Maladies Sexuellement Transmissibles ? Que sont les maladies sexuellement transmissibles ? Une maladie sexuellement transmissible (M.S.T.) ou infection sexuellement transmissible (I.S.T.), en Europe, ou maladie transmissible sexuellement (M.T.S.), au Canada; est une pathologie qui, comme son nom l'indique, se transmet entre partenaires, au cours de différentes formes de rapports sexuels, contacts vaginaux, anaux, … Qu’est-ce que le SIDA ? Le SIDA (Syndrome d’Immuno Déficience Acquise) est la maladie causée par le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine). L'infection par le VIH atteint le système immunitaire. Ce système est la défense du corps humain contre les infections par des microorganismes (par exemple des bactéries ou des virus) qui passent à travers la peau ou les membranes muqueuses et provoquent la maladie. Le système immunitaire fabrique des protéines spéciales appelées anticorps pour combattre ou éliminer ces microorganismes. On parlera d'immunodéficience quand le système immunitaire est affaibli. Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) lèse et pour finir détruit certaines cellules du système immunitaire appelées lymphocytes ou monocytes. Lorsque les cellules de défense immunitaire sont en nombre insuffisant, l’immunité n’est plus efficace. Des maladies graves dues à des souches bactériennes peuvent alors se développer. On appelle ces maladies « maladies opportunistes », parce qu’elles profitent de la disparition de l’immunité pour se développer. Lorsqu’une personne, infectée par le VIH, a une ou plusieurs maladies de ce type, on dit alors qu’elle a le SIDA. Parmi les exemples de maladies opportunistes on peut citer la méningite et la tuberculose. Donc, un malade du SIDA a forcément une infection par le VIH, alors que toutes les personnes infectées par le VIH n’ont pas développé le SIDA. Comment se transmet-il ? Le virus peut se transmettre par les liquides biologiques de l'organisme. Cependant, il faut qu'il y ait une quantité et une concentration de virus importantes pour qu'il y ait contamination. Chez la femme il y a une concentration importante du virus dans le sang, les sécrétions vaginales, le lait et chez l’homme dans le sang, le sperme et le liquide séminal (qui s'écoule au début de l'érection). Il y a donc risque de contamination lors de pénétrations vaginales ou anales sans préservatif, de contacts bouche-sexe ou bouche-anus, de partages de matériel d'injection, de transfusions sanguines non-contrôlées. C’est pourquoi le SIDA est classé dans les M.S.T. Parmi les liquides biologiques de l’organisme qui ne sont pas contaminant il y a la salive, la sueur, les larmes, l'urine... car le virus y est présent en quantité trop faible. Il n'y a donc aucun risque de transmission dans les activités de la vie quotidienne : embrasser, serrer la main, partager des objets (verres, vaisselle...) et dans les lieux publics (piscine, toilettes...). Comment s’en prémunir ? Pour éviter la contamination par le VIH lors des rapports sexuels, l'utilisation des préservatifs est indispensable. Cette protection doit être maintenue tant qu'une relation stable et durable n'est pas engagée et que les deux partenaires n'ont pas fait chacun un test de dépistage. Une fois que l'abandon de l'utilisation du préservatif est possible et qu'il est décidé par un couple, le risque de contamination subsiste si des rapports sexuels ont lieu sans protection avec d'autres partenaires. Comment se soigner ? Il n'y a pas, à l'heure actuelle, de traitement permettant de guérir du SIDA. Il existe malgré tout des traitements comme les trithérapies rétrovirales qui permettent de contenir l'action du virus avec plus ou moins d'efficacité. Des recherches continuent pour la mise au point d’un vaccin, mais les progrès dans ce domaine sont très lents. Raison de plus pour ne pas avoir de rapports non protégés. Qu’est-ce que la syphilis ? La syphilis est une infection bactérienne responsable de lésions de la peau et des muqueuses pouvant toucher de nombreux organes. La maladie évolue en phases successives. D’abord la syphilis primaire qui se caractérise par l’apparition d’une lésion (altération de la peau) rosée, indolore, non inflammatoire, propre, bien limitée devenant dure, laissant sortir un liquide clair. Elle est localisée au niveau des organes génitaux. Ensuite la syphilis secondaire qui survient entre 1 mois et 1 an après le rapport sexuel contaminant. La bactérie est responsable de manifestations variées en particulier cutanées (sur la peau) et muqueuses (bouche, langue, vulve, gland, anus). Enfin la syphilis tertiaire qui survient en l’absence de traitement, après quelques mois ou années silencieuses. Elle est caractérisée par des atteintes neurologiques (on parle de neuro-syphilis), cardiaques, hépatiques, digestives, rénales, laryngées, oculaires, troubles psychiatriques. Pendant cette phase de la maladie le patient n’est plus contagieux. Comment se transmet-elle ? La transmission de l’infection est strictement interhumaine et se fait par voie sexuelle, d’où son classement dans les M.S.T. Comment s’en prémunir ? Pour éviter la contamination à la syphilis, lors des rapports sexuels, l'utilisation des préservatifs est indispensable. Cette protection doit être maintenue tant qu'une relation stable et durable n'est pas engagée et que les deux partenaires n'ont pas fait chacun un test de dépistage. Une fois que l'abandon de l'utilisation du préservatif est possible et qu'il est décidé par un couple, le risque de contamination subsiste si des rapports sexuels ont lieu sans protection avec d'autres partenaires. Comment se soigner ? Le traitement de la syphilis repose sur l’administration d’antibiotiques. La pénicilline G représente l’antibiotique de référence. D’autres antibiotiques peuvent être utilisés en cas d’allergie à la pénicilline G (macrolides, cyclines). Existe-t-il d’autres M.S.T. ? Oui, il y a également les hépatites B et C (inflammation aigue du tissu du foie), l'herpès génital (démangeaisons, brûlures, petites cloques, plaies au niveau des organes génitaux), la gale (affection de la peau), la cystite (inflammation de la vessie) et encore bien d’autres. Toutes ces maladies sexuellement transmissibles sont autant de raisons de se protéger avec un préservatif lors des rapports sexuels. Sources : http://www.sidaweb.com http://degel.asso.fr/sante/sida http://fr.wikipedia.org/wiki/SIDA Travail réalisé par Félie CASTILLE ; Tanguy DEMARET et Olivier LAMBERT