Chapitre 1B : La mobilité des continentes : naissances d’une idée I. La dérive des continents : une théorie contestée Comment la théorie fut – elle construite et débattue ? (Voir TP1) 1. La naissance d’une théorie Au début des XXème siècles, Wegener construit sa théorie de la dérive des continents à partir d’arguments provenant de diffèrent domaine scientifique : Arguments géographique (complémentarité des cotes) Arguments paléomagnétisme (fossile) Arguments climatologique (traces glaciers) Wegener en s’appuyant sur les analyses statistiques des altitudes terrestres (distribution bimodale) sur laquelle flottait une croute continentale plus légère (Sima Sial) il remet ainsi en cause la théorie de la contraction de la terre admise pour expliquer les reliefs en surfaces Ces arguments le conduisant à proposer sa théorie de la dérive des continents, c’est-à-dire que les continents jadis regrouper en un super continent (qu’on appelle la Pangée) se serait séparer et aurait dérivé jusqu’à leur position actuel. Si l’idée d’une mobilité continentale avait déjà été émise au XIXème siècle, le mérite de Wegener fut d’étayer cette hypothèse au moyen d’une approche pluridisciplinaire. Il fut ainsi un scientifique visionnaire et révolutionnaire par son approche des questions géologique du moment 2. Les limites du modelé et les oppositions Cependant, cette idée novatrice peine à convaincre la communauté scientifiques. Elle se heurte au constat d’un état solide de la quasi-totalité du globe terrestre établie, à la même époque, par les études sismique et à l’insuffisance du modèle quant au moteur de déplacement Comment expliquer la répartition bimodale des altitudes ? II. L’interception actuelle du contraste océan-continents A partir de la répartition bimodale des altitudes terrestre, Wegener avait supposé que la croute terrestre était constituée de deux croutes distinctes. Il est actuellement possible de préciser cette distinction Comment l’étude de la propagation des ondes sismiques a-t-elle permis de modéliser la structure interne de la terre ? (voir TP/TD 2) 1. Modélisation de la structure superficielle du globe terrestre a) Les ondes sismiques Un séisme est dut a une à une rupture des roches qui provoque une libération brutale d’énergie sous forme de chaleur et surtout d’ondes sismiques. Les géologues peuvent enregistrer leurs émergences sous formes de sismogramme. L’analyse de ses documents montre diffèrent types d’ondes, notamment les ondes P (première), et les ondes S (secondaire). Ces dernières ne se propagent pas dans les liquides. Lorsque les ondes sismiques rencontrent des milieux de propagation diffèrent, elles sont réfléchies. L’étude de la propagation des ondes P et S permet de préciser les propriétés physiques et chimiques des milieux qu’elles traversent. b) Application à la croute terrestre C’est d’après l’analyse de nombreux sismogrammes, après un tremblement de terre près de Zagreb (1909) que Mohorovicic interprètent certaine ondes comme aillant été réfléchis sur une Discontinuité (changement de milieux) qui constitue la limite entre la croute terrestre et le manteau. Cette limite s’appelé : le Moho. La profondeur de cette discontinuité est variable (7 à 12 km sous les océans, 30 à 40 km sous les continents et jusqu’à 70 km sous les chaines de montagnes. La différence d’altitude entre continents et océans reflète d’un contraste géologique : il existe deux types de croutes terrestres : Croute continentale et croute océanique Comment caractériser les roches de la terre solide ? (voir TP3) 2. Les roches de la croute et du manteau La croute continentale présente une grande diversité de roches qui affleurent ou sont relativement accessible, cependant les géologues considèrent que la croute continentale a une composition granitique. Cette roche entièrement cristalliser (structure grenue) contient du quartz, des feldspaths et des micas. Les roches de la croute océanique sont récoltées par forage : sous une épaisse couche de sédiments, on trouve du basalte puis du gabbro. Ils renferment des cristaux d’olivine, de feldspaths et de pyroxène, et ne diffèrent que par leur structure : grenue (gabbros) et microlitique (basalte). L’étude des roches montrent que la dualité continents-océans se retrouve aussi au niveau pétrographique : il existe une croute continentale granitique et une croute océanique baltique. Le manteau est en grande partie accessible, cependant des roches du manteau sont parfois remontées à la surface. Lors de la formation de chaines de montagnes ou dans certaines roches volcaniques. Il est constitué de péridotite contenant du pyroxène et de l’olivine. Ainsi la croute continentale d composition granitique et de densité 2,7 et la croute océanique basaltique de densité 2,9 reposent sur un manteau de densité 3,2. L’ensemble former par la croute et le manteau jusqu’à environ 100 km de profondeur est la lithosphère. On distingue donc la lithosphère océanique et la lithosphère continentale