Exercice 1: suivi d'énoncé Dans cet exercice, nous allons analyser un énoncé scientifique, qui est celui des 'effets cancérigènes des portables'. Nous allons en retracer l’origine, présenter brièvement son fonctionnement et étudier les études scientifiques sur le sujet. Les portables ont-ils des effets cancérigènes? Introduction Les portables sont apparu sur le marchée dans les années 90, et depuis sont devenu un outil extrêmement utilisé partout dans le monde. D'après Cellular Telecommunications & Internet Association, il y avait plus de 320 million souscription dans les Etats-Unis en Juin 2011, et l'utilisation des portables ne cesse d'augmenter depuis dans nos société. Mais avec cette augmentation née aussi la controverse autour des effets néfastes des portables. Les portables provoquent-ils le développement de cellules cancérigènes? Ceci est une question qui reste aujourd'hui sans réponse certaine. Comment fonctionne un portable? Un portable fonctionne en faisant usage d'ondes hertziennes qui se propagent a la vitesse de la lumière. Le portable envoie les ondes hertziennes a une tour qui les renvoie ensuite; lors d'un appel la voix est convertie en signal numérique, les tours captent les ondes porteuses puis les envoie a l'appareil récepteur. Les ondes hertziennes font partie d'une catégorie d'onde définit de 'non-ionizing radiation', cela veut dire qu'ils n'ont pas assez d'énergie pour endommager l'ADN (contrairement aux ondes ultraviolet par exemple). C'est notamment une des raisons pour laquelle certain scientistes pensent que les portables ne sont pas nocif a notre santé. Les effets des ondes sont les plus fort le plus on s'approche du portable. Les cellules qui sont le plus misent en contact avec les ondes sont donc celle de la tête. Le taux d'onde auquel nous sommes exposé varie en fonction du temps que l'on passe au téléphone, si on utilise les haut-parleur ou pas, la distance entre l'individu et la tour, le model du portable, etc... Le taux d'onde que l'on absorbe sont connu sous le nom de 'specific absorption rate' (SAR). Les fabricants de portable aux Etats-Unis sont obligé d'informer le Federal Communications Commission (FCC) des taux de SAR de leur produit. Le taux maximum de SAR est de 1,6 W/kg. Si ces ondes sont 'non-ionizing radiation', alors pourquoi représentent-ils un danger a la santé? Quels sont les dangers possible? Les questions que se posent les scientistes sont donc autour des effets cancérigènes des portables. "Because cell phones are held near the head when in use, the main concern has been over whether they might cause or contribute to tumors in this area, including: malignant (cancerous) brain tumors such as gliomas, non-cancerous tumors of the brain such as meningiomas, non-cancerous tumors of the nerve connecting the brain to the ear (acoustic neuromas), non-cancerous tumors of the salivary glands." Les études La raison pour laquelle les études faites jusqu'a maintenant sont souvent remisent en cause est parce que les résultats trouvé sont difficile a interpréter, car il existe de nombreux facteurs qui peuvent influencer les résultats. Bref, il n'y a toujours pas assez de preuve pour supporter une réponse définitive a la question. La plus part des études regardent les effets des ondes hertziennes sur des animaux pour voir s'ils créent des tumeurs ou s'ils ont d'autre effets nocifs sur la santé. Certaines études regardent la création de cancer chez des différents groupe de personne. Elles se concentrent donc sur le lien entre les portables en l'apparition de tumeurs, un indicatif a l'effet cancérigène. La majorité des études faite comparent les personnes qui ont des tumeurs au cerveau avec les personnes qui sont en santé, en étudiant en même temps leur utilisation des portables. "In general, these studies have yielded similar results: patients with brain tumors do not report more cell phone use overall than the controls. most studies do not show a 'dose-response relationship,' which would be a tendency for the risk of brain tumors to be higher with increasing cell phone use. most studies do not show that brain tumors occur more often on the side of the head where people hold their cell phones. a few studies have found a possible link. For example, several studies published by the same research group in Sweden have reported an increased risk of tumors on the side of the head where the cell phone was held, particularly with 10 or more years of use. It is hard to know what to make of these findings because studies by other researchers have not had the same results, and there is no overall increase in brain tumors in Sweden during the years that correspond to these reports." L'étude faite par Interphone L'étude faite par Interphone est aujourd'hui la plus grande étude cas-témoins menée sur le lien entre les téléphones portables et le développement de tumeurs. Il a commencé en 2000, sous la forme d'un ensemble d'études de cas-témoins internationales menées dans 13 pays. L'étude se concentre sur "quatre types de tumeurs dans les tissus qui absorbent le plus l’énergie des RF émise par les téléphones portables, à savoir les tumeurs du cerveau (gliomes et méningiomes), du nerf acoustique (schwannome) et de la glande parotide." Elle conclut que: "Un OR plus faible pour les gliomes et les méningiomes lié au fait d’avoir jamais été un utilisateur régulier de téléphone portable peut refléter un biais de participation ou d'autres limitations méthodologiques. Aucun OR élevé pour les gliomes ou les méningiomes n’a été observé ≥10 ans après la première utilisation de téléphone portable. Un risque accru de gliomes, et dans une bien moindre mesure de méningiomes, a été suggéré dans le plus haut décile de