Des niveaux communs de référence (de A1 à C2) par Sabrina

publicité
Des niveaux communs de référence (de A1 à C2) par Sabrina Caliaros IA-IPR d'Espagnol
A : utilisateur élémentaire (= scolarité obligatoire), lui-même subdivisé en niveau introductif ou de découverte
(A1) et intermédiaire ou usuel (A2)
B : utilisateur indépendant (=lycée), subdivisé en niveau seuil (B1) et avancé (B2). Il correspond à une " réponse
appropriée dans des situations courantes " (Trim)
C : utilisateur expérimenté, subdivisé en C1 (autonome) et C2 (maîtrise)
C2 ne doit pas être confondu avec la compétence langagière du locuteur natif qui n’est plus considérée comme le
but à atteindre.
Les activités langagières
Ces activités de communication langagière peuvent relever de :
la réception /compréhension: écouter, lire
la production : s’exprimer oralement en continu, écrire
l’interaction : prendre part à une conversation
la médiation (notamment activités de traduction et d’interprétation).
L’expression d’activité langagière, empruntée à la terminologie utilisée dans le texte du Cadre européen commun de
référence pour les langues, est à entendre dans le sens que l’on donne habituellement à compétence :
compréhension de l’oral, expression orale en continu, interaction orale, compréhension de l’écrit, expression écrite.
La pratique actionnelle
La notion de tâche est prise au sens de la réalisation de quelque chose, d’accomplissement en termes d’actions.
Autrement dit, l’usage de la langue n’est pas dissocié des actions accomplies par celui qui est à la fois locuteur et
acteur social. Ceci peut aller du plus pragmatique (suivre une notice, un mode d’emploi) au plus conceptuel
(convaincre/argumenter, négocier).
Une redéfinition de la compétence de communication
la composante linguistique est induite par la nature des situations de communication. Elle a trait aux savoirs et
savoir-faire relatifs au lexique, à la syntaxe et à la phonologie.
la composante socio-linguistique (très proche de la compétence socio-culturelle) est à prendre en compte car
la langue, dans ce qu’on en fait, est un phénomène social. Parler n’est pas uniquement faire des phrases. Entrent en
jeu, ici, des traits relatifs à l’usage de la langue : marqueurs de relations sociales, règles de politesse, expressions de la
sagesse populaire, dialectes et accents.
la composante pragmatique renvoie à l’approche actionnelle et au choix de stratégies discursives pour atteindre
un but précis (organiser, adapter, structurer le discours). Elle fait le lien entre le locuteur et la situation.
Communiquer c’est utiliser un code linguistique (compétence linguistique) rapporté à une action
(compétence pragmatique) dans un contexte socio-culturel et linguistique donné (compétence sociolinguistique).
Cf eduscol
Améliorer l’apprentissage des langues vivantes, renforcer l’efficacité pédagogique des enseignements,
accéder plus facilement aux différentes sources d’information… : l’utilisation dans l’enseignement des
nouvelles technologies de l’information et de la communication permet d’améliorer les pratiques
pédagogiques.
Les ateliers Medialangues
La pédagogie personnalisée
Organisé en différents pôles, l’atelier Medialangues permet un accès aux différentes ressources authentiques tant
vidéos qu’audios et facilite la mise en œuvre des activités langagières. Le travail au plus près des besoins des élèves
les encourage à travailler puisqu’ils savent qu’ils bénéficieront d’une évaluation continue qui pourra être formative
avec des objectifs différenciés et avec remédiation d’une évaluation à l’autre pour aboutir à une évaluation
sommative.
Pôle audio
Les supports sonores
Tous types de documents audio et audiovisuels authentiques :
 Conversations entre locuteurs natifs (tél, direct, interview, commentaires radio, extrait de conférences…)
 Extraits émissions de télévision, extraits de films, publicités, reportages, bulletins météo, journal télévisé
 Extraits d’émissions de radio, dépêches d’actualité, jingles, publicités.
Types d’activités
Apprendre à écouter:
 Perception et discrimination de sons et mots isolés.
Discrimination de phonèmes proches.
Adaptation à des prononciations ou des accents variés
Pour reconnaître les composantes linguistiques du message :
·
Repérer ce qui est connu
·
Déduction de lexique inconnu à l’aide du contexte.
·
Reconnaître les mots-charnière...
Pour la compréhension du message :
 Retrouver l’essentiel du message en distinguant le principal du secondaire.
 Reconnaître différentes intonations.
 Identifier l’ironie, l’humour, etc.
Pour l’interprétation du message :
 Choisir l’information pertinente permettant de réaliser une tâche.
 Compléter par le contenu du message une information provenant d’une autre source.
Ecouter pour :
1 comprendre l’idée générale
2 comprendre dans le détail
3extraire une information spécifique
4 Déduire et acquérir du lexique
5Réorganiser l’information.
6 Commenter, évaluer le message.
7 Exprimer des opinions ou des sentiments à propos du message. Ou pour son propre plaisir (élèves de niveau
supérieur)


EXEMPLES
Comment exploiter la météo et le journal d'information.
Pour un bulletin météo :
Afin de faciliter l'accès au sens et ne pas bloquer l’élève par des problèmes d'expression ou de reformulation, il est
possible d'associer le visuel et le sonore : par exemple, faire écouter un bulletin radiophonique, distribuer une
photocopie présentant deux ou trois cartes météorologiques de l’Espagne (support iconique), faire re-écouter pour
le repérage des mots clés et demander aux apprenants de choisir la carte qui correspond au bulletin entendu (QCM).
La justification du choix favorisera la reformulation ou la paraphrase du discours, renforcera l'apprentissage des
indicateurs de lieu (au Nord, à l'Ouest… en Andalousie etc.), de l'emploi du futur, du vocabulaire du temps, de
l'expression des températures, etc., et permettra de prendre en charge sans l'aspect culturel et géographique contenu
dans le bulletin. Rien n'empêche de prolonger la compréhension par une activité de réemploi : proposer une carte
avec les symboles météo et demander aux élèves de rédiger le bulletin correspondant, puis de le présenter (écrit
oralisé).
Pour une exploitation des informations :
Dans tous les cas, il faut d'abord faire retrouver les réponses aux questions pertinentes qui permettent d'analyser
toute situation de communication (qui ? fait quoi ? à qui ? où ? quand ? pourquoi ? comment ?) ; puis, selon le
niveau et les objectifs, il est possible de faire faire un relevé des mots clés dans les titres, de faire attribuer le bon
titre à un développement (transcrit et photocopié ou non, un ou plusieurs en fonction du niveau et des objectifs
d'écoute), de faire travailler les élèves sur un développement particulier et de leur demander d'écrire le titre
correspondant, de faire la compréhension détaillée sur les titres, puis de demander de les développer et, enfin, de les
faire comparer avec le développement authentique.
L’expression orale
La compréhension de l’oral n’est pas isolée puisqu’elle suppose l’expression. Ces activités visent entraîner les élèves
pour leur permettre de progresser et de s’exprimer.
Le pôle audio permettra une expression en continu. Les élèves, grâce à un logiciel comme Audacity, pourront
enregistrer leur production et la mettre à disposition du professeur. On peut envisager aussi une production avec
interaction si l’on organise une activité en binôme avec un jeu de rôles de type interview entre deux élèves avec
enregistrement via le même logiciel.
Téléchargement