E XEM PLE D ’ UN PART ENARIAT LOCAL EN P AYS R OCHEFORTAIS Quelques éléments clés pour comprendre le Pays Rochefortais et ses aspects « gestion des ressources humaines » C’est un territoire de : 26 communes, 57.049 habitants. Longtemps ignoré la gestion des ressources humaines est une priorité annoncée des élus depuis deux à trois ans. Cette attention particulière coïncide avec la mise en cohérence de 3 dispositifs majeurs sur le territoire qui sont : Les contrats de territoire. La mise en place d’un P.L.I.E. La signature d’un contrat ville regroupant Tonnay-Charente/Rochefort. La situation actuelle est la suivante : Sur la précarité des ménages du Pays Rochefortais : Le Pays Rochefortais est le territoire du département qui a le plus fort taux de ménages bénéficiaires du RMI (1695 au 31.12.2000) – chiffres Conseil Général. Sur l’ensemble des communes du Pays, on enregistre 17,94 % de demandeurs d’emploi dont 21,60 % sur la commune de Rochefort, soit un pourcentage supérieur à Saintes (17,41 %), La Rochelle (19,42 %) ou Royan (20,25 %) (INSEE 1999). Sur le territoire régional, l’aire urbaine de Rochefort reste en tête de la situation d’une pauvreté non encore maîtrisée… Le document « une approche de la pauvreté en Poitou-Charentes » INSEE Août 2001 – montre que l’aire urbaine de Rochefort atteint le taux de précarité le plus élevé de la Région Poitou-Charentes, avec 17 % de familles dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté. Sur les niveaux de diplômes et de formation (INSEE 1999) : Chez les 20-24 ans de Rochefort et du Pays Rochefortais, on constate la plus faible moyenne des personnes en cours d’étude : 26 % à Rochefort, 25 % en Pays Rochefortais, comparativement au Département (35%), à la Région (40%) ou à la France (43 %). Le taux de scolarisation apparaît également le plus faible chez les 15-19 ans, reflet d’une culture locale moins tournée vers les études. Parmi les « sans diplôme », Rochefort accuse une moyenne supérieure chez les 20-24 ans, c’est à dire ceux qui risquent d’être les plus rapidement confrontés au chômage. La sous qualification de la population rochefortaise, et des jeunes de Rochefort, en particulier, n’est pas sans incidence sur le développement économique (inadéquation entre offres et demandes de main d’œuvre qualifiée, risques pour les entreprises locales de perdre certains marchés…) ainsi que sur le développement social et culturel où le processus de paupérisation des nouvelles générations est un enjeu réel. L’offre d’insertion par l’activité économique est proposée par 8 structures : AI 17………………….. poste CES/CEC. Le Cabestan…………… poste CES. A.D.C.R……………….. Association intermédiaire. Régie Inter-quartiers….. poste C.D.D.I. T’CAP…………………. poste C.D.D.I. A.D.E.F + ………………postes intérimaires. EQUATEUR……………postes intérimaires. VIVRACTIF……………poste CES/CEC/CDDI. Soit un total de 119 E.T.P (ne prenant pas en compte les postes intérimaires) Origines et naissance des différents partenariats : Si VIVRACTIF est aujourd’hui à l’initiative ou associée dans un certain nombre de partenariats, la quasi totalité est d’abord et avant tout fondé sur un postulat de base fort : la SIAE VIVRACTIF ne peut accompagner seule les personnes accueillies et ne peut développer en interne toutes les compétences nécessaires, pertinentes et efficaces à la réussite d’un parcours d’insertion professionnel. Il est donc indispensable d’aller chercher « ailleurs » le savoir-faire qui manque en interne. Il n’en demeure pas moins que trois autres origines de ces partenariats peuvent être notées. 1) La première liée à une affinité et une complémentarité de structures. 2) La deuxième liée à des opportunités locales. 3) La troisième origine étant basée sur une certaine forme d’inquiétude. (idée du « il vaut mieux être dedans qu’à l’extérieur »). Sachant que l’on ne peut parler de partenariat réellement que si cette phase est dépassée et qu’il s’agit bien au fil du temps d’un rapprochement, et d’une appropriation d’un objectif commun accepté.