Leçon 11

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Leçon 11
Bilans d'entropie. Applications à des cas simples de phénomènes
irréversibles (PCSI)
Bibliographie : Attention ! On ne dit plus quantité de chaleur mais transfert thermique. Peu de choses. Il
faudra traiter des exemples.
 Ellipses : Thermodynamique : réparti sur les chapitres 9 & 10. Un peu noyé.
 Hachette : Thermodynamique 1ère année. Chapitre 6. Un peu court.
 Tec & Doc : Thermodynamique 1ère & 2ème année : chapitre 4. Bien.
 Dunod : Thermodynamique : le chapitre 9 entièrement sur le sujet. Très bien.
I. LE SECOND PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE :
1. Enoncés : nécessité du second principe pour distinguer réversibilité & irréversibilité. Donner la
Qe  Q f
Qe
forme différentielle : dS 
(Qf est le transfert thermique dissipé par les frottements

T
T
divers, causes d'irréversibilité, & Qe est le transfert échangé avec le milieu extérieur à travers la surface
fermée  qui limite le système étudié), où dS est une différentielle totale. Donner les énoncés
macroscopiques : Kelvin (We  0 pour cycle monotherme), Clausius (Q ne peut remonter spontanément
Q
les températures). Par intégration sur un cycle de dS, on obtient l'inégalité de Clausius  e  0 .
T
C
2. Aspect statistique : à l'échelon d'une particule, la physique classique est réversible (équations
différentielles du second ordre, invariantes par t  t , mais pas celle de Schrödinger !). Les fluctuations
1
statistiques étant en
sont négligeables pour le nombre d'Avogadro (ne pas se perdre dans des
N
calculs) & donc toute grandeur est égale à sa valeur moyenne (équilibre statistique). Conséquences : pour
le problème à N particules, les probabilités des états initial & final sont très différentes d'où
irréversibilité & Principe d'évolution (très différent du premier qui est un bilan énergétique).
4. Bilans d'entropie : dS étant une différentielle totale, S ne dépend pas du chemin. Pour le
calculer, prendre un quasi -statique (suite continue d'états d'équilibre). Pour un dT du premier ordre, dS
sera d'ordre supérieur (justification mathématique de la méthode, cf équilibre thermique).
II. LES PHENOMENES IRREVERSIBLES :
1. Causes d'irréversibilité : elles sont résumées dans Qf, qui peut traduire conduction thermique,
diffusion, viscosité frottements divers. Elles demeurent si on inverse le processus, & donc fonction paire
(effet Joule en I², effet Peltier en I). Le flux thermique étant dirigé de la zone chaude vers la zone froide
est cause essentielle d’irréversibilité : il faut l’éviter pour obtenir un processus réversible. Donc, ce sera
un processus isotherme (pas de transfert thermique) ou adiabatique réversible (transferts thermiques
interdits).
2. Exemples de calculs : voir TecDoc ou mieux Faroux (un chapitre entier sur ces calculs).

Equilibre thermique : envisager corps +source, ou deux corps. Montrer que S  0 quelles que soient
les valeurs relatives des températures, & que si T  dT (1er ordre), S  dS  dT 2 (2ème
ordre).

Processus de mélange : enlever la cloison entre deux compartiments de façon adiabatique. Equilibre
initial : T1 = T2, P1 = P2. U = 0 (adiabatique & rigide) donc isotherme, dS = dS1+dS2,
Qk
P
P 
dP

dS k 
  nk R
conduit à S  R n1 ln 1  n2 ln 2   Rn . ln 2 si identiques.
T
P
P
P


Détente de Joule - Thomson : la formule dH  T .dS  V .dP conduit à : dh = 0, dP < 0 => dS > 0.

Compression adiabatique irréversible dans un cylindre : section S, masse M sur le piston. Comparer
le cas réversible ( P.V   cste ) avec le cas irréversible (Premier Principe).
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