènes à l’abri des surprises, récoltes facilités par une structure en
hauteur… Que d’avantages apparents !
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Mais à y regarder de plus près…
Je m’interroge toujours quand l’homme essaie « d’imiter Dieu » ou de faire les choses à la place de Dieu. Que peut-il
en ressortir de bon ? N’est-ce pas là au contraire revenir à ce qui a été à l’origine de sa chute ?
Cultiver hors-sol c’est quelque part mépriser la terre et le Dieu Créateur dans l’infinie sagesse qu’Il a déployé pour
dans Sa Création. C’est réduire la terre à une addition d’oligo-éléments et vitamines (artificiels souvent), c’est une
négation de l’infinie complexité du monde du vivant reflet de la science infinie de Son Créateur.
Au final, quel est le résultat ce type de culture ?
Des tomates, des fraises qui ont bien la forme, la couleur, l’aspect des fruits qui ont poussé en pleine terre ; ils sont
plutôt plaisant à la vue, voire même plus brillants... Mais… parce qu’il y a un mais…
Au final, le bilan ? Des tomates, des fraises, certes, et moins chères de surcroit, mais à qui il manque l’essentiel… la
saveur et la valeur nutritionnelle. Ces fruits et légumes à croissance rapide sont gonflés d’eau, ils ont perdu leur valeur
essentielle : celle d’être un aliment nutritif, c'est-à-dire un aliment qui est en mesure d’apporter au corps humain les
éléments dont il a besoin pour continuer à fonctionner de façon optimale, pour alimenter la vie. Celui qui absorbe de
tels aliments mange, mais ne se nourrit pas.
Les plantes, les fruits, les légumes et tout ce que Dieu a donné depuis la Création jusqu’à ce jour pour que nous en
jouissions et qui participent à la santé et l’énergie de notre corps tirent leur substance, leur valeur nutritionnelle de ce
qu’elles ont puisé dans la terre.
Et bien, nous chrétiens d’aujourd’hui et depuis 1700 ans, nous faisons de même avec la Parole de Dieu… Nous
cultivons un Évangile « hors-sol », un évangile séparé de sa terre : la Torah, sa langue originelle et sa culture
hébraïque !
Le résultat en est que l’on avale des enseignements, mais que l’on n’est pas « nourri ». Et c’est bien l’état dans lequel
je me trouvais quand le Seigneur me donnait cette vision d’un « arbre, privé de racines ».
Ne me crucifiez pas de suite svp… lisez d’abord la suite ^^.
La Bible : un Livre Juif
Un livre juif écrit pour les Juifs
« Le quatre-vingt pour cent de toute la Bible est composé de l’Ancien Testament et de citations de l’Ancien
Testament. Le dix pour cent de toutes les paroles prononcées par Jésus provient de l’Ancien Testament.
À qui est-ce que Jésus s’adressait quant Il parlait ?
« Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues du peuple d’Israël » Mt 15 :24
Après leur avoir donné Ses instructions, vers qui est-ce que Jésus a envoyé Ses disciples ?
« Yeshoua envoya ces douze-là avec les instructions suivantes : « Ne vous rendez pas dans les territoires des Goyim
(les nations, les païens, les gentils), et n’entrez dans aucune ville de Shomron (Samarie), mais allez plutôt vers les
brebis perdues de la maison d’Israël. » Matthieu 10 :5-6 (Stern)
Il est clair qu’à ce moment-là, Jésus réservait Son ministère, ainsi que celui de Ses disciples, au peuple juif. Ce n’est
qu’après Sa résurrection, au cours des quarante jours qui ont précédé Son ascension, qu’Il dit :
« Puis Il leur dit : Allez dans le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. » Marc 16 :15 (Stern)
La Bible est un livre juif. Attention, je n’ai pas dit que la Bible n’était réservée qu’aux Juifs ! J’ai dit que la Bible était un
livre juif. Les spécialistes s’accordent pour dire que chaque auteur des soixante-six livres de la Bible étaient Juifs, à
l’exception de Luc. Il a écrit l’évangile qui porte son nom, ainsi que le livre des Actes. Soixante-quatre livres écrits par
des Juifs, sur un total de soixante-six, font que la Bible est un livre juif.
Considérez aussi, si vous le voulez bien, les extraits suivant tirés des introductions aux livres du Nouveau Testament,
d’après la New King James. …
Dans l’introduction à l’évangile de Matthieu : « Matthieu est l’évangile écrit par un Juif pour des Juifs à propos d’un
Juif. »
Dans l’introduction à l’épître aux Hébreux : « Beaucoup de Juifs croyants, qui avaient quitté le judaïsme pour le
christianisme, voulaient revenir en arrière pour échapper à la persécution dont ils étaient l’objet de la part de leurs
compatriotes. L’auteur des Hébreux les exhorte à « continuer jusqu’à la perfection… »
Dans l’introduction à l’épître de Jacques … : « Tout au long de son épître aux croyants juifs, Jacques intègre la vraie foi
et l’expérience pratique quotidienne en soulignant le fait que la vraie foi doit se manifester dans les œuvres de la foi. »
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Dans l’introduction à la première épître de Pierre … : « En écrivant aux croyants juifs en train de se démener au milieu
de la persécution, Pierre les encourage à se conduire courageusement pour la Personne et le programme du Messie. »
En résumé nous voyons que :
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Quatre-vingt pour cent de toute la Bible se compose de l’Ancien Testament et de citations tirées de l’Ancien
Testament.
Dix pour cent de toutes les paroles prononcées par Jésus sont tirées de l’Ancien Testament.
Les trois années de ministère de Jésus ne s’adressaient qu’aux Juifs.
Les auteurs d’au moins soixante-quatre des soixante-six livres de la Bible étaient Juifs.
Une bonne partie du Nouveau Testament a été écrite directement à des Juifs.
Nous devons maintenant en conclure que si plus de quatre-vingt-dix pour cent de l’Ancien et du Nouveau Testament a
été écrit directement aux Juifs ; ils étaient alors concernés en premier chef.
Comprenez ce que je vais dire, s’il vous plait, parce que c’est très important. Je ne suis pas en train de dire que la Bible
n’est réservée qu’aux Juifs. Cette pensée ne m’effleure même pas. Il est clair que la Bible concerne toute l’humanité
sur un pied d’égalité. Ce que je dis, c’st que nous devons comprendre qu’avec une telle prédominance de l’implication
juive dans la Bible, les Juifs sont clairement les personnages centraux de la pièce du plan de salut de Dieu. Ce sont eux
les acteurs qui se tiennent au centre de la scène. »
Quand le jour et la nuit cesseront - Ramon Bennett - Emeth Éditions
« Un livre écrit par des Juifs, qui parle principalement de Juifs et qui s’adresse au Juifs mais aussi aux non-Juifs. …
Le Messie Yeshoua … est né Juif à Beit-Lechem, de parents Juifs et a grandi parmi les Juifs à Natzeret. Il a prêché aux
Juifs de la Galil, puis il est mort et ressuscité dans la capitale Juive, Yéroushalayim. Il a vécu toute sa vie en Eretz-Israel,
la terre que Dieu a donnée au peuple Juif. De plus, Yeshoua est toujours Juif puisqu’il est toujours vivant et les
Écritures ne disent, ni ne suggèrent qu’il a cessé d’être Juif.
Ses douze disciples les plus proches étaient Juifs et pendant des années tous ses talmidim (disciples) étaient eux aussi
Juifs, totalisant des « dizaines de milliers » de personnes dans la seule ville de Yéroushalayim (Ac 21 :20). Le Nouveau
Testament a été écrit entièrement par des Juifs (Luc étant vraisemblablement converti au Judaïsme) ; et son message
est destiné « en particulier au Juif mais également au Païen. » (Ro 1 :16). Ce sont des Juifs qui ont apporté l’évangile à
des non-Juifs, et non l’inverse. Sha’oul (Paul), le principal émissaire auprès des Païens, a passé sa vie dans l’observance
des traditions juives, comme nous pouvons le constater dans le livre de Actes (voir Ac 16 :3 ; 17 :2 ; 18 :18 ; 20 :16 ;
21 :23-27 ; 23 :7 ; 25 :8 ; 28 :17).
En effet, pour les premiers convertis de la Communauté (« Église ») Messianique primitive, la question n’était pas de
savoir si un Juifs pouvait croire en Yéshoua, mais plutôt de se demander si un Païen pouvait devenir chrétien sans
avoir à se convertir au judaïsme (voir Ac 15 :1-29 et toute la lette aux Galates).
Le sacrifice expiatoire tel qu’il a été vécu par le Messie et qui consiste à subir le châtiment pour autrui est enraciné
dans le système sacrificiel juif (voir tout particulièrement Lv 17 :11 et comparer aussi avec la lettre aux Juifs
messianiques Hébreux 9 :22). Le repas du Seigneur trouve son origine dans la Pâque juive. L’immersion (baptême) est
une tradition juive. Yéshoua a dit « le salut vient des Juifs » (Yochanan Jn 4 :22), et la Nouvelle Alliance, elle-même, a
été promise par le prophète juif Jérémie (Je 31 :30-34). Le concept même d’un Messie est exclusivement juif.
Le Nouveau Testament vient vraiment compléter le Tanakh, les Écritures hébraïques que Dieu a données au peuple
juif. Ainsi, le Nouveau Testament sans l’Ancien est aussi invraisemblable que le premier étage d’une maison sans un
rez-de chaussée, et l’Ancien Testament sans le Nouveau serait comme une maison qui demeurerait sans toit.
De plus, la plupart des enseignements du Nouveau Testament sont incompréhensibles si on le sort du contexte juif. En
voici un exemple (pour d’autre exemples, consulter Comprendre les mots difficiles de Jésus - D. Bivin et R. Blizzard Emeth Éditions).
Yéshoua dit dans le sermon sur la montagne (Mattityahou Mt 5 à 7) et de manière littérale « Si ton œil est mauvais,
tout ton corps sera dans l’obscurité » (Mt6 :23). Qu’appelle-t-on un œil mauvais ? Une personne qui ne connaîtrait pas
l’arrière-plan juif pourrait supposer que Yéshoua parlait de jeter des sorts. Cependant, en hébreu, l’expression avoir
un(e) ‘ayin ra’ah, un œil mauvais, signifie être avare ; alors que l’expression avoir un(e) ‘ayin tovah, un bon œil,
signifie être généreux. Yéshoua encourageait simplement la générosité en opposition avec l’avarice. Cette
compréhension du texte s’accorde parfaitement avec le verset précédent et le suivant : « Là où se trouvent tes
richesses, là aussi sera ton cœur… Vous ne pouvez être esclave à la fois de Dieu et de l’argent. » (Mt6 :21,24)
Mais la meilleure démonstration de la judéité du Nouveau Testament est également la preuve la plus convaincante de
sa véracité, à savoir le nombre impressionnant de prophéties du Tanakh qui trouvent leur accomplissement en la
personne de Yéshoua de Natzeret. »
Nouveau Testament - Un livre Juif - Traduction originale David H. Stern - Emeth Éditions
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Yéshoua, le Messie Juif
« Yeshouâ, le Messie Juif, n’a jamais été un Chrétien et Il ne S’est jamais appelé Jésus Christ, nous pouvons affirmer
que Yeshouâ était un Juif et même un Juif pratiquant, et ce dès Sa naissance et Sa jeune enfance sous la houlette de
son père Yossef et de Sa mère Myriam.
Être Juif pour Yeshouâ comme pour n’importe quel Juif de tous les temps ce n’est pas comme être Français ou
Espagnol, c’est-à-dire appartenir à une nation, mais c’est avoir saisi que l’on est et que l’on nait Juif par un appel de
grâce venant de l’E.ternel / ‫ יהוה‬Qui S’est formé un peuple sacerdotal, une « propriété privée et exclusive / âm
segoula » à travers l’histoire du salut.
Si Mohammed est le fondateur de l’Islam, si Bouddha est le fondateur du Bouddhisme, Yeshouâ n’est pas le
fondateur du Chritianisme, pas plus que Paul l’apôtre, Il est un Juif, le plus grand d’entre eux, participant à l’histoire
de ce peuple pour le salut de l’humanité, Qui a présenté la Torah dans sa lumière la plus éclairante depuis le mont
Sinaï.
Circoncis à l’âge de 8 jours, on lui donna ce jour-là, comme chez chaque Juif mâle depuis toujours, le nom de Yeshouâ
(Luc 2 :21) et non de Jésus, et, chose qu’on oublie souvent de préciser, ses parents ont accompli pour Lui non
seulement la circoncision, mais aussi le commandement du « rachat du fils / pidyon haben » (Luc 2 :22-24).
Ce rachat / pidyon est une ordonnance de la Torah (Lévitique 12 :1-8 et Exode 22 :29) et nous le trouvons mentionné
dans les Psaumes (49 :8-9) :
« Nul homme ne peut se racheter soi-même, nul homme ne pourrait payer à D.ieu sa rançon. La rédemption de son
âme / pidyon nafsham coûte trop cher. » …
Luc présente la mitzvah du pidyon haben en même temps que la purification de Myriam, donc de la vierge Myriam qui
se fera par une tbilah, une immersion dans un mikveh, sorte de « baptistère » rempli d’eau vive. …
Nous voyons que Myriam, bien que l’épouse de L’Esprit Saint quant à la naissance virginale de Yeshouâ devait
pourtant être purifiée, et plus tard, Yeshouâ Lui-même sera immergé donc accomplira une tbilah sous la conduite de
Johanan HaMatbil / Jean l’Immergeur (le Baptiste).
Nous voyons aussi, une fois l’âge de 12 ans atteint, que Yeshouâ monte à Jérusalem avec Ses parents pour célébrer
Pessah : si Luc précise l’âge, ce n’est pas par rapport à la Fête de Pessah mais parce que, profitant de ce voyage,
l’adolescent allait accomplir Sa Bar Mitzvah c’est-à-dire devenir Fils du Commandement, et donc être désormais
responsable pour ses actes devant la Torah. …
La pratique du Shabbat n'est certainement pas remise en cause par Yeshouâ, les divergences, dont les textes
concernés font état, relèvent de l'interprétation de la Loi, la halahah. …
Yeshouâ S'est parfois opposé à tel ou tel courant particulièrement rigoriste dans l'interprétation des règles du
Shabbat, notamment celui des Esséniens, mais jamais Il ne S’est opposé à la Loi elle-même. …
Le Juif Yeshouâ … allait comme tous les Juifs pieux, à la synagogue le Shabbat.
Il chantait les Psaumes, Il priait, Il écoutait la lecture de la Torah et l’enseignement sur les textes de la Torah et des
Prophètes, en communion avec Ses frères juifs, et c’est là, au milieu de son peuple qu’Il S’est instruit et formé comme
rabbin et qu’Il donnera plus tard Son enseignement.
Et oui, frères et sœurs, au risque de vous surprendre, l’Évangile a d’abord été prêché dans la synagogue, et c’est là, le
jour du Shabbat, selon la coutume qu’Il est intervenu, à Capharnaüm (Marc 1 : 21 ; Jean 2 : 59), à Nazareth, et dans
toute la Galilée (Matthieu 4 : 23), et oui, Yeshouâ respectait le Shabbat au milieu de Son peuple, et Il obéissait à toute
la Torah.
Prenons un simple exemple : souvenez-vous de cette femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans qui
toucha une frange de Son vêtement et qui fut guérie. (Matthieu 9 : 20) et de même à Génesareth, c’est en touchant
Ses tzitzit, que les gens étaient guéris (Matthieu 14 : 36).
Savez-vous ce que sont les franges d’un vêtement ?
En Grec c’est le mot kraspedon, en hébreu c’est le mot tzitzit, et de même à Génesareth, en touchant ses tzitzit, les
gens étaient guéris (Matthieu 14 : 36).
En portant à Ses vêtements ces tzitzit, Yeshouâ obéissait à un commandement de la Torah :
« Parle aux enfants d’Israël qu’ils se fassent de génération en génération des franges aux bords de leurs vêtements … »
Nombres 15 : 39
« Tu feras des franges aux quatre coins du vêtement dont tu te couvriras. » Deutéronome 22 : 12 » »
« Dans la Chrétienté, on s’est « approprié » le Fils de D.ieu, on l’a fait « à son image », en changeant même Son nom,
on Lui a donné un nom chrétien grec « Jésus Chris », on Lui a fait tenir des propos qu’Il n’a jamais prononcés, pour Le
faire rompre avec Son passé de Juif.
155
Yeshouâ était un Juif et contrairement à certaines pensées « d’éminents théologiens Chrétiens », Il n’a jamais
« changé » de peau et Il n’a jamais « eu honte » de naître Juif au milieu de son peuple, les Juifs, sur la terre
ancestrale, de vivre en Juif et de mourir en Juif.
Yeshouâ était un authentique Juif non seulement parce qu’Il observait la Torah, non seulement parce qu’Il vivait en
Juif comme Ses concitoyens et Ses disciples, mais encore parce qu’Il est né Juif, de père et de mère, de la tribu de Juda
et de la maison de David : Il était un simple Juif du peuple, de famille modeste, respectant la Loi de D.ieu, né « sous la
Loi » (Galates 4 : 4) et fut circoncis selon la Torah (Lévitique 12 : 3).
On pourrait même dire, en utilisant l’expression de Rav Shaül qu’Il « est mort sous la Loi » puisque l’une de Ses
dernières paroles sera une phrase typiquement juive prononcée près de mille ans plus tôt par un autre Juif, lui aussi
de la maison de Juda, David, ce sera :
« Eli Eli lama âzavtani / Eli Eli lama shabahtani / Mon D.ieu mon D.ieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? »
Psaume 22: 2 et Matthieu 27 : 46
En tant que Juif, Yeshouâ obéissait à toute la Torah et en tant que Parole faite chair Il incarnait avec zèle cette Torah,
et s’Il avait profané le Shabbat ou remplacer ce commandement, comme par exemple instaurant un nouveau jour
d’adoration, le Dimanche, Il aurait commis un grave péché, et si tel avait été le cas, comment aurait-Il pu alors lancer à
ses adversaires :
« Qui de vous Me convaincra de péché ? » Jean 8 : 46
Le drame d’une partie de la Chrétienté c’est de se considérer comme une religion nouvelle, apparue à partir de rien,
ex nihilo, comme une génération spontanée et dont le langage ne s’exprime qu’en Grec ou en Latin, faisant de Jésus,
Saint Pierre, Saint Paul, des hommes parlant, pensant et écrivant dans ces langues. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
http://media.wix.com/ugd/76ce33_88e620b1d7514b989f2338384327c89b.pdf
« Paul utilise les expressions juives de son peuple.
Quand il dira aux Galates 4 :4-6 « … D.ieu a envoyé Son Fils, né d’une femme, né sous la Torah afin que nous recevions
l’adoption filiale », il utilise deux expressions parlantes :
•
« né d’une femme », expression déjà utilisée par Yeshoua à propos de Yohanan Hamatbil (Matthieu 11 : 11)
signifie tout simplement qu’il s’agit d’un homme mortel, et donc parle du passage de cet homme depuis sa
naissance jusqu’à sa mort.
•
De cette naissance à cette mort, tout dans la vie de ce Juif doit être juif, c’est à dire dans la compréhension et
l’accomplissement de la Torah : « né sous la Torah » signifie donc « né pour vivre à l’intérieur de la Torah ».
Autrement dit, Yeshoua n’est pas né sous la Torah pour un beau jour en sortir et l’abandonner, mais Il est né avec, Il
vivra avec, Il mourra avec, Il ressuscitera avec et Il reviendra encore avec la Torah.
Il en est pour Yeshoua, comme pour Paul, comme pour chaque Juif, authentiquement Juif et authentiquement
Messianique ! »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
Claude-Haïm Bitoun - http://media.wix.com/ugd/76ce33_25f9883b87034cd7aa615bd94aee32af.pdf
Les racines de notre foi
« Si l’homme juif a su conserver le message de Dieu, le protéger et l’éclairer à travers l’espace et le temps - sans pour
autant le comprendre parfois - l’homme chrétien doit à son tour, découvrir dans cette lettre du Créateur à Sa
Création, les racines de sa propre foi pour mieux comprendre Celui dont Il a reçu la révélation. »
Au puits de Jacob - Jacques Charrat-Boutique - Emeth Éditions
« Les doctrines de base du Nouveau Testament sont toutes profondément enracinées dans le Tanakh (Ancien
Testament). Il est donc essentiel, pour en saisir plus pleinement la signification, de creuser dans le sol hébraïque où
elles plongent leurs racines. …
Le cœur et l’esprit de Yeshoua et des auteurs du Nouveau Testament étaient imprégnés des textes du Tanakh sur
lesquels ils se fondaient. C’est seulement sur ce fondement qu’ils ont pu accomplir la Loi de Dieu, c'est-à-dire en
expliquer le véritable sens sous l’inspiration du Saint Esprit. …
En Romains 11, Paul écrit que nous faisons partie d’un olivier. Puisque tel est le cas, nous devons avoir des racines
fortes et profondes. Un arbre dont le réseau de racines ne s’est pas bien développé est facilement arraché par le vent
quand il souffle fort. Pour ne pas être "balayé à tout vent de doctrine", nous avons besoin que la révélation de Dieu
156
toute entière vienne fortifier les racines de notre foi, dans notre théologie comme dans notre marche quotidienne
(cf. Ep 4 :14).
Si nous nous considérons comme l’olivier, l’Esprit de Dieu est alors la sève porteuse de vie qui donne à l’arbre la
nourriture et l’eau. Elle va alimenter les branches chargées de fruits du corps néo-testamentaire à partir de nos
racines dans le Tanakh. Sans racine, un arbre est coupé de sa source de vie. Cette réalité reflète l’état d’une grande
partie de l’Église chrétienne organisée à travers l’histoire. »
Les racines de notre foi - Chuck et Karen Cohen - Emeth Éditions
* Tanakh : Nom donné à la Bible hébraïque, terme composé des lettres initiales des mots TORAH (Pentateuque),
NÉVIIM (Prophètes) et KÉTOUVIM (Hagiographes ou écrits). - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/tanakh.html
Le judaïsme biblique, celui de Noé, d’Abraham, de David, des Apôtres, de
Paul
Les patriarches et les apôtres suivaient la Torah de Dieu et étaient rendus juste par leur foi, leur confiance en Dieu.
Genèse 8 20-21 « Noé construisit un autel pour l'Eternel, il prit de tous les animaux purs et de tous les oiseaux purs,
et les offrit en holocauste sur l'autel. Le parfum apaisant du sacrifice parvint jusqu'à l'Eternel. »
Genèse 15 :6 « Abram fit confiance à l'Eternel et, à cause de cela, l'Eternel le déclara juste. »
Genèse 26 :5 « Je le ferai parce qu'Abraham m'a obéi et qu'il a observé mes prescriptions, mes commandements, mes
préceptes et mes lois. »
« Le judaïsme biblique était la religion d’Abraham, Isaac, Jacob, et David. C’est la religion révélée dans les Écritures
hébraïques. Si vous ouvrez votre Bible à Matthieu, tout ce qui se trouve à gauche (soit l’Ancien Testament) est la
racine. Ce sont les 2000 ans de préparation nécessaire pour que la révélation de Dieu agisse dans Israël et crée un
peuple par lequel Il puisse envoyer Son Fils. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
La Torah
« Le mot « Torah » ‫תורה‬
est tiré principalement d’une racine « yarah »
‫ ירה‬qui signifie « enseigner,
tirer une flèche, atteindre un but ».
Hirsch relie ce mot à la racine « hara »
‫הרה‬
qui signifie « concevoir » : de la même façon qu’une semence
grandit pour produire un fœtus puis un homme, ainsi la Parole de D.ieu grandit jusqu’à produire un fruit. »
Toldot - Déboucher les puits anciens d’Avraham, Yits’haq et Yaakov - Soucat David Ministry
Luc 8 :11 « Voici ce que signifie cette parabole: la semence c’est le message de Dieu » (Stern)
Luc 8 :15 « Mais ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu le message, le retiennent avec
un cœur bon et bien disposé ; et parce qu’ils persévèrent ils produisent une récolte fructueuse. » (Stern)
Abraham suivait la voix de Dieu et obéissait à la Thora.
« Toutes ces bénédictions sont renouvelées car Abraham a gardé les commandements de l’Éternel. Les différents
mots utilisés parlent tous de l’obéissance à la Thora :
Genèse 26 :1-5 « … Yits’haq s'en alla … l'Éternel lui apparut, et dit: … demeure dans le pays que je t'ai dit; séjourne
dans ce pays-ci, et je serai avec toi, et je te bénirai; car à toi et à ta semence je donnerai tous ces pays, et j'accomplirai
le serment que j'ai juré à Avraham, ton père, et je multiplierai ta semence comme les étoiles des cieux, et je donnerai
tous ces pays à ta semence, et toutes les nations de la terre se béniront en ta semence, -parce qu'Abraham a écouté
ma voix bekoli
‫ בקלי‬, et a gardé mon ordonnance michmarti
‫משמרתי‬
, mes commandements
mitsvotaï
‫ מצותי‬, mes statuts ‘houkotaï ‫הקותי‬
et mes lois torotaï ‫ותורתי‬
. » Ensemble ave
la « voix » békoli
‫בקלי‬
de l’Eternel, ils forment les cinq Livres de la Thora. C’est cette voix qui s’est faite
entendre au Mont Sinaï à la face du monde entier. »
Toldot - Déboucher les puits anciens d’Avraham, Yits’haq et Yaakov - Soucat David Ministry
Yeshoua, Jésus, la Torah vivante
Jean 1 :1-5 « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au
commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En
elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point
absorbée »
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« Jésus, la Parole de Dieu, était avec Dieu lors de la Création (Hébreux 1:2). La lumière fut ainsi créée le premier jour,
et Dieu vit qu'elle était bonne (Genèse 1:3-5). Après la chute, la lumière ne fut plus visible aux yeux des humains car
l'homme fut chassé du Jardin d'Eden (Genèse 3:22-24) ; elle fut alors cachée dans la Torah,
« Car le précepte [mitzvah] est une lampe, et l'enseignement [‫הרות‬, Torah] une lumière [‫רוא‬, Or] » Proverbes 6:23
En hébreu, le mot Torah qui signifie "enseignement", contient le mot lumière (Or). Dieu donna la Torah à Moïse sur le
mont Sinaï pour faire entrer le peuple Hébreu dans l'Alliance qu'Il fit à Abraham. La lumière se révéla donc à travers la
Torah afin que l'esprit de l'homme devienne une lampe de l'Eternel, Lui qui sonde les profondeurs du cœur (Proverbes
20:27 Darby).
Mais la Torah n'atteignit pas la perfection à travers le sacerdoce lévitique (Hébreux 7:11), c'est pourquoi Jésus fut le
Roi choisi par Dieu du milieu de ses frères, pour ré-écrire la Torah donnée à Moïse,
« Et il arrivera, lorsqu'il sera assis sur le trône de son royaume, qu'il écrira pour lui, dans un livre, une copie [mishnéh]
de cette loi [torah], faite d'après le livre qui est devant les sacrificateurs, les Lévites » Deutéronome 17:18 (Darby)
Jésus vint donc non pour abolir la Torah, mais pour la rendre parfaite ou complète (Matthieu 5:17).
« Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens... Mais moi, je vous dis... Alors vous serez parfaits comme mon Père
céleste est parfait » Matthieu 5:21-48
C'est ainsi que fut écrit l'Évangile qui complète la Torah de Moïse et présente l'Alliance de Dieu renouvelée en JésusChrist. Il est donc nécessaire d'avoir une révélation de Jésus, la Torah de Dieu, pour recevoir la Lumière qui est en Lui.
Comme lors de la Création, Dieu et Son Esprit sont là pour amener l'homme à Jésus-Christ afin d'en faire une nouvelle
création. Recevant ainsi la Lumière, l'homme devient enfant de Dieu (Jean 1:12) afin d'hériter de la promesse faite à
Abraham. »
Au commencement était la Parole - Jean-Louis Coraboeuf
http://www.seraia.com/seraiafr/revelations/Jean1,1.html
L’Olivier franc
« Il est intéressant que Dieu ait choisi un olivier pour son illustration. Si vous avez voyagé au Moyen Orient et vu des
oliviers, la première chose que vous avez probablement remarquée sont les racines ! Une racine d’olivier est souvent
immense, hors de proportion avec le reste de l’arbre ! Une racine d’olivier peut aussi être ancienne. Sortant de ces
vieilles racines imposantes, la sève riche coule pour nourrir les branches qui portent du fruit en abondance ! »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
« Deux arbres se trouvaient au Gan Eden (paradis), l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal et l'Arbre de la Vie et
c'est par un fruit défendu que l'homme a perdu sa place et sa fonction sur la terre. Il nous incombe de nous nourrir
des fruits de l'Arbre de la Vie qui est la Thora :
Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent ; et qui la tient ferme est rendu bienheureux. Proverbes 3:18
C'est dans cet enracinement dans la Parole que nous pouvons porter du fruit et retrouver notre appel initial :
Il sera comme un arbre planté près des eaux ; et il étendra ses racines vers le courant ;
et il ne s'apercevra pas quand la chaleur viendra, et sa feuille sera toujours verte ;
et dans l'année de la sécheresse il ne craindra pas, et il ne cessera de porter du fruit. Jérémie 17:8
Cet Arbre de la Vie, cette Thora fait allusion au Germe, tsema'h
peuple et établira la Paix :
‫חמצ‬
, au Machi'ah Qui ramènera les exilés de Son
Voici un homme dont le nom est Germe, ‫ חמצ‬et il germera de son propre lieu,
et il bâtira le temple de l'Eternel. Zacharie 6:12
Depuis l'Alliance renouvelée faite par le sacrifice de Yéchoua, tous ceux qui L'ont reconnu comme Seigneur, sont
greffés sur l'olivier, symbole de Yisra-El qui tire lui-même sa racine de l'Arbre de La Vie qu'est la Thora Vivante :
Yéchoua Ha Machia'h. Et ce n'est que greffés sur cet olivier franc qu'est Yisra-El, « à qui appartiennent les alliances, le
culte, les offrandes, la gloire et dont est issu le Machi'ah... » que nous pouvons tirer la pleine bénédiction et la richesse
de cette racine qui nous nourrit et nous fait croître dans Sa connaissance :
Or, si quelques-unes des branches ont été arrachées, et si toi qui étais un olivier sauvage, as été enté au milieu d'elles,
et es devenu coparticipant de la racine et de la graisse de l'olivier, Romains 11:17 »
Signification et célébration de la fête de Tou Bich'vat - Soucat David
158
La greffe
Éphésiens 2 :11-13 « Rappelez-vous donc ce que vous étiez autrefois, vous les Païens de naissance, appelés
Incirconcis par ceux qui, à cause d’une opération pratiquée dans la chair sont appelés Circoncis. En ce temps-là vous
étiez sans Messie. Vous étiez séparés de la vie de la nation d’Israël. Vous étiez étrangers aux alliances qui
garantissaient la promesse de Dieu. Vous étiez dans ce monde sans espérance et sans Dieu.
Mais aujourd’hui vous avez été rapprochés par le sang du Messie qui a été versé. » (Stern)
Éphésiens 3 :6 « Dans les temps passés, les hommes n’ont pas connu ce secret comme l’Esprit le révèle maintenant à
ses émissaires et à ses prophètes, à savoir qu’en union avec le Messie et par le moyen de la Bonne Nouvelle, le Païens
ont été faits cohéritiers avec les Juifs, coparticipants du même corps et des mêmes biens, bénéficiant comme eux de la
même promesse de Dieu. » (Stern)
Éphésiens 3 :6 « Et ce secret c'est que, par leur union avec Jésus-Christ, les non-Juifs reçoivent le même héritage que
nous, les Juifs, ils font partie du même corps et ont part à la même promesse, par le moyen de la Bonne Nouvelle. »
« Pour effectuer une greffe il faut d’abord détacher le greffons de son milieu naturel, c'est-à-dire le couper de son
arbre et de ses racines d’origines. Le greffon ne sera donc plus alimenté par sa racine naturelle mais par la nouvelle
racine sur laquelle il va être greffé. On ne peut donc pas être « greffé » sur deux racines à la fois. Une fois coupé, le
greffon doit aussi être rapidement enté sur sa nouvelle branche. …
Il faut prendre le risque de se laisser couper ou détacher de son ancienne origine « religieuse »même si cela coûte, et
se laisser nourrir par la sève ou la manne qu’est la torah et le Pain de la Parole de Dieu.
C’est une Grâce que Dieu nous fait de faire partie de son peuple. C’est une nouvelle naissance, nous mourons à nos
anciennes racines sauvages pour renaitre sur la racine Divine que Dieu arrose de ça Parole ! »
La greffe - Christian Douce - http://messianisite.over-blog.com/article-la-greffe-51191771.html
« L’Église faisait partie du plan de Dieu pour l’humanité depuis la création. Pendant deux mille ans, Dieu a œuvré pour
établir la scène où l’Église apparaîtrait. …
Éphésiens chapitre 3 décrit l’Église comme étant un MYSTÈRE qui a été caché depuis la fondation du monde ! Le
mystère de l’Église est celui-ci : Dieu avait un plan pour que les païens deviennent CO-HÉRITIERS, ensemble avec les
Juifs, leur donnant la possibilité de recevoir toutes les bénédictions du Messie d’Israël !
Tout au long de l’époque de l’Ancien Testament, Dieu a œuvré dans Son peuple choisi, les Juifs. Si vous étiez païen et
que vous vouliez connaître le vrai Dieu, vous deviez d’abord devenir Juif ! Dieu s’est lié aux Juifs par une alliance
éternelle, et les bénédictions de Son alliance étaient de droit l’héritage de chaque croyant Juif.
Mais pendant tout ce temps, Dieu avait un plan secret ! Son plan était, par l’Église, de greffer les païens croyants à Son
alliance, pour qu’ils puissent aussi recevoir Ses bénédictions !
Éphésiens 2 :11-19 le décrit ainsi :
« C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair… souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là séparés du
Messie, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le
monde. MAIS MAINTENANT, en Jésus le Messie, vous (les païens) qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés
par le sang de Jésus... afin de créer en lui-même avec les deux (le Juifs et les païens) UN SEUL HOMME NOUVEAU…
Ainsi donc, vous (le païens convertis) n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens du
peuple de Dieu (les Juifs croyants), gens de la maison de Dieu. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
« Pour expliquer les mystères de son plan, Dieu donne l’illustration de l’olivier.
Romains 11 :16-17 « Or, si la challah (chal.lah - pain ou gâteau mis à part pour les cohanim dans le Temple) qui a été
offerte comme prémices est sainte, tout le pain l’est aussi. Et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Toi,
olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches, alors que quelques-unes d’entre elles ont été cassées. Ainsi tu es
devenu coparticipant de la racine généreuse de l’olivier. Alors ne te vante pas en te considérant meilleur que les
branches ! Mais si tu te vantes, souviens-toi que ce n’est pas toi qui porte la racine, c’est la racine qui te porte. »
(Stern)
« Dans l’illustration de Paul, la racine de l’Église est le judaïsme biblique. Le judaïsme biblique était la religion
d’Abraham, Isaac, Jacob, et David. C’est la religion révélée dans les Écritures hébraïques. Si vous ouvrez votre Bible à
Matthieu, tout ce qui se trouve à gauche (soit l’Ancien Testament) est la racine. Ce sont les 2000 ans de préparation
nécessaire pour que la révélation de Dieu agisse dans Israël et crée un peuple par lequel Il puisse envoyer Son Fils. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
159
L’Église déracinée
L’Église, ou communauté des croyants en Yeshoua le Messie d’Israël, ou olivier sauvage, a bien été greffée sur l’Olivier
franc ou olivier cultivé… mais elle a ensuite écouté la voix du serpent lui disant que ces racines n’étaient pas
indispensables, voire vénéneuses, et elle s’en est séparée…
« Il ne reste plus grand-chose de l’influence hébraïque dans l’Église aujourd’hui à cause de la théologie de la
substitution. De nombreux croyants de la gentilité pensent que le christianisme a remplacé el judaïsme et que leurs
"racines juives" sont sans importance. Or au contraire, tout ce que possède l’Église aujourd’hui encore lui est venu
du peuple juif. …
Dans la Bible, la figure de Ruth montre ce que devrait être notre relation avec Israël. À Dieu ne plaise que l’Église
suive le chemin d’Orpah, qui s’est séparé de Naomi (Israël). Comme Ruth, nous devons rester étroitement unis à
Naomi, c'est-à-dire à Israël et à nos racines bibliques. Sinon, nous nous privons de nombreuses bénédictions
spirituelles. Elles sont perdues dans nos vies, et dans celle de l’Église du monde entier. »
Ray et Sharon Sanders - directeurs de Chrétiens Amis d’Israël
Préface de Les racines de notre foi - Chuck et Karen Cohen - Emeth Éditions
Pour bien comprendre pourquoi l’Église d’aujourd’hui a besoin de retrouver ses racines, il est important de saisir en
quoi et comment elle en a été séparée et même coupée.
Ce chapitre a été réalisé à partir de la description très complète faite sur l’Église primitive, la rupture et l’héritage
perdu, par Robert Heidler dans son ouvrage L’Église messianique se lève. Les nombreux extraits sont issus de ce livre
dont le récit est construit sur la base de très nombreuses références historiques.
Précision importante, le judaïsme dont il est fait mention ici est le judaïsme biblique et messianique et non le
judaïsme rabbinique.
Ce chapitre peut paraitre un peu long pour ce sujet. L’idéal serait de lire l’ouvrage dont je fais référence ci-dessus. En
attendant j’ai souhaité que chacun puisse comprendre la réalité et la profondeur de ce déracinement. Et pour
atteindre cet objectif il m’a semblé important de « plonger » un peu dans les détails.
L’héritage perdu
« Israël était le premier-né de Dieu, et si jamais nous perdons de vue cette réalité, nous ne comprendrons pas Ses
plans et les buts de l’Alliance pour le monde d’aujourd’hui. » Chuck Pierce
L’auteur de l’ouvrage commence par faire le récit de son expérience de la préparation d’un cours sur « L’histoire de
l’Église selon une perspective Messianique » avec une question centrale « Quand, exactement, l’Église a-t-elle arrêté
d’être juive ? » Il commence à étudier le livre des Actes, cherchant à démontrer l’évidence. « Cependant, plus
j’étudiais, plus il devenait évident que les apôtres n’avaient aucune intention de se séparer du judaïsme. » Suivent
de nombreuse référence : Actes 15 :5, 21 :20, 21 :23-26, 24 :14-17, 22 :3, 23 :9…
« Dans le tout dernier chapitre des Actes, Paul rencontre des dirigeants juifs à Rome et leur assure qu’il s’identifie
toujours au judaïsme et qu’il n’a rien fait pour violer les us et coutumes juifs. …
Je suis arrivé à la fin des Actes sans voir jamais trouvé la rupture avec le judaïsme de j’attendais. …
Cela m’a laissé avec une question inattendue : « Était-ce vraiment la volonté de Dieu que l’Église rompe avec ses
racines juives ? » Si les apôtres ont établi et maintenu le côté juif de l’Église, avons-nous perdu quelque chose que
Dieu voulait que nous gardions ? ...
Cela a suscité encore plus de questions. « Qu’avons-nous perdu en détruisant notre héritage juif ? » « Est-ce que Dieu
veut que l’Église se rattache à nouveau à ces racines ? » et finalement, « Pratiquement, qu’est-ce que cela signifie être
connecté à nos racines juives ? » »
Son livre traduit sa tentative de répondre à ces questions. Il précise bien qu’il n’y à pas à ce sujet de réponse facile et
qu’il y a deux extrémités à éviter. La première celle de se remettre sous le joug de la Loi de Moïse (Actes 15). La
deuxième est celle ou l’héritage juif est largement ignoré, voir délibérément évité.
« L’Église primitive ne voyait aucun problème dans le fait d’accueillir à la fois son héritage juif et un Messie Juif. …
Le Nouveau Testament est aussi juif que le Premier. Notre problème, c’est que nous avons grandi avec des
traditions d’Église héritées du Moyen-âge, traditions dont tous les éléments juifs avaient été délibérément ôtés.
160
Entre ces deux extrémités se trouve l’opportunité de voir l’Église retrouver un héritage de grande valeur. Au fur et à
mesure que j’avançais pour résoudre ces questions, j’étais de plus en plus convaincu que Dieu est en train de
restaurer cet héritage pour Son Église, et que cette restauration apportera le plus grand réveil de toute l’histoire. »
L’Église que Dieu a créée
Croissance et rayonnement
Actes 2 :46-47 « Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et
prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le
Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés. » (Louis-Segond)
« Cette Église ne faisait pas seulement que parler de la puissance de Dieu : elle guérissait les malades, elle
ressuscitait les morts et chassait les démons. Elle gagnait les perdus avec une efficacité incroyable, faisait de ses
convertis des disciples et les équipait pour le ministère. … Elle grandissait avec un pouvoir explosif quel que soit
l’endroit où elle était implantée. …
C’était une Église composée de vraies personnes avec de vrais problèmes, mais elle était caractérisée par une vie et
une puissance auxquelles le monde ne pouvait résister. »
Le récit se poursuit avec de nombreux exemples de l’expansion spectaculaire de l’Église primitive, son rayonnement
sur la société, l’économie (commerces lié aux idoles païennes mis à mal) et sur le monde (Actes 17 :6).
« À la fin de ce même jour, la jeune Église avait grandi jusqu’à 3000 hommes et femmes (Actes 2). Au bout d’une
année, l’Église avait plus que triplé, ayant atteint plus de dix milles personnes. …
Le modèle de croissance rapide de l’Église de Jérusalem fut suivi partout où l’Église s’implanta. Beaucoup d’église des
er
premiers temps grandirent jusqu’à atteindre plus de cinquante mille membres à la fin du 1 siècle. …
Pendant ces deux années, non seulement toute la ville d’Éphèse a été évangélisée (une ville d’environ 200 000
personnes), mais toutes les villes dans la province environnante furent également touchées. …
Certains historiens estiment qu’à la fin du troisième siècle, la moitié de la population de l’empire romain s’était
convertie au christianisme. »
Une Église vivant le réveil perpétuel
Les grands réveils de l’histoire se caractérisent par une sensation tangible de la Présence de Dieu, des miracles, des
vies transformées, des milliers de non-croyants sauvés… « Si le réveil dure assez longtemps, des nations entières
peuvent en être transformées. » Mais tous ces réveils, même les plus grands, n’ont duré qu’un an ou deux.
« L’Église du Nouveau Testament vivait dans un réveil perpétuel ! La Présence de Dieu venue sur l’Église à la
Pentecôte ne s’était pas retirée ! » Il dura plusieurs centaines d’années.
Une visite de l’Église primitive
Toutes ces descriptions sont basées sur des descriptions historiques tirées du Nouveau Testament et d’autres écrits
chrétiens des premiers siècles.
La base première de l’Église primitive était le groupe de maison, groupes qui se rassemblaient de façon régulière en
congrégations.
« Nous sommes donc samedi en fin d’après-midi. Selon la tradition juive, le premier jour de la semaine commence au
coucher du soleil un samedi… Nous sommes chaleureusement accueillis par notre hôte. …
Alors que nous passons la porte, de l’entrée vous voyez la grande cour ouverte intérieure de la maison. Il semble
qu’une sorte de fête est en train de battre son plein. Certaines personnes jouent de la flûte, de la lyre, des
tambourins, alors que d’autres chantent, dansent et frappent des mains… les paroles des chants sont des paroles de
louange… C’était une célébration libre et joyeuse, avec beaucoup de chants et de danses. »
Clément d’Alexandrie écrivait au IIIe siècle « Les justes sont les danseurs ; la musique est un chant au Roi de
l’univers. Les jeunes filles vierges jouent de la lyre, les anges louent, les prophètes parlent ; le son de la musique
jaillit, ils courent et poursuivent la bande joyeuse ; ceux qui sont appelés se précipitent, désirant ardemment recevoir
le Père ! »
161
« Peu à peu les chants ralentissent et les gens tombent à genoux devant le Seigneur. La plupart élèvent les mains vers
Lui. Un profond sentiment de la Présence Seigneur remplit la cour. »
Ensuite vient la Sainte Scène. « Le repas est un moment joyeux centré sur la consécration au Seigneur. Tout en
mangeant, les croyant parlent des choses de Dieu, partagent des témoignages, récitent et discutent sur les Écritures,
chantent des louanges au Seigneur… Très peu de personnes ont des copies de quelques livres de la Bible, la plupart de
ceux qui sont présent semblent connaître par cœur de larges portions de la Bible. »
« Une fois le repas terminé, la louange et l’adoration reprennent jusqu’à ce que, à un certain moment, un changement
commence à se produire. On ressent une subtile modification de l’atmosphère. L’air semble s’épaissir. La sensation
tangible de la Présence de Dieu vient et demeure en ce lieu. 1 Corinthiens 5 le décrit de cette façon : « Lorsque vous
vous assemblez dans le Nom du Seigneur Jésus… et la puissance de notre Seigneur Jésus est présente… la sensation
tangible de la Présence de Dieu…
Dans la Présence du Dieu Saint, les pécheurs trouvent le salut, les meurtriers trouvent la repentance, et les miracles
deviennent fréquents.
Dans l’Église primitive, chaque semaine l’évènement suivant se produisait : lorsque les membres du Corps
s’assemblaient, ils venaient comme « pierres vivantes » pour former le temple de Dieu. De la même manière que la
Présence de Dieu avait rempli le tabernacle de Moïse (Ex 40 :34) et le temple de Salomon (2 Ch 7 :1-2), la Présence
de Dieu remplissait Son nouveau temple, l’Église…
Alors que la Présence de Dieu se fait sentir dans l’assemblée, certains tombent par terre pour adorer, d’autres
s’arrêtent et restent silencieux, accueillant la Présence du Seigneur.
Au même moment les ministères commencent. 1 Corinthiens 14 décrit comment le Saint Esprit manifeste
souverainement Ses dons alors que Son peuple est assemblé. Une femme, à l’autre extrémité de la cour, se lève et
donne une parole de connaissance concernant une guérison. Un homme lève la main et des gens s’approchent pour
l’entourer et prier pour lui. Il est instantanément guéri.
Quelqu’un d’autre se lève et lit un passage de l’Écriture. Un autre homme, un professeur, donne une explication de ce
passage. Une femme se lève et donne un merveilleux chant prophétique. Beaucoup sont tellement émus par cette
beauté et par cette onction qu’ils commencent à pleurer.
Des paroles prophétiques sont prononcées. On entend parler en langues et les interprétations en sont données.
Toutes ces manifestations ont lieu alors que les louanges et l’adoration continuent. »
Le récit se poursuit avec une famille, venue là pour la première fois avec une enfant aveugle. « Ceux qui ont reçu le
don de guérison s’approchent et se tiennent avec les anciens qui font l’onction d’huile à la jeune fille et prient. » La
jeune fille est instantanément guérie et toute la famille se donne au Seigneur.
Une autre parole prophétique est donnée, révélant les secrets du cœur de quelqu’un. Cette personne s’avance et dit
« Je ne connais pas Jésus, mais je sais que Dieu est là. Je veux le connaître. »
Les ministères continuent. C’est ainsi que l’évangélisation se passait… par la puissance miraculeuse de Dieu qui
œuvrait au milieu de Son peuple. »
« C’est ainsi que l’Église primitive vivait. C’était un temple où la Gloire de Dieu demeurait. Chaque samedi soir, il y
avait des centaines de réunions de ce style partout dans la ville de Rome… » mais aussi à Antioche, Corinthe, Éphèse,
Colosses, Jérusalem…
Un apôtre comme Paul allait dans une ville, démarrait une église… et la Présence de Dieu venait. En quelques années
er
des dizaines de milliers de personnes étaient sauvées et al régions toute entière touchée. À la fin du I siècle, l’Église
s’était répandue partout parce que les païens ne pouvaient pas résister contre la puissance de Dieu et de Son Église.
L’Église a vécu ainsi pendant plus de 300 ans. »
La nature de l’Église primitive
« La chose la plus surprenante pour la plupart des chrétiens d’aujourd’hui serait le côté JUIF de cette église. Ce que
nous venons de voir est une image de l’Église AVANT qu’elle ne brise tout lien avec le judaïsme !
Même si la plupart de ceux qui étaient présents à notre « église de maison » étaient des chrétiens issus du monde
païen, c’était surtout une Église messianique ! Cette église, comme la plupart des églises primitives, a été fondée par
un missionnaire juif messianique comme l’apôtre Paul. Ils citaient des passages de la Bible juive, suivaient une Messie
juif et adoraient le Dieu D’Israël. La plupart des responsables étaient des Juifs messianiques. Leurs valeurs, leurs
façons de vivre et d’appréhender le monde étaient très fortement influencées par le judaïsme. Durant les premiers
siècles, les chrétiens issus du monde païen qui rejoignaient l’Église savaient qu’ils se « liaient » à quelque chose de
juif !
162
Au cours des quatre premiers siècles de l’existence de l’Église, la plupart des chrétiens issus du monde païen
célébraient les fêtes bibliques. Ils observaient le samedi pour le Shabbat (jour de repos), puis ils louaient et adoraient
ensemble, le premier jour de la semaine, pour célébrer la résurrection de Jésus. »
« Des preuves existent indiquant qu’à Romme, le christianisme et le judaïsme étaient inséparable » … « Les chrétiens
de Rome continuaient à appartenir aux communautés juives ainsi qu’à fréquenter régulièrement les synagogues… »
« Pour l’Église primitive, le judaïsme était la racine qui nourrissait sa vie. Par cet héritage donné par Dieu, l’Église
recevait les clés vitales pour sa puissance et sa croissance. Les chrétiens étaient affligés de voir tant de Juifs rejeter
leur Messie, mais ils se réjouissaient de l’héritage somptueux que Dieu leur avait donné par leurs racines juives.
Pendant trois cents ans, l’Église a suivi le modèle établi par les apôtres et a vécu une vie de puissance que le monde
ne pouvait pas comprendre. »
La mort de l’Église primitive
Durant 300 ans et malgré les persécutions incessantes, l’Église primitive n’a cessé de croître et elle « était l’institution
la plus puissante que le monde ai jamais connue. »
Constantin prend Jésus pour une apparition de Mithra le dieu soleil
312 ap JC, l’empire romain traverse une période de trouble et de lutte de pouvoirs. L’un des prétendants au trône
impérial est Constantin que l’on connait habituellement comme « l’empereur chrétien qui a légalisé le christianisme ».
Mais à y regarder d’un peu plus près… voici le détail de cette « fameuse conversion ».
« Constantin, inquiet des rumeurs selon lesquelles Maxence (son rival) était un maître en arts magiques, a prié le
« dieu suprême » de l’aider. Pour Constantin, le dieu suprême était Mithra, le dieu perse du soleil. En réponse à sa
prière, il a raconté qu’il avait eu une vision d’une croix en feu dans le ciel, près du soleil, avec ces mots « Par ce signe
tu vaincras ». Il a alors affronté Maxence et a gagné la bataille.
Le résultat a été que Constantin est arrivé sur le trône avec l’annonce qu’il était maintenant un disciple de Jésus. »
Cette fausse conversion est un élément clé pour comprendre la dérive : Constantin affichera « l’aspect extérieur de la
piété mais reniant ce qui en fait la force ». Il n’a pas rencontré le Messie Juif et a conservé une conception toute
païenne du culte à rendre à « Dieu » qu’il confond alors avec son dieu perse du soleil.
« Constantin proclamait qu’il était chrétien, mais il ne semblait pas comprendre qui était Jésus. Constantin était un
fervent disciple de Mithra, le dieu perse du soleil, « l’Invincible Soleil ». Lorsque Constantin eut la vision d’une croix
dans le ciel à côté du soleil, il a visiblement cru que Jésus était une manifestation de Mithra. À cause de cela, alors
que Constantin professait suivre Jésus Christ, il continuait aussi ouvertement à adorer des divinités païennes. »
Vers une religion d’État
Constantin légalisa le christianisme, imposa le dimanche comme jour de repos, fut « généreux en argent et en
honneur avec les convertis éminents », dépensa « de grandes sommes d’argent pour la construction de nouvelles
églises »…
L’Église primitive qui venait de traverser une des périodes de persécution les plus dure (avec la perte d’une grande
partie de ses responsables) passait soudain du statut de religion illégale à celui de religion favorisée.
Mais… rien n’est gratuit… « En échange de ses faveurs, Constantin exigeait d’avoir le contrôle ». « La loi romaine
stipulait que l’empereur était responsable de toutes les affaires des religions dans l’empire. Pendant des siècles,
l’empereur a été à la tête du système religieux païen. » L’un de ses titre était « pontifex maximus » (grand prêtre).
(Nous ferons tous le rapprochement avec « pontificat » et « pape ».) Et… « les chrétiens acceptèrent chaleureusement
Constantin comme Pontifex Maximus de l’Église. », le saluant comme un nouvel apôtre.
Mais certains aspects de cette nouvelle religion laissaient Constantin perplexe, et en particulier son élément juif. Il
entreprit alors de « réorganiser l’Église et lui donner une nouvelle image ». « L’Église, lui était tellement
reconnaissante de toutes ses bénédictions ; qu’elle l’a laissé faire. » En 325, il rassemble et préside le premier concile
général de l’Église, « Concile de Nicée » qui, par les changements qu’il impose et les déclarations qu’ils proclament,
signent la rupture de l’Église d’avec ses racines juives. En voici quelques éléments.
163
La mort des églises de maison
Constantin impose des normes de construction pour les bâtiments/églises qui suivent le modèle de la salle trône du
palais impérial (plan des églises catholique que nous connaissons).
« Constantin a ensuite promulgué une loi qui abolissait les « maison de prière » et interdisait aux chrétiens de se
rassembler en tant qu’Église dans des maison privées… Elle interdit « à l’Église de se rassembler ailleurs que dans
l’Église Catholique. » …
Avant Constantin l’Église était une famille de croyants. Après Constantin, l’église est devenue un bâtiment. »
Dérive de l’adoration
« La louange et l’adoration dans l’église de maison étaient conduites par le Saint Esprit, de façon intime, avec très peu
de formes établies ou de liturgies. … Dans la façon de penser romaine de Constantin, la plus haute expression
d’adoration se trouvait dans les rites solennels et graves de la cour impériale romaine. … Ces rituels, originellement
développés pour l’adoration de l’empereur païen, furent importés dans l’Église. »
Le rejet des racines juives de l’Église
« Les Romains méprisaient ouvertement tout ce qui était juif ». « À cause de sa haine des Juifs, Constantin fut
déterminé à établir la chrétienté paganisée de Rome et d’Alexandrie comme le modèle de toute l’Église. … Il déclara
qu’il était indécent pour l’Église de continuer à suivre les us et coutumes de Juifs. … Il écrivit « N’ayons rien de
commun avec les Juifs, qui sont nos adversaires… cette irrégularité (le fait d’observer la Pâque juive) doit être corrigée,
afin que nous n’ayons plus rien en commun avec les parricides et les meurtriers de notre Seigneur. »
« Bernard Lazare décrit les changements résultant de Nicée de la façon suivante : « (avant Nicée) les chrétiens allaient
à la synagogue et célébraient les jours saints juifs… Il a fallu l’action du Concile de Nicée pour libérer le christianisme du
dernier lien qui le reliait toujours à son berceau. » »
Le contrevenants furent durement persécutés.
Suivirent d’autres conciles répétant les mêmes injonctions d’éradications des racines juives.
Concile d’Antioche (345 ap JC) « Si un évêque, un prêtre ou un diacre ose, après ce décret, célébrer la Pâque avec les
Juifs, le concile juge qu’ils sont anathèmes. »
Concile de Laodicée (365 ap JC) « Il est interdit de célébrer des fêtes juives, ni même de participer à des fêtes avec eux.
Les chrétiens ne doivent pas judaïser en se reposant le jour du Shabbat, mais ils doivent travailler ce jour-là. Si l’on en
trouve être JUDAÏSANT, qu’ils soient ANATHEME du Christ. »
Concile de Tolede X (VIIe siècle) « Pâque doit être célébré de façon uniforme » (au moment établi par le décret de
Nicée plutôt qu’au moment de la Pâque juive).
Etc.
« À la lumière de ces affirmations, on se doit de poser une question évidente : si les éléments juifs du christianisme
étaient morts avant la fin du Ier siècle, comme cela a été enseigné à beaucoup, pourquoi des conciles ecclésiastiques
combattaient-ils encore ces influences sept ans plus tard ! »
« En l’an 800, les conciles de l’Église avaient mis hors-la-loi le mode de vie juif, celui-là même de Jésus et des
apôtres. »
Importation du paganisme
« En 321, lorsque Constantin fit du jour d’adoration des chrétiens un jour de congés romain, il ne l’a pas appelé « le
jour du Seigneur ». Il l’a appelé « le jour vénérable du Soleil ». C’est de la que vient le nom « Sunday ». »
« L’invasion du paganisme dans les modes de penser affecta l’Église de bien des façons. »
« L’Église primitive célébrait les fêtes bibliques établies par Dieu dans la Torah. La paganisation du christianisme sous
Constantin les a remplacées par un nouveau calendrier de jours de fête. Les jours de fêtes païennes de Rome furent
« baptisés » dans l’Église comme des jours de fêtes chrétiennes.
Avant Constantin, les chrétiens ne célébraient jamais le jour de la naissance du Christ. Mais les Romains païens
célébraient, depuis longtemps le 25 décembre, le jour anniversaire de Mithra.
Aussi connu sous le nom de Saturnales, l’anniversaire de Mithra était une des fêtes préférées des Romains, un temps
pour se réjouir et offrir des cadeaux. Ce jour-là, les maîtres servaient leurs esclaves. Les romains donnaient de la
164
nourriture aux enfants pauvres. Maintenant que Jésus était considéré comme une manifestation du dieu soleil,
Saturnales fut décrétée jour de fête chrétienne… « Noël », l’anniversaire de Jésus !
Une autre nouvelle fête de l’Église était la fête de la fertilité du printemps. Chaque année les païens célébraient la
déesse de la fertilité. Les Cananéens appelaient leur déesse Asherah. Les Perses l’appelaient Astarté. Les Babyloniens
l’appelaient Ishtar. Les Breton l’appelaient Eastre…
Cela ennuyait beaucoup Constantin que les chrétiens célèbrent la mort et la résurrection du Christ à Pâque, une fête
juive. À Nicée, il fit mettre hors la loi cette célébration et ordonna que la mort et la résurrection du Christ soit célébrée
le dimanche suivant la première pleine lune après l’équinoxe du printemps, un temps associé avec la fête de la fertilité
du printemps.
C’était aussi un jour de fête pour les Romains. Comme il s’agissait de la déesse de la fécondité, le symbole d’Ishtar
était l’œuf. Les anciens païens décoraient des œufs et les offraient en cadeaux pour célébrer cette fête.
Le résultat de Nicée fut que la résurrection du Christ fut retirée de son contexte biblique et célébrée dans le contexte
d’une fête païenne. »
« Ce décret fit du christianisme « paganisé » le modèle officiel de l’Église. Dès la fin du IVe siècle, l’empire fut
officiellement « christianisé ». Les temples païens devinrent des églises chrétiennes. Les sanctuaires païens devinrent
des sanctuaires chrétiens. Dans certains cas, des prêtres païens devinrent des prêtres chrétiens. Seuls les noms furent
changés. »
Ce nouvel empire « chrétien » déclara (par décret) à tous ses sujets (païens) qu’ils étaient devenus chrétiens et qu’ils
devaient vivre comme tels, qu’ils faisaient désormais partie de « l’Église ». Ces mêmes sujets n’avaient pas rencontré
Yeshoua/Jésus, le Messie juif, leurs croyances n’avaient pas changé. « Ils réagirent aux décrets officiels en donnant des
noms « chrétiens » à leurs divinités païennes et continuèrent à leurs rendre un culte comme avant.
Un des cultes les plus répandu était celui d’Isis. Isis, déesse égyptienne, était appelée la « Grande Vierge », et « la
mère de dieu ». … Les adorateurs d’Isis (de même que ceux d’Artémis (Diane)) ont commencé appeler Isis « Maris. De
cette façon, ils pouvaient continuer à l’adorer….
De la même façon … Les païens changèrent le nom de leurs dieux en des noms « chrétiens » acceptables et furent
légalement autorisés à continuer leur adoration païenne. De cette façon, l’ancien paganisme se mélangea de plus en
plus au christianisme. »
Fusion des enseignements des Écritures avec la philosophie grecque
e
« Dès le II siècle, on trouve des hommes élevés à des positions de responsables d’Église (appelés « Pères de l’Église »)
qui ne comprenaient pas la signification de notre héritage juif. »
« Une partie du problème de ces auteurs issus du paganisme, était qu’ils voulaient embrasser le message de Jésus
sans rejeter la philosophie païenne. Plusieurs de ces hommes avaient étudié la philosophie grecque avant leur
conversion et acceptaient le travail des philosophes grecs comme une sagesse donnée par Dieu. À cause de cela, il y
eut une tentative délibérée de fusionner les enseignements des Écritures de la Nouvelle Alliance avec ceux des
philosophes païens.
Pour y parvenir, ils durent réinterpréter les Écritures pour qu’elles s’adaptent à la vision du monde païenne. …
Origène … a cherché à synthétiser les principes de Platon et des stoïciens, avec ceux du christianisme. Pour y arriver, il
a développé un système d’interprétations allégoriques, qui lui a permis de « spiritualiser » la Parole de Dieu, lisant
dans le texte des idées qui étaient étrangère à la Bible. En utilisant cette méthode, il fut le premier à promouvoir l’idée
que l’Église avait remplacé Israël en tant que peuple choisi par Dieu.
Augustin … a incorporé les doctrines de Platon dans la théologie chrétienne. …
Le salut fut redéfini comme une adhésion intellectuelle à une série de doctrines. »
Mort de l’Église primitive - La gloire de Dieu quitte le temple
« Le résultat de tout ce qui vient d’être exposé fut que l’Église messianique est morte. « La plupart des choses qui
e
caractérisaient l’Église primitive avaient complètement disparu dès le VI siècle. …
En l’an 600, le paganisme avait inondé l’Église. … La superstition et l’idolâtrie s’étaient répandues partout. Les Bibles
étaient écrites dans une langue que les gens ne pouvaient pas comprendre…
Le riche héritage que Dieu avait préparé pour l’Église pendant les 2000 ans de l’Histoire d’Israël fut perdu, et nous
n’avons toujours pas tout récupéré. … »
« Lorsque Constantin rendit les pratiques et les observances juives hors-la-loi dans l’Église, il a séparé celle-ci de ses
racines juives et l’a greffée sur la racine de le philosophie païenne grecque.
165
Si vous coupez une branche d’un arbre vivant et que vous la greffez à une souche morte, il se peut que le changement
ne se voit pas immédiatement. La branche contient assez de vie en elle-même pour survivre pendant un temps.
Cependant, au bout d’un moment, comme les feuilles sont séparées de la sève qui donne la vie, elle commencent à se
flétrir. En fin de compte, tout ce qui reste, c’est une branche morte.
Le Seigneur avait averti Ézéchiel (Ézéchiel 10) que lorsqu’on apporte des pratiques païennes dans Son Temple, la
Présence de Dieu s’en va. Lorsque l’Église a abandonné son héritage juif donné par Dieu et a embrassé les pratiques
païennes, la Présence, la Vie de Dieu est partie. …
Extérieurement, l’Église, en tant qu’institution, … gagna en richesse et en prestige, mais y perdit sa véritable identité.
L’Église que les apôtres avaient établie, l’Église messianique, avait cessé d’exister. »
Mais…
« Mais Dieu n’en a pas fini avec Son Église. En commençant par le Réforme, Il a initié un processus de restauration.
e
e
Au XVI , Il restaura la Bible et la doctrine du salut. Au XVIII siècle, Il a commencé à restaurer le désir de sainteté. Au
e
XX siècle, Il a restauré les dons. Une grande part de ce que l’Église avait perdu a été retrouvée, mais nous n’avons pas
encore vu les branches regreffées sur la racine. »
Esdras 9 :13-15 « Tout ce qui nous est arrivé est la conséquence de nos mauvaises actions et notre grande culpabilité.
Et encore, ô notre Dieu, tu ne nous as pas punis comme le méritaient nos péchés, tu as laissé subsister ce reste de
notre peuple. Alors, après cela, pouvons-nous recommencer à transgresser tes commandements et à nous allier par
mariage à ces nations qui se livrent à des pratiques si abominables ? Ne vas-tu pas t'enflammer de colère contre nous
au point de nous exterminer, sans nous laisser ni reste ni rescapés ? Eternel, Dieu d'Israël, tu es juste, et tu as laissé
subsister un reste de notre peuple jusqu'à ce jour. »
« Pendant les milles ans de ces ans de ces « âges sombres », Dieu a toujours préservé un « reste ». … Au sein de
l’Église Catholique, il y a toujours eu des hommes et des femmes de Dieu … qui recherchaient sincèrement l’amour du
Seigneur et marchaient avec Lui. Dans des contrées éloignées, aux confins du vieil empire, Dieu a aussi préservé un
reste de l’Église messianique, pendant des siècles. »
Lectures complémentaires sur les origines du paganisme
•
L’« esprit » de Noël - Lettre à l’Épouse - Schoenel blog
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-1.html#uds-search-results
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-2.html
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-3.html
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-6.html
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-5.html
http://schoenelblog2.blogspot.fr/2011/12/l-esprit-de-noel-6.html
Nous Évangéliques…
Nous sommes différents des catholiques, nous sommes au clair sur toutes ces formes d’idolâtrie…
Oui mais… que nous le voulions ou non, nous sommes les descendants de cette sombre histoire de l’Église et nous en
sommes les héritiers. La Réforme a certes remis un grand nombre de choses à leur place MAIS… si les Pères de la
Réforme ont amorcé un retour vers la Saine doctrine il ne fut que partiel. Aucun d’entre eux n’a initié un mouvement
de repentance par rapport au rejet des racines juives et de demande de pardon envers le peuple juif. La théologie de
la substitution a perduré et perdure encore aujourd’hui. Notre conception de Dieu et de sa Parole, quoi qu’on en dise,
est encore largement imprégnée de ce mélange avec la culture grecque païenne.
