Héraclès I - Naissance et Origine du personnage : Arbre généalogique d’ Héraclès : La conception d'Héraclès n'est pas anodine, en effet, Zeus se préparait à affronter les géants immortels face aux dieux. Aussi décida-t-il de donner vie à un demi-dieu doté d'une force prodigieuse, capable de vaincre les fils de Gaia. Zeus choisit Alcmène, l'épouse d'Amphitryon, roi de Thèbes. Un jour, Amphytrion engagea son armée contre les Leucadiens. Profitant de cette absence, Zeus prit l'apparence d'Amphitryon, prolongea la durée d'une nuit et abusa d'Alcmène. De retour de campagne, Amphitryon apprit le subterfuge par la bouche du dieu lui-même qui le convainc d'accepter la situation et de ne pas répudier son épouse. Cette même nuit, Amphitryon décida de réagir et entame la conception de sa propre enfant : Iphiclès. Peu de temps après la naissance d'Héraclès, Hermès enleva l'enfant et le plaça dans le lit d'Héra endormie. L'enfant affamé s'approcha de la déesse et téta si fort que le lait divin se répandit dans le ciel en une traînée blanchâtre, la Voie lactée. De cette nourriture, Héraclès devint immortel.Héra, lasse des infidélités de Zeus, tenta, pour se venger, de se débarrasser à maintes reprises du jeune héros. Héraclès et son frère jumeau Iphiclès ont huit mois et dorment dans la même chambre lorsque Héra plaça dans le berceau de chacun une vipère. Réveillé par le sifflement des serpents Iphiclès se mit à crier, ce qui alerta les parents tandis qu'Héraclès bondit hors de sa couche, s'empara à mains nues des serpents et les étrangla. Une autre version raconte qu'Amphitryon ignorait qui était son véritable fils. Lorsque les deux enfants atteignirent l'âge de huit mois, il plaça lui-même les serpents dans les berceaux afin de mettre à l'épreuve les bambins. Le résultat ne se fit pas attendre en comparant la réaction d'Iphiclès à celle d'Héraclès. II - Principaux exploits : les 12 travaux Durant son adolescence, Héraclès et Iphiclès, comme tous les jeunes nobles, reçurent une éducation avec les meilleurs formateurs : Castor et Pollux leur enseignèrent le dressage des chevaux et le combat en armes, Chiron fut leur éducateur en médecine et en astronomie. Linos, frère du musicien Orphée et petit-fils d'Apollon, fut leur maître pour les lettres et la musique. Indiscipliné et turbulent, au contraire de son demi-frère, Héraclès reçut une punition qui ne sera pas à son goût et tua son professeur en lui défonçant le crâne avec la lyre sur laquelle Linos obligeait son élève à des exercices longs et difficiles. Héraclès fut accusé de meurtre, puis acquitté, en vertu de la sentence de Rhadamanthe qui lui accorda la légitime défense. Héraclès devenait une menace de par sa fougue et son manque de maîtrise de soi, Amphitryon décida de l'éloigner de la cour. Il envoya son fils adoptif surveiller ses troupeaux à la campagne où son éducation fut reprise par Teutoros qui lui enseigna le tir à l'arc. Après de nombreuses péripéties, Héraclès épousa la fille du roi de Thèbes, avec qui il eut plusieurs enfants : les Alcaïdes. Héraclès quitta Thèbes pour un moment. À son retour, le roi Créon était décédé et il trouva sur le trône un certain Lycos qui passait pour être le meurtrier de Créon, craignant l'influence des Alcaïdes sur Thèbes, il décida d'exécuter la descendance de Créon lorsque de justesse, Héraclès se présenta au palais et tua l'usurpateur. Lors des réjouissances qui suivirent la libération, Héraclès fut halluciné par Héra et prit ses fils pour des bêtes sauvages. Il empoigna son arc et les transperça. Après sa folie passagère, Héraclès reprit ses esprits et sombra dans le désespoir. Il s'exila de Thèbes et partit consulter l'oracle de Delphes, suivant la proposition de son frère. La Pythie lui expliqua qu'il devait, pour expier sa faute, se mettre au service de son cousin, Eurysthée, avec qui il entretenait une vieille rancune. Auparavant Héraclès portait le nom d'Alcide ( en relation avec le nom de son grand-père Alcée ), nom qu'il abandonnera sur les conseils de la Pythie pour adopter celui d'Héraclès (« gloire d'Héra »). Héraclès se rendit à Tirynthe où Eurysthée lui infligea une terrible punition, inspirée par Héra : exécuter douze travaux, considérés comme irréalisables. 