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RÉPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE
UNION ~ DISCIPLINE ~TRAVAIL
Centre National de Floristique
22 BP 582 Abidjan 22
E-mail : cnfci@yahoo.fr
ROLE DE LA DIVERSITE DES POLLINISATEURS DANS LA
CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE ET POUR LE DEVELOPPEMENT
DURABLE: Cas particulier de la région de Bondoukou, Nord-est de la
Côte d’Ivoire
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TITRE DU PROJET : Rôle de la diversité des pollinisateurs pour la conservation
de la biodiversité et pour l’agriculture durable : Cas particulier de la région de
Bondoukou, Nord-est de la Côte d’Ivoire
PAYS : Côte d’Ivoire
DUREE : Deux ans
INSTITUTION PROMOTRICE DU PROJET : Centre National de floristique (CNF)
COORDONNEES COMPLETES DE L’INSTITUTION PROMOTRICE : Centre
National de floristique (C.N.F.), Université de Côte d’Ivoire, UFR Biosciences 22
BP 582 Abidjan 22, Tel : + 225 22-44-86-14/ 05-10-14-92, [email protected]
ORGANISME D’EXECUTION : Centre National de floristique CNF
PERSONNE DE CONTACT ET SES COORDONNEES : Prof. N’GUESSAN Kouakou
Edouard, Tél. : (+225) 22-44-86-14/ 05-10-14-92 Email : [email protected]
MONTANT SOLLICITE : 9961 Euros
MONTANT DE LA CONTRIBUTION LOCALE : 2490 Euros
RESUME
La pollinisation par les insectes est reconnue comme une stratégie pour la fertilisation de plus
de 80% des espèces gétales dans le monde. Ces insectes participent à la reproduction
sexuée des plantes puisqu’ils permettent la fécondation. De cette fécondation provient la fleur
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puis les fruits, principales semences responsables de la régénération de nombreuses espèces.
On pourrait dire que, sans les agents pollinisateurs, beaucoup de plantes ne parviendraient pas
à fleurir et à fructifier donc ne parviendraient pas à se pérenniser. Ces insectes contribuent
donc au maintien de la flore et de la végétation et jouent un rôle socio-économique très
important.
Malheureusement, certaines pratiques communautaires telles la pratique actuelle de
l’agriculture extensive sur brûlis et de l’agriculture intensive, la création de plantations
monospécifiques et la collecte de certains produits forestiers tels que le miel, entraînent une
perte de la diversité biologique et le déclin des insectes pollinisateurs. Par exemple pour
collecter le miel dans la région de Bondoukou, les paysans, à l’aide de flammes importantes
brûlent toutes les abeilles afin de se protéger contre les éventuelles piqûres souvent très
douloureuses. Cette pratique entraîne chaque année, «la mort » de plus de 40.000 abeilles
dans cette région or les abeilles sont les principaux agents pollinisateurs dans cette région tout
comme dans beaucoup de régions tropicales du monde. Aussi, la pratique des feux de brousse
saisonniers dans la région savanicole de la Côte d’Ivoire perturbe t-elle la niche écologique de
nombreux agents pollinisateurs et rend précaires, leurs moyens de nutrition et de
reproduction. Beaucoup de pratiques en cours sont donc néfastes à la survie des agents
pollinisateurs et pour le développement durable; cela constitue une réelle menace pour la
Biodiversité et une contrainte importante au maintien de la vie.
Dans un tel contexte, il devient nécessaire de faire prendre conscience aux populations locales
et aux décideurs politiques du rôle de la diversité des pollinisateurs pour la conservation de la
biodiversité et pour l’agriculture durable. Situé dans le Nord-est de la Côte d’Ivoire et au sud
du Parc National de la Comoé, la région de Bondoukou, autrefois très importante en terme de
diversité et de nombre despèces végétales et animales, est aujourd’hui très menacée car
presqu’entièrement recouverte par les plantations monospécifique de l’anacarde, Anacardium
occidentale (Anacardiacées).