Le rejet du « fils aîné » de Dieu et des choses telles que Dieu les a initiées, le fait de « tordre » la Parole de Dieu…
Toutes ces choses faîtes, même par ignorance, doivent faire l’objet d’une démarche de repentance.
Lectures complémentaires
•
Nos mains sont tachées de sang - l'histoire tragique de l’Église et du peuple Juif - Michael Brown
166
Les racines et les branches
Pourquoi l’Église des nations a-t-elle besoin d’être greffée et pourquoi greffée sur Israël ?
Chapitre construit de même : extraits de l’ouvrage L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Les païens ont perdu la capacité de comprendre les choses de
Dieu
« Pour comprendre pourquoi Dieu a choisi les Juifs, nous devons savoir d’en embrassant le paganisme, l’humanité a
perdu toute compréhension de la réalité spirituelle. Romain 1 :21 décrit les êtres humains ainsi. »
Romain 1 :21 « Ils se sont égarés dans des raisonnements absurdes et leur pensée dépourvue d'intelligence s'est
trouvée obscurcie. »
« Les hommes et les femmes étaient devenus tellement pervertis dans leur façon de penser, qu’ils ne savaient plus qui
était Le vrai Dieu ni comment entrer en relation avec Lui. Dans les temps anciens, les péchés les plus vils étaient
transformés en actes d’adoration païenne !»
Leur image de la divinité est pervertie ; « Les païens ont perdu la capacité de comprendre les choses de Dieu. » Et le
concept païen de « dieu » est beaucoup plus proche de notre concept de « démon ».
Les premiers apôtres, Paul, les missionnaires ont eux même découverts qu’il était très difficile pour les païens de
comprendre d’Évangile et qu’il fallait un long processus d’apprentissage pour qu’ils en arrivent à comprendre les
vérités fondamentales et sortir de la confusion ou « mélange ». Les lettres de Paul (en particulier aux Corinthiens) sont
là pour en témoigner.
« La sainteté était l’un des concepts les plus durs à comprendre pour les païens. Le monde païen n’avait aucun
concept de sainteté. Le concept païen le plus proche de la sainteté était celui de l’ascétisme. L’ascétisme grec
enseignait que tout ce qui est physique est mauvais et que tout ce qui est spirituel et bon. Être « bon » signifiait
divorcer d’avec le monde physique et de ses plaisirs. Ceci a affecté l’Église issue du paganisme de bien des façons. » …
« L’ascétisme a affecté l’adoration ! » (Nous en étudierons les conséquences sur un autre chapitre).
« La plupart des chrétiens seraient choqués d’apprendre combien nombre de nos façons de penser sont en réalité
des distorsions païennes de la vérité biblique. » Suivent quelques exemples. « La révélation de Dieu a été filtrée à
travers notre façon païenne de penser. Je suis convaincu que notre cheminement avec Dieu est entravé de bien des
manières, ce dont nous n’avons même pas conscience, parce que nos mentalités païennes nous rendent aveugles à
une grande partie de la révélation de Dieu. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Israël : une nation de prêtres
Exode 19 :6 « Vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte. »
Ésaïe 61 :6 « On vous appellera : « Prêtres de l'Eternel » ; on dira que vous êtes servants de notre Dieu. »
« Si la façon de penser païenne a tellement de difficultés à comprendre la vérité de Dieu, comment le monde peut-il
arriver à Le connaître ? La solution de Dieu à ce problème fut de susciter une nation de prêtres, spécialement
entraînée à comprendre et à communiquer la vérité de Dieu. Son plan a été de choisir un peuple et de le préparer,
comme on entraîne un athlète, leur faisant vivre des situations difficiles, et leur imposant des exigences rigoureuses,
pour leur inculquer les voies de Dieu. Ils seraient ainsi équipés pour servir de lumière pour les nations, pour
communiquer les choses de Dieu au reste de l’humanité.
C’est pour cela que Dieu a créé le peuple juif. Il a pris la descendance d’Abraham et, pendant 2000 ans, Il a façonné
leur culture et leur compréhension pour les aligner avec Sa vérité. Il leur a donné la révélation de Sa nature… qu’il
n’y a qu’un seul Dieu, qu’Il est un Dieu jaloux, et qu’Il ne partagera pas Sa Gloire avec des idoles païennes. Il a révélé
qu’Il est un Dieu saint, un Dieu aimant, et un Dieu juste.
Il leur a donné une vision prophétique de l’Histoire. Ils ont appris où l’Histoire a commencé, où elle allait, et ce que le
Messie viendrait faire.
167
Par Sa Torah, Il a façonné la vie quotidienne de Son peuple. Il leur a enseigné la sainteté : les jours saints, un peuple
saint et des lieux saints. Il leur a enseigné la justice et la repentance. Il a divisé leur monde entre pur et impur, pour
leur enseigner la souillure du péché, et ce que signifie être mis à part pour Dieu. Il leur a appris ce que sont un
sacrifice et une alliance par le sang. …
Dieu leur a inculqué un cycle biblique de la vie. Le Shabbat et les fêtes formaient une riche tapisserie sur laquelle
s’appuyait la vie, leur enseignant et leur rappelant chaque année les principes fondamentaux de la vie avec Dieu.
Dieu leur a donné une sagesse pratique pour réussir dans la vie. Il leur a enseigné comment prospérer, pour
montrer au monde la bénédiction d’être le peuple de Dieu.
Par des châtiments et des corrections répétées, Il leur a inculqué ce qui est requis de ceux qui veulent marcher avec
Dieu.
Puis, après deux mille ans de préparation, le Messie est venu, grâce aux fondements que Dieu avait construits dans
le peuple juif, ils savaient qui Il était et ce qu’Il devait accomplir. »
« Dieu a appelé le peuple juif à être une lumière pour les nations païennes. Dieu a placé en eux les vérités que nous
devons connaître si nous voulons marcher avec Dieu. C’est la riche sève de la racine de l’olivier ! »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Les racines et les branches
Autrefois étranger…
« Éphésiens 2 :11-19 « C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair… souvenez-vous que vous étiez en ce
temps-là séparés du Messie, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et
sans Dieu dans le monde. MAIS MAINTENANT, en Jésus le Messie, vous (les païens) qui étiez jadis éloignés, vous avez
été rapprochés par le sang de Jésus… afin de créer en Lui-même avec les deux (les Juifs et les païens) UN SEUL
HOMME NOUVEAU…Ainsi donc, vous (les païens convertis) n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais
vous êtes concitoyens du peuple de Dieu (les Juifs croyants) gens de la maison de Dieu. »
Éphésiens 3 :6 « Et ce secret c'est que, par leur union avec Jésus-Christ, les non-Juifs reçoivent le même héritage
que nous, les Juifs, ils font partie du même corps et ont part à la même promesse, par le moyen de la Bonne
Nouvelle. »Le salut des croyants issus des nations était planifié dès la création. Le chapitre d’Éphésien le décrit comme
un mystère, un secret caché en Dieu : celui de greffer les païens croyants à Son alliance, pour qu’ils deviennent
COHÉRITIERS, ensembles avec les Juifs, leur donnant la possibilité de recevoir toutes les bénédictions du Messie
d’Israël.
Pour en comprendre le principe, il a donné l’illustration de l’olivier.
L’olivier
Romain 11 :16-17 « Si la racine est consacrée (ou sainte), les branches le sont aussi. Ainsi en est-il d'Israël : quelques
branches ont été coupées (ou retranchées). Et toi qui, par ton origine païenne, étais comme un rameau d'olivier
sauvage, tu as été greffé à leur place, et voici que tu as part avec elles à la sève qui monte de la racine de l'olivier
cultivé. »
L’olivier est un arbre qui se distingue par la taille, la proéminence, la longévité, l’ancienneté de ses racines. « Une
racine d’olivier est souvent immense, hors de proportion avec le reste de l’arbre ! » « Sortant de ces vieilles racines
imposantes, la sève riche coule pour nourrir les branches qui portent du fruit en abondance ! »
« Dans l’illustration de Paul, la racine de l’Église est le judaïsme biblique. Le judaïsme biblique était la religion
d’Abraham, Isaac, Jacob et David. C’est la religion révélée dans les Écritures hébraïques. Si vous ouvrez votre Bible à
Matthieu, tout ce qui se trouve à gauche (soit l’Ancien Testament) est la racine. Ce sont les 2000 ans de préparation
nécessaire pour que la révélation de Dieu agisse dans Israël et crée un peuple par lequel Il puisse envoyer Son Fils. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Les branches vivantes
« Les branches vivantes sont le résultat naturel de la racine. Ces branches représentent le judaïsme messianique de la
Nouvelle Alliance. C’est ce que l’apôtre Paul était. C’est ce que Matthieu, Marc, Luc, Jean, Jacques et Pierre étaient. …
168
Ils étaient Juifs messianiques. … Ils allaient à la Synagogue. Ils adoraient dans le temple. Ils célébraient les fêtes juives.
C’était des juifs qui connaissaient le Messie d’Israël. »
« Les branches naturelles n’étaient pas une partie insignifiante d’Israël. On a enseigné à beaucoup de chrétiens
aujourd’hui que le peuple juif a rejeté son Messie. Ce n’est qu’en partie vrai. Beaucoup de responsables ont rejeté
Jésus mais le peuple L’a reçu avec joie. »
Actes 21 :20 « Vois-tu, frère, combien de milliers de Juifs sont devenus croyants, et tous sont très attachés à la Loi
de Moïse. » Le mot grec employé ici est myriades : des dizaines de milliers.
Un grand nombre de prêtres et pharisiens ont cru.
Actes 6 :7 « La Parole de Dieu se répandait toujours plus. Le nombre des disciples s'accroissait beaucoup à Jérusalem.
Et même de nombreux prêtres obéissaient à la foi. »
Actes 15 :5 « Mais quelques anciens membres du parti des pharisiens qui étaient devenus des croyants intervinrent
pour soutenir qu'il fallait absolument circoncire les non-Juifs et leur ordonner d'observer la Loi de Moïse. »
« Il est intéressant de noter que la plupart des Juifs qui ont rejeté Jésus, étaient justement ceux qui s’étaient
détournés de leurs racines juives, et étaient tombés amoureux de la philosophie païenne grecque ! »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Les branches retranchées
Certaines branches naturelles ont été retranchées (dépossédées de leur bénédiction) à cause de leur incrédulité
(Ro 11 :19) : elles représentent le judaïsme rabbinique. « Cependant Romains 11 continue et nous assure que cette
situation n’est que temporaire. Un jour, Dieu greffera ces branches à nouveau à l’olivier pour qu’elles jouissent de
toutes les bénédictions qu’Il leur a promises ! »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Les branches sauvages
« Finalement, Dieu a pris une branche d’un olivier sauvage - les païens (Goyim) - et l’a greffée parmi les branches
naturelles. Cette branche sauvage de l’olivier représente l’Église des chrétiens issus du monde païen. »
« Lorsque les païens ont placé leur foi dans le Messie d’Israël, Dieu les a greffés dans la racine d’Israël, pour qu’ils
puissent partager toutes les bénédictions de l’Alliance avec Lui. … En tant que branches « greffées », chaque
bénédiction dont nous jouissons provient de cette racine ! »
Jean 4 :22 « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut
vient du peuple juif. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Le livre des Actes, simple document historique ou modèle vivant ?
Note auteur (Sandrine) : Aujourd’hui donc je m’interroge : la description de la vie des premiers disciples et première
communautés dans les Actes, livre reconnu comme canon, est-elle là juste à titre de document historique ??! Ou bien
est-il à part entière un élément vivant de la Parole de Dieu, et donc à ce titre là pour nous montrer l’exemple, le
chemin à suivre ? Nous donner une illustration vivante de ce qu’est ou devrait être le Corps du Messie, Église du Dieu
Vivant qui ne change pas ?!
2 Timothée 3 :16-17 « Car toute l'Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre
à mener une vie conforme à la volonté de Dieu. Ainsi, l'homme de Dieu se trouve parfaitement préparé et équipé pour
accomplir toute œuvre bonne. »
Les racines perdues
« La perte de nos racines juives impliquait beaucoup plus que la célébration de nouveaux jours de fêtes. Cela signifiait
la perte de la vision biblique du monde et du système de valeur que Dieu avait construit dans son peuple Israël. »
Chapitre construit de même : extraits de l’ouvrage L’Église messianique se lève - Robert Heidler
169
Perte de l’attitude hébraïque envers Dieu
« Une des conséquences du fait que Dieu s’est occupé d’Israël, c’est que le peuple juif avait développé une CRAINTE
profonde et révérencieuse de Dieu. Ils considéraient Son Nom trop Saint pour le prononcer. …
Note auteur (Sandrine) : Pour avoir fréquenté de façon régulière une synagogue durant un an et demi, je peux
témoigner que cette sainte crainte est toujours bien présente chez le peuple juif pratiquant d’aujourd’hui.
Pour les Juifs, la personne de Dieu était considérée comme digne du plus profond respect. Dieu n’était pas un sujet
d’analyse. Il était l’objet d’une adoration pleine d’amour. Les Juifs savaient que l’esprit limité et restreint de l’être
humain ne pourrait jamais comprendre Dieu. Devant Dieu, la seule réponse appropriée est de L’aimer, Le servir et
Lui obéir. … Les Juifs lisaient les Écritures, non pas pour comprendre Dieu, mais pour apprendre à Lui faire plaisir.
La mentalité grecque, d’un autre côté, déifiait l’intellect humain par-dessus Dieu. Ils supposaient que l’intellect
humain pourrait finalement comprendre Dieu, et ils croyaient que si vous pouviez comprendre quelque chose, vous
pouviez le contrôler. …
Lorsque l’Église perdit ses racines juives, elle embrassa cette préoccupation intellectuelle grecque d’analyser Dieu.
Cela lança l’Église dans plusieurs siècles de débats théologiques improductifs. » Ces débats doctrinaux furent à
l’origine de nombreuses division.
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Perte de l’attitude hébraïque envers les Écritures
« Le peuple juif avait envers les écritures un incroyable respect. … Ce qui leur a valu l’appellation de « Peuple du
livre ». On enseigne aux Juifs que c’est le devoir de tous ceux qui marchent avec Dieu de lire et étudier la Torah (les
écritures et en particulier les 5 premiers livres) par eux-mêmes. Historiquement, chaque synagogue était un centre
d’enseignement et d’instruction où les individus étaient instruits des choses de Dieu. …
Dieu a inculqué au peuple juif l’amour pour Sa Parole. …
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Dans le monde hébreu du I siècle … À l’âge de 6 ans, les enfants commençaient à étudier dans les écoles des
synagogues, tous les jours. Ils étudiaient la Torah dans l’hébreu original et devaient l’apprendre par cœur. … Arrivés
à leur bar mitzvah, vers l’âge de 13 ans, on attendait de ces Juifs pratiquants qu’ils comprennent et aient mémorisé
toute la Torah, plus une grande partie des Psaumes et des prophètes ! Cette instruction de la Torah était commune à la
fois aux hommes et aux femmes. …
Lorsque l’Église perdit tout contact avec son héritage juif, ce respect de la Parole fut perdu. À sa place, l’Église
développa une attitude envers les Écritures plus en adéquation avec la vision du monde païenne grecque. Dans la
mentalité grecque, le chrétien moyen n’avait pas besoin de connaître la Bible. L’Étude sérieuse de la Parole était
réservée à des professionnels, le clergé. Ceux qui désiraient lire la Bible devaient d’abord être instruits pour bien
l’interpréter. En cela, ils suivaient le modèle des temples païens où les responsables étaient initiés aux mystères sacrés
tandis que le peuple moyen adorait dans une relative ignorance.
Dans Juster écrit : « Une des vérités juives primordiales était que tous les hommes sont responsable devant Dieu et
devraient être capable de lire les rouleaux de la Torah par eux-mêmes et enseigner la Parole à leurs enfants.
Chaque Juif… devait savoir lire, écrire et comprendre les Écritures. Dans l’Église, à cause des systèmes hiérarchiques
païens, les laïcs pouvaient rester illettrés. Les gens n’étaient pas personnellement responsables de connaître la Parole,
ils devaient croire ce qu’on leur disait sans remettre en question l’autorité. …
Dans le Psaume 1, Dieu promet que ceux qui trouvent leur plaisir dans la Parole et la méditent, seront immensément
bénis et prospéreront dans toutes leurs entreprises. … Bien que le Juifs ne suivent pas le Messie, leur dévotion à la
Parole de Dieu leur a donné une créativité et un succès incroyable, exactement comme Dieu l’avait promis ! »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
La perte de l’insistance judaïque sur la vie spirituelle à la maison
« Dans la mentalité juive, l’endroit principal pour le développement spirituel était la maison. Dowgiewiez écrit « Le
Judaïsme a survécu aux persécutions dans tous les générations parce que la vraie structure, le réel fonctionnement de
la vie religieuse était basés dans les maisons. …
Lorsque nous lisons le Nouveau Testament, nous devons nous rappeler que cette célébration du Shabbat en famille
était le noyau central de la vie spirituelle de tous les membres de la première Église, dès leur plus tendre enfance. …
Grâce à cette tradition, il était normal que tout croyant se sente à l’aise pour conduire dans la prière, la louange et le
partage de la Parole de Dieu. Cela a permis à l’Église naissante de bénéficier d’un grand nombre de responsables
potentiels.
170
L’Église primitive a pu grandir rapidement car elle était composée de milliers d’hommes et de femmes dont le niveau
d’expérience et de savoir biblique surpasserait celui de nombreux diplômés en théologie d’aujourd’hui. C’est pourquoi
en Actes 8 :1, 4, ils purent tous sortir et prêcher la Parole de Dieu. Ces croyants messianiques étaient bien équipés
pour devenir des responsables dans les nouvelles congrégations implantées de par le monde.
La célébration juive du Shabbat a servi de modèle au développement des groupes de maison de l’Église primitive.
Aussi longtemps que l’Église a gardé cet héritage juif, elle a continué à grandir et à prospérer dans le monde entier à
une vitesse incroyable. Lorsqu’elle a permis qu’on lui retire cet héritage, elle a perdu le pouvoir de remplir sa
mission. »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
La perte de l’attitude hébraïque envers la vie
« Lorsque la philosophie stoïcienne et l’ascétisme grec furent mêlés à l’enseignement biblique, il en résultat un
christianisme sans joie, où la pauvreté et la souffrance furent perçues comme étant des vertus ! …
Les Juifs voyaient toute la vie comme étant un don gracieux de la part de Dieu, et ils pensaient que Dieu désirait que
Ses enfants se réjouissent de ses bénédictions. … Dans le calendrier biblique, il y a des jours pour le jeûne et la
repentance, mais il y a également des jours de réjouissance et de liesse… pour jouir pleinement de chaque
bénédiction que Dieu donne. (Exemple Deutéronome 14 :22-26)
Deutéronome 28 :47 nous enseigne que Dieu veut que Son peuple Le serve « avec joie et de bon cœur au milieu de
l’abondance de toutes choses. » »
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Un édifice parallèle
« C'est pourquoi, vous qui portez, dans votre corps, la preuve que vous n'êtes pas des Juifs et qui donc êtes traités d'«
incirconcis » par ceux qui se disent « les circoncis » à cause d'un rite accompli sur leur corps et par des hommes,
rappelez-vous quelle était votre situation autrefois. En ce temps-là, vous étiez sans Messie, vous n'aviez pas le droit
de faire partie du peuple d'Israël, vous étiez étrangers aux alliances conclues par Dieu pour garantir sa promesse,
sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, par votre union avec le Christ, Jésus, vous qui,
autrefois, étiez loin, vous êtes devenus proches grâce au sacrifice du Christ.
Car nous lui devons notre paix. Il a, en effet, instauré l'unité entre les Juifs et les non-Juifs et abattu le mur qui les
séparait : en livrant son corps à la mort, il a annulé les effets de ce qui faisait d'eux des ennemis, c'est-à-dire de la Loi
de Moïse, dans ses commandements et ses règles. Il voulait ainsi créer une seule et nouvelle humanité à partir des
Juifs et des non-Juifs qu'il a unis à lui-même, en établissant la paix. Il voulait aussi les réconcilier les uns et les autres
avec Dieu et les unir en un seul corps, en supprimant, par sa mort sur la croix, ce qui faisait d'eux des ennemis. Ainsi il
est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin et la paix à ceux qui étaient proches. Car, grâce à lui, nous avons accès,
les uns comme les autres, auprès du Père, par le même Esprit.
Voilà pourquoi vous n'êtes plus des étrangers ou des résidents temporaires, vous êtes concitoyens des membres du
peuple de Dieu, vous faites partie de la famille de Dieu. Dieu vous a intégrés à l'édifice qu'il construit sur le
fondement que sont les apôtres, ses prophètes, et dont Jésus-Christ lui-même est la pierre principale. En lui toute la
construction s'élève, bien coordonnée, afin d'être un temple saint dans le Seigneur, et, unis au Christ, vous avez été
intégrés ensemble à cette construction pour former une demeure où Dieu habite par l'Esprit. » Éphésiens 2 :11-22
Dieu avait déjà un édifice en cours de construction avec le peuple Juif et ces 2000 ans de préparation, d’instruction,
les fondements étaient posés. Son plan secret, qu’il avait tenu caché jusqu’alors, était d’intégrer les non-Juifs à cet
édifices afin qu’ils puissent bénéficier avec les Juifs des Alliances et des promesses.
Le devoir des non-Juifs était donc de s’intégrer à l’édifice, Juif, construit par le Dieu d’Israël. Et c’est ce qu’avaient bien
compris les premiers chrétiens en Yéshoua venus du monde païen.
Mais par la suite l’Église, en rejetant les Juifs et tout leur héritage, a reconstruit le mur de séparation que Dieu avait
renversé. Elle a reconstruit un édifice à côté, avec d’autres matériaux et d’autres plans que ceux prescrits au départ
par l’Architecte et Constructeur. Elle se prend pour la racine et pour l’édifice principal et elle prescrit maintenant au
Juifs qu’ils doivent s’intégrer à son propre édifice et donc doivent devenir chrétiens.
Chapitre en cours d’édification.
171
Lectures complémentaires
Pour lire la suite et comment retrouver notre héritage perdu…
•
L’Église messianique se lève - Robert Heidler
Sur la séparation
•
Les Semences de la Séparation (1ère Partie) - Tony Robinson
http://www.restorationoftorah.org/images/articles/french/LesSemencesdelaSeparationpartie1.pdf
http://www.restorationoftorah.org/resources/parasha/45-torah-portion-french
•
Les Premières Divisions au Sein de l'Église Chrétienne - Tony Robinson
http://www.restorationoftorah.org/images/articles/french/LesPremieresDivisionsauSeindelEgliseChretienne.pdf
http://www.restorationoftorah.org/resources/parasha/45-torah-portion-french
Autres ouvrages sur le thème des racines de notre foi, Israël et l’Église
Emeth Édition est spécialisé sur ce thème. Quelques titres parmi d’autres de leur catalogue.
•
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•
Quand le jour et la nuit cesseront - Ramon Bennett - Emeth éditions
Les racines de notre foi - Chuck & Karen Cohen - Emeth éditions
Notre père Abraham - Marin Wilson - Emeth éditions
Notre Père une prière juive - Jean-Marc Thobois - Emeth éditions
Le vrai visage du Christ - Ruben et Benjamin Berger - Emeth éditions
Pourquoi Israël - Willem Glashouwer - Emeth éditions
Ton peuple sera mon peuple - Don Finto - Emeth éditions
172
Retrouver nos racines… Les lieux saints
Dieu sanctifie l’espace
Ézéchiel 45 :1-4 « Lorsque vous partagerez le pays en héritage par le sort, vous prélèverez comme une sainte offrande
pour l'Eternel une portion du pays, longue de vingt-cinq mille cannes et large de dix mille; elle sera sainte dans toute
son étendue. De cette portion vous prendrez pour le sanctuaire cinq cents cannes sur cinq cents en carré, et cinquante
coudées pour un espace libre tout autour. Sur cette étendue de vingt-cinq mille cannes en longueur et dix mille en
largeur, tu mesureras un emplacement pour le sanctuaire, pour le lieu très saint. C'est la portion sainte du pays; elle
appartiendra aux sacrificateurs qui font le service du sanctuaire, qui s'approchent de l'Eternel pour le servir; c'est là
que seront leurs maisons, et ce sera un sanctuaire pour le sanctuaire. »
« Dieu est en effet celui qui sanctifie le temps comme il sanctifie l’espace ou des hommes. Ainsi, la terre d’Israël mise
à part par Dieu devient terre sainte. Jérusalem comprend un degré de sainteté supérieur et l’emplacement du temple,
encore un autre degré de sainteté. Dieu est celui qui sanctifie l’espace. »
Les fêtes de l’Éternel - Jean-Marc Thobois
Il faut comprendre ici : au sein d’Israël : Jérusalem a été mise à part et au sein de Jérusalem, l’emplacement du temple
a été mis à part.
Jean 4 :23-24 « Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en
vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en
esprit et en vérité. »
« Cette parole est souvent employée pour montrer que Jésus a aboli toute cette notion de sanctification de l’espace,
du temps et des hommes. En réalité, on oublie le fait que lorsque Jésus a dit cette parole, il revenait lui-même d’avoir
célébré à Jérusalem une fête juive, à savoir la Pâque. Il y a donc ici une vision occidentale de l’allégorie, tant il est vrai
que pour le judaïsme, pour Israël et donc pour Jésus, l’allégorie n’annule par le sens premier, les deux choses étant
complémentaires.
Cette parole de Jésus peut être comprise à la lumière aussi de ce que disaient les sages d’Israël, à savoir : « quand tu
entres dans le temps terrestre que ce soit comme si ton âme entrait dans le temple céleste ». Il y a dans le judaïsme
jusqu’à nos jours, cette notion de la « Cavana », l’intention. Le rite extérieur ne suffit pas, il faut encore que le cœur
soit tout entier consacré dans ce qui représente et ce que symbolise le rite pour que ce dernier ait une valeur.
Ce sont les pères grecs et latins de l’Église qui, en bons occidentaux qu’ils étaient, ont estimé que l’allégorie annulait la
réalité, annulait le sens premier et au nom de cette vision du culte en esprit et en vérité, ils ont estimé que le culte
chrétien devait être entièrement dépouillé de tout rite, de toutes manifestations qui seraient basées sur des
symboles, des gestes, des temps, etc… Ainsi on a pris le principe de ne plus célébrer aucune fête.
Cette tentation basées sur une mauvais compréhension de ce que Jésus appelle « le culte en esprit et en vérité » est
e
récurrente dans l’histoire de l’Église. Ce fut aussi un des objectifs de la Réforme du 16 siècle et de touts les réveils qui
l’ont suivie, enlever tout rite, toute tradition, tout ce qui pouvait rappeler des choses fixées, une liturgie fixée. »
Les fêtes de l’Éternel - Jean-Marc Thobois
La terre sainte
Deutéronome 11: 12 « Le pays que vous allez posséder est un pays de montagnes et de vallées, et qui boit les eaux de
la pluie du ciel; c'est un pays dont l'Eternel, ton Dieu, prend soin, et sur lequel l'Eternel, ton Dieu, a continuellement
les yeux, du commencement à la fin de l'année. ».
Lévitique 25 :23 « Les terres ne se vendront point à perpétuité; car le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme
étrangers et comme habitants. »
Ézéchiel 36 :5 « Je vais adresser des menaces au reste des nations, et à Édom tout entier car, le cœur tout joyeux et le
mépris dans l'âme, ils se sont tous attribué mon pays comme possession pour en piller les pâturages »
Ésaïe 11 :9 « On ne commettra plus ni mal ni destruction sur toute l'étendue de ma montagne sainte. Car la terre
sera remplie de la connaissance de l'Eternel comme les eaux recouvrent le fond des mers. »
173
Psaumes 78 :54 « Il les fit pénétrer en Terre Sainte, et les conduisit jusqu'à la montagne qu'il avait conquise par sa
puissance. »
Jérémie 31 :23 « Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes, Dieu d'Israël : Quand je restaurerai le pays de
Juda avec toutes ses villes, alors on y dira à nouveau : « Que l'Eternel te bénisse, demeure de justice, montagne
sainte ! » »
Ézéchiel 20 :40 « Car c'est sur ma montagne sainte, sur la haute montagne d'Israël, le Seigneur, l'Eternel, le déclare,
que vous, toute la communauté d'Israël, c'est-à-dire tous ceux qui seront dans le pays, me rendront un culte. Là, je
trouverai plaisir en vous, là, je rechercherai vos offrandes et les prémices de vos dons, et tout ce que vous me
consacrerez. »
« Aujourd’hui encore, les Juifs qui accomplissent leur aliyah, c'est-à-dire le retour (la montée) en Israël, disent souvent
qu’ils reviennent à la maison.
D’ailleurs, touts les chrétiens convaincus qui ont eu, un jour dans leur vie, l’occasion de fouler le sol d’Israël, vous
diront qu’ils ont ressenti la même impression : celle d’être - malgré le dépaysement du Moyen Orient- un peu comme
« à la maison ».
Au puits de Jacob - Jacques Charrat-Boutique
« De même, c’est une chose de lire sa Bible en Occident et une autre de la lire en vivant dans le pays de la Bible, et
dans la langue de la Bible… on pourrait dire dans le pays de D.ieu et dans Sa langue. Venir en Israël change la foi
d’une certaine manière, en la rendant plus vivante, plus réelle. On doit aussi comprendre que retrouver les racines
hébraïques, c’est couper avec l’esprit de paganisme qui a longtemps enveloppé la foi chrétienne, l’obscurcissant d’un
voile et la salissant. S’enraciner en Israël, c’est en fait retrouver ses vraies racines, celles de l’Olivier franc sur lequel
nous sommes greffés. »
« Ps.68 :17 : « L’Eternel fait de la montagne (qu’Il a voulue pour résidence) Sa demeure à perpétuité ! ». Si le D.ieu
Éternel, qui possède Sa demeure au ciel dit habiter « à perpétuité » à Jérusalem, c’est que les « deux demeures », les
deux « Jérusalem » sont compatibles. Cela signifie qu’il n’est pas paradoxal d’avoir « ses racines de foi » fixée dans le
ciel et d’autres « racines d’en-bas » en Israël, à Jérusalem. »
Pasteur Gérald Fruhinsholz - Shalom Israël
Extrait de Notre appel en Israël. J’invite à lire l’article entier http://www.shalom-israel.info/?page_id=22
Jérusalem, ville sainte, résidence du Grand Roi
Psaume 132 :13-14 « En effet, l'Eternel a fait choix de Sion, oui, il l'a désirée pour résidence : « C'est le lieu de ma
paix où je résiderai toujours ; c'est ici que je régnerai, dans Sion que j'ai désirée. »
Joël 4 :17 « Et vous saurez que je suis l'Éternel, votre Dieu, Résidant à Sion, ma sainte montagne. Jérusalem sera
sainte » (Segond)
Ésaïe 52 :1 « 1 Réveille-toi, réveille-toi, Sion, pare-toi de ta force ! Mets tes habits de fête, Jérusalem, ô ville sainte !
Car désormais ni l'incirconcis ni l'impur n'entreront plus chez toi. »
Zacharie 8 :1-3 « Le Seigneur des armées célestes m'adressa la parole en disant : Voici ce que déclare le Seigneur des
armées célestes : J'éprouve pour Sion un amour ardent et passionné, oui, je brûle pour elle d'une violente passion.
Voici ce que dit l'Eternel : Je reviens m'occuper de Sion et j'habiterai au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée
« la ville fidèle » et la montagne du Seigneur des armées célestes, la « montagne sainte ».
2 Pierre 1 :18 « Or cette voix, qui était venue du ciel, nous l'avons entendue nous-mêmes, puisque nous étions avec
lui sur la sainte montagne. »
Psaume 135 :21 « Loué soit l'Eternel depuis le mont Sion, l'Eternel dont le trône est à Jérusalem ! Oui, louez
l'Eternel ! » (Segond)
Psaume 48 : 2-4 « Oui, l'Eternel est grand ! Il est bien digne qu'on le célèbre dans la cité de notre Dieu, sur sa
montagne sainte. Colline magnifique, joie de la terre entière, montagne de Sion, tu es la demeure de Dieu, la cité du
grand roi ! Dieu, dans les palais de Sion, se fait connaître comme une forteresse. »
174
Jérusalem, lieu où Le Père révèle Son cœur « maternel »
Ces quelques textes laissent entrevoir Jérusalem comme un prolongement des bras de Dieu.
Psaume 48 : 2-4 « Colline magnifique, joie de la terre entière, montagne de Sion, tu es la demeure de Dieu, la cité du
grand roi ! Dieu, dans les palais de Sion, se fait connaître comme une forteresse. »
Psaume 125 :2 « Comme Jérusalem se trouve entourée de montagnes, de même l'Eternel entoure aussi son peuple,
dès maintenant et à jamais. »
Ésaïe 66 :10-13 « « Réjouissez-vous avec Jérusalem, et soyez tous dans l'allégresse à son sujet, vous qui l'aimez !
Prenez part à sa joie, vous tous qui avez pris le deuil à cause d'elle ! « Car vous serez nourris à son sein qui console
jusqu'à en être rassasiés, et vous boirez, avec délices, la plénitude de sa gloire ! « Car ainsi parle l'Eternel : Je vais faire
affluer la paix vers elle comme un fleuve, la gloire des nations tout comme un torrent qui déborde. Vous serez allaités,
et portés sur la hanche, bercés sur les genoux. Comme un enfant que sa mère console, je vous consolerai. Oui, dans
Jérusalem, vous serez consolés. » »
Galates 4 :26 « Mais la Jérusalem d'en haut est libre. C'est elle qui est notre mère. »
Jérusalem, ombre de la Jérusalem céleste
Hébreux 12 :22 « Non, vous, au contraire, vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant,
de la Jérusalem céleste, avec ses milliers d'anges en fête. »
Lectures complémentaires
•
Eretz Israël - Que dit la Bible au sujet de la Terre ? - Asher Intrater - Emeth éditions
•
Découvrir Israël : une mitsvah ! - Gérald Fruhinsholz - http://www.shalom-israel.info/?p=5156
•
À la conquête de la terre promise - Soukkat David
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=237
175
Retrouver nos racines…
La langue de la Parole créatrice
Jean 1 :1-3 « Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu. Au
commencement, il était avec Dieu. Tout a été créé par lui ; rien de ce qui a été créé n'a été créé sans lui. »
« Aborder le texte dans sa version originale permet de mettre en évidence les structures particulières des mots, des
phrases et des paragraphes.
Le mot hébreu Ivri vient du patriarche Hever, cité au chapitre 11 du livre de la Genèse, et ce terme évoque une
traversée, un passage, une mutation spirituelle ! Il vient du verbe : laavor « passer, transmettre » ; or c’est justement
le rôle du texte biblique de nous faire passer d’une rive à une autre, et de transmettre un message. …
Derrière le sens littéral des mots, se cache un sens allusif, allégorique, un message caché dans le texte hébraïque. …
Et pour découvrir ces merveilles, il est indispensable de s’imprégner de l’alphabet hébraïque, de méditer le livres de
Moïse, la Torah, ainsi que les récits captivants de la tradition juive, les Midrasch*. Mais attention ! il est question ici
d’une tradition conforme à l’Écriture, et non pas à des fables judaïques, que l’apôtre Paul dénonce dans certaines de
ses épîtres, ou encore de certaines doctrines des pharisiens, qui transgressaient les commandements de Dieu au profit
de leurs propres traditions (Mt 15). »
* Misdrash : récit de la tradition orale et recherche des significations du texte biblique.
La clé de David - Philippe Rochat
« Les Juifs attribuent à chacune de leurs lettres une valeur numérique et une valeur symbolique ou utilisent la place
des lettres dans l’alphabet ; ce qui leur permet « d’évaluer » les mots hébreux pour trouver des analogies
spirituelles. »
Au puits de Jacob - Jacques Charrat-Boutique
Un petit aperçu à travers ces quelques extraits de ces richesses que recèle le texte original. Rappel : l’hébreu se lit de
droite à gauche.
Béréchit
« Le mot béréchit en hébreu signifie : « entête, en premier ». Le livre de Genèse est le livre des fondements, des
débuts : le début de la création, le début de l’humanité, le début du péché, le début du plan de rédemption, le début
du peuple élu, le début du peuple d’Israël…
Ce mot comment aussi par un beth ‫ ב‬alors que le dernier livre de la Thora, Deutéronome se termine par un lamed ‫ל‬
et cela forme le mot LEV ‫ לב‬qui signifie « cœur ». D.ieu a toujours eu pour intention de graver Sa Thora sur notre
cœur et c’est avec le cœur que nous voulons nous plonger dans l’étude de Sa Parole afin d’être transformés à Son
image, de gloire en gloire…
Cette lettre beth ‫ ב‬écrite en gros dans le texte original, est al seconde lettre de l’alphabet et nous enseigne que
l’acte de création, ce commencement, bien qu’occupant la première place, doit néanmoins la céder à la première
lettre de l’alphabet, le aleph ‫ א‬qui désigne le créateur. Il est le Premier et il est aussi le Dernier. »
Ésaïe 44 :6 « Ainsi parle l'Eternel, le roi d'Israël et son rédempteur, L'Éternel des armées, Je suis le premier et je suis
le dernier ; et hors moi il n'y a pas de Dieu. »
Apocalypse 1 :17 « Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne
crains point ! Je suis le premier et le dernier, et le vivant ; Aleph ‫ א‬et Tav ‫ת‬. »
« Il est le Premier et le Dernier, le Aleph et le tav, l’Alpha et l’Oméga, la Vérité comme nous le révèlent les lettres
finales de ce premier verset qui forment le mot VÉRITÉ, Emeth, ‫אמת‬
« Au commencement D.ieu créa… Béréchit Bara elohim »
‫בראשית ברא אלהים‬
Jean 14 :6 « Yéchoua lui dit, Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. »
…
176
‫ איש‬et le mot femme, se dit icha ‫ אשה‬. La lettre youd ‫י‬
‫ אשה‬forment ensemble l’abréviation du Nom de D.ieu ‫ יה‬.
« Le mot homme se dit en hébreux ich
‫איש‬
et la lettre hé
‫ה‬
de icha
du mot ich
Cela nous enseigne que si D.ieu est au centre du couple et de la famille, et par conséquent au centre du peuple, la
bénédiction est avec eux. Mais si D.ieu est absent du foyer, il ne reste que les deux lettres aleph
qui composent le mot ech
‫אש‬
qui signifie « feu », un feu consumant de destruction… »
‫א‬
et chine
‫ש‬
Parache Hachavoua - Sefer Béréchit - Genèse - Soucat David Ministry
Au désert… la Parole
« En hébreux le mot désert
racine que le mot « Dabar »
endroit ».
‫מדבר‬
‫דבר‬
se dit Midbar. Il porte en lui une dimension extraordinaire puisqu’il a la même
qui signifie « parole » - à laquelle on ajoute le préfixe Mem, c'est-à-dire « lieu,
Bien plus, nous trouvons le mot Dabar, dans la rencontre de Moïse sur le mont Sinaï, là où Dieu va donner à son
serviteur les dix « commandements » (dabar : parole) ; dans ce cas, il s’agit de la Parole « révélée » qui nécessite
l’unité avec l’homme pour être écoutée, reçue, et mise en pratique. …
Ainsi, Midbar, le désert, est le lieu de la Parole « révélée ». »
« En plus de la Vérité, Jésus s’est présenté également comme « le Chemin et la Vie ».
Quand nous examinons d’un peu plus près le mot « Déreq »
l’analyser ainsi :
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•
‫דרק‬
c'est-à-dire « le Chemin », nous pouvons
‫ד‬
‫ר‬
‫ק‬
« Dalet » (le nom de cette lettre) : la porte (sa valeur symbolique)
« Resh » (le nom de cette lettre) : la tête (sa valeur symbolique)
« Qof »(le nom de cette lettre) : le trou d’une aiguille ou parfois la queue d’un singe (sa valeur
symbolique)
Ainsi permettez-moi d’écrire que le Chemin qui mène à Dieu passe par la Porte (un autre qualificatif du Christ) mais
que ce Chemin est étroit et difficile et même parfois trompeur car certaines routes plus larges singent le chemin de
Dieu pour égarer celui qui marche. »
Au puits de Jacob - Jacques Charrat-Boutique
Voir aussi les extraits de publication de Soucat David Ministry dans le chapitre sur le Shabbat.
Il y aurait beaucoup, beaucoup à dire sur le sujet. Ceci n’est qu’un petit aperçu, une petite fenêtre sur un vaste champ
d’exploration.
Lectures complémentaires
Parmi d’autres, nombreuses…
•
•
La clé de David - Philippe Rochat - Emeth Éditions
Au puits de Jacob - Jacques Charrat-Boutique - Emeth Éditions
Soukkat David Ministry
Soukkat David est un ministère Juif messianique : Yeshiva, enseignement, publications, parachas… C’est parmi les
ressources francophones, celui où l’on peut palper d’une façon tangible la culture juive biblique avec le regard
messianique. Les études vont sonder les écritures à leurs racines, ils en révèlent toute la richesse et la profondeur.
Je n’ai pas trouve sur le site de page qui affiche clairement toutes les publications, je vais donc donner tous les liens.
Le résumé de chaque livre se trouve en haut de chaque page web.
Les fêtes
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Shabbat - Un avant goût du Monde à venir
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_29&products_id=63
Pessa’h - Haggadah messianique
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_29&products_id=60
Pessa’h - Livret pédagogique pour Haggadah messianique
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_29&products_id=61
Shavouot
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http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=62
Shavouot et le comptage du Omer
http://www.soucatdavid.net/sites/default/files/Chavouot%20et%20le%20compte%20du%20omer.pdf
Roch Achana
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=193
Yom Kippour - Babylone ou Jérusalem ?
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=197
Souccot
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=145
Tou Bich’vat
http://www.soucatdavid.net/Tu-Bishvat
Pourim
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=203
Hanoucca
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=205
La Torah ou Pentateuque - Parachas
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Paracha Genèse
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_30&products_id=28
Paracha Exode
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_30&products_id=56
Paracha Lévitique
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_30&products_id=57
Paracha Nombres
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_30&products_id=58
Paracha Deutéronome
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_30&products_id=153
Divers thèmes
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Toldot - Déboucher les puits anciens
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_31&products_id=195
À la Conquête de la terre promise
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=237
L’identité de l’Épouse selon la Thora
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?cPath=21_31&products_id=233
Les dîmes et le royaume dans la tradition juive
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=224
Les jeûnes de Zacharie - La tragédie de la destruction du temple
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=226
Yishmaël l’arme de châtiment de la fin des temps
http://www.sukkatdavid.net/shop/product_info.php?products_id=228
178
Retrouver nos racines…
La pensée hébraïque
« La Torah a été écrite au peuple Hébreu, qui parlait la langue hébraïque et qui avait une culture hébraïque. La plupart
des lecteurs de cette page web vivent probablement en Occident, et n'ont pas été formés dans le processus de la
pensée hébraïque, en particulier dans l'analyse thématique. L'analyse thématique est l'outil d'apprentissage puissant
utilisé par les sages d'Israël pour comprendre la Torah. »
De la série d'études de la Parachat HaChavouah - Articles d’introduction - Restoration of Torah ministres
http://www.restorationoftorah.org/resources/parasha/45-torah-portion-french
Principes de lecture de la Bible hébraïque
« La gloire de Dieu, c'est de cacher les choses; La gloire des rois, c'est de sonder les choses. » Proverbes 25 :2
« Les Juifs ne lisent pas uniquement un texte écrit en noir sur du blanc, texte fixé et figé, mais ils le lisent en fonction
des espaces en blanc qui alors éclairent et illuminent le texte en noir. »
« Si je vous rapporte les propos de quelqu’un, ils auront à coup sûr perdu une partie de leur sens, de leur portée, de
leur vraie signification.
Je ne peux vous décrire la manière avec laquelle ils ont été dits, le ton de la voix qui monte ou qui descend, le rythme
de l’élocution, les vibrations de la voix, toute la gestuelle de la personne, les yeux, les mains, la respiration, les
silences, etc…
Et bien, les Espaces blancs sur un Sefer Torah / Livre (rouleau) de la Torah, les traits de lettres, sont les sourires, les
pleurs, les respirations de l’Auteur Divin, et nous devons les découvrir pour connaître le véritable sens de la Parole de
D.ieu, certes Parole écrite, mais d’abord, et c’est un pléonasme, Parole parlée, mais pour cela, il faut en connaître le
solfège spécifique ! »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
http://media.wix.com/ugd/76ce33_88e620b1d7514b989f2338384327c89b.pdf
« Dans la tradition sapientiale juive, la lecture brute n’est qu’une lecture partielle. La vraie lecture des textes
bibliques doit s’effectuer selon plusieurs plans superposés. Nous n’envisagerons ici que trois d’entre eux.
Le premier est l’analyse du mot hébreu original. En effet, comme pour d’autres langues sémitiques, les milliers de
composants du vocabulaire sont issus de 600 racines seulement. Chaque racine possède ainsi, sinon plusieurs sens, au
moins plusieurs orientations sémantiques. Il est ainsi possible d’enrichir l’expression en creusant du mot vers la racine.
Le plan d’analyse suivant est une lecture horizontale élargie, faisant appel à toutes les connotations rencontrées
dans l’ensemble des composants du texte biblique, des cinq livres de Moïse aux Prophètes aux Hagiographes ou aux
livres historiques. Ces textes sont considérés non seulement comme articulés ensemble, s’appuyant l’un sur l’autre,
mais aussi comme une seule phrase immense dont les mots peuvent être associés, engrénés, ou découpés à partir de
la matrice initiale de lettres. Cette matrice en effet, telle qu’elle apparaît sur les parchemins originaux, comme ceux
découverts à Qmran, ou simplement transmis depuis 2500 ans par la tradition des scribes, ne possèdent que quelques
voyelles et ne connaissent que de rares espaces blancs, sans ponctuation réellement suivie.
Le troisième plan d’analyse procède d’une lecture verticale, s’appuyant sur les commentaires rabbiniques, qu’il
s’agisse de l’abondant corpus du Talmud ou d’autres commentaires. Au contraire, ne retenir que quelques mots d’une
phrase expose à en méconnaître le sens. »
L’écologie dans la bible hébraïque et les traditions juive et judéo-chrétienne - Pr. Francis Weill
http://blog.bibleetcreation.com/post/2010/11/12/L’ÉCOLOGIE-DANS-LA-BIBLE-HÉBRAÏQUE-et-les-traditions-juive-et-judéo-chrétienne
179
L’analyse thématique : rechercher le thème caché
d’un passage de l’Écriture (paracha)
Parasha
« La parasha (héb. ‫השרפ‬, « exposé, » rendu en français par péricope, plur.: parashiot ou parashiyyot) est l'unité
traditionnelle de division du texte de la Bible hébraïque selon la seule version admise dans le judaïsme, à savoir
le texte massorétique. La division du texte en parashiot est indépendante de la numérotation des chapitres et des
versets, qui ne font pas partie de la tradition des Massorètes. »
La parasha - Le Talmud - http://letalmud.blogspot.fr/2010/09/paracha.html
« L’analyse thématique : Le secret pour diviser de façon juste la Torah. …
La technique de l'analyse thématique a été découverte par les sages d'Israël, quand ils ont commencé à étudier
diligemment la Torah. Ils ont remué ciel et terre dans leur poursuite de sa sagesse. Ce faisant, ils ont découvert
qu’Adonaï a utilisé des modèles de thèmes dans Sa Parole. En outre, ils ont découvert que ces thèmes, considérés
ensemble, ont permis d'unifier et de clarifier le message prophétique de la Torah. …
« Quel est donc l'avantage des Juifs, ou quelle est l'utilité de la circoncision ? Il est grand de toute manière, et tout
d'abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. » Romains 3:1-2 (Segond)
Une partie de cette vocation est la méthode unique d'apprentissage de l'Écriture appelée analyse thématique. Dans
l'analyse thématique nous recherchons le thème caché/le thème de chaque passage de l'Écriture. En reliant les
thèmes de l'Écriture, ligne après ligne, précepte après précepte, les Écritures s'ouvrent à nous d'une manière unique
qui est clairement inspirée par le Ruach HaKodesh (Esprit Saint). … Par conséquent, il nous appartient d'apprendre du
peuple juif. …
Nous savons qu’Adonaï avait ordonné à Moïse d'écrire la Torah en cinq livres distincts. … La raison la plus évidente
devrait être que les différents livres contiennent un message unique qui est distinct mais faisant encore partie du
message global des cinq livres ensemble. …
À l'intérieur de chacun des cinq livres de la Torah, les mots sont écrits avec deux paragraphes ressemblant à des
divisions interrompant le flux des mots. Cette division est appelée une Paracha. … Nous connaissons tous la fonction
des chapitres et des paragraphes. Ils sont ajoutés pour aider le lecteur à comprendre le cours du texte de thème en
thème. Si Adonaï a commandé à Moïse de séparer chacun des livres en petites divisions ou parachiot, je présume que
chaque Parachia a été écrite comme une unité distincte parce que chacune de ces parachiot tente de transmettre une
pensée unique, un thème, un concept ou une compréhension. …
La première étape de l'analyse thématique des livres de la Torah c’est de trouver le thème de chaque parachia. Ceci
est fait par des connexions thématiques au sein de la paracha. Parfois, nous avons besoin d'établir des liens
thématiques avec d’autres parachiot, afin de comprendre la paracha étudiée.
Une base pour la compréhension de l'analyse thématique de l'Écriture se trouve dans Ésaïe 28:9-10:
« A qui enseignera-t-il la connaissance ? Et à qui fera-t-il comprendre ce qui est annoncé ? A ceux qui sont sevrés du
lait, arrachés aux mamelles. Car commandement sur commandement, commandement sur commandement ; ligne sur
ligne, ligne sur ligne ; ici un peu, là un peu... » Ésaïe 28:9-10 (Darby)
Ce passage simple nous dit deux choses: 1) comment Adonaï veut nous enseigner la connaissance et 2) comment il
veut nous aider à comprendre le message [de la Torah]. … Les Écritures ne sont pas écrites comme la plupart des
œuvres théologiques de l'homme, où chaque sujet / chaque doctrine … sont enseignées de manière séparée et
approfondie. … Ce passage cependant, nous dit que nous 1) gagnons la connaissance d’Adonaï et 2) comprenons le
message de la Torah si l'on examine l'ensemble de l'Écriture précepte sur précepte, ligne sur ligne, un peu ici, là un
peu. En d'autres termes, nous devons prendre les Écritures et les empiler les unes sur les autres.
Si nous faisons cela avec les Écritures, qui ont le même thème et les comparons et les confrontons entre elles,
recherchant des similitudes évidentes et subtiles, Sa connaissance se déroulera d'une manière unique. De cette
manière, nous allons acquérir une compréhension basée sur l'intégralité de la Bible au lieu de quelques «preuves»
isolées des textes pris hors contexte. …
Quatre-vingt dix-neuf fois sur cent, l’information sur un même sujet ne sera pas trouvée au même endroit. Elle sera
dispersée dans l'Écriture (ici un peu, il y a un peu). … Nous devons apprendre comment connecter des passages en
apparence non reliés entre eux en notant leurs connexions thématiques! Puis la sagesse d'en haut suivra
naturellement. La beauté de cette méthode d'apprentissage, c'est que nous allons constamment chercher dans les
Écritures pour trouver une interprétation thématiquement significative des écritures au lieu de fournir une
interprétation de nos propres pensées biaisées. En reliant les passages thématiquement, vous maintenez votre
attention sur le contexte et le thème. Cela vous aide à obtenir son interprétation. Après tout, notre objectif devrait
180
être de déterminer ce qu'Il voulait communiquer. L’analyse thématique vous gardera de tirer les Écritures hors du
contexte. »
Troisième partie de 5 Articles introductifs à l’Étude de la Torah - L’analyse thématique - Mishpachah Beit Midrash
http://www.restorationoftorah.org/images/introarticles/french/TroisiemePartiedeCinqArticlesIntroductifs.pdf
Analyse thématique dans l’analyse des mots
Voici un exemple d’analyse de mot selon la pensée hébraïque.
Berakha
« Berakha
•
•
•
‫ְב ָרכָ ה‬
(bénédiction)
‫ ְב ָרכָ ה‬construit à partir de la racine
‫ כ‬. ‫ ר‬.‫ב‬
(B. R. KH) recouvre trois significations, à savoir:
«bénédiction»,
«plier le genou» (s'agenouiller) et
«piscine» ( ‫ ְבּ ָרכָ ה‬Isaïe 7, 3 : «bassin empli d'eau»).
Quel lien pouvons-nous établir entre ces trois termes que rien ne semble a priori réunir? Quatre versets bibliques
nous permettent de répondre à cette interrogation :
Bénir: Genèse 12 :2
‫ְבּ ָרכָ ה‬
‫ו ְֶהיֵה‬
�‫ְשּׁ ֶמ‬
‫ו ְַאַג ְַדלָ ה‬
�‫גָּד ֹול ו ְַא ַבָ ֶר ְכ‬
‫וְ אֶ עֶ ְשׂ� ְלגוֹי‬
«Je te ferai devenir une grande nation; je te bénirai, je grandirai ton nom et alors sois une bénédiction»
Plier les genoux : Genèse 24 :11 - Psaume 95 :6
‫ל־בּאֵ ר הַ ָמּיִ ם ְלעֵ ת עֶ ֶרב ְלעֵ ת צֵ את‬
ְ
ֶ‫ַו ַיּ ְב ֵר� הַ גְּ מַ ִלּים ִמתוּץ לָ ִעיר א‬
«II fit plier les genoux [fit reposer] aux chameaux hors de la ville, près de la fontaine;
c'était vers le soir, au temps où les femmes viennent puiser de l'eau»
‫נִ ְב ְרכָ ה ִל ְפנֵי־יְ הוָה עֹ שׂנוּ‬
‫בֹּאוּ נִ ְשׁ ַתּ ְתַוֶה וְ נִ ְכ ָרעָ ה‬
«Venez! Nous voulons nous prosterner, nous incliner, ployer les genoux devant l’Eternel, notre créateur»
Piscine : Ésaïe 22 :11
‫מתַ יִ ם ְל ֵמי ַה ְבּ ֵרכָ ה הַ יְ שָׁ ָנ‬
ֹ ‫ת‬
ֹ ַ‫הע ַשׂיתֶ ם בֵּ ין ה‬
ְ
‫וּמ ְקוָה‬
ִ
« Vous établissez un réservoir entre les deux murs pour les eaux de la vieille piscine »
La bénédiction prononcée par l'homme témoigne de sa sincère et profonde reconnaissance à l'égard de son Créateur
qui, constituant la Source suprême et exclusive du bonheur, lui prodigue sans cesse les biens de ce monde. L'homme
ne rajoute donc rien à l'immuable essence de la divinité mais opère au contraire une métamorphose de son être par
l'acte de soumission à son Créateur en pliant genou. Conscient de l'infinie grandeur divine s'offrant à lui, l'homme
s'ouvre à l'abondance gratuite de l'Eternel- Dieu dont il devient le réceptacle (à l'image de la piscine).
L'homme en s'agenouillant face à l'Eternel témoigne de sa volonté de se plier, de se soumettre volontairement corps
et âme à Dieu, à Sa Volonté en brisant ses passions animales et son propre ego. Cette «brisure» se traduit par le
mouvement de rotation du genou (Isaïe 45, 23 �‫ בֶּ ֶר‬/ BeReKh) permettant aux deux parties opposées de la jambe,
la cuisse et le tibia de se rejoindre. La Berakha ‫ ְבּ ָרכָ ה‬signifie donc le rassemblement des opposés:
transcendant/immanent; spirituel/matériel; masculin/féminin; Israël/ Nations.
En hébreu moderne, la méthode du marcottage appelée HaVRaKhah - ‫ הכרבה‬consiste, à partir de la plante-mère, à
plier une branche qui, après avoir été rattachée et enfouie en terre, donne une nouvelle plante. Le contact unissant la
branche «brisée» à la terre promet la régénération, le renouvellement parfait de la plante-mère. Telle est, ici, le sens
de la racine .‫ כ‬.‫ ר‬.‫( ב‬B. R. KH). »
Berakha ‫( ְב ָרכָ ה‬bénédiction) - Le blog d’hébreu biblique de Haïm Ouizemann
http://www.morim.com/biblique020414.pdf
181
L’analyse thématique :
rechercher les connexions entre la Torah et les prophètes
Haftara
« La haftara est un texte issu des livres de Neviim (les Prophètes), lu publiquement à la synagogue après la lecture de
la paracha, lors du Shabbat ou des jours de fêtes. La Haftara est un texte des prophètes sélectionné par les anciens
d’Israël pour sa correspondance avec la paracha. La haftara est comme une clé qui ouvre une porte de compréhension
nouvelle et profonde sur la paracha du jour.
En Luc 4.18, Yéshua, « le Maître du Shabbat », lit précisément la Haftarah de Ésaïe 61.1 en se l’attribuant pour lui
même : « L’esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, Car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux
malheureux(…) ».
Une fois encore, cela démontre que non seulement Yeshoua approuvait et pratiquait cette méthode d’étude et
d’enseignement, mais en plus, nous voyons dans ce passage de Luc à quel point l’étude tombait à point avec le venue
du Messie dans le monde et cela nous amène à un autre constat : ce cycle d’étude approuvé et bénis de Dieu permet
chaque Shabbat, d’étudier un texte de la Torah qui est toujours lié d’une façon ou d’une autre aux actualités du
moment…
Depuis des milliers d’années jusqu’à aujourd’hui, chaque paracha et chaque haftara fait l’objet de milliers
d’enseignements aussi riches que variés donnés par les juifs mais aussi par les juifs messianiques. Il y a de vrais trésors
dans ces choses là qui permettent de rentrer dans des compréhensions profondes et glorieuses de la parole de Dieu
grâce et des clés de lecture et de compréhension nouvelles que la séparation d’avec le peuple juif ne permet pas
d’avoir d’ou ce retour nécessaire à la racine selon que Paul l’a enseigné et selon que fonctionnait les assemblées de
l’église primitive. … »
Glossaire des termes hébreux - http://www.rencontrerdieu.com/plus/glossaire-des-termes-hebreux/
Connecter paracha et haftara
« Connecter la Torah et les portions de la Haftarah (Prophètes) par l’analyse thématique. …
Par exemple, dans la portion de Torah intitulée Vayigach (Genèse 44:18-47:27) Joseph est réuni avec ses frères, après
des années de séparation avec la famille. La portion de la Haftarah choisie pour connecter thématiquement avec cette
histoire est tirée d'Ézéchiel 37:15-28. Le passage d'Ézéchiel décrit la réunification des deux maisons d'Israël par la main
du Messie. Voici quelques-uns des liens thématiques faciles et évidents à lire.
•
Joseph et Juda sont les deux personnages principaux du récit de la Genèse de la séparation et des luttes intestines
de la famille. Il s'agissait d'une image prophétique de la séparation éventuelle des enfants d'Israël divisés en la
maison de Juda (le royaume méridional de Juda) et la maison de Joseph (le royaume du nord d'Israël / Joseph ou
Éphraïm).
•
Dans le récit de la Genèse, Joseph, est un type du Messie, il est le personnage principal pour unir la famille. Le
passage d’Ézéchiel indique que la maison de Juda et la maison d'Israël / Joseph seront réunies par la main du
Messie. »
Troisième partie de 5 Articles introductifs à l’Étude de la Torah - L’analyse thématique - Mishpachah Beit Midrash
http://www.restorationoftorah.org/images/introarticles/french/TroisiemePartiedeCinqArticlesIntroductifs.pdf
Les quatre niveaux d’interprétation
Les 4 niveaux d’interprétation sont désignés par 4 mots : Peshat, Remez, Drash, Sod.
« Ces quatre mots forment celui de PaRDeS, mot d’origine perse désignant une superficie entourée d’une palissade,
ou verger. Il est relié au mot grec « paradeisos » qui signifie « paradis ». Il est mentionné trois fois dans la Bible : »
Yeshiva messianique - Soucat David
« Les quatre niveaux de signification ou d'interprétation de la tora vont de l'explicite (pchat) à l'implicite, de l'écriture
littérale au blanc qui entoure les lettres (sod). »
« Le fleuve de l'Éden s'est divisé en quatre (Gn 2 :10-11). Diviser se dit pared, qui correspond aux initiales de pchat,
remez, drach. La division vient de l'absence du sod. Celui-ci unifie les différents niveaux et pared se transforme en
pardès. »
182
Les 4 niveaux de signification ou d’interprétation de la Torah - http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0909251854.html
« Le Pardès est composé de quatre lettres invitant, chacune, à considérer un degré de lecture tant des Écritures que
de l'œuvre du divin. …
Le Pardès, littéralement "le verger", qui donnera ensuite le paradis désigne … un lieu où l'étudiant de la Torah peut
atteindre un état de béatitude. …
L'étudiant de la Loi (la Torah) progresse en conscience à mesure qu'il étudie en profondeur les Écritures. Le Pardès en
illustre donc, de manière imagée, le cheminement intellectuel et spirituel. »
Pardès - Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Pardès_%28Kabbale%29
Dans la pensée juive, ils traduisent aussi 4 niveaux d’interprétation du monde spirituel qui sont traduit au niveau de
l’étude et du savoir, qui sont eux-mêmes traduit par 4 niveaux d’existence.
1er niveau le Peshat
Le Peshat ou pashat ou pshatt : communément désigné sous le sens littéral du texte qui ne traite que du monde
sensible.
« Signification littérale. Simplicité (pachout). Hitpachtout (étendue, extension et expansion). »
Les 4 niveaux de signification ou d’interprétation de la Torah - http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0909251854.html
« C’est le sens littéral du texte. Dans Pashat, on cherche à comprendre le simple sens, le sens littéral, le sens ordinaire
du texte. Pashat est le " niveau d'interprétation le plus facile. Ce qui suit sont des exemples d'interprétation au niveau
pashat.
Genèse 3:6 « Et la femme vit que l'arbre était bon à manger, et qu'il était un plaisir pour les yeux, et que l'arbre était
désirable pour rendre intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea ; et elle en donna aussi à son mari pour qu'il en
mangeât avec elle, et il en mangea. »
En fait, la femme mangea le fruit d’un vrai arbre.
Genèse 28:14 « Et ta semence sera comme la poussière de la terre ; et tu t'étendras à l'occident, et à l'orient, et au
nord, et au midi, et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta semence. »
Abram partira vers une terre au sens littérale. Adonaï fera de ses descendants physiques une nation. Toutes les
familles de la terre seront bénies à travers les descendants physiques d'Isaac.
2 Timothée 3:14-15-17 « Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement
convaincu, sachant de qui tu les as apprises, et que, dès l'enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre
sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus. Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour
convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et parfaitement
accompli pour toute bonne œuvre. »
« Toute Écriture » Paul se réfère à ce que Timothée avait connu « dès l'enfance », l'interprétation pashat est que
« Toute Écriture » ne peut être que le Tanakh (Ancien Testament). … Il est impossible que Paul fasse référence aux
Écritures de la Nouvelle Alliance, car elles n'avaient pas été écrites.
Quatrième partie de 5 Articles introductifs à l’Étude de la Torah - L’analyse thématique - Mishpachah Beit Midrash
2e niveau le Remez
Le Remez : sens allusif, l’insinuation, ce qui est sous-entendu.
« Signification allusive. Le texte est supposé incomplet. Il est rapproché d'autres textes, parfois éloignés. Le texte a
l'air de faire signe vers autre chose. »
Les 4 niveaux de signification ou d’interprétation de la Torah - http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0909251854.html
« Remez, le deuxième niveau, est un sens sous-entendu du texte. Avec Remez, les Écritures peuvent faire allusion à un
sens plus profond sans indiquer de manière explicite.
Genèse 3:21 « Et l'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau, et les revêtit. »
Par Remez, nous pouvons déduire que les tuniques de peau provenaient d'un animal qui avait été tué. »
2 Timothée 3:14-15-17 (cf ci-dessus) Par Remez , nous pouvons conclure que les Écritures de la Nouvelle Alliance sont
aussi des Écritures (mais pas à travers le pashat). »
Quatrième partie de 5 Articles introductifs à l’Étude de la Torah - L’analyse thématique - Mishpachah Beit Midrash
183
3e niveau le Derash
Le Derash ou drash ou midrash : interprétation homilétique, recherche, interrogation.
« (Même racine que Midrash) Signification allégorique. Le drach est absent du texte. L'absence crée une demande. Un
Midrash est un récit qui n'est pas dans le texte.
