7èmes Rencontres Hospitalières du RESHAOC Cotonou du 7 au 10 juin 2005 « La démarche qualité à l’hôpital » Liste des Communications La démarche qualité et son évaluation. César Akpo La gestion des risques en établissement de santé. JF Quaranta, J Testa, P Staccini Standards-based Management: An Innovative Approach to Improving Performance and Quality at Facility Level in Low Resource Settings. Stephane Legros Problématique de l’hygiène en milieu hospitalier. Félicité Chokki-Laleye Prévention des infections nosocomiales à l’hôpital de zone de Tchaourou et à l’hôpital de zone de Parakou-N’dali. Santos Alain, Hounyet Jean-Pierre La prévention des infections nosocomiales au CNHU Hubert K. Maga de Cotonou : Quels défis ? Michel Makoutode, Victor D. Zoclanclounon, Laure-Aimée Kinbgo-Gnimavo, Casimir F. Falade La procédure d’accréditation ANAES. Son évolution avec la HAS. JF Quaranta, J Testa, P Staccini L’évaluation des pratiques professionnelles à l’hôpital : enjeux et réalités. J.C. CuisinierRaynal Rôles du système d’information hospitalier dans la démarche qualité d’un établissement de santé. P Staccini, JF Quaranta, J Testa Le dossier médical, pierre angulaire de la démarche qualité. Jean Testa, Colette Dahan, JeanFrançois Quaranta, Pascal Staccini Formation diplômante en ligne et à distance dans le domaine « qualité, risques, évaluation en santé » : le campus numérique ESSQU@D International. P Staccini, JF Quaranta, J Testa Aspects de la démarche qualité dans un hôpital régional. Massamba Diop La démarche qualité dans le sous-secteur de la transfusion sanguine au Bénin. Anani L., Gbadamassi O., Siebertz B. La démarche qualité au Centre Hospitalier de Laval . P Marin Mise en place d’une démarche qualité : Expérience de l’Hôpital de la Mère et de l’EnfantLagune (HOMEL) de Cotonou. Julienne Brahi Dossouvi, Joseph A. Vodounon Pérennité financière, pharmacie à gestion communautaire , qualite des soins : l’ expérience du CHR de Niamey. J. Diatta, C. Lanckriet, Jp Louboutin, A. Balkissa, A. Tinni La mise en œuvre de la démarche qualité dans les établissements publics de santé du Sénégal. A. Gueye Qualité des soins dans la prise en charge « mère - enfant » Expérience d’une maternité de niveau 3 en région parisienne. A. Agbo. L’audit clinique cible en établissement de santé : l’exemple au Centre Hospitalier de Laval. Amprou A.C. Le projet qualité 2005-2009 au centre hospitalier intercommunal de Créteil ( France ). Philippe Soulié Motivation financière des agents de santé : Effets de la prime d’incitation instaurée en 2002 à l’hôpital de zone de Kandi. Dossou F, Amadou S., Hounhouenou N., Dagba J Et Yebadokpo A. Évaluation de la qualité des soins à l’hôpital : de la théorie à la pratique. A propos de plusieurs enquêtes menées en Afrique sub-saharienne. Jean Testa, Jean-François Quaranta, Pascal Staccini Sécurité des malades dans la région africaine : situation actuelle et perspectives d’action. Bernard Lala Relance de l’assurance qualité de la maintenance hospitalière et biomédicale en Rep. Dem. du Congo. Innocent Semaganya, Lepuge Monshajima Démarche qualité : Cas du laboratoire d’hématologie du CNHU de Cotonou. Sophie Aplogan Mise en place d’un système qualité au CNTS de Lomé. Fétéké L., Haudréchy D., Segbéna A. L’imagerie médicale dans la démarche qualité.. Siemens Mise en œuvre de la démarche qualité dans les services de santé en république de Guinée. FI Camara, A T Barry, M D Baldé , K Keita, A O Diallo, S. Condé Titre : La gestion globalisée de la qualité et des risques en établissement de santé Auteurs : Jean-François Quaranta1, Jean Testa2, Pascal Staccini2 1 Coordination des Vigilances et de la Gestion des Risques, CHU Nice 2 Département d’Information et d’Informatique Médicale, CHU Nice Résumé de la communication : La démarche de gestion des risques qui se met en place dans les établissements de santé en France trouve une résonance dans le développement de la procédure d’accréditation pilotée par l’ANAES, et depuis le début de l’année 2005 par la Haute Autorité de Santé. Traduction par le pouvoir politique des exigences exprimées par la société, dont la sensibilité vis-à-vis du risque, véritable construit social, s’est nettement exacerbée, les incitations à la mise en place d’un programme globalisé de gestion des risques en établissement de santé se sont multipliées ces dernières années. Il est important pour les professionnels de santé d’en montrer la cohérence, et dans ce contexte, la procédure d’accréditation, notamment au travers de son évolution et des nouveaux enjeux qu’elle définit pour sa deuxième itération, paraît être un outil fédérateur et un excellent cadre d’actions pour les managers des établissements de santé. L’organisation et les pratiques professionnelles au sein d’un établissement de santé représentent le socle de la sécurité. Pour être efficace, la démarche de gestion des risques nécessite, sur le plan managérial, de formaliser une politique et une culture de sécurité, de définir les responsabilités, afin de retentir sur les pratiques et de disposer d’un dispositif assurant l’identification et l’évaluation des vulnérabilités afin de mettre en place les actions permettant de les réduire. Dans le contexte actuel d’amélioration de la performance du système de santé, démarche à la fois incontournable et facteur de progrès, de structuration et de pérennité de l’hôpital dont les missions de santé publique sont désormais au premier plan, l’exigence de qualité, de maîtrise des risques et des coûts, des prestations réalisées pour les patients s’impose aux professionnels de santé. Titre : « Les Audits cliniques au Centre Hospitalier de Laval » Auteur : Anne-Claire AMPROU, Directeur Adjoint, Centre Hospitalier de Laval Suite de l’intervention de M. MARIN, Directeur du Centre Hospitalier de Laval « La démarche qualité au Centre