Fiche de présentation d’un projet de recherche en médecine générale (thèse ou travail de recherche) Septembre 2012 Voir à la fin les indications pour bien remplir la fiche. Date de rédaction de la fiche 07.04.2014 Nom et prénom de l’interne CHAUVIN Valentin E-mail de l’interne [email protected] Année de passage de l’ECN 2012 Interne civil ou militaire ? Civil Nom et prénom du directeur du travail HERBAUD Stéphane Si médecin hospitalier : spécialité et établissement Gériatrie, Hopital Henri Mondor E-mail du directeur du travail [email protected] La fiche a-t-elle été validée par le directeur ? (obligatoire) (1) Oui Le travail constituera-t-il la thèse d’exercice ? (2) Oui Thème sur lequel portera le travail (3) Modification du traitement habituel du patient sans modification de classe thérapeutique et/ou de DCI sur ordonnance de sortie et risque iatrogénique Etat de la question (4). La justification doit comprendre 5 à 10 références bibliographiques (pas plus) appelées dans le texte. Etat de la question : Les pathologies iatrogènes représentent entre 5 et 10% des motifs d'hospitalisation après 65 ans et plus de 20 % après 80 ans. En 2005, l’enquête ENEIS, sur les effets indésirables, a démontré que presque 50% des accidents iatrogéniques médicamenteux étaient évitables. Elle est un problèem de santé publique comme en atteste les différentes publications de l’affsaps (Prévenir la iatrogénèse chez le sujet agée, 2005) et de l’HAS (Consommation médicamenteuse chez le sujet agé 2005 ; Prescrire chez le sujet agé 2006 ; Manuel de certification des établissements de santé V2010 : mener une réflexion sur les prescriptions inappropriées chez la PA et mettre au point des outils de bonne prescription.). De nombreuses causes ont été retrouvés pour expliquer l’importance du risque iatrogénique chez la personne agée, liées au patient (modification pharmacocinétiques, pharmacodynamiques, les troubles cognitifs, les déficits sensoriels), et liée au traitement et à l’ordonnance avec en première ligne les 3 écueils (overuse, misuse, underuse). Il a souvent été démontré des modifications de prescription après une hospitalisation pouvant corriger, diminuer le risque iatrogénique. Ces modifications avaient toujours été réalisé à visée thérapeutique et préventionnelle. Cependant, aucune étude n’a encore étudiée l’importance de la modification des ordonnances uniquement motivées par l’adaptation à la pharmacopée du centre d’hospitalisation, ni, par conséquent, le risque iatrogénique qui pouvait en découler, en l’absence de reprise des formes habituelles à la sortie de l’hospitalisation. 1 1 ) Hanlon JT, Pieper CF, Hajjar ER, Sloane RJ, Lindblad CI, Ruby CM, Schmader KE.Incidence and predictors of all and preventable adverse drug reactions in frailelderly persons after hospital stay. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2006 May;61(5):511-5. 2) Cochrane RA, Mandal AR, Ledger-Scott M, Walker R. Changes in drug treatment after discharge from hospital in geriatric patients. BMJ. 1992 Sep 19 ;305 (6855) :694-6 3) Forster AJ, Murff HJ, Peterson JF, Gandhi TK, Bates DW. Adverse drug events occurring following hospital discharge. J Gen Intern Med. 2005 Apr;20(4):317-23. 4) Kanaan AO, Donovan JL, Duchin NP, Field TS, Tjia J, Cutrona SL, Gagne SJ, Garber L, Preusse P, Harrold LR, Gurwitz JH. Adverse drug events after hospital discharge in older adults: types, severity, and involvement of Beers Criteria Medications. J Am Geriatr Soc. 2013 Nov;61(11):1894-9. Question à laquelle le travail vise à répondre (5) OU problème que le travail vise à analyser et à comprendre (5 bis) Quelle est la fréquence des modifications des ordonnances de sortie après hospitalisation des patients de plus de 75 ans, sans modification de classes thérapeutiques et/ou des DCI , simplement motivées par une adaptation aux médicaments disponibles au sein de l’établissement d’hospitalisation. Y a-t-il reprise des formes habituelles des traitements modifiés par le médecin traitant après retour au domicile ? Et si non, quelle est la prévalence des complications iatrogéniques liées à ces modications ? Méthode(s) (6) Etude rétrospective sur les patients hospitalisés en UMG à l’hopital Henri Mondor sur la période de novembre 2013 à avril 2014 inclus. Présentation de la démarche. Critère d’inclusion : Patients