Glossaire Psycho Sociale

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Glossaire Psycho Sociale
Acculturation : Processus par lequel un gpe remplace ses valeurs par celles d’un autre gpe.
(fréquent chez les peuples conquis  réagir à l’image négative qu’on a de son gpe en le percevant au contraire
comme un peuple élu)
Acquiescement : Réponse positive à une demande d’autrui.
Agression : Cpt physique ou verbal manifesté dans l’intention de blesser autrui.
Agression hostile : Agression manifestée dans la seule intention de blesser autrui.
Agression instrumentale : Agression manifestée dans un autre but que celui d’infliger une
blessure à autrui. (voler de l’argent à qqn pr s’acheter des vêtements  le but n’étant pas de blesser la
personne (car ça lui fera du tort), l’agression est instrumentale)
Agressivité : Tendance relativement permanente à faire preuve d’agression dans un répertoire
varié de situations. (trait de caractère, pulsion fondamentale, état affectif ou attitude)
Amorçage : Technique de persuasion qui consiste à faire accepter une entente, puis à rendre
cette entente conditionnelle à l’acceptation d’une nouvelle demande. (« Tu veux pas descendre les
poubelles ? » puis demander à l’autre encore « En même temps, tu veux pas aller chercher des cigarettes ? » =>
celui qui me l’a demandé à amorcer une petite chose (entente) pour en demander une plus grande)
Amour-affection : Amour basé sur la confiance, l’admiration et le respect mutuels.
Amour-passion : Amour qui se caractérise par un état d’excitation intense, combinant à la fois
l’extase, l’anxiété et l’obsession.
Ancrage et ajustement : Règle heuristique qui consiste à estimer une grandeur (fréquence,
proba, etc.) en se basant sur une quantité connue relative à un événement donné, puis à ajuster
cette grandeur pour tenir compte des particularités d’un nouvel événement semblable. (combien
y aura-t-il de spectateurs au concert de Twarres ? Si vous vous rappelez, par ex, du nbr de spectateurs lors du
dernier concert de Twarres, vous vous en servirez comme point de départ pour arriver à une approximation : ce
sera votre point d’ancrage)
Anticonformisme : Adoption délibérée d’un comportement ou d’une croyance qui va à
l’encontre du comportement ou de la croyance majoritaire. (adopter un cpt ds le sens contraire de la
pression sociale)
Antisémitisme : Préjugé négatif à l’égard des Juifs.
Attitude : Affect positif ou négatif qu’on éprouve à l’égard d’un objet psychologique.
Attribution : Processus cognitif par lequel on établit un lien entre le comportement et ses
causes internes ou externes. (attribuer une cause à un comportement ; les théories de l’attribution examinent
la façon dont un individu utilise l’information dont il dispose pour arriver à une conclusion => le comportement
d’un individu est plus facilement attribué à sa personnalité (une cause interne) qu’aux contraires de la situation
dans laquelle il se trouve, comme la nécessité d’obéir à une directive (une cause externe))
Autostéréotype : Stéréotype se rapportant à son propre groupe.
Biais de complaisance : Biais qui amène l’individu à attribuer ses succès à des dispositions
internes et ses échecs aux circonstances extérieures.
Biais de fausse unicité : Biais amenant l’individu à considérer comme exceptionnels ses
attributs positifs. (tout ce que j’ai de positif en moi est exceptionnel => une mémoire bonne devient
exceptionnelle !)
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Biais de faux consensus : Biais amenant l’individu à considérer ses attributs négatifs comme
plus répandus qu’ils ne le sont en réalité. (je suis maladroit, oui et alors ? tout le monde est maladroit !)
Biais de la positivité : Tendance générale à exprimer àpde personnes des évaluations positives
plutôt que négatives.
Biais de l’endogroupe : Tendance à avoir une meilleure opinion à l’égard de son endogroupe
qu’à l’égard des exogroupes.
Biais de l’homogénéité de l’exogroupe : Perception selon laquelle la variabilité entre les
membres d’un exogroupe est moins gde qu’entre les membres de l’endogpe. (tendance à minimiser
les ≠ces entre les individus faisant partie d’une catégorie  n’ que pour l’exogpe)
Biais égocentrique : Biais qui amène un individu à exagérer dans ses souvenirs la part qu’il
prend à des activités collectives.
Biais en faveur de la beauté : Tendance à attribuer d’emblée aux belles personnes des
caractéristiques recherchées. (les belles personnes nous semblent posséder toutes les belles qualités)
Carte cognitive : Représentation mentale de l’environnement. (permet de s’orienter dans l’espace, de
se déplacer vers en endroit « familier » en se donnant des points de repères ; si je ne connais pas le chemin en
voiture pour aller place Flagey, c’est que ce trajet ne fait pas partie de ma carte cognitive)
Catégorisation : Processus par lequel on perçoit les personnes comme appartenant à des gpes
ou à des catégories plutôt qu’en tant qu’individus. (répartition des individus en ≠ gpes ; elle permet de
court-circuiter ce long travail de devoir savoir cmt faire ou quoi dire face à telle ou telle personne ; elle est
essentielle pour prendre des décisions dans un délai raisonnable)
Catégorisation croisée : Processus par lequel une personne prend conscience qu’elle
appartient à deux catégories sociales.
Catégorisation multiple : Processus par lequel une personne prend conscience qu’elle
appartient à plus de deux catégories sociales.
Catharsis : Réduction de la frustration et de l’occurrence future de l’agression par l’expression
imaginaire ou réelle d’un comportement agressif. (adresser des injures à qqn pcqu’il « fallait que ça
sorte » et que vous alliez exploser si vous n’exprimiez pas votre mécontentement)
« Ce n’est pas tout » : Technique de persuasion qui consiste à faire accepter une demande en
l’accompagnant immédiatement d’un rabais ou d’une prime. (accorder un rabais ou une prime à un
client avant même qu’il n’ait eu le temps de donner son accord à une première demande  inonder le
consommateur de « kdos » qu’il n’avait nullement sollicités et lui offrir une réduction sur un prix qu’il n’avait
jamais consenti à payer !)
Cohésion : Degré d’attraction que les membres ressentent face au groupe auquel ils
appartiennent.
Comparaison ascendante : Tendance à se comparer à des personnes que l’on juge supérieures
à soi.
Comparaison descendante : Tendance à se comparer à des personnes que l’on juge
inférieures à soi. (pour se rehausser soi-même)
Comparaison sociale : Théorie selon laquelle, en l’absence de standards objectifs définis,
nous déterminons et évaluons nos habiletés et caractéristiques personnelles en nous comparant
aux autres.
