13/ Présentez et analysez le rôle des banques centrales dans la lutte contre l’inflation L’inflation se définit comme une hausse continue et autoentretenue du niveau général de prix. Les banques centrales considèrent que tant l’inflation que la déflation sont néfastes à une économie car elles perturbent l’information contenue dans les prix, elles modifient la valeur des contrats et de l’épargne et accroissent l’incertitude. Dans le cadre plus particulier de l’Europe, L’Eurosystème regroupe la Banque Centrale Européenne et les Banques Centrales Nationales des pays ayant adopté l’euro. L’Eurosystème a pour mission via la BCE de conduire une politique monétaire unique pour les pays de la zone euro. L’objectif final est de maintenir la stabilité des prix. La BCE exécute donc les décisions de l’Eurosystème et les BCN sont chargées de faire appliquer les décisions de la BCE à l’échelle nationale. Pour atteindre l’objectif final de stabilité des prix, les banques centrales ont deux objectifs intermédiaires : le maintien des taux de change et la maîtrise de la quantité de monnaie en circulation. IAction des banques centrales sur les réserves de change Dans une économie ouverte, le taux de change de la monnaie a une influence sur l’inflation. Ainsi lorsque l’euro s’apprécie par rapport au dollar le prix du pétrole importé diminue d’autant. Dans le même temps le coût des importations diminue limitant ainsi le phénomène de l’inflation importée. Par contre le coût des exportations augmente, obligeant les entreprises soit à améliorer leur productivité soit à réduire leur marge pour continuer à être compétitives et à maintenir leur part de marché. Les banques centrales peuvent en théorie parvenir à maîtriser les taux de change en achetant ou vendant les devises sur le marché des changes. Cependant compte tenu des transactions réalisées sur les marchés des change et des sommes qui y sont échangées quotidiennement, l’intervention des banques centrales est en réalité fortement limitée. Les banques centrales maîtrisent bien mieux les taux de change lorsqu’ils sont réglementés comme c’est le cas en Chine. De fait l’action des banques centrales en économie ouverte et dans le cadre de taux de change flottants va porter essentiellement sur la masse monétaire en circulation. II- Action des banques centrales sur la masse monétaire a- Maîtrise de la monnaie en circulation Les banques centrales ont pour mission de contrôler la masse monétaire en circulation qui ne doit être ni trop faible sous peine de limiter les activités économiques des agents ni trop importante car elle mettrait à la disposition de ces agents économiques un pouvoir d’achat supérieur aux quantités de biens disponibles sur les marchés. Depuis l’origine de l’Eurosystème, la hausse annuelle maximum des prix de détail hors tabac est de 2%. Cependant les banques centrales ne maîtrisent pas directement le niveau des prix par contre elles vont pouvoir l’influencer par les instruments de la politique monétaire. C’est pourquoi ce n’est pas temps l’évolution de l’indice des prix qui est surveillé mais les évolutions prévisibles qui constituent par anticipation une menace pour la stabilité des prix. De fait c’est l’agrégat monétaire M3 (monnaie fiduciaire, dépôts et titres créances <2 ans, pensions entre banques et OPCVM monétaires et assimilés) qui est surveillé. L’objectif est que l’évolution de M3 soit compatible avec la stabilité des prix, cette évolution est pour le moment fixé à 4,5%. Pour maîtriser la masse monétaire en circulation, les banques centrales vont agir sur les possibilités d’octroi de financement des banques commerciales. Ces actions vont pouvoir s’opérer en agissant sur le taux de refinancement des banques, sur le montant des liquidités sur le marché et surle montant des réserves que les banques commerciales doivent constituer auprès de la banque centrale. bles outils des banques centrales Les opérations d’open market permettent d’augmenter ou de diminuer les liquidités sur le marché, le taux auxquelles ces opérations sont menées est le taux directeur car il constitue la référence pour les autres opérateurs du marché. Le taux de refinancement ainsi défini par la banque centrale