¾2¾ Plus grand commun diviseur PGCD DE DEUX ENTIERS NATURELS u Définition • Soit deux nombres entiers naturels a et b non nuls. Un nombre entier naturel δ qui divise chacun de ces nombres est appelé diviseur commun de ces nombres. L'ensemble des diviseurs communs aux nombres a et b est un ensemble fini, noté D(a, b). • Le plus grand élément de l'ensemble D(a, b) est appelé plus grand commun diviseur de a et de b. On écrit en abrégé PGCD (a, b). u • Algorithme d'Euclide Si b divise a alors tout diviseur de b est aussi un diviseur de a et PGCD (a, b) = b. • Si r est le reste de la division de a par b, alors D(a, b) = D(b, r) donc PGCD (a, b) = PGCD (b, r). • Le PGCD de deux nombres est le dernier reste, non nul, de la succession de divisions que l'on effectue dans l'algorithme d'EUCLIDE. • u Les div iseurs communs à deux nombres sont les diviseurs de leur PGCD. Propriétés du PGCD de deux nombres • Le PGCD δ de deux nombres entiers naturels a et b est une combinaison linéaire entière de a et de b, c'est à dire qu'il existe deux entiers relatifs u et v tels que : δ = a u + b v. • Si a, b et k sont trois entiers naturels non nuls, alors PGCD (k a, k b) = k PGCD (a, b). • Si d est un diviseur commun à a et b alors d est un diviseur de toute combinaison linéaire de a et b et, en particulier, un diviseur de leur PGCD. 16 u Chapitre 2 • Si a, b sont deux entiers naturels non nuls, et si λ est un entier relatif tel que a + λ b soit un entier naturel non nul alors : PGCD (a, b) = PGCD (a + λ b, b). NOMBRES PREMIERS ENTRE EUX u Définition • Deux entiers naturels, non nuls, sont dits premiers entre eux si, et seulement si, leur PGCD est égal à 1. u • Propriétés Tout entier naturel est premier avec 1. • Si δ est le PGCD de a et b alors il existe deux entiers a’ et b’, premiers entre eux, tels que a = δ a’ et b = δ b’. u Théorème de BACHET - BEZOUT. • Deux nombres entiers a et b sont premiers entre eux si, et seulement si, il existe un couple d'entiers relatifs u et v tels que a u + b v = 1. u Théorème de GAUSS. Soit a, b et c trois entiers relatifs non nuls. Si a divise le produit bc et si a est premier avec b alors a divise c. • Si un nombre entier naturel n est divisible par deux entiers naturels premiers entre eux il est divisible par leur produit. • On ne change pas le PGCD de deux nombres en multipliant l'un d'entre eux par un nombre premier avec l'autre. • a, b et c étant des entiers naturels non nuls, si PGCD (a, c) = 1 alors PGCD (a, b) = PGCD (a, bc) • Un nombre entier est premier avec un produit de deux facteurs entiers si, et seulement si, il est premier avec chacun de ces facteurs. • Si deux entiers naturels et b sont premiers entre eux alors (a + b) et ab le sont aussi. Plus grand commun diviseur t 17 x Enoncés des exercices y n Exercice 1 .............................................................................(10 min) Soit a et b deux entiers naturels non nuls, A et B les nombres définis par : A = 3 a + 4 b et B = 4 a + 5 b. 1. Montrer que D (a, b) ⊂ D(A, B). 2. Exprimer a et b en fonction de A et B. En déduire que : D(A, B) ⊂ D(a, b). 3. Montrer que a et b sont premiers entre eux si, et seulement si, A et B le sont. n Exercice 2 .............................................................................(10 min) Soit a et b deux entiers naturels non nuls, A et B les nombres définis par : A = 11 a + 2 b et B = 18 a + 5 b 1. Montrer que D (a, b) ⊂ D(A, B). 2. Exprimer a et b en fonction de A et de B. En déduire que tout diviseur commun à A et B est un diviseur commun à 19 a et 19 b. 3. On suppose que a et b sont premiers entre eux. Montrer que le PGCD de A et B divise 19. nn Exercice 3...........................................................................(10 min) 1. On sait que si a et b sont deux entiers naturels premiers entre eux alors ab et a + b sont premiers entre eux. En déduire que si les entiers naturels a et b sont premiers entre eux alors 2 2 a + b et a + b – ab ne peuvent avoir d'autres diviseurs communs que les diviseurs de 3. 2. Plus généralement, soit n un entier naturel tel que a 2 + b 2 – n ab soit non nul ; démontrer que si a et b sont premiers entre eux alors 2 2 a + b et a + b – n ab ne peuvent avoir d'autres diviseurs communs que les diviseurs de n + 2. nn Exercice 4...........................................................................(15 min) 2 2 Déterminer les couples (a, b) d'entiers naturels tels que a > b, a – b = 405 et PGCD(a, b) = 3. 