Cette région a été choisie dans le cadre de ce projet pour évaluer l’impact des activités
agricoles des plantations monospécifiques sur la diversité biologique des plantes indigènes et
surtout sur la biodiversité des agents pollinisateurs de la gion. Ce projet permettra aussi de
mener des campagnes de sensibilisation sur les avantages de la biodiversité des pollinisateurs
pour le maintien du milieu naturel et de l’agriculture durable et sur la nécessité de réduire les
pratiques agricoles et courantes tendant à réduire le nombre et la variété des agents
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pollinisateurs. Le site web CHM de Côte d’Ivoire sera à cette occasion utilisé pour un partage
d’informations sur la pollinisation afin d’informer la communauté scientifique nationale et
internationale sur l’état des insectes pollinisateurs de Côte d’Ivoire.
Ce projet comprendra une mission d’inventaire faunistique et floristique, une sensibilisation et
une vulgarisation des données à travers le site Web CHM de Côte d’Ivoire. Il est d’un coût
global de 8 167 500 F CFA dont une contribution de 1 633 500 F CFA du Centre National de
Floristique (CNF), structure de promotion du projet. Il sera exécuté sur une période de 2 ans
couvrant la période allant de Septembre 2010 à Août 2012.
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I CONTEXTE
La pollinisation par les insectes est reconnue comme une stratégie pour la fertilisation de plus
de 80% des espèces gétales dans le monde. Ces insectes participent à la reproduction
sexuée des espèces puisqu’ils permettent la fécondation. De cette fécondation provient la fleur
puis les fruits, principales semences responsables de la régénération de nombreuses espèces.
On pourrait dire que, sans les agents pollinisateurs, beaucoup d’espèces ne parviendraient pas
à fleurir et à fructifier donc ne parviendraient pas à se pérenniser. Ces insectes contribuent
donc au maintien de la flore et de la végétation.
Malheureusement, certaines pratiques communautaires telles la pratique actuelle de
l’agriculture extensive sur brûlis et de l’agriculture intensive, la création de plantations
monospécifiques et la collecte de certains produits forestiers tels que le miel, entraînent une
perte de la diversité biologique et le déclin des insectes pollinisateurs. Par exemple pour
collecter le miel dans la région de Bondoukou, les paysans, à l’aide de flammes importantes
brûlent toutes les abeilles afin de se protéger contre les éventuelles piqûres souvent très
douloureuses. Cette pratique entraîne chaque année, «la mort » de plus de 40.000 abeilles
dans cette région or les abeilles sont les principaux agents pollinisateurs dans cette région tout
comme dans beaucoup de régions tropicales du monde. Aussi, la pratique des feux de brousse
saisonniers dans la région savanicole de la Côte d’Ivoire perturbe t-elle la niche écologique de
nombreux agents pollinisateurs et rend précaires, leurs moyens de nutrition et de
reproduction. Beaucoup de pratiques en cours sont donc néfastes à la survie des agents
pollinisateurs et pour le développement durable ; cela est une réelle menace pour la
Biodiversité et une contrainte importante au maintien de la vie.
Dans un tel contexte, l’identification des agents pollinisateurs, de la flore associée et des
cultures pollinisation dépendante est une étape importante dans l’évaluation de l’impact de la
diversité des pollinisateurs sur la biodiversité des plantes et sur le développement durable
notamment l’agriculture. Cette étude permet de déterminer les espèces en présence, d’évaluer
leur statut de conservation, le rôle social et économique et d’estimer les menaces qui pèsent
sur la diversité de ces insectes. En effet, de nos jours, la pratique de l’agriculture extensive sur
brûlis et de l’agriculture intensive et monospécifique entraîne, de plus en plus, le déclin des
insectes pollinisateurs et notamment des abeilles avec l’élimination des niches écologiques et
l’utilisation régulière et abondante des pesticides (herbicides et insecticides). Il devient
nécessaire et urgent de faire prendre conscience aux populations locales et aux acteurs
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