LA TERRE QUI NE VOULAIT PLUS TOURNER de Françoise du Chaxel édité aux Éditions Théâtrales Jeunesse Mise en scène Guy Freixe et Jean-Louis Heckel Jérémie Perrin Théâtre du Frêne, compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture – Drac IDF et par le Conseil Général du Val-de-Marne 43, rue de Fécamp – Hall 23 - 75012 PARIS – tel 01 43 42 18 25 – fax 01 43 42 31 73 – [email protected] www.theatredufrene.fr LA NEF – MANUFACTURE D’UTOPIES,lieu de compagnonage et lieu de fabrique culturel conventionné par la Drac IDF-la Région IDF-le Conseil Général de Seine Saint Denis-la Ville de Pantin 20 rue Rouget de Lisle - 93500 Pantin 01 41 50 07 20 - [email protected] Extrait du texte «Elle tournait, tournait, tournait, Depuis des siècles la Terre Tournait sur elle-même Comme une danseuse Tournait autour du soleil Comme une amoureuse Sans bruit, sans histoire Si paisible, si polie Si fière, si forte Si douce, Si docile Si rassurante Pendant ce temps Les hommes Défrichent Creusent Gaspillent Incendient Mutilent Se font la guerre Puis la négligent S’intéressent à la Lune La trouvent Trop grise Trop laide Trop froide Reviennent sur Terre Se font la guerre Dévastent les forets Bouleversent les marées Détournent les rivières Epuisent le sol Souillent les fleuves Enfument le ciel Se font la guerre Font n’importe quoi En font tant Que la Terre se fâche S’agite Gronde Menace Hurle par ses tempêtes Crache par ses volcans Déchaine ses océans Puis un jour S’arrête Silencieuse Immobile» La terre qui ne voulait plus tourner de Françoise du Chaxel, Editions théâtrales jeunesse / extrait p.9 et 10 Les origines du projet Croquis Pascale Blaison «Elle tournait la terre comme une danseuse» Juin 2013 La Terre qui ne voulait plus tourner est une pièce caractéristique de l’écriture de Françoise du Chaxel : concision, rythmique de la phrase, justesse des mots, pertinence de la fable. Un jour, excédée, la Terre en a assez de la folie des hommes qui « défrichent, creusent, gaspillent, incendient, mutilent, se font la guerre », alors elle se fâche, et décide de s’arrêter de tourner. La pièce, qui reprend un conte écrit par Françoise du Chaxel, ne nous sensibilise pas seulement à la dimension écologique - un des problèmes principaux de notre temps - mais questionne l’idée même de progrès. Elle a de quoi surprendre avec sa trentaine de personnages et ses situations inhabituelles comme cette rencontre au sommet où Mars et Vénus discutent de la conduite à tenir afin que la Terre revienne sur sa décision. Comment rendre tout cela au théâtre ? C’est ce défi esthétique qui nous a retenu, cet appel à l’invention d’une écriture scénique essentiellement visuelle. Nous avons eu également le désir, avec cette création, de partager nos pratiques théâtrales et d’interroger ensemble l’apport des masques et des marionnettes. Comment manipuler un masque? Quel dialogue installe-t-il avec un objet marionnettique ? Prendre une lentille de projecteur, par exemple, et s’en servir comme d’une loupe afin que le visage de l’acteur devienne une image en mouvement ? Faire dialoguer les formes, les objets, les ombres projetées ? Et cela dans une dimension de jeu ouverte, proche du conteur. Nous rêvons d’un spectacle dans lequel masques et marionnettes viennent échanger et compléter leur force de suggestion. Ce qui permettra de présenter avec légèreté et inventivité ces 20 tableaux illustrant le désarroi de ces pauvres humains qui se croyaient pourtant si puissants. Heureusement que Jean de la lune saura trouver le moyen de remettre la terre en mouvement ! Des livres nous accompagnent dans notre recherche. Patience dans l’azur d’Hubert Reeves en fait partie. En tant que scientifique, il raconte la même histoire que celle que nous allons mettre en scène : l’histoire d’un incroyable hasard qui nous a fait naître et de la responsabilité qui à présent nous incombe devant la possible révolte de notre chère mère la terre qui peut en avoir assez de l’impudence arrogante de ses enfants. Cet engagement-là, politique, est aussi présent dans notre travail. Guy Freixe et