Modélisation 3D des vertèbres types et des actes à visée

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Université de Franche-Comté
U.F.R. Sciences Médicales et Pharmaceutiques
C.H.U. J. Minjoz, BESANCON
Service de Radiologie A
Modélisation 3D des vertèbres
types et des actes à visée
rachidienne sous guidage TDM
S. Aubry, A. Pousse, P. Sarliève, E. Delabrousse, L. Laborie, B. Kastler
Introduction
Ce poster éducatif propose une étude concise de la radio-anatomie des
vertèbres, et des principaux gestes sous guidage TDM à visée rachidienne.
Nous présentons, pour chaque vertèbre et geste étudié :
- une fiche de synthèse,
- des reconstructions MPR et 3D réalisées grâce à un logiciel de
segmentation – visualisation développé au sein du laboratoire Imagerie et
Ingénierie pour la Santé (CHU, Besançon).
Sommaire général
Vous pouvez faire défiler toute la présentation si vous désirez étudier
l’ensemble de la radio-anatomie des vertèbres et des gestes modélisés
Vous pouvez aussi cliquer à tout moment sur une des icônes suivantes
situées en haut à gauche de l’écran :
: Raccourci vers le début
: Raccourci vers le sommaire de l’étude radio-anatomique
: Raccourci vers le sommaire des gestes sous guidage TDM
: Raccourci vers la conclusion
L’étude Radio-anatomique
- Sommaire La colonne vertébrale est formée de 33 à 34 vertèbres et de disques
intervertébraux. Il existe 7 vertèbres cervicales, 12 vertèbres thoraciques, 5
vertèbres lombales, 5 vertèbres sacrales et 4 ou 5 vertèbres coccygiennes.
Toutefois, du fait de similitudes entre certaines vertèbres, seule l’étude de
quelques vertèbres dites « types » est suffisante.
Atlas, 1ère vertèbre cervicale
T6, 6ème vertèbre thoracique
Axis, 2ème vertèbre cervicale
T12, 12ème vertèbre thoracique
C4, 4ème vertèbre cervicale
L1, 1ère vertèbre lombale
C7, 7ème vertèbre cervicale
L3, 3ème vertèbre lombale
T1, 1ère vertèbre thoracique
L5, 5ème vertèbre lombale
Atlas, 1ère vertèbre cervicale
Présentation
- Atlas supporte le crâne, et appartient avec
C2 au rachis cervical supérieur
- Se distingue par l’absence de corps
vertébral : On lui décrit deux masses latérales
reliées en avant par un arc ventral et en
arrière par un arc dorsal
- L’arc dorsal porte un tubercule, reliquat du
processus épineux
Surfaces articulaires
- Les facettes articulaires supérieures et
inférieures,
recouvertes
de
cartilage
articulaire, sont portées par les masses
latérales. Les facettes supérieures sont
concaves et réniformes. Les facettes
inférieures sont planes ou légèrement
concaves
- Une facette à la face dorsale de l’arc ventral
s’articule avec la facette ventrale de la dent de
l’axis
Atlas, 1ère vertèbre cervicale
Processus transverses
- Portés latéralement par les masses
latérales, ils sont relativement longs
- Percés par le foramen transversaire
d’où part un sillon sur l’arc postérieur - le
sillon de l’artère vertébrale
Variations
- Le sillon de l’artère vertébrale peut être
transformé en canal
- Absence de fusion de l’arc postérieur ;
rarement deux moitiés d’Atlas réunies par
du cartilage
- Fusion osseuse uni- ou bilatérale de
l’Atlas avec le crâne
Axis, 2ème vertèbre cervicale
Présentation
- Axis est un axe de rotation pour le
crâne, et appartient avec C1 au rachis
cervical supérieur
- Se distingue par la présence de sa
dent : processus odontoïde porté par la
face supérieure du corps vertébral
Axis, 2ème vertèbre cervicale
Particularités de C2
- Les lames sont épaisses
- Le processus épineux est volumineux,
souvent bifide
- Les processus transverses, percés par
les foramen transversaires, sont dirigés
en dehors et en bas
- Les facettes articulaires supérieures
sont portées à la partie supérieure des
pédicules, épais