Exemple : Adam et Eve et la voix de Adonaï YHVH. Dans la Beit hamidrach (maison d'étude), on questionne sur autre
chose que ce que le texte contient. On le sollicite. Daroch = chercher, questionner. Quand le texte n'est pas
compréhensible, on est obligé de le solliciter. Lidroch = interroger, exiger une explication. Sortir les mots de leur
contexte et les utiliser. Mais il y a quand même cohérence des règles de mise en relation des textes différents. »
Les 4 niveaux de signification ou d’interprétation de la Torah - http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0909251854.html
« Drash est le troisième niveau d'interprétation. Dans cette méthode d'interprétation, le texte est assorti d'une
signification allégorique, typologique ou homilétique, qui n'est pas évident avec la lecture pashat. Cela se fait en
notant les similitudes entre les thèmes liés aux Écritures à travers l'examen et l'application typologique, allégorique ou
homilétique.
Genèse 3:6 « Et la femme vit que l'arbre était bon à manger, et qu'il était un plaisir pour les yeux, et que l'arbre était
désirable pour rendre intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea ; et elle en donna aussi à son mari pour qu'il en
mangeât avec elle, et il en mangea. »
Maintenant comparez Genèse 3:6 avec :
1 Jean 2:15-16 15 « N'aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu'un aime le monde, l'amour
du Père n'est pas en lui ; 16parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux,
et l'orgueil de la vie, n'est pas du Père, mais est du monde »
Il semble que Jean ait utilisé l’histoire de la tentation de Hava (Eve, prononce le H comme la jota espagnole)) pour
faire un midrash homilétique concernant les convoitises qui luttent contre nous. Dans cette homilétique, les liens
thématiques suivants sont apparents :
•
vit que l'arbre était bon à manger = la convoitise de la chair
•
qu'il était un plaisir pour les yeux = la convoitise des yeux
•
et que l'arbre était désirable pour rendre intelligent = l'orgueil de la vie
Genèse 28:14 « Et ta semence sera comme la poussière de la terre ; et tu t'étendras à l'occident, et à l'orient, et au
nord, et au midi, et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta semence. »
Maintenant comparez Genèse 28:14 avec Galates 3:16 Or c'est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa
semence. Il ne dit pas : "et aux semences", comme parlant de plusieurs ; mais comme parlant d'un seul : -"et à ta
semence", qui est Christ. Ici, nous voyons que la promesse d'un héritier physique à Isaac avait un accomplissement
midrashique en Yéchoua. Paul n’ignore pas la promesse faite à Isaac d'un héritier physique qui hérite les bénédictions
de l’alliance avec Abraham. Il utilise tout simplement la promesse pour montrer comment Adonaï avait un autre
accomplissement plus important à l'esprit. Dans cet exemple, nous voyons que la promesse faite au patriarche était
aussi une promesse concernant le Messie. »
Quatrième partie de 5 Articles introductifs à l’Étude de la Torah - L’analyse thématique - Mishpachah Beit Midrash
Drash et Midrash
Galate 4 :21-27 « Dites-moi, vous qui voulez vivre sous le régime de la Loi, ne comprenez-vous pas ce que déclare la
Loi ? Il y est écrit qu'Abraham a eu deux fils, l'un d'une esclave, et l'autre d'une femme libre. Le fils de l'esclave a été
conçu de manière purement humaine. Alors que le fils de la femme libre a été donné à Abraham en vertu d'une
promesse divine. Interprétons cela comme une image : ces deux femmes représentent deux alliances. L'une de ces
alliances, conclue sur le mont Sinaï, donne naissance à des enfants esclaves, c'est Agar qui la représente. Certes, cette
« Agar Mont Sinaï » est en Arabie, mais elle correspond à la Jérusalem actuelle, car celle-ci vit dans l'esclavage avec
tous ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre. C'est elle qui est notre mère. Car il est écrit :
« Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n'a pas connu les douleurs de l'enfantement, pousse des cris de joie, toi qui
ignores les douleurs de l'enfantement. Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme
mariée. » » (Semeur)
Galates 4 : 21-27 « Dites-moi, vous qui voulez être soumis à ce système perverti qui consiste à changer la Torah en
légalisme, n’entendez-vous pas ce que la Torah déclare ? Il est écrit qu’Avraham avait deux fils, un de la femme
esclave et l’autre de la femme libre. Celui de la femme esclave est né selon les capacités naturelles et limitées de
l’homme, mais celui de la femme libre est né par l’œuvre puissante et surnaturelle de Dieu conformément à la
promesse. Or, il y a dans ces choses un midrash : les deux femmes représentent deux alliances. La première est celle
du Mont Sinaï qui enfante pour la servitude ; il s’agit d’Hagar. Hagar c’est le Mont Sinaï en Arabie ; elle correspond à la
184
Yéroushalayim actuelle, qui est esclave avec touts ses enfants. Mais la Yéroushalayim d’en haut est libre, et c’est elle
notre mère ; car il est écrit dans le Tanakh :
« Réjouis-toi femme stérile qui n’enfante pas ! Éclate et pousse des cris de joie, toi qui n’es point en travail ! Car la
femme délaissée aura bien plus d’enfants que celle qui est avec son mari ! » » (David H. Stern)
Nous voyons ici grâce à cette traduction que Paul faisait référence à cette méthode d’interprétation des Écritures déjà
bien connue des Juifs de l’époque.
Pourquoi ces deux extraits ? Pour démontrer l’impact de la culture du traducteur dans le résultat de sa traduction.
Dans le premier extrait, la méconnaissance des méthodes juives d’interprétation font que le traducteur a traduit par
« image » le troisième niveau d’interprétation, le vidant ainsi de tout son arrière plan judaïque et donc aussi d’une
partie de sa signification. Information perdue pour les non-Juifs et vide de rattachement à la culture hébraïque pour
les Juifs.
Le problème va plus loin car le Midrash que Paul cite ici évoque non seulement une méthode d’interprétation des
Écritures mais aussi des ouvrages du même nom où les Juifs vont régulièrement chercher des informations
complémentaires pour comprendre et enrichir leur étude des Écritures.
« Le Midrash est un terme hébreu qui signifie : « qui vient du drash », le drash étant un autre terme hébreux signifiant
« exiger », « la recherche ».
Le Midrash est donc comme une méthode d’étude approfondie d’un texte biblique effectuée par les sages d’Israël. Ce
terme se réfère aussi à une compilation de commentaires sur la Torah et les prophètes.
Le Midrash use de paraboles, d’allégories, de métaphores, de jeux de mots éventuels pour analyser et donner un
enseignement sur un verset particulier du Tanakh (Bible hébraïque allant de Genèse à Malachie). Les sages d’Israël ont
donc produit de nombreux Midrashim (pluriel du mot midrash).
Les Midrachim sont une tradition orale censée être enseignée depuis le don de la Torah au Mont Sinaï ; elle est mise
par écrit après la clôture du Talmud vers le 9ème - 10ème siècle. Ils sont longuement cités par le Talmud puisqu’à
cette époque ils faisaient encore partie de la « Torah orale ». Il existe de nombreux livres de Midrash : Midrash
Hagadol, Midrash Tanhouma, Pirké de rabbi Eliezer… qui rapportent la tradition héritée et se complètent.
Il y a de nombreux trésors dans les midrashim mais comme pour tout, sachons extraire ce qui est bon et ne retenir
que le positif fidèle à la Torah et à l’Évangile. »
Glossaire des termes hébreux - http://www.rencontrerdieu.com/plus/glossaire-des-termes-hebreux/
4e niveau le Sod « La gloire de Dieu, c'est de cacher les choses; La gloire des rois, c'est de sonder les choses. » Proverbes 25 :2 (Sgd)
Le Sod : interprétation ésotérique ou mystique, sens caché.
« La quatrième et la plus profonde au niveau de l'interprétation est SOD. Ce niveau requiert généralement des
connaissances d'hébreu et d'une compréhension de la guématria (la numérologie des lettres hébraïques) des mots. Il
s'agit de la plus mystérieuse / de la plus secrète du niveau de l'interprétation. »
Quatrième partie de 5 Articles introductifs à l’Étude de la Torah - L’analyse thématique - Mishpachah Beit Midrash
« Signification cachée. Il n'y a même plus de manque du texte ni d'appel d'aucune sorte. Tradition ésotérique ("Que
celui qui comprend se taise" dit Ibn Ezra) jusqu'à la publication du Zohar. La Cabale voit le texte comme un code
(éthique, cosmogonie, histoire mythique, psychologie de l'inconscient) autour de catégories abstraites, notamment les
sefirot. Rapport formel de type notarikone (casser les mots et regrouper les lettres de différentes façons) et
guématria.
Exemple : les sept rois qui ont régné sur le pays d'Édom avant Israël. Le commentaire est projeté sur le texte à la façon
d'une grille extérieure. Ce dernier niveau est considéré paradoxalement comme l'intériorité du texte. Structures qui
permettent d'unifier les enseignements des trois autres niveaux. »
Les 4 niveaux de signification ou d’interprétation de la Torah - http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0909251854.html
La clé de voûte
Tout au long de notre étude de la Parachat Hachavouah, nous allons utiliser ces différents niveaux d'interprétation
(surtout le pashat et le midrash) pour obtenir une appréciation de la profondeur et de la richesse de la Torah. Ces
mêmes outils vont nous permettre de voir Yéchoua le Messie comme jamais auparavant.
Maintenant, permettez-moi de citer le Dr James Scott Trimm concernant l'équilibre approprié entre le pashat et le
Midrash.
185
« Le PASHAT est la clé de voûte pour comprendre les Écritures. Si l'on écarte le PASHAT on perd toute chance réelle
d'une compréhension exacte. Il nous reste un jeu où tous les coups sont permis, de pure imagination dans lequel
nous ne sommes plus guidés dans le sens objectif des Écritures (exégèse), mais guidés dans le sens de la lecture
subjective des Écritures [eisegèse (contraire de exégèse)] (voir 2Pt. 1:20-21; 1Tim. 4:3-4). Ainsi, le Talmud nous
avertit à deux reprises: « Il n’y a pas de passage qui perde son PASHAT » (b.Shab. 63a; b.Yeb. 24a) ... Une
compréhension Drash ne peut pas être utilisé pour vider un passage de son sens PASHAT, ni aucune compréhension
Drash peut contredire un sens PASHAT de tout autre passage de l'Écriture. Comme le Talmud déclare « Aucun
passage perd son PASHAT » (B. Shab. 63a; b.Yeb. 24a). "
Quatrième partie de 5 Articles introductifs à l’Étude de la Torah - L’analyse thématique - Mishpachah Beit Midrash
http://www.restorationoftorah.org/images/introarticles/french/QuatriemePartiedeCinqArticlesIntroductifs.pdf
Analyse approfondie du PaRDeS
Ce paragraphe est une retranscription d’un exposé vidéo donné par le rabbin Raphaël Sadin. J’ai souhaité l’ajouter car
il ajoute une grande profondeur à cette notion de pensée hébraïque, de méthode d’analyse des écritures et de la vie.
Le Pshat
« Peshat vient du mot « pashtout » qui transcrit la notion d’essence. Il a deux dimensions.
La première est la capacité de désamorcer le langage du monde, du fait, de la réalité pure de ce qu’il se passe dans le
monde. Le Peshat c’est arriver à la pashtout, c'est-à-dire arriver à l’essence de l’enjeu, à la simplicité la plus pure, celle
de la vérité la plus fondamentale, de la notion de comment retraduire le monde non pas en termes économiques,
politiques, sociologiques, comme le monde lui-même se présente, mais retraduire le monde dans le sens de « qu’estce que Dieu veut à ce moment là ? ».
Exemple : j’ai un taureau qui encorne la vache de mon voisin.
•
Sens littéral : tu es responsable, tu dois payer.
•
Essence : c’est à cause de ma déficience de surveillance. La non-surveillance est la cause même du fait que je
dois payer, comme si le fait de ne pas surveiller faisait de moi quelqu’un qui est un destructeur.
Donc nous rentrons ici dans des réflexions ontologiques essentielles où on essaie de désamorcer, de balayer toutes les
fausses interprétations de la pensée de l’homme commun, la pensée commune, ce qui se pense et se dit sans
réfléchir. La Torah dit toujours, toujours le contraire. La Torah c’est toujours essayer de débusquer, de sortir, l’essence
de « qu’est-ce qui est en jeu ici ? ». De quoi parle-t-on ?
Deuxième versant : c’est parce que la Torah doit RENTRER dans le monde et TRANSFIGURER le monde. La Torah n’est
pas une religion. … La Torah dit que le Temple, la sainteté doit rentrer partout, partout, partout… Il n’y a pas un
espace vital, un espace existentiel, il n’y a pas une chose où l’on ne va pas se demander « qu’est-ce que Dieu veut que
je fasse ? ». Si l’on traduit ce concept en existence, la pensée que se pose toujours un juif dans le Peshat, c’est qu’il
faut toujours se poser la question : Est-ce que ce que je fais à l’instant est juste ? Est-ce que ce que je fais à l’instant
est conforma à la volonté divine ? Est-ce que chaque acte, chaque parole, chaque pensée, est juste ? » Voilà la
pensée qui doit nous habiter à chaque instant. C’est ce qui fait de l’homme qui vit ainsi un homme « éveillé » et nous
permet de transformer la vie.
Le niveau du peshat, appliqué sérieusement est d’une grande puissance car il peut traduire chaque parcelle de
l’univers en Parole de Dieu parce qu’il en maîtrise le sens.
À celui qui a le sens des choses Dieu donne le pouvoir, c’est l’exemple que donne l’histoire de Joseph. Avoir le sens
des choses comprend cette capacité à ne pas tomber dans la passion, le désir, dans l’évidence bestiale de l’existence.
Joseph s’est dit « Ce qu’il m’est proposé est-il juste ? » Il a vu le visage de son père et s’est dit « Ce n’est pas juste », et
il s’est arraché. Parce qu’il a été capable de faire ce mouvement-là, de soumettre l’instinct, le désir, la vie à la Torah et
non l’inverse, Dieu lui a donné la royauté, le pouvoir.
Exemples contemporain : j’ai envie de dire un mauvais mot à mon prochain et je me retiens. Pourquoi ? Parce que ce
n’est pas juste. Je pourrais humilier un de mes employés qui a mal fait son boulot, je vais me retenir et tenter de lui
faire comprendre de façon aimable et souriante pour qu’il puisse peut-être changer sa façon de faire… Dieu aime ça. Il
arrache cette personne de la malédiction de la matière et Il lui donne le pouvoir.
Être capable de réinterpréter intellectuellement, émotionnellement, existentiellement la vie en « Est-ce que c’est
juste ? Est-ce que ça va dans la bonne direction ? »
Après il faut être sur ses gardes de ne pas tomber dans la « maîtrise », la compréhension du sens divin sur chaque
chose. C’est là qu’il faut le REMEZ… »
186
Le Remez
« Le Remez dit : Attention, tout ce que tu as compris est magnifique mais relatif. Ne rends pas le Peshat absolu, c’est
relatif. Il faut que ton Peshat lui-même soit mis en doute par le Remez.
Le Remez signifie l’allusion, le fait qu’il y a quelque chose qui exède. C'est-à-dire que quand tu comprends une loi de la
Torah, ou ce que tu dois faire dans l’existence, ou un évènement du monde, c’est très bien, mais si tu l’enfermes de
façon catégorique et absolue dans ta compréhension, quelque part tu t’es coupé d’un niveau supérieur de cet
évènement, de cette révélation, qui est lié à un horizon du sensé qui est lui-même supérieur à la rationalité.
C’est là qu’on en arrive à la difficulté dans le monde des Yeshivot (établissement d’enseignement supérieur dans
lequel l’étude du Talmud et de la Torah est continuelle et intensive - Wikipédia). À un moment donné on en arrive à
une telle maîtrise des analyses, de la symphonie des discours des commentateurs… c’est magnifique mais… un piège
nous attend à ce moment là… La Torah est infinie, elle dépasse l’esprit humain. Le Pshatt doit être inspiré. C’est le
niveau de l’idée pure qui n’est plus simplement une organisation logique. Et celle-ci elle ne peut être, et tous ceux qui
étudient la Torah ont vécu cette expérience, elle ne peut être vécue que comme Remez. C'est-à-dire : au bout de
labeurs de l’extraordinaire organisation des choses, dans des textes, dans la vie… À un moment donné il y a un signe
qui nous est fait par Dieu, un petit « coucou ». Un petit mot dans Rachi, un petit visage d’un enfant dans la rue… Il y a
quelque chose qui nous fait signe, c’est un Remez, pour nous faire allumer une bougie dans la tête… « tilt »… Je
comprends une idée pure qui est données par Dieu. Ça c’est le Remez.
Et dans la vie ça doit être pareil.
Dans l’étude il faut laisser son étude ouverte pour que l’étude ne soit pas elle-même caricaturée, enfermée par la
puissance cognitive du développement intellectuel. Il faut qu’à un moment donné je reste ouvert, dessaisi, encore
assez libre pour que un mot, une phrase dans les différents livres d’études puisse me faire comprendre un nouvel
éclairage. Et là on n’est pas dans le labeur de l’organisation des concepts, on est dans le pure reçu du signe. C’est le
Remez ! C’est magnifique ! Mais dans la vie c’est pareil.
Dans la vie on organise sa vie. Il faut organiser sa vie, il faut organiser son temps, il faut se donner des projets, des
buts, des lignes… Quelqu’un de responsable et de sensé organise sa vie pour sa famille, pour lui-même, pour son
étude, pour son argent, pour tout… Mais il faut encore une fois, et ça c’est très très extraordinaire. J’ai vu beaucoup
de gens, où on leur a fait un signe. Ils auraient pu faire que leur vie passe dans quelque chose de mille fois meilleur, et
ils ne l’ont pas pris. Il sont passés à côté de la main tendue par Dieu. Dans l’existence aussi il y a un Remez. Le Remez
te dit : voilà, tu es arrivé à un niveau où tu peux passer à un autre cycle *, un autre cycle plus bénéfique.
Et donc la traduction du Remez dans l’existence, c’est la capacité bien sûr d’organiser sa vie, mais que cette
organisation ne ferme pas les portes à une nouvelle forme d’organisation et d’existence qui est peut-être supérieure
et qui est très souvent proposée. Parce que les cycles dans l’existence c’est comme ça. On accomplit un cycle : on fait
un travail matériel, spirituel, existentiel, émotionnel, psychologique, torahique, tout ce que vous voulez… À un
moment donné on arrive : j’ai enfin réussi ça, je suis à ce niveau. Très bien ! Là automatiquement quand on en arrive
là Dieu propose un deuxième cycle, plus haut. Plus haut. Dieu ne laisse pas les gens végéter sinon ils meurent. Dieu ne
laissent pas les gens tourner sur eux-mêmes. Au niveau du destin, au niveau de la vocation céleste. Dieu nous dit :
« Voilà je te tends la mains vers autre chose. » Il faut savoir le voir. C’est le Remez, aussi bien dans l’étude, que dans
l’existence.
Le Drash
Après il y a le niveau du Drash. Donc le Drash, la Hagadah c’est une nouvelle sagesse. Le Drash n’est pas le salon où
chacun donne sa version d’une interprétation. Le Drash s’apprend par des livres, notamment par les *** (mots
hébreux que je n’ai pas réussi à transcrire). Il y a des livres qui t’enseigne et le fait de côtoyer ces livres te donnent une
sensibilité intellectuelle : comment interpréter de façon Hagadatique, drashique, allégorique, le texte qui se présente
sur le Pshatt. Alors ça veut dire quoi ? C’est quoi le noyau du Drash ? Le Drash c’est un déplacement. Alors il ne faut
pas le faire n’importe comment il faut un maître. Alors ça veut dire quoi un déplacement ?
Pour prendre connaissance de la suite, je vous invite à écouter le reste du message en suivant le lien ci-dessous.
Le PaRDes - 4 niveaux d’interprétations - Rav Raphaël Sadin
http://www.espacetorah.com/video_type/le-pardess-4-niveaux-dinterpretation/
* Note : La notion de cycle est bien connue dans la pensée hébraïque et est un principe biblique qui sera développé
avec le chapitre sur les fêtes bibliques.
187
Les fondements de la pensée hébraïque :
des outils pour étudier la Torah
Voir
Cinquième Partie de Cinq Articles Introductifs à l’étude de la Torah - Restauration of Torah
http://www.restorationoftorah.org/resources/parasha/45-torah-portion-french
Divers outils pour étudier les la Parashat HaShavuah
http://www.restorationoftorah.org/images/introarticles/french/5emePartiedeCinqArticlesIntroductifs.pdf
La guématria
« Méthode exégétique fondée sur la valeur numérique des lettres. »
La Clef de David - Philippe Rochat
« Les lettres hébraïques ont une valeur numérique, elles ont servi de chiffres avant l’invention des chiffres indiens (les
Arabes les ayant simplement transmis). La « guématria » - dont le nom vient du grec, comme géométrie - fait ressortir
des correspondances qui autrement resteraient inaperçues. »
La Bible parle de la France et de l’Espagne - Michael Schneider
« il y a 22 lettres dans l’alphabet hébreu et l’on peut en rajouter 5 finales. …
Parmi ces lettres il n’y a aucune voyelle mais … à chaque lettre correspond un chiffre, et ainsi un même mot peut
s’écrire avec des lettres ou avec un chiffre correspondant à la somme des chiffres de chaque lettre : ce calcul s’appelle
la valeur numérique d’un mot ou en hébreu la gematriah, mot qui donnera en Français le mot géométrie.
Et les maîtres de la Kabale nous ont enseigné que lorsque deux mots ou expressions de mots avait une même valeur
arithmétique ou numérique, c’est qu’il existait entre eux un lien, une connexion. »
La création de l’homme - Sefer Bereshit - Claude-Haïm Bitoun
http://media.wix.com/ugd/76ce33_6255ebc5c270497d9a122673d607942c.pdf
Articles qui expliquent la guématria :
•
La « guématria » - Elisrael
http://www.elisrael.org/article-10561929.html
•
Les différentes méthodes de la guématria - Akadem
http://www.akadem.org/medias/documents/2-Methodesguematria.pdf
•
À la découverte de la guématria - Chalom Leubmen
http://www.freresbatisseurs.ch/images/Guematria.pdf
Le problème des traductions
« Les livres de la Bible ont été composés ou traduits, au fil des millénaires, en plusieurs langues: hébreu, araméen,
grec, syriaque, latin, etc. Aux difficultés, inhérentes à toute traduction, de faire percevoir aux lecteurs, dans leur
langue maternelle, le sens véhiculé par les mots et expressions que les écrivains sacrés ont utilisés dans la leur,
s'ajoute le problème des différences, très importantes, de civilisation, de société, de culture, de mentalités, de
conception du monde (Weltanshauung), en général, et de de foi et de croyances, en particulier. »
Problème de traduction - Tsofim - http://www.tsofim.org/pages/espace-biblique/problemes-de-traduction/
« Toutefois, il serait naïf d'imaginer que la connaissance d'une langue, quelle qu'elle soit (et a fortiori celle de la Bible),
suffise à la compréhension des textes qu'elle transmet. Au savoir linguistique, il faudra adjoindre la connaissance de
l'histoire des textes, du milieu dans lequel ils ont pris naissance, ce qui implique une certaine familiarité avec la
conception du monde, la condition sociale, la culture et la religion des auteurs. »
Espace biblique - Tsofim - http://www.tsofim.org/pages/espace-biblique/
188
La Septante
La Septante est la toute première traduction du texte original. Elle a ceci de particulier qu’ella été traduite par les Juifs
eux-mêmes (70 sages anciens de l’époque), à la demande du roi égyptien Ptolémée. On pourrait dire que cette
traduction a été faite dans les règles de l’art, puisque faite par les érudits du peuple de la langue du texte original,
donc dépositaires de toute la culture afférente. Malgré tout, les quelques réflexions évoquées par ces traducteurs
d’élite laissent entrevoir toute la complexité de la chose et le fait qu’une traduction, aussi bien faite soit-elle, aussi
inspirée soit-elle (et ce fut le cas car les 70 versions issues des 70 traducteurs qui ont travaillé chacun séparément
étaient identiques), ne remplacera jamais l’étude du texte dans la langue « sainte ».
Je vous invite à lire l’article entier, sur la traduction de la Septante. En voici quelques extraits illustrant le résumé cidessus.
« Les Anciens se trouvèrent face à un problème très complexe. Il y a plusieurs versets de la Torah qui peuvent donner
lieu à confusion. Il fallait donc modifier un peu la traduction de certains paragraphes, afin que leur signification réelle
soit claire et ne laisse pas place à l'erreur ou au doute. Cependant, puisque chacun des 70 Anciens traduisait la Torah
de façon isolée, il y avait un risque que si l'un traduise littéralement et l'autre traduise de façon interprétative, cela
pose alors un doute quant à la fiabilité de la traduction.
Or, les Anciens ont dévié de la traduction littérale à 13 endroits dans le texte, et, par la grâce du Ciel, tous ont
convergé vers les mêmes changements. La traduction était parfaite de similarité. »
« A la faveur de la clôture de ce travail, Ptolémée a organisé à Alexandrie une fête à laquelle furent conviés tous les
Juifs de la ville. Durant ces festivités, le roi fit une comparaison entre les versions afin d'examiner la fiabilité de la
traduction et son exactitude. Or les versions étaient identiques en tous points. »
« Les Gentils se sont servis de cette traduction de la Septante pour traduire la Torah dans leur langue. Mais ils l'ont
déformée pour réduire la valeur de la doctrine juive aux yeux de leurs peuples. »
« Les Juifs se sont attristés et mortifiés en leurs cœurs… même si cette traduction ne touche que l'enveloppe
extérieure de la Torah. En revanche, la profondeur, les interprétations et les paroles du D.ieu vivant qui y sont
contenues n'ont pas pu être transférées par le passage de la langue sainte à une autre. »
La traduction de la Septante en grec - Torah-Box
http://www.torah-box.com/etudes-ethique-juive/histoire-juive/la-traduction-de-la-septante_4398.html
Le sens d’un mot est lié à la culture d’un peuple et d’une langue
« Non, ni Yeshouâ, ni Shaul de Tarse n’ont été les fondateurs d’une nouvelle religion ! … Ils sont restés parfaitement
Juifs… tous étaient Juifs, tous parlaient hébreu, tous ne pensaient que dans cette culture sémite.
Si je m’adressais à des croyants d’Afrique Noire, mes chers frères bien-aimés de D.ieu, je leur dirai : accepteriez-vous,
frères à la peau noire, d’avoir comme chef, comme représentant pour parler de vous et de votre culture un homme à
la peau blanche, étranger à votre culture, à vos coutumes, à votre tradition ancestrale ?
Non, bien sûr et ils auraient raison. …
Yeshouâ ne s’exprimait ni en Latin ni en Grec, (même si l’on peut admettre qu’Il connaissait ces langues), mais bien en
Hébreu ou en Araméen, et il en est de même des apôtres, même si, certaines épîtres pauliennes destinées aux gens
des nations furent elles rédigées en Grec.
Et c’est à cause de cela que les traductions ne peuvent pas être considérées d’emblée comme étant la Parole de
D.ieu.
Prenons un simple exemple, le verbe « scandaliser » :
« Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une grosse
meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer. » Marc 9 : 42
Que signifie scandaliser ?
Le verbe grec traduit pas « scandaliser » est le verbe « skandalizo », qui n’existe pas en grec classique de l’époque !
Ce verbe a été « fabriqué » de toutes pièces pour traduire le verbe hébreu « kasha », et il n’a aucun sens pour une
oreille formée à la langue grecque, et même en Français, ce verbe a une signification floue et vague : le véritable sens
est « faire tomber sur un obstacle infranchissable ».
De même « malheur à l’homme par qui le scandale arrive » Matthieu 18 : 7, il s’agit du même mot grec toujours aussi
mal traduit.
Dans le contexte de ce passage, Yeshouâ est en train d’enseigner et il dit :
« Malheur à l’homme qui pose des pièges ou des obstacles qui empêchent d’avoir accès à la connaissance de la vérité
sur D.ieu. »
189
J’invite mes frères et amis les Chrétiens à écouter / shemâ leur frère aîné le Juif, lui qui a côtoyé D.ieu, lui qui a vécu
avec Yeshouâ, de l’écouter comme un authentique témoin de ce qu’il a entendu et vu et qu’il n’a cessé de transmettre
de génération en génération, simplement, mais sûrement, obéissant encore et toujours à la Sainte Torah. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
http://media.wix.com/ugd/76ce33_88e620b1d7514b989f2338384327c89b.pdf
Une traduction est « figée »
« On a en Hébreu deux sortes de conjugaisons, déterminant la chose accomplie, ou la chose inaccomplie et donc à
accomplir, et c’est le Yod qui fait la différence.
Quand un verbe a pour préfixe le Yod, le verbe définit là une action inaccomplie, donc à accomplir, conditionnelle, et
future. »
« Dans le cantique de Moise après le passage de la Mer Rouge, nous lisons en Exode 15 « Alors Moise et les enfants
d’Israël chantèrent ce cantique à l’E.ternel ». Mais le texte hébreu utilise un Yod en préfixe à ce verbe « Az Yashir
Moshe ouvne Israel et hashira hazot l’Adonaï », qu’on devrait donc traduire « chanteront » ou plus exactement « Alors
Moise chantera et avec lui les Enfants d’Israël ce cantique à l’E.ternel ».
Ce futur nous enseigne quoi ?
Ecoutons encore une fois la Torah orale dans le traité Sanhedrin 91 b :
« Cette forme de futur nous enseigne que Moise et les Fils d’Israël crurent en la résurrection des morts, comme si les
Fils d’Israël avaient décidé de chanter jusque dans l’au-delà lorsque leur corps aura ressuscité ».
Cela veut dire aussi que chaque Fils d’Israël dans chaque génération se doit d’être une louange vivante comme Moshe
rabenou / Moise notre maître.
Combien nos traductions sont molles, figées, mortes, alors que toute la Torah et la pensée juive sont vivantes et
tournées à la fois vers le passé qui est passé mais gardé en mémoire vivante, et donc à transmettre pour toutes les
générations, et l’avenir comme un présent restant à accomplir. »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
Claude-Haïm Bitoun - http://media.wix.com/ugd/76ce33_25f9883b87034cd7aa615bd94aee32af.pdf
Rendre l’hébreu accessible
Comprenez-moi, mon intention n’est pas de fustiger les traductions, elles sont nécessaires et elles ont leur place. Je
cherche à montrer que nous ne pouvons nous en contenter, que si nous voulons aller plus loin dans la connaissance
de Dieu et de Sa Parole, il nous faut l’aborder dans Sa langue originelle. Il devrait y avoir dans les assemblées des cours
d’hébreu accessibles à tous, des études dirigées (ce que nous appelons communément études bibliques) sur la version
originale en hébreu des Écritures. Je dis études dirigées et non études bibliques pour faire la différence entre un
« cours magistral » et un débat actif et communautaire cadré. C’est ainsi que les Juifs pratiquent l’étude des Écritures :
c’est un débat ouvert.
Sources complémentaires
Rav Dynovisz
Cours vidéo extrèmement intéressants de différents passages, concepts, termes, personnages… des Écritures illustrant
à merveille les méthodes d’analyses que nous venons de voir ainsi que les sources d’informations complémentaires
que nous allons voir dans le chapitre suivant.
•
•
Par livres et thèmes : http://livegiving.net/wpravdynovisz/
Index : http://www.ravdynovisz.tv/tags.php
190
Retrouver nos racines… La Torah
Qu’est-ce qui donne à un arbre sa vitalité, sa santé ? Dieu bien sûr de façon générale… mais c’est un raccourci un peu
simpliste. Dieu oui mais à travers les principes qu’Il a mis en place dans Sa Création. En l’occurrence, pour l’arbre, la
qualité de ses racines et de ce qu’il va puiser dans le sol.
« L’homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole sui sort de la bouche d’Adonaï. »Matthieu 4 :4 (Stern)
« C’est cet homme (Moïse) qui se tenait dans l’assemblée au désert, accompagné de nos pères et de l’ange qui lui
avait parlé au Mont Sinaï, c’est cet homme qui reçu les paroles de vie pour nous les donner. » Actes 7 :38 (Stern)
« Car vous êtes nés de nouveau, non d’une semence corruptible mais d'une semence incorruptible, au travers de la
Parole de Dieu vivante et permanente. » (Stern)
Découvrons premièrement un peu ce qu’est la Torah dans la culture juive ; l’aspect du « pourquoi devrions-nous
étudier davantage la Torah ? » est développé un peu plus loin au chapitre « Recontruire » « Le Temple » « Les
fondations ».
Préambule
« Notre Seigneur est grand, son pouvoir est immense, sa science est infinie. » Psaume 147 :5
Ce que je vais détailler dans les chapitres qui suivent, et j’ai beaucoup hésité à le faire apparaître, peut être un sujet
qui fait crier au scandale, à hérésie, au rejet total de tout le message. Néanmoins, il m’a semblé important de
l’aborder pour expliquer pourquoi les Juifs parlent de « Torah de vie », pour expliquer le pourquoi de l’importance de
la Torah, et de la Torah dans son contexte originel : l’hébreu et la pensée hébraïque. Je vous demande d’aborder ces
chapitres en essayant de faire abstraction de vos préjugés car mon intention ici n’est pas de parler de magie mais de
science, et La Science émane de Dieu. C’est par elle (incluant la Sagesse en son sein) que Dieu a créé l’univers. Ce que
je souhaite mettre ne lumière ici sont les parallèles existants entre les principes de fonctionnement de la vie naturelle
et les principes de fonctionnement de la vie spirituelle. Vie naturelle et vie spirituelle sont construites sur les mêmes
structures. Et donc, un principe naturel est une illustration d’un principe spirituel, une image visible qui permet de
comprendre les choses invisibles. La Bible contient de nombreuses illustrations de ce type, l’olivier, les paraboles de
Yéshoua…
Une bonne partie des explications sont extraites d’études faites par Claude-Haïm Bitoun : Rabbin Messianique.
Président Fondateur de l’Association Kol Hashofar
Membre de la Synagogue Messianique Netivyah de Jérusalem (Israël)
Membre de la Fédération des Juifs Messianiques (USA)
Ancien Président de l’Alliance Française des Juifs Messianiques
Ancien Président de la Synagogue Messianique « le Tabernacle - Hamishcan » de Nice (France)
Tous ces titres sont énumérés ici non pour faire de l’élitisme, mais pour justifier que la source de ces informations
n’est pas douteuse, mais qu’elle est bien issue d’un enseignant (docteur en théologie), instruit dans les Écritures,
partageant la même foi, le même Dieu, le même sauveur et Seigneur et les mêmes Écritures.
Ne focalisons pas notre attention sur des termes tels que « maîtres de la Kabalah » qui ont dans notre culture
occidentale et évangélique, une connotation éminemment suspecte, c’est une question de vocabulaire. Ce terme peut
être remplacé par exemple par « scientifiques », « chercheurs spécialisés dans le texte original des Écritures ».
Ne nous focalisons pas non plus sur les démonstrations de guématria qui peuvent être difficiles à suivre et peut être
discutables, là n’est pas le plus important.
Pour ceux qui souhaiteront lire l’intégrale des documents cités de cet auteur : d’une façon générale, prenez ce qui
vous semble bon sans vous arrêter à ce qui vous choque, car l’ensemble apporte une bonne compréhension de ce que
sont le judaïsme biblique, le judaïsme messianique, et de ce que devrait être « la greffe ».
Qu’est-ce qu’un aliment sain ?
« Dans la vaste gamme des aliments possibles, il nous faut choisir - pour manger « sainement », c'est-à-dire pour vivre
en bonne santé ou guérir - des aliments corrects, c'est-à-dire des aliments « spécifiques », prévus pour nos organes et
191
des aliments « vivants », c'est-à-dire des aliment « non dénaturés », capables de nous radio-vitaliser (d’entretenir
notre néguentropie, notre champs bio-électro-magnétique naturel). »
Grégoire Jauvais - Professeur en Naturopathie
« La matière n’est qu’un hologramme des soleils internes radiants (physiques) ; tout dans l’univers, est bioénergétique, rien n’est réellement lourd, ce qui facilite les transformations dans le sens des libérations constructrices.
… Toute vie est vibratoire. La vie ne peut s’entretenir que par des apports de vibrations de même nature (spécifiques
et naturelles), non altérée. C’est ce rôle de transmetteur des vibrations vitales à nos cellules qui est tenu par les
nutriments crus. »
Professeur Henri Canal - Chercheur interdisciplinaire - Docteur d’Etat/France - Doctor from USA, GB, Sri Lanka
Sp. Ethno-Médecine, Phytothérapies et Traditions, Méthodologie des Sc. Humaines, Psychoanalyse noumérale du
Psychanalytique. Philosophie noumérale.
« Dans les années 1950, deux professeurs de l’Université de Yale (USA), F.S.C. Northrop et Harold Saxton Burr, on cru
que les végétaux étaient entourés d’un champ élecro-magnétique et que celui-ci pourvait être à l’origine de leur
croissance et de leur organisation expécielle.
En fait, ce champ est biologique, d’une part, et il n’entoure pas le végétal mais il le constitue. Il en est le substrat
essentiel. De plus, ce champ est centrifuge. Il émane du centre, de l’intérieur, et il rayonne à la périphérie, à
l’extérieur. C’est le fameux « soleil », interne, radiant, « germen », pourrait-on dire, dont sont constitués les légumes
et les fruits crus, frais, issus de culture biologique ou de culture bio-dynamique. »
Que manger pour être en bonne santé, mince et rester jeune - Grégoire Jauvais - Professeur en Naturopathie
Alors je ne suis pas passée au régime « crudivore », néanmoins je pense que le principe est juste.
Parfois, au milieu de nos incertitudes (je m’interrogeais sur le bien fondé ou non d’aller si profondément dans cette
illustration), le Seigneur intervient, donne un petit signe d’encouragement. Ce jour-là, à la suite du matin même où je
traitais ce sujet avec cette illustration de l’aliment sain et du cru, je prends une pause méridienne et allume le poste
(TV) pour écouter une émission qui passe quotidiennement sur France 5, le midi, et qui traite de sujets divers avec
l’objectif d’apporter des informations pertinentes et utiles pour la vie quotidienne, dans le sens d’une vie plus saine,
plus écologique, plus solidaire… Ce jour là à l’instant où j’allume le poste, le sujet traitait… je vous « le donne en
mille »… de la « crudessence » : l’alimentation « crue » !
Vous allez voir qu’il y a des similitudes étonnantes entre le naturel et le spirituel.
Parole nourricière - Parole de vie
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples
« La Torah est à la fois l’ADN spirituel du peuple d’Israël et la matrice de cet ADN biologique, et que
tous les mots et les lettres qu’elle renferme sont répétés de génération en génération de façon
ininterrompue, et que c’est cette répétition fidèle par la lecture, la prière, la cantillation, les
enseignements, etc.. ont façonné le code génétique du peuple Juif à travers les âges. … Si vous êtes
réellement greffé sur Israël par votre nouvelle naissance, cet ADN Juif est aussi devenu le vôtre. …
L'Acide Désoxyribonucléique (ADN) est une molécule, présente dans toutes les cellules vivantes, qui
renferme l'ensemble des informations nécessaires au développement et au fonctionnement d'un
organisme.
C'est aussi le support de l'hérédité car il est transmis lors de la reproduction, de manière intégrale
ou non, et il porte donc l'information génétique (génotype) et constitue ce que l’on appelle le
génome des êtres vivants.
La structure standard de l'ADN est une double-hélice droite, composée de deux brins complémentaires…
Eh bien, de la même manière, notre patrimoine génétique spirituel est la Torah, composées de deux « hélices », la
Torah Orale et la Torah écrite.
Car, en effet, dès que l’on entend parler parmi nos frères des nations et même au sein de certains Juifs qui ont été
plus ou moins assimilés de Talmud, Mishnah, Guemarah, Halahah, Zohar, Kabalah, Midrashim, et j’en passe, le poil se
dresse, l’opposition fait rage…
Avant donc de parler de « diabolique ou démoniaque » au sujet de ces livres et de cette Torah Orale, essayons sans à
priori, d’écouter, de se renseigner, et ensuite de glaner ce qui, par l’Esprit Saint / Rouah HaKodesh nous semblera bon
pour notre propre vie et ensuite, nous pourrons rejeter le reste.
192
Le langage humain avec les mots, le son et les fréquences vibratoires peuvent influencer, modifier et même
programmer voire reprogrammer notre « logiciel d’origine » à savoir notre code génétique et agir, par l'intermédiaire
de celui-ci, sur les vies animales, végétales, minérales, ou autres, nous en avons souvent parlé en développant les
différentes études sur la Fête de Pessah.
Eh bien, il faut savoir et être convaincu après tout, et c’est aussi cela la foi, que toute la structure physique du texte
écrit sacré se calque sur la structure et le codage du génome humain, et ce génome dévoile à son tour, une similitude
surprenante et même incroyable avec les codes ésotériques transmis par les Maîtres d’Israël, ceux de la tradition
hébraïque. …
Les lettres de l’alphabet hébreu, prononcées et écrites constituent des véhicules d’énergies divines. …
Il en est de la parole humaine comme de la Parole de D.ieu : elle communique et transmet une pensée grâce à des
codes de langages comme les lettres, les accents, les points, les ponctuations, etc… qui permettent de multiples
combinaisons de son, de prononciation et donc de sens.
Nos voyelles ou nos consonnes ne sont en fait que des molécules d’air comprimées en ondes sonores ou sous forme
de symboles graphiques et ce sont elles qui véhicules le message oral ou écrit.
Limiter D.ieu à une seule et unique Parole Écrite serait Le rendre limité et fini ce qui ne convient pas à ce qu’Il
représente, et donc à Son omniscience, Son omnipotence, Son omniprésence, etc… et la véritable Parole de D.ieu est
donc à la fois écrite et orale à moins que ce ne soit d’abord orale et ensuite écrite.
Il faut aussi savoir que lorsque les maîtres de la Kabalah étudient un texte écrit, c’est avec une méthode et une rigueur
que l’on peut comparer à celles que les scientifiques utilisent pour analyser la matière : chaque mot, chaque lettre,
chaque trait de lettres sont passés sous le crible d’un microscope, et ainsi, les mots, comme les gênes d’un
chromosome, sont porteur d’informations qui, transmettent cette connaissance, cette intelligence et cette sagesse si
particulière au peuple élu.
Ceci nous permet mieux de saisir pourquoi, Yeshouâ affirmera que :
« Il ne disparaîtra pas de la Loi / Torah un seul iota / youd ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. »
(Matthieu 5 : 18)
Et c’est ainsi que depuis la nuit des temps, des trésors inimaginables et inestimables ont été « extraits » tel un minerai
précieux, par les maitres de la Kabalah pour mieux comprendre les processus des lois qui régissent notre monde et sa
matière, mais aussi l’espace-temps, et donc le vécu de notre vie. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
http://media.wix.com/ugd/76ce33_88e620b1d7514b989f2338384327c89b.pdf
« De même qu’à l’intérieur du noyau d’une cellule se trouve un ruban d’ADN qui constitue le support matériel servant
à la transmission des informations de notre patrimoine génétique, de même le parchemin enroulé constitue le
support matériel sur lequel se trouvent toutes les informations de notre héritage « génétique » spirituel.
En effet, le texte écrit de la Torah / Parole n’est pas divisé en livres, chapitres, versets mais c’est une suite
ininterrompue de lettres avec parfois quelques espaces blancs : de même que notre ADN génétique correspond à une
très longue chaîne d’informations contenue dans des lettres chimiques T pour la Thymine, C pour la Cytosine, A pour
l’Adénine et G pour la Guanine, de même, l’ensemble de la Torah Écrite et Orale est contenue dans ces 22 lettres
alphabétiques.
Nous savons aussi qu’une cellule humaine contient 22 paires de chromosomes homologues et 1 paire de
chromosomes à l’origine de la différenciation sexuelle, soit mâle soit femelle. »
« Oui, un mot, une parole, un son, bref notre langage n’est que vibrations sonores qui peuvent influencer notre
comportement, donc notre vie : … alors ne prenons pas le risque de couper la parole à D.ieu, ce serait couper la Parole
de D.ieu !
Vraiment, avec amour, je prie D.ieu pour que mon frère cadet, celui des nations acceptent enfin de recevoir du frère
aîné tous les multiples et grandioses éclats de l’enseignement des maîtres d’Israël.
L’ADN est un code, la Torah est un code, et si l’on accepte que les hommes puissent décoder l’ADN pour en saisir
toutes les informations possibles et même s’en servir pour confronter des criminels, pourquoi ne pas accepter que
d’autres hommes, les maîtres de la Kabalah par exemple aient pu eux aussi décoder cet autre ADN qu’est la Torah
pour nous transmettre les enseignements pour vivre selon le conseil divin ?
D.ieu a créé le monde avec Sa Parole, et cette Parole Il nous l’a transmise dans notre langage humain pour que nous la
comprenions, la transmettions et l’enseignons.
Seulement Il l’a d’abord transmise à la fois parlée et écrite au peuple d’Israël dans cette langue, l’Hébreu, et c’est
seulement à partir de cette langue parlée et écrite depuis toujours par les Juifs que l’on peut réellement remonter à la
Source Divine.
193
Les lettres de cet alphabet véhiculent de véritables énergie spirituelles divines, c’est avec elles, comme des pierres
assemblées les unes avec les autres que D.ieu a créé l’univers.
Vous comprenez pourquoi ces lettres, chacune d’entre elles renferment des trésors de vie et pourquoi le judaïsme ne
parle pas de religion…
La religion, la science, se sont toujours opposées car chacune est limitée dans son propre domaine, celui de la
spiritualité ou celui de la matière, seul le judaïsme avec les clefs de lecture et de compréhension transmises par les
maître d’Israël réunissent ces deux extrêmes en apparence opposés et inconciliables pour les faire se rejoindre. »
La création de l’homme - Sefer Bereshit - Genèse - Claude-Haïm Bitoun
http://media.wix.com/ugd/76ce33_6255ebc5c270497d9a122673d607942c.pdf
Qu’est-ce que la Torah ?
« Si vous êtes troublé par l’usage de ce mot, c’est à juste titre. Grammaticalement, le mot torahdevrait signifier toute
instruction, mais, dans les faits :
•
Le titre Torah désigne souvent spécifiquement les Cinq Livres de Moïse.
•
Torah peut également désigner la Torah Écrite toutentière, c’est-à-dire toutes les Saintes Écritures (le Tanakh).
•
Torah peut également désigner cela, plus la Torah Orale, qui comprend :
−
La compilation de lois et de décisions appelée la Michna, à laquelle s’ajoutent d’autres compilations
acceptées,
−
La discussion et le débat sur cet ensemble dans le Talmud, appelé aussi la Guémara,
−
Les histoires et les enseignements qui en découlent recueillis dans le Talmud et le Midrache,
−
Tout autre enseignement qui a été accepté par un consensus durable de la communauté juive observante, soit
qu’il soit puissamment fondé sur des précédents ou soit qu’il ait été démontré par des méthodes acceptées
qu’il découle de textes et d’avis préalables.
En quoi est-ce spécial ?
« Si on vous dit qu’il y a de la sagesse chez les autres peuples, croyez-le... Si on vous dit qu’il y a la Torah parmi les
autres peuples, ne le croyez pas... » Midrache
La Torah, semble-t-il, est distincte de ce qu’on appelle généralement la sagesse. Nos sages vont jusqu’à affirmer que la
Torah précède toute existence, qu’elle contient le schéma directeur du cosmos, et que l’existence même du cosmos
est subordonnée à la Torah.
Même le terme « sagesse divine » est insuffisant pour la décrire. Notre univers, après tout, est constitué de sagesse
divine. Notre environnement, notre corps et le psychisme à travers lequel nous observons tout cela relèvent d’une
conception insondable. « Que Tes œuvres sont merveilleuses, ô D.ieu » s’exclame le Psalmiste. « Tu les as toutes faites
avec sagesse ! » Et pourtant, les lois de la nature ne sont pas les lois de la Torah.
La sagesse humaine peut être décrite comme la capacité à prédire les aboutissements de cette conception
merveilleuse. Nous étudions ses habitudes et les extrapolons dans le futur. Nous nous efforçons d’en savoir
suffisamment sur ce qui est pour prédire ce qui sera, et par conséquent ce qui pourrait être si nous faisons des choix
éclairés. Néanmoins, ce qui devrait être, est déterminé selon des modalités qui ne relèvent pas de la connaissance ou
de la sagesse.
La sagesse fournit des informations sur tout ce qui est et tout ce qui pourrait être
Par exemple, la sagesse vous enseigne que la manière dont vous traitez les autres finira par vous revenir. C’est à vous
de décider ce que vous souhaitez qui vous revienne. S’approprier des biens qui ne vous appartiennent pas peut
s’avérer une bien mauvaise idée, pour vous-même ou pour ceux qui vous entourent. C’est à vous de décider si, oui ou
non, vous préférez subir les conséquences futures pour jouir d’un profit immédiat.
La Torah est un partage du désir duquel émerge tout ce qui est
La Torah, en revanche, ne se contente pas d’informer, elle commande « Tu ne voleras pas ». Il est certes agréable de
savoir que le respect de la propriété privée est utile aussi bien à soi qu’à la société dans laquelle on vit, mais ce n’est
pas la raison pour laquelle on s’abstient de voler. On ne vole pas parce que telle est la volonté de notre Créateur.
194
La Torah en tant qu’unité
Un ouvrier de bâtiment regarde un plan et voit un bâtiment ; un architecte écoute le constructeur et comprend ce
qu’il veut vraiment. La Torah est comme l’architecte : c’est pourquoi son étude nous enseigne non seulementce qui
est, mais ce qui devrait être. La Torah représente le Créateur partageant Son plus profond désir avec le créé.
La graine de la Torah fut plantée lors de l’expérience du Sinaï, consignée dans les Cinq Livres de Moïse. Mais la voix du
Sinaï se fait encore entendre dans chaque génération, à mesure que ceux qui étudient la Torah décodent l’ADN de
cette graine, découvrant de nouvelles significations qu’elle contenait depuis toujours, de nouvelles applications qui
étaient demeurées latentes. Après tout, l’instruction ultime est celle qui élève l’étudiant jusqu’à un point
d’observation à partir duquel il peut discerner sa propre évaluation, en utilisant les mêmes outils que l’enseignant.
Ce que ça nous apporte
Lorsque vous vous plongez dans la Torah, votre but n’est pas simplement d’accumuler de l’information, mais
d’acquérir une notion de la façon dont le Créateur de l’Univers se lie à Ses créations. Il est de penser d’une façon
divine. Parvenir à un partage de l’esprit, jusqu’à ce que les mêmes préférences et les mêmes désirs respirent en vous
deux. Au point où Ses pensées sont vos pensées et vos pensées sont Siennes. Une telle union ne peut être trouvée
dans n’importe quelle autre sagesse. »
Qu’est-ce que la Torah - Au-delà de la sagesse - Rav Tzvi Freeman
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1769054/jewish/Torah.htm
La Torah vue par les Juifs messianiques
« Certains (parmi les Juifs et chrétiens)… ne voient que le côté réglementation des lois de la Torah. La Loi ne semble
être qu’un éventail de contraintes… La Torah se situe, s’accomplit et se vit dans une toute autre dimension, celle de la
lettre associée à l’Esprit. …
La Torah c’est comme l’échelle de Jacob, elle nous permet d’accéder au ciel, c’est notre relation verticale avec D.ieu,
et cette relation s’appelle l’Amour.
La Torah c’est comme un puits, un puits sans fond, et plus on creuse plus l’eau claire et fraîche en jaillit pour nous
donner la vie. Moins je creuse, moins l’eau que je bois est fraîche et limpide, car contaminée par la pollution
extérieure environnante.
C’est un petit peu ce qui s’est passé et continue de se passer quand un seul type d’enseignement se veut être le
garant de la Vérité, côté juif comme côté chrétien et cela aboutit à une sorte de dogme, donnant de la vie avec D.ieu
un pâle reflet fané, vieilli, mort !
La Torah, c’est encore comme du miel.
« Que Tes paroles sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! » Psaume 119 : 103
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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Loi, commandements, ou plutôt instruction
« La loi (Torah) : Le mot hébreu Torah signifie littéralement l'enseignement, instructions ou doctrine, non pas loi. La
Septante utilise le mot grec «nomos» (SEC # 3551) qui signifie en réalité, la «loi». Le sens original grec du mot nomos
ne signifie pas la Torah de Yahvé. Il signifie simplement la loi, comme dans un décret, la législation de l'homme, etc.
Par conséquent, le contexte scripturaire détermine si oui ou non nomos devrait être traduit par loi, dans le sens d'une
ordonnance de l'homme, ou la Torah comme dans le sens de la Torah d’Adonaï. Les termes qui suivent sont parfois
considérées comme synonymes, la loi, Tanakh, Torah, la loi de Moshé (Moïse). »
Articles introductifs à l’Étude de la Torah - Mishpachah Beit Midrash
« Pour nous Juifs Messianiques, il y a la Torah écrite, Torah de Moïse, les Prophètes, les autres Écrits, c’est à dire le
TANAH et les écrits de la Brit Hadashah (Nouvelle Alliance), tout ceci c’est toute notre Torah écrite. »
« Au centre du mot TORAH il y a OR c’est à dire la lumière, et là encore résonne ce verset :
« Ta Parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier. » Psaume 119 : 105
Tout d’abord le mot hébreu Torah ne signifie pas loi, mais instruction, enseignement, directive, conseil, et par
conséquent, instruire, enseigner, diriger, conseiller, ... c’est véritablement apporter une lumière à quelqu’un. Bien sur,
à ces enseignements se rattachent aussi et même naturellement des lois.
195
Mais, pour nous Français, avec nos mentalités de râleurs invétérés, au mot loi, se rattachent des adjectifs comme
restrictif, contraignant, obligatoire, et pour celui qui refuse la loi, sont associés alors des mots comme hors la loi,
amendes, p.v., redressement fiscal etc…, bref, le pendant du mot loi, c’est le mot peine.
Mais dans la pensée hébraïque et donc biblique, la loi ou les lois, ont un autre écho, non plus celui d’esquiver la loi en
biaisant, pour tenter de paraître plus fort que la loi, mais celui au contraire de la vivre toujours en rapport avec Celui
dont elle émane, c’est à dire D.ieu.
D.ieu donne des lois pour que celui qui dit « oui » à ces lois, reçoive de ce D.ieu le meilleur et le bonheur, mais, à
l’inverse, celui qui dit « non » ne récoltera que le pire et le malheur. »
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3 catégories de commandements
« Il existe trois catégories de lois ou plutôt commandements / mitzvot, traduits par lois, préceptes, statuts :
Michpatim : ce sont des lois ou sentences concernant tous nos rapports avec notre prochain (adultère, vol, meurtre
etc…) (vient de la racine Shapat / fpc : action de juger)
Edout : ce sont des lois concernant le témoignage de la manifestation glorieuse de D.ieu qu’il nous faut apporter
(fêtes, shabbat, etc …) (vient de la racine du mot Ôud / dzu : prendre à témoin)
Houqim : il s’agit là de toutes les lois rituelles qui sont des obligations de l’homme envers son D.ieu, dont l’intelligence
ne peut en comprendre la raison (parah adoumah / vache rousse, interdiction de manger du porc, de porter un
vêtement fait de fibres mélangées) (vient de la racine Hakak / qqj : graver, décréter) »
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Atteindre la cible
« La racine hébraïque de Torah est aussi le verbe Yarah / hry qui signifie jeter, lancer, tirer, montrer, apprendre,
instruire, et cela peut alors nous faire comprendre que, par la Torah, D.ieu « décoche une flèche en plein but », qu’«Il
atteint son but », «qu’Il touche en plein dans le mille ».
La Torah serait donc semblable à un arc et les flèches à l’ensemble de tous les enseignements divins qui « font
mouche » si le cœur est disposé à aimer D.ieu et donc à Lui obéir en étant soumis à Ses enseignements, c’est à dire
toute Sa Parole : c’est l’instruction d’un père à son fils pour le mettre en garde des dangers du monde (connaissance
de la Torah) dans lequel il se trouve et les moyens à mettre en œuvre (mise en pratique de la Torah) pour en sortir
victorieux. La Torah, c’est tout cet enseignement d’amour de D.ieu pour Israël… »
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Mieux connaitre Dieu, mieux l’aimer
« Le but de D.ieu, c’est qu’au travers de la connaissance et de l’application de la Torah, (et l’un ne va pas sans l’autre),
l’homme apprenne à mieux Le connaître et mieux L’aimer, Le contemplant dans Sa magnificence, Sa souveraineté, Sa
Justice, sa Puissance, Sa Bonté, etc… jouissant ainsi de tout le bonheur que D.ieu a prévu pour lui.
La Torah est donc avant tout un document dont l’auteur est D.ieu, document dans lequel Il Se révèle Lui-même et
parle de Lui, d’abord au peuple d’Israël et ensuite à quiconque le voudra en acceptant d’être greffé contrairement à sa
nature sur cet olivier franc, mais, de cela, nous en reparlerons plus loin.
Cette Torah nous instruit sur les concepts du péché, du salut, de la sanctification, du Messie, etc…
Ce document est devenu pour Israël sa constitution. »
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Un traité d’Alliance
« La Torah est également une ALLIANCE, entre D.ieu et Son peuple comme nous pouvons par exemple le lire dans les
textes suivants :
« Je traite alliance avec toi et avec Israël. » Exode 34 : 27
196
« Voici les paroles que l’E.ternel
‫יהוה‬
ordonna à Moise de traiter avec les enfants d’Israël. ». Deutéronome 29 :1
Qui dit Alliance, dit obligations et devoirs réciproques.
D.ieu, l’auteur et l’initiateur de cette Alliance se doit de garder Sa parole, Ses engagements et Ses promesses, et pas
de problème de ce côté :
« N’est ce pas Moi l’É.ternel ‫ ? יהוה‬Il n’y a point d’autre D.ieu que Moi, je suis le seul D.ieu juste et qui sauve… Car
Je suis D.ieu et il n’y en a point d’autre. Je le jure par Moi-même, la Vérité sort de Ma bouche et Ma Parole ne sera
point révoquée. » Isaïe 45 : 23
Israël doit quant à lui aussi demeurer fidèle, et même si cela n’a pas toujours été le cas, la Torah demeure la
constitution d’Israël sous forme d’alliance éternelle.
« Car tous ceux qui s’attachent à l’observance légaliste des commandements de la Torah sont sous la malédiction, en
effet, il est écrit : « Maudit soit celui qui ne met pas perpétuellement en pratique tout ce qui est écrit dans le Rouleau
de la Torah. » Deutéronome 27 :26
Or, que par le légalisme personne ne soit justifié devant Dieu, cela paraît évident, car il est dit : « Celui qui est justifié
aura la vie en mettant sa confiance en Dieu et en étant fidèle. »
De plus, le légalisme ne procède pas de la confiance en Dieu, ni de la fidélité mais de l’usage impropre du texte qui
dit : « Celui qui met ces choses en pratique aura la vie par elles. »
Le Messie nous a rachetés de la malédiction qui était annoncée dans la Torah en devenant lui-même malédiction pour
nous ; car le Tanakh dit : « Quiconque prend au poteau est sous la malédiction. » Yeshoua le Messie a fait cela afin que
par lui les païens puissent recevoir la bénédiction annoncée à Avraham, et que par la foi en Dieu et en étant fidèles
nous recevions aussi ce qui avait été promis, à savoir, l’Esprit.
Frères, je vais prendre un exemple dans la vie de tous les jours : lorsqu’une personne prête serment, personne ne peu
l’annuler ou le modifier. Or c’est à Avraham et à sa semence que les promesses furent adressées. Il n’est pas dit : « Et
aux semences », comme s’il s’agissait de plusieurs ; au contraire il est bien dit : « Et à ta semence » et la seule
« semence » dont il s’agit est le Messie. Voici ce que je veux dire : la partie légale de la Torah qui a été donnée 430 ans
plus tard ne peut annuler un serment prêté par Dieu antérieurement et ainsi rendre vaine la promesse. Car si
l’héritage est fondé sur la partie légale de la Torah, il ne provient donc plus de la promesse. Mais Dieu l’a donné à
Avraham par la promesse. Alors pourquoi donc cette partie légale de la Torah ? Elle fut ajoutée pour révéler les
transgressions jusqu’à la venue de la semence à laquelle la promesse avait été faite. …
Cela signifie-t-il que la partie légale de la Torah s’oppose aux promesses de Dieu ? Que le Seigneur nous en garde ! »
Galates 3 :10-21 (Stern)
Dans l’épître aux Galates 3 :10-21, Shaul décrit l’Alliance faite avec Abraham comme une alliance dans laquelle D.ieu
fait des promesses d’héritage à Son peuple, lesquelles ne peuvent être obtenues que par la foi.
Puis il parlera de l’Alliance avec Moïse, la Torah, non pas comme une alliance de foi (verset 12), mais comme une
alliance d’obéissance.
La Torah ne promet pas d’héritage, mais elle assure au peuple déjà racheté, la joie de participer aux bénédictions de
l’héritage promis.
Le verset 17 précise que l’alliance avec Moise, la Torah, n’annule pas celle avec Abraham, mais qu’elles sont
complémentaires toutes deux.
La Torah de Moise amplifie les promesses faites avec Abraham, et elle établit les conditions par lesquelles ces
promesses seront maintenues : si la nature de l’Alliance avec Abraham c’est la promesse, la réponse du peuple pour
entrer en possession de cette promesse, c’est la foi.
Si la nature de l’Alliance avec Moise, la Torah, c’est la bénédiction et l’assurance de la promesse, la réponse du peuple
à cette alliance c’est l’obéissance.
Donc, la foi précédant l’obéissance, on peut dire que l’obéissance à la Torah est le fruit naturel de la foi.
Pour s’approprier et vivre pleinement les bénédictions de la Torah, il faut d’abord être entré par la foi dans l’Alliance
avec Abraham.
Par conséquent, la foi précède l’obéissance dont elle est l’élément moteur, mais en aucun cas la foi exclut
l’obéissance.
Abraham est venu avant Moise, mais Moise n’a pas chassé et annulé Abraham.
On peut dire donc que la Torah agit sur 3 niveaux :
•
•
Elle assure et garantit les promesses d’héritage pour le peuple.
Elle protège l’individu racheté et pardonné en lui assurant son propre héritage et l’amène à accomplir dans la
plénitude toutes les mitzvot de la Torah en participant au miracle de la rédemption.
197
•
Enfin, la Torah protège ceux qui ne sont pas encore rachetés jusqu’au temps où D.ieu leur révèlera le
Messie. »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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Une Ketoubah
« La Torah est aussi une KETOUBAH, c’est à dire un acte, un contrat de mariage entre D.ieu et Israël comme il en
existe entre un homme et une femme.
Dans ce contrat D.ieu dit à Moïse qu’Israël est un peuple à part, qu’il sera différent des autres, délivré de l’esclavage,
pour être choisi, élu dans une vocation de témoin et pour un sacerdoce de sacrificateurs, et qu’enfin un peuple d’où
viendra le Sauveur pour le rachat et la rédemption toujours de ce peuple.
Lors de la fête de Pessah, 4 coupes de vin sont bues, représentant les 4 promesses de D.ieu pour Israël. On les trouve
dans un même verset du livre de l’Exode 6 : 6-7, avec 4 verbes significatifs :
•
•
•
•
Je vous délivrerai = vehotzeti
Je vous libèrerai = vehitzalti
Je vous rachèterai = vegaalti
Je vous prendrai… » = velakahti
Le verbe « velakahti », traduit par « Je vous prendrai » est exactement le même mot utilisé pour parler d’un homme
prenant une femme pour épouse (racine : aller chercher, emporter, conquérir, offrir).
Mais la Ketoubah montre aussi la responsabilité des époux :
« Aujourd’hui tu as fait promettre à l’E.ternel ‫ יהוה‬qu’Il sera ton D.ieu … Et aujourd’hui, l’E.ternel
fait promettre que tu seras un peuple qui Lui appartiendra / leâm segoulah. » Deutéronome 26 : 16-19
‫יהוה‬
t’a
Cette Ketoubah avec les deux copies du texte, les louhot habrit / Tables de l’Alliance seront dans l’Arche de l’Alliance
(Exode 31 : 18).
N’oublions pas enfin qu’un mariage se caractérise par deux anneaux, deux alliances qui représentent le signe visible
de l’union. D.ieu a donné à Israël son alliance d’épouse sous forme de signe visible. Nous le découvrons dans le livre
de l’Exode 31 : 12-17, où au verset 13 D.ieu donne le SHABBAT, signe de l’alliance pour toutes les générations. »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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Le sceau de Yéshoua
Nous avons parlé de constitution, d’alliance, de mariage, mais en Yeshoua la Torah est UNIQUE et VIVANTE, c’est
l’authentique arbre de vie car Yeshoua en a été le plus grand enseignant, lui donnant la véritable pensée et
compréhension.
Ce n’est pas une loi figée, car elle se révèle être un mode de vie de sanctification intérieure et extérieure, dans,
notamment la célèbre phrase de Yeshoua « Je suis venu non pour abolir mais pour accomplir » Matthieu 5:17-20
Quand Yeshoua dit : « Vous avez entendu que les anciens disaient … mais Moi Je vous dis… », Il parlait de la
transmission d’un enseignement de la Torah par certains rabbins, et Lui dont Il dira « Moi et le Père nous sommes
Uns » ou encore « Celui qui m’a vu a vu le Père », nous en montre un complémentaire.