Hospitalier de Laval » Résumé Après la première procédure d’accréditation (V1) et afin de poursuivre la dynamique qualité mise en place au Centre Hospitalier de Laval, l’établissement s’est engagé dans l’évaluation des pratiques professionnelles (V2). C’est dans ce contexte et en partenariat avec la Haute Autorité de Santé que des professionnels de l’établissement expérimentent pour une période de 6 mois (janvier-juin 2005) un outil d’évaluation : l’Audit Clinique Ciblé (A.C.C.). Pour l’H.A.S., l’Audit Clinique Ciblé est une méthode d’évaluation des pratiques professionnelles qui permet, à l’aide de critères déterminés et limités, de comparer des pratiques de soins à des références admises, en vue de mesurer la qualité de ces pratiques et des résultats de soins, dans l’objectif de les améliorer. L’intérêt de l’ACC est de disposer de critères en nombre limité, sur un sujet précis concernant une partie de la prise en charge du patient comme la prise en compte de la douleur ou un acte comme la pose de la sonde urinaire. L’ACC présente également l’avantage de mettre rapidement en œuvre des mesures correctives ou des actions d’amélioration. Actuellement, 8 sujets sont proposés par l’H.A.S., 3 ont été retenus par le Centre Hospitalier de Laval : Prise en charge de la douleur chez la personne âgée Chambres à cathéters implantables Pose et surveillance des sondes urinaires. L’ACC se déroule dans un temps limité, 6 mois. Le principe est une succession d’étapes : évaluationamélioration-évaluation. Les auditeurs vont soit interroger des patients, soit répondre eux-mêmes à des critères en rapport avec leurs pratiques. Les auditeurs forment l’équipe projet. Après la première évaluation, ils élaborent un plan d’amélioration et participent à la communication du projet. Le coordonnateur est, quant à lui, chargé du suivi de l’audit. Il recueille les données et effectue les bilans. Les résultats des différents audits, des plans d’amélioration sont communiqués par les équipes projets et par les moyens de communication habituels (journal interne, messagerie, tableau d’affichage…). Titre : LA MISE EN ŒUVRE DE LA DEMARCHE QUALITE DANS LES ETABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTE DU SENEGAL Auteurs : Mame Abdoulaye GUEYE, Sangoulé NDIAYE, Jacques Edouard KOPP Résumé de la communication : Dans le cadre de la mise en oeuvre de la réforme hospitalière au Sénégal dont la qualité de la prise en charge des patients constitue un objectif essentiel, la Direction des Etablissements de Santé (DES) a initié en septembre 2003 un ambitieux programme portant sur le management par la qualité des hôpitaux sénégalais intitulé CHANGER 2 (conduire l’hôpital an niveau gagnant avec la réforme). Ce programme s’est déroulé en deux phases : - une première d’apports théoriques (après constitution de 4 binômes d’experts sénégalais et français, sensibilisation des directeurs d’établissement et présidents de CME des 17 hôpitaux sénégalais, formation après sélection par la DES des référents qualité -un par établissement-) - une seconde plus opérationnelle consacrée à la mise en place de la démarche qualité dans les hôpitaux avec notamment le lancement de 4 chantiers consacrés à des thématiques jugées prioritaires par la DES savoir : l’accueil, l’hygiène, le dossier patient, la permanence des soins. Ces chantiers pilotés par les référents qualités au sein des structures sanitaires ont fait l’objet d’un accompagnement par les binômes d’experts, d’une évaluation à mi-parcours de l’appropriation des concepts et outils permettant de situer le niveau d’engagement de chaque établissement dans la démarche qualité et de dégager les actions d’amélioration à mener. L’évaluation de fin de programme (novembre 2004) a porté sur la conduite de la démarche qualité par chaque établissement et l’état d’avancement des chantiers. Parallèlement à ces actions de terrain, et concernant le niveau institutionnel, une description de l’organisation du bureau qualité de la DES précisant ses missions et activités et une définition des fonctions de responsable de ce bureau ont été réalisées. La communication présentée au cours des rencontres hospitalières de Cotonou s’attachera à : décrire les différentes étapes de la démarche, présenter l’évaluation de ses résultats (points forts et limites) et préciser les actions qui seront conduites en 2005 pour conforter la démarche ainsi engagée. Titre : Problématique de l’Hygiène en milieu hospitalier Auteurs : Dr. Félicité CHOKKI-LALEYE Médecin-épidémiologiste, Directrice de l’Hygiène et de l’Assainissement de Base au Ministère de la Santé Publique du Bénin . Cotonou Résumé de la communication : L’hygiène hospitalière est l’ensemble des pratiques et mesures mises à la disposition du personnel de santé en vue de prévenir les infections hospitalières et d’améliorer la qualité des soins et services. Cet exposé vise à recenser toutes les questions que suscite la mise en pratique de l’hygiène en milieu hospitalier. L’hôpital étant un lieu à haut risque d’infection, l’hygiène doit être au cœur du fonctionnement quotidien des établissements hospitaliers. Les principaux problèmes d’hygiène à l’hôpital concernent les bâtiments, les installations et équipements, les dispositifs et consommables, les comportements du personnel, les comportements des malades et de leurs familles. Le manque d’hygiène en milieu hospitalier est dû à plusieurs causes et facteurs que sont : l’organisation du système de santé et des services de l’hôpital, les problèmes de financement de l’hôpital, le manque d’information et les nombreuses causes d’ordre culturel et comportemental. Face à cette situation préoccupante, que devons-nous faire ? - Rendre le problème de l’hygiène apparent par une prise de conscience du personnel - Opérer un diagnostic technique et épidémiologique de la situation de l’hygiène