N° 522– Lundi 13 Février 2012

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N° 522– Lundi 13 Février 2012
Exclusif gagnants par Bertrand Sérieyx
C’est bien en 2012 que devrait, sauf imprévu, être inauguré le Grand Stade de Lille, au terme d’un
feuilleton dont les rebondissements ont tenu les Nordistes en haleine pendant de nombreuses années.
Quelle est la signification économique de cet événement ? Il y a d’abord la dimension « signe urbain » :
un grand stade de 50 000 places, une architecture HQE et audacieuse, un toit rétractable – le premier en
France… Gageons que la silhouette du stade sera vite associée à l’image de la ville, d’autant qu’il a
vocation à accueillir également des événements culturels de grande envergure. Il y a aussi, bien sûr,
l’impact direct et indirect sur l’activité économique. Et il y a surtout un pari sur l’avenir, l’avenir
d’un club, le LOSC, qui défend cette année son titre acquis en 2011, et qui joue désormais, comme la
métropole qui le soutient, dans la cour des grands en Europe.
Une étude parue en octobre 2010, commandée à Ernst & Young par l’Union des clubs
professionnels de football (UCPF), apporte un éclairage plus précis sur le rôle économique du
football professionnel. Selon l’enquête, le football professionnel a généré, directement et
indirectement, au cours de la saison 2008-2009, un total de 4,3 milliards d’euros de chiffre d’affaire.
Sur ce montant, 1,3 milliards proviennent de la seule activité des clubs (contre 1,5 milliards pour
l’industrie cinématographique en 2010, par exemple), auxquels s’ajoutent 650 millions d’euros de
dépenses induites localement. Promouvoir un club, c’est donc développer l’économie locale, et
contribuer à l’économie nationale. C’est aussi, par voie de conséquence, développer l’emploi :
selon l’étude, la filière finance 18 618 emplois en équivalent temps plein (soit plus de 25 000
personnes), dont 11 243 dans l’économie locale. Cela représente 10 emplois locaux à temps plein par
joueur.
Le pari sur le Losc et sur le grand stade semble donc des plus prometteurs pour l’avenir de notre région,
d’autant que le Nord-Pas de Calais, faut-il le rappeler, est une grande région de football
Les Gagnants
François MACÉ est nommé Directeur Général du Crédit Agricole Nord de France à compter du
1er février 2012. Agé de 56 ans, il possède une formation d’Ingénieur en Agriculture, complétée d’un
DEA en Economie et Droit Rural. Il a effectué la grande majorité de sa carrière au sein du Groupe
Crédit Agricole, qu’il a rejoint en 1983. Après plusieurs postes tournés vers l’Agriculture puis les
Entreprises, les Finances et les Risques, il a été nommé Directeur Général de la Caisse régionale de
Charente Périgord puis de la Caisse régionale Champagne Bourgogne en 2010. Il occupe par ailleurs
plusieurs postes d’administrateur au sein notamment de CA Consumer Finance, de CA Corporate &
Investment Bank (CA CIB), d’UNI-Editions et il assure la Présidence de John DEERE Financial.
Il succède à Alain DIEVAL, atteint par la limite d’âge et dont le mandat social s’est achevé le 3
décembre 2011
Les groupes Humanis et Novalis Taitbout ont fusionné le 26 janvier 2012 pour donner naissance à l’un
des premiers groupes paritaires de protection sociale français : Humanis.( dans les métiers de la retraite
complémentaire (9,2 millions de personnes), de la prévoyance et de la santé (4,2 millions de personnes
protégées), de l’épargne retraite et salariale (3,8 milliards € d’encours) et de la gestion d’actifs (8,7
milliards €). Michel Keller (collège adhérents - Medef) a été élu Président du Groupe et Pierre Steff
(collège participants - CFDT) Vice-président. Damien Vandorpe a été nommé Directeur général et
Jean-Paul Lacam, Directeur général délégué. Les 6 600 collaborateurs répartis dans 50 sites de gestion,
délégations régionales ou sociales, accompagnent au quotidien plus de 10 millions de clients et 700 000
entreprises
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