La pensée scolastique Tout d’abord je vourdais vous parler un peu de l’histoire, après de la scolastique en général et pour finir des périodes de la scolastique. La première croisade a été conduite à la fin du Xe siècle. C’était une chute militaire mais avait une grande importance culturelle: par l’intermédiaire de la médecine, des mathématiques, de l’astronomie et de la philosophie arabes, l’Europe a reconnu l’héritage de l’Antiquité, les oeuvres d’Aristote et de Platon. En effet, l’Est, en ce qui concerne la culture, était plus évolué que l’Europe de l’Ouest où la vie quotidienne et l’esprit des hommes ont été délimités par l’idéologie religieuse. C’est seule l’Église qui s’occupait de l’enseignement aux universités dont une des plus célèbres était celle de Paris fondée par le chapelain de cour de Louis IX, Robert de Sorbon. Les méthodes principales de l’enseignement étaient: 1. Lectio – la lecture commentée des Anciens, surtout Aristote 2. Questio – explication des oeuvres en forme des questions 3. Disputatio – discussion ouverte des oeuvres La scolastique, la philosophie de l’Église est née en assoyant sur les résultats de la philosophie grecque. Le mot ‘scolastique’ dérive du latin, du mot ‘schola’ qui veut dire ‘école’. La scolastique était un courant philosophique dominateur entre le IXe et le XVe siècle mais jusqu’aujourd’hui a beaucoup d’importance. Sa prétention majeure était accorder les vérités de la foi et de l’esrit. Ses représentants ont déterminé après la philosophie aristotélicienne le rapport de la théologie, de la philosophie et de la science, donc la science est devenue “la servante” de la théologie. On peut diviser l’histoire de la scolastique en trois périodes: 1. La période des primitifs (IXe – XIIe siècle) Elle est caractérisée par l’influence de l’augustinisme et par la pénétration de la pensée aristotélicienne dans l’enseignement catholique. La base de l’enseignement était la logique. Un des personnages les plus célèbres de l’époque était St. Anselme qui disait que la raison humaine est capable de comprendre la foi et la religion qui épure la raison et ainsi on peut connaître Dieu. L’autre personne symbolique de l’époque était Pierre Abélard. Il était le fondateur de conceptualisme, une forme de scolastique. Il a systématiquement introduit le procédé du doute en amenant des arguments dans un sens puis dans l’autre avant de trancher et de répondre aux questions. Il a souligné la liberté de l’homme et que tout le monde est le fils de Dieu contre la culpabilité de scolastique. 2. L’âge d’or de la scolastique (XIIIe siècle) Le XIIIe siècle a vécu une véritable renaissance de la philosophie antique pénétrée d’un esprit chrétien. Il marque l’apogée de la scolastique par l’adaptation de l’aristotélisme à l’exposition du dogme. On considérait Aristote comme le précurseur du Christ dans l’ordre de la nature et Albert le Grand (Albertus Magnus) et St. Thomas d’Aquin ont estimé avoir trouvé chez Aristote le système philosophique le plus adéquat pour la construction d’une théologie chrétienne. Avec l’aide de cette philosophie on a pu prouvé l’existence de Dieu. Selon St. Thomas, l’homme peut accéder à la vérité par deux chemins (c’est la prétendue l’idée de double vérité): par cognition, par experience, sans aide divine (c’est la vérité rationnelle) et par révélation (c’est la vérité de la foi). 3. La décandance (XIVe – XVIe siècle) Une nouvelle forme de scolastique s’est fait jour: le nominalisme qui a propagé à l’égard de la raison une défiance grandissante, brisant l’harmonie de la raison et de la foi qui avait fait la grandeur du thomisme. Les philosophes de l’époque, Jean Duns Scot et Guillaume d’Ockham ont rigoureusement critiqué toute la scolastique antérieure. On n’a plus supporté le schéma politico-religieux où le monde était soumis à un pape et à un empereur car cela a contredit la réalité. Le mouvement scolastique n’a plus retrouvé son vigueur comme au début. Ensuite, avec la Renaissance la scolastique était complètement reléguée au second plan mais son contenu et son vocabulaire se sont encore perpétués dans l’enseignement.