conditionne l’approvisionnement des banques en monnaie centrale et permet ainsi à la banque centrale d’intervenir sur le volume des octrois de crédit consentis par les banques. Ainsi le taux pratiqué par la FED s’établit à 5,25%, celui de la BCE à 3,75% et celui de la Banque d’Angleterre a été élevé à 5,50% son plus haut niveau depuis 6 ans. Les facilités permanentes comportent des opérations de prêts et de dépôts. Elles permettent ainsi d’augmenter ou de diminuer les liquidités sur le marché au jour le jour. Les réserves obligatoires complètent le dispositif. Les établissements de crédit ont obligation de constituer des réserves auprès des banques centrales nationales. Le niveau moyen des réserves est déterminé par La BCE. Conclusion : La maîtrise de l’inflation est au cœur des actions des banques centrales en raison de son effet néfaste sur l’économie. Les banques centrales, dans une économie ouverte au taux de change flottant, interviennent principalement sur la masse monétaire en circulation. L’objectif est de trouver un équilibre pour que la monnaie circule en quantité suffisante pour permettre les échanges sans pour autant être surabondante ce qui accorderait aux agents économiques un pouvoir d’achat trop important avec un risque inflationniste. Les banques centrales agissent donc sur les possibilités d’octroi de crédit des banques commerciales. La BCE est en but à de vives critiques car sa politique monétaire est estimée trop rigoureuse dans un contexte de croissance européenne estimée à 2,2% pour l’année 2007 Sujet 13 : Présentez et analysez le rôle des banques centrales dans la lutte contre le blanchiment. Intro : Une banque centrale nationale répond aux décisions prises par la banque centrale européenne (BCE). Celles-ci avaient autrefois, pour rôle unique, l’émission de billet. Aujourd’hui, les banques centrales ont pour mission d’autres rôles à jouer et notamment un rôle dans la lutte contre l’inflation. Nous verrons dans un premier temps, les différentes sources d’inflation, puis dans un second temps, le rôle de la banque centrale dans cette lutte. I / Les différentes sources d’inflation La demande : une demande plus forte que l’offre, s’expliquant soit par une modification de la consommation ou un déséquilibre entre l’offre et la demande provoqué par un plein emploi du facteur travail et production. Les coûts : une augmentation des coûts de productivité ou des salaires. Face à cela, les entreprises sont dans l’obligation de répercuter cette augmentation par une hausse des prix. Les structures : répartition richesse. Disparité entre distribution de revenus et salaires. Les sociétés monopolistique sont libre dans leurs conditions tarifaires. L’inflation est un sujet que les banques centrales essayent de maîtriser. Mais que peuvent jouer comme rôle les banques centrales dans cette lutte. II / Le rôle des banques centrales Réduire la demande en augmentant les impôts et en diminuant les dépenses publiques. Le moyen est de limiter la création monétaire. Réduire la spirale prix/salaire : contrôler les prix, surveiller le partage de gains de productivité. Rétablir la concurrence : liberté des prix, informations des consommateurs Contrôler la progression de la base monétaire Conclusion : Les banques centrales ont un rôle important à jouer dans cette lutte contre l’inflation. Mais elles jouent aussi des rôles non monétaires comme la surveillance des systèmes de règlement ou la solidité des établissement bancaires et du système bancaire en général. 13) PRESENTEZ ET ANALYSEZ LE ROLE DES BANQUES CENTRALES DANS LA LUTTE CONTRE L’INFLATION L’inflation se présente comme une hausse continue et autoentretenue du niveau générale des prix. Ce phénomène est résumé par un indicateur synthétique : l’Indice des prix à la consommation qui traduit en un seul chiffre l’évolution constante du prix des produits et à qualité constante. Cet indicateur permet d’apprécier les tensions inflationnistes au niveau national. Cependant, afin d’avoir une vision générale au niveau de la zone euro, la BCE a recours à Indice des Prix à la consommation Harmonisé. En accord avec le traité de Maastricht et le statut de la BCE, l’objectif principal des banques centrales