Il était en effet le seul à pouvoir donner et transmettre la véritable interprétation de la Parole de D.ieu, dans sa
sublimation la plus totale, sans pour autant rejeter tous les enseignements des rabbins qui l’avaient précédé,
comme on veut trop facilement le faire remarquer pour accentuer encore plus la cassure entre Judaïsme et
Christianisme, Juifs et Chrétiens ! …
Yeshoua, loin d’annuler toute la Torah, lui a apportée une illumination qui nous étreint et nous aspire dans la
dimension de l’amour.
Les mots qu’utilise Yeshoua « abolir » et « accomplir », sont 2 mots du vocabulaire talmudique rabbinique. Quand
un rabbin ressent que son collègue a mal saisi la compréhension d’un texte de la Torah il lui dit : « tu abolis la Torah ».
Donc quand l’un abolit, l’autre accomplit. En parlant ainsi, Yeshoua appose Son SCEAU divin.
Souvenez-vous la discussion qu’il eut avec ses disciples sur la route d’Emmaüs (Luc 24) après sa résurrection.
Pour leur faire saisir le plan de D.ieu et leur ouvrir l’intelligence :
« Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, Il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait »
(v 27) et il conclut par « C’est là ce que Je vous disais lorsque J’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplisse
tout ce qui est écrit de Moi dans la Torah de Moïse , dans les Prophètes et dans les Psaumes. » (v 44)
198
Yeshoua était en train de leur dire que la Torah devait être comprise comme Il l’avait Lui-même enseignée, car tout
enseignement de la Torah doit amener à l’œuvre de rédemption par le Messie.
Notons aussi la vie de Yeshoua en parfaite harmonie avec les écrits de la Torah. Il est la référence à suivre, Il est la
Torah vivante. »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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À quoi sert la Torah ?
« A quoi donc sert-elle, sachant qu’on ne l’observe pas pour obtenir une justification devant D.ieu ?
•
Pour ceux qui sont justifiés et régénérés par grâce, la Torah est un mode de vie.
•
La Torah aide l’homme à reconnaître son propre péché puisque « C’est par la Torah que vient la connaissance
du péché. » Romains 3 : 20. La Torah ne dit pas ce qu’est le péché mais elle permet de voir l’iniquité du péché
et la culpabilité de l’individu.
•
Jusqu’à notre salut par grâce, la Torah nous sert de protecteur, de garde du corps, de tuteur et pédagogue.
Quand nous lisons à propos des Juifs, Galates 3 : 23 « enfermés sous la garde de la Torah » nous avons de la Torah une
impression fortement négative, elle semblerait être notre gardien de prison. En fait, la Torah nous garde et nous
protège plutôt qu’elle ne nous prive de liberté. Elle est en quelque sorte notre ange gardien jusqu’à la grande
révélation. »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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La Torah orale
Qu’est-ce que la Torah orale ?
« L'Eternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami. » Exode 33 :11 (Segond)
« Mon serviteur Moïse… Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de
l'Eternel. » Nombres 12 :7-8 (Segond)
« Tout le monde sait qu'à Pessa'h, la fête de pâques, pendant huit jours les juifs ne mangent que des pains azymes.
C'est écrit noir sur blanc dans la Tora. C'est une mitsva, un commandement, rien de compliqué la dedans. Mais cette
même Tora ne dit rien, pas un mot, sur la façon de préparer ce pain, les céréales qu'on peut ou non utiliser, la façon
de le cuire, les autres aliments qu'on peut ou non consommer à Pessa'h… et pourtant tout cela, vous le savez, est très
bien codifié.
Mais alors d'où le savons-nous? Cela nous vient de la Tora orale… …
Tout commence… au Mont Sinaï. Souvenez-vous, Moïse monte sur le Mont Sinaï Dieu lui donne les 10
commandements et le texte de la Tora. Ca c'est la Tora écrite. Pourtant il va y séjourner 40 jours et 40 nuits… Qu'a-t-il
fait pendant tout ce temps? La tradition nous répond: il y a appris de la bouche même de Dieu, l'ensemble des
préceptes qui constituent la Tora orale: les règles de fabrication de la matsa, de la construction de la souca, les règles
du respect du Chabat, ou la compréhension exacte de la trop célèbre loi du talion "œil pour œil" qui s'entend comme
un dédommagement pécuniaire et non comme une cruelle vengeance sociale. …
Et la Tora orale d'où vient-elle? … En descendant du Mont Sinaï, nous raconte toujours la tradition, Moïse a répété à
Josué tout l'enseignement qu'il avait appris de Dieu. Josué à son tour l'enseigna aux anciens et ainsi fut amorcée la
transmission orale de cet enseignement. … Et c'est cette loi qui est venue jusqu'à nous. …
Il existe une évidente complémentarité entre Tora écrite et Tora orale. L'une ne peut se lire sans l'autre. Beaucoup de
commandements pratiques seraient inapplicables sans une tradition orale transmise de génération en génération.
Encore une fois, c’est la Tora orale qui remplit les blancs, comme si le texte écrit représentait les notes d’un
professeur qui allaient servir de support à un enseignement plus détaillé.
Cette tradition orale, composée d’enseignements remontant à Moïse, lui-même, s’enrichira de génération en
génération, en fonction des nouvelles questions de chaque génération. Ici pas de texte ! Sa transmission ne se faisait
que par l'apprentissage par cœur. On a du mal à imaginer la quantité d'information qu'un seul homme pouvait
emmagasiner.
199
La transmission orale avait elle-même ses règles. Ainsi l'origine de chaque enseignement était clairement identifiée
par son auteur c'est-à-dire que chaque fois qu'on s'y référait, on devait rappeler de qui on tenait tel ou tel
enseignement (Rabbi untel rapporte au nom de rabbi untel). Il existait par ailleurs des modèles logiques, pour déduire
un enseignement d'un autre enseignement; rien n'étant inventé mais tout étant toujours logiquement déduit d'un
enseignement antérieur. »
Qu’est-ce que la Torah orale - Philipphe Haddad - http://www.akadem.org/medias/documents/Tora-orale-VERBATIM.pdf
« Pour certains rabbins, la Loi Orale serait antérieure à la Loi Écrite, ils s’appuient sur le fait que la Torah Orale
rapporte que certains commandements / mitzvot ont été observés par les Hébreux avant leur formulation dans la
Torah Écrite.
Les patriarches avaient exécuté les prescriptions de la Torah avant qu’elles fussent ordonnées au Sinaï, par exemple,
en plein esclavage égyptien, les Hébreux avaient déjà observé le Shabbat avant l’existence de la Torah Écrite, et nous
avions parlé lors de Pessah, du pourquoi Avraham mangeait des pains sans levain durant la période de Pessah alors
même que le peuple d’Israël n’était même pas encore esclave en Égypte.
Ces remarques montrent l’importance de la Torah / Loi Orale dans la Tradition Juive, que cette Torah Orale soit
antérieure ou contemporaine à la Torah Écrite. »
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Les travaux pratiques de la théorie fondamentale
« La Torah orale est à la Torah écrite ce que des travaux pratiques sont à la théorie fondamentale.
Pour démontrer par exemple la véracité de la théorie de la relativité et énoncer la règle E = MC², il y a une multitude
d’expérimentations possibles. Une seule théorie vraie E = MC², appelons cela Torah écrite, mais de nombreuses
expérimentations possibles comme démonstrations, appelons cela les mitzvot ou Torah orale. » …
Quelle est l’idée de cette Torah orale ? Toute simple : D.ieu détermine dans la toute la Torah écrite des
commandements à pratiquer mais il n’y a aucun détail quant à la manière de le faire.
Par exemple, il faut porter les Tzitzit (franges aux coins du vêtement), les Tefilin (phylactères), ne faire aucun travail
pendant le shabbat, offrir des sacrifices d’animaux etc…mais, aucun mode d’emploi !
La Torah orale va alors préciser une manière d’accomplir ces ordonnances … et ainsi, par le débat éclairé de plusieurs,
la Torah orale va établir des barrières de protection quant à une unique interprétation qui pourrait aboutir à un
fanatisme sectaire dangereux. N’est-il pas écrit :
« La sagesse (ou le salut) vient de la multitude des conseillers ? » Proverbes 11 : 14
Et la nature même de la langue parlée par D.ieu aux hommes, l’Hébreu, se prête volontairement à cette multiplicité
d’interprétations complémentaires. Vous savez en effet que l’alphabet hébreu ne comporte que 22 consonnes, et qu’il
s écrit de droite à gauche. Pas de voyelle à l’écrit, mais pourtant des vocalisations à l’oral. Ceci explique la souplesse
de plusieurs explications possibles, jamais opposées mais toujours complémentaires. …
Prenons simplement un exemple…
Le mot hébreu « saint » se prononce « kadoch » et le mot « prostitué » (se dit d’un garçon qui se voue aux idoles par
la fornication) se prononce « kodesh » : ces deux mots se prononcent différemment mais s’écrivent pourtant de la
même façon : cdq. Nous comprenons alors bien mieux que la mise en pratique concrète de la Torah écrite (appelonsla « consonne ») est déterminée par la Torah orale (appelons-la « voyelle »), et nous pouvons saisir aisément cela,
sans pour autant crier à l’hérésie.
Mais, hélas, les Juifs sont devenus parfois esclaves de la Torah orale quand ils disent qu’elle est LA manière unique de
vivre le Judaïsme et donc, à leurs yeux, d’être Juifs, et non UNE manière, du rituel lié à l’accomplissement de la
volonté de D.ieu pour accomplir le commandement, et se sont ainsi souvent éloignés de la motivation du coeur,
érigeant en règle absolue, la halahah, cette manière de faire. C’est cela d’ailleurs, et ce n’est que cela que
condamne le Seigneur en citant Isaïe 29 : 13 dans Marc 7 : 7 :
« Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé sur vous ainsi qu’il est écrit : ce peuple M’honore des lèvres mais son coeur est
éloigné de Moi. C’est en vain qu’ils M’honorent en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes.
Vous abandonnez le commandement de D.ieu et vous observez la tradition des hommes. »
Mais il ne condamne ni la Torah écrite ni le principe d’une Torah orale que lui-même. … Yeshoua lui aussi a en effet
mis en pratique la Torah orale, soit à la manière des Anciens, soit à sa propre manière. Quand Yeshoua dit en
Matthieu 7 : 12 :
« Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la Torah et les prophètes »
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Et bien Hillel l’avait dit quelques décennies avant Lui « Ne fais pas à ton prochain ce que tu ne veux qu’il te fasse. Voilà
toute la Torah » (Shabbat 31 a).
Quand Yeshoua prie le soir de Pessah en prenant la coupe et le pain, Luc 22 ne nous dit que : « Il rendit grâce ».
Mais que dit-Il comme action de grâce ? Ce que tous les Juifs de tous les temps avant Lui et jusqu’à aujourd’hui et
demain encore dirent et diront :
« Barouh ata adonaï elohenou meleh haôlam bore peri haguefen / Sois béni E.ternel /
‫יהוה‬
l’Univers, créateur du fruit de la vigne » et,
« Barouh ata adonaï elohenou meleh haôlam hamotsi lehem min haaretz / Sois béni E.ternel /
Roi de l’Univers qui a fait germer le pain de la terre ». …
notre D.ieu Roi de
‫יהוה‬
notre D.ieu
Yeshoua connaissait parfaitement cette Torah orale qui lui était familière, et qu’Il a même suivi sur certains aspects.
Nous, Juifs Messianiques, nous n’affirmons pas que la Torah orale est d’inspiration divine, nous disons qu’elle peut
s’avérer parfois nécessaire mais qu’à aucun moment nous ne devons-nous y plier d’une manière soumise et
dictatoriale pour plaire aux hommes. C’est aussi une manière de démontrer notre solidarité avec notre peuple Israël.
Moi-même, je porte les tzitzit aux quatre coins de mon vêtement comme la Torah écrite me le demande, je mets les
tefilin chaque matin, je respecte la cachrout, le shabbat, les fêtes etc, mais je ne respecte pas ces choses selon une
UNIQUE manière, même si la Torah orale a précisé une seule halahah pour le faire.
Pourtant, moi aussi, pour accomplir la Torah écrite, je m’inspire de la Torah orale même si, et c’est là l’intervention de
l’Esprit Saint, je peux l’adapter à ma propre vie. D.ieu seul est mon juge, D.ieu seul est à même d’apprécier ou non. Je
suis donc libre et non esclave des hommes.
Savez-vous que même les Chrétiens obéissent à une Torah orale déterminée par leurs propres enseignants ? Prendre
tous les dimanches matin ce qu’ils appellent la Sainte Cène, ou en trouvons-nous l’exemple et l’explication dans la
Bible ? Nulle part, pas même dans ce passage mal compris du chapitre 19 du livre des Actes, où le repas que prennent
les disciples est la « seoudah shlishi », le troisième repas du Shabbat, à la tombée de la nuit, le … samedi soir !
Et tant d’autres choses encore, mais est-ce pour autant mauvais ? La tradition n’est pas une mauvaise chose, elle est
notre héritage, notre repère, mais elle le devient quand on veut l’imposer en prétendant qu’elle est La Vérité.
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Y a-t-il des preuves dans la Bible
montrant que Dieu aurait donné une Torah orale à Moïse ?
« Je répondrai par l’affirmative, plusieurs cas font en effet allusion à des détails que l'on ne trouve nulle part dans le
texte écrit, voici quelques exemples. »
La circoncision
« C’est ici Mon Alliance, que vous garderez entre Moi et vous, et ta postérité après toi : tout mâle parmi vous sera
circoncis. Vous vous circoncirez ; et ce sera un signe d’Alliance entre Moi et vous. » Genèse 17 :10-13
« A aucun moment le texte précise ce qui doit être circoncis : il nous est précisé de circoncire le ôrlah / ‫ ערלה‬qui
signifie excroissance, mais excroissance de quoi ? Du nez, de l’oreille, certes aujourd’hui on traduit ôrlah par prépuce
mais là encore il a bien fallu connaître la Loi Orale qu’Abraham connaissait comme toute la Torah d’ailleurs.
On parle aussi de circoncision du cœur et donc le même mot ôrlah est utilisé en Deutéronome 10 :17 : doit-on alors
pour circoncire un cœur, faire appel à un chirurgien pour ouvrir le thorax et procéder à l’ablation d’une excroissance
du cœur ? Bien sûr que non ! Il a donc bien fallu que D.ieu précisât ailleurs que dans le texte sacré écrit quel organe du
mâle devait être circoncis dans le cadre de l’Alliance avec Abraham ! »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
L’abattage rituel
« Quand l'E.ternel /
‫יהוה‬
ton D.ieu aura étendu ton territoire comme Il te l’a promis et que tu diras « je veux
manger de la viande » parce que tu auras envie de manger de la viande, tu pourras manger de la viande autant que tu
en auras envie. Si l’endroit choisi par l'E.ternel /
‫יהוה‬
ton D.ieu pour y établir Son nom est éloigné, tu abattras
de la manière que Je t’ai ordonné, de ton gros et de ton menu bétail. » Deutéronome 12 : 20
Si nous cherchons dans toute la Bible, nous ne trouvons aucune prescription écrite donnée par D.ieu à Moïse sur la
manière d’abattre un animal, et par conséquent, il est évident que cette prescription dont parle D.ieu n’a pu être
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données à Moïse que de façon orale, ayons toujours à l’esprit le fait que D.ieu lui parlait « pe el pe / bouche à
bouche ! » Nombres 12 : 8
Rashi est très limpide dans son commentaire : « Cela nous enseigne qu’il y a un commandement sur l’abattage, sur la
manière de l’exécuter : ce sont les règles de l’abattage rituel qui ont été indiquées à Moïse au Sinaï ». …
Si la Torah reconnaît à l’homme le droit de tuer des animaux pour se nourrir, elle lui demande deux choses
essentielles, respecter la dignité des animaux, de leur vivant et jusqu’après leur mort et limiter au mieux leur
souffrance et leur stress au moment de leur mise à mort. » La Torah orale en précise le mode opératoire. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
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Les Tzitzit : franges pour se souvenir des commandements
Voir document p 25 à 30
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Le texte original des écritures ne comporte que des consonnes
Voir chapitre ci-dessous : Pourquoi est-il nécessaire d’avoir une Torah orale ?
Une Torah des Torot
Torot est le pluriel de Torah, tout comme kippot est le pluriel de kippa. Or voici ce que dit le texte original dans
Lévitique.
« Tels sont les statuts, les ordonnances et les lois / torot que l’É.ternel /
d’Israël, sur la montagne de Sinaï, par la main de Moïse. » Lévitique 26 : 46
‫יהוה‬
établit entre Lui et les enfants
« Le mot lois est au pluriel ce qui pourrait signifier que D.ieu a donné plusieurs lois à Moïse, au minimum deux
Torot, il semble donc qu’il y ait deux Lois / Torot qui ont été données à Moïse au Sinaï, l’une orale et l’autre écrite. »
Cette Torah / Loi Orale n’aurait normalement jamais dû être mise par écrit, mais à cause des persécutions, des exils, et
des dispersions que les Juifs ont subis, les sages d’Israël décidèrent de mettre cette Torah / Loi Orale (tradition des
anciens) par écrit, de peur qu’elle ne disparaisse, et elle reçut alors le nom de Talmud. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
Des citations dans le NT qui n’apparaissent pas dans le Tanakh
« Dans sa Deuxième Lettre à Timothee, Shaül, le pharisien de Tarse, nous parle de « Jannes et Jambres qui se sont
opposes a Moïse. » (3 :8). Or, nulle part dans le Tanah, il n'est fait mention de ces personnages alors qu’ils sont bien
connus par les traditions orales, et nous pouvons les retrouver dans la traduction araméenne de la Torah, appelée le
Targoum De Yonathan. …
Comme deuxième exemple, nous pouvons citer l’Epître de Yehoudah / Judah / Jude qui nous dit :
« Quand Mihael, un des anges souverains, plaidait contre l'adversaire et qu'il lui disputait le corps de Moïse, il n'osa
pas porter contre lui une condamnation insultante, mais il lui dit : que l’E.ternel / ‫ יהוה‬te réprimande. » (v9)
Ce texte, là encore, ne se retrouve nulle part dans le Tanah, il provient de la Tradition Orale, et a été mis par écrit dans
le Midrash. »
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Les traits de lettre
« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la Torah ou les prophètes; je ne suis pas venu pour abolir, mais pour
compléter. Oui ! Je vous le dis jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, un seul youd ou un seul trait de lettre ne
passera pas de la Torah, jusqu’à ce que tout ce qui doit arriver soit arrivé. » Matthieu 5 :17-18 (Stern)
« Depuis sa constitution jusqu’au VIème siècle de l’ère chrétienne, la Torah est cantilée c’est-à-dire chantée,
psalmodiée suivant des règles transmises par tradition orale, ce sont les maîtres de la massore (de l’hébreu massar /
transmettre), des docteurs juifs se donnèrent pour tâche de copier et de transmettre fidèlement la tradition
exégétique.
Actifs dès les premiers siècles de notre ère et jusqu’au Moyen-âge, ils assurèrent, en Israël comme en Babylonie, la
fixation définitive des écrits sacrés en langue hébraïque ou araméenne, par l’enrichissement du texte d’une
ponctuation et de signes et traits intra textuels : pour certains talmudistes, la Torah Écrite aurait été donnée par D.ieu
avec les points et les voyelles, c’est-à-dire avec la massore elle-même.
202
La Torah Orale aurait été révélée à Moïse au Sinaï au même titre que la Torah Écrite : si pour certains, ces teamim
auraient une origine céleste, pour d’autres, ces points et signes ont été appliqués par Moïse et d’autres encore les
attribuent à Esdras, ces derniers s’appuyant le livre de Néhémie :
« Ils lurent dans le livre, dans la Loi de D.ieu, distinctement et en y mettant du sens et ils firent comprendre
l’Écriture. » Néhémie 8 :8
Le Talmud de Babylone (Megillah 3 :1) commente ainsi ce verset : « Ils firent comprendre l’Écriture - Cela fait référence
aux fonctions syntaxiques et aux accents. »
Pour le Talmud de Jérusalem (Megillah 4,1) : « En y mettant du sens - Cela fait référence à la fonction musicale des
accents. » …
Le système des teamim comporte des petits signes graphiques, au nombre de 26, appelés teamim (taam au singulier),
mot qui signifie « goûts », « sens », nous voyons donc l’importance que Yeshouâ donne à ces « traits de lettres » : si
on les respecte cela donne du « goût » et un « sens » au texte pour bien le comprendre, sinon, sans goût et sans
aucun sens c’est la porte ouverte à toutes les erreurs, tricheries et mensonges ! …
Quant aux traits de lettres dont parle Yeshouâ, il s’agit d’ornementations, de couronnes surmontant chaque lettre
hébraïque, dessinées par le scribe.
Là encore, Yeshouâ a puisé dans la Torah Orale, en citant ce texte : « Quand Moise monta aux cieux, il y trouva le
Saint, béni soit-Il, Qui ornait les lettres de couronnes ». Voilà pourquoi aussi, la Torah, l’ensemble de toutes ces lettres
et de leurs couronnes s’appelle aussi « KETER » = couronne ! »
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Pourquoi est-il nécessaire d’avoir une Torah orale ?
Déchiffrage des Écritures
« L’Alphabet hébreu ne comporte que des consonnes et donc, La Torah a été écrite sans voyelle. Cela signifie qu’un
mot, selon la manière de le lire et de le prononcer, peut être interprété de plusieurs façons. Exemple : le mot kadosh
ou kodesh / cdq / saint, s’il est prononcé kadesh tout en s’écrivant avec les mêmes trois lettres signifie un garçon ou
une fille qui se prostituent ou qui sacrifient leur innocence (virginité) en sacrifiant aux idoles !
Sans les règles massorétiques de la Torah / Loi Orale, on ne pourrait déterminer la vraie prononciation et la vraie
signification des mots de la Loi Écrite. »
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« Des raisons pratiques qui sont liées à l’hébreu peuvent expliquer la nécessité d’une Loi Orale qui donne en effet des
indications d’ordre phonétique et orthographique qui permettront d’accomplir concrètement et le mieux possible les
commandements.
La Torah Orale permet de savoir comment prononcer les mots puisque les voyelles sont absentes du texte écrit
hébreu, et nous enseigne aussi des informations syntaxiques bien utiles dans la mesure où le texte n’est pas ponctué
ainsi que des informations d’ordre méthodologique, donc des règles d’interprétation et des indications qui sont toutes
absentes du texte. »
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Les différentes dimensions de la Torah orale
« D'une part, conceptuellement, nous pouvons dire que la Torah orale est composée de différentes dimensions.
D'autre part, pour comprendre son fonctionnement, il faut saisir toutes ces dimensions simultanément, en une seule
dynamique vivante. »
La Torah orale explicite la Torah écrite
« Exemple : dans le livre de Dévarim (Deutéronome 12, 21), il est écrit : … « Tu pourras tuer ton bétail de la manière
que je t'ai prescrite. » Or cette manière de la tuer, la ché'hita, comme le souligne Rachi, n'est pas décrite dans la
Torah ; donc la Torah écrite indique bien par là :
•
•
•
qu'il y a d'autres éléments révélés que ceux qui nous ont été transmis explicitement par la Torah écrite,
qu'ils sont, de plus, liés à cette Torah écrite, puisqu'elle-même s'y réfère,
qu'ils ont été transmis de génération en génération, et sont enseignés et pratiqués par transmission jusqu'à
aujourd'hui. »
203
La Torah orale fournit les applications de la Torah écrite
« L'exemple précédent nous a montré aussi que la Torah orale concernant la ché'hita (abattage rituel) comporte des
applications pratiques des grands principes de la Torah écrite. Sans cette sorte d'éclairage, de nombreux passages de
la Torah écrite seraient inapplicables. Ce recueil de la tradition orale, donnant les détails pratiques de l'application
dans l'action, est ce que l'on appelle la halakha, qui vient donc également de Moché Rabbénou. »
La Torah orale apporte certaines précisions
« Parfois, de nombreux passages de la Torah écrite seraient incompréhensibles en eux-mêmes, comme les totafote ou
"téfilines de la tête" (Chémote/Exode 13 :16 et Dévarim/Deutéronome 6 :8), sans l'explication reçue de la tradition,
qui se base sur l'origine du mot. … Cette dimension de la Torah orale est d'éclaircir la Torah écrite et de montrer les
nombreuses applications d'un passage qui, de prime abord, ne semblait pas explicite dans la Torah. »
La Torah orale nous donne des règles de compréhension
« La Torah orale inclut aussi la tentative de compréhension de la Torah écrite telle qu'elle découle de la mise en œuvre
des règles traditionnelles d'interprétation du texte. Ces règles, les middote, ne sont pas établies par les lecteurs mais
elles ont été mises au point, recensées ou transmises par les grands maîtres. …
La mise en jeu de ces règles de lecture et de compréhension n'a pas encore épuisé tout son potentiel, c'est l'œuvre de
toutes les générations. Elle demande avant tout une connaissance fine et rigoureuse de la technique de ces systèmes
d'interprétation.
Ces règles ne sont pas des artifices d'interprétation mais elles dévoilent la connaissance de la logique interne du texte
révélé, qui est bâti selon des règles précises ; ce sont des règles de compréhension exacte.
Une partie très importante de la guémara est constituée par ces tentatives d'interprétation réalisées par les grands
maîtres, leurs débats à ce sujet (souguiyote) et leurs contestations des tentatives des collègues, ceci dans le but d'être
fidèles au texte. Pour cela, ils utilisent très souvent ces mêmes règles traditionnelles communes. Leur débat n’est donc
pas une querelle d'Écoles mais une discussion exigeante par sa rigueur qui est "disputation orientée vers la volonté du
Ciel". … Une grande place est laissée au débat, à la confrontation des opinions. »
La Torah orale nous transmet le middrache
« Le middrache est un travail exégétique approfondi sur le texte pour en tirer des interprétations solides, qui ne sont
pas évidentes à première lecture. Un témoignage ancien nous est donné en Néhémie 8 :8 : « Ils faisaient la lecture de
la Torah de Moché Rabbénou d'une manière distincte et en indiquaient le sens de sorte que l'on comprit le texte »
(Qiddouchine 37 b). On parle ainsi de Sages qui étaient des … grands interprètes. Leur activité s'étendait spécialement
aux parties de la Torah qui ne sont pas prescriptives en mitsvotes mais davantage centrées sur l'exhortation, la
signification et la morale. »
La Torah orale nous transmet les séyagim, haies.
« La fonction de ces haies est d'aider l'homme à éviter la transgression. Un principe important est qu'une haie n'est
prescrite que lorsque la majorité du peuple peut l'appliquer (Baba Qama 60 b). »
Le Lév Gompers - Qu'est-ce que la Torah orale ? (Torah ché bé âl pé) - Yehoshua Ra'hamim Dufour
http://www.modia.org/www.modia.org/lev-gompers/torah-talmud/torah-orale.html
Les deux brins d’ADN
« En découvrant l’ensemble de ces deux Torot / ‫ תרות‬mot qui est le pluriel de Torah /
combien s’unissent parfaitement science et spiritualité. »
‫תורה‬
nous verrons
« La Torah Ecrite est UNE, INDIVISIBLE, INTOUCHABLE, ETERNELLE, mais c’est la théorie, la Torah orale est la mise en
pratique, en bas, au niveau des hommes de la première. »
« La Torah Ecrite est visible, Une et Indivisible, elle ne tient pas compte de l’histoire de l’homme, elle est en-haut, ne
tient pas compte de la réalité des choses d’en-bas, elle est au ciel, c’est la Torah Fondamentale car elle incarne
l’absolue Vérité, elle n’est pas assujettie à l’histoire de l’homme : c’est le discours des religieux orthodoxes qui
refusent de voir en-bas.
La Torah Orale descend et s’introduit dans l’histoire des hommes pour se vivre au niveau de l’homme, la Torah Écrite
intéresse peu les hommes puisqu’elle ne correspond pas à leur réalité alors que la Torah Orale prend en compte cela,
et tous les commandements donnés par la Torah Écrite ont leur manière de les mettre en pratique dans la Torah
Orale : quand la Torah Écrite nous dit de respecter le Shabbat et de ne pas le profaner, c’est la Torah Orale qui précise
le comment.
La Torah Écrite est le fondement au-dessus de l’homme, la Torah Orale se vit en dedans, par l’histoire et le vécu de
l’homme. »
204
« En fait, la Torah Orale jette la lumière sur les textes du Tanah, et nous permet d'approfondir la Pensée Divine, en
donnant les clés de la compréhension, car la Torah et ses clés ont été données à Israël, comme cela nous est rappelé
dans les Écritures :
« L’E.ternel / ‫ יהוה‬a fait d'eux Ses enfants, la Shehinah (Présence Divine Glorieuse) les a accompagnés, les
Alliances sont pour eux, ainsi que le Don de la Torah, le service du Temple et les promesses : les patriarches sont à
eux, et d'eux provenant d'une descendance selon la chair, est le Messie, Lui Qui est au-dessus de tout. Loué soit
l’E.ternel /
‫יהוה‬
pour toujours ! Amen ! » Romains 9 : 4-5 »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
La transmission orale et le discipolat
« « Je vous transmets ce que j’ai moi-même reçu… ». Cette phrase de l’apôtre Paul s’inscrit en fait dans la pure
tradition rabbinique.
Le Midrash Tanaïm établit une chaîne chronologique des maîtres depuis Moïse : Moïse pénétrait dans sa tente,
Aharon entrait à sa suite et s’asseyait face à lui (le disciple doit toujours être face à son maître et le voir, selon Rashi),
Moïse lui enseignait alors la Loi Écrite puis les commentaires oraux, et ensuite entraient Eléazar et Itamar, les deux fils
d’Aharon, Moïse répétait une première fois l’enseignement puis entraient enfin les délégués du peuple qui écoutaient
l’enseignement et alors Moïse se retirait, et c’est alors Aharon qui exposait à son tour l’enseignement.
Si le premier des Maîtres est donc D.ieu en personne, nous pouvons affirmer que le premier des disciples était Moïse
lui-même.
Le Midrash exprime la durée de service comme disciple, puis comme maître : le maître transmettait la tradition, et la
Loi ou Torah Orale était le produit de l’étude des maîtres sous l’inspiration de l’Esprit Divin, et c’est cette relation
maître-disciples qui garantit la continuité de la Loi Orale, car on ne peut accomplir correctement la Torah que par
l’enseignement des maîtres. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
À la lumière de cet éclairage sur la tradition juive du discipolat, cette parole de Yéshoua prend un sens plus concret.
« Allez donc auprès des gens de toutes les nations et faites-en des talimdim (disciples), les immergeant dans la réalité
du Père, du Fils et du Rouach HaKodesh, et enseignez-leur à obéir à tout ce que je vous ai commandé. »
Matthieu 28 :19-20 (Stern)
Un échange vivant
« La Torah Orale devait rester orale pour préserver le rapport direct entre le maître et le disciple et pour garder
vivifiant l’esprit de l’interprétation. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
http://media.wix.com/ugd/76ce33_88e620b1d7514b989f2338384327c89b.pdf
Le Talmud
« Le Talmud (ce qui est étudié) désigne l’ensemble de la tradition orale d’Israël qui a été rédigée entre le IIème siècle
et le VIème siècle. »
Midrash, pensée libérante d’Israël - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/midrash-pensee-liberante-disrael.html
« Le mot « talmud » ; forgé sur la racine « l.m.d » (‫( דמל‬qui signifie « étudier.
Le talmud qui se compose de la michna et de son commentaire, la guemara est une mise par écrit de la loi orale, telle
qu’elle s’est développée sur une période de neuf siècles. »
Le Talmud - http://www.akadem.org/medias/documents/2_Talmud.pdf
« Cette Torah / Loi Orale n’aurait normalement jamais dû être mise par écrit, mais à cause des persécutions, des exils,
et des dispersions que les Juifs ont subis, les sages d’Israël décidèrent de mettre cette Torah / Loi Orale (tradition des
anciens) par écrit, de peur qu’elle ne disparaisse, et elle reçut alors le nom de Talmud.
C’est en l’an 395 de notre ère que la rédaction écrite du Talmud de Jérusalem est achevée, et un peu plus tard, en l’an
500 pour le Talmud de Babylone. »
« Rabbi Yehouda Hanassi, descendant du roi David et Président du Sanhédrin prend alors la décision historique de
consigner par écrit les conclusions de ces discussions entre maîtres, donc de la Torah Orale.
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Cette transmission orale dut mise par écrit sous la forme du Talmud qui est une monumentale compilation du vécu,
du savoir et de la tradition d’Israël. …
« Cette immense encyclopédie se divise en deux grandes parties, la Mishnah rédigée en hébreu qui traite de la
halahah, la loi et son commentaire, la Guemarah qui est l’ensemble des discussions et des explications de la Mishnah,
écrite à la fois en hébreu et en araméen. »
« Le Talmud se compose aussi de la Halahah qui est une règle commune d’ordre juridique qui se présente comme une
discussion légale, un cheminement qui mène à la Loi, et de la Haggadah, qui sont les parties narratives, composées de
narrations, de récits, de notions scientifiques.
Enfin, les Midrashim : le mot Midrash signifie « rechercher, enquêter » au sens fort puisqu’il peut s’agir d’une
recherche digne d’une enquête criminelle ou d’une quête amoureuse. …
Pour conclure sur ce sujet, disons que le Talmud est une transcription exhaustive de la Torah / Loi Orale. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
http://media.wix.com/ugd/76ce33_88e620b1d7514b989f2338384327c89b.pdf
« Michna + Guémara constitue le Talmud, "ce qui est étudié", vaste compilation de tous les enseignements oraux
recueillis scrupuleusement à travers les âges, véritable mémoire identitaire d'un savoir collectif. Le Talmud a cela de
particulier que même mis par écrit le texte conserve et perpétue toute l'oralité de l'enseignement. Ce Talmud
s’organise selon la même structure que la Michna et ses 6 ordres. …
La Loi d'abord orale est transcrite pour être conservée mais ce texte ne reste pas lettre morte (au sens stricte de
l'expression) il devient lui-même support d'un nouveau développement oral qui donnera lieu à son tour à une
retranscription. C'est cet aller-retour incessant entre écrit et oral qui caractérise la transmission du judaïsme.
Le texte écrit nourrît les débats. Ceux-ci sont à un moment consignés pour ensuite servir de base à une nouvelle
exégèse, une nouvelle interprétation. C'est ce même texte enrichi de très nombreux ajouts de commentateurs à
travers les générations qui aujourd'hui encore sert de base écrite aux débats les plus animés dans les Yéchivot, les
centres d'étude talmudiques. »
Q’est-ce que la Torah orale - Philipphe Habbad - http://www.akadem.org/medias/documents/Tora-orale-VERBATIM.pdf
Les deux Talmud
« Vous entendrez parlez de Talmud de Jérusalem et de Talmud de Babylone. Alors en fait 2 Talmud ? ... Oui et non.
Remontons à la destruction du premier Temple en – 586. La population juive est contrainte à l’exil en Babylonie. Elle
s’y installe et prospère. Des communautés se structurent et se développent. Au moment du retour et de la
reconstruction du deuxième Temple beaucoup feront le choix de rester sur place. Des académies de vie juive se
développent qui entretiennent des relations suivies avec Jérusalem. Nulle surprise dès lors de voir se développer une
version de la Guemara en Babylonie et une autre à Jérusalem. …
Deux versions du Talmud voient le jour: l’un dit Talmud Bavli, l’autre Talmud Yerushalmi. Les deux textes présentent
des divergences sensibles. Ils sont naturellement marqués par leur environnement
Le Talmud Bavli s’intéresse peu aux règles agricoles ou encore au service du Temple qui ne s’appliquent pas en dehors
d’Israël. Il est en revanche beaucoup plus complet et achevé dans sa forme, à la différence du Talmud Yerusalmi
rédigé dans un environnement beaucoup plus hostile ou le Christianisme est devenu religion officielle de l’Empire
romain qui interdit tout pratique religieuse juive.
Le texte est souvent plus abrupt et plus inachevé. A noter que l’un et l’autre texte sont rédigés pour l’essentiel en
araméen, c'est-à-dire la langue courante de l’époque qui montre bien à quel point ce texte s’intéresse à la vie
quotidienne des gens. …
Laissons le dernier mot au Talmud qui offre cette réflexion à méditer: Quand les contradicteurs sont animés d'une
intention sincère de recherche de vérité, alors les deux, même s'ils ne sont pas d'accord, expriment la parole du Dieu
vivant!
Les discussions talmudiques aussi musclées soient-elles nous invitent à la paix dans le respect nos différences. 1500
ans après sa rédaction, le Talmud constitue toujours le cœur de l'étude juive qui s'effectue toujours en binôme. Ce
n'est que par l'échange, le débat et la confrontation et non dans la solitude de la recherche personnelle, que peut
émerger une vérité. »
Q’est-ce que la Torah orale - Philipphe Habbad - http://www.akadem.org/medias/documents/Tora-orale-VERBATIM.pdf
« Quand la prudence fait défaut, le peuple tombe ; et le salut est dans le grand nombre des conseillers. »
Proverbes 11 :14
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Deux genres littéraires
« Pour peu que l’étudiant ait traversé quelques pages choisies du Talmud, il découvrira deux aspects, nettement
distincts : la halakha et le midrash. La halakha désigne l’aspect ritualiste. Le reste, tout ce qui sort de ce cadre
normatif légal se trouvera couvert du chapeau midrashique. »
Midrash, pensée libérante d’Israël - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/midrash-pensee-liberante-disrael.html
« Les sages interprètent les écritures selon une méthode appelée midrash (commentaire littéraire des écritures) ce qui
donna naissance :
•
au midrash halakha, midrach dont l’orientation est davantage juridique,
•
et au midrash haggada qui rapporte des récits et légendes. »
La Halakha - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/la-halakha.html
« La halakha ne représente qu'une face du Talmud : l'autre est la haggada, terme intraduisible sous lequel on
comprend toutes les digressions philosophiques, scientifiques, historiques, anecdotiques et surtout légendaires dont
les discussions légales ont fourni l'occasion ou le prétexte; c'est, en somme, une littérature édifiante.
Dans le Talmud, halakha et haggada, casuistique et homilétique, sont mêlées de la façon la plus intime : la controverse
soulevée par un cas juridique particulier conduit aux développements les plus inattendus sur les sujets de morale, de
légende, d'astronomie, de médecine, de botanique; c'est la pensée juive du IIe au VIesiècle elle-même, fixée toute
vivante dans son mélange pittoresque de science , de bon sens , de superstition, de sagacité pratique et de subtilité
vaine,ou d'exquise morale . »
La Haggadah - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/la-haggadah.html
« Le Talmud est une somme, contenant un vaste matériel et abordant une importante quantité de sujets. Le matériel
talmudique est traditionnellement classé en deux grandes catégories, halakha et aggada.
La halakha (hébreu : ‫ « הכלה‬cheminement », dans les voies de Dieu) comprend les parties normatives du Talmud, qui
se rapportent de façon directe aux questions de loi et de pratique juives, tandis que les parties non normatives,
narratives, édifiantes, ou explicatives, les paraboles, les aphorismes, ainsi que des considérations éthiques ou
historiques, constituent la aggada (judéo-araméen: ‫הדגא‬, « narration », « récit » ; cf. hébreu haggada, ‫)הדגה‬. La
Aggada comprend également les exégèses bibliques des Sages, souvent « libres », tant par rapport à l'esprit du verset
qu'à sa forme9, estimant que le sens de la Bible se situe précisément à l'intersection du texte et de sa perception par
ses lecteurs.
La frontière entre Aggada et Halakha n'est cependant pas étanche, une aggada pouvant servir à situer le contexte,
fournir un exemple, préciser le champ d'application, etc., de la Halakha. Elle peut également avoir un rôle
pédagogique, le maître commençant par une bonne histoire, voire une histoire drôle, afin de stimuler l'attention de
son auditoire. »
Talmud - https://fr.wikipedia.org/wiki/Talmud
La Loi orale
« La Massorah comprend tout ce que Moïse apprit de D.ieu sans le noter par écrit, mais en le transmettant oralement
à ses successeurs. Cette tradition passa de génération en génération. La Loi Orale inclut des édits et des ordonnances
décrétés par les Sages à travers les générations, et des lois et enseignements dérivés des versets de la Torah, selon
une méthodologie prescrite par Moïse (telle que D.ieu l'en a instruit). »
La Mishna - Le Talmud - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/la-mishna.html
La Mishna
« La michna est : la première compilation exhaustive de la loi orale. »
Le Talmud - http://www.akadem.org/medias/documents/2_Talmud.pdf
« Répéter en étudiant. Étude de la Loi, apprendre par cœur une tradition orale. Terme dérivant justement du verbe
shana « répéter ».
La Clef de David - Philippe Rochat
« Nous avons vu que le peuple juif a reçu au Mont Sinaï la Tora écrite et la Tora orale, cette dernière étant
l’explication orale de la manière dont les lois écrites doivent être exécutées et suivies. La Tora orale a traversé les
générations et n’avait jamais été écrite. Pourquoi ? Parce qu’elle devait conserver toute sa fluidité. Les principes
restaient les mêmes, mais leur application devait être adaptée à tous types de nouvelles circonstances. »
Histoire du Talmud - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/blog-post.html
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« Depuis Moïse jusqu'à Rabbi Judah le Prince (Rabbénou Hakadoche), les lois de la Tradition étaient ainsi apprises par
e
cœur et transmises oralement de génération en génération. Au III siècle de l'ère commune, Rabbénou Hakadoche,
craignant que les difficultés et les persécutions qui allaient en augmentant, n'empêchent les juifs de se souvenir de
toutes les lois de la tradition, décida de les enregistrer par écrit. Étant à la fois un grand érudit et un homme aux
moyens considérables, il s'entoura des plus grands savants de son époque et consigna par écrit toutes les lois orales et
toutes les interprétations de la Torah qu'ils avaient apprises de leurs maîtres. »
La Mishna - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/la-mishna.html
« La Mishnah se contente d'apporter la réponse tel un guide pratique élémentaire de la vie Juive. … 6 grandes
sections :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
L’ordre des Semences, traite des lois sociales
L’ordre des Fêtes, traite des solennités bibliques ou rabbiniques
L’ordre des Femmes, traite de la législation familiale
L’ordre des Dommages, traite de la législation civile (travail, tribunaux, etc…)
L’ordre des Saintetés, traite des sacrifices et du culte du Temple
Enfin l’ordre des Puretés, traite des diverses formes de purification. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
« On y trouve consignées de façon laconique des règles de vie, de comportement très pratiques de la vie
quotidienne. »
Q’est-ce que la Torah orale - Philipphe Habbad - http://www.akadem.org/medias/documents/Tora-orale-VERBATIM.pdf
La Guemara
Le mot guemara signifie « apprendre ».
« La Guemarah est un commentaire de la Mishnah qui la relie plus clairement au Tanah »
« A la défaite face à Rome, répond un travail de compilation de la Loi et son étude qui tiennent lieu de patrie dont le
dynamisme et la vitalité assureront la survie de l'identité juive en l'exil. Privé d'un pôle géographique autour duquel
s'organise le culte (le Temple de Jérusalem n'est plus qu'une ruine) des groupes de disciples vont en effet se réunir
autour des Maîtres pour réfléchir aux problèmes pratiques quotidiens, tout en se rappelant ce qu'était leur pratique à
l'époque du Temple.
C’est ainsi qu’autour de Tibériade en Galilée et dans plusieurs villes de Babylonie, les Rabbins rassemblent des
disciples pour étudier, commenter et prolonger le texte de la Mishnah., et peu à peu, s'élabore un nouvel ensemble
de réflexions, d'enseignements et d'analyses souvent critiques de la Mishnah. Ce travail donne bientôt naissance à la «
Guemarah » qui signifie le « complément », de la Mishnah. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
« Rédigée vers la fin du Ve siècle, la Guemara se présente essentiellement comme une rédaction de commentaires et
de controverses suscitées par le texte de la Michna. Il s'y ajoute les développements législatifs intervenus
postérieurement à la Michna ainsi que de très nombreux textes non juridiques (appelés midrachiques ou aggadiques)
où sont exposées sous une forme vivante et imagée les conceptions morales et doctrinales du judaïsme. »
La Guemara - Le Talmud - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/la-guemara.html
La méthodologie talmudique
« A la différence de la michna, qui ressemble à une anthologie encyclopédique d’opinions juridiques, les textes de la
guemara, conservent les démarches des académies. L’aspect le plus typique de la guemara, est la description du va-etvient des discussions polémiques qui se déroulent autour d’une michna, d’un texte biblique ou d’un aspect de la loi.
Les éditeurs développent les discussions en ajoutant des matériaux émanant des différentes académies ou de
différentes époques. L’objectif principal de la discussion consiste à élucider le texte de la michna.
Les discussions de la guemara ne se limitent pas au contenu et au style de la michna. Puisque les rabbins employaient
une logique d’association en plus d’une logique linéaire, ils étendaient souvent la discussion à d’autres lois, versets ou
thèmes qui n’étaient que vaguement liés au sujet de départ.
A la différence de la Michna, la guemara ne se limite pas à des questions législatives. On y trouve entremêlées à des
discussions juridiques, de grandes sections du midrach (commentaire littéraire du texte biblique), de la aggada (récits
concernant les personnages et les événements de la bible), des histoires au sujet des rabbins, des conseils médicaux,
de la science, des débats philosophiques, et de la démonologie. »
Le Talmud - Dictionnaire Encyclopédique du Judaïsme, Cerf/RLaffont - http://www.akadem.org/medias/documents/2_Talmud.pdf
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La Halakha
« Du verbe halakh « marcher ». Loi rabbinique. Terme désignant l’ensemble des discussions et des décisions de nature
législative, dont rend compte la littérature rabbinique et le Talmud en particulier. Par opposition à la Haggada qui
constitue l’ensemble des traditions légendaires, la Halakha représente l’ensemble des traditions juridiques issues des
commentaires sur les textes de la Torah. »
La Clef de David - Philippe Rochat
« La halakha (« marche », d’où règle de la vie pratique) contient l’énoncé des règles civiles, pénales et religieuses les
mitsvot ou commandements. C’est l’enseignement proprement exotérique du Talmud. »
« La halakha ou Loi juive est une branche de la littérature rabbinique. Elle traite des obligations religieuses auxquelles
doivent se soumettre les juifs dans leurs relations avec leur prochain et leur rapport à Dieu. Elle englobe pratiquement
tous les aspects de l’existence. »
La Halakha - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/la-halakha.html
« La halakha désigne l’aspect ritualiste. Le reste, tout ce qui sort de ce cadre normatif légal se trouvera couvert du
chapeau midrashique.
Le terme halakha vient de la racine H.L.KH = marcher. On pourrait traduire le terme par « démarche religieuse », tout
en précisant que la halakha désigne autant la modalité d’élaboration du rite que le rite lui-même. Le chemin et
l’étape. Remarquons que la première interpellation prophétique faite à Abraham (alors Avram), le Père d’Israël, inclut ce
verbe :
« L’Eternel (YHWH) dit à Avram : Va/Marche pour toi de ton pays, de ta ville, de la maison de ton père vers le pays que
Je te montrerai. » Gn 12 :1
Déjà dans la Michna (première compilation de la tradition orale), le terme est utilisé, pour désigner un enseignement
qui remonte à Moïse : Halakha léMoshé miSinaï = Loi de Moïse au Sinaï. Cela apporterait un troisième sens : un
enseignement qui marche [transmis] de génération en génération. Ceci s’inscrit tout à fait dans la logique pharisienne
qui se pose en continuité de la révélation sinaïtique. »
Le Midrash, pensée libérante d’Israël - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/midrash-pensee-liberante-disrael.html
« La Torah est "une" sous la forme de "deux" composantes indispensables l'une à l'autre : la Torah écrite et la Torah
orale. La halakha, ensuite, est l'application de cet enseignement dans les situations concrètes de la vie, c'est une
"Torah qui marche, qui avance, qui va, ce qui est le sens hébraïque du mot halakha. »
Qu'est-ce que la halakha ? - Rav Yehoshua Ra'hamim Dufour - http://www.modia.org/lev-gompers/halakha/halakha.php
« Le Talmud désigne en général le corpus incluant la michna et son commentaire par les sages, la guemara. Ce corpus
est la source d’autorité principale halakha (loi) et des traditions juives (minhagim). »
Le Talmud - Dictionnaire Encyclopédique du Judaïsme Cerf/RLaffont - http://www.akadem.org/medias/documents/2_Talmud.pdf
La Haggada
« Du verbe nâgad « raconter, commentaire de l’Écriture. La Haggada comprend tous les récits de l’Histoire d’Israël,
toutes les paraboles et tous les sujets aux implications éthiques et spirituelles. »
La Clef de David - Philippe Rochat
« La agada (du verbe araméen aged, « narrer, raconter ») rassemble des relations historiques, des paraboles, des
sentences, des anecdotes édifiantes, des homélies qui toutes renferment un enseignement ésotérique. »
La Halakha - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/la-halakha.html
« La haggadah comprend les sections non halakhiques du Talmud. Elles sont composees principalement
d'enseignements ethiquesfondes sur l'interpration non litterale des textes bibliques.
e
Les textes de la haggadah, qui souvent developpent le texte de la Bible et dont les premiers datent du VIII siecle av.
JC., etaient, en premiere instance, destinées a completer et a commenter le texte biblique proprement dit.
Outre l’enseignement religieux et moral, la haggadah pratique regulierement la polemique ainsi que la speculation
metaphysique, voire mystique. Le folklore y occupe aussi une grande part. En depit de leur attitude souvent
moralisatrice, les auteurs de ces textes s’abstenaient de toute interpretation des commandements et des
interdictions, ce qui etait le role de la halakha laquelle, comme loi positive, détermine les règles de conduite. »
« La Aggada (de l'araméen ‫הדגא‬: récit). C’est l'ensemble des textes de nature homilétique et non-législative dans la
littérature rabbinique, en particulier dans le Talmud et le Midrash.
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En général, les aggadot (pluriel) sont présentées comme des contes, paraboles ou hyperboles, des anecdotes
historiques, des exhortations morales, et parlent souvent de créatures légendaires, ou d'événements historiques
incroyables voire improbables. »
La Haggadah - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/la-haggadah.html
Le Midrash
« Le terme midrash vient de la racine D.R.SH = Rechercher. On le trouve écrit ainsi, une seule fois dans 2 Ch 24 : 27, à
propos du roi Joas :
« Pour ce qui concerne ses fils, le grand nombre de prophéties dont il fut l’objet, et les réparations faites à la maison
de Dieu, cela est écrit dans les mémoires sur le livre des rois. Amatsia, son fils, régna à sa place. » 2 Ch 24 : 27
Mais dans le langage pharisien, le midrash désigne plus qu’un mémoire, ce sera même le contraire : une découverte,
une aventure de la pensée. »
Le Midrash, pensée libérante d’Israël - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/midrash-pensee-liberante-disrael.html
« C’est quoi finalement un Midrash ?
Ce terme que l’on trouve par exemple en 2 Chroniques 13 : 22 ou 24 : 27, est un mot qui provient de la racine DARASH
/
‫ דרש‬et qui a le sens de « explication, recherche, étude, commentaire, interprétation. »
En fait, à partir d’un verset ou d’un passage on réalise une « enquête » pour en comprendre la signification cachée.
•
Le verbe DARASH va dans le sens de cette enquête puisqu’il signifie chercher, rechercher, s’occuper de,
s’enquérir de, prendre soin de, avoir souci de.
L’expression DARASH ADONAÏ signifie « rechercher l'E.ternel /
‫ » יהוה‬dans le sens de Lui adresser nos prières,
d’avoir recours à Lui, de Lui demander Son aide, Son secours, en un mot c’est L’implorer.
•
Ce verbe DARASH signifie aussi s’informer de quelque chose ou de quelqu’un, interroger, consulter, sonder :
« Toi, Salomon mon fils, connais le D.ieu de ton père, et sers-Le d’un coeur dévoué et d’une âme bien disposée, car
l’E.ternel / ‫ יהוה‬sonde tous les coeurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées / Ki kol levavot doresh
Adonaï vekol yetser marashavot mevin. Si tu Le cherches, Il Se laissera trouver par toi ; mais si tu L’abandonnes Il te
rejettera pour toujours. » 1 Chronique 28 :9
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
« Le Midrash est une méthode d’exégèse du texte biblique. Midrash (pl. Midrashim) signifie en hébreu « qui vient du
drash ». La racine drash signifie « exiger », au sens second, « rechercher ». Toutefois, il s'agit d'une exégèse très
particulière qui use de paraboles, d'allégories, de métaphores, de jeux de mots à base de glissements phoniques (y
compris entre hébreu, araméen, grec, voire latin), sémantiques, allusifs, de concordances témuriques (permutation
des jeux de voyelles) et guématriques (à partir du calcul de la valeur numérique des mots)... et qui finit par produire
des textes fort éloignés du texte biblique commenté.
Cependant, le Midrash constitue tout de même une analyse de texte rigoureuse. Les rabbanim, qui connaissaient le
texte biblique par cœur et considéraient son unité comme fondamentale. Ils avaient dressé des listes d’apparition de
chaque mot qui leur permettait d’établir des concordances entre les différentes apparitions de ces mots, mais
également des événements, des thèmes… »
Qu’est-ce que le Midrash ? Une exégèse particulière
http://www.akadem.org/public/Documents/FINIS/GOLDBERG-cours2_142/--4-quest-ce-que-le-midrash.pdf
Le Midrash, interprétation de la Bible selon la sagesse juive
« Il faut interpréter la Bible selon la sagesse juive et non la philosophie grecque.
Dans cet article, Jacob Prasch explique de quelle manière les auteurs du Nouveau Testament ont interprété l'Ancien
Testament. Cette méthode d'interprétation est celle du "Midrash" Hébreu, et non celle des Réformateurs Protestants.
Le Midrash est la méthode d'interprétation biblique (ou encore "herméneutique") employée par les anciens Rabbis, à
l'époque de Jésus et de Paul. Le Midrash incorpore une exégèse grammaticale et historique, mais il n'a que de vagues
rapports avec les modèles occidentaux d'interprétation biblique, modèles que les Réformateurs ont empruntés aux
Humanistes du 16e siècle, et qui ne correspondaient qu'aux premières étapes du Midrash.
Le Midrash devait interpréter des textes bibliques de différents genres : narratifs, poétiques, apocalyptiques,
proverbiaux… Il s'efforçait de déterminer des relations cognitives entre ces différents textes bibliques, afin de les
interpréter, les uns à la lumière des autres. C'est une approche plus thématique que linéaire.
210
Les principes directeurs les plus clairs du Midrash sont les "Sept Midroth", attribués au Rabbin Hillel, fondateur de
l'Ecole Pharisaïque de Hillel, dans laquelle fut éduqué l'apôtre Paul, aux pieds du Rabbin Gamaliel, petit-fils de Hillel.
Le Midrash utilise beaucoup l'allégorie et la typologie pour illustrer et éclairer la doctrine, mais n'en fait jamais le
fondement de la doctrine. Il détermine des multiples significations des textes bibliques, comme des strates
superposées. Mais cette méthode est très différente, dans certains de ses aspects fondamentaux, des méthodes
Gnostiques et Alexandrines de l'interprétation figurative, telles que celles de Philon et d'Origène. Le Midrash reflète la
théologie hébraïque, beaucoup plus que la philosophie hellénique.
Le Midrash interprète la prophétie comme un modèle cyclique d'événements historiques. Ainsi, la même prophétie
peut avoir plusieurs accomplissements successifs, jusqu'à un accomplissement ultime associé au point final du
processus de la rédemption. Dans le Judaïsme, une œuvre classique du Midrash est le "Midrash Rabba" sur la Genèse.
Un autre est le "Rabba des Lamentations".
Le Midrash suit certaines formes précises. L'une d'entre elles est le Mashal/Nimshal, telle qu'on la voit dans les
Proverbes ou les paraboles, où certaines choses physiques représentent des vérités spirituelles. Dans le Nouveau
Testament, on peut voir cette forme midrashique dans l'épître de Jude, ou dans Galates 4 :24-34. C'est le Midrash qui
permet d'expliquer de quelle manière le Nouveau Testament utilise l'Ancien Testament.
Une autre forme de Midrash est représentée par les "parashiyot", ou sections s'ouvrant par un verset de base, suivi
par des commentaires. Il y a le Midrash exégétique, mais aussi les Midrashim homilétiques, arrangés par sujets
argumentés. On peut en voir des exemples dans l'enseignement de Jésus dans les Evangiles. Il existe aussi beaucoup
d'autres types de littérature midrashique, mais qui sont de moindre importance pour l'étude du Nouveau Testament.
Si l'on n'a pas été éduqué dans le Judaïsme, ou que l'on n'a pas de connaissance de l'Hébreu, il est plus facile de
démontrer le Midrash que de l'expliquer. ...
Si vous étudiez la manière dont le Nouveau Testament cite l'Ancien Testament, il est clair que les apôtres n'ont pas
employé les méthodes Protestantes occidentales d'exégèse ou d'interprétation. Jésus était un Rabbi, tout comme
Paul. Ils ont interprété la Bible comme le faisaient tous les autres Rabbis, selon les méthodes du Midrash. »
Le Midrash, interprétation de la Bible selon la sagesse juive - Jacob Prasch
http://www.latrompette.net/post/A318_midrash.htm
« Les sages interprètent les écritures selon une méthode appelée midrash (commentaire littéraire des écritures) ce qui
donna naissance :
•
au midrash halakha, midrach dont l’orientation est davantage juridique,
•
et au midrash haggada qui rapporte des récits et légendes.
Se complexifiant avec le temps, la méthode midrashique permet de déduire de plus en plus de décisions halakhiques
par le recours à treize principes d’herméneutiques qui se sont cristallisés avec le temps.
La halakha, quelques concepts essentiels - Dictionnaire Encyclopédique du Judaïsme Cerf/RLaffont
http://www.akadem.org/medias/documents/--1_halakha_termes.pdf
Torah de Dieu Torah de l’homme
« Pour comprendre l’esprit qui anime le midrash (et la halakha), il faut saisir le rapport des maîtres du Talmud avec la
Tora révélée, et de façon générale avec les 24 livres de la Bible. Le phénomène prophétique est pris au sérieux,
comme une donation définitive faite aux hommes. La Tora procède de Dieu, mais une fois transmise aux enfants
d’Israël, par l’intermédiaire de Moïse : elle ne se trouve plus dans les Cieux (Dt 30 :12).
Ainsi au cours de la fête de Shavouoth (Pentecôte) qui rappelle la théophanie du Sinaï, les maîtres de la Synagogue,
qui furent également les maîtres de la Mishna, composèrent cette formule liturgique « le temps du don de notre
Tora ». … Formule courte, mais hautement pensée ; car elle nous apprend que la Tora a été donnée, c’est-à-dire que le
donneur (Dieu) avait la volonté de transmettre, et le receveur (Israël) la volonté de recevoir. C’est ce transfert de
propriété qui fait que la Tora, d’origine divine, devient notre Tora, puisqu’interprétée par nous, les hommes. …
Cette conception que le sujet humain s’approprie ce qui vient de Dieu exprime une vision générale du judaïsme. Dieu
commence le monde en six « jours », et le septième jour est confié à l’homme. Le Shabat, le Créateur se repose… sur
sa créature. Dieu plante un jardin dans l’Eden, et Adam doit le travailler et le garder. Tout ce qui procède de Dieu
appelle une plus-value humaine. Le monde profane représente un état zéro à bonifier. …
Il ne s’agit pas de la bonifier, mais d’humaniser ce qui est divin. Si l’on devait utiliser dans les catégories théologiques
de l’incarnation, son domaine se situerait là : la Tora des Cieux doit s’incarner dans la réalité de la Terre. Et ceci
incombe à quiconque accepte d’accomplir la volonté de Dieu. »
Le Midrash, pensée libérante d’Israël - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/midrash-pensee-liberante-disrael.html
211
Prolonger le divin
« Selon le judaïsme pharisien, l’homme, seule créature dont il est dit qu’elle possède une image divine (tsélem
Elohim), accomplit sa vocation par la connaissance de la Tora et son accomplissement. … La tâche consiste à un
prolongement de la parole divine ; dans le même rapport que l’agriculteur travaille la terre sur laquelle il vit. …
Cette œuvre s’exprime essentiellement dans la pratique des commandements et dans l’étude (limoud) ; ou selon le
Talmud « par l’étude qui amène à l’action ». Pour autant cette étude ne traduit aucunement une lecture exclusive,
exclusiviste, tautologique, justifiée par la fascination des versets et la contemplation des « vérités » exposées. Le
rapport demeure continuellement un « face à face », vis-à-vis du Livre comme vis-à-vis de Dieu (attitude de prière). Ce
n’est donc pas la fixité, mais le mouvement qui caractérise l’étude, c’est-à-dire l’interprétation.
Tels sont les deux programmes annoncés par la halakha et le midrash. Il s’agit d’abord d’élaborer le rite le plus idoine,
selon les sources toraïques et une herméneutique consensuelle, puis de donner sens à la foi. »
Le Midrash, pensée libérante d’Israël - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/midrash-pensee-liberante-disrael.html
Le Midrash une pensée libre
« Donner un sens à la foi. Nous entendons par-là aussi bien la compréhension de ce en quoi le croyant croit, que les
implications infinies que cette compréhension implique du rapport à l’Autre : Dieu, le monde, le prochain. Cela signifie,
en particulier, que le cadre monothéiste, qui sert de référent, ne constitue pas un moule uniformisant des consciences.
Ainsi, les rabbins avaient totalement conscience que le mouvement de la Création allait de l’indifférencié, le « tohubohu » originel (Gn I : 2), vers la différence, la séparation. … Cette différence qui caractérise l’univers tout entier
trouve son paradigme dans le visage … : « De même que les visages sont différents, les pensées sont différentes, et
chacun possède sa pensée propre. » …
Au plan du midrash, c’est-à-dire d’une réflexion ne remettant pas en cause le rite, la liberté restera totale. … La
discussion reste humaine. La valeur d’une idée se trouve moins dans son contenu que dans son intention (kavana) par
rapport au service de Dieu. … Le judaïsme ne connaît pas d’orthodoxie (pensée droite) univoque, mais une
orthopraxie (action droite) unifiante (et non uniformisante).
Quand nous posons que la pensée du Midrash est libre cela implique que l’on ne peut contredire un auteur. »
Le Midrash, pensée libérante d’Israël - http://letalmud.blogspot.fr/2010/01/midrash-pensee-liberante-disrael.html
Nous y retrouvons également les sources où puisaient les talmidim / élèves, disciples pour comprendre d’abord, puis
expliquer, approfondir et préciser leurs messages. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
Midrash et Nouvelle Alliance
« De très nombreux textes de la Nouvelle Alliance en particulier les Evangiles, les Actes des Apôtres et même le Livre
de la Révélation sont écrits à la manière d’un Midrash juif, c'est-à-dire un texte codé.
Ces textes sont construits sur un plan littéraire bien défini, respectant une sorte de cahier des charges du genre
Midrashique, à savoir tous les ingrédients se trouvant dans d’autres passages connus du Tanakh (contraction de Torah
/ Pentateuque, Neviim / Prophètes et Ketouvim / les Hagiographes). Après tout, quoi de plus normal pour des textes
inspirés !
Le but de ces textes des Evangiles, des Actes, etc… c’est d’amener le païen à la conversion et à l’acceptation de la
Torah : oui, accomplir la Torah à partir d’un récit et combler le vide existant parfois entre le texte sacré et la réalité,
voilà le véritable but des Evangiles. …
Le Midrash … c’est découvrir ce qui est dissimulé comme le personnage du récit et quel est l’événement en question :
la seule manière de trouver c’est d’aller voir dans le Tanah.
C’est une sorte de méthode d’interprétation biblique employée par les rabbins contemporains de l’époque Yeshouâ, je
pense à Hillel, et ceux de l’époque de Paul, au 1er siècle de la 1ère Kehilah / Assemblée ou Synagogue Messianique. …
C’est ainsi que le successeur de Moïse, Josué / Yehoshoua devient Yeshouâ: Josué était le disciple de Moïse, on
pourrait dire son fils spirituel, Moïse ayant été celui qui a donné la Torah à Israël.
On peut ainsi dire que Moïse était le père de Josué, et Josué son fils, et l’on peut ainsi comparer cela au Père Céleste,
l’Auteur de la Torah et le Père de Yeshouâ, la Torah vivante.
Donc Moïse a « joué » pour Josué comme pour Israël le rôle du Père, Josué comme Yeshouâ étant les fils, les disciples
fidèles, représentant le Père devant tout le peuple.
C’est ainsi que la plupart des personnages des Evangiles ou des Actes ont, si je puis dire, été « clônés » à partir d’un
personnage du Tanah.
212
A partir du tandem Yehoshoua / Yeshouâ, on peut mettre en place le réseau des autres personnages pour relire toute
la Torah et les Prophètes dans le cadre des guérisons et des miracles opérés par Yeshouâ ou les apôtres.
Malachie annonce que l’avènement messianique devra être précédé par la venue d’Elie, et c’est pourquoi de
nombreux passages des Evangiles montrent l’importance de la Galilée, et des régions proches du Jourdain, comme
Capharnaüm.