Comportement collectif : Ensemble des formes de comportement social où les conventions
cessent de guider l’action sociale et où les individus transcendent ou court-circuitent les
structures établies en société.
Concept de soi : Ensemble des croyances qu’une personne entretient à propos d’elle-même.
Conflit de groupe réaliste : Théorie selon laquelle l’antagonisme entre les gpes repose sur des
conflits d’intérêts réels et produit de la frustration.
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Conformisme : Changement de comportement ou de croyance résultant de la pression réelle
ou imaginée d’une majorité à l’endroit d’un individu ou d’une minorité d’individus.
(L’influence sociale se manifeste sous une autre forme quand des pressions s’exercent sur un individu
pour qu’il adapte son cpt à celui de la majorité ; il est alors question de conformisme)
Conscience de soi privée : Conscience de dimensions internes du soi, comme les sensations
corporelles, les croyances, les humeurs et les sentiments.
Conscience de soi publique : Conscience de l’image que nous croyons offrir aux autres.
Consentement éclairé : Consentement donné par le sujet d’une recherche une fois qu’on l’a
mis au courant des objectifs de la recherche, de la façon dont elle va se dérouler, des risques
qu’elle comporte et des bénéfices qu’il pourrait en tirer.
Consistance cognitive : Besoin présumé de l’être humain de garder une cohérence interne.
Contagion behaviorale : Propagation des comportements dans une foule.
Contagion émotionnelle : Propagation des émotions dans une foule.
Contagion hystérique : Propagation d’un sentiment de panique dans une foule.
Corrélation illusoire : Perception d’une corrélation entre deux variables (événements) alors
qu’il n’en existe pas.
Croyance : Conviction relative à un objet psychologique.
Densité de population : Nombre de personnes par unité d’espace.
Dépendance informationnelle : Tendance de l’individu à rechercher chez autrui une
définition de la réalité. (adopter les positions et les valeurs des autres pour être aimés d’eux, mais aussi pour
avoir l’impression de détenir la vérité)
Dépendance normative : Tendance de l’individu à rechercher des récompenses au sein du
groupe et à éviter les punitions que celui-ci pourrait lui infliger.
Dilemme social : Situation où le choix le plus gratifiant à court terme pour un individu
produira éventuellement un résultat négatif pour tous les autres individus concernés. (qd les csq à
CT sont positives et que les csq négatives ne se manifestent à LT, la tentation de succomber à l’attrait du bénéfice
immédiat ; ajouter à ce qui précède un conflit entre l’intérêt particulier et l’intérêt public)
Discrimination : Comportement négatif à l’égard des membres d’un groupe.
Discrimination positive : Comportement plus favorable à l’égard des membres d’autres
groupes qu’à l’égard des membres de son propre groupe.
Disponibilité : Règle heuristique qui consiste à juger de la fréquence ou de la probabilité d’un
événement en fct de la facilité avec laquelle on peut se remémorer des exemples de cet
événement. (règle basée sur le rappel : plus on se souvient facilement d’un événement ou d’un objet, plus on
considère qu’il est fréquent)
Duperie : Procédé utilisé par le chercheur lorsqu’il juge que, en divulguant aux sujets toute
l’information ou la bonne information sur l’objectif de la recherche ou son déroulement, il
risque de modifier leur comportement et d’invalider les résultats de la recherche.
Effet d’autoréférence : Biais amenant l’individu à remarquer et à retenir particulièrement
l’information qui se rapporte à lui-même. (nous aimons, comprenons et mémorisons mieux une matière si
son contenu nous touche personnellement)
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Erreur d’attribution fondamentale : Tendance à sous-estimer l’influence de la situation et à
surestimer celle des facteurs internes en tant que causes du cpt d’autrui. (Le policier Gosset n’est
pas le seul à avoir été victime de ce biais très répandu)
Effet de centralité : Effet de traits importants qui servent à organiser l’impression et qui
influent sur le sens retenu pour les autres traits décrivant une personne. (Asch a observé que, dans
une liste de traits soumis à des sujets, certains (les traits centraux) pèsent plus lourd que d’ô (les traits
périphériques) et influent sur l’image que les sujets ont de la personne décrite)
Effet de dilution : Tendance qu’a l’information non pertinente p/r à un jugement à diminuer la
probabilité de la prédiction basée sur l’info pertinente.
Effet de la simple exposition : Préférence pour les stimuli auxquels nous avons déjà été
exposés. (nous préférons à ce qui nous est peu familier, les gens ou objets que nous voyons plus souvent)
Effet de primauté : Tendance à accorder plus d’imptce aux premières informations reçues
dans la formation d’impression.
Endogroupe : Groupe social qu’in individu perçoit comme étant celui auquel il appartient.
Éros : Pulsion de vie qui nous pousse à nous reproduire ; correspond à la sexualité.
Espace personnel : Zone entourant le corps d’une personne dans laquelle les autres ne peuvent
entrer. (espace qu’on laisse entre soi et les autres ; 3 types d’espaces personnelles : personnelle, sociale, publique
que nous ajustons en fct de la situation)
Estime de soi : Évaluation qu’une personne fait de ses caractéristiques propres.
Ethnocentrisme : Croyance selon laquelle son gpe ethnique est supérieur aux autres.
Éthologie : Discipline scientifique qui s’intéresse à l’étude comparative des bases biologiques
du comportement animal et du comportement humain.
Exogroupe : Tout autre groupe que celui auquel un individu perçoit qu’il appartient.
Facilitation sociale : Effet positif de la présence des autres sur la performance. (parler seul ≠
parler en gpe devant un auditoire  influence positive des ô sur le rendement  effet stimulant du gpe)
Formation d’impression : Processus cognitif par lequel on organise l’information se
rapportant à une personne afin de former un tout. (repose sur l’attribution et l’intégration de
l’information)
Foule : Rassemblement d’un grand nombre de personnes qui ne se connaissent pas et qui
adoptent un comportement qu’elles-mêmes et ceux qui les observent considèrent comme
inhabituel. (≠ rassemblement de personnes encadrées et organisé tel qu’un défilé)
Frustration : État provoqué par un événement qui empêche la réalisation d’un but.
Groupe : Deux personnes ou plus qui entrent en interaction, ont des buts communs,
entretiennent une relation relativement stable, présentent une certaine interdépendance et se
perçoivent comme faisant partie d’un groupe.
Groupe expérimental : Groupe qui est soumis à la manipulation expérimentale.