- La facette articulaire antérieure se situe
sur la face antérieure de la dent
- La facette articulaire postérieure, plus
petite, est sur la face postérieure de la
dent
C4, 4ème vertèbre cervicale
Présentation
- Appartient au rachis cervical inférieur
(C3 – C7)
- Se situe au sommet de la lordose
cervicale
Caractères généraux des vertèbres :
Décrits en T6
C4, 4ème vertèbre cervicale
Caractères des vertèbres cervicales
- Corps vertébral : relativement petit, de forme
cubique. Les processus semi-lunaires ou uncus
sont des crêtes qui bordent les bords latéraux
de la face supérieure du corps vertébral
- Arc vertébral :
Processus épineux bifide
Présence des foramen transversaires dans les
processus transverses
Les facettes articulaires supérieures sont
dirigées dorsalement, et inférieures dirigées
ventralement. Elles sont planes
- Foramen vertébral : large, de forme
triangulaire à base antérieure
C7, 7ème vertèbre cervicale
Présentation
Vertèbre de la jonction cervico-thoracique,
appartenant au rachis cervical inférieur
Caractères généraux des vertèbres
Décrits en T6
Caractères des vertèbres cervicales
Décrits en C4
C7, 7ème vertèbre cervicale
Particularité de C7
Volumineux processus épineux se
terminant par un tubercule qui est
palpable et a donné à C7 le surnom
de vertèbre proéminente.
Variations
Quand le point d’ossification costal
reste individualisé, il existe une côte
cervicale.
T1, 1ère vertèbre thoracique
Présentation
Vertèbre de la jonction cervico-thoracique
Caractères généraux des vertèbres
Décrits en T6
Caractères des vertèbres thoraciques
Décrits en T6
T1, 1ère vertèbre thoracique
Particularités de T1
Corps vertébral : présente sur
son bord cranial une facette
articulaire costale complète, et sur
le bord caudal une demi facette
articulaire. Parfois, des processus
semi-lunaires ou uncus sont
visibles latéralement à la face
supérieure du corps vertébral
T6, 6ème vertèbre thoracique
Présentation
Se situe au sommet de la cyphose thoracique
Caractères généraux des vertèbres
Les vertèbres présentent une partie ventrale, le corps vertébral, et une partie dorsale, l’arc
vertébral, qui délimitent le foramen vertébral :
- Corps vertébral
- Arc vertébral : relié au corps vertébral par les deux pédicules droit et gauche, euxmêmes réunis entre eux horizontalement par les deux lames
Le processus épineux s’insère dorsalement à l’union des lames
Les deux processus transverses droit et gauche s’insèrent latéralement à
l’union des pédicules et des lames
Les deux processus articulaires supérieurs droit et gauche font saillie à l’union
des pédicules et des lames, et portent les facettes articulaires supérieures
recouvertes de cartilage articulaire
Les deux processus articulaires inférieurs droit et gauche font saillie à l’union
des pédicules et des lames, et portent les facettes articulaires inférieures
recouvertes de cartilage articulaire
- Foramen vertébral
T6, 6ème vertèbre thoracique
Caractères des vertèbres thoraciques
Corps vertébral : de forme cylindrique, il présente
latéralement deux facettes articulaires costales qui
forment chacune une moitié de la surface articulaire
pour la tête costale
Arc vertébral :
- Le processus épineux est long et oblique en bas et en
arrière : son sommet est situé à la moitié du corps
vertébral de la vertèbre sous-jacente
- Les processus transverses portent une facette
articulaire pour la facette articulaire du tubercule costal
qui est plane, circulaire et large
- Les facettes articulaires supérieures sont dirigées
dorsalement, et inférieures dirigées ventralement. Elles
sont planes
Foramen vertébral
relativement étroit
:
pratiquement
circulaire,
T12, 12ème vertèbre thoracique
Présentation
