FICHE PAYS Royaume d’Arabie Saoudite 1 Carte Géographique 2 FICHE PAYS Royaume d’Arabie Saoudite PRÉSENTATION DU PAYS 1. Données Générales Nom Officiel : Royaume d’Arabie Saoudite Capitale : Ryad Superficie : 2.253.000 km2 Nombre de régions : L'Arabie saoudite est divisée en 13 provinces. Les provinces sont divisées en 118 gouvernorats dont les capitales provinciales, qui ont un statut différent des municipalités dirigées par des maires. Les gouvernorats sont en outre subdivisés en sous gouvernorats. Les principales villes sont : Djeddah AlKhobar La/Mecque Dahran Medine Taif Dammam Tabouk Population : 27,563 millions (2010) (dont 31% d’étranger) Langue officielle : Arabe Monnaie : Riyal Saoudien (1Sar=0,194Euro en 2010) Produit intérieur brut : 377MdsUSD en 2009/ 448Mds USD en 2010 PIB/habitant : 14.148USD (2009)/ 16.266USD (2010) Croissance du PIB en 2010 : 0.1% (2009) /4,1% (2010) Prévision de croissance du PIB : 6,5% (2011) Taux de chômage : 10% (2010) Inflation : 5.4% (2010) Fête nationale : 23 septembre (fêtée officiellement depuis 2005) 3 I. POLITIQUE INTÉRIEURE A- Système politique 1. Pouvoir Exécutif Selon l’article 19 de la loi fondamentale « Le pouvoir exécutif appartient au conseil des ministres » qui a pour tâche principale de déterminer les orientations de la « politique intérieure, extérieure, financière, économique, éducative et défensive de l’état », et suivant l’article 56 de la loi fondamentale le roi est également premier ministre. L’absence de tel poste fait clairement apparaître que le chef d’état, et lui seul, qui détient l’exercice effectif du pouvoir exécutif. Il cumule à ce titre les pouvoirs de chef d’état et de chef de gouvernement, disposant ainsi de l’administration, de l’armée et de l’ensemble des organismes publics. En effet, Le roi nomme, pour une durée de quatre ans sauf exceptions (Loi fondamentale), les membres du Cabinet, le Premier ministre et les ministres chargés de le conseiller sur les lignes directrices de la politique du royaume. Le pouvoir du roi est limité par le cadre de la charia et des traditions saoudiennes. Il doit également recueillir un consensus au sein de la famille royale et parmi les leaders religieux, « les oulémas » qui peuvent influencer le choix du prince héritier de la couronne et peuvent intervenir également quand le roi se départit des principes de l'islam. La monarchie est héréditaire. Il nomme le gouvernement, les hauts fonctionnaires civils et militaires, les Forces armées, la Garde nationale, l'administration provinciale et le conseil consultatif. Le Roi et le premier ministre est : Abdullah ben Abdul Aziz Al Saud (depuis Aout 2005). Le Prince héritier : Nayef Ben Abdel Aziz. Le Ministre des affaires étrangères : Prince Saoud Al Faycal. 2. Pouvoir Législatif Il n’y a pas de législature élue en Arabie Saoudite. Un conseil consultatif a été nommé en Août 1993 qui compte 120 membres et un président, nommé par le Roi pour un mandat de 4 ans. Ce conseil a des pouvoirs limités et n’intervient pas dans le processus de prise de décision ou les structures du pouvoir de façon significative. L’Assemblée consultative fut fondée le 1er mars 1992 par le roi Fahd, elle a été inaugurée par ce dernier le 29 décembre 1993. Elle comptait alors 60 membres, tous nommés par le roi Fahd, composés d’universitaires, d’hommes d’affaires, de journalistes, de hauts fonctionnaires et dix oulémas. L’Assemblée consultative Majlis Achouraa compte 150 membres nommés pour 4 ans par le roi, dont six femmes. Toutes les lois sont soulevées pour avis, à l’exception du budget qui relève du conseil des ministres. 3. Partis Politiques et Élections Aucun parti politique n’est autorisé en Arabie Saoudite. Cependant, un parti appelé le parti vert d’Arabie Saoudite, qui préconise le respect des valeurs écologiques mondiales existe, sous forme toutefois, d’une organisation illégale. Les premières élections municipales d’Arabie Saoudite ont eu lieu en 2005. Les élections municipales, qui avaient été prévues pour 2009, ont été reportées de manières indéfinies. 4 Les partis politiques et les syndicats ne sont pas autorisés. Pendant les années 1990, le Parti socialiste arabe d'action et le Parti communiste d'Arabie saoudite furent dissous et leurs membres libérés de prisons après leur engagement à ne pas poursuivre leurs activités politiques. Les premières élections, au niveau municipal uniquement, eurent lieu en 2005, et il est important de noter que deux femmes furent élues au Conseil de Djeddah, une première dans le royaume. Le vote devrait être autorisé pour les femmes lors des prochaines municipales selon le roi Abdallah. B- Situation Politique Intérieure Le Roi s’est engagé en faveur de la réforme dès le début de son règne en 2005. En misant sur une économie de la connaissance pour préparer le pays (27 millions d’habitants, dont un tiers d’étrangers) et sa jeunesse (75% de la population) à l’après-pétrole. Le Roi a lancé un vaste plan de réforme du système éducatif, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, en sollicitant à la fois l’expertise étrangère et en formant ses