focus sur les plateformes de haute technologie

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DOSSIER DE PRESSE
FOCUS SUR LES PLATEFORMES
DE HAUTE TECHNOLOGIE
Institut CESAME, Cerveau et Santé Mentale
INGÉNIERIE CELLULAIRE
NEURO-IMMERSION
INTERFACES SANG-CERVEAU
NEURO-IMAGERIE
SIGNAUX INTRACÉRÉBRAUX
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CONTACT
INSTITUT CESAME - TÉL. 04 72 13 88 72 - [email protected]
SOMMAIRE
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L’Institut CESAME, Cerveau et Santé Mentale,.........................................................................................page 3
une approche innovante et transdisciplinaire
L’Ingénierie cellulaire et le transfert de gènes,........................................................................................page 6
des cellules de remplacement pour les cellules défectueuses
L’exploration des Interfaces sang-cerveau,...............................................................................................page 9
un enjeu essentiel pour le traitement de la sclérose en plaques
et des maladies inflammatoires
Les Signaux intracérébraux humains,.......................................................................................................page 12
un espoir pour les patients épileptiques
L’expérience de la Neuro-immersion,.......................................................................................................page 14
pour remédier aux handicaps sensoriels et moteurs
La Neuro-imagerie,.........................................................................................................................................page 16
un équipement de pointe pour observer le cerveau et son fonctionnement
La Fondation Neurodis,.................................................................................................................................page 19
au service des maladies neurologiques
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
DOSSIER DE PRESSE
L’Institut CESAME,
Cerveau et Santé Mentale
_
une approche innovante et transdisciplinaire.
Piloté par la Fondation Neurodis, dédiée à la recherche sur les maladies neurologiques, l’Institut
CESAME a reçu un financement de 6 M€ par le gouvernement français au titre du programme
des « Investissements d’Avenir » pour développer la recherche et les thérapies en neurologie et
neuropsychiatrie au bénéfice des patients. L’Institut est situé à Lyon, pôle internationalement
reconnu dans l’étude du fonctionnement cérébral.
Les quatre dimensions de l’étude du cerveau
PLASTIQUE _
en constante évolution au cours de son
développement et des apprentissages,
OPÉRATIONNELLE pour percevoir, agir, se souvenir, décider,
_
ÉMOTIONNELLE pour s’ouvrir à l’autre et s’épanouir,
_
SOCIALE _
pour comprendre la société, s’y adapter
et contribuer à son évolution.
Pour la première fois en France, une structure dédiée aux liens entre cerveau et santé mentale
interroge à la fois les neurosciences, la psychiatrie, les sciences humaines et sociales. L’Institut
CESAME appréhende dans toutes ses dimensions notre cerveau en constante évolution au cours
de son développement et de ses apprentissages.
L’Institut vise ainsi à apporter des solutions au handicap et à la dépendance du patient. Il se
décline dans des thématiques de recherche complémentaires afin d’apporter de nouvelles thérapies.
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
DOSSIER DE PRESSE
L’Institut CESAME,
Cerveau et Santé Mentale,
_
une approche innovante et transdisciplinaire.
Les 5 plateformes de haute technologie CESAME
Ingénierie cellulaire et transfert de gènes
_
Exploration des Interfaces sang-cerveau
_
Signaux intracérébraux humains
_
Neuro-immersion
_
Neuro-imagerie
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Grâce à cinq plateformes de haute technologie les recherches de CESAME
se concentrent sur deux objectifs prioritaires :
n la compréhension globale du fonctionnement du cerveau avec notamment des études sur le développement neuronal,
n la compréhension des maladies du cerveau
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
DOSSIER DE PRESSE
À chaque plateforme,
sa spécialité...
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et ses chercheurs et médecins dédiés.
L’INGÉNIERIE CELLULAIRE pour comprendre comment se construit le cerveau au
cours du développement et produire des cellules pour traiter les maladies dégénératives.
_
La compréhension des SIGNAUX
INTRACÉRÉBRAUX HUMAINS en vue du
traitement de patients souffrant d’épilepsie.
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L’étude du fonctionnement des barrières qui
règlent les ÉCHANGES ENTRE LE SANG
ET LE CERVEAU.