Groupe témoin : Groupe qui n’est pas soumis à la manipulation expérimentale.
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Handicap intentionnel : Stratégie par laquelle on explique à l’avance un échec en faisant
appel à des circonstances exceptionnelles plutôt qu’à des dispositions internes. (aide l’individu à
sauvegarder l’estime de soi en réduisant la pression qui s’exerce sur lui et en justifiant un éventuel échec, mais il
peut paradoxalement augmenter la probabilité de cet échec)
Identification : Adoption du comportement ou des croyances d’un groupe ou d’une personne
par le fait qu’on s’identifie à ce groupe ou à cette personne.
Impression d’entassement : Malaise associé au fait qu’une personne a l’impression de
manquer d’espace. (deux effets : perte de liberté et perte de pouvoir)
Indépendance : Maintien de son comportement ou de ses croyances en dépit des pressions
d’autrui.
Individuation : Processus par lequel on met l’accent sur les différences entre les individus
plutôt qu’entre les gpes.
Inférence correspondante : Attribution à une autre personne d’une disposition (trait) qui
correspond directement à la nature du cpt observé. (établir une correspondance entre le cpt et un ou des
traits de personnalité  attribution àpd un seul cpt)
Influence sociale : Modification du comportement ou des croyances d’un individu sous l’effet
d’une pression réelle ou imaginaire, volontaire ou involontaire, exercée par une personne ou un
groupe de personnes.
Innovation : Influence d’une minorité sur une majorité. (le féminisme a fini par s’étendre après avoir
évolué grâce à l’initiative de qq femmes)
Intégration de l’information : Processus cognitif par lequel on combine les traits d’une
personne afin de s’en faire une perception unifiée. (impression globale que l’on a d’une personne)
Intentions : Actions projetées à l’égard d’un objet psychologique.
Intériorisation : Changement de croyance à long terme, fondé sur une réorganisation
cognitive.
Investissement : Ce qui a été investi dans une relation et qui ne pourra être récupéré en cas de
rupture.
Leader orienté vers la tâche : Leader capable de se détacher des émotions reliées aux
relations interpersonnelles pour se centrer principalement ou exclusivement sur la réussite du
groupe. (apparaît donc comme froid voire insensible ; doit être capable de mettre en sourdine sa sensibilité pour
se centrer sur les intérêts objectifs du gpe)
Leader orienté vers les relations : Leader possédant de bonnes qualités de motivateur et de
communicateur, capable de nouer des relations chaleureuses avec les membres du groupe. (ce
n’est pas pour autant que le gpe fournit un rendement optimal puisqu’il faut qd même de tps à autre prendre des
risques)
Leadership : Processus par lequel un membre du groupe – le leader – influence et coordonne
les comportements des autres membres de manière à atteindre les buts poursuivis par le groupe.
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Leurre : Technique de persuasion qui consiste à appâter le client potentiel avec une promesse
fallacieuse pour s’assurer de sa présence physique avant de lui faire une demande. (un pantalon
en vitrine est vendu à prix réduit, au moment de l’essayage le vendeur va tenter de vous vendre LA super veste qui
va evdt si bien avec et qui elle coûte un pont !)
Lieu de contrôle : Perception de la cause de ce qui nous arrive. ( réponse subjective qu’une
personne donne ± consciemment à la question « Qui dirige mon destin ? »)
Lieu de contrôle externe : Tendance à attribuer ce qui nous arrive à des facteurs externes.
Lieu de contrôle interne : Tendance à attribuer ce qui nous arrive à nos propres actions (cpts)
ou dispositions.
Marqueur territorial : Signe utilisé par une personne pour indiquer qu’elle considère qu’un
espace lui appartient. (utiliser des signes visuels pour faire connaître ses prétentions territoriales chez
l’humain ; par ex. déposer des journaux, son manteau, son cahier pour faire cpdre aux autres que cette place vous
appartient dans la bibliothèque)
Méthode corrélationnelle : Méthode de recherche où deux variables (ou plus) sont mesurées
afin de voir s’il existe une relation entre elles.
Méthode expérimentale : Méthode de recherche où au moins un facteur (la variable
indépendante) est manipulé systématiquement pour déterminer si la modification effectuée
produit un effet sur un autre facteur (la variable dépendante).
Misogynie : Haine ou mépris des femmes.
Monitorage de soi : Tendance à régler son cpt en fct de la situation et des réactions d’autrui.
Négligence de la ligne de base : Sous-utilisation de l’information statistique se rapportant aux
personnes et aux objets lors de jugements. ( chgmt d’avis p/r à une expérience vécue => au lieu de se
fier aux stats, qu’ils connaissent pourtant, les sujets s’en sont remis à des idées toutes faites, et ont considéré la
sociabilité et la capacité de s’exprimer facilement comme des qualités d’avocat plutôt que d’ingénieur)
Niveau de comparaison : Standard à partir duquel une personne juge les bénéfices et les coûts
associés à une relation. (pr évaluer la satisfaction d’un individu ds son couple, il faut tenir cpte de ses attentes
et de ses exp vécues)
Niveau de comparaison des autres options : Évaluation des coûts et bénéfices associés aux
possibilités qui s’offrent pour remplacer une relation. (on maintient une relation faute d’une possibilité
plus intéressante)
Normalisation : Convergence des estimations individuelles vers une estimation commune.
(faire en sorte que qqch devienne normal ; on a du se battre pr la contraception, débattre…)
Norme : Règle dictée par la société et reflétant des standards d’approbation ou de
désapprobation sociale. (la contraception par ex. est devenu qqch de normal)
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Obéissance : Réponse positive à une influence exercée par une autorité. (exp Milgram)
Objet psychologique : Tout ce qu’il est possible de se représenter, y compris les individus.
L’objet psychologique peut être concret (un préservatif) ou abstrait (la religion), réel (un partenaire
sex.) ou imaginaire (un personnage de téléroman).
Observation participante : Méthode de collecte des données où l’observateur se joint à un
groupe et participe à ses activités tout en notant les comportements des membres du groupe.
Observation systématique : Méthode de recherche qui permet de décrire le comportement des
sujets observés indépendamment de toute intervention du chercheur.
Orientation androgyne : Perception de soi comme possédant à la fois des caractéristiques
féminines et masculines. (personnes se décrivant comme ayant autant de traits masculins que féminins)
Paresse sociale : Tendance à fournir un effort moindre lorsqu’une tâche est effectuée en
groupe plutôt qu’individuellement. (étant donnée qu’on est pas seul à tirer sur la corde, on n’ira pas
jusqu’au bout de ses capacités… on connaît tous bien ça !)