Vertèbre de la jonction thoraco-lombale
Caractères généraux des vertèbres
Décrits en T6
Caractères des vertèbres thoraciques
Décrits en T6
T12, 12ème vertèbre thoracique
Particularités de T12
Corps vertébral : présente une facette
articulaire costale complète au milieu de
la face latérale
Arc vertébral :
Le processus épineux se dirige
horizontalement vers l’arrière
Les processus transverses peuvent être
rudimentaires
L1, 1ère vertèbre lombale
Présentation
Vertèbre de la jonction thoraco-lombale
Caractères généraux des vertèbres
Décrits en T6
L1, 1ère vertèbre lombale
Caractères des vertèbres lombales
Décrits en L3
Variations
Côtes lombales
L3, 3ème vertèbre lombale
Présentation
Vertèbre du sommet de la lordose
lombale
Caractères généraux des vertèbres
Décrits en T6
L3, 3ème vertèbre lombale
Caractères des vertèbres lombales
Corps vertébral : de section réniforme, plus large
transversalement que sagittalement
Arc vertébral :
Les lames sont courtes et massives
Le processus épineux, massif, se dirige
horizontalement vers l’arrière
Les processus transverses sont longs, fins et
appelés processus costiformes
Les facettes articulaires supérieures sont concaves
en dedans et légèrement en arrière, et les facettes
articulaires inférieures sont convexes en dehors et
légèrement en avant
Foramen vertébral : de section triangulaire, aux
angles arrondis et à base ventrale
L5, 5ème vertèbre lombale
Présentation
Vertèbre de la jonction lombo-sacrale
Caractères généraux des vertèbres
Décrits en T6
Caractères des vertèbres lombales
Décrits en L3
L5, 5ème vertèbre lombale
Particularités de L5
- Corps vertébral : Il est le plus
volumineux, cunéiforme, plus épais
dans sa partie ventrale que dorsale
- Arc vertébral : La portion
interarticulaire, située entre les
processus articulaires, contient peu
d’os spongieux. Elle est aussi appelée
l’isthme, et peut être le siège d’une
spondylolyse
Variations
Fusion hémi ou bilatérale de L5 avec le
sacrum (Sacralisation)
Les gestes sous guidage TDM
- Sommaire Les gestes de radiologie interventionnelle sous guidage TDM sont en
progression constante, de part leur grande efficacité, et la précision balistique
que seule la tomodensitométrie offre.
Les techniques les plus courantes ont été modélisées :
Infiltration du nerf grand
occipital à son origine (C1)
Infiltration articulaire postérieure (C2)
Infiltration foraminale de corticoïdes au
niveau thoracique (T12)
Neurolyse du plexus coeliaque
et des nerfs splanchniques (L1)
Vertébroplastie par voie antérieure (C4)
Neurolyse du ganglion stellaire (C7)
Infiltration foraminale de corticoïdes
au niveau lombaire (L3)
Neurolyse du ganglion stellaire (T1)
Neurolyse du nerf présacré (L5)
Vertébroplastie par voie
intercostotransversaire (T6)
Infiltration périradiculaire de
corticoïdes au niveau lombaire (L5)
Infiltration du nerf grand
occipital à son origine (C1)
Indication : Douleurs dans le territoire du nerf
d’Arnold résistantes au traitement médical bien
conduit.
Etiologie : Conflit radiculaire à son origine exacerbé
par les mouvements de flexion ou de rotation controlatérale de la tête
Technique :
- Patient en procubitus tête tournée du coté de la
ponction
- Réalisation préalable de coupes avec injection IV
de produit de contraste
- Vérification systématique des contre-indications
(allergies, coagulation), et précautions d’aseptie
- Aspiration avant l’injection (évite un passage intraartériel ou intra-dural)
- Injection test de 1ml sans anesthésique local :
idéalement, moule le ganglion spinal et vérifie
l’absence de passage intra-dural
- Puis injection d’une ampoule d’Hydrocortancyl®
Cible
Infiltration du nerf grand
occipital à son origine (C1)
- En arrière de l’articulation C1-C2.