_
LA NEURO-IMMERSION visant à développer de nouvelles méthodes de remédiation et
réhabilitation grâce à l’utilisation d’environnements virtuels.
_
L’IMAGERIE CÉRÉBRALE grâce à un imageur qui réalise des examens d’IRM (imagerie
par résonnance magnétique) et de TEP
(tomographie par émission de positons)
simultanément.
_
L’Institut CESAME s’articule autour de projets de recherche collaboratifs dans les domaines de la
thérapie cellulaire, la protection cérébrale, la neurostimulation, la restauration fonctionnelle et la
remédiation cognitive en lien avec les partenaires industriels. Structure d’interface, la Fondation
Neurodis fait le lien entre les plateformes et le monde industriel afin de développer de nouveaux
partenariats.
L’Institut hospitalo-universitaire CESAME réunit les équipes des HCL, de l’INSERM, de l’Université
Claude Bernard Lyon 1, du CERMEP et du CNRS.
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
DOSSIER DE PRESSE
INGÉNIERIE CELLULAIRE
ET TRANSFERT
DE GÈNES
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Des cellules de remplacement
pour les cellules défectueuses
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
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L’Ingénierie cellulaire et le transfert
de gènes,
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La thérapie cellulaire comme traitement.
L’Ingénierie cellulaire est la culture et la modification des cellules souches qui peuvent se différencier en tout type de cellules. Ces cellules ont un potentiel thérapeutique puisqu’elles peuvent
être utilisées dans ce qu’on appelle la thérapie cellulaire, capable de traiter les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer. La plateforme de l’Institut CESAME dédiée à l’ingénierie cellulaire et au transfert de gènes a donc pour objectif d’étudier
ces cellules et de les utiliser afin de soigner les maladies neurodégénératives. Elle a également un
deuxième objectif qui concerne une autre application de la plateforme : l’optogénétique. Cette
méthode, utilisant la lumière pour identifier les réseaux neuronaux, peut fortement impacter le
traitement des troubles neurologiques. Ces deux applications, l’ingénierie cellulaire et l’optogénétique, utilisent la méthode de transfert de gènes pour modifier le génome des cellules et les
spécialiser ou leur donner des fonctionnalités spécifiques.
L’Ingénierie cellulaire
La maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer agressant le cerveau ou l’infarctus atteignant
le cœur, sont dues à une dégénérescence des cellules. L’enjeu de la thérapie cellulaire est alors
de fabriquer en culture des cellules de remplacement et de venir les greffer ensuite sur les
organes défectueux du patient.
La plateforme s’articule autour de 2 objectifs principaux :
n Améliorer la qualité et la biologie des cellules souches de façon à rendre la thérapie cellulaire
sûre
n Mieux comprendre le fonctionnement du cerveau atteint de maladies dégénératives et
l’évolution de ces maladies dans le but de les traiter
Ces cellules de remplacement sont « fabriquées » à partir des cellules souches embryonnaires pluripotentes qui sont aiguillées, grâce à des spécialisations progressives et à des
transferts de gènes, d’une telle manière à pouvoir remplacer les cellules endommagées. Cela
concerne notamment les organes comme le cœur et le cerveau qui n’ont pas de potentiel d’autoréparation. Cette technologie commence notamment à être utilisée chez les patients dans la
dégénérescence maculaire liée à l’âge (maladie de la rétine) et dévoile des résultats prometteurs.
Les possibilités de l’Ingénierie cellulaire sont donc énormes étant donné qu’elle peut
potentiellement « soigner » toutes les maladies dégénératives !
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
DOSSIER DE PRESSE
L’optogénétique
L’autre application de la plateforme est de développer l’optogénétique pour les troubles neurologiques. Cette technique combine la stimulation lumineuse et la génétique en modifiant génétiquement certaines cellules neuronales bien précises pour les rendre sensibles à la lumière.
Ensuite, en stimulant par la lumière ces neurones, il serait possible de changer le comportement
des patients présentant des troubles neurologiques et donc d’identifier les réseaux de neurones
responsables de ces comportements. Cette méthode pourrait avoir un effet fondamental sur la
compréhension des réseaux de neurones, mais également sur le traitement des troubles comme
la dépression, l’amnésie ou les troubles obsessionnels compulsifs (TOC).