dans chaque établissement sanitaire - Installer et faire fonctionner le comité d’hygiène dans toute structure sanitaire Conclusion : Les problèmes d’hygiène à l’hôpital ont de multiples aspects : matériels, comportementaux, organisationnels et culturels. L’hôpital est un lieu social particulier qui relève de la responsabilité de ceux qui y travaillent. Chacun doit y contribuer à faire comprendre et respecter les règles qui permettront d’obtenir et de maintenir un niveau d’hygiène compatible avec les exigences des soins hospitaliers. Titre : L’évaluation des pratiques professionnelles à l’Hôpital : enjeux et réalités Auteurs : JC Cuisinier-Raynal Centre Labusquière Université de Bordeaux 2 Résumé de la communication : L’évaluation du service médical rendu au patient constitue une composante essentielle de l’appréciation de la performance d’un système de soins hospitaliers, elle est d’autant plus indispensable que les ressources économiques disponibles sont limitées. L’équipe médicale doit être en mesure d’apprécier la qualité et le coût de ses prestations, améliorant ainsi en permanence son exercice professionnel dans l’intérêt du patient. L’évaluation des pratiques professionnelles de soins (EPP) peut se structurer autour de trois domaines essentiels : la pertinence des pratiques de soins, la maîtrise des risques et l’organisation de la prise en charge du patient. Les recommandations de bonnes pratiques cliniques constituent la base d’un référentiel de soins, elles sont issues de conférences internationales de consensus ou de recommandations de groupes d’experts (evidence based medecine). Les équipes hospitalières auront la charge, à partir de ces données, de construire des référentiels internes adaptés au contexte des ressources et aux priorités de l’établissement. L’évaluation des risques liés aux soins concerne les événements indésirables survenus pendant l’hospitalisation. L’évaluation de la qualité de la prise en charge médicale et organisationnelle portera sur toutes les étapes du parcours du patient au cours de son hospitalisation. La méthodologie d’audit clinique permet dans ces trois principaux domaines de comparer les pratiques aux référentiels choisis. L’audit conduit à la mesure des écarts, à l’élaboration d’actions correctives dont une réévaluation permettra de mesurer l’impact, il crée ainsi les conditions de l’ amélioration permanente de la qualité et de la sécurité des soins. Si les outils et la méthodologie de l’EPP sont maintenant validés et largement disponibles, il faut cependant admettre que la mise en œuvre de la démarche à l’hôpital se heurte souvent à des résistances complexes Les professions médicales ne sont actuellement, ni par leur formation académique, ni par leur culture, préparées à soumettre leurs prescriptions à une analyse contradictoire médicale et économique. Il conviendra donc d’accompagner cette dynamique par une étude des conditions contextuelles nécessaires à une évolution des pratiques. Il est également possible de mettre à disposition, dans le cadre des formations professionnelles, des modules centrés sur l’accessibilité et la performance des soins à l’hôpital. Le développement dans les hôpitaux des pays en développement d’une masse critique d’informations et de compétences est nécessaire pour entrer dans une logique de transparence et d’évaluation permanente des pratiques de soins. Titre : Formation diplômante en ligne et à distance « qualité, risques, évaluation en santé » : à propos du campus numérique national ESSQU@D Auteurs : Pascal Staccini1 , Jean-François Quaranta2, Jean Testa 1 1 Département d’Information et d’Informatique Médicale CHU Nice 2 Coordination des Vigilances et de la Gestion des Risques CHU Nice Résumé de la communication : L’exigence qualité est désormais au cœur des préoccupations organisationnelles et évaluatives des établissements de santé. Au niveau opérationnel, cette exigence se caractérise entre autres par une double cartographie des processus et des compétences. A cela s’ajoutent des compétences transversales en matière de démarche qualité et d’évaluation. Si, la dynamique de groupe et les travaux diagnostiques restent un excellent moyen pour sensibiliser progressivement les personnels, la mise en œuvre des plans d’actions et leur évaluation en retour demandent des connaissances et des outils complémentaires comme la gestion de projet et les méthodes et outils d’évaluation des pratiques professionnelles. En matière d’ingénierie du management et de la décision en santé la mise en place d’un programme de formation continue pour le personnel d’encadrement s’impose tôt ou tard. La problématique pour l’établissement de santé, concerne très vite les modalités pratiques de cette formation. Pour le personnel impliqué, il s’agit pour lui d’obtenir un niveau de reconnaissance. Formation en alternance, expérience terrain des métiers de santé et évolution de carrière sont trois facteurs à concilier. A la Faculté de Médecine de Nice, la mise en place d’une formation diplômante de type master professionnel d’ingénierie du système de santé tente de prendre en compte cette triple problématique. Ce master a la particularité d’avoir été sélectionné comme « campus numérique national » par le ministère en l’an 2000. L’ensemble de la formation est accessible à la fois en présentiel ou en ligne. Construit autour de techniques informatiques innovantes), le campus « ESSQU@D » (Enseignement Santé, Sécurité et Qualité à Distance », dans lequel s’intègre le master, se décline selon un volet « diffusion de contenus », (par vidéo en direct sur Internet) et un volet « tutorat en ligne». Ce master en ligne est donc accessible à des apprenants résidant en dehors de la France et pourrait être une alternative intéressante de formation pour les hôpitaux du RESHAOC. La plate-forme informatique