La Caille naine de Chine Cotumix chinensis chinensis NL: Chinese Dwergkwartel D: Chinesische Zwergwachtel GB : Chinese painted Quail Origine : La caille de Chine se rencontre dans les steppes du Sud de la Chine, au Sri Lanka, au Siam, en Inde et à Taiwan. On la trouve aussi en Australie, à l'île Maurice et l'île de la Réunion, où elle a été introduite avec succès. Elle se rencontre dans la savane dans les prairies marécageuses, dans les régions cultivées ainsi que dans les rizières, après la récolte. Distribution : Le genre excalfactoria se divise en plusieurs sous-espèces géographiques. excalfactoria chinensis chinensis : Inde, sud-est de la Chine, Thaïlande, Indochine et Formose. excalfactoria chinensis lineata : Australie et les îles de l'Indonésie. excalfactoria lepida : Nouvelle Guinée excalfactoria adansonii : sud de l'Afrique Sous races éventuelles présentant de minimes différences : Cotumix chinensis vitoriae – C.c. colletti – C.c. papuensis – C.c. novaeguineae – C.c. lineatula – C.c. palmeri – C.c. trinkutensis – C.c. lineata – C.c. lepida Apparence générale : La caille est le plus petit représentant des galliformes avec une taille maximale de 12 cm. La poitrine est assez lourde en comparaison de la tête qui est petite. Cette dernière continue dans le corps, il n’y a pas de nuque. Oiseau très petit, actif, ramassé, rustique et tranquille. Au maintien calme et demi accroupi. Elle n’est pas bruyante ni sensible au froid mais bien à l’humidité. Elle est parfois agressive. Elle vit au sol. A l'état sauvage : La caille de Chine peuple les prairies, les zones de broussailles et les forêts claires, ainsi que les champs cultivés. Omnivore, elle se nourrit de graines, d'herbes et d'insectes qu'elle recherche en grattant le sol. Dans la nature, elles vivent en petits groupes de 6 à 7 individus, mais des groupes de plus de 15 cailles voir plus encore ont déjà été observés. Cette espèce est monogame et les couples s'isolent pour la période de reproduction Comportement social : La caille naine de Chine est monogame. En volière, il est quasiment impossible de faire un trio, car le mâle se choisira une favorite et l'autre sera tuée. Il est très important d'éviter la consanguinité lors de la création du couple, car cet état pourrait être la cause de multiples problèmes tels que: stérilité, mauvaise éclosion, malformation des cailleteaux à la naissance. Ce petit galliforme rustique se rencontre aussi bien dans les volières intérieures qu'extérieures et s'accommode de la compagnie d'autres oiseaux. La caille est un oiseau craintif, il faut éviter de l'effrayer car elle se lancerait dans les treillis et pourrait se blesser à la tête. Habitat : Chez les amateurs, c'est la caille la plus rencontrée et comme les mutations sont nombreuses, elle devient encore plus populaire. Dans la volière, il est préférable de placer sous surveillance un coq avec 2 ou 3 poules, son attention est ainsi partagée. Si on ne place qu'une poule, il est possible qu'elle coure tout l'été à moitié déplumée. Il est conseillé d’installer dans la volière quelques touffes d'herbe, broussailles, pour les protéger. Derrière des tuiles placées sur le sol, on peut parfois y découvrir beaucoup d'oeufs. Dans une petite volière au sec, elle peut pondre toute l’année. Logement et cohabitation : Si vous voulez avoir de la reproduction naturelle, une grande volière bien aménagée est nécessaire, avec des recoins à l'abri des regards et des autres occupants où la femelle pourra couver tranquillement. Une volière plantée est l'idéal. Sinon, elle ne demande que peu de place. Une cage de 60 cm sur 40, avec une hauteur de 40 cm peut convenir à un couple, à condition qu'il n'y ait pas d'autres occupants. Dans les grandes cages et les volières, la possibilité de mettre des cailles dépend en fait plus de la population que de l'espace lui-même. Il ne faut pas mettre de cailles si la densité en oiseaux est déjà élevée, car elles seraient souillées par les fientes de leurs colocataires. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que certaines espèces d'exotiques, colombes en particuliers, passent beaucoup de temps au sol limitant ainsi l'espace disponible pour les cailles. Cette caille est pleine de vie, son chant est très particulier, mais pas désagréable. Alimentation : Dans la nature elle se nourrit de diverses petites graines, et semences, d'herbes et d'insectes qu'elle recherche en grattant le sol. En captivité il faut lui fournir des graines, de la verdure et de la pâtée universelle ou des insectes. Elles sont peu exigeantes, un mélange exotique et des mauvaises herbes, les contentent. Elles raffolent de vers de farine et buffalo ; un peu de granulés spécifiques ou de la pâtée oiseaux. On n'oubliera pas de lui laisser à disposition de l'eau claire. Un épi de millet et quelques insectes vivants de temps à autre en guise de friandises. Elle apprécie aussi des graines germées Ces petits galliformes étant peu exigeants, un simple mélange de graines convient très bien. Sources : - Standard des cailles en pays européens – RD & traduction – R. Ganty & Ch. Foncoux - 2006 - Recherches de documentation instructive – Ch. Foncoux – 2007