II) Les différentes génétiques rares échelles de trois maladies A) Financier Le plus souvent les financements pour les recherches sur des maladies génétiques rares sont inexistants ou peu élevé car il y a peu de cas en France et même dans le monde. Les fonds sont donc reversés pour des recherches sur des maladies plus fréquentes chez l’humain. Il se dise qu’il vaut mieux sauver plein de vie que quelques une. Mais des associations et des événements sont organiser dans le but de récolter de l’argent destiné à ces recherche la. En France le téléthon, contraction des mots télévision et marathon est un programme de télévision de 30 heures dont le but est de recueillir des fonds pour une œuvre caritative. C'est un concept apparu aux États-Unis dans les années 1950, tout d'abord pour aider les malades de poliomyélite. Habituellement, de nombreux artistes (chanteurs, musiciens, comédiens) soutiennent la cause et appellent le public à faire des dons. Les promesses de dons sont recueillies via un standard téléphonique composé de bénévoles, et un compteur situé sur le plateau affiche en temps réel le montant recueillit. Le Téléthon est une manifestation généralement déclinée en plusieurs évènements ayant pour objet de collecter pendant un court laps de temps des sommes d'argent dévolues à la recherche médicale. Le téléthon recueil environ 3% des dons annuel des français. Évolution des sommes récoltées par le Téléthon par année, depuis 1987 (en euros) Chaque année le téléthon récolte des millions d’euro pour financer les recherche de thérapie pour les maladies orphelines. Cette année suite à toutes les manifestations durant le 6 et 7 décembre 2013, l’association à récolté 78 541 398 € sans les promesse de dons. Même si cette sommes récolté est énorme depuis quelques années les personne donne moins a cause de la crise économique qui touche la France . L’AFM (l’association francaise contre les myopatie)est créée en 1958 par des parents et des personnes touché par des myopatie. Son but est de trouvé des solution et des traitements pour ce maladie neuromusculaire par le biais de recherche médical. Cette association organise donc des evenements comme le téléthon pour financer les recherches qui sont très couteuses. Leurs second objectif est d’améliorer le quotidien des malades par la mise en place et le financement d’infrastructure cher que les famille ne peuvent généralement pas payé. Effectivement une autres aspect qui pose problème pour soigner les maladie génétique sont les moyen financier des parents ou des patients pour soigner les malades. Effectivement les familles de condition modeste aurons plus de mal à pouvoir soigner la personne atteinte faute d’argent. L’AFM repatie l’argents récolté dans différentes chose : Repartition des fonds % Mission sociales 83.3% Frais de collecte 8.5% Frais de gestion de l’AFM 7.2% Pour les maladies génétiques il y a une association appelé Généthon. Il a pour mission la conception, le développement préclinique et clinique ainsi que la production de médicaments de thérapie génique pour les maladies rares. Son objectif : mettre à la disposition des malades ces traitements innovants. Créé en 1990 par l’Association française contre les myopathies et financé majoritairement par les dons du Téléthon, le laboratoire Généthon (situé à Évry (Essonne), pionnier du déchiffrage du génome humain et de la découverte des gènes responsables des maladies génétiques, est maintenant dédié à la conception, au développement et à la production de médicaments de thérapie génique pour les maladies rares. A Généthon, plus de 230 chercheurs, pharmaciens, médecins, ingénieurs spécialistes de la bioproduction et techniciens allient leurs compétences afin de mettre à la disposition des patients atteints de maladies rares ces traitements innovants. Des traitements qui permettent également de tracer de nouvelles voies thérapeutiques pour les maladies fréquentes. En 2012, Généthon a reçu le prix Galien France de la Recherche pharmaceutique, pour ses traitements innovants en thérapie génique. En 2013, Généthon a obtenu le statut d’établissement pharmaceutique accordé par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour son centre de production, Généthon BioProd. Une première pour un laboratoire créé par une association de malades et financé grâce à la générosité publique. B) Les problèmes techniques et les limites de la médecine actuelle Tout d’abord, il y a un manque d’informations sur les pathologies. Les maladies rares répondent à une définition bien précise : il s'agit de maladies qui touchent moins de 1 personne sur 2 000, soit moins de 30 000 personnes au total en France. Dans notre pays, on estime à un peu plus de 3,5 millions le nombre de personnes atteintes d'une maladie rare. Qu'ils soient spécialistes (251 dont 101 pédiatres, 50 neurologues, 50 pneumologues et 50 rhumatologues), ou généralistes (252), les 500 médecins interrogés ont un faible niveau de connaissances sur les maladies rares, dont ils sous-estiment très largement le nombre : les généralistes l'évaluent à environ une centaine, quand il en existe en réalité plus de 7 000 ! De plus, des difficultés à trouver des consultations et des soins adaptés sont rencontrées. Un collectif de 200 associations de malades, l’Alliance Maladies Rares agit pour la recherche et l’amélioration de la vie des malades. Il y a trop de maladies génétiques rares, et pas assez de cas pour chaque maladie pour pouvoir verser de l’argent pour les soins. En effet dans le monde, pour chaque maladie génétique rare diagnostiquée il y a très peu de personnes atteintes, les états ne trouvent donc pas l’argent suffisant pour fournir