1- Tuer Lion de Némée Tuer ce monstre et le ramener à Eurysthée constitue le premier des douze travaux qu'Héraclès doit accomplir. C'est Héra qui le place dans la région de Némée, pour servir d'épreuve à Héraclès. À son arrivée à Cléonae, il s'arrête dans la hutte d'un laboureur, nommé Molorchos, qui veut lui offrir un sacrifice, comme à un dieu. Refusant pareil honneur, Héraclès lui demande d'attendre un mois. Ce mois écoulé, ou bien il méritera un sacrifice au titre de héros mort, ou bien il aura tué la bête, auquel cas Molorchos pourra alors offrir le sacrifice à Zeus sauveur. Un soir, Héraclès surprend le lion sur le versant d'une colline, après le repas de la bête. Dissimulé, il tire sur elle à coup de flèches. Mais il s'aperçoit rapidement que le monstre est invulnérable. Ses flèches, offertes pourtant par Apollon, rebondissent sur son cuir. Le lion charge, Héraclès évite l'assaut. Il combat armé seulement de sa massue en bois d'olivier. Il en frappe le lion, puis l'étouffe, brisant sa massue dans la mêlée. Il l'écorche en utilisant les propres griffes du monstre pour entamer la peau coriace. Il nettoie la peau et s'en revêt. Molorchos est en train de sacrifier au héros lorsque soudain Héraclès arrive à Cléonae. À son retour à Tirynthe, le héros lance la peau aux pieds d'Eurysthée, qui en est si terrifié qu'il saute dans une jarre pour s'y cacher. Il ordonne à Héraclès de déposer dorénavant ses trophées à l'extérieur de la ville et de ne communiquer avec lui que par l'intermédiaire de son héraut, Coprée. 2 - Tuer l'hydre de Lerne Héraclès, recouvert de sa peau de lion pour se protéger des morsures, attira la bête hors de son repaire en lui décochant quelques flèches enflammées. L'Hydre apparut accompagnée d'un crabe (ou une écrevisse géante) envoyé par Héra dans le but de distraire Héraclès lors du combat. Agacé par les pincements du crabe, Héraclès l'écrasa du talon. Débordé par les multiples régénérations, Héraclès appela Iolaos à la rescousse. Sur l'ordre de son oncle, il enflamma quelques arbres et utilisa des brandons afin de cautériser les moignons de cou. Quant à la tête immortelle, elle fut tranchée et enterrée encore sifflante, sous un rocher. Héraclès dépeça l'animal et en recueillit le venin pour en imprégner ses flèches. Eurysthée refusa cet exploit car Héraclès avait bénéficié de l'aide de Iolaos. 3 - Battre à la course la biche de Cérynie Cinq biches rapides, de la stature d'un taureau, paissaient sur les bords du fleuve Anauros au pied du mont Parrhasion. Bien que femelles et donc par nature dépourvues de bois, ces animaux avaient des cornes dorées et des sabots d'airain. Artémis les pourchassa et en captura quatre qu'elle attela à son quadrige. La cinquième s'échappa en traversant le Céladon jusqu'à la colline de Cérynie. La biche étant de ce fait consacré à Artémis, il était défendu de la toucher et encore plus de la tuer. Héraclès poursuivit l'animal toute une année sans l'atteindre. Un jour, la biche s'épuisa et se réfugia sur un mont. Elle voulut traverser le fleuve Ladon quand Héraclès lui décocha une flèche entre l'os et le tendon de la patte. Ce qui la blessa légèrement sans qu'aucune goutte de sang ne fut versée. Héraclès chargea l'animal sur ses épaules et traversa l'Arcadie pour se rendre chez Eurysthée. En chemin, il rencontra Artémis et Apollon qui l'accusèrent de sacrilège pour avoir maltraité la bête. Le chasseur s'en récusa et fit ressortir l'obligation dans laquelle il se trouvait. Il rejeta la responsabilité de l'affaire sur Eurysthée. La colère d'Artémis s'apaisa et elle l'autorisa à se rendre à Mycènes