- En dedans et en avant de l’artère vertébrale
- Une deuxième infiltration est réalisable en
arrière du muscle oblique caudal de la tête
Effets secondaires et complications
- Ponction de l’artère vertébrale
- Ponction de l’artère occipitale
- Exacerbation transitoire des douleurs
Infiltration articulaire
postérieure (C2)
Indication : Douleurs rachidiennes d’origine
articulaire postérieure résistantes au traitement
médical
Etiologies
- Arthropathie dégénérative articulaire postérieure
- Kyste synovial articulaire postérieur (causé par
l’arthrose en général)
Technique
- Patient en procubitus tête tournée du coté de la
ponction
- Repérage par des coupes jointives
- Vérification systématique des contre-indications
(allergies, coagulation), et précautions d’aseptie
- Abord direct de l’interligne articulaire postérieur
par voie postérolatérale
- Puis injection d’un dérivé de corticoïde type
Altim®.
Infiltration articulaire
postérieure (C2)
Cible
- Interligne articulaire postérieur
- En cas de kyste synovial articulaire
postérieur : Possibilité de procéder à une
aspiration de son contenu.
Critères de réussite
- Antalgie
- Récupération des amplitudes de mouvement
Effets secondaires et complications
- Rares et communes à toutes les infiltrations
- Principalement, arthrite septique
- Exacerbation douloureuse immédiate et brève
Vertébroplastie
par voie antérieure (C4)
Indication : Traitement antalgique et architectural d’une lésion osseuse corporéale vertébrale, le
plus souvent ostéolytique
Etiologies
- Angiome vertébral douloureux ou agressif
- Localisation secondaire vertébrale ostéolytique
- Lésion myélomateuse
- Tassement vertébral ostéoporotique douloureux
Technique
- Patient en décubitus
- Réalisation préalable de coupes avec injection IV de produit de contraste
- Vérification systématique des contre-indications (allergies, coagulation), et précautions d’aseptie
- Point d’entrée latéral par rapport à l’axe jugulocarotidien
- Trajet passant dedans et en avant de l’artère vertébrale
- Réalisation d’une biopsie dans le même temps (si nécessaire), sans franchir plusieurs fois la corticale
- Injection du ciment (2 à 5 mL)
- Une radiofréquence préalable peut être associée à la cimentoplastie (15)
Vertébroplastie
par voie antérieure (C4)
Cible : Corps vertébral
Critères de réussite
- Effet antalgique précoce (à 36 heures en
moyenne), souvent immédiat
- Réduction partielle ou complète des doses
d’antalgiques
- Réduction de la durée d’hospitalisation
Effets secondaires et complications
- Fuites de ciment : veineuse, foraminale, discale,
périvertébrale ou vers l’espace épidural
- Infection
- Episodes transitoires d’hypotension et
d’arythmie pendant la procédure
- Complications pulmonaires infectieuses suites à
la sédation et à la station allongée
- Accentuation des douleurs et état subfébrile
(1ères heures, sensibles aux anti-inflammatoires)
Neurolyse
du ganglion stellaire (C7)
Indication : Syndrome douloureux régional complexe de
type 1 (Algoneurodystrophie).
Cible :
Ganglion stellaire, dont la supérieure est en avant du
processus transverse de C7
Technique
- Décubitus dorsal avec rotation céphalique opposée au côté
de l’injection
- Série de repérage préalable avec injection de produit de
contraste iodé
- Vérification systématique des contre-indications (allergies,
coagulation), et précautions d’aseptie
- Anesthésie locale
- Abord antérolatéral trans-scalénique sur la cible en C7 (et en
T1)
Neurolyse par radiofréquence aux deux sites
- Première stimulation en mode sensitif à 2Hz (détermine le
seuil de perception sensitive)
- Puis thermolyse à 55 – 80°C pendant 60 secondes, trois fois
à chaque niveau (C7 et T1)
- Enfin bloc par 2-4 mL de lidocaïne à chaque niveau
Neurolyse
du ganglion stellaire (C7)
Critères de réussite
- Echauffement du membre supérieur traité
- Efficacité immédiate ou différée de quelques heures ou jours
Effets secondaires et complications
- Syndrome de Claude-Bernard-Horner transitoire (Plus rare en radiofréquence qu’avec
une neurolyse à l’alcool absolu)
- Névralgies transitoires dans le territoire C7-C8
Neurolyse
du ganglion stellaire (T1)
Indication : Syndrome douloureux régional complexe de type
1 (Algoneurodystrophie).