hospitalisés en UMG à l’hopital Henri Mondor sur sur la période de novembre 2013 à avril 2014 avec au moins une modification entre leur ordonnance d’entrée et de sortie uniquement justifiée par une adaptation à la pharmacopée hospitalière. Méthode : Etude épidémiologique observationnelle des dossiers médicaux, systématiquement à 6 mois (étude en mai 2014 des dossiers de novembre 2013, en juin 2014 des dossiers de décembre 2013, en juillet 2014 des dossiers de janvier 2014, en aout 2014 des dossiers de février 2014, en septembre 2014 des dossiers de mars 2014, en octobre 2014 des dossiers d’avril 2014.) critère de jugement principal : prévalence des modifications entre ordonnance d’entrée et de sortie, sans modification de classe thérapeutique et/ou de DCI, uniquement motivés par une adapation aux formes disponibles au sein de l’établissement, informations obtenues par analyse des dossiers médicaux, critères de jugement secondaire : 1) Prévalence de la reprise des formes habituelles par par le médecin traitantà la sortie d’hospitalisation, information obtenu en contactant le médecin traitant 2) Prévalence de complications d’étiologie iatrogénique probable avec imputabilité prouvée des traitements modifiés, information obtenue en contactant le médecin traitant ; troubles cognitifs (MMS) chez les patients concernés par la modification du traitement sur l’ordonnance de sortie. Résultats envisagés (7), retombées potentielles (8) Démontrer la fréquence des modifications sur les ordonnances de sortie, sans modifications de classe thérapeutique et/ou de DCI, simplement par adaptation aux formes disponibles dans l’établissement d’hospitalisation. Démontrer l’importance du médecin généraliste dans la reprise des formes connues du patient en sortie d’hospitalisation. Rechercher l’existence d’un risque iatrogénique liée aux modifications hospitalières, après retour au domicile. 2 Conclure sur l’importance d’une rédaction attentive des ordonnances de sortie par le prescripteur hospitalier et par le médecin traitant lors de la premire consultation en sortie d’hospitalisation et la reprise des formes habituelles des traitements, autant que possible. Rôle(s) de l’interne dans le projet (9) Reprise des dossiers médicaux avec analyse et comparaison des traitements d’entrée et de sortie. Eliminer les modifications justifiées par une raison médicale au sein de l’établissement qui ont motivé pour exclure ces données de l’étude, contacter les médecins traitants pour relever les corrections apportés par ces derniers sur les ordonnances de sortie (reprise de la forme antérieure à l’hospitalisation) (1) Relever chez les patients n’ayant pas eu de corrrections de leur ordonnance la survenue de complications d’étiologie iatrogénique probable en rapport avec ces modifications. (1) Confirmer l’imputabilité des traitements mis en cause. Déterminer les différentes données à prendre en compte dans la modification des ordonnances (nombre de comprimés, modification de la forme galénique, modification des horaires de prise…) Conclure sur le risque iatrogénique liée à ces modifications, et les possibilités de modifications dans la prise en charge et la rédaction des ordonnances de sortie en milieu hospitalier pour diminuer ce risque. (1) : Recueil des données, en premier lieu par prise de contact avec les médecins généralistes (2) concernés pour présenter le projet et demander leur participation pour savoir s’il y a eu reprises des traitements habituels, et si non, survenu d’un risque iatrogénique avec possible imputabilité des traitements modifiés durant l’hospitalisation. Recueil des données via un mail, contenant un document word par patient concerné (document ci-joint) avec relance téléphonique en cas d’absence de réponse un mois après envoi. (2) Listing de tous les patients puis classement par médecin généraliste pour n’avoir à contacter qu’une fois chaque médecin. Un à trois mots clés Mesh en anglais (10) 1) Drug-Related side effects and adverse reactions 2) Drug substitution 3) Health Services for the Aged Un à trois mot clés (français) décrivant la population (11) 1) Patients de plus de 75 ans hospitalisés Un mot clé (français) décrivant la méthode (12) Enquête transversale Un mot clé (français) décrivant le cadre (13) Patients hospitalisé en UMG à l’hopital Henri Mondor de Créteil 3