à condition de relâcher ensuite sa protégée sans lui faire de mal. 4 - Capturer le sanglier d'Érymanthe Un des douze travaux d'Héraclès consistait à capturer vivant le sanglier d'Érymanthe, qui vivait sur le mont Érymanthe. Pour ce faire, il l'attira dans un champ enneigé, l'épuisa et le prit dans le filet. Alors qu'il était à la recherche du sanglier, il fut reçu chez le centaure Pholos, avec qui il partagea un tonneau de vin. Attirés dans la caverne par le parfum du vin, les autres centaures attaquèrent Héraclès ; en se défendant, il tua nombre d'entre eux grâce à ses flèches empoisonnées. 5 – Nettoyer les écuries d'Augias Augias, roi d'Élis, possédait d'énormes troupeaux de bétail. Ses écuries étaient tellement sales qu'on ne pouvait plus y rentrer, elles n'avaient plus été nettoyées depuis plusieurs dizaines d'années. Il fut exigé d'Héraclès qu'il nettoyât leurs étables en une seule journée, ce qui n'avait jamais été fait auparavant. Il y réussit en détournant les fleuves Alphée et Pénée, si bien que leur cours traversa les lieux en entier. Ce travail ne fut cependant pas comptabilisé car Eurysthée prétexta qu'Héraclès avait demandé à Augias de le payer pour accomplir la tâche. Augias ne versa d'ailleurs jamais ce paiement (il avait promis un dixième de son troupeau) et chassa Héraclès quand il vint le lui réclamer. Irrité, Héraclès leva une armée, prit la ville d'Élis et tua Augias et tous ses fils sauf un, Phylée, qui avait pris le parti d'Héraclès. En récompense, le héros le plaça sur le trône d'Élis, le faisant ainsi succéder à son père. 6 - Abattre les oiseaux du lac Stymphale Dans la mythologie grecque, les oiseaux du lac Stymphale étaient des oiseaux monstrueux, se nourrissant de chair humaine, qui infestaient les bois entourant le lac Stymphale, en Arcadie, utilisant les pointes acérées de leurs plumes de bronze comme flèches, pour tuer hommes et bêtes et les dévorer. Afin d’accomplir cette épreuve, Héraclès les effraya au moyen d'un gong de bronze fabriqué par Héphaïstos, transperça de ses flèches un certain nombre d'oiseaux, puis chassa le reste. Une autre légende raconte qu'Héraclès commença d'abord par les tuer à l'aide de ses fléches mais ils étaient tellement nombreux et se reproduisaient si vite, qu'à la fin de la journée Héraclès n'avait plus de flèches et que les oiseaux étaient plus nombreux que dans la matinée. Héraclès, dans un mouvement de rage, frappa alors son épée contre son bouclier, ce qui fit fuir les oseaux. Il continua jusqu'à ce que tous les oiseau tombent dans le lac et se noient. 7 - Capturer le taureau crétois Dans la mythologie grecque, le taureau crétois est une créature fantastique, qui est assimilé, selon les auteurs : soit à celui envoyé par Poséidon à Minos, dont Pasiphaé tomba amoureuse et de qui elle conçut le Minotaure ; soit à celui qui amena Europe en Crète. En tout cas, Héraclès reçut pour tâche de le capturer vif. Une fois encore, la ténacité du héros va être récompensée : profitant d'un moment de répit durant lequel le taureau broute tranquillement l’herbe verte de la plaine, Héraclès grimpe sur un arbre et se jette sur le dos de l’animal. Surprise et apeurée, la bête se met à bondir sur place avant d’entamer une course folle; le héros s’accroche désespérément aux gigantesques cornes de la bête qui agite sa tête avec rage. Après avoir traverser l’île d’est en ouest et d’ouest en est pendant plusieurs jours, l’animal s'immobilise et se soumet enfin à son obstiné cavalier ; Héraclès, épuisé par son rodéo et à la grande stupeur de Poséidon, a finalement réussi à dompter le taureau révolté et, profitant de la docilité de sa divine monture, il traverse la mer Egée sur son dos pour regagner Mycènes pour le rapporter en Grèce à Eurysthée. Celui-ci, ayant vu l'animal, le relâcha : le taureau erra un temps à travers la Grèce et s'installa finalement près de Marathon. 