Les propositions

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RN 1, 3 et 4 : français
Les fonctions : Cf fiche CM1 français
Qu’elle est la fonction d’un mot dans la phrase ?
I.
Lorsque la nature est un nom alors la fonction est ...
Complément de la phrase : si le groupe nominal est déplaçable.
Ex : il pleut à Paris. On peut dire : A Paris, il pleut.
Complément du nom : le groupe nominal est toujours collé au nom. De plus, le groupe
nominal ne peut pas se déplacer dans la phrase.
Ex : la cage aux lapins est vide. « Aux lapins » est un complément du nom « la cage ». On ne
peut pas dire : vide, la cage aux lapins.
Complément du verbe : le groupe nominal ne peut pas être séparé du verbe. De plus, le
groupe nominal ne peut pas se déplacer dans la phrase.
Ex : je vais préparer du lapin. « Du lapin » est un complément du verbe « préparer ». On ne
peut pas dire : du lapin, je vais préparer donc ce n’est pas un complément de phrase.
Ex : je vais à Paris. On ne peut pas dire « à Paris, je vais » donc ce n’est pas un complément
de la phrase. De plus, « à Paris » est à coté d’un verbe donc on peut dire qu’il est complément
du verbe.
Complément d’agent : uniquement lorsque le verbe est à la forme passive. De plus, le
groupe nominal ne peut pas se déplacer dans la phrase. Lorsqu’on met la phrase à la forme
active, le nom est sujet du verbe.
Ex : la chambre a été repeinte par Paul. « Par Paul » est un complément d’agent. A la forme
active : Paul a repeint la chambre. « Paul » est bien un nom qui est sujet du verbe
« peindre ».
II.
Lorsque la nature est un adjectif alors la fonction est ...
Épithète lié : l’adjectif est collé au nom. Il caractérise le nom.
Ex : le ciel bleu. « Bleu » est un épithète lié.
Épithète non lié/ détaché : l’adjectif est séparé du nom par une virgule.
Ex : le ciel, bleu. « Bleu » est un épithète non lié car il séparait du nom par une virgule.
Attribut du sujet : le groupe nominal, l’adjectif ou le nom commun est après le verbe être ou
un verbe d’état (être, sembler, paraitre, devenir, demeurer, rester (= être encore)...) est un
attribut du sujet.
Ex : le papier de la chambre est bleu (adj). « Bleu » est un attribut du sujet. Il est séparé du
nom « le papier » par le verbe être.
Ex : il s’emble heureux (adj). « Heureux » est un attribut du sujet. Il est séparé du pronom
personnel « il » par un verbe d’état « s’embler ».
Ex : il est docteur (nom). « Docteur » est un attribut du sujet. Il est séparé du pronom
personnel « il » par le verbe « être ».
Ex : Il a été élu président. On peut dire : « il est président » donc c’est un attribut du sujet.
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Attribut du COD :
Ex : on l’a choisit délégué de la classe. « Délégué de la classe » est attribut du complément du
verbe (le « l’ ») car « l’ » est un complément du verbe « choisir ». De plus, « délégué de la
classe » est un attribut du « l’ ».
Ex : la lumière blafarde te rend bleu. Bleu est relié à « te ». La lumière blafarde fait que tu es
bleu. Attribut du complément du verbe « rendre ».
Les natures :
La nature d’un mot caractérise la phrase/ le mot. Les natures = catégories grammaticales.
Il en existe 9 : adjectif, verbe, nom, adverbe, préposition, pronom, déterminant, interjection
et conjonction.
I.
Déterminant
Le déterminant permet de déterminer un nom. Déterminant + verbe => n’existe pas ! Il y a
toujours un nom commun après !
Ex : dix ans. « Dix » est un déterminant du nom « an ». Ce dernier ne peut pas être seul dans
la phrase sinon ceci ne veut rien dire.
EXCEPTION : Il peut y avoir : tous les jours. Tous = déterminant indéfini. Les = articles définis.
Jours = nom. « Tous les » est l’un des rares déterminants à fonctionner avec une association
de déterminants.
