LA BERNACHE NONNETTE Branta leucopsis NL : Brandgans D : Weisswangengans GB : Bernacle goose A. Origine et particularités : Appelée Oie nonnette (jeune nonne = religieuse) en raison des dessins de la tête un peu particulier, c’est une oie de mer. Il n’y a pas de grande différence entre le mâle et la femelle. Celle-ci est en principe plus petite et le coloris des flancs est souvent plus foncé. Chez les deux sexes, le front, la face, les joues et la partie supérieure du cou est blanche alors que la partie arrière de la tête, la nuque et la poitrine est noire. Comme toutes les oies de mer, la Bernache nonnette a le bec et les tarses noirs. Les yeux sont brun foncé. Les oisons ont un duvet blanc jaunâtre un peu plus foncé sur la tête et le dos; elle peut cependant varier et être gris ou gris blanc. D’après la littérature, il existe trois colonies, la première dans l’Est de Groenland, la seconde au Spitzberg et enfin la troisième au Nord-est de l’Europe. Ce sont de vrais migrateurs. Celles du Nord-est de l’Europe viennent hiberner sur les côtes de la mer du Nord, en Allemagne et au Pays-Bas. Entre-temps elles cherchent des endroits de repos qu’il faut protéger. La colonie de l’Est du Groenland par exemple hiberne en Islande et en Ecosse. Les Bernaches nonnette, sont des oiseaux très sociables et lors de la période d’hibernation on peut voir de grandes colonies près des côtes. L’immigration commence au début de septembre pour se terminer en octobre à leur arrivée à la mer du Nord. Courant mars avril, elles prennent le chemin inverse pour retrouver leur colonie et construire leur nid dans les roches sur les pentes raides sur les îles mais aussi dans la verdure. On peut souvent voir de surprenantes photos représentant les oisons se laissant tomber à l’eau du haut des rochers pour répondre à l’appel de leurs parents. Une voluptueuse verdure, mais aussi les plantes des marais, des feuilles des bourgeons et des algues sont la base de leur nourriture. Il est toujours agréable de voir des Bernaches nonnette dans un parc ou dans un cadre harmonieux comprenant roches, plantes, verdure, étangs, etc. Elles n’aiment pas l’hiver et même par temps froid elles ont besoin de se baigner afin de nettoyer leurs plumes. Elles n’aiment pas les broussailles épaisses sauf pour y nicher et préfèrent un espace libre. Il est préférable de laisser plusieurs couples dans un espace assez grand car ceux-ci peuvent se regrouper en une petite colonie et donc mieux couver. Bien qu’actuellement on dispose dans le commerce d’une alimentation adaptée, ces palmipèdes doivent toujours disposer de beaucoup de verdure. B. Elevage : La ponte débute fin avril, début mai. Auparavant, elles recherchent tout ce qui peut servir à construire leur nid dans une cavité sur le sol. Ce travail continue durant la période de ponte. L’éleveur aura soin de procurer tous les matériaux nécessaires pour aider les oies à construire leur nid. L’oie pond de 4 è 6 œufs dans un intervalle de 48 heures, après l’intervalle est plus court. La couvée débute après la ponte du 3éme au 5éme œuf et dure de 25 à 28 jours. L’oie s’arrache des plumes de la poitrine afin de mieux matelasser le nid. Pendant que la femelle couve les œufs, le mâle monte la garde sans que le couple ne se sépare et se nourrit de la végétation qu’il trouve à proximité du nid. L’éleveur devra lui apporter un complément de nourriture. Le couple défend très énergiquement son nid et l’on peut redouter les coups d’ailes et de bec. La couvée naturelle est préférable à l’incubation artificielle car les oisons ont tout de suite l’emprunte spécifique nécessaire. Les parents sont très vigilants et défendent très bien leur progéniture contre les prédateurs. Les oisons ont besoin d’une nourriture adéquate et surtout de verdure. Ils grandissent vite et dés la deuxième semaine les plumes commencent à pousser. Entre la 6ème et 7ème semaine ils commencent déjà à voler. Sources RDCF – 24/01/2012 Cohamla en RD et photos Free Internet