futurs cadres à l’étranger. Un quart du budget de l’État est, cette année encore, consacré à l’éducation. En la dotant de moyens considérables, le Roi a inauguré, en septembre 2009, l’Université pour les Études Scientifiques et Techniques (KAUST - King Abdallah University For Science And Technology), ouverte aux étrangers, où la mixité est permise. Sur le plan sécuritaire, les services de sécurité du Royaume ont multiplié les succès, jugés indéniables, contre « Al-Qaida dans la Péninsule arabique » (AQPA) après la période très difficile des « années de sang » (2003-2004). Néanmoins, la menace terroriste, qui s’est en partie déplacée au Yémen, demeure en première ligne dans la lutte anti-terroriste, comme en témoigne l’attentat suicide manqué en août 2009 contre le Prince Mohammed Bin Nayef, mais aussi en matière de réinsertion de terroristes repentis. II. ÉCONOMIE 1. Les Secteurs Économiques Répartition de l'activité économique en 2010 par secteur Valeur ajoutée (croissance annuelle en %) Valeur ajoutée (en % du PIB) Emploi par secteur (en % de l'emploi total) Agriculture Industrie 0,6 -2,8 2,9 50,6 4,7 19,8 Service 4,0 46,4 75,4 Niveau du taux de change Taux de change annuel moyen pour 1 USD 2006 3,75 2007 3,75 2008 3,75 2009 3,75 2010 3,75 L'Arabie Saoudite est le plus grand consommateur des pays du Golfe, il se caractérise aussi par un haut niveau du revenu disponible. Le pourcentage élevé de la population âgée de moins de 25 ans augmente la demande pour de nombreux produits et marchandises. Bien que l'obtention de l'exclusivité de la distribution ne soit pas une exigence, la politique du Ministère saoudien du Commerce consiste à faire en sorte que tous les arrangements soient exclusifs en ce qui concerne aussi bien la région géographique que la ligne de produits. De nombreuses sociétés saoudiennes sont actives dans plusieurs lignes de produits. 2. Les Régions Économiques Il y a principalement trois régions commercialement actives dans le royaume : la région ouest, avec la ville de Djeddah, qui est le principal centre commercial, la région centrale, avec pour 5 capital Riyad et la province de l'est, où sont concentrées les industries du gaz et du pétrole. Le gouvernement a annoncé des plans visant à créer six "villes économiques" dans les différentes régions du pays afin de promouvoir le développement et la diversification de son économie. 3. Relations commerciales internationales Les conventions internationales : Membre de l'Organisation Mondiale du Commerce. Signataire du Protocole de Kyoto. Signataire de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction. Signataire de la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination. Signataire du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Les coopérations économiques internationales Membre de la Ligue Arabe. Membre du Conseil de coopération des états arabes du Golfe. Le pays est également membre de la Grande Zone Arabe de libre échange (GAFTA). Le pacte de la Ligue Arabe, entré en vigueur depuis le 1er janvier 2005, vise à former une zone de libre-échange arabe. La classification douanière L'Arabie Saoudite applique le système douanier harmonisé. Principaux Indicateurs du commerce extérieur Indicateurs du commerce extérieur Importations de biens (millions USD) Exportations de biens (millions USD) Importations de services (millions USD) Exportations de services (millions USD) Importations de biens et services (croissance annuelle en %) Exportations des biens et services (croissance annuelle en %) Importations de biens et services (en % du PIB) Exportations des biens et services (en % du PIB) Balance commerciale (hors services) (millions USD) Balance des transactions courantes (millions USD) Commerce extérieur (en % du PIB) 2006 2007 2008 2009 2010 69.800 90.214 115.134 95.552 102.000 211.305 233.329 313.462 192.314 254.000 29.488 45.914 49.572 47.039 13.973 15.743 9.128 9.428 25,2 21,6 - - - 3,4 3,0 - - - 31,8 37,7 37,1 42,7 63,2 64,8 67,8 53,7 147.391 150.716 212.027 105.206 99.066 93.379 132.322 22.765 95,1 102,5 104,9 96,5 - Partenaires commerciaux Les principaux clients et fournisseurs sont : Principaux clients (% des exportations) Japon États-Unis 2009 26,8% 17,5% 6 Émirats Arabes Unis Pays-Bas Inde Principaux fournisseurs (% des importations) États-Unis Chine Allemagne Japon Italie 3,6% 1,6% 1,4% 2009 13,6% 9,7% 8,9% 8,7% 4,5% Importations Seules les sociétés saoudiennes, appartenant à 100% à des Saoudiens, peuvent importer. Les importateurs doivent obtenir une licence de la part du Département du Commerce et de l'Industrie puis consulter le Ministère concerné, selon la nature des marchandises à importer. La règlementation requise pour l'expédition de marchandises en Arabie Saoudite est très stricte : facture commerciale, certificat d'origine, connaissement (ou lettre de transport aérien), certificat d'assurance (si vente CAF), certificat de conformité SASO si besoin est. Tous ces documents devront être tamponnés par les organisations suivantes : la Chambre de Commerce et de l'Industrie du pays exportateur, la chambre de commerce "bilatérale", le Consulat l'Arabie Saoudite du pays exportateur. Pour les fruits, les légumes et les semences, il est nécessaire de produire un certificat phytosanitaire. Pour la viande, un certificat sanitaire est requis, qui devra être fournit par les services vétérinaires du pays d'exportation, ainsi qu'un certificat d'abattage indiquant que cela a été fait selon les rites islamiques, il est délivré par l'autorité compétente islamique du pays exportateur. Ces documents devront être signés soit par la chambre de commerce, soit par le Ministère des Affaires étrangères. Principaux produits importés en 2009 (% des importations) Voitures de tourisme et autres véhicules...Voitures de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport de personnes (autres que les véhicules 8,6% pour le transport de dix personnes ou plus, chauffeur compris, du n° 8702); voitures du type 'break' et voitures de course Orge Appareils d'émission pour la radiotéléphonie, la...Appareils d'émission pour la radiotéléphonie, la radiotélégraphie, la radiodiffusion ou la télévision, même incorporant un appareil de réception ou un appareil d'enregistrement ou de reproduction du son; caméras de télévision; appareils de prise de vues fixes vidéo et autres caméscopes; appareils photographiques numériques Véhicules automobiles pour le transport de...Véhicules automobiles pour le transport de marchandises, y.c. châssis comportant moteur et cabine Parties des véhicules aériens et spatiaux du n°...Parties des véhicules aériens et spatiaux du n° 8801 et 8802, n.d.a. 2,4% 2,2% 2,0% 1,7% 7 Exportation Principaux produits exportés en 2009 (% des exportations) Huiles brutes de pétrole ou de minéraux bitumineux Huiles brutes de pétrole ou de minéraux bitumineux Huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux ...Huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux (autres que les huiles brutes); préparations n.d.a. contenant en poids >= 70% d'huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux et dont ces huiles constituent l'élément de base; déchets d'huiles contenant principalement des huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux Gaz de pétrole et autres hydrocarbures gazeux Gaz de pétrole et autres hydrocarbures gazeux Polymères de l'éthylène, sous formes primaires Polymères de l'éthylène, sous formes primaires Alcools acycliques et leurs dérivés halogénés,...Alcools acycliques et leurs dérivés halogénés, sulfonés, nitrés ou nitrosés Voir plus de produits Fermer la liste 76,6% 7,5% 3,8% 1,8% 1,0% 9,3% Investissements Une fois l'Arabie Saoudite devenue membre de l'OMC en 2005, le climat pour les investissements étrangers dans le royaume s'est nettement amélioré. Les points forts du pays, du point de vue de l'investisseur, sont la stabilité économique, le marché local important et à haut pouvoir d'achat (avec une population qui dépasse les 27 millions), les infrastructures solides ainsi qu’un système bancaire bien règlementé. Selon les termes de la loi sur les investissements directs étrangers, les étrangers ont maintenant le droit d'investir dans tous les secteurs de l'économie, mis à part dans certaines activités qui se trouvent sur une "liste négative". Cette liste continue à se vider à mesure que les Saoudiens tentent de libéraliser les échanges. Les investisseurs étrangers n'ont plus besoin de prendre des partenaires locaux dans de nombreux secteurs et peuvent posséder de l'immobilier pour les activités de la société. Ils ont le droit de transférer de l'argent de leurs entreprises en dehors du pays et peuvent sponsoriser des employés étrangers. Pour faciliter les investissements dans le royaume, l' Autorité générale saoudienne d'investissements (SAGIA) a mis en place un Centre pour les Services d'Investissement (ISC). L'ISC doit décider s'il remet ou s'il refuse une licence dans les 30 jours après réception de la demande de l'investisseur. La nature de la taxe Il n'y a pas de taxe à la consommation ou TVA en Arabie Saoudite. Le taux standard Il n'y a pas de TVA ou d'autres taxes similaires sur les ventes ou la consommation en Arabie Saoudite. Le taux réduit Il n'y a pas de TVA ou d'autres taxes similaires sur les ventes ou la consommation en Arabie Saoudite. Les autres taxes à la consommation Les autres taxes à la consommation sont levées au niveau national et au niveau local, par ex. : 8 La taxe sur l'essence, taxe sur l'essence pour avions, taxe sur les gaz de pétrole liquéfiés, sur le pétrole, les véhicules motorisés. L'Arabie Saoudite possède des infrastructures de transport bien développées, qui comprennent principalement les voies aériennes, les routes et les transports maritimes. Cependant, étant donné les grandes distances qui séparent les principales villes d'Arabie Saoudite, le transport aérien est la méthode préférée au sein du royaume. Il y a trois aéroports principaux, modernes et internationaux dans le pays ; l'aéroport international de Riyad King Khalid, l'aéroport international de Djeddah King Abdulaziz et l'aéroport international King Fahd dans la province orientale. Un grand nombre de lignes