Pensée de groupe : Mode de pensée des groupes très cohésifs où la recherche d’un accord à
tout prix prend le dessus sur l’évaluation réaliste des options existantes. (prendre des décisions
malheureuses, au sein d’un gpe très cohésif, dont aucun membre n’ose critiquer le bien-fondé de peur d’être rejeté
par les autres)
Personnalité autoritaire : Personnalité qui se caractérise par de la rigidité, de la soumission à
l’autorité et des préjugés à l’égard de ceux qui sont différents.
Pied dans la porte : Technique de persuasion qui consiste à faire des demandes successives
dont l’importance augmente progressivement. (faire des Ddes dont l’imptce augmente prog, de sorte que
l’effort finalement consenti apparaît moins considérable que s’il avait été exigé d’un seul coup)
Polarisation : Tendance à prendre en groupe des décisions plus extrêmes que les décisions
individuelles. (si la tendance indiv. de la majorité des membres d’un gpe est de faire un choix risqué, la
décision du gpe sera encore plus risquée et vice-versa  le gpe renforce les tendances individuelles)
Pornographie : Tout matériel à contenu érotique, peu importe le média utilisé.
Porte au nez : Technique de persuasion qui consiste à faire une demande excessive dans le but
d’en faire accepter une de moindre importance. (je peux mettre le feux à mon matelas ? est-ce que je
peux faire du tricycle sur le toit ? alors, je peux avoir un biscuit ?)
Préjugé : Attitude, habituellement négative, à l’égard des membres d’un groupe.
Présentation authentique : Mode de présentation de soi adopté lorsqu’on désire être perçu par
autrui de la façon dont on se perçoit soi-même.
Présentation de soi : Ensemble des comportements qu’une personne met en œuvre pour
déterminer l’image d’elle-même qu’elle présente aux autres.
Présentation stratégique : Mode de présentation de soi adopté lorsqu’on désire donner à
autrui une impression de soi-même ajustée aux demandes d’une situation particulière.
Privation relative égoïste : Impression qu’a un individu d’être injustement traité
comparativement à d’autres individus. (ō individuel)
Privation relative fraternelle : Impression qu’ont les membres d’un groupe que leur groupe
est injustement traité comparativement à d’autres groupes semblables. (ō collectif)
Prophétie qui s’autoréalise : Tendance des personnes à se comporter conformément à leurs
attentes, ce qui augmente les probabilités que ces attentes se réalisent.
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Psychologie collective : Discipline qui s’intéresse au comportement collectif.
Psychologie de l’environnement : Discipline qui porte sur les interactions et les relations
entre les personnes et leur environnement.
Psychologie sociale : Discipline scientifique qui vise à comprendre et à expliquer comment les
pensées, les sentiments et les conduites des individus sont influencés par la présence réelle,
imaginaire ou implicite d’autrui.
Racisme : Préjugé défavorable et discrimination à l’égard de personnes à cause de la couleur
de leur peau ou de leur appartenance ethnique.
Racisme moderne : Racisme subtil qui s’exprime indirectement et se fonde sur des raisons
socialement acceptables.
Racisme traditionnel : Racisme flagrant qui s’exprime, par exemple, par la ségrégation basée
sur la couleur de la peau dans les restaurants.
Réactance : Réaction au sentiment d’avoir perdu sa liberté. (mène généralement à l’anticonformisme)
Réalisme expérimental : Caractère d’une recherche qui suscite l’engagement cognitif ou
émotif des sujets.
Réalisme trivial : caractère d’une recherche qui lui confère une ressemblance avec une
situation de la vraie vie.
Recatégorisation : Processus par lequel une personne vient à percevoir deux catégories
sociales comme n’en formant qu’une seul.
Règle heuristique : Processus cognitif qui permet de faire rapidement des estimations.
Répartition au hasard : Répartition aléatoire des sujets dans les n conditions expérimentales.
Réponse dominante : Réponse qu’un individu est le plus susceptible d’émettre dans une
situation donnée. (si nous sommes plus susceptible d’échouer à la tâche, la réponse dominante sera incorrecte
et la présence d’autrui sera nuisible et vice-versa)
Représentativité : Règle heuristique qui consiste à estimer la probabilité d’appartenance d’un
objet à une classe d’objets àpd sa ressemblance avec un cas prototypique de cette classe. (si on
rencontre une femme qui sort peu, porte des vêtements stricts et des lunettes épaisses, et qui relève ses cheveux en
chignon, on aura plus tendance à croire qu’elle est bibliothécaire que serveuse de restaurant ; elle nous a paru plus
représentative d’un gpe que de l’ô)
Résignation acquise : Tendance à mettre fin à ses efforts après un certain nombre d’échecs,
même si de nouvelles tentatives pourraient mener au succès.
Rôle : Fonction que chaque individu exerce dans un groupe.
Schéma : Structure cognitive qui permet d’organiser l’info complexe se rapportant aux
personnes et aux situations. Les schémas orientent la perception de l’environnement,
l’organisation des infos en mémoire et les inférences. (nous permettent de traiter rapidement de gdes
quantités d’infos en les associant à des structures cognitives déjà inscrites dans notre mémoire ; les schémas nous
aident à définir, transformer et interpréter les infos en fct de ce que nous savons déjà)
Schémas de soi : Généralisations cognitives à propos du soi dérivées de l’expérience passée ;
ils organisent et orientent le traitement de l’information reliée au soi contenue dans les
expériences sociales de l’individu. (permettent également à l’individu d’interpréter ses propres cpts)
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Sentiment d’autoefficacité : Niveau de confiance dans sa capacité de réussir qu’une personne
ressent avant d’entreprendre une tâche.
Sexisme : Préjugés et discrimination basés sur le sexe d’une personne.
Soi : Ensemble des caractéristiques individuelles qui font qu’une personne est différente des
autres ou semblable à eux.
Soumission : Modification du comportement sous l’influence d’autrui qui ne s’accompagne
pas d’un changement de croyance.
Statut : Position qu’occupe un individu dans une hiérarchie.
Stéréotype : Croyance partagée portant sur les caractéristiques de personnes appartenant à un
groupe.