L’équipe de la plateforme Ingénierie cellulaire et transfert de gènes
Colette Dehay, Directeur de recherche,
Directeur de l’Institut Cellule Souche et Cerveau
(SBRI), équipe Cellules souches et développement
cortical
Jean-René Duhamel, Directeur de recherche,
Neurophysiologie de la perception et du mouvement
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Pierre Savatier, Directeur de recherche, équipe
Cellules souches pluripotentes : mécanismes de
contrôle de la pluripotence
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
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EXPLORATION
DES INTERFACES
SANG-CERVEAU
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Un enjeu essentiel pour le traitement
de la sclérose en plaques
et des maladies inflammatoires
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
DOSSIER DE PRESSE
L’exploration des Interfaces
sang-cerveau,
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Une Interface clé pour le traitement de la sclérose en
plaques et des maladies inflammatoires
Chez tous les êtres-vivants, le sang alimente le cerveau via des barrières
cellulaires appelées Interfaces sang-cerveau. La plateforme de l’Institut CESAME
d’Exploration des Interfaces sang-cerveau, située à la Faculté de Médecine Laennec,
s’efforce de comprendre ces interfaces, enjeu aujourd’hui essentiel pour l’avancée
de la recherche concernant les tumeurs cérébrales ou la sclérose en plaques. Cette
recherche permettra de mieux protéger le cerveau, et d’améliorer le traitement des
maladies du système nerveux central en développant des médicaments capables de
pénétrer sélectivement dans le cerveau.
Au niveau des capillaires sanguins, et des plexus choroïdes, seules les molécules utiles
au cerveau sont autorisées à passer la barrière qui lui sert de protection. Cette barrière sang-cerveau lorsqu’elle fonctionne normalement, permet aux neurones de bénéficier d’un environnement intracérébral stable, nécessaire à leur bon développement et fonctionnement. Elle remplit
également son rôle de protection en empêchant de nombreuses substances toxiques d’atteindre
le cerveau. Lorsque les Interfaces sang-cerveau présentent une anomalie, comme chez les
personnes atteintes de maladies inflammatoires du cerveau, celui-ci n’est plus protégé. Il est
alors exposé à des substances ou des cellules immunes délétères. A l’inverse, ces barrières du
cerveau empêchent la pénétration de nombreux médicaments dans le système nerveux central
et dans les tumeurs cérébrales.
Le professeur François Mauguière, Président de la Fondation Neurodis confie : « Il s’agit
d’une plateforme expérimentale qui permet de modéliser les échanges entre le sang et le cerveau, ce qui est très utile pour tester la viabilité, l’efficacité et le ciblage intracérébral des molécules à visée thérapeutique». En effet, la plateforme d’exploration des Interfaces sang-cerveau a
pour objectif de :
n Restaurer les fonctions défectueuses des barrières dans les pathologies inflammatoires adultes et pédiatriques
n Améliorer la biodisponibilité cérébrale des médicaments ciblant le système nerveux central,
n Diminuer les effets secondaires des médicaments ciblant d’autres organes,
n Valider de nouveaux outils thérapeutiques.
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DOSSIER DE PRESSE
Relever ces défis pourrait permettre de traiter efficacement les maladies neurologiques chez
l’adulte, qu’elles soient dégénératives (Alzheimer, Parkinson), tumorales, inflammatoires (sclérose en plaques), ou infectieuses (méningites). Cela préviendrait également des altérations cérébrales induites par les maladies du nouveau-né et de l’enfant en bas âge, qui peuvent avoir des
répercussions dramatiques sur l’avenir de l’enfant. Enfin, des traitements permettant de protéger
le système nerveux central et de faire pénétrer de façon efficace les médicaments dans le cerveau pourraient être mis au point.