européennes est de maintenir la stabilité des prix. Dans une première partie nous verrons l’objectif principal des banques centrales est de maîtriser l’inflation et dans une seconde partie que cette politique est difficile à mener. I .La maîtrise de l’inflation, une nécessité pour les banques centrales… La stabilité des prix est l’objectif principal des banques centrales. Elles agissent donc sur le financement des établissements de crédit précisément sur la liquidité bancaire. Elles imposent des contraintes réglementaires du fait de leur rôle important dans l’intermédiation financière. A. L’origine de l’inflation affecte différemment le niveau des prix… Afin de mieux appréhender le phénomène de l’inflation il serait important de voir les différents mécanismes qui sont de nature à affecter le niveau des prix. l’inflation sur la demande : excès de la demande ou insuffisance de l’offre L’existence d’un excès de demande de bien et services peut être à l’origine d’une inflation. Nous pourrons le dire autrement : la demande est excessive qu’au regard d’une offre trop faible, d’une production trop faible. : il s’agit du principe de la rareté. ->les monétariste, montrent que l’inflation résulte d’un excès de monnaie en circulation, par ex si une politique de relance est menée par les pouvoirs publiques, la hausse de la demande sera trop brutale pour laisser le temps aux entreprises de produire d’où les prix augmenteront. -> les keynésiens, la création monétaire n’est pas inflationniste si l’appareil de production est en mesure de le satisfaire. l’inflation par les coûts : coûts produits importés, les coûts des salariaux Les coûts de production jouent un rôle essentiel dans le processus inflationniste, leur augmentation conduit les entreprises à le répercuter sur les prix des ventes. Deux types de coûts sont privilégiés : - coûts des produits importés -coût des salariaux,->des revendication salariales et la mise en place d’un spirale prix salaire appelé spirale inflationniste. l’inflation par les structures : le pouvoir d’achat est déconnecté des gains réalisés, inflation et chômage, la concurrence Aujourd’hui elles sont déterminées le plus souvent par des négociations collectives qui intègrent les anticipations. De ce fait la négociation du maintien ou de la hausse du pouvoir d’achat est déconnectée du gain de productivité. Inflation et chômage peuvent alors coexister. Les grandes sociétés, les entreprises publiques son souvent en situation de monopole ou d’oligopole. Elles s’affranchissent de la concurrence pour fixer les prix. B. Les instruments des banques centrales afin de lutter contre l’inflation. Autrefois le rôle des banques centrales étaient d’émettre de la monnaie. A ce jour le rôle des banques centrales a changé. La gestion des réserves de change Tout dépend du régime de change choisi par l’état, en cas de régime de flottement les BC n’interviendront pas. Par contre si s’il s’agit d’un régime de change en fixe l’intervention de la banque centrale est de rigueur afin de garder ses cours à sa parité. En cas de régime flottant les avoirs de réserves se constituent ou se dépensent de la même façon mais entre les mains privés. La banque centrale est tenue de vendre acheter la devise concerné par l’accord de change se lisant sous deux angles : Les excédents doivent être sécurisés et valorisés, les déficits doivent être financés. La responsabilité de la politique de change dans la zone euro incombe au conseil des ministres de l’économie des finances des états membres de L’union Européenne, cette charge est partagée par les BC dont l’objectif principal est le maintien de la stabilité des prix. L’action sur le refinancement des banques La banque centrale intervient sur la trilogie consommation-investissement-épargne. Elle possède trois leviers d’action : l’effet d’annonce, les réserves obligatoires et le taux de refinancement. Le taux de refinancement est le plus important, il permet à la BC d’intervenir sur le volume de création monétaire, ctd le crédit consentis par les banques, ainsi elle agit sur le refinancement des banques directement en conditionnant l’approvisionnement des banques en monnaie centrale et de manière indirecte en leur