ce qui signifie : «Ô ls croyants, si vous aidez Dieu, Il

Résumé Majliss Zaynabiya 1427/2006 délivré par Moulla Dr Moustafa Mawji de Londres
Bismillahir Rahmànir Rahim
Il réside en tout aspect et élément existant, une partie positive et une autre négative. Précisément,
sur le commentaire du verset « Nous avons guidé le chemin, qu’il soit reconnaissant, ou ingrat » (76 :3),
le choix s’impose entre la félicité (positif) ou l’égarement (négatif).
Dieu affirme clairement ; dans le livre de La Récitation que la religion élue est l’Islam, « «inna
dine i’ndallah islam » (3 :19) et opter pour ce choix est, par conséquent, action positive.
En est-il de même si l’on décide de pratiquer une autre doctrine séquentielle de l’Islam ? Tel le
Christianisme mis en place 600 ans (avant l’Islam) et dont certains principes nous apparaissent
admirables ; ou pratiquer le judaïsme ou l’hindouisme ?
Ce serait certes une démarche négative et pleine de conséquences amères selon le Livre Saint : « Et
quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agrée, et il sera, dans l'au-delà, parmi
les perdants » (3 :85)
En mettant en parallèle les deux versets de la Sourate Ale Imran, une seule conclusion en est
retirée : l’Islam est l’unique voie du succès.
Finalement, quelle serait la définition la plus fidèle et descriptive du concept de l’Islam ?
Les livres ne manquent pas et la documentation est enrichie d’un niveau supérieur par le moyen de
l’Internet mais…Mais comment s’arracher de la valse entraînante réglée au rythme de l’attraction
matérielle ?
A qui devrait-on véritablement s’adresser ? La réponse est pourtant claire, voir limpide : rendons
nous « à la cité du Savoir » ! Car, selon une célèbre parole du Saint Prophète (saw) : « je suis la cité du
savoir et Ali en est la porte », il y aurait il plus apte que le Prophète Mohammad (saw), pour dissiper la
pénombre qui envahit nos esprits ?
Préoccupé de la cause et de la compréhension de cette nouvelle religion apportée par Mohammad
(saw) un arabe s’adressa, un jour, au Saint Prophète en ces termes : « Ô Mohammad, je ne compte pas
parmi les savants et mon degré de connaissance est médiocre. Explique moi donc en simplicité évidente
ce qu’est l’Islam ! ». Le Saint Prophète (saw), demanda, au préalable de répondre aux deux
questions « devrait on manifester de la reconnaissance envers quelqu’un qui nous pourvoit de
bienfaits ? » et « l’homme a-t-il besoin de vivre en société ? ». L’homme acquiesça, faisant part de
réponses affirmatives. Au Prophète (saw) d’ajouter que l’Islam se centre et se résume en ces deux
notions : l’adoration de Dieu (par remerciement et autre) et l’adoption d’un mode de vie comportemental
exemplaire pour vivre en société et respecter les droits et devoirs de toute créature.
Surpris de la logique du message, l’homme embrassa l’Islam, déclarant que c’est une doctrine en parfait
accord avec l’inné humain (fitrat).
Plus tard, Imam Ali (as) illustrera le même raisonnement et définissant similairement par les
propos : « ita atoullah wa shaffaqato khalqillah » ou « soumission à Dieu et sollicitude de la création de
Dieu ».
Approfondissons en développant que selon les situations le contentement des créatures est
prioritaire à celui de Dieu.
Citons le cas d’une personne qui jeûne pour la satisfaction divine (moustahab) et rencontre sur son
chemin une connaissance qui lui suggère de consommer une collation en sa compagnie. Il serait
hautement recommandé qu’il rompt son jeûne et ne réfute pas la proposition afin de ne pas blesser et
attrister son compagnon. Précisons que l’une des conditions du jeûne recommandé est la discrétion et ne
pas procéder à dévoiler l’acte en toute occasion qui se présente « soyez aimables, ne me confrontez pas à
la vue de délicieux plats, spécialement aujourd’hui ! Comment ? Vous ignorez que je suis en état de
jeûne !! »
Dieu souhaite que Sa création respire dans une atmosphère embaumée d’harmonie et baigne dans
l’amour.
Sachons, en tant que musulmans refléter la philosophie unique de l’Islam et les valeurs originelles
qui y sont contenues. Des valeurs, que l’Imam al Houssen (as) a su relever et transmettre sur la terre de
Karbala.
A.K.S.I.N Saint Denis – LA REUNION - 5ème Majliss – 15/03/2006 – Résumé par S. RADJAHOUSSEN
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