Jean-Louis Heckel - décembre 2012 Entretien avec Françoise Du Chaxel Guy Freixe : Comment t’est venue l’idée de Pian-Médoc, bien sûr, mais aussi pour tous d’écrire cette pièce ? La destinais-tu pour des ceux à qui on donne des conseils sans leur enfants de primaire ? expliquer pourquoi, l’histoire de cette colère Françoise du Chaxel : Lorsque j’écrivais, il terrible de la Terre y a 30 ans, le conte qui est à l’origine de la pièce La Terre qui ne voulait plus tourner, les écologistes faisaient figure de doux rêveurs ou d’oiseaux de mauvais augure. Quelques voix d’hommes de science ou de conscience s’élevaient pour donner l’alarme. Celles de René Dumont, de Michel Serres, de Jean Dorst, de Pierre Rabhi annonçaient dans l’indifférence générale la catastrophe à venir. Et nous y voilà. Aujourd’hui, on ne se moque plus des écologistes. Même si certains scientifiques mettent en doute le réchauffement annoncé, la décroissance n’est plus un mot interdit, les hommes, les femmes surtout, changent de comportement, sont plus raisonnables que les politiques. G.F. : Avais-tu, en écrivant, une forme visuelle en tête ? F. du C. : Non, je n’avais pas en tête de forme visuelle précise. Je voyais le spectacle sous une forme qui pourrait se rapprocher du dessin animé, rapide et ludique, avec des accessoires qui situeraient immédiatement la scène sans qu’il y ait besoin de décor. G.F. : Pourquoi les scènes s’enchaînent-elles si vite (une vingtaine de séquences en tout) ? N’avais-tu pas envie de développer certaines situations ? F. du C. : Les scènes sont comme des instantanés qui laissent aux spectateurs sa part d’imaginaire pour prolonger la scène, sauf bien sûr les dialogues entre la Terre et la Lune, Alors écrire une pièce qui avec légèreté aborde la Terre et Mars qui sont plus longues et plus ce sujet grave, pourquoi pas ? posées. L’occasion m’en a été donnée par une commande de l’Ermitage Lamourous, un lieu exceptionnel, un foyer école qui, au Pian-Médoc, en Gironde, accueille des enfants en difficulté familiale. Pour eux, pas question d’écrire un théâtre du quotidien de l’enfance. Plutôt une fable moderne G.F. : Par rapport à notre actualité, la fin ne te paraît-elle pas trop optimiste? F. du C. : Pour moi la fin est ironique. Bien sûr que je ne suis pas trop optimiste et que les grandes réunions mondiales sur le réchauffement climatique ne nous donnent qui parlerait pas beaucoup de raisons de l’être, par contre d’aujourd’hui sans parler d’eux précisément, je fais confiance à l’intelligence des hommes qui les promènerait entre la Terre et l’Espace, qui comme le colibri de Pierre Rahbi sont de là où les planètes ont des conversations plus en plus conscients que chacun doit faire mystérieuses, une fantaisie pas tellement sa part. fantaisiste qui les ferait dialoguer avec la Lune. Un texte qui leur permettrait de dire aux adultes qu’il n’y a plus de temps à perdre s’ils veulent leur laisser un monde décent. J’ai repris ce conte, dont j’avais fait une première adaptation théâtrale qui ne me satisfaisait pas et j’ai écrit, pour ces enfants Carnets pédagogiques, Collection Théâtrales Jeunesse, www.tjeu.fr Résumé de la pièce La planète bleue en a assez des hommes qui la mutilent. Elle s’arrête de tourner. Imaginez la pagaille ! La Lune, le Soleil et Mars tentent de la raisonner, en vain. C’est un jeune garçon qui convaincra les humains d’arrêter le massacre écologique pour calmer la Terre. Croquis Pascale Blaison «La Terre malade des hommes» juin 2013 Note d’intention sur la musique Machineries, rotations, humeurs grinçantes des mobiles fatigués par la rouille, rouets disloqués... autant d’images suggérées par ce texte de Françoise du Chaxel et les envies des metteurs en scènes, autant d’invitations à créer une musique émanant du plateau, de la manipulation d’objets coinçants, stridents, tournants, ronronnants... Sans doute quelques micros pour saisir les sons les plus subtils, un soupçon d’électronique, mais avant tout trouver une place où la musique soit la plus intégrée possible à la dramaturgie, où s’estompe la distance entre