Mention Ecologie, Biodiversité et Evolution Proposition de stage de M1 Titre du stage : Evolution des gènes impliqués dans la méiose mâle chez les angiospermes Laboratoire d’accueil : Intitulé du laboratoire : Ecologie, Systématique et Evolution Intitulé de l’équipe : Biodiversité, Systématique et Evolution Responsable du stage : Nom : Sophie Nadot (MC UPS) Tél : 01 69 15 56 65 Fax : 01 69 15 46 97 Email : [email protected] Références dans le domaine : Nadot S, Forchioni A, Penet L, Sannier J and Ressayre A. Protoplasma (in press) Penet L, Nadot S, Ressayre A, Forchioni A, Dreyer LL and Gouyon PH (2005) Ann. Bot. 95: 331-344. Ressayre A, Tricky-Teurtroy S, Forchioni A, Dreyer LL and Nadot S (2005) Am. J. Bot. 92: 576-583. Description du stage Chez les angiospermes (plantes à fleurs), la méiose mâle ou microsporogenèse, aboutit à la formation de grains de pollen (vecteurs des gamètes mâles) dont la structure est particulièrement diversifiée. Les variations concernent en particulier la forme, le nombre et la position des apertures (zones amincies de la paroi pollinique). Les apertures sont formées très précocement lors de l’ontogénie pollinique : elles sont généralement visibles à la surface des microspores (futurs grains de pollen) au stade de tétrades. Les données de la littérature, ainsi que nos propres observations, montrent que la séquence développementale de la microsporogenèse présente un certain nombre de variations chez les Angiospermes. Dans un certain nombre de cas, ces variations ont pu être mise en relation avec le type apertural. Bien que les mécanismes et bases moléculaires des variations de la microsporogenèse soient encore peu connus, deux gènes impliqués dans la microsporogenèse chez Arabidopsis ont été décrits. Il s’agit du gène TAM (Tardy Asynchronous Meiosis) qui, lorsqu’il est muté, conduit à une modification du type de cytocinèse (division cytoplasmique), qui passe de simultanée à successive. Le second gène est TES/STD (stud/tetraspore), dont le bon fonctionnement est nécessaire pour l’achèvement de la cytocinèse. On peut alors se demander s’il existe chez Angiospermes des homologues au gène TAM et si ceux-ci sont mis en jeu dans les transitions entre les deux types de cytocinèse. La question se pose en particulier chez les Monocotylédones, chez qui de nombreuses transitions ont été mises en évidence, suggérant un mécanisme moléculaire sous-jacent relativement simple L’objectif de ce stage est d’effectuer une recherche in silico par BLAST de séquences homologues à la séquence du gène TAM d’Arabidopsis thaliana. Cette recherche sera effectuée dans l’ensemble des banques de séquences nucléotidiques disponibles actuellement. Les séquences putativement homologues obtenues seront alignées, de manière à repérer des zones conservées pour la définition d’amorces dégénérées. Ces amorces seront ultérieurement utilisées sur des ADNc préparés à partir de microsporocytes provenant d’une sélection d’espèces de monocotylédones présentant divers types de microsporogenèse.