internationales opèrent à partir de ces aéroports. De plus, il existe 22 aéroports locaux et régionaux. Il est possible de louer une voiture, une limousine ou un taxi dans les aéroports. L'Arabie Saoudite a aussi un réseau impressionnant et en pleine expansion d'autoroutes qui connectent les régions et les villes principales du pays. La conduite se fait du côté droit de la route. Au niveau maritime, il y a 7 ports modernes dans les villes de Jeddah, Yanbu, Dammam, Jubail, Jizan, Rabigh et Dhiba, dont certains ont leurs propres équipements industriels et commerciaux séparés. Les ports de Jeddah et Dammam sont des ports commerciaux de pointe. Les ports de Yanbu et Jubail sont des ports industriels de pointe, avec des équipements modernes pour les transports en vrac et les containers. Ras Tanura, un super-terminal pétrolier sur le Golfe, est l'un des plus grands du monde. Le réseau ferroviaire du royaume n'est pas très développé et est en train de passer par un programme d'expansion. L’Arabie Saoudite est considéré : douzième dans le classement Doing Business pour 2012. 4. Situation Économique Dans un contexte caractérisé par la remontée des prix du pétrole, l’Arabie a enregistré une croissance économique de 4,1% en 2010. Après une année 2009 en demi-teinte, où l’activité économique du pays, impactée par la forte baisse des revenus pétroliers, avait été préservée de la récession par la mise en œuvre rapide de mesures de relance budgétaire (la croissance du PIB réel a finalement été de 0,1% en 2009), la dynamique de reprise économique se confirme. Les ressorts de cette reprise sont la forte remontée des prix du pétrole, qui a permis une augmentation importante des revenus d’exportation et un redressement des soldes budgétaires et financiers ; la stimulation de l’activité par des niveaux élevés de dépenses publiques ; la poursuite de la politique de diversification de l’économie. De son côté, le secteur privé contribue moins à la croissance en raison, d’une part de l’importance du secteur pétrolier (public) qui génère 90% des revenus du royaume et d’autre part, d’un secteur bancaire perçu comme frileux et orienté plus vers le crédit à la consommation que vers le financement des entreprises. Au total, avec la forte augmentation des prix du pétrole, les revenus de l’État qui découlent sont réinjectés dans l’économie, ce qui explique une grande partie l’évolution du PIB qui, dans ce contexte et selon les projections de septembre 2011 Fonds Monétaire Internationale, devrait avoisiner 6,5% en 2011 et serait de 4,2% moyenne entre 2012 et 2016. en de du en 9 Le niveau des prix du pétrole conditionnera largement l’évolution de l’activité économique de l’Arabie saoudite. De ce point de vue, le pays bénéficie d’une conjoncture favorable. L’État devrait donc disposer en 2011 de ressources amplement suffisantes pour poursuivre sa politique de stimulation de l’économie par la dépense publique, les prévisions du Fonds dans ce sens, font état d’un excédent budgétaire en 2011 de 9,4% du PIB après 6,7% en 2010 et un déficit, le premier depuis 2002, de 4,6% du PIB. Pour autant, cette politique volontariste est coûteuse en termes budgétaires et implique de facto, pour conserver le budget en équilibre, le maintien d’un prix du baril élevé. Il apparaît donc impératif pour le gouvernement de réduire l’augmentation de ses dépenses, tout en recherchant de nouvelles sources de revenus non-pétroliers (TVA par exemple), ce qui permettrait de réduire l’impact budgétaire des variations du prix du baril. A cet égard, les prévisions du fonds précisent une dégradation progressive de ce solde entre 2012 et 2015, avant de devenir déficitaire en 2016. L'Arabie Saoudite est le plus grand exportateur de pétrole au monde, elle contribue à hauteur de 20% à la production de pétrole mondiale. Le secteur du pétrole compte pour 45% du PNB du royaume et 90% de ses revenus d'exportations. Le gouvernement encourage la croissance du secteur privé, en particulier dans les secteurs de la production d'énergie, des télécommunications, de l'exploration du gaz naturel et des produits pétrochimiques. Le secteur privé contribue pour 40% au PNB du pays. Selon le « Rapport: l'Arabie Saoudite 2010 », Oxford Business Group (OBG) a déclaré que l'économie saoudienne reste l'une des économies les plus stables et cohérentes de la région. L'économie saoudienne reste cependant dominée par les hydrocarbures, bien que le pétrole et le gaz représentent désormais moins de la moitié du PIB. Le processus de diversification verticale élaboré dans les années 1970 et 1980 signifie que le Royaume dispose désormais d'un profil de classe mondiale dans plusieurs industries lourdes, dont le plus en évidence demeure la pétrochimie. Selon la classification faite par l’agence S&P le royaume d’Arabie saoudite a obtenu la catégorie (A+) au sujet de la devise locale et la catégorie ( A) au sujet de le devise étrangère. Les résultats de ce classement sont à considérer excellents, au regard des conditions économiques internationales et des conditions de sécurité ; ce qui reflète la grande confiance