musiciens et comédiens. Christophe Cagnolari - novembre 2012 L’écriture scénique Maquette Antoine Vassseur mars 2013 Notre défi, avec ce spectacle, est de travailler à une écriture scénique visuelle qui puisse rendre compte de la fable de Françoise du Chaxel. Le texte, minimaliste, ne sert ici que de point de départ, de tremplin à l’invention plastique : rendre compte des changements d’échelle entre les hommes et les planètes. Nous sommes allés voir les merveilleuses machines de Tinguely, dans son musée à Bâle, pour chercher une transposition scénique du cosmos. Mais la forme était trop lourde et surtout trop illustrative. Nous tenons toutefois à garder le côté ludique et festif de l’imaginaire délirant de ce créateur insatiable. La danse des planètes n’est-elle pas une fête permanente au-dessus de la stratosphère depuis la nuit des temps ? Et même si on n'a aucune idée de ce qu’est la nuit des temps, on imagine bien le cataclysme que ce serait si l'une des plus petites d'entre elles refusait de jouer sa partie, se mettait en grève de rotation, à cause de la négligence et de l’égoïsme des hommes… La proposition de notre scénographe, Antoine Vasseur, est simple et efficace, comme notre regard ébahi devant la Voie lactée. Elle laisse un espace de jeu ouvert à l’acteur, permet le surgissement des figures animées (masques et marionnettes). L’équipe de création Texte Mise en scène Guy FREIXE et Jean-Louis HECKEL Scénographie Antoine VASSEUR Création lumière Création sonore Création masques, marionnettes, costumes Manipulation et jeu Etapes Françoise DU CHAXEL Pierre PEYRONNET Christophe CAGNOLARI Pascale BLAISON, Claire NIQUET, Barbara OUVRAY Pascale BLAISON, François ACCARD, Christophe CAGNOLARI de création Du 3 au 6 janvier 2013 à La Nef-Manufacture d’utopies à Pantin. Exploration. Du 15 au 16 avril 2013 L’Avant-Rue à Paris. Répétitions. Du 17 au 20 avril 2013 à La Maison des Métallos à Paris. Répétitions - Présesentation d’une étape de travail le 19 avril 2013 à 14h00. Du 26 août au 13 septembre 2013, La Nef-Manufacture d’utopies à Pantin. Répétitions. Du 16 septembre au 4 octobre 2013 à L’apostrophe-Scène Nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise. Répétitions. Cemps T onditions de montage techniques Diffusion 13-14 Du 8 au 12 octobre 2013 à L’apostrophe-Scène Nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise. Les 8 et 9 à 14h30, le 10 à 14h30 et 19h30, le 11 à 10h et 14h30, le 12 à 17h00. Du 27 novembre au 2 décembre 2013 à La Nef-Manufacture d’utopies à Pantin. Le 28 à 14h30 le 29 à 10h et 14h30, les 30 et 1er décembre à 16h00. Le 17 décembre 2013 à 14h30 et 20h30 à l’Auditorium Louvière - ATP-Vosges à Épinal. 2 représentations. De 3 au 6 juin 2014 à L’auditorium de Coulanges à Gonesse. 5 à 7 représentations en cours. Les metteurs en scène et les compagnies Guy Freixe et le Théâtre du Frêne Né à Perpignan, Guy Freixe poursuit des études de Lettres, tout en découvrant le métier de comédien. En 1979, il vient à Paris suivre l’enseignement de Jacques Lecoq, avant de rejoindre le Théâtre du Soleil dirigé par Ariane Mnouchkine. Il joue dans le cycle Shakespeare (Richard II, La Nuit des rois, Henry IV) et dans L’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk roi du Cambodge, d’Hélène Cixous. Guy Freixe quitte le Théâtre du Soleil pour commencer sa carrière de metteur en scène, d’abord à l’étranger (Norvège, Canada) puis en France. Il fonde à Paris, en 1988, la compagnie du Théâtre du Frêne qu’il dirige et dont il signe les principales mises en scène. Depuis plus de vingt ans, la compagnie privilégie la recherche d’un théâtre populaire exigeant qui donne la priorité au jeu de l’acteur et affirme la théâtralité afin de tendre toujours plus vers la suggestion que vers le réalisme. Nous partons le plus souvent de textes d’auteurs, au caractère littéraire affirmé, avec une dimension poétique, allant parfois vers le conte ou la fable, en tout cas laissant la voie libre à l’imaginaire, comme par exemple : Le Baladin du monde occidental de Synge (1988), L’Eveil du printemps de Wedekind (1991), Le Conte d’hiver de Shakespeare (1993), Max Gericke de Manfred Karge (1995), La Savetière prodigieuse de Federico Garcìa Lorca (1997), Le Triomphe de l’amour de Marivaux (2000), Danser à Lughnasa de Brian Friel (2003), Dom Juan de Molière (2005), Après la pluie de Sergi Belbel (2005), Trois Nô modernes de Yukio Mishima (2006), Kroum l’ectoplasme de Hanokh Levin (2008), Eugene O’Neill – Triptyque (2009), Mon Pouchkine de Marina Tsvetaïeva (2010), Promesses – Cabaret Hanokh Levin (2011).Soit plus de 1 500 représentations en France et à l’étranger. Ces dernières années, Guy Freixe a eu notamment comme partenaires et soutiens importants pour l’évolution de sa structure : la Comédie de l’Est, Centre Dramatique Régional d’Alsace, L’apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, le Grand T, scène conventionnée Nationale d’Alsace... Deux ans après la création de la compagnie, Guy Freixe entreprend son travail artistique à destination du jeune public avec les spectacles : - Pleurer pour rire de Sabourin, en 1990. Coproduction ville de Bonneuil-sur-Marne, Théâtre des Amandiers de Paris ; avec le soutien du Conseil Général du Val-de-Marne. Création le 8 mai 1990 au Théâtre des Amandiers (75). 177 représentations. - Le Nez d’après Gogol, en 1994. Coproduction Centre National des Arts d’Ottawa, Salle Simone Signoret de Conflans-Sainte-Honorine, en collaboration avec les villes de Bonneuil- sur-Marne, Noisy-le-Sec et Ottawa ; avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Francophonie, du Ministère de la Culture et de la CommunicationDRAC Ile-de-France, de l’Office des tournées, du Ministère de la Culture, du Tourisme et des Loisirs, du Conseil des Arts de l’Ontario, du Conseil des Arts du Canada, de l’Office des Affaires Francophones et de l’ANPE. Création le 26 septembre 1994 à la Salle Simone Signoret de Conflans-SainteHonorine (78). 260 représentations en France et 2 tournées au Canada. - Sol Soleil de Clair Arthur et Guy Freixe, en 1997. Coproduction ville de Bonneuil-sur-Marne et Ferme du buisson ; avec le soutien du Ministère de la Culture et de la CommunicationDRAC Ile-de-France et de l’ANPE d’Alfortville. Création le 25 septembre 1996 à l’Espace Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois (93). Ce spectacle a représenté la France au Sommet de la francophonie à Moncton. Jean-Louis Heckel et La Nef-Manufacture d’utopies Après une formation à la Faculté des lettres d’Aix-en-Provence, aux Ateliers d’Antoine Vitez au Théâtre des Quartiers d’Ivry, il obtient le diplôme de l’Ecole Internationale Jacques Lecoq à Paris. Il intègre la compagnie Philippe Genty avec laquelle il crée plusieurs spectacles au Théâtre de la Ville et tourne en France et à l’étranger pendant 8 ans. Au Théâtre du Rond Point, chez Jean-Louis Barrault, il est comédien marionnettiste, jusqu’en 1986, date à laquelle il crée la compagnie Nada Théâtre avec Babette Masson. De nombreuses créations jalonnent la vie de la compagnie : Grandir et Effraction, coréalisés avec le Théâtre Ecarlate de 1986 à 1989, Ubu en 1990, Hänsel et Gretel en 1992, Capitaine Bada en 1992, Marie Stuart en 1996. Implanté au Centre Culturel Boris Vian (Les Ulis), le Nada Théâtre en prend la direction de 1997 à 2005 menant de pair programmation et animation du lieu avec les productions de la compagnie. En 2006, Jean–Louis Heckel s’installe à Pantin dans un lieu de fabrique qu’il baptise La Nef–Manufacture d’utopies, dédié à la marionnette, au théâtre d’objet et à l’écriture contemporaine. Il fonde la compagnie La Nef, avec laquelle il créé plusieurs spectacles parmi lesquels Profession Quichotte (2007) et La Grande Clameur (2009), QuiManipulequi? Quand un scientifique, une marionnette et une contrebasse s’interrogent sur l’actualité, sociale et politique (2009-2013). Jean-Louis Heckel est responsable pédagogique de l’Ecole Nationale des Arts de la Marionnette depuis 2004. L’auteur Après des études supérieures de Lettres, Françoise du Chaxel enseigne pendant plusieurs années puis devient libraire. Un travail de recherche sur le dramaturge américain