Tentative Lists with Brief Descriptions

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Tentative Lists with Brief Descriptions
MADAGASCAR
Name of property: La Haute Ville d’Antananarivo
Coordinates: S18 55 20 E47 31 58
Date of submission: 02/02/2016
Criteria:
Submitted by: Ministère de la Culture et de l'Artisanat de Madagascar
WH list (name, id):
State, Province or Region: Commune Urbaine d’Antananarivo, Région d’Analamanga
Brief Description
Antananarivo fut appelée Analamanga — la « forêt bleue » — jusqu’en 1610, année où le roi merina Andrianjaka fit
construire son palais sur la plus haute colline de la ville (à plus de 1 300 m d’altitude) et y bâtit le tout premier Rova
avec le palais Besakana pour y poster une garnison de 1 000 hommes. L’ancienne Analamanga prend alors le nom
d’Antananarivo : la « ville des Mille », en réalité un village fortifié, protégé́ par de nombreux fossés circulaires et dont
l’accès se fait par sept portes mégalithiques. C’est depuis l’emplacement du premier Rova que la cité se développe
progressivement pour s’étendre sur l’ensemble de la colline (et devenir le noyau historique actuel). Son essor
coïncide avec celui de l’Imerina, territoire de l’ethnie merina, dominante sur les Hauts Plateaux et son statut de
capitale est définitivement scellé à la fin du XVIIIe siècle, lorsque le roi Andrianampoinimerina parvient à unifier les
peuples des Hautes Terres et quitte définitivement Ambohimanga.
Les années de rivalités entre Anglais protestants et Français catholiques, voient finalement ceux-ci, en lutte contre la
monarchie merina, obtenir, en 1885, l’autorisation d’installer un diplomate dans la ville. Dix ans plus tard, les troupes
françaises prennent possession de l’île. Le nom d’Antananarivo est alors francisé pour devenir Tananarive.
Dès le début du XXe siècle, la puissance coloniale transforme profondément la ville et son urbanisme. Jusque-là,
Antananarivo se limitait presque exclusivement à la Haute Ville, l’actuelle « ville basse » étant couverte de rizières.
Soucieux de s’affranchir de la royauté merina, les Français décident d’assécher une vingtaine d’hectares de marais
et de rizières et de créer un nouveau quartier (Analakely, la « petite forêt ») au pied de la ville haute. Ces grands
travaux aboutissent à la création de l’avenue Fallières — aujourd’hui avenue de l’Indépendance —, la construction
des grands escaliers de la ville, de nombreux bâtiments (dont la gare Soarano), d’un réseau d’égouts et de fontaines
publiques, et à l’alimentation en électricité. La ville atteint ainsi 140 000 habitants en 1940.
En 1960, à l’indépendance du pays, la ville reprend son nom d’Antananarivo et conserve son statut de capitale.
Durant les dernières décennies, la ville a continué d’évoluer (elle compte près de 1,7 millions d’habitants aujourd’hui)
grâce à la réalisation de travaux initiés par la Commune Urbaine —notamment dans le domaine des transports et de
la salubrité —, le partenariat avec des institutions internationales — la coopération avec la Région Paris Ile-deFrance, active depuis 1989, a abouti, en 2008, à la création de l’Institut des Métiers de la Ville — et à l’Etat qui
soutient la capitale malgache et notamment la culture, par l’intermédiaire du Ministère de la Culture et de l’artisanat.
Cette collaboration a porté ses fruits en terme de protection du patrimoine et de contrôle du développement, avec
comme résultat le plus significatif la création d’un secteur sauvegardé et d’une zone de protection du patrimoine
architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) sur l’ensemble des zones historiques de la Ville de Antananarivo. Ce
document a notamment permis d’apporter une meilleure connaissance scientifique du site et constituera le socle du
nouveau système de gestion.
L’histoire et le patrimoine sont présents sur les douze collines sacrées qui ceinturent la ville (dont Ambohimanga,
inscrite sur la liste du patrimoine mondial en 2001 et sise à 20 km au nord), mais Antananarivo, et notamment la
Haute Ville, abrite quelques-uns des plus impressionnants vestiges historiques du pays (dont le Rova).
L’architecture du Rova (un ensemble de palais et édifices royaux de différentes époques) a fortement influencé celle
de la haute ville et inspiré notamment les hauts dignitaires qui occupaient les environs immédiats. On retrouve les
différents styles d’architecture des bâtiments du Rova dans ceux des habitations à vérandas ou à étages, des
maisons en bois, en briques cuites ou en pierre.
