Farge 2010-2011 Damien Vendredi 25 Novembre Anglais

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Farge
Damien
2010-2011
Vendredi 25 Novembre
Anglais philosophique
Introduction donc à la métaphysique analytique.
S. Bourgeois - McTaggart : temps, éternité, immortalté - éd. Gironde
Texte intégral de Quine ici.
Devoir maison, pour le 16 décembre, 2 pages maximum :
« The poker (tisonnier) is hot in the evening and cold in the morning. » In what sense is it the same poker ?
------------------------------------Rappel de la structure du cours :
I] Transiter
II] Persister (on est ici)
III] Coexister
------------------------------------La bonne grammaire de l’existence temporelle, c’est une grammaire qui identifie des objets à 4 dimensions. La
forme espace-temps nous donne le bon format pour nous donner l’identité des objets. « Fourfimensional objects
spacetime « wolms ».
Pour parler des évènements qui n’ont pas de durée, on parle de :
« Momentary stages », quelque chose qui ne dure pas, ce n’est que momentanée. Stages, c’est neutre, même si
c’est déjà saisi dans le processus. On se réfère à un tout, ça nous engage à quelque chose. Si on dit objet, ça
parait plus gênant, mais ça nous engage à identifier ces choses temporelles comme des objets. Or, objet, c’est
juste ce à quoi on se réfère ; ça ne nous engage pas sur une thèse ontologique de l’existence. (c’est pas clair ?
C’est presque normal… contentons nous juste de stage).
« Temporal parts », même si ça n’a pas le statue de partie temporelle instantanée.
De retour sur la question de la rivière : rappel du cours précédent :
La question de l’identité est essentielle pour indiquer l’ostension. Pour fixer la référence, il faut se liver à une
imputation de l’identité qui passe toujours de la substitution de l’identité par un concept.
On a un objet quadridimensionnel : la rivière n’est ni a, ni b, ni c, mais l’ensemble du processus. Mais ca prend
en écharpe toutes les phases de cette rivière pensée comme un processus, à savoir t1, t2, tn.
A chaque fois que l’on identifie les choses, on n’est pas vraiment dans une relation de substance, comme le
pose Hume, mais on pose des objets quadridimensionnel. C’est quelque chose que l’on explicite parfaitement :
la somme des objets particuliers que l’on appelle phase et partie temporel. On a donc un contenu dans l’identité
de la rivière.
-----------Pointing is of itself ambiguous as the temporal spread of the indicated object. Moreover,
even given that the indicated object is to be a process with considerable temporal spread,
and hence a summation of momentary objects, still pointing does not tell us which
summation of momentary objects is intended, beyond the fact that the momentary object at
hand is to be in the desired summation. Pointing to a, if construed as referring to a timeextended process and not merely to the momentary object a, could be interpreted either as
referring to the River of which a and b are stages, or as referring to the water of which a
and c are stages, or as referring to any one of an unlimited number of further less natural
summations to which a also belongs.
Such ambiguity is commonly resolved by accompanying the pointing with such Words as
“this river,” thus appealing to a prior concept of a river as one distinctive type of timeconsuming process, one distinctive form of summation of momentary objects. Pointing to a
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and saying “this river”-or [grec non recopié], since we are in 400 B.C.--leaves no
ambiguity as to the object of reference if the word “river” itself is already intelligible. “This
river” means “the riverish summation of momentary objects which contains this momentary
object.”