Eugene O’Neill (étude critique parue chez Seghers) lui fait pénétrer le monde du théâtre, comme spectatrice d’abord, puis en tant que secrétaire générale du Carré Silvia Monfort (1973-1976). Vinrent ensuite des compagnonnages avec Henri Ronse au Théâtre Oblique (1976-1979), Jean Morlock à la Maison des Arts de Créteil (1979-1987), Emmanuel de Véricourt au TNB de Rennes (19901994), et avec Nicole Gautier au Théâtre de la Cité Internationale (1994-2000). Elle travaille également trois ans à l’ONDA auprès de Philippe Tiry (1987-1990). Auteur associée au Théâtre de la Cité Internationale de 2001 à 2008, elle dirige la collection Théâtrales Jeunesse des Editions Théâtrales. Elle a écrit près d’une vingtaine de pièces de théâtre, dont certaines pour et avec des adolescents après que Jean-Claude Gal lui a commandé sa première pièce destinée à la jeunesse L’Eté des mangeurs d’étoiles. Le Théâtre du Pélican, dont Jean-Claude Gal est le directeur artistique, l’a accueillie en résidence et lui a commandé en 2008-2009 C’est là qu’un jour je jouerai Antigone. Ses pièces ont été publiées notamment par les Éditions l’Esprit du Temps, les Éditions Théâtrales, Très Tôt Théâtre ou encore Lansman Editeur. Presque tous ses textes ont été créés en France par différents metteurs en scène (JeanClaude Gal, Anne-Marie Lazarini, Christophe Lemaître, Etienne Pommeret, Colette Froidefont, Sylvie Ollivier...) Françoise du Chaxel est aussi connue pour les ateliers qu’elle anime dans les quartiers, les lycées, ou encore les milieux carcéraux... L’écriture de Françoise du Chaxel est bien évidemment marquée par cette implication de tout instant dans l’action culturelle. L’adolescence est chez elle un thème récurrent, à la fois conséquence et cause de son engagement dans les ateliers qu’elle anime auprès des jeunes. L’écriture de Françoise du Chaxel se caractérise avant tout par un certain rapport à l’intime. Ses textes traitent des relations entre les hommes, de l’absence, du passé... Une écriture simple, épurée, intime, profondément ancrée dans la réalité et le quotidien. Les collaborateurs Antoine Vasseur, scénographie et costumes Antoine Vasseur est né en 1978. Il sort diplômé en scénographie de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes après s’être diversement formé en littérature, en théâtre et en dessin ; il a également obtenu une maîtrise d’études théâtrales à l’Université Paris III. Il rencontre Ludovic Lagarde en 2002 lors de la création de Retour définitif et durable de l’être aimé d’Olivier Cadiot (Théâtre National de la Colline). Depuis il a participé à la plupart des créations de l’équipe. Au théâtre et à l’opéra il a également travaillé avec Arthur Nauzyciel, Daniel Jeanneteau, Pierre Kuentz, Nicolas Saelens et Kossi Efoui, Simon Deletang, Emilie Rousset, Mikael Serre, Marcial Di Fonzo Bo. Il travaille aussi pour le théâtre de marionnettes et d’objets notamment auprès de Sylvie Baillon. Il est intervenant en scénographie à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette / Institut International de la Marionnette. Il est également intervenu à l’occasion de séminaires, colloques ou ateliers aux universités de Strasbourg, d’Avignon, de Poitiers, à l’Académie Fratellini, à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Reims, au séminaire « Changement de décor » du Grand T/Nantes, au Conservatoire National de Région d’Amiens... Depuis 2009 il est membre du collectif artistique de la Comédie de Reims/Centre Dramatique National, dirigée par Ludovic Lagarde. Pierre Peyronnet, création lumières Formé à l’ENSATT, il crée des éclairages aussi bien pour le théâtre que pour l’opéra (à Bordeaux et à Lausanne). Au théâtre, il s’est engagé auprès de nombreux metteurs en scène : Michel Didym, Catherine Anne, Nicolas Lormeau, Pierre Vial, René Loyon, Jacques Kraemer, Claude Montagné, Matthew Jocelyn, Alain Françon, Laurence Mayor, Armand Gatti. Il collabore régulièrement avec Guy Freixe depuis 1994 : Danser à Lughnasa de Brian Friel en 2003, Dom Juan de Molière en 2005, Après la pluie de Sergi Belbel en 2006, Kroum