J@LON, support de cet enseignement, assure aujourd’hui le rôle de médiateur actif dans la formation des étudiants, mais également celui d’archive vivante pour les anciens diplômés, leur permettant ainsi de disposer d’un référentiel de connaissances actualisé, mais également de maintenir un lien social avec une communauté de professionnels, garantissant ainsi aux nouvelles promotions l’accès à un réseau pour le choix de terrains de stage et le partage d’expérience. Titre : SECURITE DES MALADES DANS LA REGION AFRICAINE : SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVES D’ACTION Auteurs :Dr Bernard LALA Résumé de la communication : « PRIMUM NON NOCERE » avait prescrit Hippocrate faisant de la sécurité des malades le principe fondamental des soins de santé. Cependant aucun système créé des mains de l’homme ne peut fonctionner indéfiniment sans défaillance. Ainsi les soins sensés soulager du mal et guérir de la maladie sont quelquefois à l’origine de souffrances infligées au malade en dehors des manifestations propres de sa maladie et en relation directe avec les soins reçus et l’environnement de soins. Ces souffrances revêtent diverses formes et gravités. Le nombre croissant de ces cas documentés en milieu hospitalier depuis quelques années était devenu un problème préoccupant qui a déterminé l’OMS à lancer en Octobre 2004 une Alliance mondiale pour la Sécurité des Malades afin de fournir un cadre de conception et de coordination des réponses aux défis posés à la sécurité des malades dans le monde. L’attention accordée à la sécurité des malades dans le cadre de la pratique de la médecine moderne remonte aussi loin que 1850 en Autriche avec Semmelweiss.Les meilleures études sur la sécurité des malades viennent de la revue rétrospective des régistres d’hospitalisations et se rapportent aux pays d’Amérique du Nord, d’Europe et à l’Australie. Dans les pays en développement et spécifiquement en Afrique la situation est grave, caractérisée par une absence de données et la présence de nombreux facteurs de risque. Cela justifie l’urgences à assister cette partie du monde pour la mise en route des premières études devant faire l’état des lieux et fournir des données nécessaires à la sensibilisation des décideurs. L’Alliance propose un programme de coopération avec les pays en six points d’impulsion et une stratégie de mise en œuvre suggérée en dix points.Elle a déjà formé à la méthodologie de recherche des cadres issus de 13 pays pour débuter avec son appui les premières études dans leur pays.Les premières conférences de sensibilisation ont été tenues à Nairobi et Durban… Connectez-vous au site www.who.int/patientsafety pour approfondir cette introduction et examiner les opportunités de collaboration avec l’Alliance… Titre : Pérennité financière d’un hôpital – Pharmacie à gestion communautaire – Accès aux soins – Qualité des Soins : l’expérience du Centre Hospitalier Régional de Niamey Auteurs : Dr Ch.LANCKRIET, Dr JP LOUBOUTIN CROC, Dr Joachim DIATTA, Dr Aboubakar TINNI Résumé de la communication : A partir d’une maternité et d’un dispensaire de PMI existants la Coopération Française a mis en place à Niamey le Centre Hospitalier Régional (105 lits). Les locaux existants ont été rénovés Des constructions supplémentaires ont été réalisées L’Hôpital a été équipé La montée en charge se fait progressivement depuis son ouverture en janvier 2003 La tarification appliquée est équilibrée avec les autres structures offrant des soins sur la ville de Niamey (Hôpital de district- Hôpital national- cliniques privées) Les recettes propres générées permettent actuellement la perennité financière de cet hôpital pour ce qui concerne son fonctionnement.-les salaires des agents étant majoritairement payés par l’état La tarification est cependant trop élevée pour permettre l’accès aux soins du plus grand nombre. Il a été créé au sein de cet hôpital une pharmacie de cession à gestion communautaire. Les médicaments essentiels génériques y sont disponibles 24h/24, vendus aux patients à prix modéré. Il n’est constaté aucune rupture de stock. Les bénéfices de cette pharmacie sont utilisés pour : 1- le paiement des agents communautaires de la pharmacie 2- L’accueil et l’orientation des malades 3- La propreté et l’hygiène de l’hôpital 4- La modernisation des structures (informatisation etc…) 5- Un budget social « indigents » Ces différents aspects et leur rapport avec la qualité des soins sont discutés. Titre : DEMARCHE QUALITE A L’HOPITAL LE DANTEC Auteurs : Lieutenant-Colonel Massamba DIOP Directeur CHU Aristide Le Dantec Dakar-SENEGAL Résumé de la communication : Nous rapportons une expérience sur la démarche qualité à l’hôpital qui a eu pour cadre un Hôpital Régional du Sénégal. L’approche qui a été utilisée est celle de la résolution de problème. En effet le processus a commencé en 2003 par l’identification d’un problème majeur relatif au taux de mortalité anormalement élevé dans le service de Pédiatrie de l’Hôpital Régional de Kaolack. Ces infections du cordon étaient par ailleurs impliquées dans 48,75 % des décès de nouveau-nés. Et enfin sur 100 nouveau-nés, près de 2 présentaient une infection du cordon. L’analyse causale a montré que ces infections étaient secondaires d’une part à des pratiques traditionnelles d’identification des bébés (pansement avec un morceau d’étoffe provenant du pagne de la mère), et d’autre part à l’extrême pauvreté des populations pour qui, les bandes de gaze et compresses stériles étaient financièrement inaccessibles. Dès lors un certain nombre de mesures ont été prises, telles que la gratuité du matériel de pansement, la mise à disposition de bracelets d’identification des bébés ; tout cela couplé à des campagnes d’IEC en direction de toutes les parties prenantes. Une organisation interne a également été mise en place autour d’une procédure