But here we have moved beyond pure ostension and have assumed conceptualization. Now
suppose instead that the general term “river” is not yet understood, so that We can not
specify the Cayster by pointing and saying “This river is the Cayster.” Suppose also that We
are deprived of other descriptive devices. What we may do then is point to a and two days
later to b and say each time, “This is the The word “this” so used must have referred not to
a nor to b, but beyond to something more inclusive, identical in the two eases. These two
ostensions suffice to show that the Caj'/ster is not a water, since they associate a with b
rather than with c. Strictly our specification of the Cajŕster is not yet unique, however, for
we might still mean any of a vast variety of other collections of momentary objects, related
in other modes than that of river-kinship ; all we know is that a and b are among its
constituents. By pointing to more and more stages additional to a and b, however, we
eliminate more and more alternatives, until our listener, aided by his own tendency to favor
the most natural groupings, has grasped the idea of the Caßìster. His learning of this idea is
an induction: from our grouping the sample momentary objects a, b, d, g, and 'others under
the head of Cayster, he projects a correct general hypothesis as to what further momentary
objects we would also be content to include.
Actually there is in the ease of the Caíster the question of its extent in space as Well as in
time. Our sample pointings need to be made not only on a variety of dates, but at various
points up and down stream, if our listener is to have a representative basis for his inductive
generalization as to the intended spatio-temporal spread of the four-dimensional object
Caßìster.
In ostension, spatial spread is not wholly separable from temporal spread; for the successive
ostensions which provide samples over the spatial spread are bound to consume time. The
inseparability of space and time characteristic of relativity theory is foreshadowed, if only
superñcially, in this simple situation of iostension.
The concept of identité, then, is seen to perform a central function in the specifying of
spatio-temporally broad objects by ostension. Without identité, n acts of ostension merely
specify up to n objects, each of indeterminate spatio-tempora1 spread. But when we
identity of object from ostension to ostension, we cause our fn ostensîons to refer- to the
same large object, and so afford our listener an inductive ground from which to guess the
intended reach of that object. Pure ostension plus identification conveys, with help of some
induction, spatio-temporal spread.
Pointing est quelque chose de très ambigu, puisque ça touche à la persistance de l’objet, tant que ce n’est pas
fixé : on ne sait pas très bien de quoi on parle. Si on dit « cette rivière, oui celle-ci », et que l’on s’intéresse
juste au pointage de « celle-ci », dans le ci, il y a une ambigüité radicale : on ne peut comprendre le geste « ci »
seulement si on a une lucarne d’identification qui cadre la référence.
On ne peut pas fixer la chose autrement que par induction.
Endurantisme : ontologie des sauvages seraient une ontologie de partie instantanée, une ontologie clignotante.
Difficile à tenir, à imaginer.
Perdurantisme : ce qui nous intéresse c’est le lapin en tant qu’objet à 4 dimensions : il n’est rien d’autre que la
somme de son existence temporelle.
Il y a un mélange d’évènements purement ostensifs et de raisonnement hypothétique qui, par inductions,
consiste à avancer par hypothèse sur l’extension qu’il faut donner à la référence : est-ce que je désigne la rivière
dans son intégralité, ou bien la rivière tel ou tel jour (lorsque je m’y suis baigné par exemple). Il y a donc des
hypothèses moyennes qui fixent l’ontologie. D’une certaine façon, quand on fait de la philosophie, il faut
expliciter cet espèce de montage implicite : la manière dont la référence est systématiquement fixée par un
cadrage ontologique référentiel.
Thèse de Poincaré-Duhem-Quine
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La thèse holiste dit que lorsque l’on une construction théorique, on peut la tester en confrontant un énoncé
théorique au reste : il est délicat voir impossible de distinguer au sein d’un énoncé ce qui a une portée
empirique et ce qui est de l’ordre du théorique ou de l’armature conceptuel de cet énoncé : on ne peut faire le
débat très clairement entre le synthétique et l’analytique. Ca relève en grande partie de définitions
conceptuelles. Etant donné un certain cadrage, on va identifier et constater les choses, formuler des constats
empiriques. Ces deux niveaux sont dans un continuum.
On en sait jamais très bien ce qui est véritablement présenté. Il faut garder en tête l’énoncé de Quine : il n’y
a pas d’opération de référence sans opération de conceptualisation. En testant un énoncé à l’expérience,
on confronte à la fois le geste de référence, l’identification et l’armature conceptuelle qui rend cette chose
possible. Ca jette un doute sur l’ensemble sans que l’on sache très bien quel partie est atteinte.