18 nn u Chapitre 2 Exercice 5.........................................................................(15 min)) Les entiers naturels non nuls a, b, c et d sont des termes consécutifs d'une suite géométrique dont la raison q est un nombre entier premier avec a. 2 De plus a, b, d vérifient la relation 10 a = d – b. 1. Démontrer que : q (q +1) (q –1) = 10 a. 2. Déterminer les valeurs possibles de q. En déduire les valeurs correspondantes de a, b, c et d. nn Exercice 6.........................................................................(15 min)) Soit n un entier naturel non nul et a, b les entiers naturels définis par : 2 2 a = 5 n + 7 et b = n + 2. 1. Démontrer que tout diviseur commun à a et b est un diviseur de 3. 2. Démontrer que PGCD (a, b) = 3 si, et seulement si, n 2 ≡ 1 [3]. 3. En déduire, suivant les valeurs de n, le PGCD de a et b. nn Exercice 7.......................................................................... (15 min) Démontrer que pour tout entier naturel non nul n, les entiers naturels a et b sont premiers entre eux dans chacun des cas suivants : 1. a = 3 n + 2 et b = 2 n +1 2. a = n 2 et b = n +1 3. a = 2 n +1 et b = 2 n (n +1). nn Exercice 8.......................................................................... (15 min) 1. Soit k un entier naturel non nul. On pose : a = 2 k –1 et b = 2 k +1. Démontrer que, pour tout k, les entiers a et b sont premiers entre eux. 2. Soit n un entier naturel non nul et A, B les entiers naturels définis par : 2 2 A = n + n et B = n – n. Déterminer, suivant la parité de n, le PGCD de A et B. nn Exercice 9.......................................................................... (15 min) 4 2 Soit n un entier naturel. On pose A = n + n +1. 1. En remarquant que : A = n 4 + 2n 2 +1 – n 2 , montrer que A peut s'écrire comme produit de deux facteurs du second degré. 2. On pose a = n 2 + n +1 et b = n 2 – n +1. a) Démontrer que a et b sont impairs. b) Soit d un diviseur commun à a et à b . Démontrer que d divise 2n et 2 2(n +1). 2 c) Montrer que n et n +1 sont premiers entre eux. d) En déduire que a et b sont premiers entre eux. Plus grand commun diviseur t nn 19 Exercice 10........................................................................ (15 min) Soit n un entier naturel strictement supérieur à 1. 1. On pose A = n –1 et B = n 2 – 3 n + 6. a) Déterminer deux entiers relatifs a et b tels que pour tout n on ait : 2 n – 3 n + 6 = (an + b)(n –1) + 4. b) En déduire que PGCD (A, B) = PGCD (A, 4). 2. Donner suivant les valeurs de n, le PGCD de A et 4. 3. Pour quelles valeurs de n le nombre Fn défini par : Fn = nn (n 2 − 3n + 6)(2n − 1) est-il entier ? n −1 Exercice 11........................................................................ (15 min) Soit n un entier naturel, non nul. 1. On pose A = n 2 + 3 et B = n + 2. a) Déterminer deux entiers relatifs a et b tels que pour tout n on ait : 2 n + 3 = (n + 2)(an + b) + 7. 2 b) En déduire que : PGCD (n +3, n – 2) = PGCD (n +2, 7). 2. Pour quelles valeurs de n la fraction 3. Déterminer n de façon que nn n2 + 3 est-elle irréductible ? n+2 n2 + 3 soit un entier naturel. n+2 Exercice 12........................................................................ (15 min) 1. Soit n un entier naturel non nul. n a) Calculer pour n ∈{0, 1, 2, 3, 4, 5}, le reste de la division de 3 par 7. n+6 n b) Démontrer que, quel que soit l'entier naturel n, 3 ≡ 3 [7]. c) De manière générale, comment peut-on calculer, pour tout entier natun rel n, le reste de la division de 3 par 7 ? 2003 d) En déduire le reste de la division de 3 par 7. 2 n–1 2. Soit U n = 1 + 3 + 3 + … + 3 où n est un entier supérieur à 2. n a) Montrer que si U n est divisible par 7 , alors 3 ≡ 1 [7]. n b) Réciproquement, montrer que si 3 ≡ 1 [7] alors U n ≡ 0 [7]. c) En déduire les valeurs de n telles que U n soit divisible par 7. nn Exercice 13........................................................................ (15 min) Soit (E) l'équation : 26 x –17 y = 1 où x et y sont deux entiers naturels. 1. En utilisant l'algorithme d'Euclide déterminer une solution particulière de l'équation (E). 2. En déduire l'ensemble des solutions de l'équation (E). 20 nn u Chapitre 2 Exercice 14........................................................................ (15 min) Soit n un entier naturel non nul et a, b les entiers naturels définis par : a = 2 n + 3 et b = 5 n – 2. 1. Ecrire une relation indépendante de n entre a et b. En déduire que, si a et b ne sont pas premiers entre eux, leur PGCD est 19. 