Le site a gardé plusieurs de ses composantes originelles telles que ses places, ses escaliers, ses rues, qui
possèdent une importance historique, culturelle, urbaine et paysagère, comme le souligne en 2008, Pierre André
Lablaude, (architecte en Chef des Monuments Historiques). Il remarque « l’intérêt patrimonial de ce paysage
historique urbain important [...] avec ses édifices historiques (palais du premier ministre, palais de justice, collège
Razafindrahety, collège Vohipiraisana,), ses places historiques (place Andohalo, place Rasalama), ses sentiers, rues
et escaliers (couloir Rasalama, rue de canins, etc.), ses édifices religieux (temple protestant, église catholique), la
ville haute constitue un véritable témoignage de l’influence et le rôle joué par l’architecture royale dans le
développement urbain de la ville. » (Appui au projet de réhabilitation du Rova d'Antananarivo, mission UNESCO,
2008).
Name of property: Les forêts sèches de l’Andrefana
Coordinates:
Date of submission: 14/03/2008
Criteria:
Submitted by: Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme
WH list (name, id):
State, Province or Region: Régioins de Diana, Boeny, Anosy, Atsimo, Andrefana, Androy, SAVA, Melaky
Brief Description
Ce site est composé de 7 aires protégées :
Réserve spéciale d'Ankarana S12 53 22 E49 09 47 (2009)
Parc national d'Ankarafantsika S16 12 30 E46 53 10 (2009)
Parc National d'Andohahela, Parcelle II S24 53 17 E46 35 24 (2009)
Parc national de Tsimanampetsotsa S24 06 06 E43 50 26 (A partir de 2012)
Réserve spéciale d'Analamerana S12 46 03 E49 29 46 (A partir de 2012)
NAP de Daraina S13 05 45 E49 42 00 (A partir de 2012)
Future NAP de Manambolomaty- Tsimembo S19 00 00 E44 23 29 (A partir de 2012)
Les aires protégées formant l'ensemble des forêts sèches de Madagascar sont localisées dans la partie occidentale
et la partie sud de l'Ile. En contraste avec l'Ecorégion des forêts humides de l'Atsinanana représentée par un
ensemble de six aires protégées, les forêts sèches sont marquées par une sévère fragmentation historique et seuls
quelques grands blocs isolés existent encore. Malgré ce défi important, des inventaires biologiques récents indiquent
très clairement que ces grands blocs sont très importants pour la représentation de la biodiversité de Madagascar et
le maintien des processus d'évolution au sein des communautés écologiques distinctes et uniques. Dans la même
optique, ces inventaires indiquent que la diversité biologique au sein des forêts sèches a été historiquement sous
estimée. Donc, il est de plus en plus évident que la région est caractérisée par une hétérogénéité biologique
extraordinaire avec un nombre remarquable d'espèces localement endémiques et des changements de composition
floristique et faunistique même entre des sites relativement proches. Cette richesse en matière de biodiversité est
également accompagnée par un niveau de vulnérabilité de ces habitats et communautés qui, heureusement, est de
plus en plus maîtrisée par des efforts majeurs pour la création et la bonne gestion des aires protégées.
Une variation de la composition floristique et faunistique existe au sein de l'Ecorégion des forêts humides de
l'Atsinanana mais ces différences sont relativement subtiles et il est donc convenable de les regrouper dans une
seule écorégion unique. Par contre les forêts sèches de Madagascar démontrent une variation fortement marquée
du nord au sud et deux écorégions pourraient être distinguées. Cependant, on observe une zone de transition assez
large entre les deux et il est convenable de les regrouper pour la représentation de cette région extensive.
Name of property: Réserve Spéciale d’Anjanaharibe-Sud (extension des forêts humides de
l’Atsinanana)
Coordinates: S14 41 45 E49 27 09
Date of submission: 14/03/2008
Criteria:
Submitted by: Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme
WH list (name, id):
State, Province or Region: SAVA
Brief Description
Les forêts humides sont principalement localisées dans la partie orientale de Madagascar, à l'Est de la ligne de
partage des eaux. Cependant des blocs forestiers relativement grands sont éparpillés sur le Haut Plateau central et
dans la partie septentrionale de l'île. Le climat est de type tropical humide, caractérisé par des précipitations
abondantes. Du nord vers le sud, on rencontre plusieurs types d'écosystèmes représentatifs des forêts humides de
Madagascar : forêt de transition, prairies altimétries, savane naturelle et des récifs coralliens. Ces écosystèmes
renferment une biodiversité unique dont la plupart des espèces animales et végétales sont endémiques. Elles
appartiennent soit à une aire protégée, soit à une localité soit à une région.
