REGULATION DE L’ECONOMIE VALEUR NOMS Les libéralismes économiques et le rôle de l’Etat Auteurs ou courants D’où vient la valeur ? (Marché +autorégul é) Les Classiques Les Néoclassiques Les Keynésiens Le néolibéralisme - Adam Smith, David Ricardo Thomas Malthus, Jean-Baptiste Say - Léon Walras, Alfred Marshall, Arthur Cecil Pigou - John Maynard Keynes, Joseph Stiglitz - Ordolibéraux (Hayek) Ecole du Public Choice, Nouvelle Economie Classique Monétaristes - Valeur – travail - Valeur - utilité - Circulation des richesses - Valeur-utilité - Marché autorégulé par la « Main Invisible » chez Smith. - L’intérêt collectif est considéré comme la somme des intérêts individuels. - L’offre crée sa propre demande (JB SAY) - En situation de Concurrence Pure et parfaite, le Marché permet l’Allocation Optimale des Ressources (= main invisible) : l’offre rencontre la demande , ce qui permet de fixer un prix et une qté d’équilibre. Equilibre général sur les 3 marchés : o Marchés de B&S o Marchés de K o Marché du W - La demande ne suit pas toujours l’offre ; Le travail n’est pas une marchandise et il n’y a donc pas de « marché » du travail, au sens néoclassique d’un marché autorégulé. - Marché permet l’Allocation Optimale des Ressources (= main invisible) Selon les néolibéraux, L’information est contenue dans les prix : toute intervention de l’Etat pour modifier les prix empêche au marché de fonctionner (SMIC et RMI ; marchés conventionnés de B&S) Pour eux, la protection sociale désincite au travail. Il faut donc supprimer toute régulation et supprimer les dimensions sociales de l’Etat qui ont des effets pervers Il faut donc privatiser et externaliser. - - R.Roussillon, SES Villefontaine(38), 2009 Les libéralismes économiques et le rôle de l’Etat Rôle de l’Etat - - Etat –Gendarme (sécurité, défense, et justice) - Pallier à l’abrutissement consécutif à la division du travail grâce à l’éducation ; - - Permettre la construction de canaux pour l’expansion des marchés - - SMITH Education : lutte contre Inégalités face à la culture - méritocratie - - - Accès aux biens collectifs Légitimation de certains services publics Inégalités = aiguillon qui incite à se démener et à avoir de l’initiative : la concurrence est considérée comme souhaitable et efficace. - - - Le Chômage Quelles politiques économiq ues ? - Politiques structurelles (construire des canaux, favoriser le commerce extérieur) Etat-Providence = Etat Gendarme + allocation des Ressources + stabilisation= po.éco + redistribution - - - Action sur les inégalités (Eco, So, Po) Etat-Gendarme + défaillances du marché : Externalités Biens collectifs Monopoles naturels (réseaux) - Chômage volontaire - - Chômage : Inciter les gens à choisir de travailler par des mesures structurelles (baisse ou fin de l’indemnisation) Développer l’action du secteur public dans le cas des externalités et autres défaillances du marché. - - - - La redistribution verticale (des plus avantagés vers les moins avantagés) est efficace économiquement, puisque les ménages ayant les revenus les plus faibles ont tendance à consommer une part de leur revenu plus forte, qui va donc être dépensée dans l’économie et générer un revenu pour un autre agent économique, etc.. La protection sociale (1945 en F, 1942 au RU), l’impôt PROGRESSIF sur le revenu (1909) contribuent à réduire les inégalités Inégalités = frein à l’activité économique (il faut « euthanasier le rentier » selon Keynes. Chômage involontaire - Relancer l’activité économique grâce aux politiques de relance conjoncturelles (monétaire et budgétaire). Grâce au déficit public, l’Etat s’endette, ce qui permet de générer un effet revenu, donc de créer des richesses. Grâce à l’impôt, l’Etat récupère en prélèvements obligatoire sa mise. Arbitrage inflation / chômage, politiques de Stop and Go Etat considéré comme nocif : les hommes politiques poursuivent leur intérêt, pas l’intérêt général. Donc il faut