Les reptiles L’alligator du Mississipi L’alligator du Mississippi se distingue par son museau large et arrondi. Les jeunes présentent des rayures transversales jaune vif sur fond noir. D’une longueur d’environ 23 cm (9 po) à l’éclosion, ils peuvent atteindre 5 m (16,5 pi). Les adultes sont généralement noirs, mais certains conservent de légères marques pâles, vestiges de leur jeunesse. L’accouplement a lieu dans des eaux peu profondes, au début du mois de mai pendant la nuit. La femelle construit un grand nid de végétation de 1 à 2 m (4 à 7 pi) de diamètre, où elle dépose de 35 à 50 oeufs vers la fin de juin et le début de juillet. Ils éclosent à la fin d’août après que la femelle les a débarrassés de leur couverture végétale. L’anaconda vert L'anaconda est apparenté au boa constricteur et au python. Comme ces deux derniers, il n'est pas venimeux. Il enserre plutôt sa proie dans ses anneaux et la tue en l'étouffant. On prétend que l'anaconda vert peut peser jusqu'à 200 kg (441 lb); c'est le plus massif des grands serpents. Il est vert foncé (d'où son nom) et l'on remarque de grosses taches noires sur son dos et de petites taches jaunes, au centre plus pâle, sur ses côtés. Adulte, il peut mesurer plus de 9 m (29,5 pi) de long. En général, le python réticulé est plus long que l'anaconda moyen, mais parce que ce dernier est beaucoup plus lourd que les autres grands serpents constricteurs, on le considère comme le plus grand serpent du monde, longueur et poids combinés. Référence : http://nature.ca/notebooks/francais/lezalli.htm Page 1 La couleuvre brune Les écailles dorsales sont carénées. De coloration brune, deux rangées de points foncés sont présents sur son dos et peuvent être reliés ou non. Bande dorsale plus pâle que les flancs. Taches foncés sous l’œil et sur le côté de la tête (semblable à un favori). Ventre beige ou rosé parsemés de petits points noirs. Dépasse rarement 50 cm. On la trouve en terrain ouvert, dans les champs, les friches et en bordure des cours d'eau. Occasionnellement en forêt. Elle affectionne les environs des bâtiments, les parcs et les terrains vagues. ______________________________________________________________________________________________ Le python royal Ce python attrayant originaire d’Afrique est très présent dans l’industrie des animaux d’agrément ailleurs dans le monde. En Amérique du Nord, on l’appelle le python boule parce qu’il s’enroule sur lui-même, la tête enfouie au milieu de ses anneaux, lorsqu’il se sent menacé. En Europe, on le connaît surtout sous le nom de python royal. C’est l’une des plus petites espèces de python, puisque les adultes mesurent de 0,9 à 1,8 m de longueur (de 3 à 6 pi). Les femelles sont généralement plus grosses que les mâles. Référence : http://nature.ca/notebooks/francais/lezalli.htm Page 2 Le crocodile On confond souvent crocodile et alligator. Contrairement à ce dernier, le crocodile possède un museau allongé. Les quatrièmes dents (en comptant à partir de l’avant au centre) de chaque côté de la mâchoire inférieure se logent dans une encoche de la mâchoire supérieure de telle manière qu’elles sortent de la bouche quand celle-ci est fermée. La taille des crocodiles varie selon les espèces : de 1 m à 10 m (3 à 33 pi) de longueur. Les crocodiles de plus de 3 m (10 pi) n’ont guère de prédateurs à part l’humain. Les crocodiles sont des animaux à sang froid. La température de leur corps correspond à celle du milieu ambiant. Quand il fait trop chaud, ils se glissent dans l’eau. Quand il fait frais, ils se prélassent au soleil en groupe et la gueule ouverte. Comme le chien qui halète, ils ouvrent la bouche pour se rafraîchir. ______________________________________________________________________________________ Le lézard-alligator boréal Le lézard-alligator boréal doit sans doute son nom à sa ressemblance avec un alligator miniature, mais il ne présente avec lui aucune similitude en ce qui regarde l’habitat. Avec une longueur de 22 cm (8,5 po), il est toutefois le plus gros lézard du Canada. Il habite les régions sèches, souvent rocheuses, complètement ou partiellement boisées, et parfois les prairies, dans le sud de la Colombie-Britannique et de l'île de Vancouver. On le rencontre aussi dans les États de Washington, de l’Oregon, de la Californie, de l’Idaho et du Montana. Il se distingue par le repli longitudinal en saillie formé, de chaque côté du corps, par de petites écailles granuleuses. Celles-ci contrastent avec les écailles relativement grosses du dos et du ventre. Elles permettent aux flancs de s'étendre, quand l'animal respire, mange ou porte des petits. Son dos de couleur brune est parsemé de taches foncées irrégulières. Ses flancs sont gris. La queue se détache quand l’animal est pris, ce qui lui permet de se sauver. Une nouvelle queue, généralement plus foncée, pousse alors. Référence : http://nature.ca/notebooks/francais/lezalli.htm Page 3 La tortue verte Les tortues vertes sont presque exclusivement herbivores, se nourrissant d’algues et d’herbes marines. Les adultes peuvent atteindre une longueur de carapace de 1 m (3 pi) et un poids de 150 kg (330 lb). Les tortues vertes femelles peuvent voyager plus de 2 200 km (1 367 mi) de leurs pâturages marins pour atteindre leurs aires de ponte. Les femelles reviennent régulièrement aux mêmes plages, et en grand nombre, pour pondre leurs œufs. Les nouveau-nés pèsent environ 25 g (0,9 oz) et mesurent à peu près 50 mm (2 po) de long. ______________________________________________________________________________________ Le varan de Komodo Ce lézard peut atteindre 3 m (10 pi) ou plus de longueur et peser jusqu’à 126 kg (277 lb). Les mâles sont plus gros que les femelles; celles-ci ne dépassent que rarement 2,5 m (8,2 pi). Le varan de Komodo peut vivre plus de 50 ans à l’état sauvage. Un varan adulte peut consommer jusqu’à 80 % de son poids en un repas. Il possède deux organes sensoriels très développés pour détecter la charogne à des distances allant jusqu’à 10 km (6,2 mi). C’est principalement un charognard mais il traque aussi les animaux de diverses tailles, allant des petits rongeurs jusqu’au buffle d’Inde. Il se tient immobile et camouflé le long de sentiers à gibier à l’affût des insouciants, surtout les très jeunes, les vieux et les malades. Pour attaquer, il s’élance sur sa victime avec une vitesse foudroyante et l’agrippe à l’aide des dents crénelées de sa mâchoire. La prise est habituellement partagée parmi de nombreux varans de Komodo et il y a très peu de perte. Référence : http://nature.ca/notebooks/francais/lezalli.htm Page 4