Six aires protégées font déjà parties du site du patrimoine mondial dans cette écorégion : les parcs nationaux de
Marojejy, Masoala, Zahamena, Ranomafana, Andringitra et Andohahela. Ces aires protégées sont situées sur des
reliefs très variés. Les chaînes de montagnes dépassent les 2000 mètres d'altitude (massifs de Marojejy et de
l'Andringitra, chaînes anosyenne). Lors de la nomination de ces parcs nationaux en juillet 2007, le Comité du
Patrimoine Mondial et l'UICN ont recommandé une extension du bien.
Aire protégée potentiellement éligible à l'heure actuelle
Ce site fait partie d'une des plus grandes étendues contiguës de la forêt tropicale humide orientale restante à
Madagascar. La biodiversité de cette vaste région est parmi la plus élevée dans le pays.
Réserve Spéciale d'Anjanaharibe-Sud. Cette réserve est très proche du Parc National de Marojejy, c'est un site qui
est déjà inclus dans le site en série. Un corridor forestier nommé Betaolana entre les deux, est bien conservé et géré
d'une façon durable par les communautés locales. Une partie pourrait être éventuellement classée comme aire
protégée. Ce corridor assure la connectivité de Marojejy qui est presque un îlot isolé. La réserve est aussi un point de
connectivité entre les forêts sur l'escarpement oriental (et avec la NAP Makira plus particulièrement) et les forêts au
sein des Hautes Terres du Nord. La flore et la faune semblent être différentes entre les deux zones.
Anjanaharibe-Sud a une faune relativement similaire à celle de Marojejy et plusieurs espèces de herpétofaune et de
mammifères y sont uniques. La réserve est gérée par le service des Parc Nationaux, PNM-ANGAP et elle a été
récemment agrandie afin de conserver le versant sud-ouest de sa zone. Anjanaharibe-Sud RS fait partie des
Montagnes du Nord et il a été démontré que la flore et la végétation des forêts de cette écorégion des Montagnes du
Nord ont un intérêt scientifique important quant à la biogéographie, la systématique et l'étude des écosystèmes des
hautes montagnes dans le Nord de Madagascar. Ces massifs du Nord dont celui d'Anjanaharibe-Sud montrent une
richesse exceptionnelle en biodiversité surtout végétale. Les diversités au niveau de genres et des espèces pour
quelques groupes sont nettement élevées en comparaison avec celles observées dans d'autres régions de hautes
altitudes. Anjanaharibe-Sud est un centre de diversité pour les Amphibiens, Reptiles avec un endémisme local élevé,
Fougères et Palmiers.
Selon la connaissance actuelle de la flore de ce massif, les particularités suivantes sont confirmées. La richesse en
fougères est remarquable si on compte 211 espèces sur un total de 600 espèces pour l'ensemble de Madagascar.
Certaines espèces sont même endémiques du massif : Asplenium andapensis Tardieu, Asplenium marojejyense
Tardieu, Asplenium marojejyense Tardieu, Diplazium andapense (Tardieu) Rakotondr., Lindsaea humbertii (Tardieu)
K.U. Kramer, Pneumatopteris humbertii Holttum. Plusieurs espèces de palmiers du genre Dypsis endémiques de la
région sont rencontrées dans cette réserve. Dypsis lastelliana (Baill.) Beentje & J. Dransf., Dypsis heteromorpha
(Jum.) Beentje & J. Dransf., Dypsis occidentalis (Jum.) Beentje & J. Dransf., Dypsis spicata J. Dransf., Dypsis
andapae Beentje. Deux familles endémiques sur les six y sont représentées. La présence de 49 genres endémiques
d'arbres dénotent un niveau d'endémisme générique élevé (49/161 soit plus de 30%).
Une des espèces phares de ce massif est la plante fossile Takhtajania perrieri Baranova and J-F. Leroy. Le premier
spécimen de cette espèce est collecté en 1909 à Manongarivo a une altitude de 1700 m mais après plusieurs
décennies de relocalisations intensives, la plante n'y a pas pu être retrouvée. C'est seulement en 1994, ie après 85
ans de recherche que la plante a été redécouverte à Anjanaharibe-Sud. L'intérêt biogéographique de l'espèce étant
un représentant reliquataire d'une distribution gondwanienne fait d'elle une espèce symbole de la Réserve du fait
que les populations sont très localisées dans ce massif. Elle mérite une attention particulière quant à sa
conservation.