générale avec des fiches d’instruction ciblées pour le personnel. Les résultats enregistrés dès la première année étaient une baisse significative du taux d’infection tombé à moins d’un cas pour 100 nouveau-nés, mais aussi de l’incidence des infections du cordon sur la mortalité qui est tombé à 23 %. Cet exemple montre l’influence que peuvent avoir des pratiques extérieures à l’hôpital sur la qualité des soins. Le personnel doit donc être vigilant à tout cela et privilégier les mesures préventives par l’identification préalable des besoins et leur satisfaction. Mots-clés : Qualité – Soins – Infection du cordon ombilical Titre : LA PREVENTION DES INFECTIONS NOSOCOMIALES AU CNHU – HKM QUELS DEFIS ? Auteurs : Pr. Ag. Michel Makoutodé Résumé de la communication : Les infections nosocomiales encore appelées infections hospitalières sont ces infections contractées par toute personne au cours de son passage ou de son séjour dans un établissement de soins. Il est peu important que l’éclosion de l’infection ait lieu lors du séjour de la personne infectées au sein de l’établissement de soins ou en dehors. Le Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert K. Maga de Cotonou est donc une formation sanitaire génératrice d’infections nosocomiales. Ces dernières sont redoutées dans tout hôpital parce qu’elles affectent la qualité des soins donnés aux patients. Elles sont d’autant redoutées qu’elles sont lourdes de conséquences sur le plan humain, matériel, économique financier et culturel. Différents germes pathogènes sont responsables de plusieurs types d’infections qui sont développées au Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert K. Maga. Des études ont été réalisées sur les infections des plaies opératoires en 1990 et en 1999 et ont révélé que les taux d’infection étaient respectivement de 30, 8% et de 10, 63%. Les conséquences des ces infections sont entre autre la prolongation de la durée moyenne de séjour, le surcoût financier, la surcharge de travail pour le personnel soignant. Quels pourraient être les déterminants de ces infections nosocomiales puisqu’elles existent déjà ? Quels sont les défis à relever pour prévenir lesdites infections au CNHU- HKM ? Titre : La démarche qualité au Centre Hospitalier de Laval Auteurs : Philippe MARIN, Directeur du Centre Hospitalier de Laval Résumé de la communication : Le Centre hospitalier de Laval s’est engagé dans une démarche qualité dès 1999 avec la mise en place d’un comité de pilotage et d’une cellule qualité. Afin d’impulser la démarche, une auto-évaluation « à blanc » à été réalisée en 2000, suivie d’un plan d’amélioration. Ce plan a été priorisé à partir de 6 thèmes fédérateurs. • L’information patient ; • L’accueil des professionnels ; • La communication externe ; • Les prescriptions médicales ; • La confidentialité ; • Le dossier patient. Des groupes de travail, pluridisciplinaires et basés sur le volontariat, sont mis en place pour réfléchir et mettre en œuvre des actions d’amélioration. Des actions originales se développent, apportant à la démarche qualité un aspect novateur. Par exemple, sur le thème de la confidentialité, une pièce de théâtre, animée par des bénévoles, met en scène des cas de rupture de la confidentialité. Des actions de sensibilisation des professionnels de l’établissement ont lieu sur une période de 2 ans sous forme de journées. 1200 professionnels ont assisté à ces journées. Un comité de gestion des risques est opérationnel dans l’établissement depuis mars 2003. Il permet d’intégrer le volet « sécurité des soins» dans la démarche. Aujourd’hui, près de 800 événements indésirables sont déclarés par an. L’établissement a été visité en janvier 2005 mais ne souhaite pas laisser retomber cet élan. En parallèle du programme d’amélioration version « 1 », des actions d’évaluation et de sensibilisation au regard de la version « 2 » ont d’ores et déjà débuté. La démarche qualité fait partie intégrante du projet d’établissement (2002-2007) et s’articule avec les différents projets de l’établissement comme la T2A, la nouvelle gouvernance ou bien encore le projet architectural du plan « Hôpital 2007 ». Titre : L’assurance qualité de la maintenance en RDCongo Auteurs : Lepuge MONSHAJIMA (directeur de la direction des équipements) Innocent SEMAGANYA (chef de service technique de l’Institut Médical de Recherche Biomédicale) Résumé de la communication : Le mandat de la direction de l’Equipement et Matériel Médico- sanitaire du Ministère de la santé congolais, créée il y a à peine un an, est « d’améliorer la qualité des soins de santé de nos populations en veillant à approvisionner les institutions médicales en équipements et matériels adéquats » Si la qualité est la traduction de la satisfaction de l’utilisateur final, le rôle de notre direction est de développer des outils qui permettent d’atteindre cet objectif. Dans cet état d’esprit, plusieurs supports ont été développés en collaboration avec la coopération française au cours de cette année écoulée. Basée sur l’approche participative des ingénieurs de maintenance recensée en particulier dans la capitale, de nombreuses rencontres ont été menées autour des thèmes suivants : définitions des aspects stratégiques de la maintenance ; aspects organisationnels de la maintenance et disponibilisation dans les institutions de santé ; implication des gestionnaires à l’amélioration des équipements et matériels médico-sanitaires ; développement des ressources humaines ; standardisation des outils de gestion et élaboration des normes. Suite à ces réflexions et de manière très pragmatique dans un contexte de prise de conscience nouvelle de l’importance de la maintenance dans les institutions de santé du pays, la direction a pu développer les outils suivants : une politique nationale de la maintenance et des équipements ; un calendrier