2. Etudier l'ensemble des entiers naturels n tels que le PGCD (a, b) = 19. nnn Exercice 15 ...................................................................... (20 min) 1. Soit n un entier naturel non nul et A, B les entiers naturels définis par : A = 11 n + 3 et B = 13 n –1 . Démontrer que tout diviseur de A et B est un diviseur de 50. 2. Soit (E1 ) l'équation 50 x –11 y = 1 où x et y sont deux entiers naturels non nuls. En utilisant l'algorithme d'Euclide, déterminer une solution partic ulière de (E1 ). 3. Soit (E) l'équation 50 x –11 y = 3 où x et y sont deux entiers naturels non nuls. a) En utilisant les résultats précédents résoudre (E). b) En déduire les valeurs de n pour lesquelles le PGCD de A et B est 50. 4. Pour quelles valeurs de n le PGCD de A et B est-il égal à 25 ? nnn Exercice 16...................................................................... (20 min) 1. Soit x et y deux entiers relatifs et (E) l'équation : 324 x – 245 y = 7. a) En utilisant l'algorithme d'Euclide, déterminer une solution partic ulière (α, β ) de (E). b) En déduire l'ensemble des solutions de (E). 2. Montrer que pour tout couple (x, y) solution de (E) nous avons : x ≡ 0 [7]. 3. Soit d le PGCD des éléments d'un couple (x, y) solution de (E). a) Démontrer que les seules valeurs possibles de d sont 1 et 7. b) En remarquant que d prend la valeur 7, si, et seulement si, y est div isible par 7, déterminer les solutions de (E) telles que x et y soient premiers entre eux. nnn Exercice 17...................................................................... (20 min) Déterminer les entiers naturels n dont le reste dans la division par 9 est 7 et dont le reste dans la division par 7 est 1. Plus grand commun diviseur t nnn 21 Exercice 18...................................................................... (20 min) On se propose de déterminer l'ensemble des entiers relatifs n solutions n ≡ 1[5] n ≡ 5[7] du système (S) : 4 n + 1 ≡ 0[5] 4 n + 1 ≡ 0[7] 1. Démontrer que si n est solution de (S) alors 2. En déduire que pour tout entier n, solution de (S), il existe un entier k tel que : 35 k – 4 n = 1. 3. Déterminer les solutions de (S). nnn Exercice 19...................................................................... (30 min) x et y sont deux entiers naturels tels que x > y. On désigne par a et b les entiers naturels définis par : a = x + y et b = x – y. On note : δ = PGCD (x, y) et ? = PGCD (a, b). 1. Montrer que δ divise a et b. En déduire que δ divise ? . 2. Montrer que ∆ divise le PGCD de a + b et de a – b. En déduire que ∆ divise 2 δ. 3. Montrer que δ = ∆ ou δ = 2 ∆. 4. On suppose de plus que x et y sont premiers entre eux. a) Montrer que ∆ est soit égal à 1, soit égal à 2. b) Conclure dans le cas où x et y sont impairs. c) Conclure dans le cas où x et y ne sont pas de même parité. 22 u Chapitre 2 ¾CONTRÔLE¾ Exercice 1 (6 min, 2 points) Démontrer que, pour tout entier naturel n, les nombres 2 n +1 et 9 n + 4 sont premiers entre eux. Exercice 2 (6 min, 2 points) Déterminer les entiers naturels n tels que n + 2 divise 5 n +19. Exercice 3 (12 min, 4 points) Résoudre l'équation (E) : 91 x +10 y = 412 où x et y deux entiers relatifs. Exercice 4 (12 min, 4 points) Déterminer les couples (a, b) d'entiers naturels tels que : 2 2 a > b, a – b = 2004 et PGCD(a, b) = 2. Exercice 5 (24 min, 8 points) Soit n un entier naturel non nul. 3 2 2 On pose : a = n + 3 n + 2 n – 4 et b = n + 2 n –1. 1. Déterminer deux entiers naturels α et β tels que pour tout n, on ait : 3 2 2 n + 3 n + 2 n – 4 = (n + 2 n –1) (α n + β ) + n – 3 2. En déduire, suivant les valeurs de n, le reste r de la division de a par b. 3. On suppose n = 3. Démontrer que PGCD (a, b) = PGCD (n – 3, 14). 4. Déterminer les valeurs de n pour lesquelles PGCD (a, b) = 7. Plus grand commun diviseur t z 23 Corrigé des exercices { Corrigé 1................................................................................................. 1. Tout diviseur de a et b divise toute combinaison linéaire de ces deux nom- bres donc en particulier A et B. Alors D(a, b) ⊂ D(A, B). 2. Nous pouvons écrire a = 4 B – 5 A et b = 4 A – 3 B donc tout diviseur de A et B divise a et b. Alors D(A, B) ⊂ D(a, b). 3. En conclusion D(A, B) = D(a, b) donc PGCD (A, B) = PGCD (a, b). Alors a et b sont premiers entre eux si, et seulement si, A et B le sont. Corrigé 2................................................................................................. 