Inconvénients de la mondialisation : aspect économique : la mondialisation engendre une augmentation des richesses dans les pays riches. A l’opposé, les pays pauvres subissent une surexploitation intensive de leurs richesse (généralement les matières premières). Par conséquent, la mondialisation est synonyme de pillage pour les pays pauvres qui s’appauvrissent au profit des pays riches. aspect environnemental : La pollution mondiale est du pour 8.7% aux industries en propres et 90.4% dus à la production énergétique tel que la combustion de charbon, pétrole ou autres sources d’énergie. Par ailleurs, le 13 mars 2002 le président américain George W Bush déclare à 4 sénateurs républicains « Je m’oppose au protocole de Kyoto [visant à réduire les émissions polluantes des industries], parce que 80% de la population du monde en sont exemptés, dont la Chine et l’Inde, et qu’il causerait un dommage sérieux à l’économie américaine ». Par conséquent, les entreprises qui ne peuvent pas polluer dans leur pays à cause d’une législation stricte, délocalisent pour pouvoir polluer librement dans les pays du Sud. aspect sanitaire (sécurité alimentaire). Le veaux aux hormones et les organismes génétiquement modifiés sont autorisés aux Etats-Unis, tandis que l'Europe les interdit par principe de précaution, tant que des études sérieuses sur les conséquence sur l'environnement et la santé du consommateurs ne seront pas menées. La maladie de la vache folle témoigne aussi d’une dérive et d’un laxisme des organismes sanitaires. Par conséquent, les pays utilisant les OGM dans leur production alimentaire sont susceptibles de contaminer les consommateurs qui s’y opposent, les contrôles sanitaires n’étant pas assez nombreux pour garantir la sécurité de ces consommateurs. aspect social : Les licenciements massifs de grandes entreprises comme Renault à Vilvorde Belgique - en 1997 (3100 personnes licenciées), Danone en 2001 (3000 personnes licenciées en Europe dont 1700 en France) et Moulinex en avril 2002 à Lesquin (500 personnes licenciées) sont des chocs émotionnels très forts pour les salariés concernés quand on sait que l’économie française fait face à la concurrence internationale grâce à l’effort des salariés par l’augmentation des gains de productivité. aspect culturel : Une perte d'identité culturelle liée au fait de l'internationalisation de la culture, et une certaine uniformité. Par exemple les émissions télévisées dont le concept est recopié et diffusé sur les chaînes internationales. La mondialisation ayant pour objectif de faire consommer les cinq continents de la même manière, la perte de l’identité culturelle pour un pays semble inéluctable. en terme de libertés : La mondialisation entraine une forte privatisation. Par conséquent, on constate une perte des libertés fondamentales comme la liberté d’expression des médias. En effet, les médias privés sont tenus d'avoir un discours correct à l'égard de certains sujets pour ne pas froisser les investisseurs privés qui détiennent un pourcentage des capitaux d'un groupe d'informations. Inconvénient du nationalisme économique. Le nationalisme économique désigne un comportement spécifique du consommateur, des entreprises et des pouvoirs publics consistant à favoriser le bien ou le service produit au sein de leur Nation ou de leur groupe de Nations. Une démarche souvent citée également en ce sens est celle d'intelligence économique au service du pays. Le concept est cependant largement dénoncé comme une couverture du protectionnisme, c’est-à-dire , une certaine hostilité aux acquisitions par des groupes étrangers d'entreprises considérées "stratégiques" pour l'économie du pays. critique libérale : le patriotisme économique correspondrait à une forme de protectionnisme qui, visant à bloquer la concurrence externe, ne permettrait pas de profiter des avantages d'une économie ouverte et irait ainsi en sens contraire de l'objectif affiché de compétitivité. Il jouerait donc contre les intérêts nationaux. les efforts menés au titre du nationalisme économique n'ont guère de résultats mesurables et peuvent même se révéler contre-productifs, en pénalisant l'image internationale du pays concerné comme économie fermée et en handicapant l'internationalisation des groupes que le gouvernement entend protéger ( ces groupes concernent généralement : l’énergie, la défense, l’aéronautique, l’aérospatial, la recherche et le développement ). Absence de stratégie de long terme : le nationalisme économique, visant à protéger les entreprises françaises de toute délocalisation, ce qui est une bonne chose, les empêche de faire preuve de compétitivité à l’échelle internationale. A long terme, cette stratégie sera contre productive. Théoriquement, Seules les grandes entreprises seraient concernées par ce concept ; en réalité, la politique publique des pays développés cherchent à intégrer les PME via la structuration de pôles de compétitivité et le réseau des chambres de commerce. Toutes les entreprises françaises seraient donc concernées par le nationalisme économique. L'absence de dimension européenne de la vision . L'asymétrie éthique, les prises de contrôle de sociétés étrangères par des sociétés du pays sont considérées légitimes tandis que celles en sens inverse sont vues comme des agressions ne respectant pas les règles du jeu. La mondialisation créée par conséquent un appauvrissement des pays du sud : on peut donc se demander si le nationalisme économique dans ces pays est légitime pour protéger et conserver parfois la seule richesse exploitable qui fait vivre un pays. La mondialisation semble donc être considérée comme un pillage pour pays pauvres . Dans ce cas, le nationalisme économique peut-il être considéré comme un rempart légitime ? Est-ce légitime de conserver une certaine économie fermée en vue de protéger les entreprises françaises des investisseurs étrangers ?