imposant des contraintes réglementaire. Le refinancement des banques se réalise sur le marché monétaire, en fonction de l’état de liquidité, la banque centrale éponge les excédents de monnaie et inversement. Elle agit également sur le refinancement par la contrainte réglementaire des réserves obligatoires, dans ce cas les ressources bancaires les plus volatiles servent d’assiette au calcul des réserves obligatoires, ct d des avoirs à maintenir sur le cpte des BC II. … mais qui reste difficile a appliqué. Contrôler le volume de monnaie en circulation a t il pour but de lutter contre l’inflation ? de permettre une croissance régulière ? Et cela dans tout les pays de l’Union Européenne. A. La stratégie de la politique monétaire dans un contexte transformé Le traité de Maastricht a choisi un seul objectif final pour la BCE : la stabilité des prix par l’intermédiaire des indicateurs fiable généralement de trois types : les agrégats monétaires, le taux d’intérêt et le taux de change. Il est très difficile dans le contexte actuel de déterminer l’indicateur de liquidité qui soit le plus représentatif. La politique monétaire et économique s’inscrit dans un environnement qui s’est considérablement évolué. A ujourd’hui le cadre est plus complexe où avec la mondialisation nous avons une double vision théorique Monétariste et Keynésienne. Le traité de Maastricht apporte la conviction qu’une politique interne préservant la valeur interne de la monnaie, permet l’amélioration des perspectives économiques et l’élévation du niveau de vie. Sauf que nous avons constaté que la baisse générale et continue des prix était néfaste pour l’économie. Elles perturbent l’information contenue dans le système de prix et modifient la valeur réelle des contrats de l’épargne, accroisse l’incertitude par csq nuisent à une allocation efficace des ressources et l’inv et à la croissance ->Le chômage B. Des décisions monétaires restant limités. Le conseil des gouverneurs de la BCE a ainsi déterminé une stratégie afin de tenir compte des éléments précédents. Une définition quantifiée de la stabilité des prix IPCH <2% dans l’ensemble de la zone euro, cet objectif doit être maintenu à moyen terme. lui permet de surcroit de réagir de manière graduelle et mesurée à certaines perturbations économiques imprévue. Elle ne peut pas maîtriser directement les prix, le but c’est qu’elle puisse anticiper l’évolution qui pourrait constituer une menace pour la stabilité future des prix. Cette action d’analyse repose sur deux piliers : Elle est fondée sur l’observation d’une large gamme de variables : indices de prix et de coût, cours de change, indicateur conjoncturel, informations politique budgétaire… Elle permet l’analyse économique qui a pour but d’identifier les risques et ou et à moyen terme pesant sur la stabilité des prix. Elle prend en compte des indicateurs tels que l’agrégat monétaire M 3, ses composantes-des plus liquides comme M1 au moins liquides comme les dépôts d’épargne les dépôts à terme les instruments négociables à court terme et ses contreparties tels les crédits aux entreprises. L’analyse monétaire apporte un élément de recoupement dans une perspective de moyen et de long terme. Soutien aux politiques économiques générales La stabilité apporte le soutien aux politiques économiques, croissance, emploi, cohésion économique et sociale En conclusion comme nous l’avons vu l’inflation est au cœur des problèmes économiques contemporains. Ses causes sont si variées et ses effets si nombreux que la politique de lutte contre ce phénomène est délicat, ce qui rend difficile l’action des banques centrales étant donné que dans chaque pays, a ses propres spécificités économique. 