Stresseur environnemental : Élément de l’environnement physique qui produit une réaction
affective négative parce qu’il est perçu comme menaçant. (bruit, chaleur, pollution…  influence sur
le cpt)
Territoire primaire : Espace central dans la vie quotidienne d’un individu ou d’un groupe, et
dont l’accès est contrôlé de manière relativement permanente. (territoire détenu et utilisé
exclusivement par une personne ou un gpe ; par ex. l’appart d’une personne, votre chambre, etc. ; l’occupant
décide seul quand il a envie de le partager)
Territoire public : Espace accessible à tous sur une base temporaire à condition de ne pas
violer les règles associées à son usage. (en pcpe accessible à tt le monde ; par ex. autobus, salle de cinéma,
bars, etc.)
Territoire secondaire : Espace moins central dans la vie d’une personne ou d’un groupe qu’un
territoire primaire, c’est-à-dire moins exclusif et contrôlé moins étroitement. (lieu utilisé
régulièrement mais qu’on, par définition, partage avec d’ô ; par ex. café étudiant, vestiaire de l’équipe de volleyball  espaces définis comme « à nous » => on y exerce une certaine influence mais pas plus que les autres (la
musique tonitruante sert par ex. de marqueur territorial))
Thanatos : Pulsion de mort qui nous pousse à nous détruire et à détruire les autres ; correspond
à l’agressivité.
Théorie de la contingence : Théorie selon laquelle l’efficacité d’un leader dépend de
l’interaction entre ses caractéristiques personnelles et les caractéristiques de la situation. (le
succès d’un leader dépendra de ses caract perso, ms également des caract de la situation où il se trouve)
Théorie de la covariation : Théorie qui explique l’attribution par la perception d’un lien entre
le cpt et la cause avec laquelle il varie systématiquement dans le temps.
Théorie de la perception de soi : Théorie selon laquelle nous déduisons certains de nos traits
de personnalité, attitudes et motivations de l’observation de notre propre comportement. (je suis
tel que j’agis)
Transfert d’excitation : Phénomène où l’activation causée par un stimulus est transférée et
additionnée à celle causée par un autre stimulus. (faire une erreur d’attribution et mettre au cpte de
l’amour-passion, du coup de foudre, une activation physiologique qui a en fait une tout autre cause)
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Uniformité de comportement : Conduite que les individus adoptent indépendamment les uns
des autres face à un même stimulus. (port de vêtements chauds l’hiver par ex.)
Unité mentale : Dans une foule, concentration de tous les individus sur une même idée. (masses
d’individus partageant une même pensée, vibrant aux mêmes mots, répondant aux mêmes appels, exprimant les
mêmes émotions  idée de contagion !)
Variable dépendante : Variable que le chercheur mesure pour déterminer l’influence de la
variable indépendante sur le comportement.
Variable indépendante : Variable que le chercheur manipule systématiquement dans une
expérience.
Violence : Forme extrême d’agression, qui constitue une tentative délibérée pour provoquer
chez autrui une blessure physique ou psychologique sérieuse.
Xénophobie : Hostilité à l’égard de ce qui est étranger.
CHAPITRE 2
Le Soi
Les 3 dimensions du soi :
Qui suis-je

Concept de soi

Je suis romantique.
Comment je m’évalue

Estime de soi

Être romantique est une qualité.
Cmt je me présente aux autres

Présentation de soi

Ds mes relations avec les ô, je
mets de l’avt le côté romantique
de ma personne.
Théorie de la comparaison sociale :
Cette théorie pose trois postulats
(1) l’individu a besoin d’évaluer adéquatement ses
habiletés et ses attitudes
(2) en l’absence de critères physiques, l’individu s’évalue
en se comparant aux autres
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(3) l’individu préfère se comparer à des personnes
relativement semblables à lui
Le besoin d’un concept de soi stable : je serai ce que je suis et je suis ce que j’étais.
Nous finissons, en somme, par devenir ce que les situations que nous vivons nous demandent
d’être (structure interne stable). En effet, nous avons besoin d’un concept de soi stable pour
donner un sens à notre vie (Linton).
Un soi stable rassure : il aide à se comprendre et à comprendre les autres (Ross).
Nous mettons notre mémoire au service de l’estime de soi au moyen du biais égocentrique,
qui nous porte entre autre à exagérer dans nos souvenirs la part que nous avons prise à des
activités de groupe. Si on demande à des couples de faire un compte rendu d’une discussion à
laquelle ils viennent de participer, les individus se souviennent d’abord, dans l’ordre :
(1) de leurs propres interventions
(2) de celles de leur partenaires
(3) de celles d’étrangers
On exagère son imptce dans un gpe pour la simple raison qu’on oublie ce qui n’est pas
directement lié à soi.
La comparaison ascendante aurait un caractère dévalorisant dans la mesure, bien sûr, où la
comparaison est possible : le fait de jouer de la guitare avec moins de virtuosité qu’Eric
Clapton paraît tout à fait normal à la plupart des gens. On se sent dévalorisé lorsqu’on ne
réussit pas aussi bien que ses pairs dans une activité à laquelle on consacre bcp d’efforts.
La comparaison ascendante n’est pas tjs un facteur de dévalorisation. Ainsi, lorsque la
comparaison porte sur une personne que nous considérons comme supérieure à nous, mais dont
nous nous sentons très proche sur le plan psychologique, il peut se produire un effet
d’identification qui accroît notre estime de soi.
Un niveau élevé d’autoefficacité aurait pour effet de stimuler la motivation pour une activité
et d’y augmenter ses chances de succès de même que sa confiance en soi.
Puisque le succès entraîne le succès et l’échec entraîne l’échec, il est préférable de se fixer des
buts qui s’harmonisent à la situation réelle.
Les théories de la présentation de soi affirment que l’individu planifie et met en pratique des
conduites qui confirment et renforcent l’image de soi qu’il veut promouvoir.
Nous nous organisons pour fréquenter des gens qui nous renvoient une image positive de nousmêmes. Et nous présentons à ces personnes les aspects de nous-mêmes que nous savons
susceptibles de provoquer des réactions positives.
Lorsque nous passons devant un miroir dans un lieu public, nous avons l’impression de nous
observer nous-mêmes, ce qui fait ressortir la conscience de soi privée. Par ailleurs, quand nous
passons devant une caméra, nous avons plutôt l’impression d’être observé par autrui, ce qui fait
ressortir la conscience de soi publique : nous nous empressons alors de sourire.
CHAPITRE 3
La perception sociale
La formation d’impression, processus cognitif par lequel on organise l’information se
rapportant à une personne afin de former un tout, repose sur l’attribution et l’intégration de
l’info. L’attribution des causes à un cpt permet de discerner les traits de personnalité àpd :
11
(1) des infos fournies par le cpt
(2) des caractéristiques de la situation dans laquelle le cpt s’inscrit
(3) de l’apparence physique
La façon dont nous traitons l’info se rapportant à autrui dépend bcp du tps dont nous disposons.