Les différentes sortes de déterminants :
- Article :
Défini (le, la, les, au). Ex : j’aime le garçon. « Le » est un article défini.
Indéfini (un, une, des, du). Ex : j’aime un garçon. « Un » est un article indéfini.
- Déterminant démonstratif : ce, ces. Ex : j’aime ces garçons.
- Déterminant possessif : mon, ma, mes, ta, sa, ton, son, ses, tes. Ex : j’aime tes
enfants.
- Déterminant numéral : trois, cinq, dix, huit. Ex : j’ai trois enfants.
- Déterminant indéfini : aucun, plusieurs, certains, certain, chaque, quelque + nom.
Ex : j’aime plusieurs garçons. Ils sont plusieurs à venir.
Déterminant = ... + un groupe nominal
II.
Les pronoms
Les pronoms jouent le même rôle qu’un nom et ils ont les mêmes fonctions mais ca ne
remplace pas le nom !
Les pronoms :
- Pronoms personnels :
Pronoms personnels sujets : je, tu, il, nous, vous, ils.
Pronoms personnels disjoints : moi, toi, lui, nous, vous, eux, soi.
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-
Pronoms personnels complément direct/ du verbe : me, te, se, nous, vous, leur (il me
donne, il te donne). LEUR  jamais de « S » lorsque c’est un pronom !
Pronoms personnels réfléchis : Je me regarde, tu te regardes...
Direct : je me regarde.
Indirect : il s’est mordu.
Pronoms personnels relatifs : Qui, que, quoi, dont, où. Ex : mon fils qui est docteur.
Pronoms personnels indéfinis : quelqu’un, un certain, plusieurs.
Pronoms démonstratif : celui-ci, celle-ci, ca, cela, celui la, ceci.
Pronoms possessif : le mien, le tien, le sien, le notre.
Pronom = ... + verbe
Exemples de pronom personnel réfléchis :
Ex : je me regarde. « Me » est un pronom réfléchis direct car je peux dire : je regarde moi !
« Moi » est la même personne que le sujet.
Ex : il s’est mordu. « S’ » est un pronom réfléchis direct. On peut dit : il a mordu la sienne !
« S’ » est la même personne que le sujet.
Ex : il s’est mordu la langue. « S’ » est un pronom réfléchis indirect car on peut dire : il a
mordu sa langue à lui.
(J’ai repeint la chambre en bleu. « Bleu » peut être considéré comme un nom ou comme un
adjectif. Ex : c’est un nom car ... il faudra détailler notre argumentation au près du jury. On
peut dire : j’ai repeint en bleu la chambre.)
III.
Prépositions
Les prépositions : après, à, dans, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous, sur.
Une préposition est un mot invariable, qui sert à engager/ entrainer un autre groupe
nominal. Elle est souvent suivie d’un groupe nominal. De plus, les prépositions ne peuvent
pas être déplacées dans une phrase sinon la phrase n’a plus aucun sens.
Ex : contre les femmes. « Contre » est une préposition car il est suivi d’un groupe nominal.
Ex : envers et contre tout. « Contre » est suivie d’un pronom qui fait office de groupe nominal.
Ex : être tout contre. « Contre » n’est pas lié à un groupe nominal donc c’est un adverbe.
Lorsque la préposition est composée de plusieurs mots, on parle alors de locution
prépositionnelle. Ex : en face de.
Préposition + groupe nominal
Ne bouge pas dans la phrase
IV.
Adverbes
Les adverbes ne sont jamais suivis d’un groupe nominal. C’est un mot invariable qui modifie
le sens de la phrase ou s’attache à une partie de la phrase (verbe, adjectif, déterminant, nom
ou à la phrase complète). Souvent les adverbes se finissent par « ement » mais il y a aussi
« ne pas, ne jamais... ».
Ex : être tout contre. « Contre » n’est pas lié à un groupe nominal donc c’est un adverbe.
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Ex : il court vite. « Vite » est un adverbe car il modifie le sens de la phrase. Il donne un indice
sur le verbe « courir » donc l’allure de la course est ici plus rapide !
