Evaluation cognitive et ergonomie (EVCE) Le 22/09/2015 Cours de Laurent Auclair : Evaluation – Rééducation Intérêt de la neuropsychologie : pluridisciplinaire. C’est une approche qui se focalise sur l’approche clinique (diagnostique et évaluation des patients présentant des altérations au niveau de SNC) et l’approche localisatrice (corrélation anatomo-clinique). L’approche cognitive cherche à modéliser les déficits afin de mettre en place des techniques de rééducation. Impasse de cette approche due à l’essor de l’imagerie cérébrale. L’intérêt de la psychologie cognitive : mettre à l’épreuve les modèles de la cognition et contraindre les modèles de la psychologie cognitive et en vérifier la plausibilité. Et simuler les déficits chez les sujets sains et donc essayer de tester chez les sujets normaux les déficits des patients. L’interaction entre la neuropsychologie et la psychologie cognitive se fait donc dans les deux sens. Parmi, les différents modèles créés de tout pièce : exemple de la lecture. Issue de modélisation provenant de donné chez le sujet pathologique. Ensuite ils ont testé à l’inverse la voie phonologique et la voie lexicale chez le sujet sain en étudiant, par exemple, la longueur des mots… Les limites de l’approche cognitive et des doubles dissociations : à chaque patient présenté ajouter au modèle une flèche ou une boite (cf graphique). Elaboration trop complexe et donc inutilisable d’un point de vue expérimentale. Création de gros modèle l’intérêt de l’approche cognitive connait une chute qui décline encore avec l’imagerie cérébrale. L’approche cognitive chez les patients en clinique est pertinente pour deux grands aspects : - l’entrainement cognitif et la mise en place de stratégie o création d’outil spécifique pour l’évaluation des déficits (centré sur une fonction élaboré à partir de théorie de la psychologie cognitive) : Batterie de reconnaissance des objets (BORB, Humphreys & Riddoch) ; la PALPA (langage écris et orale) Modèle de Humphreys & Riddoch : envisage différentes étapes dans la reconnaissance d’un objet (extraction des primitives visuelles d’un objet ; distinction de ce qui appartient à un même objet avec la ségrégation figure/fond ; description 3D de l’objet avec l’indépendance du point de vue de l’observateur ; représentation structurales de l’objet, sa forme ; appariement entre le percept extrait et les caractéristiques structurale de l’objet). Sur ce modèle a été créée une batterie de test pour chacune des étapes spécifiques pour évaluer les déficits chez les patients (cf diapo pour exemple). - méthode pour la mise en place et l’évaluation de la rééducation o mise en place de programmes spécifiques de la rééducation pour un patient donné : on va mettre en place des expériences, des protocoles dédié à l’entrainement spécifique à une fonction défaillante. Rehacom : abonnement annuel basé sur l’entrainement intensif sur une fonction avec des paliers de réussite. Sensibilité à long terme peu évalué : pas d’évaluation des bénéfices. Peu économique. Evaluation de la validité faible. o Etablir des protocoles expérimentaux pour mesurer les bénéfices de la rééducation. 1 Un patient peut s’améliorer de façon spontanée. On peut mesurer l’efficacité de la rééducation. De plus, les patients peuvent récupérer grâce à l’étayage familial, état thymique et motivationnel ou autres. On peut évaluer cette efficacité en comparant les performances avant et après l’application du traitement. Il faut donc une condition neutre : une ligne de base pour pouvoir effectuer la comparaison. Les connaissances cognitives apportent donc cela au domaine médical, non formé (effet de pratique, effet d’ordre…éviter les biais). Plusieurs techniques sont mises en place pour évaluer cette efficacité : - - Ligne de base appliquée avant et après traitement puis comparaison effectué : y a-t-il une amélioration ? Ligne de base multiples selon les fonctions : comparer des mesures cibles et non cibles. Composé d’épreuves qui vont rééduquer le patient (cibles) et d’autre non (non cibles), on devrait donc avoir un bénéfice sur les épreuves qui rééduque plus important que dans les non cibles ce qui permet de conclure que c’est bien les épreuves cibles qui sont à la source de la rééducation. Ligne de base multiple selon les sujets : décaler dans le temps le début de la rééducation d’un patient à l’autre. Comparaison de patient identique mais qui vont surement différer par d’autre variable. L’écart entre leur performance devrait rester le même. Exemple de protocole utilisé : 1. On entraine le sujet sur des épreuves entrainé 2. vs non entrainé mais qui implique des mêmes procédures, proche d’un point de vue fonctionnelle 3. Et pour les non entrainé certaines qui non rien avoir (Des épreuves non entrainé ou la procédure entrainée n’est pas applicable : dans ce cas on ne devrait pas avoir de bénéfice), 4. On peut donc voir le bénéfice de la rééducation et aussi en contrastant si le sujet est capable de transférer certains acquis sur d’autre épreuve sur lesquelles il n’a pas été entrainé. Donc, bénéfice sur 1 et 2 mais pas sur 3. Limites : transferts dans la vie quotidienne dans la mesure où toute rééducation même rigoureuse ne peut estimer la capacité du patient à transférer ses acquis dans le quotidien. De plus, limites technique à la rééducation. Conclusion et discussion : Représenter l’intérêt de la psychologie cognitive et les méthodes de gestions de données appliquées dans le domaine de la santé. Secteur a développé avec comme problème majeur : ce ne sont pas les psychologues qui développent ce genre de chose. 2