Plus nous en avons, plus nous faisons appel à nos ressources cognitives et plus nous traitons
l’info en profondeur. Trois étapes sont nécessaires pour déduire les dispositions d’une personne
àpd sa conduite :
(1) identifier le cpt dont nous sommes témoins (catégoriser)
(2) caractériser la cible
(3) tenir compte des éléments d’info qui pourraient nous amener à corriger les conclusions
auxquelles nous sommes parvenus au terme de l’étape précédente
Selon la théorie de la covariation, vous procéderiez de manière semblable pour trouver, par
exemple, pourquoi votre amie vous a répondu sèchement quand vous lui avez téléphoné. Cette
théorie explique l’attribution par la perception d’un lien entre le cpt et la cause avec laquelle il
varie systématiquement dans le temps. Ainsi, trois questions nous viendraient à l’esprit :
 Mon amie agit-elle tjs ainsi lorsque je lui téléphone (critère de consistance) ?
 Mon amie agit-elle ainsi seulement lorsque c’est moi qui lui téléphone (critère de
distinguabilité) ?
 Est-ce qu’on me répond tjs ainsi lorsque je téléphone à qqn (critère de consensus) ?
Voilà les trois critères que nous utilisons pour expliquer le cpt d’autrui (Kelley). (p. 65)
Les biais courants : il est si facile de se tromper
La positivité
La négligence de la ligne de base
Les corrélations illusoires
La persistance des croyances
L’effet de dilution
La combinaison exacte des probabilités
L’effet de dilution :
Si je vous dis que mon amie Catherine, une célibataire de 35 ans, et sa colocataire avec qui elle
vit depuis 5 ans viennent d’acheter une maison, il y a bien des chances que vous concluiez que
Catherine est lesbienne. Toutefois, un phénomène intéressant se produit lorsque l’on ajoute une
info non diagnostique, càd une info qui n’a absolument rien à voir avec le fait d’être lesbienne,
comme de préciser que Catherine possède une Toyota bleue. Il est possible que cette info ait un
effet sur le jugement que vous portez sur Catherine, qu’elle « dilue » l’info diagnostique.
Lorsqu’on se retrouve devant une nouvelles donnée, on a le chois entre 2 possibilités :
(1) peser soigneusement chaque information, selon une démarche rationnelle, voire
mathématique, afin que l’impression globale que l’on a soit la plus juste possible
(2) faire appel à un schéma déjà inscrit dans la mémoire et qui nous permet d’intégrer et
d’interpréter rapidement le nouvelle info
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Il est plus facile, pour estimer un prix, de faire 60 x 12 que 62,25 x 12. ON obtient ainsi une
approximation et on peut dire qu’on a utilisé une règle heuristique plutôt que l’algorithme de
la multiplication.
Les 3 règles heuristiques :
La disponibilité
La représentativité
L’ancrage et l’ajustement
CHAPITRE 4
Le changement des attitudes
L’attitude relève de la dimension affective de l’être humain (j’aime le nouveau cd de Pink). Elle se
trouve au centre d’un modèle qui fait appel à deux autres dimensions : les dimensions cognitive
et conative.
La dimension cognitive se manifeste, entre autres, par les croyances de l’individu (le nouveau cd
de Pink est une œuvre de qualité).
On définit une croyance comme une conviction relative à un objet psychologique.
Des caractéristiques peuvent lui être attribuées ; dans le cas où il est évalué, on parle de
croyance évaluative. On attribue aux croyances trois origines possibles : l’expérience perso (j’ai
écouté le nouveau cd de Pink), une info donnée par autrui (mon meilleur ami aime le nouveau cd de Pink ;
j’ai lu une critique élogieuse du nouveau cd de Pink) ou un inférence (les cd’s de Pink sont bons en général,
celui-ci doit donc l’être aussi).
L’aspect conatif, lui, renvoie aux intentions, càd aux actions projetées à l’égard d’un objet
psychologique (je vais acheter le nouveau cd de Pink).
Les théories du changement d’attitude :
Changement d’attitude par le conditionnement classique
o Les attitudes sont apprises  il serait plus facile de cpdre cmt et pq les attitudes
changent si on arrivait à déterminer selon quel mode d’apprentissage elles sont
acquises.
o Le conditionnement classique porte essentiellement sur l’association entre un
stimulus et une réponse involontaire de l’organisme.
Changement d’attitude par le conditionnement opérant : combien me paies-tu pour mon
attitude ?
o Le conditionnement opérant suppose une conduite volontaire menant à un
renforcement.
o Les attitudes reposent sur les croyances à l’égard d’un objet psychologique et les
attitudes se modifient seulement si les croyances changent aussi.
o Hovland et son gpe divisent en 3 étapes le traitement du msg susceptible de
produire un chgmt d’attitude : l’attention, la compréhension et l’acceptation.
(McGuire en ajoute deux : la rétention et l’action)
 Qui : la source
 La crédibilité : peut-on faire confiance à la source ?
 détermine la confiance qu’on accorde au msg
Il n’est pas nécessaire que vous soyez véritablement un expert pr
provoquer un chgmt d’attitude : il suffit que les gens vous perçoivent
comme tel !
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
L’attrait : on vote pour le plus beau
Une source attrayante exerce un plus grand pouvoir de persuasion
qu’une autre, d’apparence moins séduisante, qui propose un contenu
semblable.
 La similarité : on est comme vous autres !
80% des gens affirment qu’ils comparent leur perception des
événements à celle d’autres personnes qui leur ressemblent bcp sur
le plan des valeurs et des croyances. Nous retrouvons là un des
éléments de la comparaison sociale.
 La source a-t-elle réellement du pouvoir ?
 Quoi : le message
 Convaincre ou émouvoir ?
Le choix de la stratégie à employer dépend du public auquel on
s’adresse.
La peur est depuis tjs un outil efficace pour convaincre. Une peur
intense a un pouvoir de persuasion plus grand qu’une peur modérée.
 Message bilatéral, message unilatéral : nommera-t-on l’adversaire ?
Unilatéral : arguments favorables
Bilatéral : le pour et le contre
 Répétition du message : n’est efficace que ce qui est bon
 A qui : l’auditoire
 A auditoire intelligent, message intelligent et demi
 Public distrait, public conquis ?
