la croissance potentielle

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LA CROISSANCE POTENTIELLE
Par Laurence Maurin
La croissance potentielle, c’est la croissance « quand tout va bien » (Yann), quand les facteurs
de production sont pleinement employés (A. Parienty)
Ce n’est pas une grandeur observable.
C’est une hypothèse que font des organismes économiques à partir de la connaissance du
fonctionnement du marché du travail (législation, existence de cotisations sociales…), des
évaluations de la productivité du travail, du niveau d’utilisation des capacités de production
etc… et surement beaucoup de modélisation. Cette hypothèse porte sur le niveau de PIB
maximal qui serait permis par le plein emploi des facteurs de production (travail et de capital)
dans le pays. Bref, c’est un indicateur d’offre.
Serait-on capable de produire plus que le niveau de production effectif (réellement observé
dans une économie) au regard des capacités productives, autrement dit de l’offre ? Produire
plus sans que le niveau de production augmente trop par rapport à ce que les capacités de
production sont en mesure de réaliser.
1er scénario : envisageons que pendant un temps, les entreprises tournent à plein régime
avec de nombreuses heures supplémentaires demandées aux salariés pour répondre à une
forte demande. C’est un niveau de production qui n’est pas soutenable (sur un intervalle de
temps limité). Les entreprises vont préférer réagir en augmentant les prix. (ex de A. Parienty)
A CT, une politique de lutte contre l’inflation peut devenir nécessaire (pol de rigueur)… mais à
plus LT, il pourrait devenir nécessaire de mettre en place une politique de l’offre : stimuler les
investissements productifs, innover pour augmenter la productivité, revenir à 45 heures de
travail hebdomadaire (ben, c’est aussi possible ?), baisser les cotisations qui augmentent le
coût du travail pour permettre d'embaucher plus (??).
=> là c’est une situation où le PIB réel est supérieur au PIB potentiel… et cela peut conduire à
différents types de politique économiques conjoncturelles (ex : politique monétaire restrictive) et
structurelles ( pol d l’offre)
2ème scénario : envisageons au contraire que dans une économie, les machines tournent à 60
% de leurs capacités, qu’il existe du chômage et du chômage partiel etc. alors, on peut
supposer qu’avec une demande un peu plus forte, les entreprises pourraient produire plus.
=> là c’est une situation où le PIB réel est inférieur à au PIB potentiel… et cela peut conduire
d’autres types de politique économiques conjoncturelles (ex : soutien de la demande) et
structurelles
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