de sensibilisation sur la maintenance biomédicale et hospitalière ; une charte de don du matériel médical sous forme de bande dessinée ; un guide de gestion des unités de maintenance dans les hôpitaux de référence. Tous ces supports, en cours de distribution dans tout le pays devront permettre de promouvoir l’assurance qualité au sein des institutions de santé en ce qui concerne la maintenance biomédicale et hospitalière. Titre : La procédure d’accréditation des établissements de santé en France Auteurs : Jean-François Quaranta1, Jean Testa2, Pascal Staccini2 1 Coordination des Vigilances et de la Gestion des Risques, CHU Nice 2 Département d’Information et d’Informatique Médicale, CHU Nice Résumé de la communication : La première itération de l’accréditation, lancée en France en fin 1999, se terminera en 2006. On peut lui reconnaître le mérite d’avoir assis en France la culture de la qualité en santé, reposant sur deux principes : la transversalité et l’auto-évaluation. Sur la base de ce socle, désormais solide, se déploie depuis début 2005, après une expérimentation en 2004, une approche plus fine qui poursuit l’objectif de favoriser une plus grande implication des équipes soignantes et de leur encadrement, notamment médical, dans la mise en œuvre de l’évaluation du service médical rendu au patient. Le second tour de l’accréditation se caractérise en effet par le renforcement de l’évaluation des activités cliniques sous deux dimensions : – Par type de prise en charge : soins de courte durée (médecine, chirurgie, périnatalité), psychiatrie et santé mentale, soins de suite et de réadaptation, soins de longue durée, hospitalisation à domicile. Même si le libellé des références du manuel d’accréditation est identique, leur déclinaison vise directement chacun des types de prise en charge des patients. – Pour les pathologies principales par type de prise en charge : le choix des pathologies principales évaluées s’appuie sur leur impact en termes de santé publique, et sur le volume d’activité. Pour chacune de ces pathologies, l’appréciation portée par l’accréditation concerne l’existence d’évaluations des pratiques cliniques facilitant la mise en place de l’évaluation des pratiques professionnelles. Le développement progressif d’outils et de méthodes adaptés à la mise en place de l’évaluation des activités cliniques rendra évolutive la seconde procédure d’accréditation au cours de son itération. Titre : Mise en œuvre d’une Démarche Qualité "Expérience de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant-Lagune (HOMEL) de COTONOU" Auteurs : Julienne BRAHI DOSSOUVI – Directrice de l’HOMEL Dr VODOUNON A. Joseph – Responsable Qualité Résumé de la communication : Depuis quelques années, l’exigence de qualité du service rendu au malade est de plus en plus au cœur des préoccupations des pouvoirs publics comme des professionnels de santé : la pression des usagers plus avertis et donc plus exigeants a également joué dans ce sens. Ainsi en 2002, l’HOMEL a démarré la mise en œuvre d’un Système de Management de la Qualité (SMQ) en vue de satisfaire les attentes des utilisateurs de ses services, d’améliorer ses performances et surtout son image de marque. L’objectif est d’obtenir à terme la certification de certaines de ses prestations de service selon la norme ISO 9001 version 2000. L’audit de certification prévu pour Août 2005 sera réalisé par MOODY INTERNATIONAL. Mais de façon concrète comment se développe actuellement la démarche qualité à l’HOMEL ? Madame DOSSOUVI BRAHI Julienne, Directrice et Docteur VODOUNON A. Joseph Responsable Qualité seraient heureux de partager l’expérience spécifique de l’HOMEL, lauréat du 2ème Prix Béninois de la Qualité : Prix d’encouragement édition 2004, avec tous les participants aux 7èmes rencontres hospitalières du RESHAOC qui a comme thème principal : La démarche qualité à l’Hôpital Titre : Prévention des infections du site opératoire dans l’Hôpital Saint Martin de Papané (Dimension Innocuité du Programme Assurance Qualité) Auteurs : Santos Vincent, bénin, Comité de lutte contre les infections nosocomiales HSM Résumé de la communication L’analyse du contexte de départ caractérisé par l’inexistence à l’hôpital Saint Martin d’une politique prenant en compte la dimension innocuité des soins est entrain de connaître une amélioration grâce au programme de prévention et de surveillance des infections. Ce programme a permis la réalisation des activités qui ont doté l’hôpital de différents processus de maîtrise des risques infectieux liés à l’environnement hospitalier. Il s’agit du nettoyage et la désinfection des sols et surfaces (bio nettoyage), du traitement des déchets biomédicaux, du traitement des dispositifs médicaux, du traitement du linge, et le lavage des mains. Ce premier champ de l’hygiène hospitalière est entrain d’être renforcé par un second qui est basé sur la prise en charge des patients dans les services sensibles tel que le bloc opératoire, le service de chirurgie et la maternité. La première étape a consisté à analyser l’opportunité d’une bonne prise en charge suivant les normes du futur opéré dès la prise de décision de l’intervention et à réaliser un audit clinique dont les éléments à recenser sont regroupés en trois périodes : période préopératoire, période per-opératoire, et période post opératoire. Le manque de données fiables ne nous a pas permis d’obtenir l’indicateur spécifique qui est le taux d’incidence des infections du site opératoire. Nous avons dû calculer un taux d’attaque de départ qui est de 27,3% lequel remplacé après par le vrai indicateur (Taux d’incidence des infections) qui est de 6,32% actuellement. Le calcul du taux d’incidence des infections du site opératoire dans les services de chirurgie et du bloc a permis de doter l’hôpital d’un indicateur de résultat qui nous permet de