L’équipe de la plateforme d’exploration des Interfaces sang-cerveau
Jean-François Ghersi-Egea, Directeur de
Recherche INSERM
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Sandrine Blondel, Ingénieur d’étude
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Elodie Saudrais, Thèse d’Université
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En collaboration avec :
Strazielle, Pharmacien, PhD
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Ouliana Barnéoud-Rousset, Master
professionnel
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
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Brain-i, Nathalie
SIGNAUX INTRACÉRÉBRAUX
HUMAINS
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Une aide précieuse et incontournable
dans la chirurgie de l’épilepsie.
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Les Signaux intracérébraux humains,
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Un espoir pour les patients épileptiques.
Située dans le service de Neurologie Fonctionnelle et d’Epileptologie de l’Hôpital Neurologique
de Lyon, la plateforme des Signaux Intracérébraux Humains est dédiée à la recherche sur les mécanismes fondamentaux de fonctionnement du cerveau humain et à leurs perturbations dans
l’épilepsie.
L’épilepsie est en effet une maladie cérébrale causée par un dysfonctionnement neuronal (hyperexcitabilité et hypersynchronie) qui se traduit par la survenue de crises épileptiques et de
troubles cognitifs associés (perception, langage). Dans 33 % des cas, les épilepsies sont réfractaires aux traitements médicamenteux. Dans ces situations, une intervention chirurgicale peut
être proposée pour retirer la zone cérébrale à l’origine des crises. Cette intervention ne peut
néanmoins être envisagée qu’après avoir identifié avec précision la zone cérébrale à l’origine
des crises du patient. Dans le cadre de ce bilan, les médecins sont ainsi amenés à directement
enregistrer aux moyens d’électrodes l’activité cérébrale des patients afin de comprendre où naît
la crise et comment elle se propage. Une fois la zone épileptogène identifiée, une intervention
chirurgicale peut être programmée afin de la retirer.
La plateforme des Signaux intracérébraux de l’Institut CESAME intègre la réalisation de ces enregistrements de l’activité intracérébrale, assurant son développement et son optimisation tant
sur le plan clinique, en permettant l’accès à un plus grand nombre de patients, que sur le plan de
la recherche. L’enregistrement direct de l’activité intracérébrale représente en effet une porte ouverte sur une meilleure compréhension du fonctionnement du cerveau. Les chercheurs ont ainsi
une opportunité unique d’étudier directement les mécanismes qui permettent à notre cerveau
de réaliser telle ou telle tâche cognitive.
Cette plateforme de haute technologie a ainsi pour objectif médical et scientifique :
n de comprendre les mécanismes de base sous-jacents à l’épilepsie,
n de comprendre les mécanismes et l’organisation cérébrale sous-tendant de nombreuses
fonctions cognitives
n de développer de nouvelles techniques d’enregistrements complémentaires à celles disponibles actuellement - l’enregistrement par micro-électrodes - afin d’aller encore plus loin
dans la compréhension du fonctionnement du cerveau en interrogeant directement les
neurones.
L’équipe de la plateforme Signaux intracérébraux
Sylvain Rheims, neurologue, Chef du service
de Neurologie Fonctionnelle et d’Epileptologie
des Hospices Civils de Lyon et co-responsable de
l’équipe de recherche en épileptologie du Centre de
Recherche en Neurosciences de Lyon,
_
Jean Isnard, neurologue,
_
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Olivier Bertrand, Directeur de recherches,
Directeur du CNRL,
_
Jean-Philippe Lachaux, Directeur de
recherche, Directeur du programme de recherche
EEG (électroencéphalogramme) intracrânien au sein
du CRNL
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NEUROIMMERSION
_
Pour remédier aux handicaps
sensoriels et moteurs
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DOSSIER DE PRESSE
La Neuro-immersion,
_
La réalité virtuelle pour étudier le cerveau
La plateforme Neuro-immersion est dédiée à l’étude du cerveau et à la rééducation neurologique
et psychiatrique par l’utilisation de la réalité virtuelle immersive. Elle permet l’enregistrement
simultané des comportements humains complexes en environnement virtuel, l’analyse des
signaux cérébraux sous-jacents et la stimulation cérébrale.