Toute la panoplie des actions d’Elie ou d’Elisée se retrouve dans les textes des Evangiles comme l’appel au service
divin, la résurrection du fils de la veuve de Naïn, le miracle du flottage du fer, la multiplication des pains.
Le fameux épisode de Yohanan Hamatbil / Jean le Baptiste au Jourdain prône sa source dans la tbilah / immersion de
Naaman cet officier Syrien qui a donné ensuite ce que l’on appelle le baptême par immersion. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
Le Talmud au sens large
« Au fil des siècles, le Talmud s’est enrichi de commentaires des différentes époques pour devenir une oeuvre
collective semblable à une encyclopédie, le Talmud est aujourd’hui un ensemble de livres qui comprennent une
législation précise, des réflexions religieuses, des récits, et donc, par définition, et jusqu’au retour du Mashiah, c’est
une oeuvre qui reste et se veut inachevée. »
« Le Talmud se compose donc de la Mishnah écrite en hébreu et de la Guemarah écrite en araméen, mais au sens
large il inclut aussi les commentaires de Rashi et les Tossefot. «
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
Les Tossefot
« La Toseftah est quant à elle une décision de justice en dehors de la Mishnah qui est parfois présentée comme un
supplément à la Mishnah : elle donne des renseignements historiques, géographiques et parfois s’appuie sur des
traditions très anciennes. …
è
Les commentaires des Tossefot sont ceux des maîtres, les Tossafistes, qui vivaient en France et en Allemagne du XII
è
au XIV siècle : à partir d'une connaissance parfaite de l'ensemble de la littérature talmudique, les Tossefot soulèvent
des problèmes de logique et de méthodologie qu’ils s'efforcent de résoudre. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
Les commentaires de Rachi
« Si vous ne connaissez qu'un seul commentateur, c'est lui. Pas un cours de Bible ou de Talmud sans que l'enseignant
ne dise "Regardons ce que dit Rachi". Pourquoi son commentaire est-il le seul à être systématiquement imprimé dans
le Talmud ou dans les Bibles en hébreu ? …
Précisons d'abord que "Rachi" n'est qu'une sorte de pseudonyme: son vrai nom était Rabbi Chlomo Yitzhaki (Rabbi
Salomon fils d’Isaac) qui donne en acronyme "Rachi". …
Il nait à Troyes donc, en Champagne, en l’an 1040, dans une famille d’érudits talmudiques. Il étudie la Torah avec son
père, puis dans les grandes yeshivot du monde ashkénaze de son époque à Worms et à Mayence. …
Pas de livres tels que nous les connaissons aujourd'hui, encore moins de bibliothèque… Tout au plus des feuillets
conservés soigneusement et bien sur des rouleaux de la Tora. Les parchemins sont des objets très rares et chers à
l'époque de Rachi. L'imprimerie ne sera en inventée que quatre siècle plus tard. La valeur de chaque mot et chaque
lettre écrite est donc très importante. Par conséquent les érudits possèdent une mémoire phénoménale qui leur
permet de connaitre par cœur des milliers de versets.
A l'âge de trente ans Rachi revient s’établir à Troyes. Il y fonde une yeshiva qui va attirer de nombreux étudiants et
asseoir sa renommée en tant qu’érudit talmudiste de tout premier plan. … »
Et maintenant la méthodologie. C'est là que réside le caractère entièrement novateur de la démarche. Chaque fois
que Rachi prend la parole c'est qu'il a relevé un problème dans le texte: une question qui nécessite un éclairage, une
confusion à dissiper, une curiosité orthographique ou grammaticale. Mais attention, Rachi n'invente pas SA propre
explication, il ne donne pas SON interprétation personnelle mais il va puiser dans le Midrach, l'explication qui va
éclairer le sens.
213
Je vous rappelle que le Midrach est la compilation et consignation pas écrit de toutes les interprétations qui se sont
succédées au cours des siècles, depuis le don de la Torah. … C'est en cela qu'il est essentiel. Il fait le lien entre le texte
du Tana'h tel qu'il l'a devant lui et les siècles d'intelligence et d'interprétation qui l'ont précédé. …
Le premier enseignement de Rachi c'est de nous apprendre à interroger le texte.
« Quant à moi, je ne suis venu que pour fixer le sens littéral du texte. » Pas de digression philosophique, pas de
recherche d'un quelconque sens caché. Au contraire Rachi se veut un facilitateur de la lecture, une aide pour
comprendre ce que dit le texte au sens le plus littéral.
Ce que l'on appelle en hébreu le Pchat, pchouto chel mikra, le sens littéral de l'écriture. A tel point que Rachi donne
parfois l’impression de simplement jouer le rôle de dictionnaire : des remarques de nature purement grammaticale ou
juste des traductions de termes difficiles. … Le commentaire de Rachi vient donc rétablir une lacune, un élément passé
sous silence. …
L’autre ouvrage majeur de Rachi, c’est son commentaire sur le Talmud. A nouveau, le style d’écriture de Rachi se
caractérise par sa simplicité et sa clarté. Le commentaire suit le texte du Talmud pas à pas, c’est-à-dire mot après mot
ou phrase après phrase, et l’élucide de manière concise et précise. Il ne s’agit donc pas pour Rachi de faire une analyse
globale d’un passage talmudique donné, comme le font d’autres commentaires talmudiques. Il s'agit plutôt de
permettre au lecteur de lire couramment le texte du Talmud et de le comprendre avec facilité. »
Qui est Rachi ? - Emmanuel Bloch - http://www.akadem.org/medias/documents/Rachi-Verbatim.pdf
« La nouveauté de Rachi repose sur deux points essentiels. «Je suis venu expliquer le sens littéral», le pchath, écrit-il à
plusieurs reprises. Jusqu’alors les exégèses suivaient le sens allusif, allégorique (le drach). … Ses explications sont à la
fois d’une grande clarté et très concises. »
Rabbenou Shlomo Ytzhaki dit "Rachi" - Philippe Haddad http://www.akadem.org/medias/documents/Rachi-Doc1.pdf
« Rachi commença à écrire son célèbre commentaire du Tanakh et du Talmud à un âge précoce. Sans explications, la
Torah était difficile à comprendre correctement et le Talmud plus encore. Rachi décida d’écrire un commentaire dans
un langage simple qui permettrait à chacun d’étudier et de comprendre la Torah. »
Rabbi Chlomo Its’haki - Rachi - http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1695265/jewish/Rabbi-Chlomo-Itshaki-Rachi.htm
« Rashi est réputé pour être très concis dans ses commentaires, le rabbin de Troyes reste neutre, son objectif étant de
rendre le Talmud accessible en donnant la signification des mots et les lignes directrices de son argumentation :
« Au temps de Rashi, chaque goutte d’encre était une pierre précieuse ». »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
Le Targoum de Jonathan
« La traduction araméenne de la Torah, appelée le Targoum De Yonathan, traduction faite par Yonathan ben Ouzziel.
Sa traduction est explicative et incorpore directement des éléments de la Tradition Orale. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
La Kabbale
« Prétends-tu pénétrer les profondeurs de Dieu, saisir la perfection du Tout-Puissant ? Elle est plus haute que le ciel.
Que feras-tu ? Et plus profonde que l'abîme. Qu'en sauras-tu ? Elle est plus longue que la terre, plus large que la
mer. » Job 11 :7-9
« Vois combien Dieu est grand, sa grandeur nous échappe. » Job 36 :26
« La gloire de Dieu, c'est de cacher les choses; La gloire des rois, c'est de sonder les choses. » Proverbes 25 :2 (Sgd)
Comme je l’ai énoncé plus haut, je n’avais pas prévu d’évoquer la Kabbale tant il est évocateur de panneaux
« danger » : ésotérisme, astrologie, mysticisme, occultisme… diabolique ! En effet, le terme Kabbale est utilisé par des
courants de pensées variés et étendus qui vont du judaïsme biblique, à l’occultisme satanique. Pourquoi une telle
ambivalence sur ce mot ?
La Kabbale ésotérique occulte
Il m’a semblé intéressant de faire un point sur ce sujet afin d’être un peu mieux à même de discerner entre ce qui
relève de la recherche sur les Écritures ou de l’occultisme quand ils traitent de sujets en apparence semblables.
214
« Dans Morals And Dogma, Albert Pike déclare que la franc-maçonnerie est un produit de la kabbale1. Le thème du
kabbalisme a été en outre repris par nombre de nouveaux mouvements religieux, dont le Centre de la Kabbale qui
connaît depuis les années 1980 une certaine notoriété auprès des personnalités du show-business, dont la très
emblématique Madonna, mais qui est dénoncé comme imposture par les rabbins traditionalistes. »
Kabbale - Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Kabbale
Dans l’occultisme et les mouvements s’y rattachant, il y a toujours sous-jacente, la recherche du POUVOIR et
l’utilisation de la MAGIE à ses fins. Le Satan utilise la similitude corrompue pour introduire la confusion.
« De très nombreuses spiritualités sont friandes de tout ce qui touche de près ou de loin aux mystérieuses révélations
bibliques.
C’est ainsi que certaines fraternités de compagnons et de Loges Francs-maçonniques sont fascinées par les richesses
et les secrets du Temple de Salomon.
Au temps des Croisades, les chevaliers de l’Ordre des Templiers étaient à la recherche de l’Arche perdue, « l’Arche de
l’Alliance », à laquelle on attribuait des pouvoirs surnaturels. Découvrir l’Arche et les Tables de la Loi, soi-disant
cachées dans les souterrains du Temple de Jérusalem, devait permettre aux chevaliers d’avoir accès à la connaissance
(1)
des mystères de l’univers . De plus, ces initiés étaient à la recherche de certains secrets, comme par exemple le nom
(2)
du grand architecte de l’univers, tel qu’il était apparu à Moïse au Mont Horeb, sur un triangle d’or , afin de lui
transmettre des règles secrètes !
D’autres traditions initiatiques font croire que Moïse, instruit de toute la science des prêtres égyptiens, aurait crypté
un système numéral appelé Kabbale. Plus tard, Salomon, le Sage, gran initié des constructeurs de temples égyptiens,
se serait servi de cette Kabbale pour faire les plans du Temple de Jérusalem ! Toutes ces légendes nous font prendre
conscience qu’à l’origine de ces croyances occultes, il y a une falsification du texte biblique.
Par ailleurs, dans ces Loges secrètes, on utilise bien souvent des lettres et des symboles hébraïques pour pratiquer
l’art de la divination et de la magie.
De plus, une figure très proche du magen David (étoile ou bouclier de David), illustre ces pratiques occultes du MoyenÂge. Il s’agit bien sûr du bouble triangle, « l’exagramme » ou « seau de Salomon », utilisé dans la Kabbale ésotérique,
récupéré ensuites par les rosicruciens. Or l’utilisation de symboles et de lettre hébraïques dont se servent certaines de
ces sociétés secrètes, on pour but de singer le texte biblique.
Il faut comprendre que Satan ne crée rien du tout ; pour corrompre et égarer l’humanité, il a pour principe d’aller
prendre ses idées dans les choses saintes de la Bible. Par exemple les tarots, ces jeux de cartes utilisés pour la
divination, ne sont rien d’autre que le blasphème de la « Torah », (Tarot - Torah) ; en effet, on retrouve dans le jeu des
tarots différents symboles inspirés des lettres et des chiffres de la Torah !
Souvent on embrasse dans le mot Kabbale, tou le mysticisme de la tradition juive. Cependant, il s’agit de distinguer la
Kabbale ésotérique de la Qabale biblique.
(1) Les mystères de la cathédrale de Chartres - Louis Charpentier
(2) Les sectes et sociétés secrètes, politiques et religieuses - Cte Le Couteulx de Cantelieu
La Clef de David - Philippe Rochat
Qu’est-ce que la Kabbale ?
« Le mot Kabbale vient de l'hébreu
est construit à partir de la racine
‫( קבלה‬qabalah) qui signifie "tradition" ou encore "reçu par tradition". Ce mot
‫( קבל‬qabel) qui signifie "recevoir". Plus qu'une simple origine étymologique,
"recevoir" est une clé de compréhension du processus de restauration. »
La Kabbale est un outil d'aide à la compréhension du monde. … La kabbale propose des réponses aux questions
essentielles concernant l'origine de l'univers, le rôle de l'homme et son devenir. … »
Introduction à la Kabbale - http://www.kabbale.org/intro_definition.htm
« La vie fourmille de tels mystères : Qu’est-ce que l’amour ? Qu’est-ce que l’esprit ? Qu’est-ce que la vie ? Qu’est-ce
que l’existence ? Comment viennent-ils à l’existence ? D’où sortent-ils ? Qu’est-ce que votre âme, la personne à
l’intérieur de votre corps ? Toutes ces choses sont présentes dans votre vie à chaque instant. Elles sont vous. Et
pourtant, plus vous contemplez les profondeurs de leurs mystères, plus leurs eaux deviennent profondes.
La Kabbale plonge dans ces secrets et met leurs profondeurs au jour. Elle apporte métaphore, parabole et
compréhension. »
Qu’est-ce que la Kabbale ? - Tzvi Freeman
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1856977/jewish/Kabbalah.htm
215
La Kabbale biblique est souvent teintée d’une expression éminemment philosophique, ce qui donne aux définitions
une apparence quelque peu abstraite car les concepts qu’elle tente d’approcher sont infinis et mystérieux tout
comme leur Créateur.
Il existe aussi, et c’est ce sur quoi la méfiance s’est appuyée, un courant kabbalistique lié la magie. Mais ce n’est pas
notre propos ici donc je ne développerai pas.
Il conviendra, et c’est une évidence, de ne pas explorer la Kabbale sans avoir acquis auparavant de solides fondements
bibliques et suffisamment de maturité pour ne pas risquer de se perdre dans les méandres de l’ésotérisme voire de
l’occultisme.
Il faut garder à l’esprit que, dans la pensée juive, dans les recherches sur la compréhension des Écritures et du divin, le
débat est ouvert à tous, ouvert à la contradiction et ouvert tout court, ce qui est le contraire de « figé », car la Torah
est infinie tout comme Son Créateur. L’objectif n’étant pas de dégager une doctrine mais des pistes de réflexions sur
des choses qui nous dépassent.
Il appartient donc à chacun de puiser dans les richesses de tous ces commentaires ce qui est bon, et de laisser ce qui
ne semble pas être en accord avec ce que l’on comprend des Écritures et de Dieu, sans « jeter le bébé avec l’eau du
bain ».
Voici un exemple d’un article Kabbalistique contenant à la fois des informations d’une grande richesse et d’une grande
profondeur et à la fois des aspects discutables que l’on peut à loisir laisser de côté sans se priver du reste : « La lettre
Lamed - http://www.kabbale.eu/la-lettre-lamed/ »
« La tradition juive s’exprime, naturellement, dans les textes bibliques et plus particulièrement dans le Pentateuque,
écrit par Moïse … sous la dictée de D.ieu. Mais, parallèlement, une somme de commentaires de ces textes s’est
transmise oralement de génération en génération depuis la révélation sinaïtique.
Ces commentaires, appelés “Loi orale”, contiennent, d’une part, les détails des lois données succintement dans le
Pentateuque et évoquées dans les livres des Prophètes et, d’autre part, les raisons exotériques de ces lois. La Michna,
écrite au second siècle, contient principalement les détails de ces lois alors que leurs raisons sont discutées dans la
Guémara. … La Guémara, ainsi que d’autres ouvrages de cette époque appelés Midrachim, renferme aussi un certain
nombre de récits qui laissent entrevoir que la connaissance ésotérique n’était pas étrangère aux Sages du Talmud.
Alors que la partie exotérique de la Loi orale était largement diffusée, sa partie ésotérique, la Kabbale, fut tenue
secrète pendant de nombreux siècles. Elle était transmise de façon initiatique de maître à disciple lorsque ce dernier
avait atteint le niveau de sainteté requis par cette étude. …
Bien qu’un certain nombre d’écrits ésotériques soient datés de l’époque du Talmud, pour le judaïsme, les écrits
kabbalistiques sont en fait bien antérieurs au compendium talmudique. En effet, “Raziel Hamalakh” est présenté
(1)
(2)
comme un livre transmis par l’ange Raziel à Adam et, notre Tradition affirme que le “Séfer Hayétsira” chemina
d’Adam jusqu’à Abraham à travers les générations. »
(1) Dont la traduction du nom signifie “secret de D.ieu”.
(2) Littéralement : Livre du façonnemnent.
Les racines ésotériques du ‘Hassidisme - La Kabbale, de la Genèse au Arizal - Traduit et compilé par Gary Chalom Cohen
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/711998/jewish/Les-racines-sotriques-du-Hassidisme.htm
Recherche de la compréhension de Dieu et de La Création
« La Kabbale vient expliquer les secrets de la création de notre univers physique secrets désignés sous le nom
(3)
générique de “Maassé Béréchith” et décrit les différents niveaux divins fondateurs des “mondes spirituels” et des
(4)
créatures qu’ils renferment. Ces dernières notions portent le nom de “Maassé Merkava” , nom qui fait référence à la
(5)
vision du char céleste par le prophète Ézéchiel . Par la Kabbale, l’homme saint peut ainsi percer les secrets de
l’univers. Il peut comprendre comment l’être provient du néant et comment la force créatrice divine se révèle non
seulement dans l’existence de l’être mais aussi dans les détails de sa structure spatio-temporelle
On distingue, dans la Kabbale, une partie théorique et une partie appliquée.
La Kabbale appliquée exprime la connaissance du potentiel divin de création. Ce potentiel est donné en allusion dans
les lettres ou les combinaisons de lettres de la langue hébraïque. Nos Sages nous enseignent : “Le monde fut créé par
dix paroles”, introduisant ainsi le concept du verbe créateur. …
La Kabbale théorique guide les pas de l’homme dans la connaissance du Créateur et de sa Création jusqu’aux confins
de l’esprit humain. »
(3) Littéralement : Acte de la Création.
(4) Littéralement : Fait du Char.
(5) Ezéchiel, chap. 1, versets 1 à 28.
216
Les racines ésotériques du ‘Hassidisme - La Kabbale, de la Genèse au Arizal - Traduit et compilé par Gary Chalom Cohen
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/711998/jewish/Les-racines-sotriques-du-Hassidisme.htm
« L’objectif de la Kabbale est la recherche de la compréhension de Dieu et de la création. Les kabbalistes prétendent
que la vérité ne peut être exprimée par les mots, car ceux-ci dénotent simplement ce qu’éprouvent les sens humains
et l’intellect. Néanmoins, la Bible est écrite avec des mots. Divinement inspirés, ces mots doivent contenir la vérité
divine, mais il faut savoir dépasser leur sens premier pour essayer de l’atteindre.»
Qu’est-ce que la Kabbale ? - Dictionnaire encyclopédique du Judaïsme - Cerf/RLaffont
http://www.akadem.org/medias/documents/5-La-Kabbale.pdf
« Le kabbaliste voit dans chaque occurrence de la réalité non pas sa présence palpable et définie, mais une énergie
divine qui soutient toute existence, toujours nouvelle tout comme l’eau des rapides est renouvelée à chaque instant,
générant et régénérant chaque détail de la création à partir du vide absolu, conférant à chaque chose ses qualités
propres et sa force vitale, chaque situation de l’existence selon sa modalité particulière. Et au sein de cette dynamique
de création, le kabbaliste voit D.ieu Lui-même. »
Qu’est-ce que la Kabbale ? - Tzvi Freeman
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1856977/jewish/Kabbalah.htm
La Kabbale étudie la source de tous les phénomènes
« La sagesse de la Kabalah étudie la source de tous les phénomènes, et plutôt que de traiter la réalité comme une
simple accumulation d’incidents, elle décrit les événements de ce monde selon les lois absolues de la nature.
Un exemple d’une telle force absolue est celui concernant la force de la gravité : si nous nous tenons debout sur une
chaise et que nous sautons par terre, il se pourrait que cela soit amusant, mais si nous agissons de la même façon en
sautant du 3ème étage d’un immeuble, cela serait probablement tragique et l’erreur et sa conséquence seraient
immédiates, et ainsi nous pourrions relier le résultat directement à sa cause
« J’ai brisé mes vertèbres et je suis paralysé parce que j’ai sauté du troisième étage. »
Cependant, si nous imaginons qu’il existe un délai entre le saut, la douleur et les conséquences dramatiques qui en
résultent, on pourra alors comprendre ce dont parle la Kabalah.
La Kabalah examine la cause et ses conséquences, alors que nous ne ressentons que les conséquences sans en
comprendre les causes.
La force de gravité agit en effet selon une loi qui ne peut être contournée, et on ne peut pas tricher avec elle, mais si
nous ne la connaissons pas et ne pouvons voir les connexions entre la force de gravité et ses conséquences, comment
pourrons-nous éviter la prochaine chute et ses conséquences ? …
La Kabalah applique de façon rigoureuse les techniques alphabétique et mathématique au texte hébreu écrit de la
Torah, à partir de systèmes comme la guematriah ou valeur numérique des lettres, ou la temourah qui est l’ensemble
des techniques alphabétiques qui permettent d’obtenir des anagrammes et des permutations de lettres, de mots ou
de phrases ou encore le notarikon qui est une forme d’acronymes utilisant les lettres initiales ou finales des mots qui
composent une phrase. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
Un dialogue ininterrompu : le fondement même de l’étude
« Les commentaires de Rachi ont donné lieu à une infinité d'autres commentaires. À travers les âges se noue un
dialogue ininterrompu entre les commentateurs qui élaborent leur compréhension en ramenant d'autre midrachim,
d'autres explications. Ce qui constitue le fondement même de l'étude. …
Devant une page enrichie de nombreux commentaires on a parfois l'impression de se retrouver devant un forum
internet: des centaines de dialogues ponctuels s'établissent dans une apparente cacophonie mais en réalité dans un
ordre bien précis. … L’enseignement de Rachi s'adresse à chacun et à tout le monde, du plus ignorant au plus érudit. Il
a constitué et constitue encore aujourd'hui le point de départ de toute étude. »
Qui est Rachi ? - Emmanuel Bloch - http://www.akadem.org/medias/documents/Rachi-Verbatim.pdf
« Ce que l’on peut constater, c’est donc l’existence d’une tradition orale qui met en garde contre une mise par écrit
d’un enseignement oral, mais pourtant, cette mise par écrit s’est faite, alors comment la justifier et comment éviter
les pièges d’une telle transcription ?
217
La mise par écrit de l’oral risque de figer l’enseignement, de le fossiliser, alors que précisément, le Talmud n’est pas un
livre fermé et figé, mais il est le lieu du conflit d’interprétations, de générations en générations, proposant une
dialectique ouverte en présentant des avis contradictoires plutôt qu’une synthèse.
La souplesse de la Loi Orale est conservée grâce à ces discussions et digressions, et d’ailleurs, le Talmud ne prétend
pas donner l’interprétation juste. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
Conclusion
« Pour conclure cette introduction, non seulement le judaïsme est porteur de toute la Bible, il en est sa matrice, il en
est le géniteur, mais il est aussi porteur et transmetteur d’une tradition d’interprétations, la Loi Orale.
Le principe même d’une interprétation du texte est acquis dès le départ, mettant le judaïsme à l’abri de toute lecture
réductrice ou simpliste et littérale, malheureusement, si la Loi Ecrite est bien connue des Chrétiens, la Loi Orale l’est
beaucoup moins, d’où les nombreuse oppositions des Chrétiens vis-à-vis des Juifs croyant en Yeshouâ qui souhaitent,
en harmonie avec l’Esprit Saint, conserver tout ou partie de cette Tradition Orale.
La mise par écrit de cette Loi, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, a permis de conserver cette même Loi sans la
dénaturer, en préservant la transmission de l’oralité, montrant ainsi combien, au travers des âges, la littérature issue
de la tradition rabbinique est féconde.
La richesse quasi encyclopédique de la littérature des maîtres juifs est impressionnante : Talmud, Mishnah, Guemarah,
Halahah, Kabalah, Zohar, Midrashim, Commentaires de Rashi, Tossefot (commentaires des rabbins du Moyen Âge),
etc., constituent un véritable trésor pour le Judaïsme comme pour le Messieianisme, et cette littérature permet un
renouvellement constant des commentaires rabbiniques en restant ouverte aux conflits d’interprétations.
Le Chrétien ne peut ignorer cette tradition juive, non pour la copier, mais pour mieux comprendre le Judaïsme et le
milieu dans lequel est né l’Évangile et toute l’Alliance Renouvelée, afin d’enrichir sa propre exégèse pour sa propre
vie, et cette tradition Juive vaut toutes les traditions chrétiennes de tous les temps, ne serait-ce que par la proximité
des maîtres d’Israël avec la langue hébraïque. »
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
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218
La Torah caduque ?
« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la Torah ou les
prophètes. Je ne suis pas venu pour abolir mais pour
compléter. Oui ! Je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre
passent, un seul youd ou un seul trait de lettre ne passera pas
de la Torah, jusqu’à ce que tout ce qui doit arriver soit arrivé.
C’est pourquoi, quiconque désobéit à la plus petite de ces
mitzvot (commandements) et enseigne aux autres à faire de même, sera
appelé le plus petit dans el Royaume des Cieux. Mais celui qui obéit et qui
enseigne à faire de même sera appelé grand dans le Royaume des Cieux. »
Matthieu 5 : 17-19 (Stern)
« Le Yota, c’est la plus petite lettre de l’alphabet en Hébreu, le Yod y qui n’atteint pas la ligne d’écriture inférieure.
Cette minuscule lettre permet d’expliquer comment le temps passe, ou plus exactement, comment les Hébreux, Ivrim,
mot dont le sens exact signifie Ceux qui passent, comment les Ivrim traversent le temps et donc l’Histoire et comment,
finalement, nous passons tous effectivement à travers le temps.
Pour traduire cela dans la vie de tous les jours, on a en Hébreu deux sortes de conjugaisons, déterminant la chose
accomplie, ou la chose inaccomplie et donc à accomplir, et c’est le Yod qui fait la différence.
Quand un verbe a pour préfixe le Yod, le verbe définit là une action inaccomplie, donc à accomplir, conditionnelle, et
future.
C’est pourquoi, les mots ou noms suivants :
Adonaï - Yod
‫יהוה‬
Yeshoua - Yod
‫ישוע‬
Israël - Yod
‫ישראל‬
Yehoudim - Yod
‫יהודים‬
Yeroushalaïm - Yod
‫ירושלם‬
ayant tous en préfixe le Yod, sont des mots d’avenir, car en effet, ni D.ieu, ni Yeshoua, ni Israël, ni les Juifs, ni
Jérusalem n’ont fini de tout accomplir, l’avenir est encore à venir. »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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Le contexte d’Hébreux 8 : le système sacrificiel
« Mais maintenant le service dont Yéshoua est en charge est bien supérieur au leur, et l’alliance dont il est médiateur
est bien meilleure. Car cette alliance a été donnée comme Torah sur la base de meilleures promesses. En effet, si cette
première alliance avait été irréprochable, la nécessité d’en avoir une seconde n’aurait pas eu lieu d’être. Car Dieu
reproche les fautes de Son peuple quand Il déclare :
« Voici, les jours viennent, dit Adonaï (le SEIGNEUR), quand J’établirai une nouvelle alliance sur la maison d’Israël et
sur la maison de Y’houdah (Juda).
Non pas comme l’alliance que j’avais établie avec leurs pères, au jour où je pris leur main pour les conduire hors du
pays d’Égypte ; parce qu’eux-mêmes n’ont pas été fidèles à mon alliance ; alors, moi aussi j’ai arrêté de me soucier
d’eux, déclare Adonaï.
Car voici l’alliance que j’établirai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, déclare Adonaï :
Je mettrai ma Torah dans leurs pensées et je l’écrirai dans leur cœur ; Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
Personne n’aura plus à enseigner son concitoyen ou son frère, disant « Connais Adonaï ! » car tous me connaîtront, du
plus petit jusqu’au plus grand, parce que je serai apaisé à l’endroit de leurs injustices, je ne mémoriserai plus leurs
fautes.
En disant « une nouvelle alliance », Il a rendu la première alliance « ancienne, or ce qui a vieilli, ce qui est ancien, est
près de disparaître entièrement. » Juifs messianiques (Hébreux) 8 :7-13 (Stern + Chouraqui)
219
« On cite souvent les versets 7 et 13 du chapitre 8 de l’épitre aux Hébreux pour montrer que la Torah, c’est du passé,
c’est dépassé, c’est terminé.
Mais il est capital de connaître le contexte de ces versets : ce passage se situe dans la section du livre traitant du
système des sacrifices et donc de la sacrificature.
Avec Moise, le principe de l’expiation était central et nécessitait le sacrifice d’animaux et donc des cohanim /
sacrificateurs : l’épître aux Hébreux a été écrite pour des Juifs croyant au Messie afin de leur montrer que cet aspect
spécifique de la Torah avait changé.
Le vrai message lumineux de l’épître est de montrer que Yeshoua le Messie est la fin de ce système, sa mort étant le
point culminant de l’expiation du péché une fois pour toutes (tamid), à travers son sang offert sur l’autel dans le
Tabernacle céleste.
Par sa résurrection et son retour auprès du Père, nous obtenons non seulement le pardon et la rémission, mais encore
le salut et l’accès à la Vie Eternelle « par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile
c’est à dire de sa chair. » (10 : 20)
N’oublions pas que lorsque l’épitre fut écrite, il y avait toujours en vigueur le premier système sacrificiel et que
certains Juifs Messianiques de la diasporah pouvaient ne pas tout comprendre.
La destruction du Temple et l’arrêt des sacrifices n’auront lieu que 40 ans après la mort de Yeshoua, c’est pourquoi les
Juifs Messianiques avaient besoin d’éclaircissement.
C’est donc ce système des sacrifices dans la Torah et uniquement ce système de sacrifice qui est caduque, obsolète,
ancien, imparfait, et non toute la Torah.
L’ordre Aaronique du Grand Sacrificateur est désormais passé au profit d’un ordre de Grande Sacrificature, selon
Melhitsedek !
Ce qui est imparfait, ce n’est pas toute la Torah, mais uniquement le système des sacrifices, voilà pourquoi il fallait
chaque année recommencer, pour obtenir la Kaparah, c’est à dire la couverture de nos fautes par le sang des
animaux.
Tandis que le sang de Yeshoua ne fait pas seulement Kaparah, il ôte définitivement et d’une manière tamid c’est à
dire éternelle nos péchés.
Vous comprenez donc que pour les Juifs Messianiques de tous les temps, la Nouvelle Alliance non seulement n’a pas
abrogé la Torah et les anciennes alliances perpétuelles, mais encore elle l’a confirmée, consolidée et complétée. »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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Non pas abolir mais accomplir remplir rendre fécond
« Yeshoua n’a jamais critiqué la Torah et il s’y est encore moins opposé : ce qu’il a critiqué c’est l’attitude de certains
vis-à-vis de la Torah et ce à quoi il s’est opposé c’est au légalisme hypocrite de certains Pharisiens.
Ce que Yeshoua a fait, c’est d’avoir magistralement résumé la Torah et les Prophètes dans la double Loi de l’Amour de
D.ieu et de son prochain, telle que la Torah le précisait déjà dans le Sfer Vayikra, le livre du Lévitique, mais qui avait
quelque peu été oubliée : Lévitique 19 :18 et 33. …
La connaissance de l’identité du Messie ne change en rien l’observance de la Torah, il s’agit pour le peuple élu de la
révélation de la personne du Mashiah, le Fils de D.ieu et de son œuvre expiatoire avec le Don de l’Esprit, après la
révélation du Sinaï et le don de la Torah.
Hélas, pour beaucoup, l’expression « Christ est la fin de la Loi », Romains 10 :4 signifie, plus du tout de lois, de
préceptes, d’ordonnances, de règles, de prescriptions à observer, etc.
Mais alors, attention, car voulant vivre la vie libre de l’Esprit, on peut rapidement se trouver « hors la loi » de D.ieu,
c’est à dire hors la loi tout court !
Yeshoua nous a accordé l’accès au Royaume de D.ieu, mais cet accès, cette liberté de vie qu’il nous a conquise par sa
mort et sa résurrection ne doit pas être un prétexte pour vivre sans loi ou selon notre propre loi.
Non, dans ce : « Christ est la fin de la loi », il faut comprendre que ce qui a cessé par la venue du Messie, c’est
uniquement le principe de la justification par l’observance de la Loi, la justification qu’apportait la Loi au travers des
divers types de sacrifices d’expiation.
Le mot grec traduit par « fin » est le mot « Telos », et ce mot a 2 sens :
•
fin, dans le sens de stoppé, cessé, terminé, conclu,
220
•
fin dans le sens de but atteint, fin en soi, objectif atteint, aboutissement, mission accomplie, apothéose,
couronnement.
« Frères, si nous appliquons à ce mot « telos » son premier sens pour en revenir à notre verset, alors il ne faut plus être
hypocrites, jetons nos Bibles et n’ayons que des « Nouveaux Testaments » puisque plus rien de la Torah, Prophètes,
Psaumes, Proverbes et autres livres historiques bref du Tanah n’a cours encore aujourd’hui, tout étant fini, dépassé,
supprimé, anéanti par la venue du Messie ! » (Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples)
C’est évidemment, ce deuxième sens qu’il nous faut appliquer à ce verset, et l’on comprend alors mieux la suite du
discours de Yeshoua, face à Kfar Nahum, au sommet du mont des béatitudes, ou plus exactement du mont des
bénédictions et des malédictions, quand il proclame avec force et autorité :
« Je ne suis pas venu pour abolir mais pour accomplir ».
•
Plerosaï = accomplir, remplir, rendre fécond
•
Katalusaï = abolir, détruire, délier, renverser.
Le mot « montagne » en Hébreu se dit « har » /
mot « parents » « horim » /
‫הורים‬
‫הר‬
, le mot « enceinte, grossesse » se dit « harah » /
‫הרר‬
et le
: Yeshoua, sur cette montagne, va, comme une maman, accoucher de la Torah
afin que toute la foule la reçoive comme des parents qui viennent de donner la vie à un fils premier né !
Ce que proclame Yeshoua en s’adressant à la foule juive de Galilée pour la rassurer, c’est que NON, il ne renverse pas
la Torah, NON, il ne la vide pas de son contenu, mais OUI, il la confirme encore plus et même, OUI il y ajoute pour la
remplir jusqu’à ras bord.
En prenant un autre langage, Yeshoua n’est pas venu pour avorter de la Torah dont il était « enceinte », mais pour en
« accoucher », non pour donner la mort à la Torah mais bien pour lui donner la vie ! Qu’y ajoute-t-il ?
La loi de la Sainte Torah ne sera plus simplement observée par des actes extérieurs mais elle sera observée par des
actions motivées par l’amour de D.ieu qui siège dans nos cœurs. Désormais la Torah n’est plus la Loi, mais la Loi du
cœur, la Loi d’amour, la Loi de vie, et cette Loi d’amour exprimée ainsi révèle pour chaque croyant l’amour de la LOI. …
En Yeshoua, la Loi du dehors a été digérée et assimilée en dedans, et désormais, de même que le bon pain nourrit tout
le corps par ses glucides, ses protides et ses lipides, la Torah, le Pain de vie, apportera à l’être tout entier, corps âme et
esprit, tous les bienfaits promis par D.ieu. Tout ceci étant résumé par les fameuses paroles de Yeshoua : « Vous avez
entendu qu’il a été dit par les Anciens… Et Moi Je vous dis … » Je vous dis quoi ? …
N’accomplissez pas par automatisme, n’obéissez pas d’une manière légaliste, allez au-delà de la lettre du
commandement, découvrez l’esprit qui doit vous animer pour obéir, alors vous accomplirez la Loi du Messie dont le
moteur est l’esprit d’amour, amour pour D.ieu, amour pour son prochain, oui, accomplissez d’abord la Loi dans votre
cœur, alors vous verrez comme il est aisé, bon et agréable de l’accomplir en action.
Yeshoua n’a ni exterminé la Torah pour en proposer une nouvelle, ni rejeté le Judaïsme pour fonder le Christianisme.
Toujours dans cette épître aux Romains Paul ajoute : Romains 10
« Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi… » et il cite Deutéronome 30.
Ce verset semble encore en opposition avec la Loi-Torah, simplement à cause de cette conjonction « mais » : Paul
semblerait dire en effet qu’il y aurait 2 chemins distincts pour atteindre la justice de D.ieu 2 chemins qui s’opposent :
•
•
la justice qui vient de la Torah
la justice qui vient de la foi.
Ce tout petit mot « mais » tend à les opposer ce qui, dans l’esprit antisémite d’une certaine théologie, peut facilement
amener à cette conclusion : la Loi - Torah est mauvaise « mais », au contraire, ou à l’opposé, à l’inverse, la foi, donc
l’Évangile est bon, et continuer ainsi cette guerre entre Loi et Grâce, Ancien Testament et Nouveau Testament, Juifs et
Chrétiens. Jamais, ni Moïse, ni Yeshoua, ni Paul n’ont pensé ou parlé ainsi.
Là encore le mot rendu en Français par « mais » est une mauvaise traduction, qu’elle ait été volontaire ou non.
Si le mot signifiait « mais », « au contraire », « à l’inverse » etc… on utiliserait un autre mot grec « ella ».
Or ici, c’est le mot grec « de » qui lui signifie tout simplement « et », « aussi », « qui plus est ».
Ce mot « de » implique une idée de continuation et d’amplification de la pensée mais jamais d’opposition.
Ce que Paul dit, ce n’est pas qu’il y ait 2 chemins pour atteindre la justice de D.ieu, mais que la justice provenant de la
Torah ne peut être effective et efficace que si elle est manifestée par la foi en Yeshoua. »
Yeshoua et le Shabbat - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin messianique
« La Nouvelle Alliance amende l’Ancienne Alliance comme une nouvelle loi pourrait amender une constitution
existante, sans pour autant la vider de son contenu ou de son sens. »
« Toutes ces choses, Paul les connaissait et il les vivait ! Et c’est aussi pourquoi il dira :
« Je prends plaisir à la Loi-Torah de D.ieu, selon l’homme intérieur » Romains 7 : 22
221
Oui, la Loi-Torah de Moïse et la Loi-Torah du Messie c’est d’abord et avant tout La LOI - TORAH de D.IEU !
La vraie révolution dans la Nouvelle Alliance, ce n’est pas la naissance du Christianisme et la mort du Judaïsme, le vrai
changement c’est l’attitude intérieure du croyant l’amenant à respecter la Torah en l’accomplissant par amour pour
D.ieu, et non pas comme dit Yohanan (1 Jean 3 : 18) seulement « avec la langue, mais en action et avec vérité ».
Désormais la Torah n’est plus une affaire uniquement visible, extérieure et légaliste, superficielle, par crainte souvent
de l’homme, elle devient la Parole divine authentiquement vécue et accomplie par l’oeuvre du Saint Esprit. »
« Paul enseigne en fait que la justice de la Loi n’est efficace que si elle vient aussi et en même temps que la justice
venant de la foi.
Et Paul a très bien rendu sa pensée juive en inventant deux expressions pour exprimer en Grec et calquer dans cette
langue le mieux possible sa pensée juive, car Paul pense en Juif, et dans la langue de la Torah, l’Hébreu :
•
•
Upo nomon = traduit par « sous la Loi »
Erga nomou = traduit par « oeuvres de la Loi »
Quelle est donc exactement cette pensée de Paul ?
Vivre la Torah du dedans avec une expression visible au dehors, cela n’est pas mauvais.
Ce qui est mauvais, c’est d’obéir d’une manière formaliste et légaliste à la Torah, sans saisir que lui obéir est bon et
nécessaire si cela, et j’ajoute si seulement cela vient comme illustration et démonstration de notre foi.
Paul n’est ni contre la Loi-Torah, ni contre les oeuvres de la Loi, il s’oppose à ceux qui la vivent en la limitant à une
pratique rituelle sans la compréhension de la loi d’amour qui doit animer chacun, et qui en conséquence lui enlève
toute sa sainteté et sa valeur.
Et il s’oppose à ceux qui, par l’observance légaliste et leurs propres mérites reconnus, recherchent un meilleur salut
que d’autres.
C’est cette mentalité qu’il regarde comme de la boue, ou comme des ordures dans l’épitre aux Philippiens 3 : 3-11,
car c’est cela qui animait Paul avant sa rencontre avec Yeshoua.
Nos deux expressions,
•
•
Erga nomou, c’est l’observance légaliste, formaliste et ritualiste de la Torah, d’un système humain et non divin,
Upo nomon, c’est cette soumission à ce système, devenu perverti, fanatisé, étriqué, un vrai joug.
Ce n’est assurément pas ce que font les Juifs Messianiques, même s’il y a aussi parmi eux des pervertis.
Quand Paul dit qu’il n’est pas sans la Loi de D.ieu étant sous la Loi du Messie, il ne dira pas pour lui-même Upo nomon,
mais encore une autre expression, Ennomos, faisant la différence entre le joug et l’oppression des premières
expressions sous lesquelles il n’est plus, et la joie et le zèle à vivre dans l’unité de la Torah, la Loi du Messie, ENNOMOS
CHRISTOU, sous laquelle il se trouve.
La Torah, de Moïse, du Messie ou de DIeu, est toujours la Torah : jamais, ni les premiers disciples, ni Paul n’ont renié
leur Judaïsme et la Torah pour embrasser un Christianisme et une nouvelle parole. »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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« Christ est la fin de la Loi »
Naître de nouveau
« Si le sang des animaux a été le garant pour la Torah gravée sur des Tables de Pierre, le sang du Messie est le garant
pour la Torah gravée sur le coeur de l'homme.
L’homme doit en effet connaitre deuxtypes de naissances, selon la Torah :
« Et l’E.ternel /
‫יהוה‬
Elohim forma l'Adam. » Genèse 2 :7
Or, le mot « forma / vayetzer /
‫ » וייצר‬est écrit ici avec deux lettres Youd / ‫ י‬pour apprendre que l'homme
doit naitre et se construire à deux reprises (le Youd représente la source), comme le confirme Yeshouâ :
« Tu dois renouveler ta naissance / tu dois naître de nouveau » (Yohanan / Jean 3 :3), c'est-à-dire entrer dans le
renouvellement de l'Alliance du Sinai. »
Car de même qu'Adam a donné naissance à notre âme, de même Yeshouâ doit lui redonner une nouvelle naissance,
afin qu'après avoir hérité de la génétique adamique déchue, nous puissions hériter de la nouvelle génétique adamique
céleste, celle du Second Adam, Lui-même, purifiée. »
222
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun
Lectures complémentaires
•
Yeshoua et le Shabbat - Docteur Claude-Haïm Bitoun
http://kama-tov-ata.eklablog.com/yeshoua-jesus-et-le-shabbat-a118205182
•
Les 2 repos de shabbat de Yeshoua - Docteur Claude-Haïm Bitoun
http://kama-tov-ata.eklablog.com/les-2-repos-de-shabbat-de-yeshoua-c25938912
•
Le Nouveau Testament enseigne-t-il que nous devons obéir à tous les 10 commandements ?
L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/articles/dtnttatc-fr.html
•
Les 10 commandements « cloués à la croix » ou requis pour le salut ? - David C. Pack
L’Église de Dieu restaurée - https://rcg.org/fr/brochures/syottc-fr.html#ch6
•
L’équilibre entre la Loi (Torah) et la grâce de Dieu
Source : http://restauration.judeoapostolique.over-blog.com
Quelle Torah pour les « Gentils » ?
« Pour les Gentils, eux, qui sont par grâce entrés individuellement dans cette Nouvelle Alliance faite avec la Maison
d’Israël et la Maison de Juda, qu’en est-il véritablement ?
Le Judaïsme traditionnel orthodoxe estime que les peuples des nations doivent obéir aux 7 lois de l’époque de Noé
tandis que les Juifs eux, se doivent d’obéir à toute la Torah.
Les lois données à Adam et à Noé ensuite sont : l’interdiction de l’idolâtrie, du blasphème, du meurtre, du vol, de
commettre des péchés sexuels (adultère, inceste), manger la chair d’un animal vivant (contre la cruauté), et enfin le
devoir d’établir une justice civile.
Il y a similitude entre ces lois et celles que le sanhédrin messianique de Jérusalem établit avec quatre lois précises :
s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang. (Actes 15 : 20)
Nous voyons donc que si pour le salut, il n’y a aucune différence entre Juifs ou Grecs, hommes ou femmes, esclaves ou
hommes libres, en revanche, il y a une nette distinction quant à l’observance de la Torah : rien de changé pour les
Juifs, 4 lois pour les non-Juifs.
Notez et appréciez le fameux « en ce qui concerne » de Actes 21 : 25 qui montre clairement la distinction entre Juifs et
non-Juifs.
Ce sanhédrin messianique ne s’est pas réuni pour dire aux Juifs ce qu’ils devaient conserver ou non de la Torah, la
question ne se posait même pas, mais uniquement pour les Gentils, car certains Juifs Messianiques voulaient leur
imposer toute la Torah allant même jusqu’à la circoncision.
Ce sanhedrin a fait preuve de faveur, de bienveillance et de patience envers les croyants des nations, véritables
illettrés et analphabètes quant aux choses de la Torah.
Les Juifs Messianiques ont eux grandi avec la Torah comme étant leur propre vie, leur moyen de respiration et de
pensée, comme rythme cardiaque permanent.
En ce qui concerne les Gentils, la Torah et tout le Tanah, c’est un livre bien étrange, et les Juifs Messianiques le
savaient et pensaient qu’au fur et à mesure, ces nouveaux frères issus du paganisme, parviendraient à mieux
découvrir cette Torah en étant inclus dans les assemblées messianiques, là où, chaque shabbat la Torah de Moise est
lue et prêchée. (Actes 15 : 21)
Savez-vous que lorsque Yeshoua dit « mes brebis reconnaissent ma voix et elles me suivent » il parle de toutes ses
brebis, celles de la maison d’Israël d’abord, mais aussi celles qui étaient d’un autre pâturage, c’est à dire issues du
pâturage païen : or, la voix de Yeshoua, ce sont les paroles de la Torah qu’il a annoncée. Oui, la voix du Messie, c’est
toute la Torah !
Pour le suivre, il faut donc connaître la Torah et distinguer sa voix dans la Torah. …
Pour en revenir à la décision du sanhedrin messianique de Jérusalem, cela ne crée pas ou ne recrée pas de séparation
ou même de mur de séparation entre Juifs et non-Juifs et nous n’avons pas à être surpris de cela car même dans la
Torah de Moise pour les Juifs, il y a aussi des spécificités avec des lois pour tous, d’autres uniquement pour les rois,
d’autres uniquement pour les cohanim (sacrificateurs), d’autres pour les hommes, d’autres pour les femmes.
Cependant si les Gentils n’ont à observer que ces quatre lois, il leur est permis et même conseillé d’apprendre le
Judaïsme de toute la Torah pour mieux comprendre ce que vivent leurs frères Juifs Messianiques, et même d’observer
certaines pratiques selon leur propre désir, sachant que cela est une manifestation d’amour pour leurs frères aînés,
mais que cela ne change rien le « cadeau » par pure grâce divine, du salut. …
223
Si la Torah demeure donc pour les Juifs Messianiques, les spécificités demandées aux Gentils nécessitent de leur part
un vrai changement, une véritable métamorphose par rapport à leur nature païenne, car ils sont greffés «
contrairement à leur nature », eux, branches coupées de l’olivier sauvage, au milieu des branches naturelles de
l’olivier franc Israël, regreffées quant à elles, selon leur propre nature. (Romains 11 : 24) »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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Les Juifs messianiques et la Torah
« Les Juifs Messianiques ont eux grandi avec la Torah comme étant leur propre vie, leur moyen de respiration et de
pensée, comme rythme cardiaque permanent.
Si au commencement de la kehilah (assemblée) du Seigneur, certains Juifs Messianiques voulaient judaïser les nonJuifs en les assimilant à de vrais Juifs, cette erreur très vite réglée s’est hélas inversée mais là, elle dure toujours et
depuis trop longtemps.
Aujourd’hui, on parle d’assimilation quand des Juifs abandonnent tout de leur culture thoraïque et judaïque pour
devenir des Chrétiens, épousant alors une culture issue du paganisme.
L’assimilation est un ennemi bien pire que la mort, et chaque fois qu’un Juif abandonne son judaïsme, il abandonne la
communauté juive, le peuple juif, les pères juifs, le Messie juif et la terre des Juifs, accordant une victoire posthume à
Pharaon, Amalec, Haman, Anthiocus Epiphane et Hitler. »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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La Torah des Juifs et des Gentils
« La seule chose importante pour le Juif comme pour le Gentil, c’est que personne ne s’imagine que l’observance des
lois joue dans l’obtention du salut ajoutant ou retranchant quelques points comme par exemple dans le système
français du permis de conduire à points.
Bien entendu, les Dix Paroles inscrites par le doigt de D.ieu sur les Tables de Pierre, sont vraies pour tous, Juifs ou non
Juifs, et je pense en particulier à celle concernant le respect du Jour Saint qu’est le Shabbat, et qui a servi de prétexte
aux joutes théologiques et d’alibi pour rejeter encore plus les Juifs.
Ce jour est le seul à avoir été proclamé Saint par D.ieu avant que les Juifs ne soient sur terre, car le Shabbat, est pour
D.ieu comme pour l’homme le jour choisi par D.ieu pour contempler sa Création. …
Et il y a encore d’autres lois dans la Nouvelle Alliance pour tous comme celles concernant l’obéissance aux autorités
civiles (Romains 13 : 1-7, Actes 5 : 29), les cérémonies du baptême ou le partage du pain et du vin (Matthieu 28 : 19, 1
Corinthiens 11 : 17-34), celles relatives à l’ordre et la discipline au sein d’une communauté avec des lois éthiques,
morales et spirituelles (1 Corinthiens 5 : 1-6, 7, 14 : 26-40, 2 Corinthiens 2 : 5-11, Matthieu 18 : 15-17) »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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224
La greffe selon Romains 11
Un Olivier franc pleinement juif
« Non, ni Yeshouâ, ni Shaul de Tarse n’ont été les fondateurs d’une nouvelle religion ! »
« Pratiquement tous les Chrétiens de bonne foi reconnaissent que Yeshoua est Juif et que ses disciples et Paul plus
tard le sont aussi. Le drame c’est qu’ensuite ils n’imaginent même pas qu’ils ont constamment vécu en Juif, c’est à dire
pensé en Juif, parlé en Juif, agi en Juif et qu’ils sont morts en Juif, et quand Yeshoua reviendra, ce sera en Juif, en Roi
des Juifs, Lion de la tribu de Juda. Cela est encore et toujours vrai pour les Juifs Messianiques et cela devrait y tendre
désormais pour les Gentils. …
Aussi, ne rejetez rien d’emblée, mais n’acceptez rien non plus d’emblée, et « Consultez le Livre » comme dit Isaïe !
Alors, en consultant ce Livre, vous verrez, comme nous l’avons, dit que non seulement Yeshoua n’a pas fondé le
Christianisme, mais Il a continué, et ses disciples ensuite, à vivre le Judaïsme prôné par l’E.ternel /
‫יהוה‬
Pour vous, frères des nations, nous l’avons dit aussi, disons que par votre conversion à travers la Nouvelle Alliance,
vous avez un accès simplifié dans la Maison d’Israël et de Juda, au sein du peuple Juif d’Israël. Et l’étude du chapitre 11
de l’épître aux Romains, va en fait montrer combien votre appartenance et votre dépendance d’avec ce peuple
d’Israël doivent être effectives et manifestées, car si vous avez été réellement greffés, c’est sur ISRAËL et nul autre ! »
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Le salut vient des Juifs, le discipolat part des Juifs
« N’oubliez pas que Yeshoua est venu seulement pour les brebis perdues de la maison d’Israël (Matthieu 15 : 24-25),
et que tous ses disciples étaient Juifs, et que c’est à eux qu’il a dit :
« Vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la
Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » Actes 1 :8
C’est à eux aussi qu’il a demandé :
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignezleur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » Matthieu 28 :19-20
C’est donc aux gens des nations de devenir disciples des Juifs, et non pas comme c’est encore trop souvent la
pensée chrétienne, de faire des Juifs les disciples des croyants des nations. »
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La clé de la Nouvelle citoyenneté
« « Ces frères et soeurs des nations, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? Lisons l’épître aux Ephésiens pour en avoir la
réponse :
« Vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par
la main de l’homme, souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Messie, privés du droit de cité en Israël,
étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans D.ieu dans le monde… » Éphésiens 2 :11-12
Ceci est à méditer !
« Mais maintenant, en Yeshoua Hamashiah (Jésus Christ), vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le
sang du Messie » Éphésiens 2 :13
« Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints (les fils
d’Israël !), gens de la maison de D.ieu (toujours ces mêmes fils d’Israël !). Vous avez été édifiés sur le fondement des
apôtres (Brit Hadashah) et des prophètes (Tanah), Yeshoua Hamashiah lui-même étant la pierre angulaire. »
Éphésiens 2 :19-21
225
Seulement, pour que les gens des nations jouissent de tout cela, il faut accepter de se servir de la clef que D.ieu leur
a donnée lors de cette citoyenneté particulière, étant entrés dans la Nouvelle Alliance et cette clef, c’est la greffe sur
l’arbre Israël.
Si nous prenons l’image de cet arbre, nous voyons que toute théologie qui sépare spirituellement Israël de l’Eglise des
Nations est fausse. Il n’y a jamais eu qu’un seul arbre cultivé par D.ieu et donc un seul Israël. »
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La greffe
Les Juifs restent juifs, greffés selon leur propre nature
« Pour les Juifs, branches naturelles de cet olivier franc, d’abord coupées de cet arbre, puis regreffées sur le même au
jour de la grande révélation du plan rédempteur par le Messie, c’est SELON LEUR PROPRE NATURE.
Cela veut dire que lorsqu’un Juif, branche naturelle coupée de son olivier franc tant qu’il ne reconnaît pas son Messie,
accepte Yeshoua comme tel, il est regreffé sur le même arbre cultivé selon sa propre nature, c’est à dire que non
seulement il ne devient pas un Chrétien, mais encore il continue de garder toute la Torah, les Prophètes, les Psaumes
etc… comme nous en avons parlé. »
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Les ambiguités de Paul
Et Paul, dans ses épitres, n’a-t-il pas eu parfois des paroles ambiguës voire contradictoires ?
Non, la motivation de Paul est de gagner les âmes des perdus mais pas à n’importe quel prix pour lui, pas au prix de
renoncer lui-même à ce qu’il est et à ce qu’il croit et vit en tant que Juif.
Contrairement à ce que certains veulent penser et véhiculent, Paul n’est pas le 1er Juif assimilé devenu le 1er Chrétien
ayant renoncé au Judaïsme, hass veshalom (que D.ieu préserve) !
Paul se faisait l’interprète de la volonté divine pour ne pas contraindre les païens entrés dans l’Alliance à salut à
devenir des Juifs comme les prosélytes des temps anciens et pour ne pas contraindre les Juifs à se défaire du
Judaïsme.
C’est tout l’amour de Paul et la subtilité de son expression, d’abord pour son peuple et ensuite pour les inconvertis
vers lesquels D.ieu l’a envoyé.
Quand Paul dit :
« Je me suis rendu le serviteur de tous afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j’ai été comme Juif, afin de
gagner les Juifs ; avec ceux qui sont sous la Loi, comme sous la Loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la Loi), afin
de gagner ceux qui sont sous la Loi ; avec ceux qui sont sans Loi comme sans Loi (quoique je ne sois point sans la Loi de
D.ieu étant sous la Loi de Christ) afin de gagner ceux qui sont sans Loi… Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de
toute manière quelques uns. » 1 Corinthiens 9 :9, il faut d’abord le comprendre !
Oui, il faut d’abord chercher à comprendre ces paroles, sinon, entendues au premier degré, et ce degré n’est pas
sémite ni hébraïque et parfois même anti sémite et hébraïque, elles ne sont pas acceptables, faisant de Paul un
hypocrite, un caméléon mangeant à toutes les sauces, vivant dans la compromission selon la circonstance. 78 « Je
me suis fait tout à tous afin d’en sauver de toute manière quelques uns », ne veut pas dire qu’il est Juif quand il
s’adresse à un Juif, qu’il est Grec quand il s’adresse à un Grec, qu’il devient prostitué quand il s’adresse à…., voleur …. ,
menteur … etc .. !
Non Paul ne veut pas dire qu’il change de race ou de pratique religieuse comme l’on change de chemise.
Paul, lui, ne change pas, mais il essaie de se mettre dans la position et dans la peau de l’autre pour mieux comprendre
ses racines, sa culture, son identité, sa mentalité, sa pensée et mieux saisir ce qu’il est afin de l’amener plus facilement
à la Vérité.
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226
Quand le Juif rencontre Son Messie
« Si demain un Juif ultra-orthodoxe en dedans comme en dehors reconnaît Yeshoua comme son vrai Messie et son
seul Sauveur, que personne ne cherche à le défigurer, ni au dedans, ni au dehors, … : c’est cela l’espérance et
l’assurance du Juif, rencontrer son Messie en restant Juif…
Pour le Juif, il n’a aucune culture, identité ou tradition à abandonner, mais il doit vivre en conformité avec toute la
Torah Un Juif ne se convertit à rien, un Juif rencontre ou non Yeshoua et le reconnaît ou non comme Son Messie et
Sauveur. Le reste, son changement intérieur, c’est l’oeuvre du Saint Esprit et d’aucun homme ou système d’hommes.
Le vrai Juif croyant en Yeshoua est d’abord un vrai Juif, dans le respect scripturaire et la compréhension par le Saint
Esprit de ce qu’il accomplit, à la lumière de la Nouvelle Alliance, quand il célèbre le Shabbat, Pessah, Shavouot,
Souccot, Rosh Hashanah, Yom Kippour, Hanoukah, Pourim etc…aux dates scripturaires. »
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La vocation du Juif
« Le Juif n’est ni une simple race, ethnie, culture, identité, religion, comparables à d’autres, le Juif est unique comme
D.ieu est UN, parce que D.ieu l’a choisi et mis à part des autres peuples pour qu’il véhicule la révélation de ce D.ieu UN
et son plan de rédemption au monde entier, à travers toute la Sainte Parole et le Messie glorieux.
Et si le Juif veut rester fidèle à cette mission, il doit rester Juif. »
« Pour nous, Juifs, notre bénédiction c’est de demeurer un fidèle témoin du Tout-Puissant, ce peuple de sacrificateurs
et cette nation sainte, produisant la Lumière pour éclairer les autres nations. »
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Les non-Juifs restent non-juifs, greffés contrairement à leur nature
« Si le Judaïsme Messianique n’est pas un Christianisme transgénique, en revanche le Christianisme doit être un
Judaïsme transculturel, c’est à dire basé sur le Judaïsme et rien que sur le Judaïsme, sans aucun parfum de paganisme
qui ne serait qu’une mauvaise odeur, nauséabonde devant l’E.ternel /
‫ יהוה‬. »
« Pour les non-Juifs, branches sauvages d’un autre olivier, sauvage celui-là, c’est, coupées et définitivement séparées
de cet arbre sauvage pour être greffées sur l’olivier franc, au milieu des branches naturelles déjà greffées que cela se
produit, et cela CONTRAIREMENT A LEUR NATURE.
C’est à eux, les non-Juifs, d’être coupés et séparés de leur arbre sauvage, c’est à dire de leur manière de penser, de
parler, d’agir, bref de vivre, manière issue de leur nature païenne, et de vivre à l’heure d’Israël.
Cette image des deux oliviers, Paul la visualise parfaitement. En Orient, si l’olivier cultivé est majestueux, donnant des
fruits dont la pression donne une huile raffinée (n’oublions pas que la première pression de l’olive donnait jadis l’huile
consacrée pour la menorah), en revanche, un peu plus loin dans le désert, l’olivier sauvage ressemble à un simple
arbuste dégénéré.
Le résultat de cette greffe, c’est alors, et seulement alors, que, devenus concitoyens des saints, les JUIFS, les
CROYANTS des nations bénéficient de tout l’héritage et de toutes les promesses faites exclusivement à Israël.
Lisez ce merveilleux passage du partage de l’héritage dont parle le prophète Ezéchiel (Ez 47 :21-23), au temps
messianique, quand Yeshoua sera de retour.
« Vous vous partagerez ce pays entre les tribus d'Israël. Vous le répartirez en tirant au sort les parts d'héritage pour
vous et pour les étrangers qui résident au milieu de vous et qui ont eu là des enfants. Vous les traiterez comme les
Israélites de souche, ils tireront leurs parts au sort avec vous, au milieu des tribus d'Israël. C'est dans la tribu même où
l'étranger est installé que vous lui donnerez son patrimoine, le Seigneur, l'Eternel, le déclare. » Ézéchiel 17 :21-23
Les croyants des nations n’ont pas été greffés sur l’olivier France, Italie ou Grèce, Paris, Rome ou Athènes, mais
Israël-Sion-Jérusalem et font donc partie intégrante de toute la communauté des Enfants d'Israël.
Si demain une famille française adopte un enfant africain à sa naissance, l’enfant vivra dans un environnement
français avec toute la culture et le système de pensée correspondant, et devenu adulte, parce qu’il aura été nourri à
cette sève française, vivra en Français, pensera en Français mais restera Africain et sa peau restera noire.
Il manifestera pourtant toute sa vie durant, du respect, de la reconnaissance et de l’amour pour sa famille adoptive et
enseignera ce respect, cette reconnaissance et cet amour à ses propres enfants.
C’est cela une greffe réussie !
227
Qu’il en soit de même sur le plan spirituel pour ceux des nations envers ceux d’Israël ! Qu’ils ne cherchent pas à
devenir Juifs, mais qu’ils vivent en Israélites !
La racine qui porte, le sein qui allaite
C’est pourquoi, mes frères des nations, si vous lisez ces lignes, vous qui jouissez d’un salut venant des Juifs, d’une Bible
venant des Juifs, d’un D.ieu qui est le D.ieu des Juifs, d’un Messie qui est le Roi des Juifs, manifestez envers Israël
beaucoup d’amour, et que cet amour se caractérise par : Humilité et reconnaissance.
« Ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui porte la racine, mais
que c’est la racine qui te porte. » Romains 11 :18 (Segond) …
« On emploie ce mot dans le sens de « porter un fardeau », ou pour parler d’un cheval « portant son cavalier » et l’on
voit là l’idée de dépendance totale entre le fardeau porté et celui qui le porte, ou le cheval portant son cavalier qui le
monte : s’il y a séparation, alors le fardeau tombera à terre … avec tous les dommages que l’on peut envisager.
C’est la même chose, pour tout croyant des nations qui se serait séparé ou se séparerait d’Israël, ce sera la chute
inéluctable.
Ce mot « Bastadzo » est aussi employé dans le sens d’une merveilleuse image, que seules les mères ont pu vivre
réellement. Dans l’Evangile de Luc 11 : 27, nous entendons une femme crier au Seigneur :
« Heureux le sein qui t’a porté ! Heureuses les mamelles qui t’ont allaité » !
Et oui, « c’est la racine qui te porte », c’est encore Israël, le ventre d’une mère qui porte l’enfant, qui nourrit cet enfant
en le protégeant au travers du liquide amniotique dans lequel il est totalement immergé, coulant au travers du cordon
ombilical.
Le mot « allaité » c’est le mot grec taïladzo, qui signifie « donner le sein » ceci c’est l’action de la mère, mais qui
signifie aussi et en même temps « sucer, téter » et ceci, est l’action de l’enfant. …
Vous comprenez alors ce que signifie que vous êtes « rendus participant ou partageant la graisse ou la sève de la
racine de l’olivier » Romains 11 :17-18. Et ce mot « graisse » est un hébraïsme signifiant «la racine pleine de sève
huileuse ».
Concrètement, découvrez donc ou redécouvrez tout l’héritage d’Israël auquel vous aussi vous prenez part aujourd’hui,
ne vous contentez pas ou plus d’une partie de la Parole de D.ieu, apprenez à vivre les fêtes de l’E.ternel / ‫יהוה‬
avec des amis Juifs Messianiques dans toute leur splendeur et leur portée prophétique messianique, et découvrez en y
pénétrant, le saint jour du Shabbat. »
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La greffe implique la symbiose
« Le salut des païens est une grâce et un miracle de D.ieu, car si vous faites l’expérience d’une telle greffe en biologie
humaine, animale ou végétale, à savoir un organe malade ou cancéreux sur un corps sain, ou une branche sauvage et
dégénérée sur un arbre sain et cultivé, cela ne fonctionne pas, l’homme ou l’animal receveur ou l’arbre sain mourra,
contaminé par l’organe ou les branches malades ou sauvages.
Par conséquent, c’est aux croyants des nations de vivre en parfaite symbiose et osmose avec Israël, dans une
dépendance étroite et intime, car Israël est pour eux la source de toutes bénédictions s’ils y demeurent attachés, mais
Israël est aussi pour eux la source de toutes malédictions s’ils s’en séparent.
Et notre rôle en tant que Juifs Messianiques, c’est de leur dire toutes ces choses et de les inviter à rectifier le tir si
besoin est en les ramenant à la source, ISRAËL.