l’ectoplasme de Hanokh Levin en 2008, Triptyque O’Neill, 2009. François Accard - comédien Depuis 1992, comédien dans une trentaine de pièces, en répertoire classique et contemporain, pour tout public et jeune public.Après ses débuts en Normandie, d’abord au lycée puis au Théâtre du Monde dirigé par Françoise et Jean-Marc Quillet, il fonde en 1991 à Rouen, la compagnie le Jardin des Planches. Depuis 1996, il signe aussi régulièrement des mises en scène pour des ensembles musicaux. En 1997, il intègre le Théâtre du Frêne, sous la direction de Guy FREIXE, et joue dans la plupart des créations de la compagnie (Molière, Marivaux, Lorca, Friel, Belbel, Levin…). Dernièrement, on a pu aussi le voir dans La Conférence des oiseaux, d’après Attar, mise en scène par Carolina Pecheny-Durozier et dans C’est déjà bien assez, de Karl Valentin, mis en scène par Gatienne Engélibert. Pascale Blaison - comédienne, manipulatrice Pascale Blaison a suivi une formation théâtre au Conservatoire d’Art Dramatique de Nîmes puis à L’Ecole Jacques Lecocq à Paris. A ses débuts elle a travaillé pour la compagnie de Philippe Genty en tant que comédienne et plasticienne. Elle a réalisé des marionnettes notamment pour Les Guignols de l’Info, le Théâtre du Frêne sous la direction de Guy Freixe (Le conte d’hiver de Shakespeare, Le Nez de Gogol...), le Théâtre de la Veranda, sous la direction de Lisa Wurmser pour la pièce La Bonne âme du Setchuan de Brecht. Elle a également collaboré avec Jean-Louis Heckel et Babette Masson à l’époque du Nada Théâtre prenant tour à tour le rôle de comédienne, de plasticienne, sur les spectacles Marie Stuart de Hidelsheimer, Profession Quichotte, La Conférence des Oizos, La Conquête du pôle Sud...Pascale Blaison est également formatrice, elle anime des stages et des ateliers de manipulation d’objets et marionnettes dans plusieurs lieux comme L’Ecole du Samovar, L’Ecole Supérieur Nationale des arts de la Marionnette (ESNAM) à Charleville-Mézières ainsi qu’à La Nef à Pantin dirigée par Jean-Louis Heckel. Christophe Cagnolari - compositeur, saxophoniste, gestiférateur Christophe Cagnolari a suivi des études d’ethnomusicologie à Paris X, et a obtenu une maîtrise de musique à Paris IV. Parallèlement, il étudie le saxophone classique et la composition au conservatoire, et le saxophone jazz au CIM. A cette même période, il fait divers voyages d’études musicales en Ouganda, Roumanie, Mongolie, Bali...Depuis 1994, il compose et interprète pour le théâtre, la danse et l’image (courts métrages et documentaires). Fin 2005, il crée et dirige l’ensemble ANITYA , réunissant une vingtaine de performeurs : instrumentistes classiques et jazz, chanteuses, comédiens, danseurs, créateur lumières. Avec eux il poursuit un travail de recherche multidisciplinaire axé sur la composition en temps réel et crée des spectacles de formes très diverses : performances improvisées, pièces radiophoniques, spectacles théâtraux en salle ou dans la rue, en piscine municipale… Il est codirecteur artistique du Bal de l’Afrique Enchantée. Partenariats et soutiens Coproduction Le Théâtre de Frêne compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture-DRAC IDF et par le Conseil Général du Val de Marne. La Nef - Manufacture d’utopies à Pantin, lieu compagnonnage marionnette et lieu de fabrique culturel conventionné par la Drac IDF, la Région IDF, le Conseil Général de Seine Saint-Denis et la Ville de Pantin. Avec le soutien de L’apostrophe, scène nationale de Cergy Pontoise. La Ville de Gonesse . Le Conseil Général du Val d’Oise. SPEDIDAM (en cours). La Maison des Metallos, Paris. L’Avant - Rue, Paris. Éditions Les Éditions Théâtrales Jeunesse. Informations complémentaires Public À partir de 8 ans. Durée Création en cours durée estimée entre 50 et 60 minutes. Jauge Maximum 200-250. Informations techniques Le spectacle est en cours de création, n’hésitez pas à prendre contact avec notre équipe pour en savoir plus. Contacts Perrine BRUDIEU-Théâtre du Frêne 06 64 14 54 27 [email protected] Bérengère CHARGÉ-La Nef 06 64 20 04 00 [email protected]