1. Tout diviseur de a et b divise toute combinaison linéaire de ces deux nombres donc en particulier A et B alors D(a, b) ⊂ D(A, B). 2. Nous pouvons écrire : 19 a = 5 A – 2 B et 19 b = –18 A +11 B donc tout diviseur de A et B divise 19 a et 19 b. Alors D(A, B) ⊂ D(19 a, 19 b). 3. Des questions précédentes nous déduisons que : D(a, b) ⊂ D(A, B) ⊂ D(19 a, 19 b). Alors PGCD (A, B) divise PGCD (19 a, 19 b) soit 19 PGCD (a, b). Si a et b sont premiers entre eux alors PGCD (a, b) = 1 et PGCD (A, B) divise 19. Corrigé 3................................................................................................. 1. Quels que soient les entiers naturels a et b nous avons la relation : 2 2 2 a + b – ab = (a + b) – 3 ab. 2 2 Tout entier naturel d, diviseur commun de a + b – ab et a + b, divise donc 3 ab. Si les entiers naturels a et b sont premiers entre eux il en est de même de ab et a + b alors d, diviseur commun de a + b et 3 ab, divise 3. 2. Plus généralement, quels que soient les entiers naturels a et b nous avons 2 2 2 la relation : a + b – n ab = (a + b) – (n + 2) ab. 2 2 Tout entier naturel δ, diviseur commun de a + b – n ab et a + b, divise donc (n + 2) ab. Le même raisonnement que dans la première question permet d'affirmer que si a et b sont premiers entre eux alors 2 2 a + b et a + b – n ab ne peuvent avoir d'autres diviseurs communs que les diviseurs de n + 2. 24 u Chapitre 2 Corrigé 4................................................................................................. Si PGCD (a, b) = 3 alors il existe deux entiers naturels a' et b' premiers entre eux tels que a = 3a' et b = 3b'. Alors a' et b' vérifient l'équation : 2 2 9(a' – b ' ) = 405 soit encore : (a' + b')(a' – b') = 45. Les diviseurs de 45 sont 1, 3, 5, 9, 15 et 45. De plus a' + b' et a' – b' sont de même parité avec a' + b' = a' – b' > 0. Les couples (a', b') sont donc solutions a '+ b ' = 45 a '+ b ' = 15 a ' = b ' = 9 de l'un des systèmes : ou ou avec a' et b' a '− b ' = 1 a '− b ' = 3 a '− b ' = 5 premiers entre eux. Les couples solutions de ces systèmes sont respectivement (23, 22), (9, 6) et (7, 2) mais (9, 6) est à exclure. En conclusion, les couples solutions du problème posé sont (69, 66) et (21, 6). Corrigé 5................................................................................................. 1. Les nombres a, b, c et d vérifient simultanément les relations : b = a q, 2 3 2 c = a q , d = a q et 10 a = d – b. 2 3 2 3 On en déduit que : 10 a = a q – a q, soit 10 a = a(q – q) ou encore puisque a est non nul : q (q +1) (q –1) = 10 a. 2. Le nombre q divise 10 a. Or a et q sont premiers entre eux, donc, d'après le théorème de Gauss, q divise 10. Les diviseurs de 10 sont : 1, 2, 5 et 10. u Si q = 1 alors q –1 = 0 d'où a = 0. Or a > 0 donc ce cas est exclu. u Si q = 2 alors 10 a = 6. Or a est un entier donc ceci est impossible . u Si q = 5 alors 10 a = 120 soit a = 12 ; cette valeur est acceptable car 5 et 12 sont premiers entre eux. u Si q = 10 alors 10 a = 990, soit a = 99 et cette valeur convient. En conclusion, le problème admet deux solutions : (12, 60, 300, 1500) et (99, 990, 9900, 99000). Corrigé 6................................................................................................. 1. Nous pouvons écrire : 5b – a = 3. Tout diviseur commun de a et b divise 5b – a donc divise 3. 2. Alors PGCD (a, b) divise 3. Les seuls diviseurs de 3 sont 1 et 3 donc PGCD (a, b) = 1 ou PGCD (a, b) = 3. Alors : 2 2 PGCD (a, b) = 3 ⇔ 5 n + 7 ≡ 0 [3] et n + 2 ≡ 0 [3] 2 2 PGCD (a, b) = 3 ⇔ – n +1 ≡ 0 [3] et n –1 ≡ 0 [3] 2 PGCD (a, b) = 3 ⇔ n ≡ 1 [3]. 2 3. Si n ≡ 0 [3] alors n ≡ 0 [3] et PGCD (a, b) = 1 2 Si n ≡ 1 [3] alors n ≡ 1 [3] et PGCD (a, b) = 3 2 Si n ≡ 2 [3] alors n ≡ 1 [3] et PGCD (a, b) = 3. En conclusion, si n est divisible par 3 alors PGCD (a, b) = 1. Sinon PGCD (a, b) = 3. Plus grand commun diviseur t 25 Corrigé 7................................................................................................. 1. Nous avons immédiatement : (3 n + 2) – (2 n +1) = 1 donc d'après le théorème de Bezout les entiers naturels a et b sont premiers entre eux. 2. Nous pouvons écrire : n 2 = (n –1)(n +1) +1 ou encore : 2 2 1 × n – (n –1)(n +1) = 1, donc les entiers naturels a = n et et b = n +1 sont premiers entre eux. 3. Nous pouvons écrire : 4(n 2 + n) = (2 n +1)2 –1 ou encore : (2 n +1) × (2 n +1) – 2 [2n(n +1)] = 1, donc les entiers naturels a = 2n(n +1) et b = 2 n +1 sont premiers entre eux. Corrigé 8................................................................................................. 