Ex : il est très rapide. « Très » est un adverbe car il accentue l’adjectif « rapide ».
Ex : c’est bien bon. « Bien » est un adverbe car il accentue l’adjectif « bon ».
Ex : il est mort naturellement. « Naturellement » est relié au verbe « mourir ». On peut
remplacer le mot « naturellement » par « rapidement » donc ca veut dire qu’on modifie la
phrase.
Ex : il est mort, naturellement. « Naturellement » est un adverbe qui dépend de la phrase
complète.
Adverbe + PAS de groupe nominal
Modifie le sens de la phrase
V.
Conjonctions
La conjonction est en lien avec le groupe nominal qui le suit. Les conjonctions peuvent être
changé de place dans la phrase => la phrase aura toujours le même sens.
Il existe deux types de conjonctions :
- Conjonction de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car. Elle relit deux éléments
de nature semblable.
- Conjonction de subordination : bien que, parce que, puisque, lorsque, quand... Elle
indique un lien de supériorité d’un élément sur l’autre.
Ex : Paul et Louise viendront diner demain. On peut dire : Louise et Paul... donc c’est une
conjonction de coordination.
Ex : on le trouvait difficile parce qu’on le trouvait peu. « Parce que » est une conjonction de
subordination.
VI.
Interjections
Ahhh ! ohhh !!! oups !
VII.
Adjectifs et noms
Pour savoir si un mot est un nom alors on place un déterminant devant le mot.
Ex : c’est bien bon. Est-ce que « bon » est un adjectif ou un nom ? Peut-on dire « un bon » ?
Non ! Donc « bon » est un adjectif.
VIII. Verbes
Pour savoir si le mot est un verbe. On le conjugue.
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La conjugaison du participe passé
Dans une phrase pronominal, le participe passé se conjugue avec le verbe être, comme avec
le verbe avoir si le pronom est personnel réfléchi INDIRECT (= on peut « à lui/ elle » en fin de
phrase). Au contraire, si le pronom est placé avant le verbe (= DIRECT) alors le participe
passé s’accorde avec le sujet.
Ex : je me regarde. Je et me sont les mêmes sujets donc « me » est un pronom personnel
réfléchi direct.
Ex : elle s’est regardé le nombril. On peut dire : elle a regardé son nombril à elle donc on
n’accorde pas le participe passé avec « être » car « s’ » a pu être remplacé en fin de phrase
par « à elle ». Le pronom personnel réfléchi est donc indirect.
Ex : ils se sont trouvé des amis communs. On peut dire : ils ont trouvé des amis communs à
eux. Indirect.
Ex : ils se sont serrés. « Se » direct. On ne peut pas dire : ils ont serrés à eux !
Ex : ils se sont serré la main. On peut dire : ils ont serré la main à eux. « Se » est indirect.
Ex : ils se la sont tenus. « Se » direct.
Ex : le chat noir se baladait dans la forêt. « Se » direct.
Ex : elles se sont entrainées. « Se » direct.
Ex : ils se sont couchés. « Se » direct.
Ex : ils se sont couchés devant le patron. « Se » direct.
Ex : ils se sont touché les pouces. « Se » indirect. Ils ont touchés les pouces à eux.
Ex : ils se sont rendus au parc. « Se » direct.
Ex : elle s’est coupé les cheveux. « S’ » indirect. On peut dire : elle a coupé les cheveux à elle.
Ex : elle s’est acheté une veste. « S’ » indirect. On peut dire : elle a acheté une veste à elle.
Les propositions :
S’il y a deux propositions dans une phrase alors obligatoirement il y a deux sujets. Le sujet
peut être le même pronom dans les deux propositions.
Ex : je mange du chocolat parce que je suis boulimique = deux propositions.
Le sujet peut également être un pronom dans une proposition et un groupe nominal dans
l’autre.
Ex : ce garçon mange du chocolat parce qu’il est boulimique = deux propositions.
Une phrase peut être « séparée » d’une conjonction de coordination telles que « ou » ou
« et » mais peut constituer qu’une seule proposition.
