TP1 Les témoins paléontologiques Principes de la palynologie : Les plantes à fleurs produisent du pollen. Chaque espèce produit un pollen caractérisé par la forme et les relief de son ectexine (ect) et de ses apertures. Il est donc possible de les reconnaître selon ces caractéristiques. De plus ce pollen se conserve assez bien (apporté par le vent dans les grottes ou les milieux acides comme les tourbières) grâce aux composés de l’ectexine et endexine particulièrement résistant au temps. Activité 1 : Extraction du pollen contenu dans la tourbe Réalisez le protocole projeté au tableau. Durant les phases d’attente, exercez-vous à la détermination de pollen. Pour cela, utilisez les lames « bleues » et le dossier guide présent sur les tables. Repérez différents grains de pollen, dessinez-les et déterminez-les. A côté de chaque grain de pollen déterminé, vous préciserez les exigences écologiques de l’espèce végétale (à l’aide de la fiche ressource) Faites de même avec les lames fabriquées à partir de votre propre extraction. Activité 2 : Réalisation d’un diagramme pollinique Les espèces végétales du quaternaire existant toujours, on peut savoir quelle espèce a produit le pollen récolté dans un sédiment. On isole ainsi les grains de pollen du sédiment, on les identifie et on calcule le pourcentage représenté par chaque espèce. Cela donne une représentation de la flore appelée spectre pollinique, qui existait dans la région à l’époque où les sédiments se sont déposés. Des prélèvements et extractions ont été réalisées au lac de Cerin (Ain) et on permis de construire de telles diagrammes (documents 6a et 6b joints). Cependant, une erreur de photocopie a effacé une partie du diagramme. Puisque vous êtes devenus experts en détermination de pollen, on vous demande donc de les compléter afin de pouvoir préciser la tendance climatique des périodes manquantes. Pour cela vous disposez de lames jaunes (doc 6a) et rouges (doc 6b) correspondant aux dépôts manquants. Activité 3 : Des informations d’origine animale Les pollens ne sont pas les seuls témoins paléontologiques. Bien que plus rare (la conservation étant plus délicate), les restes animaux sont aussi une source intéressante d’information. A titre d’exemple, réalisez le sujet de bac présenté dans la feuille jointe. TS spécialité SVT – Du passé géologique à l’évolution future de la planète TP1 PROTOCOLE D’EXTRACTION DE GRAINS DE POLLEN Hachez finement la tourbe en présence de détergent (10% de liquide vaisselle), bien mélanger Faites bouillir une 20ène de minute dans la potasse Filtrez sur un tamis fin (un grain de pollen est inférieur à 150 m) Concentrez les particules du filtrat par centrifugation (5 min à grande vitesse) Eliminez le surnageant, conservez le culot Ajoutez de l’eau distillée, et remettre le culot en suspension avec un agitateur Centrifugez (5 min à grande vitesse) Eliminez l’eau de rinçage Prélevez avec une aiguille une petite partie du culot et montez entre lame et lamelle avec une goutte de colorant. Observez au microscope TS spécialité SVT – Du passé géologique à l’évolution future de la planète TP1 TS spécialité SVT – Du passé géologique à l’évolution future de la planète TP1 TS spécialité SVT – Du passé géologique à l’évolution future de la planète TP1 Les espèces végétales du quaternaire existant toujours, on peut savoir quelle espèce a produit le pollen récolté dans un sédiment. On isole ainsi les grains de pollen du sédiment, on les identifie et on calcule le pourcentage représenté par chaque espèce. Cela donne une représentation de la flore appelée spectre pollinique, qui existait dans la région à l’époque où les sédiments se sont déposés. Réalisez une préparation microscopique de pollen de pin, dessinez-le et légendez le. Réalisez une préparation de mélange de pollen et, à l’aide de la planche de détermination, identifiez les espèces végétales présentes. Exercice d’application sur logiciel « la fin des temps glaciaires – t Thibault de Couz » Reconstituez l’environnement végétale et animal des couches 9 et 5 (respectivement 15000 à 14000 BP et 10000 à 9000 BP) Pour l’étude du pollen, sur « flore » puis sur la strate à étudier Pour l’étude des restes animaux, sur « faune »… On précise les exigences climatiques des espèces puisqu’elles existent toujours et donc la connaissance de la flore donne une idée précise du climat de l’époque (principe de l’actualisme). Cela donne les grandes zones bioclimatiques (du Nord au Sud) : Climat très froid : La Toundra : Absence d’arbres (le sol gelé en permanence en profondeur empêche la croissance des racines) flore composée de buissons, graminés, mousses, lichens. Climat froid : La Taïga : forêt composée de résineux (forêt canadienne ou finlandaise). Sous les mêmes latitudes mais dans des zones éloignées de la mer, on a un climat froid et sec où se développe la steppe Steppe: composée de graminées (famille du blé) et de chicorées (pissenlits). Ex : Russie orientale et Mongolie Climat tempéré : La forêt à feuilles caduques : composée de chênes, hêtres, bouleaux, noisetiers, charmes… ex : Europe de l’Ouest Climat doux : la forêt méditerranéenne : caractérisé par l’olivier, le chêne vert… Faites une hypothèse sur le changement climatique entre 15000 et 9000 BP ? On réalise un diagramme pollinique qui permet de présenter les variations des pourcentages des espèces qui ont vécu sur ce milieu à différentes époques. Observez le diagramme pollinique de la tourbière de Chirens. Repérez les deux strates étudiées. Comment varient les pourcentages des différentes espèces végétales ? Votre hypothèse est-elle vérifiée. sur « documentation », « flore », « données de la tourbière », « document 1 » A l’aide du logiciel reconstituez le paléo environnement de la couche 9 et de la couche 5. sur « reconstruction de paysage » puis repérez l’âge des deux couches. Réalisez l’exercice 4 p 31 TS spécialité SVT – Du passé géologique à l’évolution future de la planète TP1