dans la solidité de l’économie saoudienne. L’agence S&P a motivé sa classification du royaume par la stabilité économique totale malgré l’irrégularité des prix du pétrole et malgré les conflits dans la région, par la diminution des taux d’inflation et les efforts ambitieux pour consolider l’ouverture économique ainsi que les efforts fournis par le secteur privé. A noter, qu’au début de cette année, il a été procédé à l’application de l’Union douanière entre les États membres du Conseil du Golfe Arabe qui constitue une étape importante dans le processus de complémentarité économique ; dans la période à venir d’autres mesures seront prises pour consolider encore cette complémentarité. V. POLITIQUE ÉTRANGÈRE 1. Principes et priorités Le pays s’exerce résolument, face à la multiplication des crises et facteurs de crise dans son environnement régional, à jouer un rôle en faveur de la paix et de la sécurité régionale, selon une politique d’équilibre et de modération. Le Royaume s’est particulièrement investi dans le processus de paix au Proche-Orient. Ce conflit est considéré par l’Arabie Saoudite comme le facteur d’instabilité majeur dans la région. L’initiative de paix du Roi Abdallah demeure, à cet égard, la référence arabe dans ce dossier. 10 Le dossier libanais reste essentiel aux yeux de Riyad, comme en témoigne, le déplacement du 30 juillet 2010 à Beyrouth du Roi Abdallah. Le Royaume s’inquiète également de la stabilité du Yémen, où le conflit, qui opposait les autorités yéménites à la rébellion houthiste, a débordé sur son territoire de novembre 2009 à janvier 2010. Par ailleurs, Riyad souhaite contribuer à la stabilité de l’Irak, de l’Afghanistan et du Pakistan. Le Royaume est préoccupé par le dossier nucléaire iranien et reste très attaché au respect des conventions internationales en matière de non-prolifération nucléaire. L’Arabie multiplie également, depuis le début des années 2000, ses partenariats à l’égard des « BRIC » (Brésil, Russie, Inde, Chine). Cette politique est le résultat de la volonté du Roi luimême, qui entend inscrire le Royaume, membre du G20, dans le dialogue des puissances d’un monde multipolaire et, pour ce faire, est prêt à accomplir des gestes politiques forts. 2. Sphère d’influence L’après-11 septembre 2001 marque un tournant important dans la trajectoire politique du Royaume d’Arabie saoudite et dans sa place au Moyen-Orient. D’une part, sa relation de confiance avec les États-Unis est, depuis, durablement affectée ; d’autre part, on observe un net déclin de son emprise sur sa traditionnelle sphère d’influence, le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Ce nouveau contexte pousse les dirigeants saoudiens à développer une autre conception stratégique pour un Moyen- Orient pacifié, qui repose sur la volonté du Royaume d’impliquer davantage la communauté internationale et de voir réduire l’influence américaine pour le règlement des crises régionales (israélo-palestinienne, iraquienne, programme nucléaire iranien), ainsi que sur la défense de l’idée de garder le Moyen-Orient libre de toutes armes de destruction massive avec la participation de tous les acteurs concernés, y compris Israël. Cette vision globale saoudienne de la sécurité est inédite depuis la création du Royaume en 1932. La nouvelle perception régionale saoudienne tranche en outre nettement sur celle des petites monarchies voisines qui, de la résignation à la tutelle américaine, adhèrent aujourd’hui à la vision stratégique américaine d’un « remodelage du Moyen-Orient ». 3. Relations spéciales Relations avec les pays limitrophes L’Arabie saoudite occupe une position stratégique très importante au Moyen Orient, en relation notamment avec l’ampleur des zones de terres du pays au niveau du moyen orient, avec des frontières côtières sur la Mer Rouge et le Golf Persique. Il a également des frontières avec pas moins de sept pays de la région dont : Bahreïn, Irak, Jordanie, Kuwait, Oman, Qatar, Émirats Arabes Unies et le Yémen. En 1999, un accord avec le Qatar a été atteint au sujet de leurs frontières après trois ans de conflit. Un accord final sur la frontière du Qatar a été signé en 2001. Plusieurs centaines de milliers de Yéménites ont été expulsés d'Arabie saoudite après que le Gouvernement du Yémen a annoncé sa position, ce qui exacerbe un différend frontalier existant. Les relations de l'Arabie saoudite avec le gouvernement yéménite se sont améliorées, mais l'instabilité actuelle au Yémen demeure une préoccupation importante pour le gouvernement saoudien. L'Arabie saoudite soutient la mise en place d'un système unifié, indépendant et souverain en l'Irak. 11 Les relations de l'Arabie saoudite avec les pays qui ont exprimé leur soutien à l'invasion de Saddam Hussein du Koweït comme le Yémen, la Jordanie et le Soudan - ont été mises à rude épreuve pendant et immédiatement après la guerre. Relations avec l’Algérie En 1990-1991, l'Arabie saoudite a joué un rôle important dans la guerre du Golfe, en développant de nouveaux alliés. Les relations entre l'Arabie saoudite et l'Algérie se sont détériorées. L’Algérie est restée silencieuse après l'invasion de l'Irak au Koweït, mais a appelé à une fin à la violence une fois le déploiement des troupes de la coalition ont commencé. Les relations entre l'Algérie et l'Arabie Saoudite sont redevenues correctes. La médiation saoudienne qui semble fortement souhaitée par le Maroc est du domaine du possible. 