« Car c’est de Sion qu’est sortie la Torah, et de Jérusalem la Parole de l’E.ternel /
‫יהוה‬
. » Isaïe 2 : 3
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« La symbiose (du grec σύν sýn, ensemble et βίος bíos vivre) est une association intime, durable entre deux
organismes hétérospécifiques (appartenant à des espèces différentes). » https://fr.wikipedia.org/wiki/Symbiose
228
Restaurer la judéïté des fondations et du message,
clef de la restauration spirituelle
« Quand vous, Chrétiens mes frères, vous annoncez l’Evangile sans lui avoir au préalable restauré toute sa nature, sa
culture et son identité juives, sachez que vous ne satisfaites pas à la parole de Paul annonçant « tout le conseil de
D.ieu sans en rien cacher » (Actes 20 : 27), et c’est alors annoncer ce que le même Paul appelle « un autre Évangile ».
(Galates 1 : 6-9).
En agissant ainsi, les Juifs souffrent, D.ieu pleure, le témoignage et la vérité laissent triompher le mensonge.
Le grand message de Yeshoua à ses disciples juifs, c’est de faire des nations des disciples d’eux-mêmes, jamais il ne
s’est adressé aux nations, ni Lui, ni Paul pour leur demander de faire des Juifs des disciples des nations chrétiennes.
« L’Eglise des nations doit souverainement reconnaître que ses racines sont et ne sont que juives, qu’elle n’a
d’existence qu’à travers le Judaïsme, et doit tout mettre en oeuvre pour restaurer la judaïcité du message de
l’Evangile qu’elle annonce.
C’est pour l’Eglise des nations la priorité de ce temps prophétique qu’elle traverse avec Israël et c’est pour elle la clef «
passe-partout » de sa véritable restauration spirituelle. »
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la Greffe
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Lectures complémentaires
•
La Torah de Moïse - La Torah du Messie - La Torah de D.ieu - Juifs Messianiques et Gentils des Nations : la
Greffe - Claude-Haïm Bitoun - http://media.wix.com/ugd/76ce33_25f9883b87034cd7aa615bd94aee32af.pdf
•
Torah écrite et torah orale - L’ADN juif de Yeshouâ et de ses disciples - Claude-Haïm Bitoun - Rabbin
messianique - http://media.wix.com/ugd/76ce33_88e620b1d7514b989f2338384327c89b.pdf
229
230
RECONSTRUIRE
2ème partie
231
232
Rebâtir l’autel
Esdras 3 :1-5 « Le septième mois arriva, et les enfants d'Israël étaient dans leurs villes. Alors le peuple s'assembla
comme un seul homme à Jérusalem.
Josué, fils de Jotsadak, avec ses frères les sacrificateurs, et Zorobabel, fils de Schealthiel, avec ses frères, se levèrent et
bâtirent l'autel du Dieu d'Israël, pour y offrir des holocaustes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, homme de
Dieu. Ils rétablirent l'autel sur ses fondements, quoiqu'ils eussent à craindre les peuples du pays, et ils y offrirent des
holocaustes à l'Eternel, les holocaustes du matin et du soir. Ils célébrèrent la fête des tabernacles, comme il est écrit,
et ils offrirent jour par jour des holocaustes, selon le nombre ordonné pour chaque jour. Après cela, ils offrirent
l'holocauste perpétuel, les holocaustes des nouvelles lunes et de toutes les solennités consacrées à l'Eternel, et ceux
de quiconque faisait des offrandes volontaires à l'Eternel. »
« Sous Zorobabel, le Temple et l'Autel ont été reconstruits; c'est le rétablissement de la communion et du culte. »
Esdras et Néhémie - Enseigne-moi - http://www.enseignemoi.com/page/texte/edras-et-nehemie-44.html
Le mot hébreu « mizbeach » (autel) a pour racine le mot « zabach » : Abattre, tuer, sacrifier, abattre pour le sacrifice.
•
Abattre pour la nourriture
−
Abattre dans le jugement divin
•
Sacrifier, offrir en sacrifice
Leur première priorité a été de rebâtir l’autel
« Il est intéressant de voir que la première chose faite par le résidu à son retour n’a pas été de se bâtir des maisons, ni
de bâtir une grande muraille à la ville, ni même de reconstruire le temple. Leur première priorité a été de rebâtir
l’autel (Esd 3:2). Bâtir l’autel parle du rétablissement de l’adoration. Combien leurs vies devaient être vides à
Babylone, sans autel, sans sacrifice pour leur Dieu, et sans adoration. Redisons-le, c’est une caractéristique de réveil,
et Dieu veut restaurer ceci aujourd’hui pour quiconque a perdu le privilège de l’adoration. … il est toujours possible,
encore aujourd’hui, de s’approcher du Père…
Notez un autre caractère de ce réveil : la confirmation répétée que tout était fait selon la parole De Dieu :
•
•
•
•
Leur objectif était d’offrir des holocaustes « selon ce qui est écrit » (v2)
Ils célébrèrent la fête des tabernacles « selon ce qui est écrit » (v4)
Ils offrirent les sacrifices journaliers « selon l’ordonnance » (v4)
Même leur culte est dirigé selon l’ancien modèle, « selon les directions de David, roi d’Israël » (Esd 3:10).
Ce qui est nécessaire parmi le peuple de Dieu aujourd’hui n’est pas tellement d’innover, mais de revenir aux principes
fondamentaux qui étaient dès le commencement, de revenir à l’Écriture (bien que ce puisse être une idée innovante
pour nous, si nous avons été habitués aux traditions ou aux genres de cultes qui cherchent à plaire aux hommes, et
non à Dieu). S’il y a un réveil authentique, il sera marqué par la redécouverte de l’Écriture (Josias, Daniel, Esdras,
Néhémie, etc.). Non pas qu’il fût impossible de connaître l’Écriture auparavant, mais elle était tombée dans l’oubli par
négligence.
L’autel fut rétabli « sur son emplacement » (Esd 3:3). Il n’y avait qu’un endroit où l’autel pouvait être selon la
pensée de Dieu : c’est ce qui est appelé ici « son emplacement ». Il est intéressant de voir que 2 Ch 3:1 parait
identifier le lieu où Salomon a construit le temple, avec le lieu où Abraham avait offert son fils Isaac (Dieu l’a vu
comme un sacrifice, He 11), et aussi avec l’aire d’Ornan où le jugement fut arrêté après le péché de David (1 Ch 21:1518 ; 2 Ch 3:1). C’est tout près de là, mais hors de la ville, que, environ 550 ans après le temps d’Esdras 3, le sacrifice
suprême (de Christ) devait être offert.
Bâtir l’autel sur son emplacement était la chose juste à faire, mais pourquoi est-ce présenté comme une bonne
stratégie de défense ? En effet il est dit : « Et ils établirent l’autel sur son emplacement ; car la terreur des peuples de
ces contrées était sur eux ». C’est que la seule protection de ce faible résidu (sans armée, sans muraille entourant la
ville, etc.) était de se confier pleinement dans le Dieu dont ils avaient bâti l’autel.
Il est beau de voir qu’ils commencèrent à offrir des sacrifices dès le premier jour (Esd 3:6). Il y avait à la fois les
sacrifices continuels et les offrandes volontaires.
Le commencement était achevé. Ils avaient un autel, mais pas encore de temple, ni même de fondation. Mais leur
libéralité s’étendit aussi aux préparatifs pour la construction de la maison (Esd 3:7). »
Esdras, leçon pour les croyants d’aujourd’hui - Michael Hardt - Bibliquest
http://www.bibliquest.org/HardtM/HardtM-at15-Esdras.htm#TM25
233
L’autel sur ses fondements
Esdras 3 :3 « Ils rétablirent (kuwn) l'autel (mizbeach) sur ses fondements (mekownah) »
•
•
•
Kuwn : être ferme, être stable, être établi.
Mekownah : Endroit fixé pour reposer, base, piédestal.
−
A pour racine « makown » : Lieu fixé ou établi, fondement.
−
« Makown » a pour racine « kuwn » : être ferme, être stable, être établi.
Mizbeach : autel.
−
A pour racine « zabach » : Abattre, tuer, sacrifier, abattre pour le sacrifice.
Le modèle de l’autel et de ses fondements étaient définis par le modèle céleste donné par Dieu. Les racines des
termes employés nous montrent que les fondements sont un endroit fixe, déterminé, et que ce sont eux qui assurent
la stabilité de l’autel. Toute modification ce qui a été prévu pour le faire reposer peut mettre péril la stabilité de
l’édifice et aussi par conséquent aussi son agrément et son efficacité.
« Lorsque l'ennemi ruine ce que Dieu confie aux siens, la première chose à laquelle il touche, c'est
l'adoration apportée à Celui qui l'a vaincu. …
Il est frappant de constater que ces hommes, remontés à Jérusalem et craignant Dieu, recherchent l'emplacement de
l'autel (Esd. 3 : 2-3), afin que l'adoration soit rendue sur le terrain de Dieu et selon ses ordonnances.
Ils rétablissent l'autel sur son emplacement et non pas ailleurs. »
Fondement et achèvement - P. Combe - http://www.bible-notes.org/article-604-Fondement-et-achevement.html
L’autel, lieu du sacrifice et de l’adoration
« L’autel reste le symbole du lieu où on adore Dieu. Il représente le lieu du sacrifice et de l’adoration. …
Reconstruire l’autel, c’était rétablir le culte et l’adoration, plusieurs années après la destruction du temple et la
dispersion du peuple de Dieu. »
Reconstruire l’autel - Top chrétien - http://www.topchretien.com/topados/view/108/reconstruire-lautel.html
Mais comment fait-on le lien entre sacrifice et adoration ?
Avant la venu de Yeshoua le Messie, l’autel était l’endroit où devaient être apportés les sacrifices de réparation. Grâce
au sacrifice parfait de Yeshoua le Messie, nos sacrifices de réparation sont apportés à la croix par la confession de nos
péchés. Étudions d’un peu plus près le terme utilisé derrière le mot confession.
Esdras 3 :11 « Ils chantaient, célébrant et louant (Yadah) l'Eternel par ces paroles: Car il est bon, car sa miséricorde
pour Israël dure à toujours ! »
Esdras 10 :1 « Pendant qu'Esdras, pleurant et prosterné devant la maison de Dieu, faisait cette prière et cette
confession (Yadah), il s'était rassemblé auprès de lui une foule très nombreuse de gens d'Israël, hommes, femmes et
enfants, et le peuple répandait d'abondantes larmes. »
Néhémie 1 :6 « Que ton oreille soit attentive et que tes yeux soient ouverts : écoute la prière que ton serviteur
t'adresse en ce moment, jour et nuit, pour tes serviteurs les enfants d'Israël, en confessant (Yadah) les péchés des
enfants d'Israël, nos péchés contre toi; car moi et la maison de mon père, nous avons péché. »
Néhémie 9 :2-3 « Ceux qui étaient de la race d'Israël, s'étant séparés de tous les étrangers, se présentèrent et
confessèrent (Yadah) leurs péchés et les iniquités de leurs pères. Lorsqu'ils furent placés, on lut dans le livre de la loi
de l'Eternel, leur Dieu, pendant un quart de la journée; et pendant un autre quart ils confessèrent (Yadah) leurs
péchés et se prosternèrent devant l'Eternel, leur Dieu. »
Néhémie 11 :17 « le chef qui entonnait la louange(Yadah) à la prière »
Néhémie 12 :24 « étaient chargés de célébrer et de louer (Yadah) l'Eternel »
Néhémie 12 :46 « Car autrefois, du temps de David et d'Asaph, il y avait des chefs de chantres et des chants de
louanges et d'actions de grâces (Yadah) en l'honneur de Dieu. »
Psaume 32 :5 « Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité; J'ai dit : J'avouerai (Yadah) mes
transgressions à l'Eternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. »
Voici les significations du terme « Yadah » : projeter, tirer, jeter (que l’on peu appliquer au péché).
•
(Qal) tirer (des flèches)
•
(Piel) jeter à bas, abattre
•
(Hifil)
234
Remercier, louer, célébrer
Confesser, avouer, confesser le nom de Dieu
•
(Hitpael)
−
Confesser un péché
−
Rendre grâces, remercier
Vient d’une racine (Yad) signifiant « main de l’homme ». C’est donc la part de l’homme qui est ici désignée.
−
−
D’autres termes traduits par « confesser » comme en Jacques 5 :6, ont cette même ambivalence de signification entre
« reconnaitre » et « honorer, célébrer ».
Confesser ses péchés revient à les projeter loin de soi (la part de l’homme), sur la croix. C’est un acte d’adoration
envers Dieu car il traduit notre désir de revenir à Lui et Lui seul.
« Confesser, a pour premier sens dire merci / donner gloire à Dieu, puis a le sens d'aveu / confession. C'est le mot que
l'on trouve pour Acan suite à l'interdit qu'il a placé au sein du peuple d'Israël. …
Josué 7 :19 « Josué dit à Acan : Mon fils, donne gloire à l'Eternel, le Dieu d'Israël, et rends-lui hommage. Dis-moi
donc ce que tu as fait, ne me le cache point. »
Avouer sa faute c'est déjà rendre gloire à Dieu ! C'est reconnaître que Dieu est vrai, que nous sommes coupables, et
sortir du mensonge dans lequel nous nous tenions en voilant la vérité. »
Esdras 10 - 10 mesures vigoureuses - Enseigne-moi
Ma vie sur l’autel
« Je vous exhorte donc, frères, par les miséricordes de Dieu, à vous offrir vous-même en sacrifice, vivant et mis à
part pour Dieu. Cela lui sera agréable car c’est là le véritable « service du Temple » pour vous. En d’autres mots, ne
vous conformez pas aux habitudes du ‘olam hazeh (monde présent). Au lieu de cela, laissez-vous transformer par le
renouvellement de votre entendement : afin que vous connaissiez ce que Dieu veut ; vous comprendrez alors que Sa
volonté est bonne, satisfaisante et sûre de s’accomplir. » Romains 12 :1-2 (Stern)
« L’Autel, dont les cornes représentent la troisième couronne, celle de la prêtrise, de la sacrificature, la Kehouna, du
mot Cohen. Le feu devait y brûler en permanence et c’est à cela que nous sommes invités, à faire brûler nos passions
et à nous offrir en sacrifices saints et sans tache afin que l’odeur de Sa connaissance se répande autour de nous. »
Sefer Chemot -Exode - Soucat David Ministry
« Réfléchissons un instant à l’adoration. Une adoration simple, élémentaire, qui laisse toute notion de religion de côté
pour le moment. Car l’adoration se situe en dehors de toute forme ou système religieux. Elle est tout simplement là,
inhérente à la création. Qu’est-elle encore dans son principe élémentaire ? Elle est notre raison même de rester en
vie, le facteur clé de notre raison de vivre. Elle donne un sens à notre vie, une vie qui vaut la peine d’être vécue. La
plus tragique et la plus triste des situations serait de ne plus trouver aucun sens à la vie. Nous ne pourrions pas
descendre plus bas que cela. La vie serait un échec et ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Et ce serait la chose la plus
triste qui pourrait nous arriver.
Mais le sens que nous donnons à la vie est basé sur l’adoration. Nous avons un mobile, un but. Et ce sens donné à la
vie réside dans l’adoration. C’est un but que nous pouvons poursuivre et qui se vérifie réellement dans le monde
entier excepté dans ces sphères tragiques où des individus ont capitulé n’ayant justement plus de raison de vivre.
Mais à cette exception près, l’adoration n’est autre chose que l’acceptation de la vie, la volonté de reconnaître que la
vie vaut la peine d’être vécue. Voilà la base même de l’adoration.
Maintenant, transportons-nous dans le royaume le plus grand et le plus élevé. Quelle est notre raison de vivre dans ce
royaume, sinon d’y apporter notre adoration ? Oui, notre adoration. Et là, dans ce royaume de justice, celle-ci devient
alors notre unique raison d’exister. Car qui est celui qui justifie notre vie et lui donne son véritable sens sinon notre
Seigneur ? Ce monde ne peut être adoré, ni les princes de ce monde, ni son dieu. Mais notre Seigneur, Lui seul, en est
digne. Il est la plus grande préoccupation de notre vie. Il est toute notre vie, toute notre existence. Il doit prendre en
nous toute la place, devenir notre Seigneur adoré, celui qu’on ne peut plus quitter un seul instant.
Cette adoration n’est pas celle qui se pratique dans un bâtiment ecclésiastique, semaine après semaine, deux fois par
semaine ou pendant le petit moment consacré à la louange. Ce n’est pas de cette adoration-là qu’il s’agit. Celle-ci n’en
est qu’une forme vide, une condescendance à louer Dieu… Voilà qui est bien loin de la véritable adoration. Car
l’adoration n’est pas une habitude hebdomadaire, un petit quart d’heure que l’on prend lors de la communion ou que
l’on attribue aux grandes fêtes annuelles de Pâques ou de Noël. La véritable adoration réside dans le fait que notre vie
entière est pour Dieu. Chaque minute, chaque heure, chaque jour chaque semaine, chaque année. Tout est pour le
Seigneur. Voilà l’adoration.
235
Notre première pensée, le matin, c’est le Seigneur, et notre dernière pensée, le soir, c’est le Seigneur. Malgré nos
diverses occupations morales ou physiques durant les heures de la journée, quelque chose reste là, en nous, demeure
en nous qui avons été rachetés pour Dieu. Et ce quelque chose nous porte sans cesse vers Lui.
De telles vies sont elles-mêmes des prières d’adoration. Des prières qui ne sont pas forcément des mots ou des
phrases. Elles ne présupposent pas que nous soyons constamment à genoux, ou que nous participions sans cesse à
des réunions. Dans cette prière, dans cette attitude, se trouve cette avidité constante de trouver le Seigneur. Nous
languissons après le Seigneur. »
La question fondamentale de l’Adoration - The Recovering of the Lord's Testimony in Fullness - Austin Sparks
http://sentinellenehemie.free.fr/sparksaustin13.htm
L’autel… le lieu où Dieu vient à la rencontre de Son peuple
Exode 29 : 38-46 « Voici ce que tu offriras sur l'autel : deux agneaux d'un an, chaque jour, à perpétuité. Tu offriras
l'un des agneaux le matin, et l'autre agneau entre les deux soirs. Tu offriras, avec le premier agneau, un dixième
d'épha de fleur de farine pétrie dans un quart de hin d'huile d'olives concassées, et une libation d'un quart de hin de
vin. Tu offriras le second agneau entre les deux soirs, avec une offrande et une libation semblables à celles du matin;
c'est un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Eternel. Voilà l'holocauste perpétuel qui sera offert par
vos descendants, à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Eternel : c'est là que je me rencontrerai avec vous, et
que je te parlerai. Je me rencontrerai là avec les enfants d'Israël, et ce lieu sera sanctifié par ma gloire. Je sanctifierai
la tente d'assignation et l'autel; je sanctifierai Aaron et ses fils, pour qu'ils soient à mon service dans le sacerdoce.
J'habiterai au milieu des enfants d'Israël, et je serai leur Dieu. Ils connaîtront que je suis l'Eternel, leur Dieu, qui les
ai fait sortir du pays d'Égypte, pour habiter au milieu d'eux. Je suis l'Eternel, leur Dieu. »
Retrouver la source d’eau vive
L’autel… (v2-3). « C’était le lieu où Dieu venait à la rencontre de son peuple (Ex 29 :42,43). Il était impossible aux
pécheurs d’entrer en communion avec le Dieu saint. Des holocaustes devaient être offerts à Dieu en guise de sacrifice
d’expiation des péchés : « Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, qui sera agréé de l’Éternel, pour lui servir
d’expiation » (Lev 1 :3,4). Ces holocaustes représentent le sacrifice ultime et parfait pour les péchés – Jésus, « l’agneau
de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn 1 :29 ; Hé 9 :12-14). L’autel était le lieu de repentance et de renouvellement,
de purification et d’approbation de Dieu. Les Juifs ont rebâti l’autel au tout début de leur travail, car il fallait
d’abord qu’ils se mettent en règle avec Dieu.
Il est mentionné trois fois qu’ils ont offert des holocaustes « selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse » (Esd 3 :2,4),
« [consacrés] à l’Éternel » (v5). Leur nouveau départ était caractérisé par leur obéissance à la Parole de Dieu.
Dieu, par sa grâce, nous offre la possibilité de repartir à neuf avec lui. Mais nous devons quitter « Babylone » et nous
diriger vers la croix du Calvaire – l’autel où Jésus s’est donné comme sacrifice d’expiation pour nos péchés. C’est là le
point d’origine d’un nouveau départ. »
Rebâtir l’autel - Notre pain quotidien - http://www.ministeresnpq.org/2014/01/21/rebatir-lautel/
Regardons de plus près le nom « Zorobabel ». Il signifie : « rejeton de Babylone ». Il vient de deux racines :
•
Zarab : desséché, avoir chaud, être brûle, être roussi.
•
« Babel » ou Babylone : confusion (par mélange), « porte de Dieu » ?
•
« Babel » a pour racine « Balal » : mêler, mélanger, confondre, se faner, flétrir.
Quand on revient de Babylone on est desséché, flétri. Le fait de mélanger ce qui vient de Dieu et ce qui vient des dieux
étranger, amène la confusion, le dessèchement, la source se tarit. La première chose dont le peuple desséché a besoin
est de retrouver les eaux pures, celles qui désaltèrent véritablement, les eaux de rafraichissement, en un mot la
communion avec Son Dieu. Et c’est en venant à l’autel (lieu de sacrifice, de la croix et lieu d’adoration), qu’il pouvait
retrouver l’accès à cette eau pure, eau qui allait lui redonner des forces pour poursuivre les travaux de
reconstruction : le temple et les remparts.
Jean 4 :10-14 « Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu
lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. …Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette
eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai
deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
236
Sacrifices et holocaustes
Sacrifice vivant
Romains 12 :1 « Je vous invite donc, frères, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme
un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu. Ce sera là de votre part un culte spirituel. »
« Je vous exhorte donc, frères, par les matrices d’Elohîms, à présenter vos corps en vivant sacrifice, consacré, agréable
à Elohîms: tel est votre service raisonnable. » (Chouraqui)
Romains 12 :1-2 « Je vous exhorte donc, frères, par les miséricordes de Dieu, à vous offrir vous-même en sacrifice,
vivant et mis à part pour Dieu. Cela Lui sera agréable car c’est là le véritable « service du Temple » pour vous. En
d’autres mots, ne vous conformez pas aux habitudes du ‘olam hazeh (monde présent). Au lieu de cela, laissez-vous
transformer par le renouvellement de votre entendement : afin que vous connaissiez ce que Dieu veut ; vous
comprendrez alors que Sa volonté est bonne, satisfaisante, et sûre de s’accomplir. » (Stern)
L’holocauste « physique » et tout ce qui a trait aux sacrifices d’animaux est le principal exemple de discontinuité, cette
« ombre » a trouvé son parfait accomplissement dans le sacrifice de Yeshoua à la Croix. La notion de sacrifice et
l’holocauste demeure, mais sous sa forme « spirituelle » ou « sublimée » : le don de tout notre être selon les termes
employés par Paul dans son épitre aux Romains.
Sacrifices d’actions de grâce
Les Psaumes nous illustrent la volonté parfaite de Dieu au sujet des sacrifices.
Psaumes 50 :14 « En guise de sacrifice, offre à Dieu des actions de grâce, ainsi tu acquitteras tes vœux envers le TrèsHaut. » (Rabbinat)
Psaumes 107 :21-22 « Qu’ils rendent grâce à l’Eternel pour sa bonté, pour ses miracles en faveur des hommes! Qu’ils
immolent des sacrifices de reconnaissance et racontent ses œuvres dans des chants joyeux! » (Rabbinat)
Psaumes 116 :17 « A toi, j’offrirai un sacrifice de reconnaissance, et je proclamerai le nom du Seigneur. » (Rabbinat)
Jonas 2 :10 « Pour moi, c'est en te rendant hautement grâce, que je t'offrirai des sacrifices; j'accomplirai les vœux que
j'ai prononcés: le secours vient du Seigneur! » (Rabbinat)
« Mais moi je t'offrirai un sacrifice en disant ma reconnaissance, et je m'acquitterai des vœux que j'ai formés, car c'est
de l'Eternel que vient la délivrance. » (Semeur)
Holocauste et obéissance
Ce chapitre pour illustrer que l’holocauste qui plait à Dieu est lié à une attitude d’obéissance.
« L'holocauste entier est appelé une Olah (‫ )הלוע‬et est l'une des offrandes de base énumérées dans le Lévitique 1-6.
Voici quelques passages de la Torah qui mentionnent l’Olah et l'interprétation des thèmes entourant leur utilisation.
Dans Genèse 8 :20-21, Noé offre une olah à Adonaï.
« Et Noé bâtit un autel à l'Éternel, et prit de toute bête pure et de tout oiseau pur, et offrit des holocaustes sur l'autel.
Et l'Éternel flaira une odeur agréable ; et l'Éternel dit en son coeur : Je ne maudirai plus de nouveau le sol à cause de
l'homme, car l'imagination du coeur de l'homme est mauvaise dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus de nouveau
tout ce qui est vivant, comme je l'ai fait. » Genèse 8:20-22
•
Si Noé, qui était appelée juste dans sa génération, offre des holocaustes (et non la génération de l'inondation), on
devine que celui qui offre l’olah doit être droit moralement devant Adonaï. Cela donne à penser que la relation
entre Adonaï et celui qui offre l’olah est significative.
•
Le fait qu’Adonaï soit entré dans une alliance avec Noé après qu’il ait offert l’olah est l’évidence même que la
relation entre l'adorateur et Adonaï est importante.
•
Il existe un lien thématique entre l'offrande de l’Olah et son effet agréable à Adonaï.
Dans Exode 25:5-8, Israël offre une olah quand il entre en Alliance avec Adonaï
« Et il envoya des jeunes hommes des fils d'Israël qui offrirent des holocaustes, et sacrifièrent des taureaux à l'Éternel
en sacrifices de prospérités. Et Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des bassins ; et de la moitié du sang il fit
aspersion sur l'autel. Et il prit le livre de l'alliance, et le lut aux oreilles du peuple ; et ils dirent : Tout ce que l'Éternel
a dit, nous le ferons, et nous écouterons. Et Moïse prit le sang, et en fit aspersion sur le peuple, et dit : Voici le sang
de l'alliance que l'Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles. » Exode 24 :5-8
237
•
Une fois encore, nous voyons une alliance au moment des offrandes d’olah, qui souligne à nouveau la relation
entre Adonaï et l'adorateur.
•
Une nouvelle connexion thématique est faite entre l'obéissance à Adonaï et les offrandes de l’olah.
Dans Exode 29:18, 25, un autre lien thématique est fait entre l'offrande de l’olah et son effet agréable à Adonaï.
Dans Genèse 22, Abraham va offrir Isaac comme offrande d’olah.
« Et Abraham prit le bois de l'holocauste, et le mit sur Isaac, son fils ; et il prit dans sa main le feu et le couteau ; et ils
allaient les deux ensemble. Et Isaac parla à Abraham, son père, et dit : Mon père ! Et il dit : Me voici, mon fils. Et il dit :
Voici le feu et le bois ; mais où est l'agneau pour l'holocauste ? Et Abraham dit : Mon fils, Dieu se pourvoira de
l'agneau pour l'holocauste. Et ils allaient les deux ensemble. » Genèse 22 :6-8
•
Une autre parenthèse thématique est établie entre une olah et l'obéissance étant donné qu'il s'agissait d'un test
de la fidélité d'Abraham à obéir à la voix Adonaï, même si le commandement semble contredire la promesse
concernant la descendance d'Isaac.
•
Même si Isaac n'est pas réellement sacrifié, ce passage démontre (Remez voir quatrième partie) qu'une personne
peut être une olah. Selon Hébreux 11 et Romains 4, Isaac a été effectivement offert comme olah
prophétiquement.
Suivons le thème de l'obéissance car il semble être un thème dominant connecté aux offrandes d’olah. Nous lisons
dans le Psaume 40:6-8:
« Au sacrifice et à l'offrande de gâteau tu n'as pas pris plaisir : tu m'as creusé des oreilles ; tu n'as pas demandé
d'holocauste ni de sacrifice pour le péché. Alors j'ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre.
C'est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles. »
Psaume 40 :6-8
•
Une fois encore ces versets font le lien entre l’olah et l’obéissance (de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est
au dedans de mes entrailles), plus précisément, l'obéissance aux commandements d’Adonaï.
Quelle est la signification des mots : « tu m'as creusé des oreilles » ? Cette phrase m'a rappelé la loi de l’esclave, dans
Exode 21. Le serviteur qui voulait servir ses maîtres pour toujours a dû passer par une procédure où son oreille a été
percée avec un poinçon sur les poteaux de la porte. De cette manière, l'oreille du serviteur était « creusée ».
« Ce sont ici les jugements que tu placeras devant eux : Si tu achètes un serviteur hébreu, il servira six années, et, la
septième, il sortira libre, gratuitement. S'il est venu seul, il sortira seul ; s'il avait une femme, sa femme sortira avec lui.
Si son maître lui a donné une femme, et qu'elle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à
son maître, et lui, il sortira seul. Mais si le serviteur dit positivement : J'aime mon maître, ma femme et mes enfants, je
ne veux pas sortir libre ; alors son maître le fera venir devant les juges, et le fera approcher de la porte ou du poteau,
et son maître lui percera l'oreille avec un poinçon ; et il le servira à toujours. » Exode 21 :1-6
•
Quelle était la signification de «percer l'oreille sur les poteaux ? Cette question peut être répondue par une autre
question. Qu’est ce qui se trouve sur les poteaux de tout Israélite observateur de la Torah? Un mézouza,
contenant les commandements d’Adonaï. L’image présenté dans le Psaume 40 et thématiquement lié à Exode 21
est celui où le serviteur avait son oreille percée sur les poteaux qui contiennent les commandements d’Adonaï.
Par conséquent, son oreille était "percée, creusée" pour entendre et obéir aux commandements d’Adonaï. Il est
significatif que tous les écrivains de la Nouvelle Alliance prétendent être des esclaves de Yéchoua! Nous savons
que leurs oreilles ont été ouvertes aux commandements d’Adonaï.
•
Nous voyons aussi dans Exode 21 que l’obéissance est connectée au service.
•
Le passage dans le Psaume 40 dit que l'offrande de l’olah de l'animal n'était pas ce que voulait vraiment Adonaï!
Le Psalmiste, prenant la parole prophétique, au nom du Messie (celui qu'on appelle le Serviteur dans de
nombreux passages dans Isaïe), déclare que son obéissance est ce qu’Adonaï voulait vraiment. Alors que, le
passage dans Genèse 22 laisse entendre seulement qu'une personne pouvait être une olah, ce passage du
Psaume indique explicitement qu'une olah de l'homme, s’offrant lui-même dans un service dédié à l'obéissance
des commandements d’Adonaï, était vraiment ce qu’Il désirait.
Grâce à ces diverses Écritures nous recevons régulièrement une image de l’olah étant lié à l'obéissance et au service
de l'adorateur.
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à
Dieu, ce qui est votre service intelligent (ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Louis Segond). Et ne vous
conformez pas à ce siècle ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, pour que vous
discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite. » Romains12:1-2
Quand Paul a écrit ce verset, il pensait à l’olah parce qu'il savait que c’était une image de notre service dédié à
l'obéissance aux commandements d’Adonaï. ...
Enfin, penchons-nous sur un autre lien thématique entre Genèse 22 et Romains 12.1-2.
238
« Et Abraham dit à ses jeunes hommes : Restez ici, vous, avec l'âne ; et moi et l'enfant nous irons jusque-là, et nous
adorerons : et nous reviendrons vers vous. » Genèse 22:5
... A travers une analyse thématique, nous avons vu très clairement que l’olah, ou l’holocauste entier, était une image
d'un adorateur dans une relation d’alliance avec Adonaï, s'offrant à Lui dans un service et une soumission entiers à Ses
commandements. »
Troisième Partie de Cinq Articles Introductifs - Mishpachah Beit Midrash
http://www.restorationoftorah.org/images/introarticles/french/TroisiemePartiedeCinqArticlesIntroductifs.pdf
http://www.restorationoftorah.org/resources/parasha/45-torah-portion-french
S’élever vers Dieu
Le mot hébreu « Olah » (holocauste) signifie :
•
Offrande entièrement consumée
•
Montée, escalier, marches
Il a pour racine le mot « Alah » dont la signification est éloquente : Monter, élever, grimper.
•
(Qal)
−
Monter
−
Rencontrer, visiter, suivre, quitter, se retirer
−
Pousser, croître (de végétation)
−
Exceller, être supérieur à
•
(Nifal)
−
être enlevé, être emmené, être emporté au loin
−
S'en aller au loin
−
être élevé, exalté
•
(Hifil)
−
Faire élever, faire monter
−
Réveiller, remuer, agiter (mentalement)
−
Offrir, apporter (des dons)
−
Exalter
•
(Hofal)
−
être transporté au loin, être conduit
−
être incorporé dans
•
(Hitpael) se lever
Enseigne-moi http://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-hebreu-olah-5930.html
On peut déjà ici entrevoir l’étroite connexion entre le sacrifice, l’adoration et le fait de s’élever vers Dieu, d’aller à Sa
rencontre, pour être transporté plus profondément dans Sa Sainte Présence.
Le mot « Olah » précise que c’est une offrande « entièrement consumée », ou autrement dit, nous n’y gardons rien
pour nous même.
On peut en déduire les deux principales caractéristiques du sacrifice d’adoration du peuple de Dieu : s’élever à la
rencontre du Seigneur, et tout donner, ne rien garder pour nous.
« Chanter pour Dieu, jouer d’un instrument, sont deux moyens très efficaces pour élever l’âme vers le Seigneur et
fortifier notre foi. »
La Clef de David - Philippe Rochat
Offrandes Saintes
« Moi, l'Eternel, je suis votre Dieu saint, le Créateur d'Israël, votre Roi. » Ésaïe 43 :15
« L'Eternel s'adressa à Moïse en ces termes : Parle à toute la communauté des Israélites et dis-leur : Soyez saints, car
je suis saint, moi l'Eternel, votre Dieu. …
Lorsque vous m'offrirez un sacrifice de communion, faites-le de façon à ce qu'il puisse être agréé. » Lévitique 19 :1-5
« Si c'est du gros bétail qu'on offre en holocauste, on apportera un mâle sans défaut et on l'offrira à l'entrée de la
tente de la Rencontre afin d'être agréé par l'Eternel. » Lévitique :1 :3
« Si c'est du petit bétail qu'on offre en holocauste, on apportera un mouton ou un chevreau mâle et sans défaut. »
Lévitique 1 :10
« Si on offre en sacrifice de communion une tête de gros bétail, mâle ou femelle, on offrira un animal sans défaut à
l'Eternel. » Lévitique 3 :1
239
« Si c'est du petit bétail qu'on offre en sacrifice de communion à l'Eternel, on offrira un mâle ou une femelle sans
défaut. » Lévitique 3 :6
« L'Eternel s'adressa à Moïse en ces termes : Parle à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites, et dis-leur ce qui suit :
Tout homme Israélite ou immigré qui offre un holocauste à l'Eternel soit pour l'accomplissement de quelque vœu,
soit comme don volontaire devra apporter, pour être agréé, une bête mâle sans défaut, un bœuf, un mouton ou un
chevreau. Vous n'offrirez pas un animal présentant une malformation, car votre sacrifice ne serait pas agréé.
De même, si un homme offre à l'Eternel un sacrifice de communion sous forme de gros ou de menu bétail pour
accomplir un vœu, ou comme don volontaire, il devra présenter, s'il veut être agréé, une victime sans défaut ne
présentant aucune malformation.
Vous n'offrirez pas à l'Eternel une bête aveugle, estropiée, mutilée ou affectée d'un ulcère, de la gale ou d'une dartre,
vous ne la ferez pas brûler sur l'autel comme sacrifice consumé pour l'Eternel. …
Vous obéirez à mes commandements et vous les accomplirez. Je suis l'Eternel. Vous ne profanerez pas ma sainteté ;
ma sainteté sera respectée par les Israélites. Moi, l'Eternel, je vous rends saints, moi qui vous ai fait sortir d'Égypte
pour être votre Dieu. Je suis l'Eternel. » Lévitique 22 :17-31
« L'Eternel parla à Moïse en disant : Ordonne aux Israélites ce qui suit : Ayez soin de m'apporter au temps fixé
l'offrande qui me revient, c'est-à-dire ces aliments qui sont consumés pour moi par le feu et dont l'odeur est
apaisante.
Tu leur diras aussi : Voici quels sacrifices consumés par le feu vous offrirez à l'Eternel. Chaque jour, vous immolerez
deux agneaux dans leur première année et sans défaut, à titre d'holocauste perpétuel, l'un d'eux le matin, l'autre à la
nuit tombante.
Le jour du sabbat, on offrira deux agneaux dans leur première année, sans défaut, accompagnés d'une offrande de six
kilogrammes de fleur de farine pétrie à l'huile et de la libation correspondante. Chaque jour du sabbat, cet holocauste
s'ajoutera à l'holocauste perpétuel et à sa libation.
Au début de chaque mois, vous offrirez en holocauste à l'Eternel deux jeunes taureaux, un bélier et sept agneaux
dans leur première année, sans défaut. …
Vous les choisirez sans défaut… Vous les choisirez sans défaut et vous y joindrez les libations correspondantes. »
Nombres 28 :1-11
…
On pourrait continuer indéfiniment…
Dieu répète inlassablement que ce qui doit être apporté devant lui en sacrifice doit avoir vocation d’excellence. Une
démarche Sainte car Il est Saint.
« Que tout mon être loue l'Eternel ! Que tout ce que je suis loue le Dieu Saint ! » Psaumes 103 :1
« Tout comme celui qui vous a appelés est saint, soyez saints dans tout votre comportement. Car voici ce que Dieu dit
dans l'Écriture : Soyez saints, car Je suis Saint. » 1 Pierre 1 :15-16
240
L’Adoration : une chose sainte
« Loué soit Dieu, le Père de notre Seigneur : Jésus le Christ, car il nous a comblés des bénédictions de l'Esprit dans le
monde céleste qui, toutes, sont en Christ.
En lui, bien avant de poser les fondations du monde, il nous avait choisis pour que nous soyons saints et sans reproche
devant lui. Puisqu'il nous a aimés, il nous a destinés d'avance à être ses enfants qu'il voulait adopter par Jésus-Christ.
Voilà ce que, dans sa bonté, il a voulu pour nous afin que nous célébrions la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée
en son Fils bien-aimé. …
Et c'est aussi en Christ que nous avons été choisis pour lui appartenir conformément à ce qu'avait fixé celui qui met en
œuvre toutes choses, selon l'intention qui inspire sa décision. Ainsi, nous avons été destinés d'avance à célébrer sa
gloire nous qui, les tout premiers, avons placé notre espérance dans le Messie. » Éphésiens 1 :3-12.
« Les prêtres sortirent du lieu saint. Tous les prêtres présents s'étaient purifiés rituellement, sans tenir compte de
l'ordre de passage des classes auxquelles ils appartenaient. Tous les lévites qui étaient musiciens se tenaient au
complet du côté est de l'autel avec des cymbales, des luths et des lyres. Il y avait là Asaph, Hémân, Yedoutoun, avec
leurs fils et les membres de leur parenté, tous revêtus de fin lin. Cent vingt prêtres se tenaient à leurs côtés en
sonnant des trompettes. Les trompettistes et les musiciens jouèrent ensemble, à l'unisson, pour louer et célébrer
l'Eternel. Les musiciens firent retentir les trompettes, les cymbales, et les autres instruments, et louèrent l'Eternel en
chantant : Car il est bon, car son amour dure à toujours. Au même moment, le Temple de l'Eternel fut rempli d'une
nuée. C'était au point que les prêtres ne purent pas y rester pour accomplir le service, car la gloire de l'Eternel
remplissait le Temple. » 2 chroniques 5 :11-14
« Lorsque Salomon eut terminé sa prière, le feu tomba du ciel et consuma l'holocauste ainsi que les sacrifices, et la
gloire de l'Eternel remplit le Temple. Les prêtres ne pouvaient pénétrer dans le Temple de l'Eternel, car la gloire de
l'Eternel avait rempli l'édifice. Tous les Israélites virent descendre le feu et la gloire de l'Eternel sur le Temple ; ils
s'inclinèrent le visage contre terre sur le dallage du parvis, se prosternèrent et se mirent à louer l'Eternel en disant : «
Oui il est bon, oui son amour est éternel ! » » 2 Chroniques7 :1-3
« Tu es le Saint qui sièges sur ton trône, au milieu des louanges d'Israël. » Psaumes 22 :4
Toutes ces analyses et réflexions pour nous conduire où ? À une meilleure compréhension de ce que devrait être
notre vie et notre service sacrificiel selon la Nouvelle Alliance, et donc aussi à ses implications pratiques. Je
m’attarderai ici sur le service d’adoration cultuel au sein des communautés.
Le temps de louange communautaire doit conduire et accompagner le peuple dans l’Adoration. Il doit être préparé et
conduit de façon à conduire, accompagner, porter le peuple pour qu’il puisse s’élever vers Dieu, aller vers un temps de
rencontre, d’intimité, de communion, de consécration, de don total de soi, d’Adoration. Répondre à ce saint appel
d’aider le peuple à s’élever vers Son Seigneur et Son Dieu, ne peut se faire n’importe comment ni avec n’importe qui.
Il y a des principes élémentaires à suivre, des principes bibliques, et des principes de bon sens.
Un temps mal mené ou malmené est quelque part… un rendez-vous manqué !
Voici quelques illustrations sur la célébration dans la Bible, dans la vie du peuple d’Israël et des première assemblées
messianiques, plus quelques réflexions et implications pratiques pour aujourd’hui.
La musique et l’Adoration dans l’histoire biblique
Les origines
Avant la création de l’humanité…
« Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l'intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu? Ou qui
a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, Alors que
les étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, Et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie? »
Job 38 :4-7 (Segond)
e
8 génération après Adam, descendant de Caïn.
« Le nom de son frère était Jubal: celui ci fut la souche de ceux qui manient la harpe et la lyre.. » Genèse 4 :21 (Torahbox)
Jubal signifie « courant d'eau », « joyeux, qui joue ».
Il est le fils de Lémec par Ada et l'inventeur d'instruments de musique.
241
Il a pour racine le mot Yabal qui signifie « Apporter, amener, conduire, porter, mener, transporter »
Enseigne-moi - http://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-hebreu-yuwbal-3106.html
La célébration davidique
« Et David dit: Qu'il y en ait vingt-quatre mille pour veiller aux offices de la maison de l'Eternel, six mille comme
magistrats et juges, quatre mille comme portiers, et quatre mille chargés de louer l'Eternel avec les instruments que
j'ai faits pour le célébrer. » 1 Chroniques 23 :4-5
« Quand on aborde le thème de la musique dans l’Ancien Testament, la première pensée qui vient à l’esprit est celle
du personnage de David, le psalmiste, compositeur et poète, gardant son troupeau et jouant sur sa harpe.
David en hébreu s’écrit : ‫ דוד‬, et veut dire « bien aimé, celui qui est aimé, ami ». Ce prénon vient de dod, dodi, mais
aussi de doud, une racine qui signifie « bouillir, chaudron », mais dont le sens est également dad ‫ דד‬: mamelle,
sein ». Le nom de David apparait plus de mille fois dans la Bible. …
C’est sous l’influence de ce musicien de grande qualité, choisi et aimé de Dieu, que naîtra la base d’une institution
musicale sacerdotale qui va réunir 4000 Lévites, mis à part pour le service divin. …
À l’inauguration du grand Temple, l’auteur du livre des Chronique nous parle de cent-vingt sonneurs de trompettes
shofarim réunis avec le chœur et les instruments du culte, louant l’Eternel par ces paroles :
« Car il est bon, car son amour dure à toujours. » 2 Chroniques 5 :13
C’est à ce moment-là que la maison de l’Eternel fut remplie d’une nuée, et que le peuple d’Israël se prosterna devant
la manifestation de la gloire de Dieu, la Chékinah. »
« C’est sous David que la musique sacerdotale a pris son immense essor. Elle comportait une large participation
d’instruments à vent et à cordes ; nous savons aussi que c’est David qui avait créé à cet effet des instruments spéciaux
(1 Ch 23 :27 et 2 Ch 7 :6).
David avait mis à part pour le service du chant les fils des trois anciens grand chefs des chantres : Asaph, Héman et
Jeduthun ; ils prophétisaient en s’accompagnant du kinnor, du nèvel et des cymbales (1 Ch 25 :1).
Toujours dans ce chapitre 25 du Livre des Chroniques, il est précisé que vingt-quatre maîtres assuraient la partie
instrumentale et que tous les chantres disposaient d’instrument de musique. Les Lévites participant au culte étaient
au nombre de 288 ; ils en étaient devenus les véritables maîtres de cérémonie. »
La Clef de David - Philippe Rochat
La célébration dans les premières communautés messianiques
« Il est utile d’accomplir ici un petit parcours historique du développement de la musique dans l’Église et de découvrir
le rôle qu’a joué le chant chrétien comme témoignage au monde païen.
À l’époque déjà, la musique d’Israël avait une influence sur les pays limitrophes et, selon certains historiens, la
musique du Temple des Hébreux était remplie de sainteté et de beauté, alors que celle de leurs voisins était
assourdissante !
Dans la tradition on raconte que ces derniers, quand ils entendaient les chants des Hébreux, s’exclameraient :
« C’est une musique qui vient du ciel ! ».
Et le Psaume 137 révèle l’attrait qu’exerçaient les chants de Jérusalem sur le Babyloniens :
« Nos vainqueurs nous demandaient des chants, et nos oppresseurs de la joie : chantez-nous quelques-uns des
cantiques de Sion ! »
Quand aux Romains, il leur semblait entendre comme des voix d’anges venant des entrailles de la terre ; ce n’était rien
d’autres que les cantiques des martyrs chrétiens cachés dans les catacombes. »
La Clef de David - Philippe Rochat - Emeth Editions
L’importance de la musique
Voici une page qui référence une « liste exhaustive des versets de la Bible ayant un rapport étroit avec la musique ».
Sous forme imprimée : pas moins de 10 pages ! http://godieu.com/musigodieu/musique_bible.html
242
« Dans l’exégèse rabbinique, on considère que les choses terrestres reflètent les choses célestes. Celles du monde
d’en bas sont des images du monde à venir ; par exemple, dans le texte biblique, le pain de la terre nous renvoie au
pain céleste. Et dans la musique, nous avons comme bel exemple celui de David su la terre qui chante les psaumes
accompagné de sa harpe, alors que se trouvent dans le ciel les rachetés qui chantent des cantiques spirituels en
s’accompagnant avec les harpes de Dieu. »
« Il y a dans le texte biblique un mot hébreu : zimrah
terroir :
‫ זמרה‬, qui décrit un fruit de choix, le meilleur produit du
« Israël, leur père, leur dit : Puisqu'il le faut, faites ceci. Prenez dans vos sacs des meilleures productions (zimrah) du
pays. » Genèse 43 :11
Ce sont ces produits de choix, (zimrah) que les fils de Jacob prennent avec eux lorsqu’ils descendent en Égypte.
Cependant, le mot zimrah ‫ זמרה‬n’est pas seulement un fruit du pays de Canaan ; en effet, la racine du mot
zimrah, c’est le verbe zamar : « tailler », mais aussi « chanter en s’accompagnant d’un instrument à cordes ! ».
Ce verbe est d’autre part à l’origine du mot hébraïque mizmor, qui, traduit en français, nous donne tout simplement le
mot « psaume ».
Comme les produits de choix d’un jardin nourrissent notre corps, de même le chant des psaumes est un des éléments
importants pour nous nourrir de la Parole.
Par ailleurs, la psalmodie était, dans l’Église primitive, la forme idéale pour mettre en valeur le texte biblique. Elle
éveillait chez le croyant le désir d’adorer Dieu. »
« Dans la Bible, la musique apparaît dès les premiers chapitres du livre de la Genèse. Elle y occupe une place très
importante : environ 500 passages en effet, répartis dans une quarantaine de livres, nous parlent d’une musique
inspirée et vivante.
La musique tenait déjà une grand place dan la vie des Hébreux lors de la sortie d’Égypte, et le chant faisait partie des
joies et des deuils. Le cantique de Moïse, commémorant le passage de la mer Rouge, témoigne d’une tradition
musicale bien établie parmi le peuple d’Israël. Car lorsque Myriam, la prophétesse, sœur de Moïse et d’Aaron, prit en
main le tambourin, toutes les femmes sortirent à sa suite, dansant et jouant du tambourin (Ex 15 :21). …
Dans la mise en pratique des commandements de la Loi de Moïse, la musique était présente, et des chants
retentissaient pendant les Shabbats et les jours de Fêtes. Quatre mille Lévites louaient l’Éternel en s’accompagnant de
divers instrument que David avait fabriqués, nous rapporte l’auteur du Livre des Chroniques (1 Ch 23 :5) »
« L’essentiel du service des Lévites était le ministère du chant pour accompagner les sacrifices et les holocauste. Ainsi
les sages du Talmud disaient : « Quel est le sacerdoce qui se fait en invoquant le Nom de l’Eternel ? C’est le cantique. »
À l’époque du Temple de Salomon, les Lévites prenaient une part importante au service divin qui avait lieu
quotidiennement. Leur tâche consistait à chanter des hymnes de louange à Dieu en s’accompagnant de divers
instruments de musique. Nous avons vu que les anges dans le ciel expriment l’amour de Dieu et la joie de Le servir de
la même manière que les Lévites dans le Temple. …
En outre, le chant et la musique sont la manifestation d’une grande joie ; la tradition considère en effet que le chant
des Lévites contient le même mystère que le chant des anges car c’est le même Roi qui les écoute. … Le nom Lévi a le
sens « d’attacher » ; or, parmi les nombreux commentaires rabbiniques concernant la musique et le chant, citons
Rabbi Yéhouda : « Pourquoi les musiciens d’ici-bas sont-ils appelés « Léviyim » ? Parce qu’ils attachent les hommes au
ciel ; quiconque écoute leur chant sent son âme élevée. »
La clef de David - Philippe Rochat
« Et David dit: Qu'il y en ait vingt-quatre mille pour veiller aux offices de la maison de l'Eternel, six mille comme
magistrats et juges, quatre mille comme portiers, et quatre mille chargés de louer l'Eternel avec les instruments que
j'ai faits pour le célébrer. » 1 Chroniques 23 :4-5
« Ils avaient à se présenter chaque matin et chaque soir, afin de louer et de célébrer l'Eternel, et à offrir
continuellement devant l'Eternel tous les holocaustes à l'Eternel, aux sabbats, aux nouvelles lunes et aux fêtes. »
1 Chroniques 23 :30-31
« Ceux qui étaient chargés de louer Dieu étaient très nombreux, aussi nombreux que les portiers. Cela nous indique
que ce n’était pas un rôle secondaire. »
« David et les chefs de l'armée mirent à part pour le service ceux des fils d'Asaph, d'Héman et de Jeduthun qui
prophétisaient en s'accompagnant de la harpe, du luth et des cymbales. » 1 Chroniques 25 :1
« Le fait que David réunit les chefs de l’armée pour décider de cela montre l’importance de ce ministère. Le roi prend
en main et montre l’exemple. Ce devrait aussi être le cas dans nos églises ; les responsables devraient vraiment
prendre au sérieux cet aspect de la louange et mettre à part des chantres pour ce ministère. »
Vivre la louange - Sylvain Freymond
243
La Bible hébraÏque : une immense partition
« Il est un sujet dont on parle très peu dans l’Église ; Il s’agit des signes de cantilations écrits dans la Bible hébraïque.
L’hébreu est une langue possédant des lettres consonantiques ; d’où la raison des points et des accents utilisés pour
les voyelles. Or, dans la Bible, on remarque que, outre les points-voyelles, le texte comporte des signes, les te’amim
(un pluriel de te’am : « tont »). Ces accents et ces signes, analogues aux neumes grégoriens, ont pour fonction
d’indiquer la mélodie, et marquer en même temps les pauses et les liaisons.
e
Bien que cette notation n’ait été divulguée qu’au IX siècle par les Massorètes (les gardiens de la tradition), dans le
judaïsme puriste, on admet en général que ces signes de cantilation font partie de la tradition orale, révélée à Moïse
au Sinaï. …
Aujourd’hui … des exégètes font des recherches pour trouver la clef du déchiffrage des Te’amim. … Un ouvrage
volumineux… Suzanne Haïk Vantoura… ses découvertes débouchent sur des mélodies qui ressemblent étrangement à
celles encore chantées aujourd’hui dans certaines synagogues. …
La Bible a toujours été chantée, et non récitée à voix parlée. Elle était cantilée ! »
« Le mot te’amim … vient de te’am : « ton, tonalité ». La racine de ce mot … taam
‫טעם‬
, qui signifie « apprécier,
prendre, savourer », cette expression signifie également « discerner, avoir de l’ordre. …
Ces signes de cantilation sont également nommés neginôth, expression figurant en tête de certains psaumes, et
désignant des instruments à corde ; mais ce mot signifie aussi : « modulation », terme biblique qui nous vient de
néginah « mélodie », et du verbe nagan, « jouer ». …
Des fouilles archéologiques … démontrent clairement que ces notations des Massorètes … seraient en fait beaucoup
plus anciennes. … Ils n’auraient pas été créés … mais copiés. De plus, certains signes mystérieux figurent dans les plus
anciens manuscrits du texte biblique, y compris dans certains parchemins de Qumran… Dans la tradition orale, on fait
remonter les sources de cette notation à la révélation du Sinaï.
Pour résumer, on peut dire que l’Ancien Testament dans son entier est une immense partition de musique. …
Avec la nouvelle méthode de Suzanne Haïk Vantura, le système des te’amim apparait comme une conception d’une
exceptionnelle clarté. … Cet ouvrage donne également une place importante aux chants et aux instruments de
(1)
musique dans la Bible .
Dans cette clef de la notation biblique … deux systèmes complémentaires. La prosodie pour les textes en prose … met
en valeur les récits doctrinaux, et il ponctue presque la totalité de la Bible hébraïque. … La psalmodie pour les textes
poétiques … utilisé pour les livres des Psaumes et des Proverbes. … Des signes disposés au-dessous et au-dessus des
mots. Les signes inférieurs sont des degrés fondamentaux … alors que les signes supérieurs sont des notes ajoutées. …
Des accents musicaux écrits autour du texte. … Une musique expressive, d’une très grande beauté, qui épouse et
magnifie le texte biblique. »
(1) La musique de la Bible révélée - Suzanne Haïk-Vantoura
Clef de David - Philippe Rochat
Le chant participe à la mémorisation et donc aussi à la méditation des Écritures
« Aie soin de répéter sans cesse les paroles de ce livre de la Loi, médite-les jour et nuit afin d'y obéir et d'appliquer
tout ce qui y est écrit, car alors tu auras du succès dans tes entreprises, alors tu réussiras. » Josué 1 :8
« Heureux l'homme … Toute sa joie il la met dans la Torah de l'Eternel qu'il médite jour et nuit. Il prospère comme
un arbre planté près d'un courant d'eau ; il donne toujours son fruit lorsqu'en revient la saison. Son feuillage est
toujours vert ; tout ce qu'il fait réussit. » Psaumes 1 :1-3
« En marche, l’homme qui… a son désir dans la tora de IHVH-Adonaï et murmure sa tora jour et nuit. Il est comme
un arbre transplanté sur des canaux d’eaux, qui donne son fruit en son temps. Son feuillage ne fane pas, tout ce qu’il
fait triomphe. » Psaumes 1 :1-3 (Chouraqui)
« Que la Parole du Messie vive en vous dans toute sa richesse, vous enseignant et vous exhortant les uns les autres
en toute sagesse, et quand vous chantez des psaumes, des hymnes et des chants spirituels, soyez reconnaissants
envers Dieu. » Colossiens 3 :16 (Stern)
« Dans Colossiens 3 :16 et Éphésiens 5 :19, l’apôtre Paul nous exhorte à la louange centrée sur la Parole de Dieu. …
Davide était à la fois musicien et homme de louange ; de plus, il prenait plaisir à méditer jour et nuit la Torah, car
David aimait la Parole de Dieu :
« Heureux celui qui trouve son plaisir dans la Torah de l’Éternel et qui la médite jour et nuit ! » Psaume 1 :1-2
« Combien j'aime ta Torah ! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation. » Psaume 119 :97
244
L’étymologie hébraïque du verbe « méditer » c’est hagah
se chuchoter intérieurement, en rêver, se le murmurer. »
‫הגה‬
, dérivé de la racine hagig qui signifie : « ruminer,
Il est urgent que la chrétienté… redécouvre la profondeur de la louange davidique… ces textes des psaumes. Chanter
la Parole, c’est la mémoriser dans son cœur. Personne ne pourra nous enlever les versets de la Bible que nous aurons
appris par cœur. Dans le judaïsme, on attache une extrême importance à apprendre les textes bibliques en chantant la
Torah, les prophètes et les psaumes. … »
La Clef de David - Philippe Rochat
Chant et vie spirituelle
« Nous trouvons également dans les Épîtres et les Actes des versets dont l'intérêt n'est pas des moindres. La musique
par rapport à la vie spirituelle :
« Soyez remplis de l'Esprit : entretenez vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels... »
Éphésiens 5:18,19. Donc pour entretenir notre vie spirituelle, il faut chanter. C'est une marque de plénitude de
l'esprit. … Que faire donc ? « Je chanterai par l'esprit mais je chanterai aussi par l'intelligence. » 1 Corinthiens 14 :15
L'intelligence entre aussi dans le processus du chant. On sait que le fait de chanter entraîne des modifications
physiologiques qui provoquent la participation de tout le corps. L'intelligence, l'esprit, le corps participent au chant.
Pas étonnant que Dieu ait choisi ce moyen pour le louer !
« Quelqu'un est il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques » Jacques 5:13. Le chant est donc un moyen d'expression de sa joie.
« Que faire donc frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun a-t-il un cantique, une instruction, une révélation...
que tout se passe pour l'édification. » 1 Corinthiens 14:26
Le chant sert donc à édifier. Dans ce verset, le chant est mis au même niveau que la langue ou la révélation. … Par un
chant (donc une forme musicale), quelqu'un peut être édifié, exhorté, renouvelé, appelé, touché…
« Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les écoutaient.
Tout à coup, il se produisit un grand tremblement de terre... » Actes 16:25 …
Le chant fut aussi pour Paul et Silas le moyen de vaincre leur peur ou leurs problèmes physiques. Pour le chant, les
modifications physiologiques qu'il induit font que la peur est vaincue et n'a plus de pouvoir sur le corps toujours
difficile à maîtriser à 100%. Toujours est-il qu'en tant que moyen d'expression de la louange, le chant est une
puissance qui fait reculer notre adversaire qui ne l'apprécie guère sous cette forme. Nous nous apercevons donc,
après ce bref aperçu de versets contenus dans les Épîtres et les Actes que la musique peut et doit occuper une place
non négligeable dans notre vie spirituelle. »
La musique dans le Nouveau Testament - David Clarck - http://godieu.com/musigodieu/index.html
Louange et prophétie
« En entrant dans la ville, tu rencontreras une troupe de prophètes descendant du haut lieu, précédés du luth, du
tambourin, de la flûte et de la harpe, et prophétisant eux-mêmes. » 1 Samuel 10 :5 (Segond)
« David et les chefs de l'armée mirent à part pour le service ceux des fils d'Asaph, d'Héman et de Jeduthun qui
prophétisaient en s'accompagnant de la harpe, du luth et des cymbales. …
Des fils d'Asaph : Zaccur, Joseph, Nethania et Aschareéla, fils d'Asaph, sous la direction d'Asaph qui prophétisait
suivant les ordres du roi. De Jeduthun, les fils de Jeduthun : Guedalia, Tseri, Esaïe, Haschabia, Matthithia et Schimeï,
six, sous la direction de leur père Jeduthun qui prophétisait avec la harpe pour louer et célébrer l'Eternel. »
1 Chroniques 25 :1-3 (Segond)
Nous voyons ici que la prophétie prend place au milieu de la louange et des instruments.
La louange fer de lance
La louange fraye un chemin
C’est ce que laisse à penser ce verset.
« Chantez à Dieu ! Célébrez-le par vos chants ! Louez son nom ! Frayez la voie de celui qui chevauche les nuées ! Il a
pour nom « l'Eternel ». Réjouissez-vous devant lui ! » Psaume 68 :5
245
Chantres et musiciens en tête de l’armée
« On vint prévenir Josaphat en ces termes : Une vaste armée est en train de marcher contre toi … Josaphat prit peur et
décida de consulter l'Eternel. Il proclama un jeûne pour tout Juda, et les Judéens se rassemblèrent pour implorer le
secours de l'Eternel. Ils vinrent de toutes les villes de Juda.
Josaphat se tint debout avec l'assemblée des gens de Juda et de Jérusalem dans le Temple de l'Eternel, en face du
nouveau parvis. Il pria ainsi : Eternel, Dieu de nos ancêtres, n'es-tu pas Dieu, habitant dans le ciel, et n'est-ce pas toi
qui domines sur tous les royaumes des nations ? Tu disposes de force et de puissance ! Nul ne peut te résister… Car
nous sommes impuissants pour résister à cette immense armée qui vient nous attaquer et nous ne savons que faire,
mais nous tournons nos regards vers toi.
Tout Juda, femmes, et enfants y compris, se tenait debout devant l'Eternel. Alors l'Esprit de l'Eternel vint sur
Yahaziel… un lévite de la lignée d'Asaph, au milieu de l'assemblée. Yahaziel dit : Soyez attentifs, vous tous qui habitez
Juda et Jérusalem, et toi aussi, roi Josaphat ! Voici ce que vous déclare l'Eternel : « Ne craignez rien et ne vous laissez
pas effrayer devant cette immense armée, car cette guerre n'est pas votre affaire, c'est celle de Dieu. Demain matin,
marchez contre eux. Ils vont gravir la montée de la Fleur. Vous les rencontrerez au bout du défilé à l'entrée du désert
de Yerouel. Vous n'aurez même pas à combattre ; contentez-vous de prendre position et de vous tenir là : vous
verrez l'Eternel vous accorder la délivrance. Gens de Juda et de Jérusalem, ne craignez rien et ne vous laissez pas
effrayer ! Demain, marchez à leur rencontre, et l'Eternel sera avec vous ! »
Josaphat se prosterna le visage contre terre et tout Juda et les habitants de Jérusalem se laissèrent tomber devant
l'Eternel et se prosternèrent devant lui. Alors les lévites qehatites et qoréites se levèrent pour louer l'Eternel, le
Dieu d'Israël, en chantant d'une voix très forte.
… Josaphat leur adressa la parole : Écoutez-moi, hommes de Juda et habitants de Jérusalem ! Faites confiance à
l'Eternel votre Dieu, et vous serez invulnérables ! Faites confiance à ses prophètes, et vous aurez la victoire ! Il s'était
concerté avec le peuple et avait placé en tête de l'armée des musiciens pour louer l'Eternel et la majesté de sa
sainte personne. Ils se mirent en route devant les soldats en armes en chantant : Louez l'Eternel, car son amour dure
à toujours.
Au moment où ils entonnèrent leurs cantiques de louange, l'Eternel plaça une embuscade contre les Ammonites, les
Moabites et les habitants des monts de Séir qui venaient attaquer Juda, de sorte qu'ils furent battus. …
Lorsque les Judéens parvinrent au promontoire d'où l'on apercevait le désert, ils regardèrent du côté de leurs ennemis
… il n'y avait aucun rescapé. Josaphat et son armée allèrent s'emparer du butin ; ils trouvèrent en abondance toutes
sortes de biens, des vêtements et des objets précieux. Ils en ramassèrent une telle quantité qu'ils ne purent tout
emporter. Ils restèrent trois jours à piller le butin tant il était abondant.
Le quatrième jour, ils s'assemblèrent dans la vallée de la Louange où ils louèrent l'Eternel ; c'est pourquoi on a
appelé cet endroit vallée de la Bénédiction, nom qu'il porte encore aujourd'hui. Tous les hommes de Juda et de
Jérusalem reprirent joyeusement le chemin de la ville, Josaphat en tête, car l'Eternel les avait remplis de joie en les
délivrant de leurs ennemis. Ils arrivèrent à Jérusalem au son des luths, des lyres et des trompettes et se rendirent
au Temple de l'Eternel.
Toutes les nations furent frappées de terreur à cause de l'Eternel lorsqu'elles apprirent comment il avait combattu
les ennemis d'Israël. Dès lors, le royaume de Josaphat jouit de la tranquillité et son Dieu lui assura la paix sur toutes
ses frontières. » 2 Chroniques 20
Les musiciens sont placés en tête du cortège, devant l’armée ! Mais le fait le mettre la louange en avant ne vient pas
seul, c’est le couronnement d’une attitude de consécration et d’adoration.
Nous pouvons sur ce texte relever un ensemble de points sur l’attitude des Israélites avant de partir au combat.
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Ils invoquent l’Éternel
Jeûne
Prière avec rappel de qui est Dieu et de ce qu’il a fait et de ses promesses
Humilité « nous sommes impuissants »
Obéissance à l’ordre de Dieu par l’intermédiaire de la prophétie. Cette obéissance se manifeste sous plusieurs
facettes :
−
Ils se mettent marche et partent au combat.
−
Ils font confiance à l’Éternel.
Louange adoration et détermination (ils se prosternèrent… se levèrent pour louer… en chant d’une voix très
forte…
Les fruits de tout cela :
Dieu se lève pour défendre son peuple et lui donne la pleine victoire, sans même qu’il ait besoin de
combattre.