Son objectif est d’étudier et de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau, de traiter les
déficits neurologiques ou psychiatriques grâce au couplage entre systèmes de réalité virtuelle
de dernière génération (3D, casques Oculus Rift) et outils neuroscientifiques performants. Neuro-immersion permet un parfait contrôle des multiples entrées sensorielles et sorties motrices
lors d’une expérience immersive couplée soit à l’enregistrement, soit à la stimulation des activités cérébrales.
Installée à l’Hôpital Neurologique du CHU de Lyon, la plateforme Neuro-immersion
de l’Institut CESAME permet :
n d’explorer les processus sensorimoteurs cérébraux dans des conditions physiologiques
n d’analyser le mécanisme des séquelles sensorielles et motrices des lésions cérébrales grâce
à la réalité virtuelle et de développer de nouvelles méthodes de rééducation pour faciliter la
récupération des déficits en favorisant la plasticité cérébrale.
Les chercheurs du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon mettent ainsi au point des
interfaces entre le cerveau et l’ordinateur pour compenser le handicap lié aux lésions cérébrales,
comme c’est le cas suite à un AVC par exemple (hémiplégie, héminégligence…). Ces approches
encore expérimentales sont un espoir pour tous ceux qui souffrent d’un handicap lié à une lésion
cérébrale.
L’équipe de Neuro-immersion
Alessandro Farnè,
Directeur de Recherche INSERM,
Responsable de la plateforme
_
Romeo Salemme,
Chef ingénieur de Neuro-immersion
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Anael Belle,
Alexandre Kabil,
Clément Desoche,
Ingénieurs de Neuro-immersion
_
L’expertise de Neuro-immersion
Recherches fondamentales et appliquées des processus neurophysiologiques et des fonctions cognitives sous-tendant
la perception et l’action chez l’homme, grâce à :
n
n
n
n
la réalité virtuelle multisensorielle : 3D sur écran ou par visio-casque,
les interfaces cerveau-machine : EEG* sans fil à haute densité,
les enregistrements physiologiques : EEG TMS*-compatible, mesure cinématique corps entier (incluant
visage et regard), robots à retour de force,
la neurostimulation : TMS, tDCS*, neuro-navigation stéréotaxique anatomique ou fonctionnelle.
* EEG : électroencéphalographie - TMS : stimulation magnétique transcrânienne - tDCS : stimulation transcrânienne en courant continu
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NEUROIMAGERIE
_
Un équipement de pointe pour observer
le cerveau et son fonctionnement
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La Neuro-imagerie,
_
A la pointe de la technologie !
Située à côté de l’hôpital neurologique de Lyon au CERMEP, la plateforme de Neuro-imagerie de l’Institut CESAME est équipée d’une machine expérimentale : l’IRMTEP. Unique grâce à sa combinaison de deux technologies, elle permet l’observation de phénomènes à travers deux procédés d’imagerie in vivo bien différents de
manière simultanée. Cette révolution permet en effet d’imager au même moment le
fonctionnement de processus physiologiques du corps humain, mais également de
trouver des corrélations entre les phénomènes physiologiques. Découvertes qui auraient alors un impact sur les maladies neurologiques, cardiologiques, vasculaires
et psychiatriques, entre autres.
Le monde médical utilise plusieurs types d’imagerie in vivo, que ce soit par rayons X (radiographie), par détection de positons ou par champ magnétique. Dans le cas d’une observation du
cerveau, ce sont les techniques comme la tomographie par émission de positons (TEP) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui sont les plus utiles. La TEP est une technique d’imagerie fonctionnelle qui utilise un radiotraceur, c’est à dire une molécule injectée dans l’organisme
à très faible dose et comprenant un émetteur de positon, qui imitent les actions d’autres molécules naturellement présentes dans le corps. L’IRM quant à elle utilise un champ magnétique statique intense, et une onde radiofréquence qui perturbe la magnétisation des protons du corps
afin d’en analyser l’écho : cet écho renseigne sur la composition des tissus ou des fluides comme
le sang, et permet d’observer leurs variations.