4. Aide au développement Le pays joue un rôle de premier plan dans le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et les institutions arabes et islamiques d'aide financière et le développement. Un des plus grands donateurs humanitaires dans le monde. Djeddah est le siège du Secrétariat de l' Organisation de coopération islamique et de son organisation filiale, la Banque islamique de développement, fondée en 1969. L'Arabie saoudite est l'un des plus gros contributeurs de l' aide au développement, tant en valeur absolue qu’en valeur relative, ratio au PIB. 5. Groupement régionaux L'Arabie saoudite a rejoint lONU en 1945. Le Royaume est un membre fondateur de la Ligue arabe, du conseil de coopération du Golfe, de la Ligue islamique mondiale et de l'Organisation de la Conférence islamique (maintenant lOrganisation de Coopération Islamique). Il joue un rôle de premier plan dans le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, et en 2005, il a rejoint l’Organisation mondiale du commerce. L’Arabie saoudite soutient la formation destinée de l’Union arabe des douanes en 2015 et un marché Arabe commun en 2020, comme annoncé lors de l'édition 2009 du sommet de la Ligue arabe. En tant que membre fondateur de l’OPEP, sa politique de prix du pétrole consiste à aider généralement à stabiliser le marché pétrolier mondial. 6. Participation aux forces de maintien de la paix (ONU ou autres) Pendant et après la guerre du Golfe, le gouvernement de l'Arabie saoudite a fourni de l'eau, de la nourriture, des abris et du carburant pour les forces de la coalition dans la région, et a également fait des paiements monétaires à certains partenaires de la coalition. Le 21 Janvier 2007, à Ryad, la Division Diplomatie publique de l'OTAN, et l'Institut diplomatique du ministère des Affaires étrangères d'Arabie Saoudite et de Dubaï Gulf Research Center basé à Riyad et les pays du CCG ont réitéré leur coopération dans le cadre de l'Initiative de coopération d’Istanbul. Le Royaume d'Arabie saoudite croit en l'importance de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme et la diffusion des valeurs de tolérance et de modération, ainsi que la lutte contre les idéologies raciales. 6. Position au sujet de questions importantes 12 Moyen Orient Le gouvernement saoudien aide souvent la médiation des crises régionales et les négociations de paix israélo-palestinienne. Le pays est un membre fondateur de la Ligue arabe, il soutient la position selon laquelle Israël doit se retirer des territoires qu'elle occupait en Juin 1967, selon les Nations Unies la résolution 242. L'Arabie saoudite soutient aussi une résolution pacifique du conflit israélo-arabe, mais a rejeté les accords de Camp David, affirmant qu'ils seraient incapables de parvenir à une solution politique globale qui assurerait les droits des Palestiniens et de répondre adéquatement aux statuts de Jérusalem. Bien que l'Arabie saoudite a rompu ses relations diplomatiques et a suspendu son aide à l'Égypte dans le sillage de Camp David, les deux pays ont renouvelé des liens formels, en 1987. En Mars 2002, le prince héritier Abdallah a offert un plan de paix au Moyen-Orient, maintenant connue comme l'Initiative de paix arabe, lors du sommet annuel de la Ligue arabe dans laquelle les gouvernements arabes offriraient des relations normales et la sécurité à Israël en échange d'un plein retrait de toutes les terres arabes occupés, la reconnaissance d'un État palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale et le retour des réfugiés palestiniens. Kosovo L’Arabie Saoudite reconnait le Kosovo. Soudan Le Royaume de l'Arabie Saoudite a affirmé sa volonté de développer ses relations commerciales et économiques avec le Soudan en particulier l'investissement dans le domaine agricole. L'Ambassadeur de l'Arabie Saoudite à Khartoum, Faysal Ben Hamid Ben Moualla, a souligné que le manque international de production agricole représente un réel défi qui exige la coalition des efforts de tous pour résoudre ce problème. Il a ajouté que l'initiative du roi Abdullah Ben Abdul Aziz sur l'Investissement agricole à l'extérieur du Royaume vise à renforcer et réaliser la sécurité alimentaire régionalement et internationalement, exprimant sa confiance dans les capacités des soudanais de faciliter les difficultés qui entravent le processus de l'investissement au Soudan. Iran Après le déclenchement de la guerre Iran-Irak, les pèlerins iraniens ont organisé une manifestation politique contre le soutien des Saoudiens pour l'Irak pendant la Hajj de La Mecque . Le gouvernement saoudien a affirmé que les émeutes de pèlerinage avait été le cadre d'un complot visant à déstabiliser l’Arabie Saoudite. En 2001, l'Iran et l'Arabie saoudite ont signé un « accord de sécurité