les soins et les recherches nécessaires. Identifier le ou les gènes porteurs était jusqu’à récemment un travail extrêmement laborieux : il en existe un très grand nombre : 30 à 35000 dans l’espèce humaine. L'accès à des soins de qualité, la prise en charge globale sociale et médicale de la maladie, la coordination des soins hospitaliers et de ville, l'autonomie et l'insertion sociale, professionnelle et citoyenne, posent également problème. Les personnes atteintes de maladies rares sont plus vulnérables, sur le plan psychologique, social, économique et culturel. Ces difficultés peuvent être réduites par une politique adaptée. Faute de connaissances scientifiques et médicales suffisantes, un grand nombre de malades n'est pas diagnostiqué. Leur maladie demeure inconnue. Ces personnes sont alors prises en charge sur la base de l'expression de leurs symptômes. Ce sont elles qui souffrent le plus des difficultés de prise en charge. Certaines maladies sont si rares que trouver le professionnel de santé qui émettra le bon diagnostic peut prendre un certain temps. Qui plus est, certaines maladies n’ont pas encore été décrites. Il faut aussi garder à l’esprit que, bien souvent, les maladies rares n’ont pas de traitement curatif. En effet, pour la plupart des maladies rares d’origine génétique, on ne dispose pas à ce jour de traitement. Cependant, même en l’absence de traitement curatif, il est toujours possible de proposer aux malades une prise en charge thérapeutique afin d’améliorer l’espérance de vie et surtout les conditions de vie. On peut notamment lutter contre la douleur ou traiter les manifestations gênantes. Certains appareillages peuvent aussi permettre d’améliorer l’autonomie des malades lorsqu’il existe un handicap. Derrière la diversité des maladies, les patients et leurs familles sont confrontés aux mêmes difficultés liées à la rareté de la maladie : Il existe une déficience dans l’accès au bon diagnostic : entre l’émergence des premiers symptômes et le diagnostic approprié, il s’écoule des délais inacceptables qui font courir un risque au patient. Aussi une déficience d’information : manque d’informations sur la maladie elle-même, sur les diverses aides et comment les obtenir, et sur les professionnels à contacter. En plus de cela il y a un manque de connaissances scientifiques : elle vient de la difficulté de définir une stratégie thérapeutique, du petit nombre de produits thérapeutiques et du manque de formations, informations pour les médecins. La qualité de soins est aussi déficiente : la prise en charge paramédicale est inexistante voire inappropriée. Dans les maladies prioritaires en termes de recherche, les maladies génétiques se placent 3 e avec 42% des recherches après le cancer (71%) et les maladies infectieuses telles le sida ou l’hépatite (52%). C) Les Problèmes Ethiques Le débat éthique autour de la médecine prédictive est centré sur la légitimité des usages de l’information produite par des test, capable d’identifier chez un individu des caractéristiques génétiques le prédisposant a une maladie future alors qu’il existe peu ou pas de mesures préventives ou curatives. Quels sont les risques encourus par l’individu et la société ? Si la distinction entre risques individuels et risques sociaux est quelque peu artificielle, elle souligne le fait que deux perspectives différentes motivent les interrogations. La première met l’accent sur l’effet d’informations prédictives sur l’individu lui-même et ses rapports avec son entourage, et elle met en jeu l’un des principes majeurs de la bioéthique, l’autonomie du sujet, c’est-à-dire sa capacité à se déterminer librement et à rechercher le bien. L’autre perspective s’attache au risque que l’information génétique soit utilisée par des tiers à des fins de discrimination dans la vie sociale. Elle met en évidence le danger d’un affaiblissement de la cohésion sociale, fondée sur les principes de justice et solidarité, par une tendance consistant à réduire la destinée d’un individu aux particularités de son génome. Bien que le projet d’une médecine prédictive fasse l’objet d’immenses espoirs pour la prévention de nombreuses maladies graves, les pratiques de prédiction aujourd’hui sont relativement nouvelles et concernent peu d’individus. C’est pourquoi les textes de loi de référence sont à chercher dans les nombreuses directives élaborées depuis quelques années pour l’ensemble des tests génétiques. Il y a plusieurs lois qui régissent la médecine : -Une loi qui a notamment institué les Comité de protection des personnes dans la recherche biomédicale , depuis remplacé par les Comités de protection des personnes . Elle définissait à son article 15 la notion de consentement éclairé, des sanctions pénales étant prévues en cas de non-respect de la volonté du sujet. - Une loi qui invoque le « droit fondamental à la protection de la santé » et exige le respect de la dignité de la personne malade; -La loi n° 94-653 relative au respect du corps humain. - La loi n° 94-654 relative au don et à l’utilisation des éléments et produit du corps humain. -Article 16 du Code civil garantissant « le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ». Cette loi a été transformée car en janvier 2013 toutes les dispositions protectrices à l’égard de l’embryon humain ont été révoquées. L’analyse des textes des loi pertinents révèle l’existence d’un accord international autour de cinq principes fondamentaux : autonomie ; respect de la vie privée ; justice ; équité ; qualité. Chacun de ces principes se décline dans une série d’exigences plus concrètes. Le principe d’autonomie implique la participation volontaire et le consentement éclairé.