Cible
En arrière de l’artère vertébrale
Ganglion stellaire, dont la partie inférieure est en avant du col
de la tête de la première côte
Technique
Technique identique au site décrit en C7, réalisé dans le même
temps opératoire
Neurolyse
du ganglion stellaire (T1)
Critères de réussite
- Echauffement du membre supérieur traité
- Efficacité immédiate ou différée de quelques heures ou jours
Effets secondaires et complications
- Syndrome de Claude Bernard-Horner transitoire (Plus rare en radiofréquence qu’avec
une neurolyse à l’alcool absolu)
- Névralgies transitoires
Vertébroplastie par voie
intercostotransversaire (T6)
Indication: Traitement antalgique et architectural d’une
lésion osseuse corporéale vertébrale, le plus souvent
ostéolytique
Etiologies
- Angiome vertébral douloureux ou agressif
- Localisation secondaire vertébrale ostéolytique
- Lésion myélomateuse
- Tassement vertébral ostéoporotique douloureux
Technique
- Patient en procubitus
- Repérage par des coupes jointives
- Vérification systématique des contre-indications (allergies,
coagulation), et précautions d’aseptie
- Passage de l’aiguille entre le processus transversaire et
l’articulation costotransversaire sus-jacente
- Pénétration dans le corps vertébral de bas en haut, de dehors
en dedans, et d’arrière en avant
- Réalisation d’une biopsie dans le même temps (si
nécessaire), sans franchir plusieurs fois la corticale
- Injection du ciment (2 à 5 mL)
- Une radiofréquence préalable peut être associée à la
cimentoplastie (15)
Vertébroplastie par voie
intercostotransversaire (T6)
Cible
- Corps vertébral
Critères de réussite
- Effet antalgique précoce (à 36 heures en moyenne),
souvent immédiat
- Verticalisation
- Réduction partielle ou complète des doses
d’antalgiques
- Réduction de la durée d’hospitalisation
Effets secondaires et complications
- Fuites de ciment : veineuse, foraminale, discale,
périvertébrale ou vers l’espace épidural
- Infection
- Episodes transitoires d’hypotension et d’arythmie
pendant la procédure
- Complications pulmonaires infectieuses suites à la
sédation et à la station allongée
- Accentuation des douleurs et état subfébrile (1ères
heures, sensibles aux anti-inflammatoires)
Infiltration foraminale de corticoïdes
au niveau thoracique (T12)
Indication
Douleurs radiculaires d’origine rachidienne
résistantes au traitement médical bien conduit.