limiter le rôle de l’Etat : privatiser , externaliser les activités, déléguer les missions de services publics au secteur privé, qui est censé, lui, permettre l’allocation optimale des ressources, grâce à la main invisible. L’Etat a cependant le devoir de participer financièrement à la mise en œuvre du moteur de croissance qu’est l’innovation : favoriser la R&D, le capital humain, et les investissements publics, car dans le capitalisme cognitif, basé sur l’accumulation de connaissances, l’Etat doit tout mettre en œuvre pour financer l’innovation. Cela doit permettre de conserver sa compétitivité, et d’attirer les investisseurs étrangers. Les inégalités sont naturelles La redistribution désincite au travail : les agents rationnels effectuent un arbitrage coût-avantage entre travail et loisir. La redistribution empêcherait au marché du travail de fonctionner correctement. - Il faut inciter ceux qui le méritent, et leur permettre d’être récompensés : cela conduit à une hausse sans précédent des inégalités - Chômage volontaire ou structurel - Chômage : Inciter les gens à choisir de travailler par des mesures structurelles (baisse ou fin de l’indemnisation) Lutter contre l’inflation, qui est le produit de l’intervention des pouvoirs publics qui mettent en circulation trop de monnaie L’action des pouvoirs publics ne peut pas fonctionner, car les agents anticipent les effets pervers de son action, et savent que l’inflation va découler d’une politique de relance ; donc ils se méfient, ce qui rend la politique de relance efficace à court-terme, mais pas à long-terme stagflation - R.Roussillon, SES Villefontaine(38), 2009 Les libéralismes économiques et le rôle de l’Etat LIMITES et Raisons de la rupture du modèle de libéralisme - MARX , à la suite de Proudhon, démontre que la valeur n’est pas basée sur le travail, puisque celui qui détient le capital s’approprie la plus-value crée par la combinaison du travail. Cela invalide la théorie classique. De plus, en dénonçant l’exploitation des dominés (prolétaires) par les dominants (bourgeoisie), Marx redonne de l’importance à l’égalité comme valeur. End énonçant l’aliénation, il pose la question de la finalité du capitalisme. - - La Crise de 1929 est une preuve historique que l’Offre ne crée pas toujours sa propre demande (crise de surproduction) Contradiction entre libéralisme économique et système capitaliste : pour faire des profits, les entreprises contournent les règles de concurrence pure et parfaite. - - - Crise du mode de régulation fordiste Crise du système monétaire international Stagflation liée à l’inefficacité des politiques économiques keynésiennes de relance, en l’absence de concertation (échec des relances Chirac en 1976 et Mauroy en 1981) Emergence de la question environnementale dès 1970 (Croissance Zéro ), Rapport Brundtland sur le développement durable Chute du bloc de l’Est ‘Mur de Berlin 1989, Fin de l’URSS en 1991 efface tout contre-modèle au modèle d’économie de marché. L’économie planifiée, régulée par l’Etat n’est plus appliquée. - - - - La dérèglementation financière, l’internationalisation des échanges de biens et services, les déficits jumeaux aux Etats-Unis, et bien sûr les crises financières, dont celle des subprimes ont conduit à la crise financière de 2008, et à la crise économique qui a débuté fin 2008 et à la récession prévue pour 2009. Le modèle basé sur le laissez-faire et le laisser passer semble avoir du plomb dans l’aile, et la volonté de coordonner des politiques de relance semble montrer un retour à des logiques keynésiennes, donc à une rupture avec le modèle néolibéral. Les crises environnementales, alimentaires (émeutes de la faim en 2008, financière (subprimes), et économiques (récession) conduisent à une remise en question forte de l’idéologie néolibérale. Les anciens pays du bloc de l’Est sont souvent déçus du choc libéral. R.Roussillon, SES Villefontaine(38), 2009