•
La joie
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246
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La bénédiction matérielle (butin) au-delà même de ce qu’ils peuvent emporter.
Le témoignage : non seulement les ennemis mais toutes les nations frappés de crainte, de terreur même.
La paix et la tranquillité
Et le peuple repart affermi dans sa relation avec l’Éternel, il poursuit son chemin dans la louange et vers le Temple.
Lion de Juda
Yeshoua est Le Lion de la tribu de Juda.
« De nouveau, elle devint enceinte et eut un fils. Elle s'écria : Cette fois, je louerai l'Eternel. C'est pourquoi elle le
nomma Juda (Il loue). » Genèse 29 :35
« Or, David était fils d'un Ephratien de Bethléhem en Juda nommé Isaï et qui avait huit fils. » 1 Samuel 17 :12
David est né dans la tribu de Juda et c’est lui qui aura l’un des rôles les plus importants dans le domaine de la louange.
« Dieu l'a déclaré dans son sanctuaire : « Je triompherai ! Je vais m'emparer de Sichem. Je vais mesurer au cordeau le
val de Soukkoth. A moi, Galaad ! A moi, Manassé ! Éphraïm est un casque pour ma tête. Mon sceptre royal, c'est
Juda. » Psaume 60 :8-9
Dans ce texte, nous remarquons que la louange sert de sceptre, c’est le lieu de la domination et du règne. Le règne de
Dieu s’établit par la louange de Son peuple.
« Mais il choisit la tribu de Juda, ce mont Sion qu'il prit en affection. C'est là qu'il édifia son sanctuaire pareil aux cimes
comme la terre établie pour qu'elle dure toujours. Il a choisi son serviteur David et il l'a tiré de ses bergeries. Il l'a pris
du milieu de ses brebis pour qu'il soit berger de Jacob, son peuple, et d'Israël qui est sa possession. David fut pour eux
un berger intègre qui les guida d'une main avisée. » Psaume 78 :68-72
Juda joue un rôle important dans le cœur de Dieu, c’est le lieu de la louange, c’est un lieu élevé, ce qui signifie qu’il est
primordial et plus haut que les autres. Nous trouvons aussi ici la référence à David en rapport avec ce ministère, un
homme clé, formé et utilisé pour être un exemple.
« Or, Éphraïm était une génisse bien dressée. Elle aimait à fouler le grain, mais je ferai passer son beau cou sous le
joug. Je vais atteler Éphraïm, Juda labourera, et Jacob traînera la herse. » Osée 10 :11
La louange laboure ! C’est un outil dont Dieu se sert pour préparer le terrain de nos cœurs, pour retourner nos
motivations et nos attitudes ; c’est un ministère primordial.
« Alors l'un des vieillards me dit : Ne pleure pas. Voici : il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de
la racine de David, pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. » Apocalypse 5 :5
Lion de la tribu de Juda. Ce nom est important et montre bien son appartenance et son identité. Il est un puissant
combattant, vainqueur, porté par nos louanges. »
Vivre la louange - Sylvain Freymond
« Dans le mot Yéhoudah, nous avons le Tétragramme, les quatre consonnes du Nom divin :
‫יהוה‬
+ la lettre de Davie, le daleth
‫ד‬
, qui représente une porte.
Cela signifie que prononcer le nom de Yehouda, c’est mettre une porte dans le Nom de l’Éternel.
‫יהוה‬
+
‫ד‬
=
‫יהודה‬
« Yéhoudah »
Donc, être Juif, Yehoudi, « de la tribu de Juda », c’est ouvrir une porte à la louange et la reconnaissance envers Dieu. »
La Clef de David - Philippe Rochat
Et j’ajouterai : « De nouveau, elle devint enceinte et eut un fils. Elle s'écria : Cette fois, je louerai (Yadah)(Hifil)
l'Eternel. C'est pourquoi elle le nomma Juda (Yehuwdah). » Genèse 29 :35
Yehoudah a pour racine Yadah qui signifie :
(Hifil)
Remercier, louer, célébrer
−
Confesser, avouer, confesser le nom de Dieu
http://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-hebreu-yadah-3034.html
•
−
Louer, célébrer, remercier, adorer, c’est ouvrir une porte dans le Nom de Dieu donc dans la proximité, l’intimité avec
Lui, la connaissance de qui Il est.
247
L’enjeu de la musique
« La pratique de l’art musical dans les civilisations babyloniennes et égyptiennes nous est connue grâce à
l’archéologie. Les principales découvertes de notre siècle sur les peuples de l’Antiquité sont celles de la civilisation de
Sumer, en basse-Mésopotamie, qui nous révèle l’existence, bien avant la naissance de l’Égypte, d’une société où la
musique était très développée. Dans notre civilisation moderne, la musique est devenue une partie importante de nos
loisirs ; or pour Sumer, elle était essentiellement un instrument de communication avec le monde spirituel ; dans un
mélange de cérémonial religieux, de débauches et de scènes de luxure, elle était un moyen de pratiquer la magie et
l’exorcisme. L’usage de al musique et de la danse, chez les peuples primitifs, permettait de provoquer un état de
transe, d’extase et de délire mystique. »
« Pour nous, qui connaissons ce que dit la Bible sur les dominations dans les lieux célestes, nous avons plus que jamais
besoin de comprendre que des puissances spirituelles agissent sur l’esprit de l’homme au travers de la musique.
Depuis la nuit des temps, ces puissances démoniaques manipulent les émotions et le comportement des gens, avec,
comme but, de les éloigner de la vérité.
Aussi est-il capital de discerner aujourd’hui l’enjeu spirituel caché dans la musique : faire la différence entre la
musique d’inspiration divine et celle inspirée par le tentateur, l’ange de lumière.
En outre, la Bible nous montre deux formes d’art :
•
•
L’art du tabernacle, issus des préceptes que Dieu a donnés à Moïse, pour permettre de mieux le connaître,
l’aimer et lui obéir.
L’art du veau d’or, conséquence de la désobéissance, qui conduit à l’idolâtrie, à la luxure et à la rébellion. »
« La révolution de la musique rock des années 50 et 60 est bien née dans la rébellion, la drogue et l’occultisme. C’est
en effet dans les années qui suivent la création de l’État d’Israël, que le monde entier voit apparaître une nouvelle
musique qui va changer les mœurs, remettre en question l’héritage judéo-chrétien. …
Une génération née après la deuxième guerre mondiale se rebelle contre ses aînés. … Mai 68… « Il est interdit
d’interdire »… Nietzche, philosophe allemand et inspirateur du nazisme : « Dieu est mort ! ». …
C’est le passage d’une époque à une autre. Rien n’est épargné par la contestation de l’ordre établi : institutions, loi,
famille, école, religion, sexualité, hiérarchie ! … cautionner l’amour libre et les revendications immorales…
Or c’est la musique qui fut l’un des premiers accélérateurs de ces mouvements, avec les USA et l’Angleterre comme
terre d’élection. Des routards, de poètes et des musiciens refusent le puritanisme d’une Amérique conservatrice. » …
De nombreux groupes de rock « cultivent la révolte, où se mêlent sexe, drogue, violence et occultisme. … nombreux
hymnes à Satan… concerts marqués par la violence et des émeutes. …
Woodstock… prépare le monde à une grande révolution dans la musique… des milliers de jeunes qui prônaient la
liberté des mœurs… défoncés au LSD et à la marijuana… Ce concert… a eu lieu dans un endroit appelé Béthel ; aussi,
comment ne pas faire un rapprochement entre cet évènement de 1969 et la parole du prophète Amos adressée à
l’attention du peuple d’Israël, qui s’était corrompu à Béthel :
« Éloigne de moi le bruit de tes cantiques ; Je n'écoute pas le son de tes harpes. » Am 5 :23 …
Dans le monde de la musique de ténèbres, il n’y a rien d’inoffensif ! …
Si nous insistons sur ces évènements, c’est qu’il est très important d’y discerner un complot satanique, visant à
détruire les valeurs bibliques et l’éthique chrétienne, en commençant par la jeunesse. …
« Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu
de temps. » Apocalypse 12 :12 …
Il est un point sur lequel notre ignorance est importante : la réalité d’une musique déchue avant la création de
l’homme. Son origine spirituelle nous est révélée dans le texte biblique ; en résumant on peut dire qu’il existe deux
sortes de musique :
•
Une musique maudite, ayant son origine dans la chute de Satan, et qui, finalement, sera jugée (Ap 18 :5).
•
Une musique inspirée, à vocation divine, qui subsistera éternellement (Ap 5 :14-15 ; Ap 15 :2-8).
« Je vis aussi comme une mer cristalline mêlée de feu. Ceux qui avaient vaincu la bête, son image et le nombre de son
nom se tenaient sur la mer de cristal. S'accompagnant de harpes divines, ils chantaient le cantique de Moïse, le
serviteur de Dieu, et le cantique de l'Agneau. Ils chantaient : Seigneur, Dieu, Tout-Puissant, tout ce que tu as fait est
grand et admirable. Roi des nations, ce que tu fais est juste et conforme à la vérité ! Qui oserait, Seigneur, refuser de
te révérer et de te rendre gloire ? Car toi seul, tu es saint ; et toutes les nations viendront pour se prosterner devant
toi, car il deviendra manifeste que tes actions sont justes. » Apocalypse 15 :2-4
248
Nous avons vue que la décadence de la musique est liée aux signes prophétiques du proche retour de Jésus-Christ. Or,
n’oublions pas que la civilisation de la fin des temps rejoint, dans sa débauche, celle de l’Antiquité. Comme Sumer et
Babylone, elle est un monde d’idolâtrie, de luxure et de magie.
La Bible nous dit dans l’Apocalypse au chapitre 18, que les nations, les rois et les marchands de la terre se sont livrés
avec Babylone à l’impudicité, et se sont enrichis par la puissance de son luxe. Or cette civilisation, devenue une
habitation de démons et un repaire d’esprits impurs, sera jugée et détruite !
« Et tous les rois de la terre, qui se sont livrés avec elle à l'impudicité et au luxe, pleureront et se lamenteront à cause
d'elle, quand ils verront la fumée de son embrasement. » Apocalypse 18 :9 (Sgd)
« Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera
précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée. Et l'on n'entendra plus chez toi les sons
des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flûte et des joueurs de trompette, on ne trouvera plus chez toi
aucun artisan d'un métier quelconque, on n'entendra plus chez toi le bruit de la meule, la lumière de la lampe ne
brillera plus chez toi, et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus entendue chez toi, parce que tes marchands
étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et parce qu'on a
trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre. »
Apocalypse 18 :21-24 (Sgd)
Par ailleur, une chose est très claire dans ce chapitre 18 de l’Apocalypse : c’est que, si nous aimons Christ, nous devons
veiller à nous protéger des influences et des séductions de cette société corrompue.
« Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part
à ses fléaux. » Apocalypse 18 :4 (Sgd) »
La Clef de David - Philippe Rochat
Le ministère d’Asaph
« Il remit à des Lévites la charge de faire le service devant l'arche de l'Eternel, d'invoquer, de louer et de célébrer
l'Eternel, le Dieu d'Israël. C'étaient: Asaph, le chef; Zacharie, le second après lui, Jeïel, Schemiramoth, Jehiel,
Matthithia, Eliab, Benaja, Obed-Edom et Jeïel. Ils avaient des instruments de musique, des luths et des harpes; et
Asaph faisait retentir les cymbales. Les sacrificateurs Benaja et Jachaziel sonnaient continuellement des trompettes
devant l'arche de l'alliance de Dieu. Ce fut en ce jour que David chargea pour la première fois Asaph et ses frères de
célébrer les louanges de l'Eternel. » 1 Chroniques 16 :4-7 (Segond)
« Héman et Jeduthun, et les autres qui avaient été choisis et désignés par leurs noms pour louer l'Eternel. Car sa
miséricorde dure à toujours. » 1 Chroniques 16 :41
« David, avec les chefs de l’armée, assigna une place à part, dans le service du culte, aux fils d’Assaph, de Hêman et de
Yedouthoun, qui pratiquaient l’art de la harpe, du luth et des cymbales. Suit le dénombrement de ces artistes
exécutants, d’après la nature de leur emploi:
Pour les fils d’Assaph, c’étaient Zaccour, Joseph, Netania et Acharèla; ces fils d’Assaph étaient dirigés par Assaph luimême, qui officiait sous le contrôle du roi.
Pour Yedouthoun: les fils de Yedouthoun, Ghedaliahou, Ceri, Isaïe, Hachabiahou, Mattitiahou [et Chimeï], au nombre
de six, sous la direction de leur père Yedouthoun, qui était chargé de louer et de célébrer l’Eternel au son de la harpe.
Pour Hêman: les fils de Hêman, Boukkiyahou, Mattaniahou, Ouzziël, Chebouël, Yerimot, Hanania, Hanani, Elîata,
Ghiddalti, Romamti-Ezer, Yochbekacha, Malloti, Hotir, Mahaziot.
Tous ceux-ci étaient fils de Hêman, voyant du roi, [chargé], dans le service divin, de sonner de la corne. Dieu avait
donné à Hêman quatorze fils et trois filles.
Tous avaient mission de participer, sous la direction de leur père, aux cantiques du temple de l’Eternel, en
accompagnant de cymbales, de luths et de harpes le service de la maison de Dieu, suivant les instructions du roi à
Assaph, Yedouthoun et Hêman.
Ils s’élevaient au nombre de deux cent quatre-vingt-huit, en comptant avec eux leurs frères exercés aux cantiques du
Seigneur, tous ceux qui étaient passés maîtres.
On répartit par le sort leurs sections, en y comprenant également petits et grands, maîtres et apprentis.
Le sort désigna en premier la famille d’Assaph en la personne de Joseph. Ghedaliahou fut le second: lui, ses frères et
ses fils étaient ensemble douze. … » 1 Chroniques 25 :1-9 (Torah-Box)
249
Un appel
Nous pouvons voir ici que tout était extrêmement organisé, structuré, rien n’est laissé au hasard. Malgré les
apparences le tirage au sort revenait à demander à Dieu de choisir Lui-même.
Nous voyons ici que le service de la conduite des temps de célébration n’était pas ouvert à tout le peuple, il était le
ministère et l’appel d’une lignée particulière au sein de la tribu des Lévites.
Qu’est-ce que cela peut-il bien impliquer aujourd’hui ? Pour exercer ce ministère particulier il faut un appel particulier.
Il ne suffit pas de savoir jouer d’un instrument ou de savoir chanter. Les personnes qui exercent ce ministère devraient
avoir la certitude qu’elles ont bien cet appel de la part du Seigneur et également que le temps est venu pour elles de
l’exercer. La communauté également devrait avoir cette conviction. Ceci implique que l’intégration d’une personne
dans l’équipe chargée de conduire la célébration soit précédée d’un temps conséquent de prière, de partage avec les
responsables, de discernement… et suivi de prière pour un ministère en gestation et en formation.
Celui qui reçoit cet appel de Dieu à servir au sein du ministère de célébration doit également se former et exercer son
« don », il doit apprendre, travailler et perfectionner son savoir faire sur un ou plusieurs instruments, et/ou le chant.
C’est une évidence. Mais en général, point n’est besoin de le rappeler, les gens qui on un appel pour la célébration ont
quelque part au fond d’eux-mêmes une aspiration « bouillonnante » pour la musique, le chant, la louange.
Il doit aussi être un exemple de sainteté car il marche devant le peuple.
« Ce passage … nous explique le rôle de certains Lévites, qui sont là pour invoquer, louer et célébrer l’Éternel. Ils ont
des structures claires : il y a un chef, un second et d’autres responsables. Ils utilisent des instruments de musique ! Ils
sont chargés de ce rôle, c'est-à-dire qu’une responsabilité leur est confiée. On cite des noms précis pour montrer que
chacun est important et unique. Dieu choisit toujours des individus qu’Il appelle par leur nom. Regardons la
signification de chacun des noms des premiers responsables de la la louange. …
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Asaph = « celui qui rassemble, collecteur »
Zacharie = « l’Éternel se souvient »
Jeïel = « Dieu emporte au loin
Schemiramoth = « Nom des hauteurs, Nom très exalté »
Jehiel = « Dieu est vivant » « Dieu a rassemblé »
Matthithia = « don de l’Éternel »
Eliab = « Dieu est un Père »
Benaja = « l’Éternel a bâti »
Obed-Edom = « servant Edom » (Edom = rouge, de couleur rousse… à creuser)
Jachaziel = « Dieu voit »
Ce passage est suivi par un magnifique psaume … qui nous invite à louer (v8), à chanter (v9), à glorifier (v10), à se
souvenir (v12), à annoncer (v23), à raconter (v24), à rendre gloire (v28), à apporter des offrandes (v29), à adorer (v29),
à trembler (v30), et pour terminer à louer encore (v36). … David laisse Asaph et ses frères, afin qu’ils soient
continuellement de service devant l’arche, remplissant leur tâche jour par jour (v37). »
Vivre la louange - Sylvain Freymond
Appel, instruction et exercice, discernement.
« Ils étaient au nombre de deux cent quatre-vingt-huit, y compris leurs frères exercés (lamad) au chant de l'Eternel,
tous ceux qui étaient habiles (biyn). » 1 Chroniques 25 :7 (Segond)
« Et leur nombre, avec leurs frères instruits (lamad) dans l'art de chanter à l'Éternel, tous les hommes experts, était
de deux cent quatre-vingt-huit. » 1 Chroniques 25 :7 (Darby)
« Le nombre des lévites formés et passés maîtres (lamad) dans l'art de louer l'Eternel par le chant était de deux cent
quatre-vingt huit. » 1 Chroniques 25 :7 (Semeur)
« Kenania étant Lévite, il dirige un moment d’adoration. Nous remarquons deux qualificatifs intéressants concernant
cet homme. Il était habile ; il possède donc des dons naturels qu’il met au service de Son Dieu. Ce terme, dans ce
contexte, signifie aussi « discerner, comprendre, considérer avec intelligence ».
« Ce verset … nous confirme trois éléments importants : la préparation, l’exercice et le talent. Nous remarquons d’une
part que ce n’était pas exceptionnel et réservé à une personne particulièrement douée. Tous les fils des pionniers de
la louange sont là, ainsi que beaucoup d’autres. La précision du nombre nous montre qu’ils étaient vraiment
nombreux à pouvoir se relayer et diriger. D’autre part, nous constatons qu’ils s’exerçaient ; c’était donc bien un
apprentissage et tout ne tombait pas directement du ciel ; il y avait du travail. »
Vivre la louange - Sylvain Freymond
250
Lamad
Le terme lamad signifie apprendre, étudier, enseigner, exercer à, en direction de, être instruit, apprendre par
expérience, unir, attacher, frapper.
(Qal) apprendre
(Piel) enseigner
•
(Pual) être enseigné, être exercé
Généralement traduit par : enseigner, apprendre, exercer, donner de la science, maîtres, instruire, instruction,
tradition, recevoir instruction, imiter, dompter, dresser.
•
•
Enseigne-moi -http://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-hebreu-lamad-3925.html
e
Lamed, 12 lettre de l’alphabet - http://alephbeth.net/index.php?page=alphabet/lamed
Ce verbe est la racine de la lettre lamed ‫ ל‬dont le graphisme est évocateur d’ascension vers le haut.
Le symbole de la lettre lamed
est : aiguillon, prière, élévation. Sa valeur numérique est de 30.
« Le nombre 30, valeur du lamed, représente le parfait équilibre de l'agencement céleste. L’impulsion, qui
motivait le mouvement de l'ensemble des tribus d'Israël, était donnée par la tribu de Yéhoudah, dont la
valeur est 30. »
e
Lamed, 12 lettre de l’alphabet - http://alephbeth.net/index.php?page=alphabet/lamed
Elle est une des lettres qui compose le Nom d’Elohim
‫אלהים‬
(Le Puissant des puissants).
« Le lamed est formé par un caf de valeur 20, surmontée d'un vav, de valeur 6, nous permettant de retrouver la valeur
26 du tétragramme. »
e
Lamed, 12 lettre de l’alphabet - http://alephbeth.net/index.php?page=alphabet/lamed
« … Le « Lamed » dont la symbolique est l’élévation, mais également l’apprentissage et l’aiguillon pour diriger le
troupeau. À l’inverse de notre alphabet où nos lettres reposent sur une ligne, toutes les lettres de l’alphabet hébreu
sont accrochées sur la ligne supérieure, seule le « Lamed » la dépasse. »
‫אבגדהוזחטיךכ ל םמןנסעףפץצקרשת‬
Apprendre est une forme d’élévation, de croissance, d’évolution personnelle. Cet apprentissage doit donc nous aider
à pénétrer le ciel à la recherche du « Dieu-Aleph » qui nous y attend puisque dans Son propre Nom Il précède
l’aiguillon.
En fait le Dieu « El » est un Nom des temps primitifs qui appartient sous des formes diverses aux peuples sémites qui
semble signifier à la fois Celui qui marche devant et Celui qui est fort : le chef divin. »
Au puits de Jacob - Jacques Charrat-Boutique
« Lamed désigne un "aiguillon". Il désigne aussi le fait d'enseigner, d'apprendre, d'instruire. L'existence du lamed
implique un but vers lequel on doit aller, mais indique aussi la transition dans laquelle on se trouve avant d'aboutir à
un état nouveau. Le fait que lamed désigne l'étude et l'aiguillon nous enseigne que l'étude doit être suivie d'actes,
montrant que ce que l'on a appris n'est pas une simple théorie sans fondement. Les trois lettres formant le mot lamed
sont les initiales de lev, mevin, daat : « un cœur qui comprend la connaissance ». Par sa situation centrale est le cœur
de l'aleph-beth. »
« Le lamed fait généralement pensé à une crosse, ou un bâton de berger avec le bout recourbé, comme l'utilisent les
pâtres d'orient. C’est l'instrument à l'aide duquel le berger conduit et dirige son troupeau. »
e
Lamed, 12 lettre de l’alphabet - http://alephbeth.net/index.php?page=alphabet/lamed
« Cette lettre signifie « aiguillon », et plus précisément l’aiguillon à bétail. Sans le gardien qui manie cet instrument, un
troupeau n’a aucun moyen d’avancer dans la direction désirée, c’est pourquoi l’autre sens du Lamed est d’enseigner.
L’image du professeur ou d’un mentor trouve aisément sa place ici ; celui qui dirige son étudiant vers un but, quitte à
infliger une piqûre plus ou moins douloureuse en cas d’égarement. Mais enseignement et apprentissage sont
indissociables, et c’est là une autre signification de Lamed. Lorsqu’il est utilisé en préfixe, il indique « selon », en
faisant référence au mot qui le suit.
La valeur de Lamed (‫ )דמל‬est 30, nombre auquel se réduit également Judah (‫ )הדוהי‬que Virya nous décrit comme étant
la tribu motrice des autres tribus d’Israël. …
L’aiguillon du lamed, apportent la notion de faire passer d’un état passif à un état actif. …
Lamed ‫ ל‬: la force divine descend et se déploie horizontalement. Il y a dans Lamed la suggestion d’un écoulement
fluide du haut vers le bas. …
Le Lamed est la Voie du Cœur, il est le Cœur de l’alephbeth, mais aussi le cœur lui-même puisqu’il constitue le mot
hébreu LEB (Lamed Beth), cœur, le courage et le lamed est donc le cœur au plan physique, le courage au plan
251
psychique, la conscience au plan spirituel. Le Leb représente par sa valeur numérique (32), les 32 sentiers de l’Arbre
de Vie. »
Hessed ou Guedoulah - Spartakus FreeMan - http://www.kabbale.eu/hessed-ou-guedoulah/
Biyn
Le terme biyn signifie :
1. Discerner, comprendre, considérer
•
Apercevoir, percevoir, connaître (avec l'esprit).
•
Avoir du discernement, être intelligent, discret.
2. (Twot) prudent, regarder.
Il est généralement traduit par Intelligence, passer en revue, prendre soin, comprendre, habileté, discerner.
Nous retrouvons donc pour ce ministère trois caractéristiques essentielles : l’appel, puis l’étude, l’instruction,
l’exercice assidu jusqu’à parvenir à la maîtrise, l’expertise, l’excellence, et enfin le discernement (le saint et du
profane), la perception, la compréhension des choses célestes.
Des apprentis
« De Jeduthun, les fils de Jeduthun : Guedalia, Tseri, Esaïe, Haschabia, Matthithia et Schimeï, six, sous la direction de
leur père Jeduthun qui prophétisait avec la harpe pour louer et célébrer l'Eternel. …
Tous ceux-là étaient sous la direction de leurs pères, pour le chant de la maison de l'Eternel, et avaient des
cymbales, des luths et des harpes pour le service de la maison de Dieu. Asaph, Jeduthun et Héman recevaient les
ordres du roi. Ils étaient au nombre de deux cent quatre-vingt-huit, y compris leurs frères exercés au chant de
l'Eternel, tous ceux qui étaient habiles. Ils tirèrent au sort pour leurs fonctions, petits et grands, maîtres et disciples. »
1 Chroniques 25 :3-8 (Segond)
« Tous avaient mission de participer, sous la direction de leur père, aux cantiques du temple de l’Eternel. »
« Ces six fils étaient soumis à leur père ; ils étaient en apprentissage. »
« Le verset 8 nous dit qu’il y avait des maîtres et des disciples. Ce sont donc des professeurs et des étudiants. »
Vivre la louange - Sylvain Freymond
Les nouveaux venus n’étaient pas propulsés directement dans le service, ils étaient préalablement formés.
« Ils (les maîtres Lévites) avaient pour mission de former des débutants, en effet, il y avait petits et grands, apprentis
et maîtres, car la Bible fait état d’une véritable institution destinée à former, dès l’enfance, des musiciens pour le
service : « quatre milles » rapporte l’auteur du livre des Chroniques ! »
La Clef de David - Philippe Rochat
Les jeunes et les débutants, sur qui il y a un « appel » devraient être intégrés en tant qu’apprentis, comme cela se
faisait du temps de David pour deux raisons :
•
La musique et le chant sont des savoir-faire qui demandent pour se développer énormément de pratique.
•
Il faut du temps, beaucoup de temps, et de l’accompagnement pour séparer le saint du profane au sein de
l’univers musical, pour apprendre à jouer ensemble dans une parfaite unité pour atteindre l’unisson, pour
affiner la sensibilité au Saint Esprit dans l’Adoration.
Le « Lévite » chargé de la direction
« Les chantres avec les instruments de musique dirigeaient les chants de louanges. » 2 Chroniques 23 :13 (Segond)
« Kenaniahou, le chef des lévites, était chargé de la direction du chant, car il était habile / expert en la matière. »
1 Chroniques 15 :22 (Semeur/Sgd)
« Ce passage fait référence à un évènement spirituel bien précis. Kenania étant Lévite, il dirige un moment
d’adoration. Nous remarquons deux qualificatifs intéressants concernant cet homme. Il était habile ; il possède donc
des dons naturels qu’il met au service de son Dieu. Ce terme, dans ce contexte, signifie aussi « discerner, comprendre,
considérer avec intelligence ». L’autre expression clé est qu’il dirigeait la musique ; il n’y a donc pas d’improvisation
collective, mais il y a direction. Tout est spirituel, puisque le Lévite est un directeur musical et également un homme
mis à part pour le service du Seigneur. »
Vivre la louange - Sylvain Freymond
La direction du chant était confiée à non seulement à un Lévite, mais à un Lévite expert en la matière. La direction de
la célébration est une chose qui ne s’improvise pas, c’est un art éminemment subtil, qui demande maturité,
252
discernement, sensibilité au Saint Esprit, et expertise dans l’art d’exercer le chant dans le cadre du service du Temple,
puisque c’était là la responsabilité confiée aux Lévites.
Aborderait-on une charge pastorale ou enseignante sans un minimum de formation biblique ? Pourquoi alors
envisage-t-on la direction du chant sans un minimum de formation musicale ? Cet aspect « amateur » induit des
désordres dans le rythme et dans les sonorités car le chant demande un grand travail de pratique au même titre qu’un
instrument. La voix est un instrument. Il ne s’agit pas ici de chercher des compétences professionnelles mais des
compétences de bases comprenant 3 points essentiels :
•
•
•
chanter juste,
chanter en rythme,
savoir comment « placer » sa voix pour un timbre harmonieux.
Il est utile de rappeler ce principe pour ceux qui ont un appel à conduire la louange. En effet, j’ai pu moi-même
constater que certaines personnes ont ce don sans en être conscient, sans avoir particulièrement appris la musique et
sans réaliser spécialement la nécessité de l’apprendre. Il me semble nécessaire et évident que ces personnes suivent
des cours de chant afin que le don que le Seigneur a déposé en elles soit exercé de façon harmonieuse et puisse
tendre vers l’excellence.
Le « conducteur » de louange
Ce descriptif rassemble assez bien l’ensemble des caractéristiques, les mauvaises et les bonnes, que l’on peut
retrouver ça et là dans les assemblées. Personnellement, je les trouve concrètes et réalistes car j’ai été amenée à
rencontrer tous ces cas de figures. L’extrait est un peu long mais il m’a paru intéressant de le retranscrire, car la
conduite de la louange est un poste clé, et il est important de pouvoir discerner si une personne y est à sa place ou
non, et si la façon dont elle accomplit son service est dans l’ordre des choses voulues par Dieu.
« On peut diviser les conducteurs de louanges grossièrement (car en fait, on peut être un peu des trois à la fois ou
alternativement) en trois groupes. Ceux qui veulent vraiment conduire l'adoration (III) et dont le coeur est humble;
ceux qui se donnent une apparence et sont là pour se faire voir (I); et ceux qui se sont vus confier une tache pour
laquelle ils n'ont pas été formés ou appelés (II).
Performance d'adoration
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Donne l'impression d'une vie d'adoration avec Dieu.
S'élève lui-même.
Manipule les gens à travers une "adoration virtuelle" (rituelle).
Caractérisé par la présentation d'une "image éclatante".
1 Samuel 16:7 dit : « L'Éternel dit à Samuel: Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille,
car je l'ai rejeté. L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère ; l'homme regarde à ce qui frappe les
yeux, mais l'Éternel regarde au coeur.
N'arrive pas à donner l'image générale au niveau spirituel.
But personnel : visibilité maximale.
Met l'attention sur soi en : s'habillant de façon révélatrice, voyante ou dans un style extrêmement à la mode;
artificiel, trop de gestes ou de trop grands gestes ; mouvements exagérés lorsque jouant d'un instrument ;
déployant de la virtuosité vocale ou instrumentale pour le spectacle ; monopolisant la scène centrale avant.
Paroles, gestes préfabriqués.
Essaie de "travailler la foule" pour manipuler une expérience.
Dit quoi faire en mettant de la pression sur les gens pour qu'ils répondent selon ses désirs.
Inflexible dans l'ordre des éléments ; fais tout selon le plan.
Recherche de la part de la foule des signes d'approbation.
Ne permet pas ou interrompt le silence.
N'aime pas donner le micro à d'autres.
Conduite par habitude
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Aime sincèrement le Seigneur.
Mais ne mesure pas la portée grandiose de la louange.
N'arrive pas forcement à l'heure à la répétition de musicien ou à la réunion ou il fait "chanter".
La liste de chants n'est pas préparée ou bien elle contient des chants que le leader lui-même ne maîtrise pas.
Ne prête pas forcement attention à l'auditoire et à sa réaction.
"Casse" le moment d'adoration par un évènement (autre chant, parole, prière...) inapproprié à la situation;
non volontairement mais maladroitement.
Fait "chanter" au lieu de conduire la louange.
253
Conduite d’adoration
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Prends sérieusement l'adoration comme un style de vie.
Élève Dieu.
Conduit les gens à adorer en adorant lui-même.
Conduit les gens à adorer en adorant lui-même.
Caractérisé par une passion pour Dieu et une intégrité de coeur (
Psaumes 27:4 « Je demande à l'Éternel une chose, que je désire ardemment : je voudrais habiter toute ma vie
dans la maison de l'Éternel, pour contempler la magnificence de l'Éternel et pour admirer son temple. »
Éphésiens 4:22-24 « Par rapport à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises
trompeuses, à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé selon
Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. »
Garde la rédemption de Christ comme point de mire.
But personnel : invisibilité.
Détourne l'attention de lui-même en : s'habillant à la mode mais modestement ; utilisant les gestes comme
une expression naturelle d'adoration ; parlant seulement pour donner le contexte ou pour une révélation
supplémentaire sur Dieu ; mettant l'emphase davantage sur le caractère et les oeuvres de Dieu; jouant pour
exprimer et non pour faire effet ; offrant ses habiletés à Dieu comme un sacrifice de louange; capable de se
retirer quand cela est nécessaire.
Permet à Dieu de façonner son propre style à partir de sa propre personnalité, ses dons et expériences.
Adore spontanément.
Crée une atmosphère d'adoration puis se retire pour laisser Dieu rencontrer les gens là où ils sont.
Préparé, mais sensible à ce que Dieu fait : programme préparé mais modifiable.
Abandonne le contrôle de la réunion, permet à Dieu de parler comme il l'entend.
Prêt à laisser la place a quelqu'un d'autre que lui-même.
Célèbre Dieu de façon authentique, qu'importe la dimension de l'assistance
Les qualités du conducteur de louange
Qualités spirituelles
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Sauvé par la grâce et fondé dans les écritures. (Une personne "ancrée" dans la foi et ayant une certaine
expérience même jeune).
Homme de prière.
Soumis à l'autorité.
Respect du temps alloué et ne prends pas la place du prédicateur.
Sensible aux gens.
Esprit de service.
Visionnaire pour son ministère. (Dieu ne cherche pas à utiliser les gens seulement de manière ponctuelle).
Appelé par Dieu (Exercer le ministère de conducteur de louange demande un appel. C'est premièrement Dieu
qui choisit les personnes pour chaque fonction dans son église).
Qualités techniques
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Musicien ou chanteur apprécié (Le niveau requis dépend du contexte).
Qualités personnelles
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Leader.
Communication verbale claire.
Relationnel.
Bonne présence sur la scène, ne pas être nerveux en face des gens.
Avoir le support de sa famille.
Personne ne peut être le conducteur de louange idéal. Mais nous pouvons facilement développer des caractéristiques
à éliminer. L'orgueil est un piège facile surtout quand on a un certain succès ou résultat. La négligence nous guette
tous quelque soit notre service pour Dieu. L'adoration publique est une activité qui a beaucoup d'impact sur l'église.
Que Dieu nous aide à bien le servir.
La réalité est comme cela : avant que n'importe qui d'entre nous puisse s'engager… nous devons premièrement
devenir des adorateurs. ….Cela peut signifier de descendre de la scène et de mettre nos vies en synchronisme avec
Dieu. Cela peut vouloir dire de s'asseoir dans la salle et apprendre comment adorer. …. Cela peut impliquer un
processus allant de quelques semaines à plusieurs années. … Un seul est digne de recevoir la louange … et Celui-ci
désire la vérité, non des prétentions ; être, non paraître. Quand nous nous retrouvons derrière le micro, nous devons
être un instrument, non le sujet de la louange. Nous devons être prêts à laisser de côté notre image scintillante de
façon à refléter l'image glorieuse de Jésus-Christ. »
254
Qu’est-ce que bien conduire la louange ? - David Clarck - http://godieu.com/musigodieu/conducteur_louange.html
La « touche » pastorale
« Je sens que le culte d'adoration, pour être parfait et ordonné, a désespérément besoin d'une infusion de la touche
pastorale de Dieu. Cela ne signifie pas que seul le pasteur doit conduire la louange, mais quiconque dirige doit revêtir
le don spirituel d'un pasteur. »
Quatre secrets essentiels - Doug Murren - http://godieu.com/musigodieu/conducteur_louange.html
C’est un point auquel je n’avais pas pensé, mais à la réflexion, il me semble éminemment important. Il reprend cette
idée que celui qui dirige doit avoir le souci de conduire le peuple vers le Seigneur, donc implicitement le souci du
peuple en lui-même.
Un adorateur
C’est une évidence, on ne peut conduire les autres que dans ce que l’on pratique bien soi-même…
« Nous ne pouvons pas conduire les gens plus loin que nous n’en sommes arrivés nous-mêmes. Le conducteur de
louange est un exemple. Son expérience et sa vie de louange se ressentiront sur sa maniière de conduire les personnes. »
« L’important est de vivre une dimension personnelle dans la louange ; ce cette manière nous pourrons très bien
conduire les autres… Il faut un cœur d’adorateur… Et si l’on n’est pas musicien soi-même il s’agit de s’organiser et de
travailler de manière étroite avec un musicien à ses côtés. » (résumé)
Vivre la louange - Sylvain Freymond
« Être un bon musicien n'est pas un remplacement pour une puissante vie d'adoration personnelle. Un conducteur de
louange doit être en contact de façon authentique avec Dieu sur une base journalière, et cela doit être le reflet de son
désir et de sa discipline envers Dieu. »
Quatre secrets essentiels - Doug Murren - http://godieu.com/musigodieu/conducteur_louange.html
Un ministère d’importance
« David et les chefs de l'armée mirent à part pour le service ceux des fils d'Asaph, d'Héman et de Jeduthun qui
prophétisaient en s'accompagnant de la harpe, du luth et des cymbales. » 1 Chroniques 25 :1
« Le fait que David réunit les chefs de l’armée pour décider de cela montre l’importance de ce ministère. Le roi prend
en main et montre l’exemple. Ce devrait aussi être le cas dans nos églises ; les responsables devraient vraiment
prendre au sérieux cet aspect de la louange et mettre à part des chantres pour ce ministère. »
Vivre la louange - Sylvain Freymond
Implications pratiques
Cette soif de rencontrer Dieu dans l’Adoration est un dépôt que j’ai reçu à ma conversion, il y a 32 ans maintenant. Il
ne m’a jamais quitté. Pourquoi dépôt ? Parce que j’ai cette conviction que c’est le Seigneur qui l’a placé au fond de
moi, comme un fardeau à porter, à exprimer, puis à retransmettre, au temps voulu.
Alors que je m’interrogeais que le bien fondé et la légitimité de mettre par écrit mes propres réflexions sur ce sujet, le
Seigneur me conduisit vers un verset (à la différence près que je n’habite pas un palais ^^… Le cœur du message étant
bien sûr, la fin du verset.) :
« Lorsque David se fut installé dans son palais, il dit au prophète Nathan : Qu'en penses-tu ? J'habite dans un palais de
cèdre, alors que le coffre de l'alliance de l'Eternel est logé sous une tente de toile. Nathan lui répondit : Réalise les
projets qui te tiennent à coeur, car Dieu est avec toi. » 1 Chroniques 17 :1-2
Certains points paraîtrons pour certains franchement « évidents »… mais s’ils apparaissent dans ce chapitre c’est que
« l’évidence » ne l’est pas pour tous. Tous les points évoqués ici sont issus de vécus et observations très concrets.
Il est des points de détails que je ne pensais pas spécialelement aborder car très techniques… mais jour après jour ils
continuaient de m’habiter… au point qu’il m’a semblé bon de les inclure car dans la recherche de l’excellence, tout est
important.
Ce chapitre ne prétend pas faire le tour de ce que l’on pourrait apporter sur ce sujet, le champs est bien trop vaste, il
aborde quelques points de réflexion issus d’observations concrètes.
« Car en Lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes,
dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. » Colossiens 1 :16 (Segond)
255
« Vous vous encouragerez mutuellement par le chant de psaumes, d'hymnes et de cantiques inspirés par l'Esprit,
vous louerez le Seigneur de tout votre cœur par vos chants et vos psaumes… » Éphésiens 5 :19
« Dans la liste des dons de 1 Corinthiens 14:26 accordés pour l'édification de l'église, le premier est d'ordre musical :
« Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, … » La musique
se doit d'être un don qui nous apporte un reflet de la beauté et de la perfection divines. »
Comment composer un chant de louange - http://www.topchretien.com/topmusic/view/8081/comment-composer-un-chant-de-louange.html
L’adoration dans l’ADN de la Création
L’Adoration est un sujet central dans les Écritures. En y regardant de plus près, on peut apercevoir en filigrane
combien le chant, la mélodie habitent l’univers (physique cantique) et les Écritures dans les plus infimes de leurs
particules et sont l’expression de l’amour de Dieu pour Sa Création, un chant d’Amour…
Ce n’est pas par hasard que Yeshoua est aussi appelé « Lion de la tribu de Judah », Judah qui signifie « louange », du
verbe « yadah » = « louer, remercier ».
« Dans le mot « Yéhoudah », nous avons le Tétragramme, les quatre consommes du Nom divin :
YHWH
‫יהוה‬
+ la lettre de David, le daleth
‫ ד‬, qui représente une porte.
Cela signifie que prononcer le nom de Yehouda, c’est mettre une porte dans le Nom de l’Éternel.
YHWH
‫ יהוה‬+ ‫ד‬
=
‫יהודה‬
« Yéhouda »
Donc être Juifs Yehoudi, « de la tribu de Juda », c’est ouvrir une porte à la louange et la reconnaissance envers Dieu. »
La Clef de David -Philippe Rochat
Un grand nombre de belles illustrations sur ce sujet dans ce livre La Clef de David -Philippe Rochat
Le Seigneur a donné la musique, les instruments, le chant pour aider l’homme à élever son âme vers Lui, vers le
monde céleste, pour entrapercevoir l’indicible, entendre ce murmure doux et léger, et pouvoir en retour offrir tout
son être dans l’Adoration à Celui par Qui et pour Qui il est. Le chant et les instruments devraient être davantage pris
en considération par Son peuple et dans les communautés.
Mon parcours de vie fait que j’ai été amenée à fréquenter et à visiter de nombreuses églises du milieu protestant
évangélique, et parfois non évangélique. J’ai pu voir ces communautés dans leurs diversité, apprécier à la fois leurs
qualités spécifiques, mais aussi je que je ressens comme des lacunes. Lacunes par rapport à quoi ? Lacunes par
rapport à cette capacité à conduire le peuple dans l’ascension vers le Seigneur à travers la louange et l’Adoration.
Toutes ces remarques sont issues d’observations dans ces différents milieux.
Le temps de célébration cultuel NE SE RÉSUME PAS à de « la musique »
L’Église de Laodicée
« Laodicée vient du mot grec Laos « le monde, peuple » et dike « coutume, usage » ; c’est donc une Église éloignée de
la Parole de Dieu, attachée à l’esprit du monde. En ce qui concerne la musique, on peut dire que Laodicée est l’Église
qui laisse entrer dans son sanctuaire une musique mondaine, d’un style qui ne peut honorer Celui dont le Nom est
Saint et Véritable. C’est aussi une communauté ambitieuse, qui cherche à plaire aux hommes… »
La Clef de David - Philippe Rochat
La louange dans les communautés chrétiennes est l’un des domaines où il y a le plus de « mélange ».
Le temps de célébration communautaire n’est pas un temps où l’on « chante et on danse », ni un temps ou l’on
chante du bout des lèvres en restant assis ou les mains dans les poches. Le temps de célébration est tout ce qui vient
d’être énoncé dans les paragraphes précédents. Un temps pour se donner soi-même entièrement, un temps pour
l’élever à la rencontre de Dieu. Le temps d’Adoration est un holocauste, un temps où l’on donne TOUT au Seigneur.
Le temps consacré à l’adoration est une chose sainte qui demande consécration et séparation.
« Où sont les honneurs qui me sont dus ? » Personne n’a pris à cœur d’apporter au Seigneur des dons parfaits, des
dons qui cherchent à faire honneur à ce qu’Il EST. Or le fait de prendre à cœur de mettre tout en œuvre pour apporter
au Seigneur des offrandes qui puissent réjouir Son cœur est l’expression même de l’amour qui devrait habiter le nôtre,
le premier amour, celui qui brûle, qui bouillonne comme celui de David.
256
L’absence d’enseignement sur ce qu’est l’Adoration dans la Bible, l’absence d’une sorte de « cahier des charges » sur
la façon de constituer l’équipe à qui l’on confie le service de l’adoration du culte, ainsi que sur le temps de louange luimême sont autant de symptômes d’un service de consécration qui n’a pas été pris à cœur, pas pris suffisamment au
sérieux.
Conduire le peuple dans la Sainte Présence de Dieu n’est pas un spectacle, mais un service, un sacerdoce. L’Adoration
dans le chant est un holocauste où l’on ne conserve rien pour nous même, aucune gloire. TOUTE la gloire doit revenir
au Seigneur.
Tout doit être orienté et conduit dans ce sens et cela contient une dimension éminemment pédagogique : mettre tout
en œuvre pour aider le peuple à se concentrer pleinement sur les paroles qu’il est en train de prononcer et sur Celui
à qui il les adresse. Conduire le peuple, lui montrer le chemin, lui ouvrir la voie, le soutenir, l’accompagner, tous
ensemble, dans une sainte unité, à l’unisson.
Adieu estrade (discutable je sais). Attention batterie, rythme, paroles, équilibre de la sonorisation…
Tout dans l’organisation du temps de célébration devrait être Adoration, depuis les plus grands principes jusqu’aux
plus petits détails. Voici quelques points de réflexion issus d’observations très concrètes. Gardons à l’esprit que ce
temps se doit d’être éminemment pédagogique et tourné vers Celui qui nous a créés pour Lui.
« Ainsi, nous avons été destinés d'avance à célébrer sa gloire nous qui, les tout premiers, avons placé notre espérance
dans le Messie. » Éphésiens 1 :11-12
Les services et ministères liés à la louange
Ces remarques sont à relier au chapitre « Le ministère d’Asaph ». Toutes ces remarques sont issues de cas concrets
observés dans différentes assemblées.
On ne confiera pas « le bébé » aux jeunes parce qu’on y connait rien en musique et que les jeunes seront très
contents de s’en occuper. Le service de la célébration est une chose qui demande beaucoup de maturité.
On ne devrait pas intégrer à l’équipe chargée du service de célébration un jeune converti, même s’il est très bon
musicien, toujours pour les mêmes raisons : il faut être en mesure de séparer le saint du profane et cela demande du
temps, de la maturité spirituelle. De plus, c’est un danger potentiel pour son âme car le ministère de louange, comme
tout ce qui à trait à la musique dans le monde, est particulièrement exposé à la séduction et l’idolâtrie. Un musicien
qui se convertit devrait observer un temps de recul, un temps de retrait, de réflexion et de prière par rapport à la
musique. Il faut laisser le temps au Saint Esprit et au temps de faire son œuvre pour opérer une vraie séparation entre
la musique du monde et celle de Dieu, Romain 12 :1-2.
Le ministère de la « célébration » demande maturité car pour conduire un peuple dans la bonne direction il faut être
en mesure de discerner le bon chemin (le saint du profane) et avoir aussi quelque sensibilité et connaissances
pédagogiques pour faire progresser le peuple dans sa marche et son ascension vers le Seigneur.
Alternance
Dans la mesure du possible, il me semble important de pouvoir établir une rotation à la fois des musiciens et des
conducteurs.
Le temps de célébration du culte est celui de l’assemblée
Tout doit être orienté pour permettre au peuple de Dieu de s’élever vers le Seigneur et Lui apporter son Adoration.
C’est une priorité absolue.
Les chants solos, les chorales (sauf si elles sont là à titre d’accompagnement), les spectacles, aussi louables soient-ils,
n’y ont pas leur place. Ces choses ont bien entendu leur place, mais en dehors du temps d’adoration réservé au
peuple, elles doivent venir après, en complément et non en remplacement.
Prendre le temps…
Il est un principe élémentaire de la vie il me semble : quand on aime une personne on a soif de passer du temps avec
cette personne. Il n’est pas dans les préoccupations du fiancé de regarder sa montre quand il est avec sa fiancée, et
inversement. Alors comment se fait-il que l’Épouse du Seigneur, elle n’accorde-t-elle à Son extraordinaire Époux,
qu’un petit 15 mn par semaine dans son planning, parce qu’il faut « caser » le reste de son programme… ??? Dans la
relation et pour apprendre à mieux se connaître, il faut donner du temps au temps…
257
Pour donner un ordre de grandeur pratique puisqu’il faut en donner un, je dirais qu’entre ¾ d’heure et une heure de
louange-Adoration au début du culte, incluant la Sainte Cène, est un minimum.
Je dirais aussi que planifier dans le programme hebdomadaire des communautés des soirées de louange-Adoration est
pas une option, ce devrait être la norme.
Du temps de David, et c’est ce qu’il avait pris à cœur de mettre en place, l’Adoration depuis le Temple s’élevait en
continu… C’est cette Adoration en continu qui invite le Seigneur à descendre au milieu de nous dans Sa gloire, la
« Shekina », la présence « palpable » du Seigneur, présence manifeste et agissante au milieu de tous.
L’Adoration dans les paroles
« Un chant doit magnifier Dieu, chercher à Lui plaire, communiquer la bonne doctrine de la Parole de Dieu, attirer les
autres à vivre leurs vies pour la Gloire de Dieu, les motiver à Le connaitre et à réjouir son coeur et enfin les aider à
devenir plus sensibles à Sa présence dans leurs vies. »
« 2 Timothée 3 : 16 « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour
instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre ».
Ca doit être le but des chants que nous écrivons, qu'ils enseignent, instruisent, apportent un message de vie, servent à
l'édification de l'église. Là où un chant du monde se contente d'apporter une idée, un message, une histoire (et
encore, pas toujours), le chant chrétien se doit donc de faire du bien, d'amener un grandissement spirituel, de créer
un chemin jusqu'à Dieu. Le chrétien a quatre objectifs principaux : louer et glorifier Dieu, édifier l'église, témoigner de
sa foi auprès des non-croyants et être transformé à l'image de Christ. »
Comment composer un chant de louange - http://www.topchretien.com/topmusic/view/8081/comment-composer-un-chant-de-louange.html
Le temps de célébration est une offrande, un sacrifice, un holocauste entièrement dédié à Dieu. Par conséquent le
choix des chants devrait tenir compte d’un certain nombre de critères :
•
•
•
•
Des paroles tournées vers Dieu qui donnent qui Lui donnent gloire pour ce qu’Il est et pour ce qu’Il fait.
Des paroles de consécration
Des paroles de remerciement
Des paroles qui reprennent les Écritures
Dans le but d’aider le peuple à se concentrer entièrement vers Celui qu’il Adore :
•
•
Autant que possible, apprendre par cœur les paroles des chants.
Apporter les chants nouveaux au compte goutte.
Pour les autres chants, ceux qui racontent une histoire ou qui sont plus de l’ordre du témoignage ou autres. Ce ne
sont pas de mauvais chants mais il faut les tenir en périphérie du temps d’adoration. Plusieurs temps possibles :
•
•
•
•
Les offrandes
Les annonces
Le tout début du culte ou la fin
Les moments ou réunions de témoignage
Note aux traducteurs
C’est une évidence je pense pour la majorité d’entre nous, ce qui fait la qualité d’un chant ne tient pas seulement dans
le message véhiculé par son texte mais aussi dans sa sonorité que nous pourrions qualifier de « poétique », dans la
teneur de sa mélodie et le rythme qui lui est associé. Mais ce qui fait la qualité d’un chant, c’est l’étroite symbiose
faite entre tous ces éléments, la musique « épousant » étroitement les paroles et les paroles « épousant »
étroitement la musique.
Dans le chant biblique la musique est toujours « au service » du texte.
Difficile alors de mettre la musique au service du texte quand, dans le cas des traductions, la musique « précède » le
texte… Il est dont primordial dans le travail de traduction de chercher à recréer cette symbiose entre la musique et le
texte, et c’est un art très délicat qui demande beaucoup de temps, de réflexion, de prière. Mais ne vaudrait-il pas
mieux avoir un seul chant traduit parfaitement que 10 traduits dans l’à peu près ?
Une traduction ne devrait donc pas seulement chercher à traduire le sens dans le mot à mot, elle devrait aussi
chercher à retranscrire le sens dans la beauté de la sonorité du texte de la langue de destination et dans la symbiose
avec la musique préexistante. Ceci implique nécessairement des compromis, dans le sens ou le mot à mot pourrait
accepter quelques légères divergences, l’objectif étant immuablement que le chant donne gloire à Dieu.
258
Mémoriser
Apprenons par cœur les paroles des chants… Ceci afin d’être en mesure de diriger toute notre attention, toute notre
énergie, toute notre pensée, tout notre cœur vers Celui qui est l’objet de notre Adoration, comme une ascension, une
offrande totale.
L’Adoration dans la musique
Il y a des types de musiques qui ne sont pas compatibles avec la nature de Dieu mais nous n’entrerons pas dans ce
débat. Il y a des types de musiques, souvent assez joyeux qui ne conviennent pas à la louange et l’adoration car ils
sont trop complexes pour permettre de se concentrer convenablement sur les paroles. Et le rythme choisi pour un
chant revêt également une grande importance. Par conséquent :
•
Éviter les chants à rythme complexe, ils sont très difficiles à suivre pour une assemblée (car tout le monde
n’est pas musicien), et le rythme perturbe la concentration que je nommerai « contemplative ». Ces chants
peuvent être utilisés pour des temps périphériques comme les offrandes ou autres.
•
Être très vigilant sur le rythme d’un chant. Trop rapide et l’aspect louange-adoration sera perdu. Quand le
train va trop vite on n’a pas le temps de regarder le paysage ou autrement dit de se concentrer correctement
sur les paroles.
Trop lent l’effet est similaire, mais moindre. Dans un chant trop lent l’assemblée a du mal à suivre car elle est
trop suspendue au rythme donné par les meneurs et il y a un effet de « lassitude ».
•
« Dans le chant biblique, la musique est toujours obligatoirement soumise au texte. »
La Clef de David - Philippe Rochat
Chants mineurs
La majorité chants en gamme mineur « harmonique » ont une belle profondeur mais néanmoins aussi une propension
à la mélancolie. Il conviendra donc de veiller à ce qu’ils ne soient pas majoritaires en nombre, et à ne pas les placer en
chants de clotûre du temps de célébration, que ce soit au du début du culte ou en de fin de culte.
« On peut faire du "mineur joyeux" et du "majeur triste". Mais ce sont là plutôt des exceptions, la très grande majorité
des morceaux en mineur que vous ferez écouter à quelqu'un lui sembleront tristes (ou sombres, mélancoliques,
etc...). … Pourquoi cette tristesse du mineur ? Il existe une réponse assez simple à cette question : les intervalles
mineurs sont des intervalles plus petits, plus "ressérés" que les intervalles majeurs... ce qui donne cette impression de
mélancolie, d'introversion, de mystère. »
La tristesse du mineur - Music lodge - http://www.musiclodge.fr/article-la-tristesse-du-mineur-37419635.html
Richesses harmoniques
Il m’est arrivé de constater qu’au détour d’une traduction que la partition musicale avait été… simplifée ! Mais… dans
nd
e
quel but ? Quelle est la difficulté pour un pianiste d’ajouter une 2 ou 7 sur un accord ou de plaquer une basse en
tierce plutôt que sur la note fondamentale… ? À priori aucune. Je dirais même qu’en tant que pianiste, j’irai plutôt les
rechercher et les ajouter s’il en manque car ils apportent de la profondeur à la mélodie et ajoutent une dimension
dans l’adoration. Quand au guitariste, si c’est pour lui plus compliqué car il peut y avoir une grande différence de
e
nd
placement entre un accord fondamental et un accord en 7 ou 2 , rien ne l’empêche de ne prendre que l’accord de
base et de ne jouer qu’une partie des accords indiqués.
Chaque fois que possible et dans la mesure des compétences disponibles, enrichir le chant avec des « secondes voix »
dans le chant et les instruments, des transitions harmoniques, contribue à la voie de l’excellence, et donc aussi à celle
de l’adoration.
Sonorités
Mes connaissances théoriques en harmonie musicale ne sont pas suffisantes pour étayer ce que je vais énoncer, ceci
relève d’un ressenti personnel.
Ayant écouté beaucoup de chants « Praise and Worship », je relevais dans ces chants anglophones interprétés par une
chorale d’importance, un type de sonorité particulier. Comparant avec les partitions, je relevais dans ces chants une
e
nde »
proportion importante d’accord de « 7 majeures », d’accord de « 2 , d’accord en « sus », d’accords en tierce à la
basse. « Les accords Sus2 avec la tierce à la basse sont très importants pour apporter une superbe sonorité gospel à
vos accords. » (http://videodepiano.com/accueil/121-les-accords-sus2-tierce-a-la-basse.html). Ce type d’accord est la base de
l’harmonie de type « gospel ».
259
Cet ensemble d’éléments harmoniques apportant richesse, profondeur, une dynamique supplémentaire avec un
sentiment de mouvement, mais aussi et surtout quelque chose d’indiscible me faisant penser au chant des anges et
aux harmonies des louanges dans le ciel divin, comme un avant-goût des chants nouveaux évoqués dans l’Apocalypse.
L’Adoration dans les instruments
« 4 000 auront pour tâche de louer l'Eternel avec les instruments de musique que j'ai fait faire pour cet usage. »
2 Chroniques 23 :5
Des instruments de qualité
Tout don parfait sous entend des instruments parfaits… Dans la mesure de ses moyens, toute assemblée devrait avoir
à cœur d’investir dans des instruments de qualité. La qualité du son offerte par les instruments n’est pas un détail,
pour tout musicien pratiquant c’est une évidence. Et je parle en connaissance de cause, le piano étant souvent le
parent pauvre de l’orchestre, c’est une vrai perte pour la louange.
« Lorsque vous jouez une note... vous en jouez plein d'autres sans le savoir. Ce sont les "harmoniques". Un son
comporte plusieurs autres sons, très difficiles à percevoir à l'oreille, mais qui sont bien présents, vibrent et entrent en
résonance. Faites vibrer une corde de guitare, et, si vous prêtez bien l'oreille, vous devriez entendre, en plus de la
note jouée, des sons plus aigus. Ce sont les harmoniques de la note, et leur importance est considérable. Ce sont elles
qui vont faire la richesse d'un son, et différencier deux instruments. La qualité d'un instrument, d'une voix, dépend de
ses harmoniques. Par exemple, si les synthés bas de gamme des années 80 avaient un son aussi pourri, c'est parce que
l'on synthétisait une note, mais pas toutes ses harmoniques. Plus un son donne à entendre d'harmoniques, plus il sera
riche, chaleureux, plus il aura un beau timbre.
Il peut sembler étrange à certains que ces notes que l'on n'entend pas "naturellement" fassent la qualité d'un son... il
suffit de prendre un exemple que vous connaissez en général mieux : le mp3. Dans un fichier mp3, on a retiré les
fréquences trop basses ou aiguës pour l'oreille. Et pourtant, cela nuit à la qualité du son, puisque l'on sent bien que la
musique en mp3 n'a pas la qualité d'une musique non-compressée. »
La tristesse du mineur - Music lodge - http://www.musiclodge.fr/article-la-tristesse-du-mineur-37419635.html
Remarque personnelle
Je vais me permettre un complément qui n’engage que moi. Le piano (pas synthétiseur) numérique (de qualité)
portable a ma préférence pour plusieurs raisons.
Comparé au piano classique ou numérique avec coffrage bois. (Certains points ci-dessous sont présents sur le piano
numérique à coffrage bois. J’ai tout regroupé pour des raisons pratiques.) :
•
•
•
•
Le musicien peut selon sa préférence, jouer debout ou assis. Personnellement je préfère de loin jouer debout :
plus d’aisance, et la stature debout est celle qui convient pour l’adoration (cf plus loin).
Un son plus cristallin, plus moderne.
Possibilité de varier le niveau sonore.
Un choix (restreint mais suffisant) de son différents et qui peuvent être associés entre eux.
Il en est un en particulier qui est particulièrement adapté pour perpétuer un fond musical discret et léger : le
« string » qui ressemble à du violon et que l’on peu associer avec le son piano classique.
Comparé au synthétiseur :
•
•
•
Un son plus « naturel » et plus riche dans les « harmoniques » (voir ci-dessus)
88 notes (les synthétiseurs ont en général un clavier restreint).
La qualité du toucher.
« Le but premier d'un synthétiseur est la création sonore et non pas la restitution sonore. »
« Nous utilisons toujours pour le moment nos doigts pour interpréter et transmettre nos idées. La qualité de
répétition, la sensation en fond de touche et le "rebond" sont autant de facteurs qui démontrent aisément le rôle
spécifique d'interface du clavier. »
« Le toucher du piano est nettement supérieur, mais réclame une bonne technique pianistique si l'on souhaite utiliser
toute ses possibilités. A cause souvent de sa trop grande souplesse, le toucher à ressort (synthétiseur) offre des
nuances de jeu plus difficiles à maîtriser, surtout quand le pianiste est débutant. Cela donne l'impression que les
différents paliers de dynamique sont moins nombreux. Le touché mécanique lesté ou lourd présent sur certains
claviers numériques est un bon compromis. En offrant une plus grande résistance à l'enfoncement de la touche, il
permet un meilleur contrôle de la dynamique. »
Le toucher, du piano acoustique au synthétiseur - Elian Jougla - http://www.pianoweb.fr/toucher-piano.php
Transposition
260
À partir d’une certaine gamme de prix, un piano éléctrique comporte une fonctionnalité de transposition, ce qui peut
s’avérer très utilie car beaucoup de chants sont écrit trop haut pour le commun des tessitures.
Je ne sais si je peux me permettre de citer une marque… Dans la gamme de pianos de ce type, les modèles Korg SP,
offrent un instrument de qualité pour un budget disont moyen (700 €).
Equilibre
La norme devrait être de rechercher l’ÉQUILIBRE entre tous les instruments. Chaque musicien devrait s’interroger
premièrement sur ce fait : est-ce que je m’entends jouer mais aussi est-ce que j’entends les autres instruments jouer ?
Certains instruments ont par nature un niveau sonore plus important que d’autres (je pense en particulier à la
batterie, à l’accordéon…) et leur intégration dans l’orchestre demandera quelques aménagements.
La batterie devrait être systématiquement entourée d’une forme de coffrage et le batteur conscient de l’attention
qu’il doit porter à l’énergie qu’il porte sur son instrument. La batterie à vite fait de prendre le pas sur les autres
instruments et de faire élever le niveau sonore général. Ce N’EST PAS UNE FATALITÉ. Il existe des moyens de canaliser
la batterie est il est très important de s’en préoccuper.
On oublie souvent malheureusement qu’il existe aussi d’autres instruments pour marquer le rythme comme les
tambourins, le djembé…
On peut aussi faire sans batterie ^^ !
L’adoration dans la sonorisation
Le maître mot dans cet art difficile est et doit demeurer : ÉQUILIBRE. Et l’équilibre à gérer entre des facteurs multiples
est une chose subtile qui demande beaucoup d’écoute, de discernement, de consécration, de compréhension de ce
qu’est la louange.
Premier principe : équilibre entre le niveau sonore du service apporté par l’équipe de célébration et les voix qui
montent de l’assemblée.
•
Les instruments et les voix du groupe sont là pour porter, pour accompagner, conduire, jamais pour dominer
ou se donner en spectacle.
•
Un personne de l’assemblée, où qu’elle soit placée dans la salle, doit entendre, de façon prépondérante, le
cœur de l’assemblée du peuple. Le soutien musical doit venir en accompagnement, en soutien. Jamais il ne
doit couvrir le son du chant de l’assemblée car alors ce n’est plus de l’Adoration, c’est un concert !
Cela est un problème extrêmement récurent dans les assemblées charismatiques.
L’adoration dans la conduite
« Pour beaucoup d’individus et de communautés, un temps d’adoration conduit par une personne semble être de la
manipulation. Ils croient que le fait d’être dirigés enlève la liberté de prier et d’entonner des chants ; ils s’imaginent
que c’est un frein à la louange. En fait, c’est bien le contraire qui se produit. Lorsque nous ne sommes pas conduits
vers un but précis, nous partons dans tous les sens possibles. Sous la direction d’une personne revêtue de l’onction du
Seigneur, nous découvrons une grand sécurité et une grande liberté dans l’adoration. »
Vivre la louange - Sylvain Freymond
« Le but d'un conducteur de louange est de diriger le culte de l'église vers le Père. » Doen Moen
« Le rôle premier du conducteur de louange est la direction musicale et spirituelle :
•
Le conducteur de louange doit donner une direction musicale claire pour tous. Le langage du corps doit aider
les gens à chanter ensemble. Ainsi, le conducteur de louange émet par ses gestes, des directives sur les
entrées, le rythme, la mélodie, les notes longues, les modulations et les reprises. Il lui est possible de
participer activement à la musique (chant ou instrument).
•
Le conducteur de louange guide spirituellement l'assemblée à travers la période d'adoration. Il ne comble pas
les temps morts mais utilise ceux-ci, sans parole inutile, pour donner une facette nouvelle à des chants
connus. Il ne craint pas le silence, pour autant qu'il participe de façon positive à l'atmosphère du culte, mais
laisse l'occasion aux gens de réfléchir. »
Conducteur de la louange - http://relationinfo237.e-monsite.com/blog/enseignement/nouveau-site-internet-pour-nom-structure.html
Il y a des principes dans la direction qui fonctionnent bien et qui sont bien connus des Église charismatiques qui ont un
temps de louange conséquent. Ils répondent aussi à des principes physiologiques de bon sens et donc je pense que
par là même ils aident l’assemblée dans son chemin ascensionnel.
261
Ce principe ressemble à une onde électromagnétique. Le temps de louange est construit selon ce schéma (c’est un
ordre d’idée général). Ce principe permet aussi d’aborder plusieurs facettes de la louange-Adoration et donc
d’exprimer un éventail varié de ce que l’on peut apporter au Seigneur.