Qu’est-ce que ça veut dire pour un objet quadridimensionnel, d’agir ? Quels sont les objets qui, causalement,
ont une influence sur les choses ? Est-ce le processus tout entier, c’est-à-dire l’objet quadridimensionnel ?
Question de l’agency, ou agentivité.
Retour sur le texte de Lewis, dans On the pluralité of World.
Temps physique, temps métaphysique.
Lewis aborde la question de l’identification trans-mondaine et la persistance temporelle.
Let us say that something persists iff, somehow or other, it exists at various times; this is the neutral sword.
Façon de nommer le problème qui ne nous engage pas à identifier le problème. C’est neutre.
Something perdures iff it persists by having different temporal parts, or stages, at different
times, though no one part of it is wholly present at more than one time; whereas it endures
iff it persists by being wholly present at more than one time.
Ou bien la chose persiste en étant plusieurs fois donnée comme intégralement présente, ou bien elle persiste en
étant donnée intégralement qu’une seule fois. La thèse de persistance par perdurance : localisation unique =
perdurance ; localisation multiple : persistance.
Perdurance corresponds to the way a road persists through space; part of it is here and part
of it is there, an no part is wholly present at two différents places.
On assimile l’extention temporelle à l’extension spatiale, au sens où il y a des parties qui diffèrent d’un moment
à l’autre à peu près de la même façon : telle de la route est courbe, et telle partie de la route, un peu plus loin,
est droite. Je suis différent de moi-même, étant jeune puis vieux, au même sens où je peux dire qu’une route est
différente d’elle-même d’un bout à l’autre.
Exemple du 10 et du saint. On peut compter 10 n’importe quoi, n’importe quand. Un saint peut être vu à deux
endroits au même instant. L’endurence est une capacité étrange que l’on attribue pas aux objets ordinaires ; on
l’attribue uniquement aux universaux et les saints. Mais l’hypothèse de l’endurantisme est de retranscrire ça à
tous les objets.
Le perdurantisme : on passe notre temps à nous référer aux objets quadridimensionnels. Il faut convertir tout le
langage d’objet et de substance en langage de processus. C’est un peu exubérant.
Endurence corresponds to the way a universel, if there are such things, would be wholly
present wherever and whenever it is instantiated. Endurance involves overlap: the content of
two different times has the enduring thing as a common part. Perdurance does not.
L’ontologie délirante n’est pas forcément celle que l’on croit. Chacun (perdurantisme ou endurantisme) va donc
devoir défendre sa position en évitant de faire intervenir des considérations de sens communs. Si le sens
commun est violenté, il le sera pas les deux thèses.
Le problème est donc d’étendre le concept de partie temporelle à quelque chose qui ne tient pas du processus.
Dans l’instant de son occurrence, la chose est donné d’une pièce. Il y a donc une position sur la zone neutre, les
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« endarkeners » ne se sont pas penché sur le problème, véritablement.
Exemple de Lewis :
Il met en scène un quiproquo : certains pensent intégralement présent, la route dans le village, d’autres estiment
que non parce qu’elle déborde hors de la ville et s’y prolonge. Il y a donc un conflit sur l’expressions « the
‘whole’ road » C’est vicieux puisqu’au départ, il montre une vision perdurantiste.
Mise au point sur les enjeux :
C’est quoi persister dans le temps : ou bien endurer, ou bien perdurer. Mais c’est quoi le problème derrière la
persistance temporelle ? L’identité, oui, mais quoi encore ?
The problem of identity through time because we change. Why can be change and be identical ?
Change involve non identity, or not indentical. Ce qui fait que le changement est un problème pour l’identité
est que le changement met en place une contradiction. Aristote, Gamma III : on ne peut attribuer des propriétés
contradictoires sous le même rapport et en même temps.
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