Ex : Le chien pleure et se jette sur le lapin.
Une phrase peut également être « séparée » d’une conjonction de coordination et
constituer deux propositions.
Ex : le chien pleure et il ferme les yeux.
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I.
Proposition principale
Il y a presque toujours une proposition principale (PP) dans une phrase.
S’il n’y a pas de proposition principale dans la phrase alors ce sont des propositions
indépendantes.
Ex : le chat dort.
II.
Proposition indépendante
Les propositions sont dites indépendantes (PI) lorsqu’elles ont le même « poids » dans la
phrase. Il n’y a pas d’inégalité dans la phrase.
Ex : Mais cette histoire concerne surtout mon père. Il était grand, bien faire de sa personne,
n’avait ni perruque ni fausses dents, ni rien d’artificiel en vérité. Ici, chacune des phrases est
une proposition indépendante.
III.
Proposition indépendante coordonnée
Les propositions indépendantes coordonnées (PIC) sont des propositions qui ont la même
importance dans la phrase. De plus, on dit « coordonnée » car il y a une conjonction de
coordination.
Ex : le lapin dort dans la niche donc le chien pleure.
IV.
Proposition subordonnée conjonctive
Pour avoir une proposition subordonnée conjonctive (PSC) dans une phrase, il faut
obligatoirement qu’il y ait une proposition principale et une conjonction de subordination.
Ex : mais d’abord il faut que je vous dise.
Attention :
Que = conjonction de subordination s’il y a un verbe devant.
Que = pronom s’il y a un nom devant.
V.
Proposition subordonnée relative
Pour avoir une proposition subordonnée relative dans une phrase, il faut obligatoirement
qu’il y ait une proposition principale et un pronom relatif.
Ex : j’ai deux sœurs et une mère, qui est née Turner.
Attention : la fonction d’une PSR est toujours d’être expansion du nom.
La syntaxe de la phrase :
I.
Les phrases simples
C’est lorsque la phrase est composée d’une seule proposition.
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Ex : Peter aimait rester seul.
II.
Les phrases complexes
C’est lorsque la phrase est composée d’au moins deux propositions. Il faut que chaque
proposition ait un verbe et ait un sujet « différent ».
Ex : on le trouvait difficile parce qu’il parlait peu.
Ex : je mangeais du chocolat et je dorlotais le chat.
Ex : le garçon avait soif ou il avait trop couru.
III.
Les phrases non verbales
C’est une phrase qui n’a pas de verbe.
Ex : ni même tous les jours.
Lexique :
Il faut arriver à définir le sens des préfixes, radicaux et suffixes pour définir le sens du mot.
Préfixe : il donne du sens au mot
In  connotation négative. Ex : infaisable.
Dé  privatif. Ex : destituer.
A  le contraire. Ex : aménorrhée.
Radical :
Stit : installer. Ex : destituer.
Suffixe :
Able  transforme souvent adjectif. Ex : infaisable.
Ment  transforme en adverbe. Ex : cruellement.
Âge  transforme en nom. Ex : esclavage (dans esclavagiser, « iser » est le suffixe du
premier suffixe et permet de créer un verbe).
Les constructions de verbe :
Selon les constructions employées avec les verbes, les sens peuvent changer fortement.
I.
Construction directe
Il n’y a pas de préposition après le verbe.
Ex : il a joué les martyres.
II.
Construction indirecte
Il y a une préposition après le verbe.
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Ex : il a joué à cache-cache. Il s’est joué de Lucie.
Le champ lexical :
Ensemble des mots qui se ressemblent. Ex : foot, cage, courir...
Exercice : nature et fonction ?
Ex : Aucun homme n’en sortaient vivant.
Nature : déterminant indéfini car ca détermine le nom commun « homme ».
Fonction : détermine le nom « homme ». On ne dit pas « complément du nom ».
Ex : je n’en connais aucun. (« EN » est un pronom adverbial).
Nature : pronom indéfini.
Fonction : complément du verbe « connaitre ».
Ex : trouve une autre excuse !