1. Nous pouvons écrire : (2 k +1) – (2 k –1) = 2 donc tout diviseur commun à 2 k +1 et 2 k –1 est un diviseur de 2. Alors PGCD (2k –1, 2k +1) = PGCD (2k +1, 2). Or, quel que soit k, 2k +1 est impair et PGCD (2k +1, 2) = 1. Alors PGCD (2k –1, 2k +1) = 1 et les entiers a et b sont premiers entre eux. 2. A = n(n +1) et B = n(n –1) donc PGCD (A, B) = n ×PGCD (n –1, n +1). Or tout diviseur de n –1 et n +1 divise la différence de ces deux nombres donc divise 2. Alors PGCD (n –1, n +1) = 1 ou PGCD (n –1, n +1) = 2. u Si n est pair, posons n = 2 k avec k ∈ N. Alors PGCD (n –1, n +1) = PGCD (2 k –1, 2 k +1) = 1 donc : PGCD (A, B) = n. u Si n est impair, posons n = 2 k +1 avec k ∈ N. Alors : PGCD (n –1, n +1) = PGCD (2 k, 2 k + 2) = 2 × PGCD (k, k +1). Or nous savons que deux entiers consécutifs sont premiers entre eux donc PGCD (n –1, n +1) = 2 et PGCD (A, B) = 2 n. Corrigé 9................................................................................................. 4 2 Soit n un entier naturel et A = n + n +1. 1. Remarquons que : A = (n 2 +1) 2 – n 2 donc A = (n 2 + n +1) (n 2 – n +1) 2. On pose a = n 2 + n +1 et b = n 2 – n +1. a) Nous avons : a = n (n +1) +1 et b = n (n –1) +1. Or le produit de deux entiers consécutifs est pair donc a et b sont impairs. b) Soit d un diviseur commun à a et à b . Si d divise a et b il divise leur 2 somme 2 (n +1) et leur différence 2n. 2 c) Quel que soit l'entier naturel n,: 1 × (n +1) – n × (n) = 1 donc, d'après 2 le théorème de Bezout, les entiers naturels n +1 et n sont premiers entre eux. d) PGCD (a, b) divise PGCD(a + b, a – b). Nous avons : 2 PGCD (a + b, a – b) = 2 × PGCD (n +1, n) = 2. Donc PGCD (a, b) divise 2. Or a et b sont impairs donc PGCD (a, b) = 1 et a et b sont premiers entre eux. 26 u Chapitre 2 Corrigé 10............................................................................................... n est un entier naturel strictement supérieur à 1. 1. A et B sont définis respectivement par : A = n –1 et B = n 2 – 3 n + 6. 2 a) Pour tout entier n nous avons : n – 3 n + 6 = (n – 2)(n –1) + 4 ce qui s'écrit encore B – (n – 2) A = 4. b) De la relation précédente on déduit que D(A, B) = D(A, 4). Alors PGCD (A, B) = PGCD (n –1, 4). 2. Les valeurs possibles de PGCD (A, B) sont donc 1, 2 ou 4. u Si n ≡ 0 [2], alors PGCD (A, B) = 1. u Si n ≡ 1 [4], alors PGCD (A, B) = 4. u Si n ≡ 3 [4], alors PGCD (A, B) = 2. 3. Pour tout entier n strictement supérieur à 1, nous avons la relation : 1 × (2 n –1) – 2 × (n –1) = 1, donc d'après le théorème de Bezout, les entiers naturels 2 n –1 et n –1 sont premiers entre eux. 2 Fn est entier si, et seulement si, n –1 divise n – 3 n + 6 ce qui implique : 2 PGCD (n – 3 n + 6, n –1) = n –1. u Si n = 2 alors PGCD (A, B) = 1 et F2 = 12. u Si n = 3 alors PGCD (A, B) = 2 et F3 = 15. u Si n = 5 alors PGCD (A, B) = 2 et F5 = 36. Corrigé 11............................................................................................... 1. Soit n un entier naturel, non nul, A = n 2 + 3 et B = n + 2. 2 a) Pour tout entier naturel n, n + 3 = (n + 2)(n – 2) + 7. 2 b) On en déduit que : D(n + 3, n + 2) = D (n + 2, 7) et, par suite, 2 PGCD (n + 3, n + 2) = PGCD (n + 2, 7). n2 + 3 2 est irréductible si, et seulement si, n + 3 et n – 2 sont n+2 premiers entre eux. Ceci est réalisé si leur PGCD est égal à 1, soit encore, si le PGCD de n + 2 et 7 est égal à 1. Les seuls entiers naturels diviseurs de 7 étant 1 et 7, le PGCD de n + 2 et 7 est égal à 1 si, et seulement si, 7 ne divise pas n + 2. La fraction proposée est donc irréductible si, et seulement si, n + 2 n'est pas multiple de 7 donc si n n'est pas congru à 5 modulo 7. 2. La fraction n2 + 3 est un entier naturel si, et seulement si, n + 2 est un n+2 2 diviseur de n + 3. Ceci est réalisé si, et seulement si, 2 PGCD (n + 3, n + 2) = PGCD (n + 2, 7) = n + 2. Le seul entier naturel n, tel que n + 2 divise 7 est le nombre 5. Alors, dans 3. Le nombre ce cas, nous avons : n2 + 3 = 4. n+2 Plus grand commun diviseur t 27 Corrigé 12............................................................................................... 1. Soit n un entier naturel non nul. 0 1 2 a) De proche en proche nous avons : 3 ≡ 1 [7], 3 ≡ 3 [7], 3 ≡ 2 [7], 3 4 5 3 ≡ 6 [7], 3 ≡ 4 [7], 3 ≡ 5 [7]. 