majeure pour le combat, le trafic de drogue et le crime organisé ». En 2008, le roi saoudien Abdullah a invité l'ancien président iranien Ali Akbar Hachemi Rafsandjani à visiter l'Arabie Saoudite dans le but d'assister à une conférence islamique, qui a répondu comme quoi cette occasion «L'Iran et l'Arabie saoudite peut résoudre les différends dans le monde musulman». Le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem al-Thani, a proposé une rencontre entre l’Iran et l’Arabie saoudite pour tenter de « régler » l’affaire du complot iranien présumé visant à assassiner l’ambassadeur saoudien à Washington." Désarmement & Non Prolifération 13 L'Arabie Saoudite a été contre les armes nucléaires au Moyen-Orient, après avoir signé le Traité de non-prolifération nucléaire, Elle est membre de la coalition des pays exigeant une zone exempte d'armes nucléaires dans le Moyen Orient. En mai 2008, les États-Unis et l'Arabie saoudite ont signé un mémorandum d'entente pour stimuler les efforts de l'Arabie Saoudite pour un programme nucléaire civil. Lutte contre le terrorisme Actuellement, l'Arabie saoudite est un partenaire important dans la campagne contre le terrorisme, fournir une assistance dans l'armée, les enceintes diplomatiques et financières. La coopération antiterroriste entre l'Arabie saoudite et les États-Unis a augmenté de manière significative après le 12 mai, date de l’attentat de 2003 à Riyad, et se poursuit à aujourd'hui. En Février 2005, le gouvernement saoudien a parrainé la première conférence contre le terrorisme international à Riyad. Le Royaume d'Arabie Saoudite a maintes fois dénoncé le terrorisme sous toutes ses formes et a démontré sa volonté de coopérer à tous les efforts déployés dans la lutte antiterroriste. Cette position du Royaume n'est pas nouvelle et ne résulte pas seulement de ce qui s'est produit le 11 septembre 2001 Le Royaume dénonce, devant les instances internationales, le terrorisme quelle qu'en soit l'origine ou les objectifs et a depuis toujours affirmé sa volonté de contribuer, sous l'égide des Nations Unies, aux efforts internationaux pour que soit prise une définition du phénomène terroriste sous toutes ses formes, en évitant toute démarche élective, afin de trouver des remèdes à ses causes, à éradiquer ses sources et à préserver la sécurité et la stabilité mondiales. Cette position reflète la ligne politique constante adoptée par le Royaume en matière de lutte antiterroriste et contre ceux qui commettent ces actes Le Royaume compte parmi les états pionniers qui ont adopté une position contre le terrorisme et cela depuis de longues années. Il a appelé le monde entier à lutter contre le terrorisme avec fermeté et continue à appeler la communauté internationale à combattre ce phénomène et ses répercussions négatives sur la stabilité mondiale, à en préciser les concepts et à en traiter les différents aspects. Réforme du Conseil de Sécurité Le Royaume de L’Arabie Saoudite considère que l'une des réformes importantes du conseil de Sécurité consiste à restreindre l'utilisation du droit de veto par un engagement de la part des membres permanents de ne pas l'utiliser vers des actions qui sont destinés à la mise en œuvre des résolutions déjà adoptées du Conseil de sécurité. VI. RELATIONS BILATÉRALES AVEC LE MAROC 1. Relations politiques Les relations diplomatiques entre les deux Royaumes sont établies dès 1956. Ces relations sont caractérisées par l’excellente entente et la convergence des positions sur les diverses questions bilatérales, régionales et internationales. La qualité de ces relations reflète les liens de fraternité existant entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et son frère le Serviteur des Lieux Saints, Sa Majesté le Roi Abdullah ben Abdul Aziz 14 L'Arabie saoudite a été un élément moteur dans la mise en place du Conseil de coopération du Golfe en 1981. Le Maroc a accueilli avec un grand Intérêt une invitation pour le Royaume à rejoindre le CCG. Relations Diplomatiques. Depuis le décès du feu Abdelkrim Semmar, 1/11/2009 le poste de Chargé d'Affaires est occupé par Mr. EL Mostafa Belhaj. En ce qui concerne le nombre de nos ressortissants résidant en Arabie, il varie entre les statistiques officielles du pays hôte et des chiffres marocains entre 33.000 et 45.000 (le plus grand dans la région du Golfe), et est Divisé entre le service consulaire de l'Ambassade à Riyad et le Consulat Générale à Djeddah. - Position par rapport à la question nationale. Depuis très longtemps, le Royaume de L’Arabie Saoudite a soutenu le Maroc par rapport à la question nationale. De ce fait dans la première visite officiel du Roi Abdullah ben Abdul Aziz Al Saud (depuis son arrivé au Trône en 2005) au Maroc en 2007, Le roi d’Arabie Saoudite a réitéré son appui à l’intégrité territoriale du Maroc et à l’Initiative Marocaine du Statut D’autonomie au Sahara Marocain. 