Etiologies des conflits radiculaires
foraminaux
- Hernie discale
- Arthropathie dégénérative articulaire postérieure
- Fibrose post-opératoire
Technique
- Patient en décubitus dorsal
- Repérage par des coupes jointives
- Vérification systématique des contre-indications
(allergies, coagulation), et précautions d’aseptie
- Point d’entrée postérolatéral
- L’injection de sérum physiologique pour ouvrir la
voie d’accès peut faciliter la procédure tout en
réduisant le risque de pneumothorax
Infiltration foraminale de corticoïdes
au niveau thoracique (T12)
Cible : Ganglion spinal au niveau du foramen
intervertébral
Critères de réussite
- Reproduction de la douleur radiculaire
habituellement ressentie
- Idéalement, moulage du ganglion spinal
- Passage périradiculaire
- Passage foraminal
Effets secondaires et complications
- Anesthésie du dermatome
- Exacerbation transitoire des douleurs
- Ponction du plexus veineux foraminal (sans
conséquence)
- Pneumothorax
- Exceptionnellement : Allergie locale,
hématome, abcès épidural, méningite,
céphalées, ponction transdurale, ponction
transpleurale
Neurolyse du plexus coeliaque
et des nerfs splanchniques (L1)
Indication
Douleurs solaires résistantes aux traitement médical
bien conduit
Etiologie: Envahissement rétropéritonéal et irritation
du plexus neurovégétatif par des pathologies
viscérales sus-mésocoliques :
- Tumeurs gastriques, tumeurs pancréatiques
- Pancréatite chronique
- Plus rarement : Neurospasme, ulcère peptique,
neuropathie viscérale diabétique ou liée à la maladie
de Crohn, cholangite sclérosante du SIDA.
Cibles
Ganglions du plexus coeliaque :
- De part et d’autre de l’ostium du tronc coeliaque
Nerfs splanchniques thoraciques :
- En arrière des piliers du diaphragme
- En regard des corps vertébraux de T11 et T12, à la
jonction du tiers antérieur et du tiers moyen du corps.
Neurolyse du plexus coeliaque
et des nerfs splanchniques (L1)
Technique par voie postérieure
- Patient en procubitus, un oreiller sous le ventre
- Repérage par des coupes jointives
- Vérification systématique des contre-indications
(allergies, coagulation), et précautions d’aseptie
- Abord bilatéral
- Eviter le trajet transpleural : voie exclusivement
rétropéritonéale
D’abord : Neurolyse splanchnique bilatérale à l’alcool
absolu (4-5 mL) (Ou bloc par 1,5 mL de mélange
Xylocaïne® + Naropéïne®)
Puis progression de l’aiguille gauche par voie
transaortique jusqu’au site coeliaque : Neurolyse (15
mL d’OH absolu) (Ou bloc par 3 mL de mélange
Xylocaïne® + Naropéïne®).
Conseils
- Ne pas forcer lors de l’injection d’alcool (risque de
diffusion trop large)
- Adapter la quantité injectée à la diffusion du produit :
contrôles TDM tous les 2-5cc.
Neurolyse du plexus coeliaque
et des nerfs splanchniques (L1)
Critères de réussite
- Contrôle de la diffusion et de l’injection : Bloc test à
la lidocaïne couplé au contraste
- Diffusion pré et latérocorporéale vertébrale,
rétropéritonéale para-coeliaque et para-aortique
- Antalgie
Effets secondaires et complications
Effets secondaires :
- Douleur locale, accélération du transit, hypotension
orthostatique, ébriété transitoire
Effets secondaires rares :
- Diarrhée chronique, gastroparésie, épanchement
pleural réactionnel, fibrose rétropéritonéale après
neurolyse itérative
Complications exceptionnelles : ponction
transpleurale, ponction rénale, neuropathie
iliohypogastrique ou ilioinguinale transitoire par
diffusion de l’alcool, péritonite chimique, hématome
rétropéritonéal, complications neurologiques graves
par atteinte médullaire (rarissime)
Infiltration foraminale de
corticoïdes au niveau lombaire (L3)
Indication
Douleurs radiculaires (ici, cruralgie) d’origine
rachidienne résistantes au traitement médical
bien conduit.