13) Présentez et analysez le role des banques centrales dans la lutte contre l’inflation Introduction : L’inflation se définie comme une hausse générale continue du niveau des prix. I) Les différents sources de l’inflation : Il existe différent types d’inflation : C. D. E. inflation par la demande ( excés de la demande ou soit une insuffisance de l’offre) inflation par les couts ( report de l’évolution du prix des matiéres premiéres sur le prix de vente). inflation par les structutres Ces différents types d’inflations ont des effets sur l’économie F. les effets sur les revenus et la richesse. ( l’inflation opére une redistribution des revenus entre les différent s acteurs de l’économie) G. Les effets sur la compétitivité prix et sur les taux de change. ( si le différentiel d’inflation s’accroit et persiste, une dépréciation du taux de change devient inévitable pour rétablir la parité des prix.) La monnaie se déprécie ce qui oblige les pouvoirs publics à mettre en œuvre des politiques restrictives qui risquent de ralentir la croissance et d’accroitre le chomage. C’est pourquoi il existe des politiques de luttes contre l’inflation. II) Le role des banques centrale L’action sur la base monétaire : H. l ‘émission monétaire ( un privilége autrefois régalien celui de battre monnaie) I. la gestion des reserves de changes ( la BC participe à la stabilisation des relations extérieurs en intervenant pour assurer le cours de sa monnaie dans le tunnel convenu. Les exeédents sont placés les déficits sont financés. La politique de change et la poilitque monétaire ont un objectif principal et commun le maintient de la stabilité des prix.) J. l’action sur le refinancement des banques ( open market appelation large pour couvrir l’ensemble des interventions q’une banque centrale réalise sur ce marché TAUX de refinancement, taux marginal et taux des depots). Des autres roles non monétaires Conclusion 13) Présentez et analysez le rôle des banques centrales dans la lutte contre l’inflation. INTRODUCTION L’activité de base des banques centrales (émission monétaire, gestion des réserves de changes, refinancement des banques, tenue des fichiers : FICP, FCC, FIBEN) PARTIE 1 : L’OBJECTIF PRINCIPAL DE STABILITE DES PRIX A MOYEN TERME Les 4 causes de l’inflation (l’excès de demande, les coûts, inflation importée et inflation monétaire) Les conséquences internes de l’inflation : baisse du pouvoir d’achat Les conséquences externes de l’inflation : dépréciation du cours de change pour rétablir la parité des prix PARTIE 2 : LES OUTILS DES BANQUES CENTRALES ET LEUR INCIDENCE SUR L’INFLATION Les opérations d’open market (effet d’annonce, les réserves obligatoires, les taux d’intérêt : plafond, planché et refi) Les conséquences positives sur la maîtrise de l’inflation (stabilisation de la masse monétaire : référence M3) Les conséquences négatives sur la croissance (limite l’effet multiplicateur d’investissement) et sur les exportations CONCLUSION : L’objectif principal des banques centrales est la stabilité des prix à moyen terme, mais dans un environnement international ouvert, les banques centrales ne devraient elles pas revoir leur dynamisme d’intervention dans une optique de croissance économique et de concurrence internationale ? SUJET 13 : PRESENTEZ ET ANALYSEZ LE ROLE DES BANQUES CENTRALES DANS LA LUTTE CONTRE L’INFLATION Introduction : La Banque Centrale d’un Etat est une institution chargée par un pays ou un ensemble de pays (cas de l’Europe – Eurozone) de superviser la création monétaire, la politique monétaire et le bon fonctionnement des banques au niveau de leur solvabilité et du respect des règlementations. Cette institution peut être indépendante comme la BCE ou liée aux autorités publiques comme la FED. On s’intéresse ici au rôle joué par les banques centrales dans la lutte contre l’inflation. Nous verrons tout d’abord que l’objectif principal des banques centrales est la maîtrise de l’inflation puis que cet objectif poursuivi est difficile à mener. I / La maîtrise de l’inflation, une nécessité pour les banques centrales La stabilité des prix est l’objectif principal des banques centrales. Celles – ci agissent sur le financement des établissements de crédit, et sur la liquidité bancaire et imposent des contraintes réglementaires du fait de leur rôle important dans l’intermédiation financière. Les différents types d’inflation (cf. page 101 - 102 du livre d’éco) Inflation par la demande (Excès de la demande ou insuffisance de l’offre) Une demande plus forte que l’offre s’expliquant soit par une modification de la consommation ou un déséquilibre entre l’offre et la demande provoquée par un plein emploi du facteur travail et production (demande excessive au