Les politiciens qui s’adressent à leurs partisans ont donc
particulièrement intérêt à ce que ceux-ci ne perdent pas un mot de
leur discours. A l’inverse, si les auditeurs risquent d’être hostiles, il
vaut mieux ne pas attirer leur attention trop directement sur le
contenu du message, ce qui pourrait avoir pour effet de leur donner
le goût de trouver des args contraires.
 Comment : le canal
 Des effets plus limités qu’on ne pense
Nous retenons plus facilement nos propres réponses cognitives à un
message que l’info qu’il contient  ce qui nous convainc le plus
dans un message, ce ne sont pas tant les args eux-mêmes que la
réflexion qu’elle provoque chez nous.
 Une influence indirecte mais réelle
L’agenda-setting fait réf à la place que l’on donne à un événement
dans les médias.
La façon dont il est représenté, càd son « enrobage », peut orienter la
perception du public. L’enrobage structure les attitudes politiques.
 Pour un maximum d’influence : le flux d’information en deux étapes
Le modèle de persuasion baptisé « flux d’information en deux
étapes » postule que, pr être efficace, un msg médiatisé doit être
conçu de façon à convaincre les leaders d’opinion, car ce sont eux
qui s’engagent le plus et qui écoutent le plus attentivement les msgs.
La théorie du jugement social : tout est relatif
Elle s’attache plutôt à dégager les processus sous-jacents intervenant ds ce chgmt.
Une bonne partie des connaissances que nous possédons sur ns-mêmes repose sur la
comparaison avec autrui ( comparaison sociale)
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Il est impt de tenir cpte des zones d’acceptation et de rejet lorsqu’on cherche à
convaincre. En effet, qd une personne juge qu’un argument se situe ds sa zone
d’acceptation, elle perçoit l’opinion d’autrui comme plus semblable à la sienne qu’elle
ne l’est en réalité.  effet d’assimilation
Si l’arg se situe plutôt ds sa zone de rejet, il lui apparaîtra comme plus ≠ de sa propre
attitude qu’il ne l’est en réalité : effet de constraste.
Théorie de la dissonance cognitive : la paix en soi
o La théorie de l’équilibre (Heider)
o La théorie de la dissonance cognitive (Festinger)
Elle affirme que nous pouvons changer d’attitude à la suite d’un conflit entre
certaines de nos propres attitudes.
Festinger considère que le conflit entre 2 éléments cognitifs (connaissances
relatives à des objets, à des situations, à des cpts, etc.) à l’intérieur d’un même
individu se trouve à la base du chgmt d’attitude. Deux éléments cognitifs sont
dissonants lorsque l’affirmation de l’un entraîne la négation de l’autre.
 L’exposition à l’info : quand on préfère ne pas savoir
Il faut savoir qu’on préfère réinterpréter la réalité de façon à ne plus être
conscients de la dissonance.  on préfère réinterpréter la réalité plutôt que de
changer d’attitude.
 Justification insuffisante : quand on n’a plus d’excuse
Quand la cause d’un cpt ne relève pas de facteurs externes, l’individu la cherche
en lui-même => situation contradictoire  « justification insuffisante »
 La dissonance post-décisionnelle : quand on peut ne pas s’être trompé
L’être humain a tendance à valoriser ses décisions après coup.
Théorie de la perception de soi
Nous nous observons de la même façon que nous observons les ô.
La théorie de Bem ne recommande pas d’éviter tout renforcement externe. Elle nous
informe tout simplement du chgmt de perspective que peut produire un renforcement
externe lorsqu’il n’est pas nécessaire.
La dissonance ou la perception de soi : laquelle l’emporte ?
Quand l’écart entre un cpt et une attitude est grand, le chgmt d’attitude tend à être
mieux expliqué par la théorie de la dissonance cognitive ; par contre, lorsque le sujet
juge l’écart tolérable, la théorie de la perception de soi rend mieux compte des résultats.
Le modèle de la vraisemblance d’élaboration cognitive
Voie centrale : aller droit au but => mène à un chgmt d’attitude plus durable, basé sur
un traitement plus élaboré de l’info (son utilisation est difficile car il n’est pas dit que
les gens se mettront à réfléchir pcq’on le leur demande.
Voie périphérique : tourner autour du pot => elle n’a svt que des effets ponctuels qui
obligent à reprendre périodiquement l’entreprise de persuasion.
CHAPITRE 5
Stéréotypes, préjugés et discrimination
L’origine des préjugés repose sur des raisons objectives, càd sur le partage d’un territoire et de
ressources. La lutte des gpes les uns contres les autres pour l’occupation d’un territoire et
l’obtention de nourriture et de ressources matérielles serait à l’origine des préjugés, selon la
théorie du conflit de groupe réaliste.
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Selon la théorie de l’apprentissage social, les préjugés seraient appris par le biais des
modèles présentés aux enfants et aux ados au cours de leur socialisation. On a constaté que
l’apprentissage des préjugés se fait à un très jeune âge. Les médias jouent un rôle non
négligeable dans la socialisation. En effet, l’image qu’ils présentent de la réalité vient souvent
renforcer les stéréotypes qui ont cours dans la société. Quant aux stéréotypes sexistes, ils sont
acquis encore plus tôt dans l’enfance. Les stéréotypes sont parfois tellement ancrés que plus
personne ne les perçoit comme tels.
Selon la théorie de l’identité sociale, notre besoin d’être fiers de nos réalisations, ce qui
s’appelle l’estime de soi, peut être satisfait non seulement par nos propres réussites, mais aussi
par notre identification à une catégorie sociale qui remporte des succès. L’identification au gpe
permet ainsi de maintenir l’estime de soi à un niveau acceptable.
Quatre interventions pour parvenir à contrer les effets de la catégorisation :
Recatégorisation : faire prendre conscience aux membres de 2 gpes qu’ils ont intérêt à
se percevoir comme appartenant au même gpe plutôt qu’à 2 gpes distincts.
Individuation : les préjugés disparaîtront si l’accent cesse d’être mis sur les ≠ces entre
les gpes pour être porté sur les ≠ces entre les individus.
Catégorisation croisée : je suis Québécois francophone, mais je suis aussi étudiant au
cégep ; j’appartiens donc à plus d’une catégorie sociale.
Catégorisation multiple : dans certains environnements, les possibilités d’appartenance
à des gpes ≠ sont encore plus nombreuses.