temps d'appel cumulé, pour les sujets ayant déclaré une utilisation habituelle du téléphone du même côté de la tête que celui de leur tumeur et, pour les gliomes, des tumeurs dans le lobe temporal. Les biais et les erreurs limitent la force des conclusions que l'on peut tirer de ces analyses et empêchent d'établir une interprétation causale." L'étude Interpole montre donc qu'il n'y a aucun lien entre la création de tumeurs et le nombre d'appel téléphonique, le temps de l'appel, ou le type de téléphone portable. Il montre néanmoins qu'il y a possibilité d'un risque de glioma, et de meningioma (trouvée chez 10% des personnes étudiées). Mais ces résultats trouvés par Interpole ne nous permettent pas de conclure sur le sujet, car comme ils le disent eux même, il n'y a pas assez de preuves pour le moment pour répondre avec certitude. L'étude faite par l'Institut d'Epidémiologie du Cancer de Copenhague Cette étude faite par l'Institut d'Epidemiologie du Cancer de Copenhague compare les habitants de Denmark ayant eu une souscription a un portable entre 1982-1995 (autour de 400,000 personnes), a ceux qui n'ont pas eu de souscription, pour voir s'il y avait un lien entre l'utilisation des portables et la formation de cancer. L'étude conclut qu'il n'y a pas de lien entre les portables et une augmentation de risque aux tumeurs du cerveau, tumeurs des glandes salivaires, ou formation de cancer. Mais il y a certaines critiques que l'on peut apporter a cette étude. La première critique est que l'étude se base seulement sur le nombre se souscription, mais ne mentionne pas le temps d'utilisation des portables. De plus, le nombre de souscription ne montre pas si plusieurs personnes la partageait. On peut aussi note que cette étude n'est pas contemporaine a notre temps; aujourd'hui on utilise nos portables plus souvent. L'étude faite par le International Agency for Research on Cancer (IARC) du WHO En 2011 le WHO a conclut qu'il y a un risque de développer un cancer a cause de la radiation émise par les téléphones portables. "The IARC has classified RF fields as 'possibly carcinogenic to humans,' based on limited evidence of a possible increase in risk for brain tumors among cell phone users, and inadequate evidence for other types of cancer." Ceci veut dire qu'il y a une augmentation de glioma et "acoustic neuroma brain cancer" chez les utilisateurs de portables, mais que cela n'est pas assez pour conclure sur un lien définitif entre les portables et le cancer. La plus part des chercheurs pensent qu'il faut essayer de faire des etudes sur le developpement de cancer a long terme, et pas seulement a court terme; "When you look at cancer development -particularly brain cancer -- it takes a long time to develop. I think it is a good idea to give the public some sort of warning that long-term exposure to radiation from your cell phone could possibly cause cancer," said Dr. Henry Lai, research professor in bioengineering at University of Washington who has studied radiation for more than 30 years." D'autre etudes Une étude faite par un centre de recherche en Israël montre qu'il y a un lien entre le cancer des glandes salivaires et un usage élevé des téléphones portables. "As reported by the team of Israeli scientists, the anatomic location of the parotid gland just below the ear would makes it vulnerable to cell phone radiation exposure. Parotid tumor occurs at a relatively young age (43-55 years of age), so that many current cell phone users may already be at risk for these tumors (Sadetzki 2008). Researchers found a 48-58% increased risk of salivary gland tumors among people who make the greatest total number of calls or who log the most time on the phone without a hands-free device compared to others in the study group, on the side of the brain on which the cell phone was held (ipsilateral)." Les limitations de ces études On peut dire que la majorité des études montre qu'il n'y a pas de lien entre les portables et la formation de tumeurs. Mais il n'y a pas assez de preuves pour nous persuader d'arrêter les recherches. En effet, la plus part des études faite regardent les effets sur le court terme, et pas sur le long terme. Or lorsqu'un tumeur se forme, il peut prendre des années pour se développer en cancer. De plus, ces études ne prennent pas en compte du changement du rôle des portables dans le monde; aujourd'hui on utilise les portables plus souvent. Une autre critique serait que ces études sont centrée sur les adultes, alors qu'aujourd'hui les enfants et adolescents font parti de ceux qui utilisent des téléphones portables. Conclusion Il est claire que pour le moment, la communauté scientifique n'a pas encore atteint une conclusion sur ce sujet. La plus part des chercheurs sont d'accord sur le faite que les recherches doivent continuer car on ne possède pas assez de preuves pour le moment. Le National Cancer Institute (NCI) dit meme que "Studies thus far have not shown a consistent link between cell phone use and cancers of the brain, nerves, or other tissues of the head or neck. More research is needed because cell phone technology and how people use cell phones have been changing rapidly." Sources http://www.cancer.org/Cancer/CancerCauses/OtherCarcinogens/AtHome/cellular-phones http://www.ewg.org/cellphoneradiation/Health-problems?gclid=CLeNlcHrwK8CFawMtAod3kG1vQ http://www.skeptic.com/eskeptic/10-06-09/?gclid=CK_-k4vswK8CFe8htAodTm5kxQ#feature http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2010/pdfs/pr200_F.pdf http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21795665?dopt=Abstract http://www.bmj.com/content/343/bmj.d6387 www.cdc.gov/nceh/radiation/cell_phones._FAQ www.cancer.gov/cancertopics/factsheet/Risk/cellphones