3 6 b) Nous pouvons écrire 3 ≡ –1 [7] donc 3 ≡ 1 [7] et, par suite, quel que n+6 n soit l'entier naturel n, 3 ≡ 3 [7]. c) De manière générale, tout entier naturel n s'écrit n = 6 q + r où r appartient à {0, 1, 2, 3, 4, 5} (division euclidienne de n par 6). n r Alors quel que soit l'entier naturel n, 3 ≡ 3 [7]. 2003 5 2003 d) 2003 = (6 × 333) + 5 donc : 3 ≡ 3 soit 3 ≡ 5 [7]. 2. Soit Un = 1 + 3 + 32 + … + 3 n–1 où n est un entier supérieur à 2. a) Un est la somme des termes d'une suite géométrique de premier terme n 1 et de raison 3 donc : 2U n = 3 –1. Si Un est divisible par 7 il en est de même de 2Un donc nous avons n 3 ≡ 1 [7]. n b) Réciproquement si 3 ≡ 1 [7] alors 2Un ≡ 0 [7]. Or 7 est premier avec 2 donc d'après le théorème de Gauss, 7 divise Un . n c) Un est divisible par 7 si, et seulement si, 3 ≡ 1 [7] donc d'après la première question si, et seulement si, n est multiple de 6. Corrigé 13............................................................................................... 1. Posons a = 26 et b = 17 puis appliquons l'algorithme d'Euclide. Les divisions successives permettent d'écrire les équivalences suivantes : 26 = 17 × 1 + 9 ⇔ a – b = 9 17 = 9 × 1 + 8 ⇔ 2b–a=8 9 = 8 × 1 +1 ⇔ 2 a – 3b = 1 Finalement 26(2) –17(3) = 1 donc une solution particulière de l'équation proposée est (2, 3). 26 x − 17 y = 1 2. Nous avons donc : d'où par soustraction membre à 26(2) − 17(3) = 1 membre nous déduisons 26 (x – 2) = 17 (y – 3). u Or 17 divise 26 (x – 2) et 17 est premier avec 26 donc, d'après le théorème de Gauss, 17 divise x – 2. Il existe donc un entier relatif k tel que x – 2 = 17 k ou encore x = 17 k + 2. u De même 26 divise 17 (y – 3) et 26 est premier avec 17 donc, d'après le théorème de Gauss, 26 divise y – 3. Il existe un entier relatif k' tel que y – 3 = 26 k' ou encore y = 26 k' + 3. 28 u Chapitre 2 u Les couples (17 k + 2, 26 k' + 3) sont solutions de (E) si, et seulement si, 26 (17 k + 2) –17 (26 k' + 3) = 1 donc k = k'. De plus, puisque x et y sont deux entiers naturels nous avons k ∈ N. u En conclusion, l'ensemble des solutions de (E) est l'ensemble des couples (17 k + 2, 26 k + 3) où k ∈ N. Corrigé 14............................................................................................... 1. Nous pouvons écrire : 5 a – 2 b = 19. Tout diviseur de a et b divise 5 a – 2 b donc divise 19. Les seuls diviseurs de 19 sont 1 et 19. Alors PGCD (a, b) = 1 ou PGCD (a, b) = 19. Si A et B ne sont pas premiers entre eux, leur PGCD est donc19. 2. Si PGCD (a, b) = 19 alors il existe deux entiers naturels a' et b' premiers entre eux tels que a = 19 a' et b = 19 b'. Alors a' et b' vérifient l'équation : 5 a' – 2 b' = 1, notée (E) u Le couple (3, 7) est solution de (E) et, par suite : 5 (a' – 3) = 2 (b' – 7). u Or 2 divise 5 (a' – 3) et 2 est premier avec 5 donc, d'après le théorème de Gauss, 2 divise a' – 3. Il existe donc un entier relatif k tel que : a' – 3 = 2 k ou encore a' = 2 k + 3. u De même il existe un entier relatif k' tel que : b' – 7 = 5 k' ou encore b' = 5 k' + 7. u Les couples (2 k + 3, 5 k' + 7) sont solutions de (E) si, et seulement si 5 (2 k + 3) – 2 (5 k' + 7) = 1 donc k = k'. De plus, puisque a' et b' sont deux entiers naturels nous avons k = –1. a = 19 a ' Alors équivaut à b = 19b ' 2 n + 3 = 19(2 k + 3) 5n − 2 = 19(5 k + 7) d'où n = 19 k + 27 avec k = –1. En conclusion, les entiers naturels n tels que PGCD (a, b) = 19 sont de la forme 19 k + 27 avec k = –1. Corrigé 15............................................................................................... 1. Nous pouvons écrire : 13 A –11 B = 50. Tout diviseur commun de A et B divise 13 A –11 B donc divise 50. 2. Posons a = 50 et b = 11 puis appliquons l'algorithme d'Euclide. Les divisions successives permettent d'écrire les équivalences suivantes : 50 = 11 × 4 + 6 ⇔ a – 4 b = 6 11 = 6 × 1 + 5 ⇔ 5b–a=5 6 = 5× 1 +1 ⇔ 2 a – 9b = 1 Finalement 50(2) –11(9) = 1. Une solution particulière de (E1 ) est (2, 9). 3. De la question précédente il résulte immédiatement que le couple (6, 27) est solution de (E) que nous pouvons écrire : 50 (x – 6) = 11 (y – 27). Plus grand commun diviseur t 29 a) Or 11 divise 50 (x – 6) et 11 est premier avec 50 donc, d'après le théorème de Gauss, 11 divise x – 6. Il existe donc un entier relatif k tel que x – 6 = 11 k ou encore x = 11 k + 6. De même il existe un entier relatif k' tel que : y – 27 = 50 k' ou encore y = 50 k' + 27. Les couples (11 k + 6, 50 k' + 27) sont solutions de (E) si, et seulement si : 50 (11 k + 6) –11 (50 k' + 27) = 3 donc k = k'. En conclusion, l'ensemble des solutions de (E) est l'ensemble des couples (11 k + 6, 50 k + 27) où k ∈ N b) Si PGCD (A, B) = 50 alors 50 divise 11 n + 3 donc il existe un entier naturel α tel que : 11n + 3 = 50α ou encore 50α –11 n = 3. Le couple (α, n) est solution de (E) et n = 50 k + 27 où k ∈ N. A = 11(50k + 27) + 3 A = 50(11k + 6) Nous avons alors : ou encore B = 13(50 k + 27) − 1 B = 50(13k + 7) ce qui montre que 50 est bien le PGCD de A et B. En conclusion, PGCD (A, B) = 50 si, et seulement si, n ≡ 27 [50]. 