regard d’une offre trop faible, production trop faible : principe de la rareté. Inflation par les coûts Une augmentation des coûts de productivité ou des salaires (spirale inflationniste). Face à cela, les entreprises sont dans l’obligation de répercuter cette augmentation par une hausse des prix. Inflation par les structures chômage peuvent coexister. Les sociétés monopolistiques sont libres dans leurs conditions tarifaires (grandes sociétés, entreprises publiques en situation de monopole s’affranchissent de la concurrence pour fixer les prix) Les instruments des banques centrales pour lutter contre l’inflation (page 104 du livre d’éco) La gestion des réserves de change Tout dépend du régime de change choisi par l’Etat. En cas de régime de flottement, les BC n’interviendront pas. Par contre s’il s’agit d’un régime de change fixe ou fixe mais ajustable, l’intervention de la BC est de rigueur pour garder le cours à sa parité (taux de change unique convenu avec l’Etat partenaire) ou pour elations extérieures du pays, tant en ce qui concerne les flux réels (effets du change sur les prix) que financier (attractivité des placements et investissements) En cas de régime flottant les avoirs de réserves se constituent ou se dépensent de la même façon mais entre les mains privées. La banque centrale est tenue de vendre acheter la devise concernée par l’accord de change se lisant sous deux angles : les excédents doivent être sécurisés et valorisés, les déficits doivent être financés. La responsabilité de la politique de change de la zone EURO revient au Conseil des ministres de l’Economie et des Finances des Etats membres de l’Union Européenne, cette charge étant toutefois préparée et partagée avec la BCE la politique de change et la politique monétaire ont un objectif principal et commun : le maintien de la stabilité des prix à l’intérieur de la zone. L’action sur le refinancement des banques La banque centrale intervient sur la trilogie consommation investissement épargne. Elle possède trois leviers d’action : l’effet d’annonce, les réserves obligatoires et le taux de refinancement. Le taux de refinancement est le plus important, il permet à la BC d’intervenir sur le volume de création monétaire, c'est-à-dire le crédit consentis par les banques, ainsi elle agit sur le refinancement des banques directement en conditionnant l’approvisionnement des banques en monnaie centrale et de manière indirecte en leur imposant des contraintes réglementaire. Le refinancement des banques se réalise sur le marché monétaire, en fonction de l’état de liquidité, la banque centrale éponge les excédents de monnaie et inversement. Elle agit également sur le refinancement par la contrainte réglementaire des réserves obligatoires, dans ce cas les ressources bancaires les plus volatiles servent d’assiette au calcul des réserves obligatoires, c'est-à-dire des avoirs à maintenir sur le cpte des BC. II / … mais qui reste difficile à appliquer Contrôler le volume de monnaie en circulation a t’il pour but de lutter contre l’inflation ? De permettre une croissance régulière ? Ou de lutter contre le chômage ? Les priorités sont affaire de choix politiques (les libéraux mettent l’accent sur l’inflation tandis que les keynésiens avancent l’idée de croissance ou de lutte contre le chômage) Dans nos sociétés occidentales contemporaines, il y a un très grand consensus sur l’orientation à moyen terme de la politique monétaire, menée par une banque centrale indépendante vers la lutte contre l’inflation. 1. La stratégie de la politique monétaire dans un contexte transformé Pour comprendre les critères de sélection d’une stratégie de politique monétaire, il convient d’en distinguer les objectifs finals (il peut s’agir du plein f final pour la BCE : la stabilité des prix) et intermédiaires (indicateurs fiables de l’évolution de l’objectif final, généralement de 3 types : les agrégats monétaires, le taux d’intérêt et le taux de change). La politique monétaire s’inscrit dans un environnement qui s’est considérablement transformé : elle s’exerce maintenant dans un contexte marqué par la complexité et par un profond renouvellement des références théoriques marqué par le double apport du