s’auto évaluer et d’apprécier l’efficacité des mesures correctrices mises en place et la qualité des soins donnés aux opérés. Les bactéries responsables d’infection nosocomiale ont été identifiés avec à leur tête Eschérichia coli( 41%) , Staphylococcus aureus (20%) qui sont des germes redoutables en milieu hospitalier à cause de leur résistance aux antibiotiques couramment utilisés et qui augmentent la durée de séjour des opérés quand il y a suppuration. L’utilisation abusive des antibiotiques a été révélée, mais les activités de formation sur les référentiels sur l’utilisation des molécules se poursuivent afin de permettre la maîtrise des différentes indications de l’antibiothérapie et de l’antibioprophylaxie en chirurgie Titre : Rôle du système d’information hospitalier dans la démarche qualité d’un établissement de santé Auteurs Pascal Staccini1, Jean-François Quaranta2, Jean Testa 1 1 Département d’Information et d’Informatique Médicale CHU Nice 2 Coordination des Vigilances et de la Gestion des Risques CHU Nice Résumé de la communication : Le système d’information d’un établissement de santé (ES) est d’abord un système documentaire qui se rapporte à deux types d’activité : les activités concernant directement le patient et les activités ne concernant pas directement le patient. Par analogie avec la pyramide documentaire du système qualité d’une entreprise, le système d’information d’un ES repose sur le renseignement en temps réel de l’ensemble de ces activités. Le dossier patient est assimilable à un ensemble de « feuilles d’enregistrement » rapportant pour chaque étape d’un processus : l’acteur, le lieu, le moment, le type d’action, le geste effectué. Pour les activités de soins, cet enregistrement concerne également : - la planification et le suivi des éléments de la prise en charge du patient - l’ensemble des prescriptions, de leur planification et de leur suivi - l’ensemble des notes générées par les acteurs de la prise en charge, de la trace de leur démarche De la structuration, de l’exhaustivité et de la saisie rapide de ces données, dépendra la qualité de leur analyse. En termes de gestion de la qualité, la problématique du recueil et du traitement des données cliniques est triple : - concevoir et diffuser une méthode générique de caractérisation des processus de soins (système de recueil) - mettre en oeuvre un système de mesure et d’analyse du niveau de réalisation de tout ou partie des processus (système de contrôle) - disposer d’un système capable d’apporter au soignant une aide décisionnelle adaptée, évolutive et réactive (système de prévention). Faire le lien entre système qualité et système d’information recentre l’expression des besoins sur les utilisateurs, en partant du point de vue très simple qui veut qu’un système est avant tout construit pour ses utilisateurs. Le système qualité d’un établissement repose sur : - une stratégie : la réponse aux attentes (en terme de satisfaction et de sécurité) - deux exigences : la traçabilité et la mesure. - un préalable : le décloisonnement. Qualité et information sont complémentaires : la qualité est structurante sur le plan stratégique et organisationnel le système d’information est le support de la preuve et l’outil de pérennisation des démarches entreprises. Titre : Le dossier médical, pierre angulaire de la démarche qualité Auteurs : Jean Testa1, Colette Dahan1, Jean-François Quaranta2, Pascal Staccini1, 1 Département d’Information et d’Informatique Médicale CHU Nice 2 Coordination des Vigilances et de la Gestion des Risques CHU Nice Résumé de la communication : Le dossier patient est un outil permettant d’assurer plusieurs fonctions : recueil des informations aussi bien administratives, médicales ou paramédicales aide à la prise en charge, à la décision thérapeutique et au suivi du patient recueil de données nécessaire à l’évaluation de la qualité des soins et à l’analyse médicoéconomique de l’établissement. rôle médico-légal lors de la mise en jeu de la responsabilité Ces différentes fonctions sont encore renforcées dans les établissements de santé français par trois aspects : La démarche d’accréditation : le référentiel comporte un chapitre important concernant la tenue du dossier médical La tarification à l’activité (T2A) : les contrôles menées par l’assurance maladie seront réalisés directement par audit des dossiers La loi du 4 mars 2002 relative aux droits du malade et à la qualité du système de santé (accès au dossier, précision sur le contenu, consentement du malade, réflexion bénéficerisque, traçabilité…) L’expérience du CHU de Nice montre toute la difficulté de la tenue de ce dossier patient en particulier dans les établissements publics. Des audits menés en 1999 puis en 2003 ont montré un défaut persistant de la qualité de la tenue du dossier médical. Malgré des actions de formation et de sensibilisation, la nouvelle accréditation pilote menée au CHU en 2004 aurait conduit à une accréditation conditionnelle à cause du dossier patient. Depuis une démarche d’amélioration continue de la tenue du dossier patient a été réalisée (implications des instances (CME), édition d’un protocole de tenue du dossier médical, audit interne régulier de la tenue et de la qualité des données). Si les contraintes légales sont pour l’instant moins importantes dans les hôpitaux d’Afrique sub-saharienne, il n’en demeure pas moins que le dossier médical est un élément essentiel de la démarche qualité, permettant en particulier la réalisation de l’évaluation des pratiques professionnelles. Il apparaît donc important de ne pas oublier le dossier patient dans la démarche qualité et de mettre en place un processus d’évaluation et d’amélioration de la qualité de ce dossier patient dans les hôpitaux du RESHAOC. Titre : Evaluation de la qualité des soins à l’hôpital : de la théorie à la pratique à