CORRECTION BAC BLANC Mars 2014 Correction - PARTIE I : QUESTION DE SYNTHESE (8 points) – La vie fixée des plantes à fleur. QCM : 1a ; 2b ; 3c ; 4b /2 points Synthèse pertinente (effort de mise en relation, Synthèse maladroite ou partielle d'articulation, des (peu de mise en relation, d'articulation des connaissances) Aucune synthèse connaissances) Pas d’éléments Éléments scientifiques complets Éléments scientifiques partiels scientifiques (connaissances) Pas d’éléments Rédaction et/ou Rédaction et/ou Rédaction et/ou Rédaction et/ou Rédaction et/ou Rédaction et/ou Rédaction et/ou Rédaction et/ou scientifiques schématisation schématisation schématisation schématisation schématisation schématisation schématisation schématisation (connaissances) correcte(s) maladroite(s) correcte(s) maladroite(s) correcte(s) maladroite(s) correcte(s) maladroite(s) répondant à la question traitée 8 points 7 points Critères Question clairement énoncée et respectée Problématique posée par le sujet comprise Des éléments scientifiques pertinents, complets, utilisés à bon escient en accord avec le sujet 6 points 5 points 4 points 3 points 2 points 1 point Indicateurs (éléments de correction) Plante = être vivant à l’interface air/sol, doit s’adapter à la vie fixée pour subvenir à ses besoins et se procurer lumière et CO2 pour la photosynthèse, ainsi que eau et sels minéraux pour sa nutrition. Comment les plantes assurent leur approvisionnement en substances nutritives ? I. L’appareil végétatif comporte des racines, tiges et des feuilles mises en relation par des éléments conducteurs. (schéma général avec échanges matière et énergie) Sève élaborée au niveau des feuilles, descendante / phloème jusqu’aux organes de la plantes. Sève brute au niveau des racines, montante / xylème. Vaisseaux conducteurs partout dans la plante pour subvenir aux besoins cellulaires. II. Les poils absorbants racinaires constituent une surface d’échanges avec le sol et permettent l’absorption de l’eau et des ions du sol. Zone pilifère/poils absorbants : cellules à paroi très fine, très grand nombre, dans toutes les directions de l’espace pour les jeunes racines. Système racinaire très développé à l’âge adulte, augmentation de la surface d’absorption par la multiplication des racines. III. Les stomates des feuilles constituent une surface d’échanges avec l’air et permettent l’absorption du CO2 atmosphérique. Face inférieure : ouverture contrôlée selon la température vers l’extérieur. CO2 qui rentre dans les lacunes, en contact avec les cellules chlorophylliennes, augmentation de la surface d’absorption du CO2 avec les lacunes. Face supérieure : organe aplati, cellules chlorophylliennes nombreuses pour absorber la lumière. Feuilles très nombreuses, fines et aplaties = adaptées à l’exposition solaire. Intégration et mises en relations des connaissances : Une mise en œuvre scientifique cohérente et apparente L’expression écrite Qualité de la rédaction Qualité de la schématisation • introduction qui définit les termes du sujet, pose clairement la problématique et annonce sa résolution. • organisation construite sous la forme d’un argumentaire mêlant faits et idées. Les descriptions de phénomènes peuvent amener une justification par des expérimentations ou des observations. • Intégration de schémas complémentaires du texte, apportant synthèse ou précisions. • correction orthographique, grammaticale… • structuration avec des connecteurs logiques (donc, alors, parce que, néanmoins, cependant…) • organisation du texte : une idée par paragraphes et des transitions entre les différentes parties/sous-parties. • schémas clairs, grands, légendés, titrés 0 point CORRECTION BAC BLANC Mars 2014 PARTIE II : 1er EXERCICE (4 points)– Raisonnement scientifique rigoureux Le raisonnement est cohérent et répond à la problématique en intégrant et associant tous les éléments scientifiques issus des documents. 4 points Raisonnement maladroit Pas de raisonnement structuré Le raisonnement est Des éléments cohérent et répond à la scientifiques issus des problématique en documents sont cités et scientifiques intégrant et associant reliés le plus souvent des documents sont de manière incomplète entre eux, mais la cités mais sans lien les éléments réponse à la entre eux ni avec la scientifiques issus des problématique est problématique documents erronée ou partielle 3 points 2 points Quelques éléments issus Pas ou très peu d’éléments scientifiques pertinents issus du document 1 point Eléments de correction Plusieurs indices témoignent sur cette carte géologique simplifiée des Alpes franco-italiennes d’un