monétarisme et de l’école des anticipations rationnelles. Le traité de Maastricht stipule que le maintien de la stabilité des prix est l’objectif principal de la politique monétaire menée par le Conseil des gouverneurs de la BCE. Il donne ainsi à l’Eurosystème la responsabilité de lutter contre l’inflati effet la conviction qu’une politique monétaire préservant la valeur interne de la monnaie apporte la meilleure contribution possible à l’amélioration des perspectives économique et à l’élévation du niveau de vie. [L’expérience a montré que la déflation, baisse générale et continue des prix, et l’inflation sont néfastes : Elles perturbent l’information contenue dans le système de prix et modifient la valeur réelle des contrats de l’épargne, accroisse l’incertitude et par conséquent nuisent à une allocation efficace des ressources et l’investissement et à la croissance] 2. Des décisions monétaires restant limités Le conseil des gouverneurs de la BCE a ainsi déterminé une stratégie afin de tenir compte des éléments précédents. Une définition quantifiée de la stabilité des prix La stabilité des prix est définie comme une progression annuelle de l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) < 2 objectif doit être maintenu à moyen terme ce qui permet de réagir de manière graduelle et mesurée à certaines perturbations économiques imprévue. L’Eurosystème ne peut pas maîtriser directement les prix, le but est de pouvoir anticiper l’évolution qui pourrait constituer une menace pour la stabilité future des prix. Cette action d’analyse repose sur deux piliers : Analyse économique qui a pour but d’identifier les risques à court et à moyen terme pesant sur la stabilité des prix. Elle est fondée sur l’observation d’une large gamme de variables : indices de prix et de coût, cours de change, indicateur conjoncturel, informations politique budgétaire… Analyse monétaire qui apporte un élément de recoupement dans une perspective de moyen et de long terme, des indications à court terme ressortant de l’analyse économique. Elle prend en compte des indicateurs tels que l’agrégat monétaire large M3, ses composantes - des plus liquides comme M1 (billets et pièces, dépôts à vue …) au moins liquides (comme les dépôts d’épargne, les dépôts à terme les instruments négociables à court terme et ses contreparties tels les crédits aux entreprises) Soutien aux politiques économiques générales Le traité de Maastricht stipule que l’Eurosystème, sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, apporte son soutien aux politiques économiques générales dans l’Union en vue de contribuer à la réalisation d’objectifs tels que croissance, emploi, cohésion économique et environnement de stabilité, l’Eurosystème contribuera le mieux à la croissance et à l’emploi. Il arrive fréquemment que des actions nécessaires au maintien de la stabilité des prix servent d’autres objectifs tels que la stabilisation de l’activité économique et celle du secteur financier. Conclusion : Les banques centrales ont donc un rôle important dans la lutte contre l’inflation. Mais elles jouent aussi des rôles non monétaires comme la surveillance de règlement ou la solidité des établissements bancaires et du système bancaire en général. ANNEXES Sites Internet intéressants : http://www.europepolycentrique.org/banquecentrale.html http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_1105/inflation_c4405.htm http://www.suisse.attac.org/impression.php3?id_article=1028 http://www.asmp.fr/travaux/colloques/entreprisespubl/albert.pdf http://www.ac-versailles.fr/CERPEG/ressdiscipl/economie/ecogene/inflation2.htm http://www.ac-versailles.fr/CERPEG/ressdiscipl/economie/ecogene/inflation1.