2. Visites de chefs d’États, de membres de gouvernement Les visites d'amitié et de travail effectuées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en Arabie Saoudite, en Décembre 1999, en Février 2002 et en Juin de la même année, ainsi que la visite de Sa Majesté le Roi Abdullah ben Abdul Aziz au Maroc, en Mai 2007, ont donné une nouvelle dynamique aux relations de coopération et de partenariat. La Commission mixte entre les deux pays: Les réunions de la 11ème session de la commission mixte maroco-saoudienne se sont tenues, le 09 et 10 février 2011, sous la coprésidence du ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi Fihri et son homologue saoudien, le prince Saoud Al Fayçal. 3. Relations économiques Commerce Les relations commerciales entre les deux pays se sont nettement améliorées depuis 2005. Le tableau suivant montre l'évolution de ces échanges entre 2005 et 2009: Importations Exportations Volume des échanges Taux de couverture (%) 2005 12186.202 754.168 2006 13922.609 514.690 2007 14288.098 637.972 2008 21754.531 1335.598 2009 11.505.000 233.472.000 12940.370 14437.299 14926.070 35110.129 244.977.000 6 4 4 6 2 15 * Valeur en " million de dirhams" Principaux produits exportés: l'acide phosphorique, produits alimentaires divers, les agrumes. Principaux produits importés: pétrole, matières plastiques, soufre brut. Investissement Les investissements saoudiens privés au Maroc ont connu une évolution notable au cours des quatre dernières années, passant de 163,4 millions de dirhams en 2003 à 314 millions de dirhams en 2004 et 330 millions de dirhams en 2005. La tendance s'est poursuivie au cours des neuf premiers mois de l'année 2006. Les investissements se sont élevés à environ 345 millions de dirhams. Ces investissements sont centrés sur l'immobilier et le tourisme. 4. Coopération financière Dans le cadre de la coopération et de la solidarité entre les deux pays, l'Arabie Saoudite apporte au Maroc une aide substantielle en cas de catastrophes naturelles ou de crises conjoncturelles. Le Fonds Saoudien pour le Développement a financé un certain nombre de projets au Maroc, tel que l'alimentation en eau potable du monde rural et la construction et l’équipement de centres hospitaliers universitaires à Marrakech et à Fès. A l'occasion de la visite du Souverain Saoudien au Maroc, en Mai 2007, le Fonds a également fourni une contribution financière pour subventionner l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH). Notamment, le fonds Saoudien pour le Développement a participé au financement du TGV Tanger-Casablanca, avec une enveloppe de 1,585 milliard de DH. 5. Coopération culturelle scientifique et technique La coopération culturelle, scientifique et technique entre les deux pays concerne principalement les domaines de la jeunesse, des sports, des dotations, des affaires islamiques, de l'information et de la communication. Cette coopération se traduit par la célébration des journées culturelles, l'échange de manuscrits, la préparation et la réalisation de projets communs dans le domaine culturel, notamment en ce qui a trait à l'enfant et à la société du savoir. Le Maroc et l’Arabie Saoudite œuvrent à élaborer des programmes d'action visant à soutenir la coopération dans les domaines de la recherche scientifique, l'échange de professeurs universitaires, l’octroi de bourses d’études et à intensifier leur coopération et l'échange d'expériences dans le domaine de l'éducation et de l’enseignement. La coopération dans les domaines techniques concerne l’équipement, le transport aérien, la navigation maritime, l'agriculture, le tourisme, l'artisanat ainsi que les douanes et les impôts. 6. Cadre juridique de la coopération bilatérale Accords signés : Le cadre juridique entre les deux pays couvre plus de cinquante conventions dans divers domaines et secteurs de coopération, parmi elles: 16 Accord Traité de fraternité, d'amitié et de coopération Convention de coopération dans les domaines de la culture, des médias, le tourisme, le transport et le commerce Accord sur le transport aérien Accord de coopération économique et technique Accord de coopération entre l'École Nationale d'Administration Publique au Maroc et l'Institut de l’Administration Publique de l'Arabie Saoudite Convention instituant la société maroco-saoudienne pour l’investissement et le développement Accord de coopération dans le domaine de la jeunesse et des sports Accord de coopération dans le domaine judiciaire Mémorandum d'entente visant à établir un mécanisme de consultation politique entre le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc et le Ministère des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie Saoudite Mémorandum d'entente dans le domaine des affaires islamiques et des dotations Mémorandum d'entente sur la complémentarité et l'échange de données dans le domaine de la planification urbanistique programme de coopération commune entre l'institut des études diplomatiques relevant du ministère saoudien des Affaires Étrangères et l'Académie Royale Marocaine de Diplomatie date de signature entrée en vigueur 04/02/1958 13/05/1960 06/09/1966 27/02/1968 07/03/1976 13/11/1979 21/04/1976 07/09/1979 11/05/1983 02/12/1989 09/05/1991 02/03/1997 02/03/1997 12/06/2006 18/05/2007 18/05/2007 18/05/2007 10/02/2011 10/02/2011 17