propos de plusieurs enquêtes en Afrique sub-saharienne Auteurs : Jean Testa 1, Pascal Staccini1 , Jean-François Quaranta2, 1 Département d’Information et d’Informatique Médicale CHU Nice 2 Coordination des Vigilances et de la Gestion des Risques CHU Nice Résumé de la communication : L’évaluation de la qualité des soins, que l’on devrait plutôt appeler aujourd’hui évaluation des pratiques professionnelles, repose sur l’audit clinique et constitue l’outil fondateur de la démarche d’amélioration continue de la qualité des soins. Cette méthode d’évaluation permet à partir de critères de comparer les pratiques de soins à un référentiel des pratiques obtenu à partir de la littérature ou à partir de recommandations professionnelles. Mais cette évaluation doit être suivie d’actions correctrices elles-mêmes évaluées à leur tour pour aboutir à une démarche d’amélioration continue de la qualité des soins. Cette évaluation nécessite d’une part un engagement du service et de son équipe et d’autre part de disposer d’un dossier médical de bonne qualité et si possible d’un système d’information. Nous avons réalisé plusieurs expériences d’évaluation de la qualité des soins, en particulier au CNHYO de Ouagadougou (service de gynéco-obstétrique) et au CNHU de Cotonou (services de pédiatrie). Ces enquêtes ont permis d’évaluer les structures, les processus, les résultats ainsi que la satisfaction des patients. Ces enquêtes ont pu bénéficier de l’engagement de l’équipe soignante en particulier dans l’acceptation la démarche évaluative et dans la réalisation de référentiels (rédaction en particulier de protocoles pour chaque type de pathologie). Elles ont permis d’identifier un certain nombre de dysfonctionnements et de proposer des mesures correctrices. Mais les actions pratiques proposées n’ont pas été ou ont partiellement acceptées. L’absence de dossier médical informatisé fiable a été un obstacle à la mise en place d’une démarche d’évaluation continue de la qualité des soins. Si cette évaluation des pratiques professionnelles s’inscrit maintenant en France dans le paysage quotidien hospitalier, tant par la dimension médico-légale que celle des bonnes pratiques, il semble pertinent de réfléchir à son application pratique et efficiente dans les hôpitaux du RESHAOC Titre : Mise en place du Système d’Assurance Qualité dans le sous-secteur de la transfusion sanguine au Bénin Auteurs : Dr. L. ANANI (DEDTS), Dr. O. GBADAMASSI (C/SNTS), Mme. B. SIEBERTZ (Coopérante/SNTS) Résumé de la communication : Le sous-secteur de la transfusion sanguine a entamé depuis octobre 2002 un programme intensif de mise en place du Système d’Assurance Qualité. Le système documentaire a été renforcé par l’élaboration de trois textes de Bonnes Pratiques, d’un organigramme et description de postes de structures transfusionnelles et d’un support statistique national. Des procédures se rattachant aux Bonnes Pratiques sont en cours. Par ailleurs, le document de Politique et Stratégies Nationales de développement de la transfusion sanguine 1999-2004 a été révisé pour donner naissance à un nouveau document 2005-2009. Un programme intensif de formations continues a permis de former 171 acteurs de la santé (médecins, techniciens de laboratoire etc…) sur les divers aspects de la médecine transfusionnelle et de former 49 personnes (pairs-recruteurs et membres des associations de donneurs de sang) sur la promotion du don de sang. Des supervisions formatives dans les structures transfusionnelles décentralisées ont permis de suivre sur le terrain les acquis des formations mais également de promouvoir l’autotransfusion et de mettre en place l’Hémovigilance. Une coopération sud-sud s’est amorcée entre le Bénin, la République du Niger et la République Démocratique du Congo. Le Bénin envisage de poursuivre sa Démarche Qualité en adoptant un Manuel Qualité, en réalisant régulièrement des audits internes et externes par rapport aux directives dudit Manuel, en visant la formation des formateurs qui seront chargés à leur tour des formations décentralisées, en renforçant la coopération sud-sud à travers des missions d’échange entre les pays du sud mais également en créant un site internet et un journal on line de la transfusion sanguine dans la région. La démarche qualité à l’hôpital : Perspectives internationales Visioconférence pilotée depuis Washington mais présidé depuis Cotonou, Intervenants à Washington et Beyrouth Cotonou 15:00 – 17 :00, Mardi 7 juin 2005 Horaire : Washington : 10 :00 à 12:00 ; Beyrouth : 17 :00 à 19 :00 Modérateur: Eric de Roodenbeke, Intervenants: Jan Bultman (ECSHD) – Beyrouth Stephane Legros (WBIH&A) - Washington Washington GDLN, Cotonou GDLN, Cotonou CO, Beyrouth CO Sites: Chronogramme: Heure Cotonou 14:30 Temps Intervenant 15 min Technicien Action/activité/sujet Début de la connexion, vérification son et images 14:45 15 min Eric de Situation de la connexion sur les sites, Roodenbeke présence des intervenants La session commence à 15 :00 avec la bande annonce lancée depuis Washington 15:00 5 min Eric de Accueil, présentation de la session et des Roodenbeke intervenants 15:05 25 min Jan Bultman Les grands enjeux et les alternatives à l’accréditation : approches et expériences 15: 30 25 min 15:55 16:00 16:08 5 min 8 min 2 min 16:10 20 min 16:30 20 min 16:50 5 min 16:55 5min Eric de Roodenbeke Jan bultman Eric de Roodenbeke Stephane Legros Eric de Roodenbeke Stephane Legros Eric de Roodenbeke Support visuel -Présentation PPT - support papier Commentaires et discussion avec les deux sites sur Cotonou et les intervenants Remarques finales Pause Introduction de la seconde présentation La démarche qualité sur des référentiels – PQI/SBM Commentaires et discussion avec les deux sites sur Cotonou et les intervenants Remarques finales Conclusions de la session -Présentation PPT - support papier