Collaboration avec l’EQUIPEX LILI
L’IRM-TEP a été la première du genre à avoir été installée en France grâce à l’EQUIPEX LILI, un
financement exceptionnel du gouvernement pour cet équipement d’excellence. Ce projet collaboratif a été rendu possible grâce à la synergie entre plusieurs équipes académiques du CNRS,
de l’INSERM, des Hospices Civils de Lyon (HCL), de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et de l’INSA
participant à l’Institut CESAME, associées à Siemens, le fournisseur. Siemens, en plus d’une réduction pour l’achat de la machine, participe en finançant des travaux de recherche sous forme
de thèse et de contrat post-doctoraux permettant la mise au point de méthodes nouvelles utiles
à l’exploitation avancée de l’imageur. L’Institut CESAME, quant à lui, permet de faire fonctionner
l’équipement grâce à son personnel scientifique, à ses partenaires (INSERM, CERMEP et HCL) et à
ses apports financiers.
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
DOSSIER DE PRESSE
Applications de l’IRM-TEP
Grâce aux technologies IRM et TEP, un même phénomène peut être analysé de deux manières
différentes et en même temps. Ceci permet une combinaison multiple d’informations et une
analyse plus poussée des corrélations qui existent entre elles. D’ici 2019, les scientifiques de la
plateforme souhaitent démontrer la nécessité d’utiliser l’IRM-TEP tant au niveau clinique qu’au
niveau de la recherche scientifique. Plus précisément, les objectifs de la plateforme de neuro
imagerie sont de :
n Comprendre de nombreux aspects des fonctions physiologiques, notamment en ce qui
concerne les médicaments et leurs actions sur les mécanismes du corps.
n Découvrir les dysfonctionnements et leurs causes.
Ces projets de recherches visent à améliorer le diagnostic de certaines maladies et favoriser ainsi
des solutions thérapeutiques pertinentes au bénéfice des patients.
L’équipe de Neuro-imagerie
Nicolas Costes, Ingénieur de recherche, Responsable du département IRM-TEP, CERMEP
_
Marjorie Villien, Ingénieur d’application IRMTEP, CERMEP
_
Olivier Bertrand, Directeur de Recherche,
Directeur du Centre de Recherche en Neuroscience de
Lyon (CRNL) et Responsable de l’équipe DYCOG
_
Alexander Hammers, Professeur, Neuro-
logue, Responsable du centre d’imagerie TEP du King’s
College London, Honorary Member of the Neurodis
Chair of Neuroimaging, Expert au Comité Scientifique
International de la Fondation Neurodis
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FOCUS SUR LES PLATEFORMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
DOSSIER DE PRESSE
La Fondation
Neurodis,
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au service des maladies neurologiques.
La Fondation Neurodis a été créée en 2007 en réponse à un appel d’offre du gouvernement visant à créer des pôles d’excellence de la recherche et des soins. Elle soutient en région Rhône-Alpes-Auvergne le premier réseau de plus de 800 médecins, chercheurs et ingénieurs pour
comprendre le fonctionnement du cerveau et trouver de nouvelles voies thérapeutiques aux
nombreuses maladies neurologiques (Maladies d’Alzheimer, de Parkinson, Epilepsie, Douleur,
Accident Vasculaire Cérébral, Sclérose en plaques, Handicaps sensoriels, Troubles psychiatriques…). Elle a pour mission d’apporter de nouvelles solutions de recherche en Neurosciences
afin que les malades bénéficient au plus vite des avancées médicales sur le cerveau.
La force de ce réseau permet d’obtenir des réponses rapides aux défis de la recherche sur les
maladies du cerveau en menant des études sur un grand nombre de patients, d’aborder des problématiques spécifiques à certaines pathologies rares et orphelines et d’offrir à tous les patients
les meilleurs moyens de diagnostic et de traitement.
La Fondation Neurodis est sous égide de la Fondation pour l’Université de Lyon, reconnue d’utilité publique.
Fondation NEURODIS, une équipe dédiée
François Mauguière,
Président de la Fondation
Neurodis et de l’Institut
CESAME
_
Avril Kirchhoffer,
Chargée de communication de la
Fondation
_
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Claire Rigaud-Bully,
Déléguée générale de la
Fondation Neurodis,
_
Colombine
Russier-Vernay,
Chargée de projet CESAME
_
Charlène Besacier,
Assistante de la Fondation
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DOSSIER DE PRESSE
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