Nature : déterminant indéfini. Une = article indéfini. Autre = adjectif qualificatif. (il faut
détailler comme ceci).
Fonction : détermine le nom.
Ex : plusieurs sont venus.
Nature : pronom personnel indéfini.
Fonction : sujet du verbe « venir ».
Ex : d’autres arriveront.
Nature : pronom indéfini.
Fonction : sujet du verbe « arriver ».
Adverbe : ailleurs, quelque (part).
Exercice sur la feuille CM 1 français : trouver les propositions principales (PP)
et subordonnées (PS). Puis, analyser la nature et la fonction de la subordonnée.
Le lendemain, Paul vit le lapin qui dormait dans la niche du chien.
PP
pronom
PSR
relatif
PSR = proposition subordonnée relative.
PP = proposition principale.
Fonction : expansion du nom = complément de l’antécédent = complément du nom.
Une proposition relative : il y a un nom avant le pronom.
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Lorsque revint l’aurore, Paul, le garçon fermier, vit que le lapin dormait dans la niche du
chien. PSC
PP
PSC
PSC = proposition subordonnée conjonctive.
« Lorsque » et « que » est une conjonction de subordination.
« Que » : conjonction de subordination ou pronom relatif (groupe nominal devant « que »).
Ici c’est une conjonction de subordination car il n’y a pas de groupe nominal avant mais un
verbe donc la proposition est subordonnée conjonctive !
On peut dire : le garçon fermier voit ... quelque chose ! Quelque chose est un complément
du verbe « voir » donc la dernière proposition n’est pas principale.
Le lendemain, Paul revint. Le lapin dormait dans la niche du chien.
PIJ
PIJ
PIJ : proposition indépendante juxtaposée.
Ces deux propositions sont juxtaposées car il y a un point entre les deux propositions
principales. Une proposition principale seule = une proposition indépendante (souvent
juxtaposée à une autre).
La fonction : aucune car elles ont la même importance (elles sont toutes les deux
« principales ») !
Le chien pleure parce que le lapin a pris sa niche.
PP
Conjonction
PSC
De subordination
La fonction de la PSC : complément de la phrase.
Une PSC n’est jamais complément du nom !!!!
Quand il y a « parce que », la fonction de la PS est toujours : complément de la phrase !
Le lapin dort dans la niche donc le chien pleure.
PIC
conjonction
PIC
de coordination
PIC : proposition indépendante coordonnée car il y a une conjonction de coordination au
milieu de deux propositions « principales » = indépendantes.
La fonction de PIC : il n’y en a pas parce que les deux propositions ont la même importance !
Le chien pleure devant la niche où dort le lapin.
PP
Pronom PSR
relatif
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PSR : proposition subordonnée relative.
La fonction : expansion du nom « niche » autrement dit c’est un complément du nom.
Le chien pleure et se jette sur le lapin.
PP (car le sujet est le même de chaque coté de la conjonction de coordination)
Le chien pleure ou se jette sur le lapin.
PP (car le sujet est le même de chaque coté de la conjonction de coordination)
Le lapin dort dans la cave donc il a froid.
PIC
conjonction PIC
De coordination
Souvent, lorsqu’il y a trois verbes dans une phrase, il y a trois propositions.
Exercice : 3) analyser les propositions dans le passage souligné Cf RN 4
J’aurais du commencer par les bruits de pas.
J’aurais du commencer par les bruits de pas.
PP
Mais d’abord il faut que je vous dise, que je m’appelle William Jones et que j’avais douze
ans quand je les ai entendus pour la première fois.
Mais d’abord il faut
PP
Que je vous dise
PSC
Que : conjonction de subordination.
Fonction de la PSC : complément du verbe « falloir ».
Que je m’appelle William Jones
PSC
Que : conjonction de subordination.
Fonction de la PSC : complément du verbe « dire ».
Et que j’avais douze ans
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PSC
Et : conjonction de coordination.
Que : conjonction de subordination.
Fonction de la PSC : complément du verbe « dire ».
C’est également une proposition principale pour la proposition qui la suit. Je peux dire :
j’avais douze ans quand je les ai entendus pour la première fois.