8 - Capturer les cavales de Diomède Dans la mythologie grecque, Diomède, roi de Thrace, avait coutume de nourrir ses chevaux avec la chair de ses hôtes. Héraclès reçut l'ordre de lui dérober ses chevaux pour son huitième travail. Il s'en empara et, les menant à l'écart du palais, y retourna pour assommer Diomède. Il donna alors son corps moribond à dévorer à ses propres cavales. Selon une version de la légende, il amena avec lui plusieurs jeunes gens pour l'aider, dont Abdère, son amant. Abdère fut tué par l'une des juments. Héraclès l'enterra et fonda autour du tombeau la ville d'Abdère. Les animaux furent alors apprivoisés, et Héraclès les fit venir à Argos, au roi Eurysthée. Selon la tradition, Bucéphale, cheval d'Alexandre le Grand, descendait de l'une des juments de Diomède. 9 - Rapporter la ceinture d'Hippolyte Dans la mythologie grecque, Hippolyté est une reine des Amazones. Sa légende diffère beaucoup selon les sources. Elle se confond tantôt avec Antiope, elle aussi reine des Amazones — l'une ou l'autre étant d'ailleurs désignée comme mère d'Hippolyte, fils de Thésée. La fille d'Eurysthée convoitait la ceinture donnée à Hippolyté, reine des Amazones, par son père Arès. Eurysthée ordonna à Héraclès de s'en emparer. Hippolyté était sur le point de la lui remettre quand Héra sema le trouble. Durant la bataille qui suivit, Héraclès tua Hippolyté, dont il prit la ceinture. Dans une autre version, c'est l'une de ses sœurs qui est tuée, tandis qu'elle est enlevée par Thésée ; ou encore c'est Penthésilée qui la tue, involontairement, puis lui succède comme reine des Amazones. 10 - Voler les bœufs de Géryon Géryon était un Géant à trois têtes, ou à trois corps, qui vivait dans une île du nom d'Érythie. Il y faisait paître un troupeau de bétail magnifique, avec l'aide de son bouvier Eurytion et de son chien Orthos. Héraclès, pour se procurer les bœufs de Géryon dut voyager jusqu'aux extrêmes confins de l'Occident Héolis admira tant la témérité d'Héraclès, qui banda son arc dans sa direction quand la chaleur le dérangea, qu'il lui donna sa nacelle d'or dans laquelle il avait l'habitude de naviguer jusqu'à Érythie. À la fin du voyage, Héraclès érigea deux colonnes, les colonnes d'Hercule, une de chaque côté du détroit de Gibraltar. Ayant atteint l'île, Héraclès tua le chien Orthos, le bouvier Eurytion et Géryon lui-même, qui était un monstre à trois corps ou un ogre à trois têtes, et il emporta son bétail soit dans la nacelle d'or, soit au cours d'un long voyage par voie terrestre en traversant l'Espagne, la France, l'Italie, et la Sicile, en atteignant même la mer Noire, et connaissant ainsi de nombreuses autres aventures avant de rentrer chez lui sain et sauf. 11 - Cueillir les pommes d'or du jardin des Hespérides Dans la mythologie grecque, les pommes d'or du jardin des Hespérides désignent les pommes données par Gaïa à Héra comme cadeau de noces, et conservées par les Hespérides, filles d'Atlas dans un jardin aux confins du monde. Héraclès, qui était chargé de rapporter les pommes à Eurysthée, eut beaucoup de mal à trouver son chemin, et obligea Nérée ( un dieu marin primitif ) à lui indiquer la direction du jardin. Selon une autre version, c'est Prométhée qui lui indiqua cette route, par reconnaissance pour l'avoir libéré du Caucase où il était enchaîné. Après avoir tué Ladon, le dragon qui gardait le jardin, il emporta les pommes. Selon une autre version, il incita Atlas à aller chercher les pommes et soutint le ciel à sa place pendant qu'il s'exécutait. Certains prétendent qu'Atlas refusa alors de reprendre son fardeau, et qu'il fallut qu'Héraclès utilisât la ruse pour le lui faire reprendre. Selon certaines interprétations, les pommes d'or seraient en fait des oranges. En effet, les oranges étaient encore inconnues des Grecs et celles-ci ressemblent à des pommes d'une couleur étrange. 