processus de convergence de plaques lithosphériques à l’origine d’une subduction. - Les témoins de l’existence d’un ancien océan - les témoins de la disparition de la lithosphère océanique par subduction Les témoins de l’existence d’un ancien océan on voit dans la zone médiane des alpes franco-italiennes, des roches très sombres qui altérées ont un aspect de « peau de serpent », ces roches ont une composition chimique très différente des roches habituellement trouvées dans la lithosphère continentale. Ce sont les ophiolites. Les ophiolites se composent d’une succession de trois types de roches : des méta-basaltes, des métagabbros et des péridotites métamorphisées (serpentinisées). Ce sont les éléments d’une ancienne lithosphère océanique. On voit aussi des formations géologiques particulières : des roches sédimentaires (bassins sédimentaires péri-alpins) qui témoignent d’une ancienne marge passive (zone de transition entre la partie continentale et la partie océanique d’une lithosphère). On trouve aussi des gabbros métamorphisées du faciès schiste vert à chlorite et actinote, minéraux hydratés formées à haute température et basse pression qui témoignent de l’éloignement de la lithosphère océanique de la dorsale et du métamorphisme hydrothermal. Les témoins de la disparition de la lithosphère océanique par subduction On distingue des minéraux comme le glaucophane (faciès schiste bleu), la jadéite et les grenats qui ne se forment qu’à forte pression et faible température, conditions obtenues lors de la subduction. Ces minéraux anhydres sont des témoins minéralogiques de la subduction d’une ancienne lithosphère océanique, qui a par la suite été ramenée en surface, lors de la collision. La succession d’ouest en est des SV puis SB puis éclogite ainsi que le chevauchement (SV à l’ouest chevauche roches faiblement métamorphisées à l’est au niveau de Briançon) indique que la subduction a eu lieu de l’ouest vers l’est. Intensité croissante du métamorphisme du métamorphisme d’ouest en est = roches qui ont été portées à des températures et des pressions de plus en plus importantes, donc c’est dans ce sens que s’est effectué la subduction. Tous ces indices sont les témoins de la collision continentale qui conduit à la formation d’une chaine de montagnes et de la disparition de l’océan alpin. Cette subduction s’est réalisée de l’ouest vers l’est. 0 point CORRECTION BAC BLANC Mars 2014 nd Correction - PARTIE II : 2 EXERCICE (6 points) – La résistances des moustiques aux insecticides. Démarche cohérente qui permet de Démarche maladroite et réponse partielle à Aucune démarche ou démarche répondre à la problématique la problématique incohérente Tous les éléments scientifiques issus des documents et des connaissances sont présents et bien mis en relation. 6 ou 5 points Critères Éléments scientifiques issus du document: (complets, pertinents, utilisés à bon escient en accord avec le sujet…) Éléments scientifiques issus des connaissances acquises Éléments de démarche Des éléments scientifiques bien choisis issus des documents et/ou des connaissances bien mis en relation mais incomplets. 4 points Des éléments scientifiques bien choisis issus des documents et/ou des connaissances incomplets et insuffisamment mis en relation. 3 points Quelques éléments scientifiques issus des documents et /ou des connaissances bien choisis mais incomplets et insuffisamment mis en relation 2 points Des éléments scientifiques parcellaires issus des documents et/ou des connaissances, et juxtaposés Absence d’éléments scientifiques et/ou de connaissances 1 point Indicateurs (éléments de correction) • Doc 1 : -Dans les zones traitées, on constate que la résistance à l’insecticide est passée de 0,1 (10%) à 0,9 /1 (90% à 100%) de 1968 à 2002. -Dans les zones non traitées la résistance diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne du bord de mer mais surtout des zones de traitements (de 0,8 (20 km du bord de mer) à 0,2 (35 km du bord de mer)) Donc l’utilisation de traitement a favorisé le développement et la propagation de la résistance dans les zones traitées mais beaucoup moins dans les zones non traitées. Les survivants dans la zone traitée se sont adaptés, ils devaient présentés un avantage sélectif. Ils se sont reproduits et leur fréquence a augmenté. • Doc 2 : - Taches estérases beaucoup plus grosses chez les moustiques résistants donc production accrue d’estérase. - [A] = [B] production élevée et égale - [A] < [B] production accrue de B Les moustiques résistants produisent plus d’estérase A et/ou B (donc aucune ne semble « + efficace » que