Herpetofaune
Les espèces sont endémiques régionales.
Exemple :
Reptiles : Androngo Crenni; Pseudoxyrhopus Analabe


Le complexe Marojejy- Anjanaharibe-sud héberge une biodiversité importante dans une grande
variation altitudinale qui s'étale sur 150m à 2133m.
Anjanaharibe-sud est caractérisé par un taux important d'endémisme local pour les amphibiens
et les reptiles qui est de l'ordre de 4%.
Oiseaux :

98,6% des oiseaux inventoriés dans le versant oriental d'Anjanaharibe-sud sont endémiques
(entre 875 à 1950m d'altitude)
Dans le massif d'Anjanaharibe sud,


Entre 1200 à 1600m d'altitude, 68 espèces forestières ont été inventoriées
Entre 1200 à 1600m, 59 avaient été trouvées sur le versant occidental et 63 sur le versant
oriental entre 1260 à 1550m.
Mammifères non volants
Pour les micromammifères, 3 espèces sur 32 sont endémiques de la région dont 2 rongeurs


Brachytarsomys villosa
Voalavo gymnocaudus
Et 1 Cyptophylla

Microgale Monticola
Lémuriens


Propithecus diadema candidus. C'est un lémurien endémique de la région avec une aire de
distribution relativement réduite. Cette espèce a un statut UICN gravement menacé.
Anjanaharibe-sud se caractérise également par la présence de Indri indri (statut UICN menacé)
absent au PN de Marojejy et dans le couloir de Betaolana.
Name of property: Antongona
Coordinates: Antongona est situé dans la région de l'Imamo à 36 km à l'ouest d'Antananariyo et à 6 km au nord du
gros bourg d'Imerintsiatosika.
Date of submission: 14/11/1997
Criteria: C (iii)(iv)(v)
Submitted by: Centre d'Art e d'Archeologie de l' Université d' Antananarivo & Min. Culture et Communication
WH list (name, id):
State, Province or Region:
Brief Description
Antongona comprend deux ensembles qui sont des sites archeologiques du XVIe-XVIIIe siècle A.D. perchés
respectivement à 1406 et à 1515 m d'altitude sur des bastions naturels de rochers. D'importantes muraille de pierres
sèches et de nombreux portails de pierre avec ou sans lin-teaux prolongent les defenses naturelles. Un village était
autrefois installé sur chaque plate-forme de rocher constituant des citadelles redoutables et de veritables places
fortes. Le premier site juché à 1515 m d'altitude est également protegé dans sa partie basse par des systémes
defensifs creusés : des fossés au nombre de quatre. Un chemin amènagé à travers les flancs des rochers mène à la
plate-forme où se trouvait le village qui pouvait controler du regard toute la région sur 360°. Devant la beauté du site,
le Minis-tère de la Culture a reconstitué dans les années 1980 trois maisons traditionnelles de bois selon les modèles
encore sur pied ailleurs. Ces maisons, dont deux ont été amènagees en musées locaux, ont été edifiees à
l'emplacement d'anciennes habitations qui ont disparu. Le second site perché à 1406 m d'altitude abrite également
d'impor-tants vestiges de pierres sèches : murailles, murs de soutènement, por-tails et des tombeaux du XVIIe-XVIIIe
s.. Il est situé à 300 m à l'ouest du premier. Tous deux sont installés sur un même chainon fait d'immenses roche de
granite et constituent de bons exemples de sites archeologiques mal gaches fortifiés et à ouvrages de pierres
sèches.
Name of property: Falaise et grottes de l'Isandra
Coordinates: Elles se trouvent dans le Centre Sud de Madagascar en Pays Betsileo et sont situées à 30 km au
nord-ouest de Fianarantsoa, capitale de la région Leurs coordonnées géo-graphiques nationales sont : X = 448,80
km et Y = 530,40 km
Date of submission: 14/11/1997
Criteria: C (iii)(iv)(v)
Submitted by: Centre d'Art e d'Archeologie de l' Université d' Antananarivo & Min. Culture et Communication
WH list (name, id):
State, Province or Region:
Brief Description
La Falaise et les Grottes de l'Isandra sont à la fois site naturel (I) et site archéologique fortifié (II) s'intégrant dans le
paysage des pittoresques rochers de la vallee de la petite rivière Isandra.