CHAPITRE 6
L’influence sociale
Techniques de persuasion :
Pied dans la porte
Porte au nez
Amorçage
Leurre
« Ce n’est pas tout »
CHAPITRE 7
Les relations interpersonnelles
Selon Weiss, nos relations interpersonnelles répondent à six besoins affiliatifs :
Elles satisfont à notre besoin d’attachement : nous fournissent la sécurité et le confort
qui ns sont nécessaires
Répondent à notre besoin d’intégration sociale
Nous rassurent sur ce que nous sommes et nous donnent l’impression d’avoir une
certaine valeur, d’être compétents
Nous avons besoin d’aide et de soutien
Nous guider, nous encadrer, nous conseiller
Nous donner l’impression que nous sommes impts et nécessaires
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La vision behavioriste classique de la relation amoureuse repose sur la notion de renforcement.
Si l’on aime une personne, c’est tout simplement parce que l’on retire du plaisir de l’interaction
avec elle.
Les behavioristes considèrent les sentiments et les pensées comme des csq du cpt.
A force de voir Manon et d’être renforcé dans ce cpt, vous finirez par donner à votre relation le
nom d’amour, dont on vous a appris qu’il désignait des relations intimes continues et
satisfaisantes. En somme, pour les behavioristes, vous ne fréquentez pas Manon parce que vous
l’aimez, vous l’aimez pcq vous la fréquentez.
L’investissement : il s’agit des coûts passés de la relation. Quand la relation est satisfaisante,
ns avons l’impression que notre investissement a porté fruit, et cet investissement renforce
notre engagement. Si nous avons investi bcp dans une relation qui n’est pas satisfaisante, ns ns
retrouvons en état de dissonance cognitive (chap 4). Pour réduire la dissonance, ns pouvons
modifier l’évaluation de notre investissement, càd décider que, après tout, nous en retirons des
bénéfices plutôt intéressants. Ns modifions dc notre attitude envers notre relation pr justifier
l’investissement que ns y avons fait, ce qu’elle ns a coûté.
CHAPITRE 8
L’agression
Un parent qui punit son enfant en le privant de dessert ou en l’envoyant « réfléchir » dans sa
chambre adopte un cpt agressif par définition puisqu’il provoque délibérément de la douleur
d’ordre psychologique chez l’enfant. Cpdt, si le parent cherche ainsi à empêcher l’enfant de
refaire un acte dangereux (traverser la rue sans regarder), on admettra que son cpt, tt en étant
agressif, ne peut, ds un contexte plus large, être considéré comme négatif en soi.
Diverses explications de l’agression
Explications
Explication physiologique
Explication psychanalytique
Explication éthologique
Explication par la frustration-agression
Reformulation de la théorie de la frustrationagression
Apprentissage opérant
Apprentissage vicariant (Bandura)
Interprétations
- il doit souffrir de lésion au cerveau
- son taux de testostérone doit être élevé
- l’agression est héréditaire : ses parents devaient
être agressifs
- sa pulsion de mort le pousse à me détruire, et
ses mécanismes de contrôle sont sûrement
déficients
- l’agression est un instinct ; il devait accumuler
son énergie depuis lgtps et je devais constituer, ss
le savoir, un S déclencheur
- je l’ai sûrement empêché d’atteindre un de ses
buts
- j’ai dû le frustrer de façon injuste et délibérée et
il a dû apprendre à répondre à la frustration par
l’agression (*)
- on a dû renforcer ses cpts agressifs ds le passé
- il a appris en obs des modèles agressifs dans son
entourage ou à la télévision
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(*) les exps désagréables engendrent en ns des affects négatifs qui éveillent deux tendances :
tendance à la fuite (associée à la peur) et tendance à l’agression (associée à la colère).
On peut atteindre la catharsis de deux façons :
Par l’agression imaginaire : elle augmenterait plutôt la proba d’agressions futures pcq
l’agression imaginaire donne des idées agressives et pcq le cpt agressif est récompensé
qd on « joue » à l’agression.
Par l’agression réelle : elle risque de provoquer une escalade de la violence, car
l’agression augmente notre niveau d’excitations et réduit nos inhibitions ; ces deux
facteurs favorisent l’apparition de la violence plutôt qu’ils ne la diminuent.
CHAPITRE 10
Le comportement dans les groupes
Selon Latané, il y a une diffusion de la responsabilité au sein des gpes càd que la responsabilité
d’agir est divisée en autant de partis qu’il y a d’individus ds le gpe.
CHAPITRE 11
La psychologie de l’environnement
Le territoire remplit essentiellement la même fonction chez les êtres humains que chez les
animaux : assurer une certaine paix pdt les activités qui la nécessitent. En plus de cela, le
territoire en a trois autres :
 Simplifie et ordonne les interactions sociales
 Livrer aux ô de l’info sur soi (je me cache derrière mon journal, je n’ai donc pas envie d’entrer en
interactions avec qui que ce soit)
 Contrôler la quantité d’infos que nous laissons filtrer (il y des aspects de soi que l’on a pas
envie de délivrer aux autres ; placer une clôture autour de son jardin pr se ménager un espace privé, etc.)
Le dilemme social se caractérise par deux faits :
Les membres d’un gpe retirent davantage de satisfaction individuelle s’ils agissent dans
leur intérêt particulier que dans l’intérêt public
Le gpe ds son ensemble retire davantage de bénéfices si ses membres choisissent d’agir
dans l’intérêt public plutôt que dans leur intérêt particulier
CHAPITRE 12
La psychologie collective
La désindividuation correspondrait sur le plan collectif à la désinhibition sur le plan
individuel.
Elle diminuerait la sensation de vivre sous le regard critique des autres et de soi-même. Or,
nous savons que la conscience de soi privée et publique est associée à la maîtrise de soi.
Selon la théorie de la norme émergente, les cpts inattendus ou inhabituels d’une foule ne
résultent pas de processus irrationnels mais se produisent pcq, pr une raison quelconque, ils
semblent normaux aux yeux des individus qui en font partie. Des gestes inattendus en tps
normal peuvent soudainement paraître justifiés pr ceux qui le font.
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(lire p.351-354 sur la rumeur… m’enfin ça coule de source… et bcp d’exemples…)
Lorsqu’une action collective concertée dépasse le stade de mouvement de foule, on parle de
« mouvement social ». Il s’agit d’une action collective qui présente les caractéristiques
suivantes en général :
 Une orientation vers un changement social qui dépasse les préoccupations et intérêts
immédiats des militants, pour s’appliquer à la société en général
 Un certain degré d’organisation
 Une certaine durée
 Un type d’action extra-institutionnelle, ou à tout le moins un mélange d’actions extrainstitutionnelles et institutionnelles (par ex., un mélange de manifestations et de
pressions politiques)
(lire p.357-359 L’identité sociale : « nous » c’est « moi », La contagion ou l’effet boule de
neige)
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