4. Si PGCD (A, B) = 25 alors 25 divise 11 n + 3 donc il existe un entier naturel β tel que : 11n + 3 = 25β ou encore 25β –11n = 3. Une solution particulière de cette équation est le couple (1, 2) et nous pouvons donc l'écrire 25(β –1) = 11(n – 2). En utilisant, comme dans la question précédente, le théorème de Gauss, il existe un entier naturel k' tel que n = 25k' + 2. Nous obtenons alors : A = 11(25k '+ 2) + 3 A = 25(11k '+ 1) ou encore ce qui montre que : B = 13(25 k '+ 2) − 1 B = 25(13k '+ 1) — si k' est pair alors PGCD (A, B) = 25 — si k' est impair alors PGCD (A, B) = 50 En conclusion, PGCD (A, B) = 25 si, et seulement si, n = 50p + 2 où p ∈ N ou, ce qui est équivalent, n ≡ 2 [50]. Corrigé 16............................................................................................... 1. Soit (E) l'équation : 324 x – 245 y = 7. a) Posons a = 324 et b = 245 puis appliquons l'algorithme d'Euclide. Les divisions successives permettent d'écrire les équivalences suivantes : 324 = 245 × 1 + 79 ⇔ a – b = 79 245 = 79 × 3 + 8 ⇔ 4b – 3 a = 8 79 = 8 × 9 + 7 ⇔ 28 a – 37b = 7 8 = 7 × 1 +1 ⇔ 41b – 31a = 1 Alors 324(– 31) – 245(– 41) = 1. Une solution particulière de l'équation (E) est (– 217, – 287). b) (E) s'écrit alors 324(x + 217) = 245 (y + 287). Or PGCD(245, 324) = 1 x = 245k − 217 donc les solutions de (E) sont : où k ∈ N. y = 324 k − 287 30 u Chapitre 2 2. Remarquons que : 324 = (7 × 46) + 2 donc 324 ≡ 2 [7] et 245 = 7 × 35 donc 245 ≡ 0 [7]. Pour tout couple (x, y) solution de (E) nous avons : 324 x – 245 y = 7 donc 2 x ≡ 0 [7]. Alors 7 divise 2 x et 7 est premier avec 2 donc, d'après le théorème de Gauss, 7 divise x. Autrement dit : x ≡ 0 [7]. 3. Soit (x, y) un couple solution de l'équation (E). a) Tout diviseur de x et y divise 324 x – 245 y donc divise 7. Les seuls diviseurs de 7 sont 1 et 7 donc PGCD (x, y) = 1 ou PGCD (x, y) = 7. b) Nous savons que 7 divise x donc PGCD (x, y) = 7 si, et seulement si, 7 divise y. Or 324 ≡ 2 [7] et 287 ≡ 0 [7] donc y ≡ 2 k [7]. 7 divise 2k et 7 est premier avec 2 donc, d'après le théorème de Gauss, 7 divise k. Alors : PGCD (x, y) = 7 si, et seulement si, k ≡ 0 [7]. En conclusion, PGCD (x, y) = 1 si, et seulement si, k n'est pas un multiple de 7. Corrigé 17............................................................................................... L'entier naturel n a pour reste 7 dans la division par 9 si, et seulement si, il existe un entier naturel α tel que n = 9 α + 7. De même, l'entier naturel n a pour reste 1 dans la division par 7 si, et seulement si, il existe un entier naturel β tel que n = 7 β +1. Les deux conditions sont simultanément vérifiées si, et seulement si, l'équation 7 β +1 = 9 α + 7 ou encore 7 β – 9 α = 6 notée (E) est vérifiée. Le couple (4, 3) est solution de l'équation 7β – 9α = 1 alors le couple (24, 18) est solution de l'équation (E) et nous avons : 7(β – 24) = 9 (α –18). α = 7 k + 18 Or PGCD (7, 9) = 1 donc les solutions de (E) sont : où k ∈ N. β = 9 k + 24 Alors n = 7(9 k + 24) +1 donc n = 63 k +169 où k ∈ N. Corrigé 18............................................................................................... 1. Si n ≡ 1 [5] alors 4 n ≡ –1 [5] et 4 n +1 ≡ 0 [5]. De même, si n ≡ 5 [7] alors 4 n ≡ 20 [7] donc 4 n +1 ≡ 0 [7]. 2. Si n est solution de (S) le nombre 4 n +1 est simultanément divisible par 5 et 7. Or 5 et 7 sont premiers entre eux donc 4 n +1 est divis ible par 35. Par suite il existe un entier relatif k tel que : 35 k – 4 n = 1. 3. Notons (E) l'équation 35 k – 4 n = 1 a) Le couple (–1, – 9) est solution de (E) Alors nous avons : 35 k − 4 n = 1 d'où par soustraction membre à membre : 35(−1) − 4( −9) = 1 35 (k +1) = 4 (n + 9). Or 35 est premier avec 4 donc n + 9 est divisible par 35 (théorème de Gauss). Par suite n ≡ – 9 [35]. Plus grand commun diviseur t 31 b) Réciproquement, si n ≡ – 9 [35] alors il existe un entier p tel que : n = 35 p – 9. Or 35 = 7 × 5, – 9 ≡ 1 [5], – 9 ≡ 5 [7] donc n ≡ 1 [5] et n ≡ 5 [7]. En conclusion, les solutions de (S) sont les entiers relatifs n tels que : n ≡ – 9 [35] ou ce qui est équivalent n ≡ 26 [35]. Corrigé 19............................................................................................... x et y sont deux entiers naturels tels que x > y. a et b sont définis par : a = x + y et b = x – y. On note : δ = PGCD (x, y) et ? = PGCD (a, b). 