(I) Vue de la vallëe, une impressionnante falaise verticale dominant un grand talus d'eboulis à énormes quartiers de
roche s'intégre dans une chaine granitique orientée nord-sud. Ce relief s'explique par une érosion différentielle dans
les migmatites et les granites du socle cristallin. Les formes d'erosion de la grande falaise sont des cannelures de
ruissellement, des perforations en taffonis pouvant atteindre une taille importante (2 à 3 m d'ouverture et autant de
profondeur) et surtout des grands éboulements de roche dus aux dia-clases. Au fil des éboulements successifs s'est
alors crcé au pied de la falaise un énorme entassement de blocs granitiques avec des vides intérieurs pouvant servir
d'abris : les "grottes", mises à profit par les anciens habitants, aux XVIIe et XVIIIe s. A.D.
(II) A cause des possibilités défensives offertes par la disposition particulière des énormes pans rocheux tombés de
la falaise, les anciens habitants s'y sont jadis installés en aménageant un site fortifié original et ingénieux. Ils ont tiré
profit de l'impresion nant chaos de blocs granitiques pour organiser le village fortifié Ils ont édifié des enceintes
protectrices de pierres sèches entre les blocs, construit des terrasses d'habitat à mur de soutènement en pierres
séches. Par ailleurs, la disposition naturelle des bloc a permis d'aménager un grand nombre d'abris sous roche que
les contemporains ont dénommés à tort "grottes".
L'originalité du site réside également dans le dédale de cavités, parfois impressionnantes, correspondant aux
interstices entre les bloc e de rochers; ces cavités ont servi à différentes fins : ici des abris (habitat?, là des voies
d'accès vers d'autres lieux d'habitat quelque part dans le chaos, ailleurs de dépotoirs pour les habitants... Enfin, les
taffonis de la falaise ont été utilisés jadis pour enterrer certair morts.
Name of property: Paysage culturel rizicole et hydraulique de Betafo
Coordinates: La région de Betafo est situse dans la partie centrale du pays, dénommoe Vakinankaratra, plus
précisément à 25 km à l'ouest de la villE d'Antsirabe sur la route de Morondava
Date of submission: 14/11/1997
Criteria: C (iii)(iv)(v)
Submitted by: Centre d'Art e d'Archeologie de l' Université d' Antananarivo & Min. Culture et Communication
WH list (name, id):
State, Province or Region:
Brief Description
La zone proposée est la campagne de la petite ville de Betato mar-quée par un paysage rizicole et hydraulique
original et d'une grande beauté. Il s'agit d'un paysage comprenant une vallée rizicole (I), des versants de collines
occupés par des rizières en terrasses (II) et un réseau hydraulique complexe (III), fruit d'un savoir-faire séculaire
transmis de genération en génération, d'un équilibre social délicat et où se lit l'harmonie entre l'homme et
l'environnement. (I) La vallée rizicole située en amont et en aval de la localité d'Ambohiambo s'insère entre deux
chainons montagneux et exploite aux moir dres details la topographie du terrain tout en béneficiant d'un système
d'irrigation bien conçu. (II) Dans certains secteurs et particulièrement de part et d'autre d'une rivière encaissée
existent de nombreuses rizières en terrasses épousant les courbes de niveau. (III) Le réseau hydraulique complexe
desservant la vallée et les ver-sants est un témoin de la don~estication de l'eau sur sa réglementation pour un
partage équitable vers toutes les rizières, d'abord entre les lignages, ensuite entre les familles. Le réseau comprend
entre autres des prises traditionnelles par barrages assez lâches de pierres sèches des canaux parallèles et
superposés creusés sur les flancs nord des gorges de la rivière encaissée, une bonne douzaine de canaux dériYeurs
paralleles pour les lignages et de petits canaux pour les familles ave des répartiteurs en pierres volcaniques. Ces
derniers canaux peuvent etre souterrains - passant sous des rizières - lorsque l'espace manque.
Name of property: Site et Rova de Tsinjoarivo
Coordinates: Tsinjoarivo est situé à 114 km au sud-est d'Antananarivo dans la region de la grande foret orientale et
à 46 km à l'est de la ville d'Ambatolampy.
Date of submission: 14/11/1997
Criteria: C (iii)(vi)
Submitted by: Centre d'Art e d'Archeologie de l' Université d' Antananarivo & Min. Culture et Communication
WH list (name, id):
State, Province or Region:
Brief Description
Tsinjoarivo comporte à la fois un site naturel d'une grande beauté (I) et un lieu historique du XIXe siècle (II). (I).