Quand je les ai entendus pour la première fois.
PSC
Quand : conjonction de subordination.
Fonction de la PSC : complément de la proposition précédente.
J’ai deux sœurs ainées, Cissy et Rebecca, et une mère qui est née Turner : j’ai aussi un
oncle Turner pour le prouver.
J’ai deux sœurs ainées, Cissy et Rebecca, et une mère
PP
Qui est née Turner
PSR
Qui : pronom relatif.
Fonction de la PSR : expansion du nom « mère ».
: J’ai aussi un oncle Turner pour le prouver.
PIJ
PIJ : juxtaposé car la proposition est collé à la proposition précédente par « : ». S’il y avait un
point alors ce serait une proposition principale.
Mais cette histoire concerne surtout mon père.
PI
PI avec celle du dessous.
Il était grand, bien faire de sa personne, n’avait ni perruque ni fausses dents, ni rien
d’artificiel en vérité.
PI
PI avec celle du dessus.
Je pense qu’il était plutôt fier de son apparence, et pas qu’un peu dépité d’avoir un fils
accoutré comme un malandrin, qui nouait sa cravate comme une corde de pendu mal
ajustée.
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Je pense
PP
Qu’il était plutôt fier de son apparence, et pas qu’un peu dépité d’avoir un fils accoutré
comme un malandrin
PSC
Qu’ : conjonction de subordination.
Fonction de la PSC : complément du verbe « penser ».
Qui nouait sa cravate comme une corde de pendu mal ajustée.
PSR
Qui : pronom relatif.
Fonction de la PSR : complément du nom « fils ».
Je suis né à Woodbury, un village situé à trois kilomètres environ de la ville de Hertford où
j’allais à l’école.
Je suis né à Woodbury, un village situé à trois kilomètres environ de la ville de Hertford
PP
Où j’allais à l’école.
PSR
Où : pronom relatif.
Fonction de la PSR : complément du nom « ville de Hertford ».
Nous habitions une jolie maison ancienne, pleine de couloirs, d’escalier en colimaçon et de
fenêtres surprenantes.
Nous habitions une jolie maison ancienne, pleine de couloirs, d’escalier en colimaçon et de
fenêtres surprenantes.
PI
Et nous roulions carrosse.
Et nous roulions carrosse.
PI
Même si mon oncle Turner ne voulait pas admettre que nous étions riches, nous vivions
certainement dans l’aisance.
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RN 1, 3 et 4 : français
Même si mon oncle Turner ne voulait pas admettre
PSC
Même si : conjonction de subordination.
Fonction de la PSC : complément de la proposition principale.
Que nous étions riches
PSC
Que : conjonction de subordination.
Fonction de la PSC : complément de la proposition principale.
Nous vivions certainement dans l’aisance.
PP
Exercice : trouver les différentes propositions et leur fonction
Je sais de source sûre qu’il sera élu.
PP
PSC
Qu’ : conjonction de subordination.
Fonction de la PSC : complément du verbe « savoir ».
Il avait l’impression qu’il était suivi.
PP
PSC
Qu’ : conjonction de subordination.
PSC ou on peut dire : complément de l’expression verbale = complément de la périphrase (=
ensemble de mot).
Fonction de la PSC : complément du verbe « avoir l’impression ». Le verbe « avoir
l’impression » on peut le remplacer par le verbe « penser ».
Attention : la fonction d’une proposition relative est toujours d’être expansion du nom.
Je me réjouis à l’idée que tu viens. « Tu viens » car on est sûr qu’il vienne !
PP
PSC
Que : conjonction de subordination.
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J’apprécie l’idée qu’il nous a soumise.
PP
PSR
Qu’ : pronom relatif.
Fonction de la PSR : complément du nom « idée ».
Si c’est une PSR alors on peut déplacer le nom auquel il est associé et on peut le mettre à la
fin.
Ex : j’apprécie l’idée qu’il nous a soumise.  il nous a soumise l’idée.
Contre exemple : je me réjouis à l’idée que tu viens.  je ne peux pas dire : tu viens l’idée.
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