12 - Enchaîner Cerbère Dans la mythologie grecque, la descente aux Enfers est le dernier des douze travaux d'Héraclès. Avec l'aide des dieux Hermès et Athéna, descendit aux Enfers, près du cap Ténaron en Laconie. Alors qu'il se trouvait là, il libéra Thésée mais ne put en faire autant pour Pirithoos. C'est peut-être à cette occasion qu'Héraclès blessa le dieu Hadès luimême d'une flèche, ainsi que le mentionne Homère. Héraclès attrapa le chien Cerbère aux trois têtes, en le saisissant au cou, puis il le ligota pour l'apporter à Eurysthée, mais le relâcha quelque temps après pour le rendre à son rôle de gardien des Enfers. Ces douze travaux accomplis, ce qui lui prit une dizaine d'années, il redevint libre, son crime de sang étant enfin lavé. III – Fin du héros Héraclès épousa ensuite Déjanire. Face au grand fleuve Événos en proie à une crue exceptionnelle, Héraclès vit que, s'il pouvait facilement le franchir, il ne pouvait le faire en portant Déjanire. Se présenta alors à eux un centaure nommé Nessos qui proposa d'aider Déjanire à franchir le fleuve, tandis qu'Héraclès nagerait de son côté. Lorsque le héros arriva, il vit que Nessos tentait d'abuser de sa femme. Il prit alors une flêche enduite du poison de l'Hydre de Lerne et la décocha entre les omoplates de Nessos. À l'agonie, ce dernier tendit sa tunique à Déjanire et lui dit de la tremper dans son sang puis de l'offrir à Héraclès afin de s'assurer ainsi pour l'éternité de sa fidélité. Bien plus tard Déjanire, craignant de perdre son époux, qui s'était épris de la fille du roi Eurytos, insista pour qu'il revêtisse la tunique. Héraclès sentit cependant que le vêtement le brûlait ; tentant de s'en défaire, il constata que sa peau partait avec, en lambeaux. Il comprit alors le piège dans lequel Déjanire s'était laissé prendre : le sang du centaure était souillé par le poison de l'Hydre de Lerne, qui avait tué Nessos et qui maintenant tuait le fils de Zeus. Faisant ériger un bûcher, il s'y jeta tandis que Déjanire se pendait. Zeus ne put intervenir mais lui offrit une place sur l'Olympe, parmi les dieux.Faisant ériger un bûcher, il s'y jeta tandis que Déjanire se pendait. Zeus ne put intervenir mais lui offrit une place sur l'Olympe, parmi les dieux. IV – Le mythe de nos jours Héraclès est le héros grec par excellence : c'est à lui que l'on doit un ensemble d'exploits symboliques tout à fait remarquables. Il est ainsi celui qui a mis fin à la génération ancienne des dieux en débarrassant le monde des créatures archaïques qui le peuplaient et le ravageaient. De plus, si on regarde bien la localisation de ses travaux, les 7 premiers sont en Péloponnèse, donc dans une région grecque par excellence, les autres aux confins du monde connu : c'est donc lui qui est allé le plus loin, qui a défini les limites de la terre habitable par les hommes. De plus, il a participé de près ou de loin à tous les mythes de la Grèce ancienne : descendant de Persée, il cotoie Atlas, un centaure, des divinités, et même les Enfers, privilège rare pour un mortel. Il a donc touché à toutes les frontières du monde connu et même plus. Au-delà, son personnage nous renvoie à notre propre condition de mortel, enfants de Dieu si l'on se place dans la perspective des religions monothéistes : on cherche notre stabilité sur terre, et on ne la trouve qu'après la mort. Sur terre, nous avons nous aussi nos défauts, nos excès, nos fautes à expier... et nos qualités, tout comme Hercules Tous ces aspects font de lui un héros à part : toute la culture greco-romaine dont nous sommes les héritiers a été conditionnée par son oeuvre. Les colonnes d'Hercule (et leurs environs immédiats dont les Canaries) ont par exemple été considérées jusqu'à 1492 comme la limite du monde habitable ! Héros de littérature, de cinéma, enseigné dans les écoles, il est donc bel et bien le plus célèbre des héros grecs ! Dessins Animé Disney reprenant le mythe d’Hercule Opéra moderne relatant la mort du héros Autre film hollywoodiens montant Hercule dans les années 1970