Perché sur un piton de 1675 m d'altitude, le site de Tsinjoarivo domine le vaste horizon de la grande foret de l'Est qui
s'étend sur plus de 100 km jusque vers la mer et surplombe de l'autre les chutes bouillonnantes du fleuve Onive dans
un grand vacarme d'eau et dans une atmosphére de brouillard irrisé d'arc-en-ciel. (II).En 1834, la reine
RANAVALONA I (1828-1861) décida de construire sur le piton un rova (c' est-à-dire une enceinte royale comportant
différentes constructions pour en faire une résidence de campagne et un lieu de villegiature. Par la suite la cour en
villegiature du Royaume de Madagascar y sejourna à plusieurs reprises : RANAVALONA I en 1840, 1842 et 1856;
RANAVALONA II en 1880 et 1882 et RANAVALONA III en 1890. Elevé sur une terrasse amènagee de cinq mètres
de hauteur, le Rova mesure 50 m sur 30 m et abrite cinq constructions rustiques en bois et en terre battue : le
pavillon du Premier Ministre qui accompagnait toujours la Reine dans ses déplacements, la demeure des aides de
camp, le pavillon de la Reine et de ses demoiselles d'honneur, la maison abritant la salle à manger et celle des
officiers de la cour. Toutes ces maisons conservent des meubles et objets d'époque et le Ministère de la Culture en a
fait un musée.
Name of property: Sud-Ouest Malgache, Pays Mahafaly
Coordinates: Le Pays Mahafaly est situé dans la région sud-ouest de Madagascar sur le plateau calcaire compris
entre les fleuves Menarandra et Oni-lahy, à 150 km à l'est et au sud-est de Tuléar avec comme chefs-lieux
Ampanihy, Ejeda et Betioky.
Date of submission: 14/11/1997
Criteria: N (ii)(iii)(iv) C (iii)
Submitted by: Centre d'Art e d'Archeologie de l' Université d' Antananarivo & Min. Culture et Communication
WH list (name, id):
State, Province or Region:
Brief Description
La zone proposée est un bien mixte à la fois naturel (I) et culturel (II). (I) Le Pays Mahafaly, comme l'ensemble de
toute la partie sud de Mada-gascar est une rude région sub-désertique avec un paysage végétal étrange adapté à la
sécheresse et à la chaleur et qui semble appar tenir à un autre monde : arbres sans feuilles, forets sans ombre, des
épines partout, plantes grasses de toutes sortes, arbres-pi-euyres ou arbres-cierges avec des candélabres épineux
et décharnés euphorbes arborescentes au latex caustique, baobabs bouffis en forme de bouteilles, pachypodium
boursoufflés, plantes dont la plupart ne se rencontrent nulle part ailleurs dans le monde... (II) De tous temps les
habitants du sud de Madagascar et particulière-ment les Mahafaly surent mettre à profit cette nature hostile et
épineuse de la vegétation pour la defense de leurs villages qui sont alors batis au milieu d'une ceinture
infranchissable d'arbre" épineux. C'est aussi dans ce cadre que l'on trouve une forme d'art traditionnel
particulièrement caractéristique de Madagascar et qui s'inscrit en même temps au coeur d'un faisceau de pratiques
rituelles : l'art funéraire mahafaly. Cet art funéraire est compo-sé de tombeaux (de grands edifices carrés de 10 à 15
m de coté, de 1 m à 1,50 m de hauteur, constitués de pierres grossièrement tail-lëes sur les parties externes et de
pierres brutes entassées dans la partie interne recouvrant le compartiment funéraire); de pierre leyées dressoes au
milieu de la façade principale et à chaque angle de l'edifice; d'arbres-pieuvres qui sont plantés contre l'edifice, de part
et d'autre dé la façade principale; des aloalo qui sont des poteaux de bois sculpté de 1,50 m à 1,80 m de hauteur
plantés sur le dessus vers l'est et enfin, des crânes des zébus sacrifiés lors de funérailles qui peuvent durer dés
sémainés et de quelques ustensiles familiers du défunt. Les aloalo comportent des sculptures géométriques a jours
sur leur fut et dés figurines sculptées à leur sommet evoquant la personnalité du defunt, des biens qui lui étaient
chers, des scènes de la vie quotidienne ou des zebus ou des oiseaux...
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