1. Tout diviseur commun de x et y, et en particulier δ, divise toute combinaison linéaire de ces deux nombres donc divise a et b. Or tout diviseur de a et b divise PGCD (a, b). c'est à dire ? . Finalement δ divise ? . 2. Tout diviseur de a et b, et en particulier ? , divise a + b et a – b donc divise 2x et 2y. Or PGCD (a + b, a – b) = 2×PGCD (x, y) donc ? divise 2δ. 3. δ divise ? et ? divise 2δ alors il existe deux entiers naturels non nuls α et β tels que ? = αδ et 2δ = β ? . Par suite 2? = αβ ? d'où αβ = 2. Il y a donc deux possibilités : — si α = 1 et β = 2 alors ? = δ. — si α = 2 et β = 1 alors ? = 2δ. 4. Si x et y sont premiers entre eux alors PGCD (x, y) = 1. a) D'après la question précédente : PGCD (a, b) = 1 ou PGCD (a, b) = 2. b) Si x et y sont impairs alors x + y et x – y sont tous deux pairs donc PGCD (a, b) = 2. c) Si x et y sont de parités différentes alors x + y et x – y sont tous deux impairs donc PGCD (a, b) = 1. ¾ CORRIGE DU CONTROLE¾ Exercice 1 Pour tout n nous avons la relation : 9(2 n +1) – 2 (9 n + 4) = 1 donc, d'après le théorème de Bezout, les entiers 2 n +1 et 9 n + 4 sont premiers entre eux. Exercice 2 Quel que soit n nous avons la relation : 5 n +19 = 5(n + 2) + 9 qui montre que n + 2 divise 5 n +19 si, et seulement si, n + 2 divise 9. Les diviseurs de 9 sont 1, 3, 9 et, puisque n + 2 = 2, les seules valeurs possibles de n + 2 sont 3 ou 9. Par suite n = 1 ou n = 7 Exercice 3 Le couple (1, – 9) est solution évidente de l'équation : 91 x +10 y = 1. Il en résulte que le couple (412, – 3708) est solution particulière de l'équation : 91 x +10 y = 412. Nous pouvons, par suite, écrire : 91 (x – 412) = 10 (y + 3708). 32 u Chapitre 2 u Or 10 divise 91(x – 412) et 10 est premier avec 91 donc, d'après le théorème de Gauss, 10 divise x – 412. Il existe donc un entier relatif k tel que x – 412 = 10 k ou encore x = 10 k + 412. u De même il existe un entier relatif k' tel que y + 3708 = 91k' ou encore y = 91k' + 3708. Les couples (10 k + 412, 91k' + 3708) sont solutions de (E1 ) si, et seulement si : 91 (10 k + 412) –10 (91k' + 3708) = 3 donc k = k'. u En conclusion, l'ensemble des solutions de (E) est l'ensemble des couples (10 k + 412, 91 k + 3708) où k ∈ Z Exercice 4 Si PGCD (a, b) = 2 alors il existe deux entiers naturels a' et b' premiers entre eux tels que a = 2a' et b = 2b'. Alors a' et b' vérifient l'équation : 2 2 4 (a ' – b' ) = 2004 soit encore : (a' + b')(a' – b') = 501. Les diviseurs de 501 sont 1, 3, 167, et 501. De plus a' + b' et a' – b' sont de même parité avec a' + b' = a' – b' > 0. a '+ b ' = 501 Les couples (a', b') sont donc solutions de l'un des systèmes : ou a '− b ' = 1 a '+ b ' = 167 avec a' et b' premiers entre eux. a '− b ' = 3 Les solutions de ces systèmes sont respectivement (251, 250) et (85, 82).. En conclusion, les solutions du problème posé sont (502, 500) et (170, 164). Exercice 5 1. Par identification nous obtenons immédiatement : 3 2 2 n + 3 n + 2 n – 4 = (n + 2 n –1) (n +1) + n – 3. 2. Si 0 = n – 3< n 2 + 2 n –1 alors le reste de la division de a par b est n – 3. Sinon une étude au cas par cas s'impose. 2 2 L'inégalité n – 3 < n + 2 n –1 équivaut à n + 3 n + 2 > 0 et est vérifiée pour tout n. Il reste donc à étudier les cas où n ∈{1, 2, 3}. u Si n = 1 alors a = 2 et b = 2 donc r = 0. u Si n = 2 alors a = 20 et b = 7 donc r = 6. u Si n = 3 alors a = 56 et b = 14 donc r = 0. 3. Nous savons que si a et b sont deux entiers naturels non nuls et si λ est un entier relatif tel que a + λ b soit un entier naturel non nul alors : PGCD (a, b) = PGCD (a, b + λ a). 3 2 2 u Alors l'égalité n + 3 n + 2n – 4 = (n + 2n –1)(n +1) + n – 3 permet 2 d'affirmer que PGCD (a, b) = PGCD (n + 2 n –1, n – 3). 2 u En remarquant que : n + 2n –1 = (n – 3)(n + 5) +14 nous démon2 trons de même que PGCD (n + 2 n –1, n – 3) = PGCD (n – 3, 14). u Alors PGCD (a, b) = PGCD (n – 3, 14). 4. PGCD (a, b) = 7 si, et seulement si, n – 3 est divisible par 7 mais pas par 14. Alors il existe un entier impair α tel que n – 3 = 7 α. En posant α = 2 k +1 avec k∈N, nous obtenons n = 14 k +10 avec k ∈ N.