•
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•
•
•
•
•
•
•
Une série de chants joyeux, enlevés, dynamiques (une série comprend à mon sens un minimum de 4).
Des chants que j’appellerais « transitoires » (mais pas de façon péjorative) dans niveau de rythme et dans les
paroles.
Des chants de pure Adoration, en général de rythme plutôt lent et de paroles simples entièrement tournée à
la gloire et la sainteté de Dieu.
Ce temps peut amener un temps de chant en langue ou les instruments devraient s’abstenir car on est alors
dans la mélodie céleste.
Laisser le Saint Esprit diriger… silence… paroles de connaissance… chants inspirés… prophéties… guérisons…
témoignage… présente et gloire de Dieu où le temps n’a plus d’importance…
De nouveau quelques chants transitoires pour en quelque sorte « revenir à la réalité ».
La suite du « programme »
Un chant dynamique pour les offrandes
Quelques chants dynamiques à la fin du culte pour clôturer.
La répétition
« Chacun des quatres êtres vivants avait six ailes, et était rempli d’yeux au-dedans et au-dehors ; et ils ne cessaient de
dire jour et nuit :
« Saint, saint, saint est Adonaï, Dieu des armées du ciel, Celui qui est, qui était et qui vient ! »
« C’est le propre de la poésie hébraïque de répéter souvent la même idée en utilisant d’autres mots. Une certaine
répétition nous aide à penser à ce que nous disons, et à « entrer dans la louange »
Le pourquoi et le comment de la louange selon le Psaume 145 - Église évangélique de Deuil la Barre
http://www.egliseevangeliquedeuillabarre.com/article-qu-est-que-que-la-louange-a-dieu-96716828.html
Il ne faut pas hésiter à reprendre plusieurs fois un chant, la répétition est éminament pédagogique. Un chant est fait
pour être répété (reprendre un chant plusieurs fois permet aussi de mieux se concentrer sur les paroles), je dirais
jusqu’à épuisement de son onction. Il faut s’arrêter avant le point de lassitude. C’est là toute la subtilité de l’art de la
direction : être à même de percevoir Celle du Saint Esprit dans la conduite de la louange : continuer, ralentir,
reprendre, ralentir, mettre un point d’orgue au chant, faire la transition vers le suivant…
« Depuis plusieurs années, nous avons tous été conscients des controverses concernant les chants et de l'inutilité de
les répéter encore et encore. … Il semblerait que le fait de répéter encore et encore une phrase telle que « Dieu est si
bon » ou « Père, je t'adore » n'était qu'une simple redondance et n'avait aucune valeur, ni aucune substance. Si on
considère la profondeur du texte et la nature poétique des cantiques, il semblerait que ce soit exact.
En tant que pasteur de louange, on me demande souvent : « Pourquoi chante-t-on ces chants encore et encore » ou
bien « Ce n'est pas mon style de répéter un chant encore et encore ». Cela m'agaçait de constater que les gens ne
comprenaient pas ce que nous voulions faire et comment nous essayions de les aider à se focaliser sur Dieu. … Mon
problème venait du fait qu'il n'y avait aucune preuve biblique qu'il faille chanter des phrases encore et encore. …
Comment pouvais-je aider les autres à en comprendre l'importance ? Le livre des Psaumes m'apporta quelques
réponses, car il est aussi très riche en mots.
Cela demeura ainsi jusqu'à ce que j'entendis un sermon … qui donna vie à un verset que j'avais lu maintes et maintes
fois « Saint, Saint, Saint est le Seigneur Dieu, le ToutPuissant qui était, qui est et qui vient » Apocalypse 4 :8. Je
trouvais incroyable d'avoir lu ce verset des centaines de fois et de réaliser seulement maintenant son importance dans
notre adoration. Les quatre créatures vivantes diront cela jour et nuit, sans cesse. On parlait de répétitions ! Je me
demande si Dieu se lassait d'entendre ça. Je pense que cela n'apportait rien pour les créatures. Ce devait être
rébarbatif, non ? Cela se faisait toujours, pour toujours.
En réalité, Dieu aime cela parce qu'Il est Saint. Le plus grand obstacle à notre adoration, c'est nous-mêmes. Quand je
commence à penser à moi, je perds la vision de Dieu. La louange ce n'est pas ce que je vais gagner, mais c'est ce que
nous pouvons apporter. Chanter « je pourrais chanter ton amour à jamais... » encore et encore, tout en regardant
votre montre, n'est pas de la vraie louange. Quand nous apprenons à sortir de nous-mêmes, comment nous nous
sentons durant la louange et que nous regardons à Dieu et comment Il se sent, nous entrons dans une véritable
expérience d'adoration. Cela n'a pas d'importance de savoir combien de fois nous avons chanté une strophe ou un
refrain, ce qui compte ce sera l'honneur, la gloire et la louange que nous donnons au Dieu vivant qui en est digne. … »
Les répétitions - un modèle biblique - Stephen Newman - traduit par Joëlle Richir
http://www.muzikparadise.org/louange/conducteur-de-louange/RepetitionBiblique.pdf
262
Fond musical
Il devrait perdurer un fond musical très doux et très léger tout au long de ce temps de célébration, comme un souffle
ininterrompu qui monte comme un parfum vers le ciel. Et ceci est important. Et il faut des instruments de qualité pour
le faire vivre.
Chants nouveaux
Il conviendra de gérer avec sagesse l’apport des chants nouveaux. L’apport de la diversité est une chose excellente,
mais qui doit être distillée de façon pédagogique, afin de ne pas être au détriment du temps d’adoration. De façon
pratique :
•
•
•
n’apporter qu’un chant nouveau à la foi ;
distiller l’apport des chants nouveau dans le temps (un de temps en temps) et le reprendre pendant 2 ou 3
cultes successifs pour permettrent aux fidèles de bien l’apprendre et bien l’intégrer ;
Autant que possible ne pas le placer en plein milieu du temps d’adoration car ça déconcentre.
Chant en langue
« ‘Que ferai-je donc ? Je prierai avec mon esprit, mais je prierai aussi avec mon intelligence. Je chanterai les louanges
de Dieu avec mon esprit, mais je chanterai aussi avec mon intelligence. » 1 Corinthiens 14 :15
Celui qui dirige restera à l’écoute… à l’écoute de l’élan du Rouah Hakodesh (souffle divin, Esprit saint) amenant
l’assemblée dans le chant en langue.
Structure et liberté de l’Esprit Saint
Dernier point enfin, toute œuvre de service tend entre ces deux fondamentaux : notre savoir faire dans la
consécration, et la direction du Seigneur. « Le vent souffle où Il veut… tel en est ce celui qui est conduit par l’Esprit. »
Un temps de célébration doit être préparé, structuré : choix des chants, nombre de répétitions, introduction,
modulations et clôture… tout doit être retranscrit sur une feuille de route… Le Seigneur EST présent dans toute cette
préparation au même titre qu’il était présent quand David a mis sur papier les plan du futur Temple d’après ce qu’il
avait dans le cœur.
Tout en suivant cette feuille de route, la personne qui conduit la louange doit rester à l’écoute, sensible et ouverte à
ce que le Seigneur veut faire à l’instant présent. Tout le savoir faire d’une équipe de musiciens sera tendue vers cet
objectif, donner pleinement et être à l’écoute de ce que le Saint Esprit est en train de faire. Concrètement cela passe
par le fait de suivre très précisément les directives de celui qui mène la louange, par delà la structure préalablement
établie. Mais en général la symbiose est là et ce que l’Esprit montre à celui qui dirige est ressenti dans le même temps
par les musiciens qui accompagnent.
L’unité et la prière : le ciment
Par delà tous les détails techniques, l’unité de l’équipe et le fait de remettre ensemble dans la prière, la direction de
toute la préparation et tout le service à Celui par Qui tout est et à Qui tout est destiné fait le ciment de tous nos
efforts. Parfois le seul fait de prier et s’écouter les uns les autres fait que tous les instruments et la sonorisation
s’accordent à la perfection dans un équilibre parfait, sans que l’équipe ait eu spécialement à réfléchir… Le Saint Esprit
a coordonné le tout et l’a béni de son onction… et viennent alors de pures moments de délices, et de gloire. Là aussi,
c’est du témoignage vécu.
« Les trompettistes et les musiciens jouèrent ensemble, à l'unisson, pour louer et célébrer l'Eternel. Les musiciens
firent retentir les trompettes, les cymbales, et les autres instruments, et louèrent l'Eternel en chantant : Car il est bon,
car son amour dure à toujours. Au même moment, le Temple de l'Eternel fut rempli d'une nuée. » 2 Chroniques 5 :13
« Tous ceux qui étaient devenus des croyants vivaient dans une parfaite unité de cœur et d'esprit. Personne ne se
prétendait propriétaire de ses biens, mais ils partageaient tout ce qu'ils avaient. Avec une grande puissance, les
apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et la grâce de Dieu agissait avec force en eux
tous. » Actes 4 :32-33
« Que Dieu, source de toute patience et de tout réconfort, vous donne de vivre en plein accord les uns avec les autres,
conformément à l'enseignement de Jésus-Christ. Ainsi, d'un même cœur et d'une seule voix, vous célébrerez la gloire
du Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. » Romains 15 :5-6
Préparation et répétition
263
Adoration
« "Le secret pour être un conducteur de louange efficace", dit le conducteur de louange Monty Kelso, "commence par
avoir un coeur d'adorateur". Les conducteurs de louange doivent être des "adorateurs qui dirigent", comme le pasteur
et auteur John Piper le dit si bien. Ces derniers doivent diriger en adorant et non pas diriger au lieu d'adorer. »
Ce que tout conducteur de louange doit savoir - Robb Redman - http://godieu.com/musigodieu/conducteur_louange.html
Sanctification et unité
« Au moment où les sacrificateurs sortirent du lieu saint,-car tous les sacrificateurs présents s'étaient sanctifiés sans
observer l'ordre des classes, et tous les Lévites qui étaient chantres, Asaph, Héman, Jeduthun, leurs fils et leurs frères,
Revêtus de byssus, se tenaient à l'orient de l'autel avec des cymbales, des luths et des harpes, et avaient auprès d'eux
cent vingt sacrificateurs sonnant des trompettes, et lorsque ceux qui sonnaient des trompettes et ceux qui chantaient,
s'unissant d'un même accord pour célébrer et pour louer l'Eternel, firent retentir les trompettes, les cymbales et les
autres instruments, et célébrèrent l'Eternel par ces paroles: Car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! À ce
moment, la maison, de l'Eternel fut remplie d'une nuée. Les sacrificateurs ne purent pas y rester pour faire le
service, à cause de la nuée; car la gloire de l'Eternel remplissait la maison de Dieu. » 2 Chroniques 5 :11-14 (Segond)
« Quand ils eurent fini de prier, la terre se mit à trembler sous leurs pieds à l'endroit où ils étaient assemblés. Ils
furent tous remplis du Saint-Esprit et annonçaient la Parole de Dieu avec assurance.
Tous ceux qui étaient devenus des croyants vivaient dans une parfaite unité de cœur et d'esprit. » Actes 4 :31-32
« Ainsi, d'un même cœur et d'une seule voix, vous célébrerez la gloire du Dieu et Père de notre Seigneur JésusChrist. » Romains 15 :6
Quand le peuple de Dieu se sanctifie et s’unit pour Adorer, la gloire du Seigneur vient à sa rencontre.
Les enfants
Je sais ô combien il n’est pas facile de gérer à la fois des enfants en bas âge et l’Adoration. Mais les enfants souvent
sont agités parce qu’ils s’ennuient, et ils s’ennuient parce qu’ils ne sont pas impliqués, pas invités à participer à ce qui
devient pour eux un « truc » d’adultes. Pourtant nous connaissons bien cette phrase de Yeshoua :
« Jésus les fit venir et leur dit : Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu
appartient à ceux qui leur ressemblent. » Luc 18 :16
Voici quelques idées qui je pense pourraient être appliquées facilement.
Je parlerai ici des enfants en âge d’aller à l’école du dimanche et donc en mesure de comprendre certaines directives
et de rester en place.
Je pense qu’il serait bon de faire venir tous ces enfants devant, sous la responsabilité de quelques moniteurs, avec au
préalable une préparation, une explication de ce qu’est la louange et une invitation à y participer activement. Je pense
que nous sous estimons la capacité des enfants à comprendre ces choses et à les vivres pleinement. Les placer devant
fait qu’ils seront plus à l’aise car ils ne seront pas noyés au milieu des « géants » et seront au milieu de leurs
semblables. Ce serait une grande bénédiction pour eux et pour nous que de voir nos enfants vivre une véritable
rencontre avec le Seigneur dans l’Adoration…
RESPECT
« Si je sortais pour aller à la porte de la ville, Et si je me faisais préparer un siège dans la place, Les jeunes gens se
retiraient à mon approche, Les vieillards se levaient et se tenaient debout. Les princes arrêtaient leurs discours, Et
mettaient la main sur leur bouche; La voix des chefs se taisait, Et leur langue s'attachait à leur palais. » Job 29 :7-9
(Segond)
Ce verset illustre l’attitude de respect qu’adoptent spontanément les hommes devant une personne d’importance,
une personne qui inspire le respect.
Le temps de célébration, louange-adoration est un temps particulier de ce que j’appellerai la « sainte convocation » (le
culte). C’est un temps où l’on se tient devant Dieu pour lui apporter tout l’Honneur et toute l’Adoration qui Lui sont
dus. À ce titre, je dirais que ce temps doit être « sanctifié », mis à part comme un temps saint, entièrement consacré à
Dieu et pour lequel il faut mettre en place une atmosphère de RESPECT, de déférence, de Sainte Crainte.
264
Concrètement, quelle est-mon arrière pensée me direz-vous ? Mon arrière-pensée est une fois encore issue
d’observations très concrètes et qui, malgré le temps qui passe, m’interpellent toujours autant. Pendant ce temps de
Célébration-Adoration, on continue de circuler dans la salle du culte pour accueillir et placer les retardataires, parfois
de discuter… Et personne n’y trouver rien à redire, tout le monde trouve cela normal…
Premièrement les allées et venues perturbent la concentration des personnes qui sont venues là pour se donner
entièrement à l’Adoration. Et donc c’est un manque de respect pour elles.
Deuxièmement elles sont un manque de respect pour Celui à qui doit être consacré ce temps et par là même une
ignorance de ce que doit être l’Adoration et les honneurs qui sont du au SEIGNEUR.
Je ne dis pas qu’il faut empêcher les retardataires de participer à ce temps car arriver en retard peut arriver à chacun
d’entre nous. Je dis que les retardataires devraient rester au fond de la salle et se faire les plus discrets possibles de
façon à ne pas perturber ce que j’appellerai un temps « saint ». Rester au fond de la salle n’empêche nullement d’être
pleinement participant à la célébration.
Les responsables devraient enseigner davantage la sainte Crainte de Dieu et le fait que ce temps d’Adoration doit être
marqué d’une démarche de profond respect.
Se tenir devant Dieu
Les Israélites devant Dieu se tenaient debout ou prosternés, ils se levaient pour les célébrations, se levaient pour la
lecture de la Loi, se tenaient debout pour entendre le Seigneur leur parler. Les être célestes et les rachetés se tiennent
debout devant le trône.
Je me permets de penser que toutes ces précisions dans les récits ne sont pas là simplement à titre décoratifs.
Reflet de l’attitude de cœur et posture de détermination
« Ceux-ci s'appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux; Nous, nous invoquons le nom de l'Eternel, notre Dieu.
Eux, ils plient, Et ils tombent; Nous, nous tenons ferme, et restons debout. » Psaumes 20 :8-9 (Sgd)
« Et toi, marche vers ta fin; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours. » Daniel 12 :13 (Sgd)
« Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l'ange de l'Eternel, et Satan qui se tenait à sa droite
pour l'accuser. » Zacharie 3 :3 (Sgd)
« Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur,
Comme la potasse des foulons. » Malachie 3 :2 (Sgd)
« Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de
paraître debout devant le Fils de l'homme. » Luc 21 :36 (Sgd)
La posture est un reflet de notre attitude de cœur, notre état d’esprit. Elle est évocatrice de plusieurs choses :
•
•
•
•
celui qui est prêt pour le combat
celui qui résiste à la tempête
celui qui n’a pas à rougir mais qui est fier de Celui qu’il représente et pour qui il combat ;
celui qui est vainqueur
J’ajouterai que d’un point de vue physiologique, les statures « debout » ou « prosterné » favorisent la concentration
et donc renforcent l’aptitude à la consécration.
Se tenir devant l’autorité
« Le roi tendit le sceptre d'or à Esther, qui se releva et resta debout devant le roi. » Esther 8 :4 (Sgd)
« Si je sortais pour aller à la porte de la ville, Et si je me faisais préparer un siège dans la place, Les jeunes gens se
retiraient à mon approche, Les vieillards se levaient et se tenaient debout. » Job 29 :7-9 (Sgd)
Il est de coutume de tout temps et il me semble, dans toute les cultures, de se lever pour témoigner du respect rendre
hommage envers une fonction élevée, ou méritante… Cette coutume, dans l’inconscient collectif, est une
reconnaissance de l’autorité en tant que délégation de l’autorité divine.
Se tenir devant Dieu - le prophète
« Moïse reprit: "Découvre-moi donc ta Gloire."
Il répondit: "C'est ma bonté tout entière que je veux dérouler à ta vue, et, toi présent, je nommerai de son vrai nom
l'Éternel; alors je ferai grâce à qui je devrai faire grâce et je serai miséricordieux pour qui je devrai l'être."
Il ajouta: "Tu ne saurais voir ma face; car nul homme ne peut me voir et vivre."
Le Seigneur ajouta: "Il est une place près de moi: tu te tiendras sur le rocher. » Exode 33 :18 :21 (Torah-box)
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« Sois prêt pour demain matin ; monte dès l'aube sur le mont Sinaï et tiens-toi là pour m'attendre, au sommet de la
montagne. » Exode 34 :2
« Il me dit : Fils d'homme, tiens-toi debout, car je vais te parler. Dès qu'il m'eut adressé ces mots, l'Esprit entra en
moi et me fit tenir debout, et j'entendis Celui qui me parlait. » Ézéchiel 2 :1-2 (Semeur)
« Comme il me parlait, je restai frappé d'étourdissement, la face contre terre. Il me toucha, et me fit tenir debout à la
place où je me trouvais. » Daniel 8 :18 (Sgd)
« Puis il me dit : Daniel, homme bien-aimé, sois attentif aux paroles que je vais te dire, et tiens-toi debout à la place
où tu es; car je suis maintenant envoyé vers toi. Lorsqu'il m'eut ainsi parlé, je me tins debout en tremblant. »
Daniel 10 :11 (Sgd)
Se tenir devant Dieu - le peuple
« Ils amenèrent devant la tente de la Rencontre tout ce que Moïse avait énuméré. Toute la communauté s'approcha
et se tint debout devant l'Eternel. » Lévitique 9 :5
« Chaque fois que Moïse sortait pour aller à cette Tente, le peuple se levait et chacun se tenait à l'entrée de sa tente
pour suivre Moïse du regard jusqu'à ce qu'il soit entré dans la Tente. Dès qu'il y pénétrait, la colonne de nuée
descendait et se tenait à l'entrée de la Tente, et l'Eternel s'entretenait avec Moïse. Tout le peuple voyait la colonne de
nuée se tenir à l'entrée de la Tente et le peuple tout entier se levait et se prosternait, chacun à l'entrée de sa tente. »
Exode 33 :8-10
« Le roi tourna son visage, et bénit toute l'assemblée d'Israël; et toute l'assemblée d'Israël était debout. » 1 Rois 8 :14
2 Ch 6 :3 (Segond)
« Tout Juda se tenait debout devant l'Eternel, avec leurs petits enfants, leurs femmes et leurs fils. » 2 Ch 20 :13 (Sgd)
« Les prêtres se tenaient à leur poste ainsi que les Lévites, qui étaient munis des instruments de musique sacrée, créés
par le roi David, et rendaient hommage au Seigneur, [en chantant]: "Car sa grâce est éternelle!" d’après le cantique de
David confié à leurs soins. Les prêtres sonnaient de la trompette en face d’eux, et tous les Israélites étaient debout. »
2 Chroniques 7 :6 (Torah-box)
« Josaphat se tint debout avec l'assemblée des gens de Juda et de Jérusalem dans le Temple de l'Eternel, en face du
nouveau parvis. 6 Il pria ainsi : Eternel, Dieu de nos ancêtres, n'es-tu pas Dieu, habitant dans le ciel, et n'est-ce pas toi
qui domines sur tous les royaumes des nations ? …
Tout Juda, femmes, et enfants y compris, se tenait debout devant l'Eternel. » 2 Chroniques 20 :5-6, 13
« Esdras loua l'Eternel, le grand Dieu, et tout le peuple s'écria : Amen ! Amen ! en levant les mains. Puis ils
s'inclinèrent jusqu'à terre et se prosternèrent devant l'Eternel pour l'adorer. » Néhémie 8 :6 (Semeur)
« Ils se mirent debout, chacun à sa place, et on lut pendant trois heures dans le livre de la Loi de l'Eternel, leur Dieu.
Puis, pendant trois autres heures, ils se tinrent prosternés devant l'Eternel, leur Dieu, et confessèrent leurs péchés. »
Néhémie 9 :3 (Semeur)
« Levez-vous, bénissez l'Eternel, votre Dieu, [qui existe] d'éternité en éternité! Oui, qu'on bénisse ton nom glorieux,
qui est élevé au-dessus de toute bénédiction et de toute louange!
C'est toi seul qui es l'Eternel; c'est toi qui as fait les cieux et les cieux des cieux avec toutes leurs milices, la terre et
tout ce qui la couvre, les mers et tout ce qu'elles renferment: tu donnes la vie à tous les êtres, et l'armée du ciel
s'incline devant toi. » Néhémie 9 :5-6 (Torah-box)
Les êtres célestes et les rachetés de l’Éternel
« Je continuai à regarder, lorsque des trônes furent dressés et un ancien des jours prit la place. Son vêtement avait la
blancheur de la neige, et la chevelure de sa tête, celle de la laine éclatante son trône était des flammes étincelantes et
ses roues un feu incandescent. Un torrent de feu jaillissait et s'épandait devant lui; mille milliers le servaient et dix
mille myriades se tenaient en sa présence: le tribunal entra en séance et les livres furent ouverts. » Daniel 7 :9-10
(Torah-box)
« Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de
son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de
Dieu, et le cantique de l'agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant ! Tes
voies sont justes et véritables, roi des nations ! Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es
saint. Et toutes les nations viendront, et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés. »
Apocalypse 15 :2 :4 (Sgd)
« Après cela, je vis une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. C'étaient des gens de toute nation, de toute
tribu, de tout peuple, de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l'Agneau, vêtus de tuniques
blanches et ils avaient à la main des branches de palmiers. Ils proclamaient d'une voix forte : Le salut appartient à
notre Dieu qui siège sur le trône, et à l'Agneau. Et tous les anges se tenaient debout tout autour du trône, des
266
vieillards et des quatre êtres vivants. Ils se prosternèrent face contre terre devant le trône et ils adorèrent Dieu en
disant : Amen ! A notre Dieu soient la louange, la gloire et la sagesse, la reconnaissance et l'honneur, la puissance et la
force pour toute éternité ! Amen ! » Apocalypse 7 :9-12 (Semeur)
Points d’orgue…
Laissons les instruments perpétuer le souffle de l’Esprit
« Chaque fois que le mauvais esprit venu de Dieu assaillait Saül, David prenait sa lyre et en jouait. Alors Saül se calmait
et se sentait mieux, et le mauvais esprit le quittait.. » 1 Samuel16 :23
« David et toute la communauté d'Israël exprimaient leur joie devant l'Eternel en jouant sur toutes sortes
d'instruments de bois de cyprès, sur des lyres, des luths, des tambourins, des sistres et des cymbales. »
2 Samuel 6 :5,15
« Tout Israël fit monter l'arche de l'alliance de l'Eternel avec des cris de joie, au son des clairons, des trompettes et des
cymbales, et en faisant retentir les luths et les harpes. » 1 Chroniques 15 :28
Il y a quelque chose d’indicible dans la mélodie d’un instrument jouée dans un esprit d’adoration (et selon les critères
définis précédemment). Personnellement je joue de du piano et de la guitare. Quand mes doigts parcourent les notes
d’une mélodie, je ressens comme le souffle de l’Esprit, le Rouah Hakodesh, qui se fond dans le son de l’instrument,
comme si la musique était un canal... Il m’est toujours difficile de jouer la dernière note… car c’est un peu de ce
souffle qui s’évapore avec elle.
Mon ressenti est le même en assemblée. Quand le son des instruments s’arrête, il y a comme un vide en forme de
Dieu. Même chose quand, lors d’une réunion de prière, on me demande de jouer, puis d’arrêter pour venir prier pour
telle ou telle personne. Il y a quelque chose qui s’arrête avec la musique… Et je me sens infiniment plus utile avec mon
instrument, car ce que je joue est déjà une prière, une intercession, une louange, une adoration. Et c’est dans
l’adoration que le Seigneur agit. Prenons conscience de la complémentarité des uns des autres, chacun à son poste,
expression par ses dons de la grâce infinie et variée de Dieu.
« Cependant, chacun de nous a reçu la grâce de Dieu selon la part que le Christ lui donne dans son œuvre. C'est bien
ce que déclare l'Écriture : Il est monté sur les hauteurs, il a emmené des captifs et il a fait des dons aux hommes. »
Éphésiens 4 :7-8
À mon sens, on sous estime la portée des instruments comme canal du souffle de l’Esprit Saint dans les cultes, les
réunions de prière, les assemblées du peuple de Dieu. Je ne dis pas qu’ils doivent jouer en permanence mais qu’ils
devraient être plus présents, et chaque fois que cela est opportun. Je pense que toute première partie de réunion
devrait être portée par un flot instrumental d’intensité variable (de l’orchestre flamboyant au murmure doux et léger),
avec des sonorités adaptées aux circonstances, selon qu’il accompagne des chants, des prières, des actions de grâce,
une lecture ou une exhortation… et sans arrêt. Je pense que toute fin de réunion devrait de même être portée par les
instruments dans le chant mais aussi dans un simple fond musical (ou chanté de façon douce) accompagnant le temps
de prière les uns pour les autres, laissant aussi la liberté aux uns de partir et aux autres de continuer à louer… comme
une clôture en point d’orgue.
Rechercher l’excellence
« David, avec les chefs de l’armée, assigna une place à part, dans le service du culte, aux fils d’Assaph, de Hêman et de
Yedouthoun, qui pratiquaient l’art de la harpe, du luth et des cymbales. »
« Ils s’élevaient au nombre de deux cent quatre-vingt-huit, en comptant avec eux leurs frères exercés aux cantiques
du Seigneur, tous ceux qui étaient passés maîtres. »
Selon le système que David avait mis en place, les Lévites affectés au service de la célébration-louange-adoration
œuvraient au service du temple à plein temps toute l’année. C’est dire la recherche de l’excellence.
La recherche de l’excellence doit être la norme au sein du ministère d’Asaph. Mais la recherche de l’excellence
s’adresse aussi au peuple, en voici quelques implications pratiques.
L’équipe des musiciens doit observer des temps de répétition conséquent dans le but de la recherche de l’excellence.
Malgré tout garder à l’esprit que l’on est imparfait en chemin vers la perfection : venir avec ce que l’on est, ce que l’on
a et donner le meilleur de soi même.
Voici un petit témoignage vécu. C’était à Tananarive, capitale de Madagascar, culte d’une assemblée évangélique, je
fus particulièrement impressionnée par la qualité de l’accompagnement de la célébration : un équilibre parfait dans
les sonorités, dans la symbiose entre la musique et les chants de l’assemblée, une unité que je qualifierai de parfaite
267
au sein des musiciens. Cet ensemble à l’unisson apportait sur cette terre une grande beauté. J’allais en parler avec le
pasteur de la communauté (Augustin) en question et il me répondit : « Nous y prêtons une grande attention, et les
musiciens passent beaucoup, beaucoup de temps à jouer et répéter ensemble. »
Nul besoin de faire un long descriptif sur le nombre d’heures, d’années de travails qui sont nécessaires pour former un
danseur/danseuse de l’Opéra. La France sait ce que c’est que l’excellence et c’est aussi ce qui fait son prestige, sa
beauté, sa renommée. Mais l’on sait aussi que toute la technique du monde ne fera pas d’une personne un danseur
étoile s’il en reste au simple exercice de la technique… Ce qui fait un danseur c’est autre chose, c’est son plaisir à faire
évoluer son corps comme un hymne à Son créateur, c’est sa capacité à exprimer ses émotions, c’est sa capacité à être
sensible au monde qui l’entoure à lui faire don de son être dans la danse. Mais derrière tout cela la technique et le
long apprentissage sont nécessaires, car pour pouvoir exprimer des émotions selon les codes élaborés et ordonnés de
la danse qui ont pour but la beauté, pour se libérer de la technique, il faut qu’elle soit devenue comme une partie de
soi-même par le travail et la répétition. C’est un principe d’apprentissage universel.
Et bien pour la musique, pour l’Adoration c’est la même chose. Les heures de pratique sont nécessaires pour que la
musique, l’instrument devienne comme une partie de nous-mêmes, que l’adorateur puisse oublier la technique pour
se consacrer à Celui qu’il adore et aux paroles qu’il Lui adresse, pour que lui-même et son instrument deviennent un
don parfait au Seigneur et à l’assemblée de Son peuple.
L’excellence passe aussi par Celui en qui réside l’excellence. Tout notre savoir-faire et notre bonne volonté humaine se
seront rien sans l’onction de l’Esprit de Dieu au milieu de Ses serviteurs musiciens. Cela implique qu’il est bien sûr
nécessaire d’ajouter à tout ce travail de pratique, le ciment de l’unité de l’équipe de célébration : la prière et l’unité.
Une équipe de louange doit passer du temps ensemble à prier, et aussi à partager, échanger librement sur ce service
qu’ils exercent ensemble. L’objectif est de maintenir la cohésion, l’unité, c’est quand nous nous tournons vers lui d’un
même cœur et d’une même pensée que la gloire du Seigneur se révèle.
« Les trompettistes et les musiciens jouèrent ensemble, à l'unisson, pour louer et célébrer l'Eternel. Les musiciens
firent retentir les trompettes, les cymbales, et les autres instruments, et louèrent l'Eternel en chantant : Car il est bon,
car son amour dure à toujours. Au même moment, le Temple de l'Eternel fut rempli d'une nuée. » 2 Chroniques 5 :13
« Tous ceux qui étaient devenus des croyants vivaient dans une parfaite unité de cœur et d'esprit. Personne ne se
prétendait propriétaire de ses biens, mais ils partageaient tout ce qu'ils avaient. Avec une grande puissance, les
apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et la grâce de Dieu agissait avec force en eux
tous. » Actes 4 :32-33
Nés pour Adorer
« Loué soit Dieu, le Père de notre Seigneur : Jésus le Christ, car il nous a comblés des bénédictions de l'Esprit dans le
monde céleste qui, toutes, sont en Christ.
En lui, bien avant de poser les fondations du monde, il nous avait choisis pour que nous soyons saints et sans reproche
devant lui. Puisqu'il nous a aimés, il nous a destinés d'avance à être ses enfants qu'il voulait adopter par Jésus-Christ.
Voilà ce que, dans sa bonté, il a voulu pour nous afin que nous célébrions la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée
en son Fils bien-aimé. …
Et c'est aussi en Christ que nous avons été choisis pour lui appartenir conformément à ce qu'avait fixé celui qui met en
œuvre toutes choses, selon l'intention qui inspire sa décision. Ainsi, nous avons été destinés d'avance à célébrer sa
gloire nous qui, les tout premiers, avons placé notre espérance dans le Messie. » Éphésiens 1 :3-12.
Pour bien comprendre les différentes déclinaisons faites avec un même mot hébreu, il faut bien comprendre que le
texte original des Écritures est un texte composé de consonnes. On peut donc « voyelliser » différemment un même
mot et en dégager ainsi plusieurs projections significatives. Ce procédé permet d’enrichir considérablement la portée
du texte.
« Toute la création trouve sa raison d’être en Dieu seul, et en Son Fils Jésus-Christ. Car Dieu a créé toutes choses par
Son Fils, et pour Son Fils Jésus :
« On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » Ésaïe 9 :6 (Segond)
« Car en Lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes,
dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. » Colossiens 1 :16 (Segond)
Par conséquent, si l’être humain n’adore pas le seul vrai Dieu, il deviendra très vite idolâtre. Nous avons donc été
créés pour adorer et élever le Nom de Jésus, le Prince de la paix. Notre destinée sur la terre est donc de chanter des
louanges à l’Éternel. Au commencement, Dieu a créé l’homme avec le besoin d’adorer. …
Les lettres du mot « prince » Sar
‫שׂר‬
sont également dans la Bible les lettres principales de Shir
« chante », qui dérive d’une racine première shour
‫שׁ ור‬
, « naviguer, contempler, regarder, chanter ».
268
‫שׁ יר‬
Or, dans le mot shour apparaît aussi l’action de gouverner, prendre autorité, ou encore, agir en prince. Et ce mot est
aussi à l’origine d’une muraille. Nous découvrons donc dans les consonnes hébraïques du Prince et du chant (
‫שׂר‬
),
la notion de combat, de protection et d’adoration.
Maintenant regardons de plus près les lettres hébraïques qui forment le mot ISRAËL, nom donné au patriarche Jacob,
et plus tard au pays promis.
« Ton nom sera IS-RA-ËL. » Genèse 35 :10. En hébreu,
Yod
‫י‬
.Observons ces lettres.
‫ שׂ‬Resh ‫ ר‬Aleph ‫ א‬et Lamed ‫ ל‬qui donnent :
‫ « ישׂראל‬Il chante Dieu », ou encore :
‫ « שׂראל‬Chant d’Elohim, le chant du divin. »
Sin
Y-shir-El
Shir-El
‫ישׂראל‬
Mais les lettres Shir-El, forment aussi : Sar-El, « Prince de Dieu, Prince du divin ».
On peut donc dire, Israël est le pays qui chante Dieu et qui honore le Prince des cieux, alors que la Judée, comme nous
l’avons vu plus haut, est une terre de louange et de reconnaissance envers le divin. »
Préfiguration
« Toute cette institution musicale établie par le roi David préfigure la louange du royaume messianique ; elle nous
prépare en quelque sorte à la musique éternelle du Temple céleste, qui célèbre le Roi des rois, Messie d’Israël. »
La Clef de David - Philippe Rochat
Lectures complémentaires
•
La Clef de David - Philippe Rochat - Emeth Éditions
•
Vivre la louange - Sylvain Freymond
•
Les clefs de l’adoration - Fabienne Pons
http://www.maisondepriere-geneve.com/2014/05/les-clefs-de-l-adoration-par-fabienne-pons-part-1.html
http://www.maisondepriere-geneve.com/2014/05/les-clefs-de-l-adoration-par-fabienne-pons-part-2.html
http://www.maisondepriere-geneve.com/2014/05/les-clefs-de-l-adoration-par-fabienne-pons-part-3-et-fin.html
•
Plusieurs articles sur la direction de la louange - http://godieu.com/musigodieu/conducteur_louange.html
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Le temple
Esdras 3 :8-13 « Lorsque les maçons posèrent les fondations du Temple de l'Eternel, on mit en place les prêtres
revêtus de leurs habits de cérémonie, avec les trompettes en mains, et les lévites descendants d'Asaph avec les
cymbales, afin de louer l'Eternel, selon les prescriptions de David, roi d'Israël. Ils entonnèrent des hymnes de louange
et des cantiques de remerciement pour célébrer l'Eternel en chantant à tour de rôle : Oui, il est bon, et son amour
pour Israël dure à toujours. Tout le peuple fit aussi retentir de grandes acclamations pour louer l'Eternel, parce qu'on
posait les fondations de son Temple. Beaucoup, parmi les prêtres, les lévites, et les chefs de groupes familiaux parmi
les plus âgés, qui avaient encore vu l'ancien Temple, pleuraient à haute voix pendant que l'on posait sous leurs yeux
les fondations du nouveau Temple, alors que beaucoup d'autres gens exprimaient leur joie par des acclamations
bruyantes, de sorte qu'on ne pouvait pas distinguer les ovations joyeuses des pleurs ; le peuple poussait de grands cris
dont l'écho retentissait au loin. »
Éphésiens 2.19-22 « Voilà pourquoi vous n'êtes plus des étrangers ou des résidents temporaires, vous êtes
concitoyens des membres du peuple de Dieu, vous faites partie de la famille de Dieu. Dieu vous a intégrés à l'édifice
qu'il construit sur le fondement que sont les apôtres, ses prophètes, et dont Jésus-Christ lui-même est la pierre
principale. En lui toute la construction s'élève, bien coordonnée, afin d'être un temple saint dans le Seigneur, et, unis
au Christ, vous avez été intégrés ensemble à cette construction pour former une demeure où Dieu habite par
l'Esprit. »
« Le plan du Temple reproduisait celui du tabernacle, mais les dimensions étaient doubles et la décoration plus
somptueuse. L’intérieur mesurait 60 coudées de long, sur 20 de large et 30 de haut (1 Rois 6 :2) ; la hauteur différait
donc en proportion de celle du tabernacle. Les murs étaient de pierres que l’on avait achevé de tailler dans la carrière
(1 Rois 6 :7) ; la toiture et le plafond étaient en cèdre (1 Rois 6 :9). Des planches de cyprès recouvraient le sol ; les
parois étaient lambrissés de cèdre depuis le sol jusqu’au plafond (1 Rois 6 :15 ; 2 Ch 3 :5). Tout l’intérieur était plaqué
d’or (1 Rois 6 :20,22,30 ; 2 Ch 3 :7, etc.).
Des chérubins, des palmes et des fleurs étaient sculptés sur les parois. Le lieu très saint (débîr) était un cube de 20
coudées de côté (1 Rois 6 :16, 20) ; des chambres plaquées d’or occupaient probablement l’espace, haut d’environ 10
coudées, entre le plafond et le toit (1 Ch 28 :11 ; 2 Ch 3 :9). L’arche se trouvait dans le lieu très saint (1 Rois 8 :6), sous
les ailes de 2 immenses chérubins en bois d’olivier recouvert d’or. Ils étaient debout de chaque côté de l’arche.
Chacun mesurait 10 coudées de haut (environ 5,25 m), la longueur d’une aile atteignait 5 coudées. Les ailes
extérieures des chérubins touchaient les murs, tandis que les 2 autres ailes se rejoignaient. Au centre, au-dessus du
propitiatoire, les 2 chérubins contemplaient l’arche (1 Rois 6 :23-28 ; 2 Ch 3 :10-13). Une cloison de cèdre, recouverte
d’or des 2 côtés, séparait le lieu saint (hêkal) du lieu très saint (débir). Une porte à 2 battants en bois d’olivier, ornée
de palmes, de fleurs, de chérubins, et plaquée d’or, traversait la cloison. Celle-ci était tenue, du côté du lieu saint, par
des chaînettes d’or, et un voile analogue à celui du tabernacle la recouvrait (1 Rois 6 :16,21,31,32 ; 2 Ch 3 :14).
Les deux battants de la porte donnant accès au lieu saint depuis le parvis étaient de cyprès (Rois 6 :33,34).
Le sérieux, la précision, la beauté et la perfection des travaux du temple ne devait pas nous laisser indifférent. Mais en
est-il toujours ainsi ? … »
La spiritualité du fondement - André Choubeu
http://dr-choubeu.over-blog.com/article-la-spiritualite-du-fondement-97476715.html
« Ce Sanctuaire du Mont Moria à Yérouchalaïm a pour fonction d’être le signe extérieur de la demeure spirituelle de
D.ieu que David annonce dans son psaume : D.ieu en nous et nous en D.ieu, dans l’accomplissement de Sa volonté et
toutes les péripéties de notre vie. »
Hanouka le saint et le profane - Michael Schneider - Elisraël
http://www.elisrael.org/article-hanouka-le-saint-et-le-profane-62148355.html
La maison de Dieu
Lieu de rencontre
L'expression se trouve pour la première fois dans le livre de la Genèse, lorsque Jacob à la suite d'une vision donna au
lieu le nom de Béthel qui signifie : Maison de Dieu.
Il eut peur, et dit: Que ce lieu est redoutable! C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des cieux! Genèse 28:17
270
Dans l'Ancien Testament on retrouve souvent le terme "maison de Dieu" pour désigner les lieux où on offre un culte à
Dieu.
Le tabernacle que Moïse construisit sur l'ordre de l'Eternel et plus tard le temple de Jérusalem sont appelés "la
maison de Dieu".
Il s'agit plus d'un lieu de rencontre qu'une habitation permanente de l’Eternel.
C’est là que je me rencontrerai avec toi; du haut du propitiatoire, entre les deux chérubins placés sur l’arche du
témoignage, je te donnerai tous mes ordres pour les enfants d’Israël. Exode 25:22
Je me rencontrerai là avec les enfants d’Israël, et ce lieu sera sanctifié par ma gloire. Exode 29:43
La maison de Dieu - Léopold Guyot - Pasteur web - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
Maison spirituelle
1 Pierre 2:5 « Vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint
sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.
Éphésiens 2:22 « En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit ».
Dans l'épitre aux Hébreux il est question d'une maison que Christ construit avec fidélité, selon le modèle divin :
Hébreux 3.1 « C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain
sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme le fut Moïse dans toute
sa maison. Car il a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une
maison a plus d’honneur que la maison même. Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit
toutes choses, c’est Dieu. Pour Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur, pour rendre
témoignage de ce qui devait être annoncé; mais Christ l’est comme Fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous, pourvu
que nous retenions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions. »
Ce passage précise que la maison que Christ construit est composée de tous ceux qui croient en Lui, ceux qu'il a
rachetés par son sang, qui lui appartiennent car ils l'ont accepté comme Sauveur et Seigneur.
Éphésiens 2:21 « L'apôtre Paul enseigne qu'en Jésus-Christ, tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un
temple saint dans le Seigneur. »
Éphésiens 2:22 « En Christ vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. »
La maison de Dieu - Léopold Guyot - Pasteur web - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
« Si notre conversion est réelle, nous devenons une habitation de Dieu en Esprit, une maison dans laquelle Christ et
son Père font leur demeure permanente, selon ce que Jésus a dit :
Jean 14:23 « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons
notre demeure chez lui. »
L'apôtre Paul a aussi écrit :
Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous? 1 Corinthiens 3.16
Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la
maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la
pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous
êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. Éphésiens 2.19
Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu; et vous-mêmes,
comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des
victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ. 1 Pierre 2.4
Chaque racheté de Christ devient une maison, un temple dans lequel Dieu habite. »
Construire selon le modèle - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/ConstruireSelonLeModele.htm
« Dans le Nouveau Testament, la maison de Dieu est considérée sous deux aspects bien distincts. D’une part, l’édifice
que Christ construit. En Matthieu 16, le Seigneur Jésus dit : « Je bâtirai mon assemblée et les portes du hadès ne
prévaudront pas contre elle » (v. 18). Pas de failles, pas de mauvais matériaux, pas de ruine dans un tel édifice. Tel il
est considéré en 1 Pierre 2:5 : une maison spirituelle, composée de pierres vivantes. Mais, dans 1 Corinthiens 3,
comme nous l’avons vu, il ne s’agit plus de l’édifice tel que Dieu le construit pour le ciel, mais d’un édifice visible sur la
terre, dont la construction est confiée à l’homme, à des ouvriers qui n’apportent pas tous de bons matériaux.
Ce qui constitue la maison de Dieu sur la terre, c’est que l’Esprit de Dieu habite en elle (1 Cor. 3:16 ; cf. Actes 7:48).
Elle est « une habitation de Dieu par l’Esprit » (Éph. 2:22). »
Construire - Les édifices de la Bible - G. André - http://www.bibliquest.org/GA/GA-Construire.htm#_Toc277618410
271
Maison de Dieu, du pain, de miséricorde, de réconfort et de guérison, de
prière, du Saint Esprit…
Béthel « la maison de Dieu » (Genèse 28.10/19)
« C'est le lieu où Dieu fait sa demeure.
Dieu dit : "J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple". Nous sommes le
temple du Dieu vivant. 2 Corinthiens 6.16
Là où Jésus le Fils de Dieu est présent.
"Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, Je suis au milieu d'eux", dit Jésus. Et encore : "Je suis avec vous tous
les jours jusqu'à la fin du monde"
Où le Saint-Esprit de Dieu se manifeste.
Si tous prophétisent, et qu’il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est
jugé par tous, les secrets de son cœur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et
publiera que Dieu est réellement au milieu de vous. 1 Corinthiens 14.24 »
La maison de Dieu - Léopold Guyot - Pasteur web - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
Bethlehem « la maison du pain » (Ruth 1)
« La maison de Dieu est un lieu où l'on peut trouver la nourriture pour l'âme, selon la parole de Jésus. »
"L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu."
La maison de Dieu - Léopold Guyot - Pasteur web - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
Bethesda « La maison de miséricorde » (Jean 5 :2)
« Dans l'Évangile, Il est fait mention de deux endroits où des miracles se sont produits à Jérusalem : la piscine de
Bethesda ou l'ange descendait et la réservoir de Siloé où l'aveugle envoyé par Jésus fut guéri.
A Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques.
Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui
attendaient le mouvement de l’eau; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau; et celui
qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie.
Jésus dit à l'aveugle : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé, nom qui signifie envoyé. Il y alla, se lava, et s’en retourna
voyant clair. Jean 9:7
L'église doit être une maison dans laquelle la grâce de Dieu est abondamment accordée.
Pas seulement le temps exceptionnel de la visite d'un ange, mais une source permanente de la grâce et de la vie de
Dieu qui lave, purifie et guérit.
Tous ceux qui entre dans une maison de miséricorde doivent y entendre le message de la Bonne Nouvelle de JésusChrist, le Sauveur qui guérit et qui sauve.
Une maison de miséricorde c'est une assemblée où non seulement lon reçoit le pardon de Dieu, mais où on le
pratique aussi réciproquement. …
Bethesda, maison de miséricorde, est donc un lieu de pardon, de guérison, de restauration de l'être entier : l'esprit,
l'âme et le corps, car Jésus rétablit pleinement. »
La maison de Dieu - Léopold Guyot - Pasteur web - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
Béthanie : "la maison de l'affligé" Jean 12.1
« Une assemblée de disciples de Jésus est appelée à apporter les consolations divines, à l'image du Seigneur qui était
ému de compassion devant la souffrance, la détresse et le chagrin. …
La compassion est le sentiment profond de Dieu, et du Seigneur Jésus-Christ. Le Saint-Esprit est le consolateur divin et
les Écritures sont écrites pour notre consolation.
Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que
donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Romains 15:4
C'est pourquoi nous sommes exhortés à être des consolateurs :
Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les
autres selon Jésus-Christ, afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur
Jésus-Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. Romains
15.5
272
Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à
l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. Éphésiens 4:29
Laissons nous inspirer par l'Esprit Consolateur afin d'encourager et de consoler, au milieu de nous et par nous. 1
Corinthiens 14.3 »
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Maison de prière
« Si l'église est une maison de Dieu, elle réunit en son sein tous ceux qui veulent s'approcher de Dieu ensemble pour la
prière, les supplications et les actions de grâces.
Jésus enseignait et disait: N’est-il pas écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations?
Marc 11:17 »
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Maison du Saint Esprit
« i le Saint-Esprit habite dans le cœur de chaque personne née de nouveau, il manifeste aussi sa présence au milieu
des disciples de Christ réunis.
Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient
la parole de Dieu avec assurance. Actes 4:31
Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos
péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Ac 238
Or dans la pensée de Christ, les églises sont conçues pour être des assemblées où le Saint-Esprit se manifeste par ses
dons et sa puissance.
A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune.
En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même
Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don
d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des
langues; à un autre, l’interprétation des langues.
Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. 1 Corinthiens
12.7
Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en
espérance, par la puissance du Saint-Esprit! Romains 15:13 »
La maison de Dieu - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
Temple du Dieu Saint
C'est le lieu où Dieu fait sa demeure.
2 Corinthiens 6 :16 « Nous sommes, nous, le Temple du Dieu vivant. Dieu lui-même l'a dit : J'habiterai et je marcherai
au milieu d'eux. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.»
2 Corinthien 3 :16-17 « Car son temple est saint, et vous êtes ce temple. »
« Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la
maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la
pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le
Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. » Éphésiens 2.19
1 Pierre 2 :4 « Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu;
et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin
d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ. »
« La destination principale de l'Épouse : être le temple, l'édifice dans lequel Dieu est présent… La place du Seigneur
Jésus sur la terre est son Épouse, dans sa diversité. »
La maison de Dieu - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
Se séparer
L’Épouse, est mise à part pour Dieu, pour être un temple à Sa gloire. Pour remplir cet office, elle est appelée à se
séparer de tout ce qui est impur, à se sanctifier.
273
2 Corinthiens 6 :16-18 « Ce qui est juste peut-il s'unir à ce qui s'oppose à sa loi ? La lumière peut-elle être solidaire
des ténèbres ? Le Christ peut-il s'accorder avec le diable ? Que peut avoir en commun le croyant avec l'incroyant ?
Quel accord peut-il exister entre le Temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes, nous, le Temple du Dieu vivant.
Dieu lui-même l'a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C'est
pourquoi : Sortez du milieu d'eux, Séparez-vous d'eux, dit le Seigneur. N'ayez pas de contact avec ce qui est impur,
alors je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur, le
Tout-Puissant. »
Jésus purifie le temple…
« La veille, Jésus était déjà venu dans le temple et avait observé ce qui s'y passait. Il avait constaté que le temple de
Dieu était devenu un centre commercial, un lieu de trafic.
« Jésus entra à Jérusalem, dans le temple. Quand il eut tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie
avec les douze". Puis revenant le lendemain matin il chassa du temple les vendeurs et tous ceux qui trafiquaient. »
Matthieu 21.13, Marc 11:11
L'Épouse doit être sainte. La sanctification des enfants de Dieu est dans sa volonté expresse. »
Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification; 1 Thessaloniciens 4:3
Puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous
serez saints, car je suis saint. 1 Pierre 1 .15 »
La maison de Dieu - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
Jésus rend le temple à sa destination première
Matthieu 21 :12-13 « Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le
temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons. Et il leur dit : Il est écrit : Ma
maison sera appelée une maison de prière. »
« Une maison de prière pour tous. La prière est une fonction fondamentale de l'église. Une église qui ne prie pas est
une église qui végète. Une église qui prie est une église qui reçoit dans la présence de Dieu les choses qu'elle est
appelée à offrir au monde. »
La maison de Dieu - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
La présence du Seigneur est agissante par la manifestation de sa compassion et de sa puissance
« Les signes miraculeux sont la manifestation de la présence du Seigneur dans sa maison, les signes du royaume.
Jésus dit voici les signes qui accompagneront ceux qui ont cru : en mon nom ils chasseront les démons; ils parleront de
nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils
imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. Marc 16.17
La maison de Dieu est un endroit où se produisent des choses merveilleuses qui suscitent la louange à Dieu. Matthieu
21.14/15
Mais si nous méprisons et négligeons les dons de l'Esprit, nous l'éteignons et l'empêchons de se manifester. 1
Thessaloniciens 5.20 »
La maison de Dieu - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
La Parole de Dieu est au centre du temple :
Jésus enseignait dans le temple Luc 19.19 et Marc 11.17
« Nous avons à notre portée chaque jour "Une parole prophétique permanente et éternelle" : les Saintes Écritures
inspirées de Dieu, parole prophétique à laquelle nous devons prêter attention. 2 Timothée 3.16 - 2 Pierre 1.19. »
La maison de Dieu - Léopold Guyot - Pasteur web - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
Les louanges et les actions de grâces
envers notre Dieu et notre Seigneur Jésus-Christ retentissent dans le temple.
« Des cris de joie éclatent, des cris de délivrance dans les tentes des justes ! Car l'Eternel, par sa puissance, fait des
exploits, car l'Eternel, par sa puissance, remporte la victoire, car l'Eternel, par sa puissance, fait des exploits. »
Psaumes 118 :15-16
« Les églises sont des assemblées pour la prière, l'enseignement, l'adoration, la louange en commun, l'exercice du
ministère pastorale et des autres ministères, ainsi que les dons spirituels et les actes de foi : baptême, sainte-cène,
imposition des mains, onction d'huile… …
274
Dieu le Père, Jésus-Christ le Seigneur et le Saint-Esprit, sont vivants et agissants… pas seulement dans un endroit
lointain et inaccessible, mais au milieu des enfants de Dieu assemblés au Nom du Seigneur, même s'ils ne sont que
deux ou trois.
Le Saint-Esprit de Dieu, l'Esprit de Jésus, attend de se manifester parmi nous, dans la maison de Dieu, l'Église du
Seigneur, si nous le voulons de tout notre cœur et si nous le laissons faire. Amen ! Prions pour cela ! »
La maison de Dieu - Léopold Guyot - http://www.pasteurweb.org/Etudes/Eglise/LaMaisonDeDieu.htm
Les fondations
Psaumes 11 :3 « Lorsque les fondements vacillent que peut bien faire l’homme droit ?
Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? »
« L’Ancien Testament définit le mot hébreu yasad par attacher fermement.
Le fondement est également défini comme une base solide, un élément essentiel, une certitude et une réalité.
Fonder implique dont le fait d’asseoir les fondements d’une construction, d’une vie, d’un projet de manière à assurer
sa durabilité certaine. »
La spiritualité du fondement - André Choubeu - http://dr-choubeu.over-blog.com/article-la-spiritualite-du-fondement-97476715.html
« De même que de bons fondements sont nécessaires pour supporter correctement un bâtiment dans le monde
naturel, le bon fondement spirituel est nécessaire pour supporter l’édifice de votre vie spirituelle »
Les fondements de la foi - Le café biblique - http://lecafebiblique.ivoire-blog.com/archive/2012/04/12/les-fondements-de-la-foi.html
« Chaque fois que les hommes construisent un bâtiment, ils doivent poser de bons fondements. Dès lors que cela est
un principe naturel compris de tous, Dieu l’utilise pour enseigner une grande vérité spirituelle. Un croyant doit avoir
un fondement adéquat afin de construire une bonne demeure spirituelle. Le fondement doit être posé suivant le plan
des bâtisseurs. La Bible donne le plan du maître d’œuvre, Jésus-Christ. »
Les fondements de la foi - Bernard Albenga - http://jcspln.free.fr/cours%20fondement%20de%20la%20foi/COURS%2001.pdf
« Tout le sort de la construction dépend de son fondement. Celui qui a bâti sur le roc (Luc 6:48) a foui et creusé
profondément : la maison a résisté à la tempête, tandis que celle bâtie sur le sable s’effondrait. La maison de
Jehoïakim, fondée sur l’injustice, n’a pas duré.
Le tabernacle s’élevait sur le sol du désert, mais il était dressé et posé sur des bases d’argent, figure de la rédemption.
Le temple sera construit sur la colline de Morija où le sacrifice d’Isaac et l’aire d’Ornan nous rappellent la mort de
Christ. »
Construire - Les édifices de la Bible - G. André - http://www.bibliquest.org/GA/GA-Construire.htm#_Toc277618410
L’importance des fondements
Agée 1 :5-11 « Ainsi parle maintenant l'Eternel des armées : Considérez attentivement vos voies ! Vous semez
beaucoup, et vous recueillez peu, Vous mangez, et vous n'êtes pas rassasiés, Vous buvez, et vous n'êtes pas
désaltérés, Vous êtes vêtus, et vous n'avez pas chaud; Le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé.
Ainsi parle l'Eternel des armées : Considérez attentivement vos voies ! Montez sur la montagne, apportez du bois, Et
bâtissez la maison : J'en aurai de la joie, et je serai glorifié, Dit l'Eternel. Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous
avez eu peu; Vous l'avez rentré chez vous, mais j'ai soufflé dessus. Pourquoi? dit l'Eternel des armées. A cause de ma
maison, qui est détruite, Tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison. C'est pourquoi les cieux vous ont
refusé la rosée, Et la terre a refusé ses produits. J'ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes, Sur le blé, sur
le moût, sur l'huile, Sur ce que la terre peut rapporter, Sur les hommes et sur les bêtes, Et sur tout le travail des
mains. »
« Les fondements sont très importants. L’auteur des Psaumes a réalisé cela quand il a demandé :
« Quand les fondements sont renversés, Le juste, que ferait-il? » (Psaume 11:3)
Dans le monde naturel, si les fondements d’un édifice ne sont pas correctement posés, toute la structure peut
s’effondrer. Il en est de même dans le monde spirituel. Un mauvais fondement aboutira à un désastre spirituel.
Le livre d’Aggée dans la Bible met l’accent sur les bons fondements spirituels. Israël était confronté à une moisson
pauvre (insignifiante) dans le monde naturel. Aggée leur demanda d’examiner leurs voies :
« Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu…Considérez attentivement vos voies!... Vous comptiez sur beaucoup,
et voici, vous avez eu peu. » (Aggée 1 : 6,7,9)
275
Pour corriger le problème, Aggée a dit à Israël qu’ils doivent rebâtir à la fois dans le monde naturel et dans le monde
spirituel.
Rebâtir dans le monde naturel était nécessaire pour Israël parce qu’ils avaient retardé la construction de la maison du
Seigneur. Ils avaient construit leurs propres maisons et mis leurs propres affaires (préoccupations) avant le
commandement de Dieu qui était de reconstruire le Temple. Mais plus important encore, le fondement spirituel de
leurs vies était mauvais. Ils avaient offert des sacrifices, ce qui est bien, mais avec des mains impies : …
« Tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, dit l'Éternel, Telles sont toutes les œuvres de leurs mains; Ce
qu'ils m'offrent là est souillé. » (Aggée 2:14)
Une action juste (bonne) faite avec des mains impies n’est pas acceptable. Le fondement spirituel de leurs vies était
mauvais, c’est pourquoi ils n’étaient pas bénis par Dieu.
Dans le monde spirituel, Aggée a dit au peuple de Dieu que les fondements du Temple du Seigneur doivent être
relayés. Il a dit qu’ils doivent bâtir leurs vies spirituelles sur un fondement correct. Dès le jour où Israël a commencé à
bâtir sur le bon fondement, Dieu a commencé à les bénir :
« Considérez attentivement Ce qui s'est passé jusqu'à ce jour, Jusqu'au vingt-quatrième jour du neuvième mois,
Depuis le jour où le temple de l'Éternel a été fondé, Considérez-le attentivement! Y avait-il encore de la semence dans
les greniers? Même la vigne, le figuier, le grenadier et l'olivier, N'ont rien rapporté. Mais dès ce jour je répandrai ma
bénédiction. » (Aggée 2:18-19) »
Les fondements de la foi - Bernard Albenga - http://jcspln.free.fr/cours%20fondement%20de%20la%20foi/COURS%2001.pdf
Les fondations du temple
Éphésiens 2.19-22 « Voilà pourquoi vous n'êtes plus des étrangers ou des résidents temporaires, vous êtes
concitoyens des membres du peuple de Dieu, vous faites partie de la famille de Dieu. Dieu vous a intégrés à l'édifice
qu'il construit sur le fondement que sont les apôtres, ses prophètes, et dont Jésus-Christ lui-même est la pierre
principale. En lui toute la construction s'élève, bien coordonnée, afin d'être un temple saint dans le Seigneur, et, unis
au Christ, vous avez été intégrés ensemble à cette construction pour former une demeure où Dieu habite par
l'Esprit. »
« La pose des fondations d’un immeuble (en particulier l’édification d’un temple (1Rois 6.37 ; Esdras 5.16) faisait
l’objet d’une cérémonie religieuse. Les fondations du Temple de Salomon étaient faites de pierres magnifiques : ‘‘
Pour construire le temple, on utilisa les pierres telles qu’elles provenaient de la carrière ; ainsi, pendant tout le temps
de la construction, on n’entendit pas un seul coup de marteau, ni de pic, ni d’aucun autre outil de fer’’ (1Rois 6.7).
Les matériaux du fondement du temple de Dieu étaient tous de grand prix
Le fondement du temple fut posé et pendant la durée de la construction du temple en 7 années, on n’entendit ni
bruit, ni vacarme car tout doit faire silence devant Dieu (1 Rois 6.37).
‘‘Les fondations consistaient en grands blocs de pierres de prix ayant quatre et cinq mètres de long. Par-dessus ces
fondations étaient posées des pierres taillées sur mesure et des poutres de cendre…. (1 Rois 7.10-12) »
La spiritualité du fondement - André Choubeu - http://dr-choubeu.over-blog.com/article-la-spiritualite-du-fondement-97476715.html
1 Corinthiens 3 :11 « Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. »
(Segond)
« Personne ne peut poser un autre fondement à côté de celui qui est déjà en place, et qui est Yeshoua le Messie. »
(Chouraqui)
Nous voyons ici que notre fondement repose sur Yeshoua le Messie… donc la qualité de notre fondement dépendra
de la profondeur de notre connaissance de ce Messie. D’où la question : sur quoi repose notre connaissance de
Yeshoua le Messie ? Où puisons-nous les informations qui décrivent Sa personne, Sa nature, Son œuvre… ?
« Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le
concernait.» (Luc 24 :27, 44-45) (LSG)
La Torah : fondement de toute La révélation
« Tu n'as voulu ni offrande ni sacrifice. Tu m'as ouvert l'oreille, car tu n'as demandé ni holocaustes ni sacrifices pour
expier le péché. Alors j'ai dit : Voici, je viens, dans le rouleau du livre, il est question de moi. Je prends plaisir à faire ta
volonté, mon Dieu, et ta Loi (TORAH) est gravée tout au fond de mon cœur. » Psaume 40 :9
« Accomplir ta volonté, mon Dieu, tel est mon désir; ta loi a pénétré jusqu’au fond de mes entrailles. » (Rabbinat)
« Faire ton vouloir, Élohaï; je le désire, ta tora dans mes viscères. » (Chouraqui)
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« Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire Ta volonté, et Ta loi (TORAH) est au-dedans de mes entrailles. » Psaumes 40 :9
« Donne-moi l’intelligence, pour que je garde Ta loi (TORAH) Et que je l’observe de tout mon cœur ! »Psaumes 119 :34
« Ta justice est une justice éternelle, et Ta loi (TORAH) est la vérité. » Psaumes 119 :142
Quelques définitions (rappel) préalables
« Tanakh : Que la plupart des non-croyants juifs connaissent comme l'Ancien Testament ". En Hébreu, les consonnes
dans le mot Tanakh forment réellement un acronyme. Le Tanakh est divisé en ce qu'on appelle la Torah, les Prophètes
(Nevi'im), et des Ecrits (Khetuvim), et donc, TN-Kh. •
Ancienne Alliance: «En général, j'utilise les mots Ancien ou Nouvelle Alliance au lieu d'Ancien ou du Nouveau
Testament. Le concept de la Bible composée d'un Ancien et du Nouveau Testament est quelque peu ambigu, car un
testament est un document d'une déclaration unilatérale. Le mot Alliance, ceux dont les Ecritures accentuent, sont
des accords qui concernent deux parties, en particulier Dieu et l'homme. Jérôme a introduit l'idée d'un Ancien et du
Nouveau Testament, lorsqu’il a produit sa traduction latine de la Bible appelée la Vulgate.
La loi (Torah) : Le mot hébreu Torah signifie littéralement l'enseignement, instructions ou doctrine, non pas loi. La
Septante utilise le mot grec «nomos» (SEC # 3551) qui signifie en réalité, la «loi». Le sens original grec du mot nomos
ne signifie pas la Torah de Yahvé. Il signifie simplement la loi, comme dans un décret, la législation de l'homme, etc.
Par conséquent, le contexte scripturaire détermine si oui ou non nomos devrait être traduit par loi, dans le sens d'une
ordonnance de l'homme, ou la Torah comme dans le sens de la Torah d’Adonaï. Les termes qui suivent sont parfois
considérées comme synonymes, la loi, Tanakh, Torah, la loi de Moshé (Moïse). »
Une ombre
L’ombre des choses à venir évidemment n’est pas la réalité, mais elle nous conduit vers la réalité, elle nous permet de
mieux la comprendre. »
Les fêtes de l’Éternel - Jean-Marc Thobois
La Torah : fondement de La Révélation
« L'étude de la Torah de Mishpachah Beit Midrash est basée sur la notion suivante. La Torah, donnée par Adonaï à
Moïse, est le fondement de toutes les révélations subséquentes des prophètes. Par conséquent, notre objectif est de
comprendre le message prophétique de la Torah. Grâce à la compréhension de la Torah, nous construisons les
fondements de la compréhension du reste du Tanakh, et de la Nouvelle Alliance. En outre, notre fondation, la
Torah, nous conduira à ... Le But de la Torah … »
« Bien que la plupart des croyants soient intellectuellement d’accord avec le fait que la Torah soit le fondement de la
compréhension du reste du Tanakh et de la Nouvelle Alliance, rares sont ceux qui ont basé leur foi sur la Torah, qui est
la seule source scripturaire véritable pour une fondation.
Comme avec la plupart des croyants non-juifs qui ont été sauvés et enseignés dans l'institution traditionnelle de
l'Église, le fondement de ma foi avait été établi en utilisant uniquement les Écritures de la Nouvelle Alliance. Bien
qu’Elles so
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