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_centrale http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_centrale_europ%C3%A9enne http://geronim.free.fr/ecogene/bts2/d3partie21.htm http://www.becompta.be/modules/dictionnaire/424-comptable-banque-centrale.html http://www.lexpansion.com/synindex/banque-centrale-europeenne.html Sujet 13: Présentez et analysez le rôle des Banques centrales dans la lutte contre l'inflation. INTRODUCTION: La Banque Centrale d'un Etat est une institution chargée par un pays ou un ensemble de pays (cas de l'Eurozone) de superviser - la creation monetaire - la politique monetaire - le bon fonctionnement des banques au niveau de leur solvabilité et du respect des réglementations. Cette institution peut être indépendante comme la banque Centrale Européenne (BCE) ou liée (de loin en général, pour garder sa credibilité) aux autorités publique comme la Reserve federal Américaine (la FED). Concernant la politique monetaire, il s'agit dans la plupart des cas de la lutte contre l'inflation afin de garantir la valeur de la monnaie (c'est ainsi l'objectif statutaire de la BCE). S'agissant de la lutte contre l'inflation nous pouvons alors nous demander quelles sont les instruments dont disposent les Banques Centrales afin d'agir sur l'economie? Nous verrons dans une première partie quelles sont les instruments, pour ensuite voir quelles en sont les incidences sur l'economie (Partie2): PARTIE I: LES MOYENS DE LUTTE CONTRE L'INFLATION DES BANQUES CENTRALES Généralement, la banque centrale s'est fixé un niveau d'inflation à ne pas dépasser (par exemple 2% pour la BCE): pour cela, elle dispose de plusieurs instruments lui permettant de faire varier la masse monetaire en circulation dans le pays et le coût des crédits accordés aux particuliers et entreprises. A/ LA MANIPULATION DU TAUX DIRECTEUR L'instrument principal utilisé est généralement le taux directeur. Ce taux détermine le prix auquel les banques commerciales se refinancent auprès de la banque centrale. Le taux d'intérêt du marché de refinancement au jour le jour des banques commerciales est dirigé par la Banque Centrale. D'où son nom de taux directeur. B/ LES INCONVENIENTS DE LA LUTTE CONTRE L'INFLATION ET LA HAUSSE DES TAUX: La lutte contre l'inflation, même si elle donne une certaine confiance en évitant que la monnaie perde de sa valeur, n'est généralement pas totalement compatible avec d'autres objectifs, ce qui implique souvent des dilemmes et des choix difficiles. Exemples : Une inflation trop basse peut mener à la déflation (qui à son tour entraîne et fait perdurer une récession; c'est le cas du Japon à partir des année 90); Un taux d'intérêts élevé, même s'il fait baisser l'inflation, augmente les dépenses des budgets : l'État doit accorder une plus grande part au paiement de la dette, car la dette gonfle plus rapidement. Cela incite toutefois les États à une plus grande discipline budgétaire, et décourage un endettement excessif reporté sur les générations futures. Ces moyens d'actions ont donc une incidence direct sur l'economie: PARTIE II: LA LUTTE CONTRE L'INFLATION, LES INCIDENCES SUR L'ECONOMIE A/ UNE INFLUENCE SUR LA LOI DE L'OFFRE ET LA DEMANDE Lorsque le taux d'intérêt baisse, les agents économiques empruntent davantage pour acheter, ce qui provoque une hausse de la demande et donc une tendance à la hausse des prix. Inversement, lorsque le taux d'intérêt monte, les agents économiques empruntent moins, donc achètent moins, et il existe une tendance à la baisse des prix. La modification du taux directeur est le principal moyen d'une Banque Centrale pour agir sur l'économie. Le schéma classique représentant la loi de l'offre et de la demande enseigne que lorsque la demande augmente, les prix montent, et lorsque la demande baisse, les prix baissent. C'est sur ce schéma simple que se fonde l'action de la BC. B/ LE MAINTIEN DU POUVOIR D'ACHAT La Banque Centrale utilise cette observation macro-économique afin que la monnaie conserve une valeur stable, un "pouvoir d'achat" stable. Ce pouvoir d'achat est évalué par un indice des prix. Ainsi, lorsque les prix montent ou risquent de monter, la Banque Centrale augmente le taux d'intérêt. Cela tend à réduire le volume du crédit, donc la demande de produits et services, ce qui ralentit cette hausse des prix. Inversement, lorsque les prix ont tendance à baisser, la Banque Centrale baisse le taux d'intérêt, ce qui augmente la demande, ce qui tend à une hausse des prix. CONCLUSION Nous avons donc vu que le principal moyen des Banques Centrales pour lutter contre l'inflation est la manipulation du taux directeur. Mais s'agit il uniquement du role des Banques Centrales, ont elles d'autres moyens d'agir sur l'eco?