Etiologies des conflits radiculaires
foraminaux
- Hernie discale
- Arthropathie dégénérative articulaire postérieure
- Spondylolisthésis
- Fibrose post-opératoire
Technique
- Patient en décubitus dorsal
- Repérage par des coupes jointives
- Vérification systématique des contre-indications
(allergies, coagulation), et précautions d’aseptie
- Abord postérieur : point d’entrée postérolatéral
et trajet vers l’avant et le dedans
Infiltration foraminale de
corticoïdes au niveau lombaire (L3)
Cible : Ganglion spinal au niveau du foramen
intervertébral
Critères de réussite
- Reproduction de la douleur radiculaire
habituellement ressentie
- Idéalement, moulage du ganglion spinal
- Passage périradiculaire, foraminal, épidural
Effets secondaires et complications
- Anesthésie du dermatome
- Exacerbation transitoire des douleurs
- Ponction de plexus veineux foraminal (sans
conséquence)
- Exceptionnellement : Allergie locale,
hématome, abcès épidural, méningite,
céphalées, ponction transdurale
Neurolyse du nerf présacré (L5)
Indication : Douleurs pelviennes chroniques et
rebelles au traitement antalgique usuel
Etiologies
- envahissement tumoral de néoplasies colorectales
ou gynécologiques, rectite radique
- endométriose
Technique
- Patient en procubitus
- Repérage par des coupes jointives
- Vérification systématique des contre-indications
(allergies, coagulation), et précautions d’aseptie
- Abord postérolatéral. Trajet entre le rachis et les
vaisseaux iliaques
- Réalisation préalable d’un bloc test associé à du
produit de contraste
- Puis injection d’un corticoïde retard (ou neurolyse
par 3 – 5 mL d’alcool absolu)
Neurolyse du nerf présacré (L5)
Cible
Le nerf présacré est situé :
- en antérolatéral à hauteur de L5-S1,
- sous la bifurcation aortique, entre les artères
iliaques communes
Critères de réussite
- Efficacité antalgique
Effets secondaires et complications
- Hypoesthésie des organes pelviens
- Modifications vasomotrices chez la femme
(menstruations)
- Troubles de l’éjaculation chez l’homme
Infiltration périradiculaire de
corticoïdes au niveau lombaire (L5)
Indication
Douleurs radiculaires (ici, sciatique) d’origine
rachidienne résistantes au traitement médical
bien conduit.
Etiologies des conflits radiculaires
foraminaux
- Hernie discale
- Arthropathie dégénérative articulaire postérieure
- Spondylolisthésis
- Fibrose post-opératoire
Technique
- Patient en décubitus dorsal
- Repérage par des coupes jointives
- Vérification systématique des contre-indications
(allergies, coagulation), et précautions d’aseptie
- Abord postérieur : point d’entrée postérolatéral
et trajet vers l’avant et le dedans
Infiltration péri radiculaire S1 G
Infiltration périradiculaire de
corticoïdes au niveau lombaire (L5)
Cible : Ganglion spinal au niveau du foramen
intervertébral
Critères de réussite
- Reproduction de la douleur radiculaire
habituellement ressentie
- Idéalement, moulage du ganglion spinal
- Passage périradiculaire, foraminal, épidural
Infiltration péri radiculaire L5 D
Effets secondaires et complications
- Anesthésie du dermatome
- Exacerbation transitoire des douleurs
- Ponction de plexus veineux foraminal (sans
conséquence)
- Exceptionnellement : Allergie locale,
hématome, abcès épidural, méningite,
céphalées, ponction transdurale
Conclusion
Au travers de ce logiciel, la radio-anatomie des vertèbres types est étudiée de
manière didactique et interactive, en reconstruction multiplanaire et en 3D.
Les actes simulés constituent les « fondamentaux » des gestes rachidiens et
périrachidiens sous guidage TDM.
Pour aller plus loin, voir diapositive suivante, les
principales références bibliographiques ayant servi de
base à la rédaction des fiches de synthèse.
Pour en savoir plus :
- Kastler B, Fergane B. Radiologie
interventionnelle dans le traitement de la
douleur. Masson ed. 2005.
- Weir J, Abrahams PH. Imagerie du corps
humain Atlas d'anatomie. DeBoeck
Université ed. 2004.
- Chevrel JP, Barbin JY, Bastide G, Bécue J,
Bouchet A, Bourgeon A et al. Anatomie
clinique, Le Tronc. Springer-Verlag ed.
1994.
- Standring S, Gray H. Gray's anatomy, 39th
edition. Churchill Livingston ed. 2004.
Fin de la présentation, merci de votre attention.
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