l’autre), la quantité accrue d’enzyme permettrait d’éliminer mieux les insecticides et donc de diminuer la mortalité des moustiques. • Doc 3 : - [Sensibles] = 1 seul gène A et B. - [Résistants] =- 5 gènes de chaque ou- 5 gènes B et 1A Les moustiques sensibles produisent une quantité normale d’éstérase, insuffisante pour survivre dans un milieu traité. Les moustiques résistants produisent plus d’estérase : Les gènes ont été dupliqués et transposés plusieurs fois ce qui a démultiplié les capacités de production de l’estérase. l’environnement va sélectionner les phénotypes les mieux adaptés : sélection naturelle. Insecticide = pression de sélection Résistance = avantage sélectif Duplication + transposition = apparition de nouveaux gènes= source de diversité génétique des êtres vivants dans une population. Les moustiques résistants semblent se caractériser par une capacité à détruire mieux les insecticides. Ces phénotypes ont ainsi été favorisés dans les zones traitées, ils ont mieux survécu à la pression sélective de l’insecticide. Dans les zones traitées, les moustiques qui possèdent cette particularité génétique (gènes dupliqués) sont sélectionnés puisqu’ils dégradent mieux les insecticides, survivent, se reproduisent, transmettent leurs gènes et leur fréquence augmente ainsi dans la population, tandis que les moustiques sensibles sont éliminés. 0 CORRECTION BAC BLANC Mars 2014 Correction - PARTIE II : 2nd EXERCICE (6 points) – ENSEIGNEMENT DE SPECIALITE – Energie et cellule vivante Démarche cohérente qui permet de Démarche maladroite et réponse partielle à Aucune démarche ou démarche répondre à la problématique la problématique incohérente Tous les éléments scientifiques issus des documents et des connaissances sont présents et bien mis en relation. 6 ou 5 points Critères Des éléments scientifiques bien choisis issus des documents et/ou des connaissances bien mis en relation mais incomplets. 4 points Des éléments scientifiques bien choisis issus des documents et/ou des connaissances incomplets et insuffisamment mis en relation. 3 points Quelques éléments scientifiques issus des documents et /ou des connaissances bien choisis mais incomplets et insuffisamment mis en relation 2 points Des éléments scientifiques parcellaires issus des documents et/ou des connaissances, et juxtaposés Absence d’éléments scientifiques et/ou de connaissances 1 point Indicateurs (éléments de correction) • Doc 1 : La synthèse de l'ATP (à partir de l'ADP et du Pi présents dans le milieu) ne s'effectue que si Éléments scientifiques issus du document: (complets, pertinents, utilisés à bon escient en accord avec le sujet…) Éléments scientifiques issus des connaissances acquises Éléments de démarche les vésicules présentent des sphères pédonculées. La réoxydation des composés réduits s'effectue en présence ou absence de sphères pédonculées Les sphères pédonculées situées sur la membrane interne mitochondriale permettent la synthèse de l'ATP à partir de l'ADP et du Pi. En revanche, elles n'interviennent pas dans la réoxydation de composés réduits. • Doc 2 : Dans les conditions témoins, lors d'une contraction prolongée d'un muscle frais d'amphibien on observe : - une baisse du taux de glycogène; - une stabilité du taux d'ATP après la contraction. La contraction musculaire consomme du glycogène. En revanche, la concentration d'ATP reste constante après la contraction. Après injection d'oligomycine, on observe : - une disparition totale d'ATP ; - une stabilité du taux de glycogène; - une absence presque immédiate de contraction musculaire. La contraction consomme de l'ATP. L'oligomycine bloque la régénération de l'ATP. Ceci explique la stabilité du taux de glycogène qui n'est pas utilisé et l'arrêt de la contraction musculaire. Doc 3 : Les cellules musculaires sont très riches en mitochondries. Oligomycine bloque la régénération d’ATP, donc baisse de l’activité musculaire ce qui explique la fatigue générale. Le glycogène est utilisé par le muscle comme substrat pour la respiration cellulaire. Les mitochondries permettent la synthèse de l'ATP à partir de l'ADP et du Pi. La contraction musculaire utilise l'ATP (document 2). Cet ATP doit donc être régénéré. Cette régénération s'effectue au niveau des sphères pédonculées des mitochondries (document 1) Les cellules musculaires produisent beaucoup d'ATP car elles sont très riches en mitochondries (document 3). La fatigue générale liée à la prise d'antibiotique est due à une baisse de l'activité musculaire correspondant à une baisse de l'activité mitochondriale car l'oligomycine bloque la régénération de l'ATP. 0